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Bonjour,
Pour élargir un peu la discussion, l’examen des carnets d’esquisses de Beethoven révèle pour ses œuvres les plus connues un principe créatif assez unique : les idées se propagent librement d’un projet à l’autre, et de la manière la plus imprévisible
Par exemple, des thèmes pour l’Eroïca se juxtaposent avec des esquisses pour des thèmes de la future Cinquième Symphonie, il y a même quelques notes pour un finale choral de la Pastorale
Autre constante assez remarquable : les symphonies se développent en général dans l’opposition de deux projets totalement simultanés, et… radicalement différents, la Quatrième et la Cinquième se développent conjointement dans deux directions opposées, de même, et à un degré encre plus accentué pour la monumentale Septième, et la « régressive » Huitième avec un insolite retour au menuet comme troisième mouvement (même Berlioz en fut déçu, presque interloqué)
Dans le choix des thèmes, pas d’a priori non plus : la petite danse qui n’avait pas mérité de numéro d’opus va se retrouver en Finale du ballet les Créatures de Prométhée, avant de triompher dans le quatrième mouvement de la Symphonie Héroïque, on retrouve là la prodigieuse aptitude au développement, qui permet de varier à l’infini les possibilités expressives issues d’un matériau très simple, voire basique
Tout cela pour dénier objectivement à toute machine le pouvoir d’en faire autant, l’incertitude de l’improvisation est un chemin réservé à l’Humain, puisqu’il faut de l’émotion pour défricher l’inconnu, et l’affirmation de la liberté transgressive de l’Artiste pour « pousser le thème dans toutes ses modulations, le perdre, puis le poursuivre, et enfin le retrouver, le modifier sans cesse, pour en faire une symphonie »
Ce qui frappait les contemporains de Beethoven, aussi bien dans son jeu pianistique que dans son orchestration, c’était le caractère absolument imprévisible de ce qu’il faisait du thème initial, et les transitions dynamiques inattendues, contrairement à Mozart ou Haydn, qui, d’une manière ou d’une autre passaient un temps important à la préparation, Beethoven pouvait démarrer toute une symphonie avec seulement quatre notes qui explosaient dès leur première occurrence
Pourquoi je n’essayerai même pas d’écouter une musique crée à l’aide d’une machine, fut-elle biberonnée à une source magistrale ?
Tout simplement, parce qu’il n’y a rien d’humain dans cette démarche, et que de ce fait, elle m’intéresse à peu près autant que ma première chemise…
Le musicologue britannique Barry Cooper a réalisé une « reconstruction » de cette symphonie posthume de Beethoven, qui a été gravée, et… copieusement éreintée
à l’époque par la critique (en effet, la partie lente n’était qu’un plagiat assez maladroitement orchestré du mouvement central de la célèbre sonate « Pathétique)
Ce dont on est à peu près sûr, c’est que Beethoven a joué le premier mouvement en entier au piano, et qu’il était effectivement composé d’une introduction lente, suivie d’un vigoureux allegro en mi b majeur (la tonalité « héroïque ») avec reprise finale de la partie lente
Comme je suis curieux, j’ai retrouvé les copies du carnet d’esquisses de Beethoven sur le site consacré à ce compositeur, qui proviennent du musée Beethoven Haus de Bonn, et qui ont pu être rattachées à ce projet de symphonie, et ne reculant pas devant le sacrilège, je me suis amusé à les compiler en vrac pour piano, histoire de me faire une idée de ce que ça aurait pu donner :
Je n’ai pas eu le culot de référer à une hypothétique 10e Symphonie, mais ce que j’ai retenu, outre la tonalité, c’est un retour vers le style héroïque des débuts de Beethoven, que je ne sais plus quel musicologue avait affublé de l’appellation « Deuxième manière », pour la distinguer de la première, encore redevable à Haydn et Mozart, et de la dernière, celle où les bien pensants furent persuadés de la folie de l’auteur, puisqu’ils ne comprenaient plus rien à ses derniers quatuors
Il s’agit des premières mesures, de la main même de Beethoven, pour le Scherzo en ut mineur, citant le rythme dit « du Destin » de la 5ème Symphonie écrite dans la même tonalité … Toutefois, les esquisses laissées par Beethoven spécifient TRES CLAIREMENT un « PRESTO » … c’est-à-dire un tempo TRES rapide à l’exemple du Scherzo de la 7ème Symphonie … Ici, le temp se traîne comme ce n’est pas possible !!!
Je viens de découvrir tardivement cet article vous concernant que j’ai lu avec beaucoup de plaisir. Je ne vous ai pas oubliée ainsi que Jean et de votre cher Paul. Affectueusement.
Josette ( de Jules Ferry à Suresnes )
Un de mes amis, excellent pianiste amateur (il joue les études de Chopin), travaille à New York après avoir fait une grande école en France.
Lorsqu’il a acheté le piano à queue de ses rêves, il y a 25 ans, après réflexion et beaucoup d’essais, il a commandé un Steinway de Hambourg et l’a fait transporter à New York. Il n’aimait pas le son des Steinway américains.
Bonjour Jean-Lpuis,
« La servante écarlate » est effectivement un roman très connu, beaucoup plus que ceux d’Annie Ernaux.
On peut éventuellement mettre au bénéfice d’Annie Ernaux que ses romans sont plus proches du réel, donc plus difficiles à écrire et peut-être plus efficaces sur le lecteur.
Il y a de la beauté dans l’excès, mais aussi de la beauté dans la nuance.
Bonsoir jean-Armand
« On peut éventuellement mettre au bénéfice d’Annie Ernaux que ses romans sont plus proches du réel »
D’un réel franco-français, oui, mais à l’échelle mondiale qui est celle du prix Nobel ?
D’abord merci Jean-Louis pour ton écoute attentive et bravo pour ton analyse à l’oreille sans la partition ! Je viens en effet tout juste de publier cette pièce sur ma chaîne Youtube : https://youtu.be/jECGqVbsnHg
La clef principale de cette pièce en 2 mouvements est bien sûr l’intervalle de quarte
dont il est fait un usage plus qu’abusif à la fois mélodiquement et harmoniquement. L’inspiration première est une pièce pédagogique de 1mn30 écrite pour clarinette seule en 2020. Le 1er mouvement en est entièrement issu avec bien sûr un travail de développement des idées et un travail de contrepoint indispensable. J’ai d’abord fait ce travail dans le cadre d’un Trio pour Clarinettes ce qui m’a permis de repenser une seconde fois le matériau original. Concernant plus spécialement le 2nd mouvement,
il me fallait une pièce plus alerte et je me suis très directement inspiré du début de la sonate de Francis Poulenc mais dans un tempo un peu moins débridé. Le traitement polymélodique et la contagion par mes quartes dominantes m’a permis de faire oublier mon précieux modèle mais l’on peut reconnaître par moment des formules rythmiques ou mélodiques caractéristiques comme mes. 53 au hautbois. L’unité de la pièce réside je crois dans l’inspiration extramusicale de l’univers du cirque car j’ai volontairement laissé émerger de ci de là des bribes de musiques de cirque venues dont on ne sait où ?
Je confirme que la pirouette finale (autre nom de la cadence) est bien en Sib ! Bravo !
Je ne sais comment communiquer à Monsieur Barenboïm ma grande admiration pour tout ce qu’il a réalisé non seulement comme pianiste, chef d’orchestre mais aussi pour tout ce qu’il a donné aux autres. Un grand merci et j’espère un prompt rétablissement à cette personne exceptionnelle.
Tout cela est vrai et mérite d’être rappelé. En particulier, je rappellerai que, lors de l’exposition universelle de Bruxelles, le Xenakis architecte avait conçu, et en tant qu’assistant de le Corbusier, le splendide pavillon Philips avec des surfaces que l’on appelles « réglées » -on peut les décrire dans l’espace comme engendrées par une droite s’appuyant sur une courbe, et notamment le « paraboloïde hyperbolique » , cependant que le compositeur Varèse écrivait son « poème électronique » conçu pour être émis par un grand nombre de haut-parleurs disséminés dans l’espace, ce qui implique une interaction entre musique et architecture. Xenakis n’en demandait peut-être pas tant et il y a gros à parier que cette époque de création interdisciplinaire fut un des grands moments de sa vie artistique. Malheureusement, le Belges, qui ont conservé l’Atomium qu’ils ont le plus grand mal financier à entretenir, ont cru bon de démolir le pavillon qui aurait coûté certainement infiniment moins cher? Ceci dit, il faut éviter de confondre les causes et les conséquences, la réalité et les apparences, la création et ses outils. Des critiques certes méritoires et bien intentionnés mettent au premier plan, avec un vocabulaire scientifique nécessairement approximatif donc discutable, les outils mathématiques utilisés par Xenakis pour structurer une musique conçue comme formée d’une multitude d’événements indépendants ou présentant une certaine dépendance. de plus, l(usage du tout récent ordinateur pour mener ces calculs statistiques rajoutait du piment à leurs articles. mais bon Dieu, quelle importance que ces calculs soient fait sur ordinateur, à la règle à calcul ou à la main? Souvenons nous de la Renaissance et du baroque. Des spéculations complexes et des calculs si laborieux pour l’époque étaient impliqués par la question du tempérament, chez Zarlino et mille autres dont Descartes, qui avait de fait commencé dès l’Antiquité avec Pythagore (pour qui cette question était du même ordre que le carré de l’hypoténuse), et débouché avec l’évidence revendiquée des deux livres du Clavecin Bien Tempéré de J.S. Bach et tout le substrat théorique qu’il implique. Cela conduit à voir en Xenakis un mathématicien faisant des exercices. ceci était complètement faux. Simplement, il avait besoin d’outils théoriques pour réaliser concrètement sa musique, comme Zarlino et consorts en avaient besoin d’autres pour faire jouer ensemble dans dissonances perceptibles clavecins, orgues, cordes, flûtes à bec, saqueboutes et autres.
L’art (architecteur comprise vue comme geste esthétique) a une certaine tendance, au moins par impulsions successives et décantations conséquentes, à plus de complexité et interagit de ce fait plus ou moins avec l’esprit mais aussi les outils concrets disponibles à son époque. Il faut voir en Xenakis un créateur, essentiellement compositeur mais multidisciplinaire, tout tendu vers le progrès et l’avenir, et c’est cette intention artistique et esthétique qui est première. Que, par chance, sa formation lui ait donné les moyens de ses ambitions voire l’intuition de certaines voies particulières, voilà qui est extrêmement heureux mais contingent.
Xenakis n’était pas un mathématicien comme tous ceux qui pullulent dans nos universités (doublé d’un grand combattant antifasciste). Ce fut un très grand créateur artistique du XX° siècle, et c’est cela qui fait sa gloire. A jamais.
C’est encore moi. Je pense que si Fondation il y a, elle devrait par exemple s’inspirer ‘je ne dis pas copier) la Fondation RAVEL qui édite chaque année des articles sur l’œuvre et les évènements de la vie de RAVEL (cahiers M. RAVLEL- Editeur l’T Harmattan). L’éditeur se paye par la vente du cahier (environ 20€) de sorte que cela ne coute que peu sinon rien à la Fondation. Je pense qu’une telle publication annuelle auteur de O. MESIIEAN ( pas seulement sur l’aspect ornithologique) serai plus que bienvenue dans le paysage musicologique français, et au delà dans un certain devoir moral de sauvegarde et développement patrimonial, culturel et musicologique.
Je peux y donner du temps en tant que de besoin at au vu de mes compétences, qui ont bien sûr leurs étendues mais aussi leurs limites.
Cette initiative est absolument extraordinaire. Je le soutiens , ma suis inscrit pour acheter une part, et ai alerté un Festival dont je suis administrateur, et qui donne le 29/07 l’intégrale des « vingt regards » sous les doigts de B. Chamayou.
J’approuve la vocation essentiellement ornithologique de la future Maison, mais je trouverais dommage que le groupe des membres de la SCI se contente nt d’être des gestionnaires juridiques et financiers. J’appartiens aux amis de la Fondation Maurice Ravel, qui édite les « Cahiers Maurice Ravel’ annuellement chez l’Harmattan, édition payante et qui ne coûte rien à la Fondation. Peut-être pourrait-on s’inspirer mutatis mutandis de cet (excellent selon moi) exemple pour former un « second cercle » musicologiquement actif autour d’un noyau constitué des propriétaires de parts de SCI plus quelques personnalités incontournables.
J’ai eu quelques contacts avec cet homme extraordinaire qu’était Olivier MESIIAEN dans les années 70/
Sur le fameux voyage de Bach à Lubeck pour rencontrer Buxtehude, on lira avec intérêt le bref roman qu’il a inspiré au jeune écrivain Simon Roger, Laisse aller ton serviteur, publié en 2020 aux éditions Corti.
Vraiment bluffant pour le style…certaines envolées s’interrompent sans rappel, mais une musique de fond ‘à la manière de’ créée de cette manière ferait son effet.
La bêtise actuelle est sans limite…
le problème est qu’elle est désormais enseignée dans les temples de la culture…
Vive la musique, blanche ,noire, grise, verte ou jaune…
JPH
Vous avez bien raison. Crétinisme culturel et nationalisme borné -à la différence de celui qui est conscient de ses valeurs et de la nécessité de connaître les autres) sont les deux mamelles de l’obscurantisme et de la décadence.
Je désire me former à l’harmonie tant tonale que modale. Je lis la musique. Votre livre , je l’ai téléchargé. Il me faut de l’accompagnement pour mieux le pénétrer. Bien à vous. Merci.
Hommage aussi au très fertile (et tjs très inspiré) compositeur de musique de film !
J’ai eu l’occasion de le rencontrer à maintes reprises dans les couloirs du CRR de Rueil Malmaison où il dispensait un cours d’improvisation Jazz ;-))
Bonjour Jean-Louis,
J’ai vu ce documentaire et j’ai les même regrets que toi ayant fait en 2006 le Tour du Viso
et plein d’autres randos dont le Pic de Caramantran en raquettes au coeur de l’hiver ! ;-))
Merci pour cette belle initiative. Votre propos est éclairant et je l’ai lu tout en écoutant, envouté, cette œuvre dans laquelle je n’avais jamais osé pénétrer. Je me permets de vous signaler que le romancier américain Richard Powers évoque sa création et commente ses mouvements dans son ouvrage « Orfeo ». Dans la traduction parue au Cherche Midi (Lot 49), ce passage va du bas de la page 125 à la page 137. Suivent quelques pages sur ce que sont devenus les trois compagnons de stalag, qui avaient contribué à la création de ce quatuor magique, donné en 1941 devant les prisonniers et leurs geôliers réunis. Pour corriger un peu ce que dit l’un de vos commentateurs, Messiaen et ses compagnons n’étaient pas des civils déportés comme Simone Veil, mais des soldats prisonniers de guerre. Powers indique sa source dans ses remerciements : « Et Messiaen composa » de Rebecca Rischin.
Je ne suis pas tout à fait d’accord avec l’assimilation au violon d’une note diésée et de sa seconde bémolisée. Certes, la différence est minime, mais dans certains cas, dans certaines gammes, pour certaines musiques, les confondre fait perdre de la « teinte » au morceau (en irlandais par exemple). Un cas typique est le si, 1er doigt corde de la, qui peut se jouer en harmonie avec le ré à vide ou avec le mi à vide. Il y a alors un comma de différence entre les deux et l’effet de tension disparait si l’on joue le si en sixte du ré.
Lors de son assemblee generale, le week-end dernier, l’association Global’art a dresse un bilan tres positif des festivals de jazz qu’elle a orchestres cette annee.
Bien sûr c’est une blague: on peut voir les pierres constituant le tour de l’arche présent, déjà en place avant le soit-disant percement… le tas de pierrailles devant l’Arc de Triomphe n’a rien à voir avec ce qui a été soit-disant enlevé… C’est comme si on avait construit l’ « Arc » comme un mur plein pour devoir percer l’arche par la suite: quelle stupidité!!!
Bonjour,
Je suis la fille de François Duhamel. J’ai le regret de vous dire que mon père est décédé au mois d’oc 2018. J’aurais beaucoup aimé pouvoir écouter le morceau qui lui a valu ce prix. Malheureusement je n’ar Pas à y accéder.
Je vous remercie pour cet article même s’il date déjà de 2010.
Bien triste, cette nouvelle du décès de notre ami François Duhamel.
Bricas (c’était son pseudo sur internet) a beaucoup publié sur les forums de notre association: https://musicarmonia.fr/index.php/fr/forum/index
Nous regretterons qu’il ne nous propose plus ses dernières compositions sur ce site de notre association, ainsi que ses critiques, toujours pertinentes !
Le site où François publiait ses compositions, http://musique.edilia.fr n’existe plus, ce qui explique que le lien ne fonctionne pas, dans mon blog. Désolé
Très intéressant exposé.
J’aurais toutefois apprécié encore plus cette démonstration si elle avait été accompagnée de la fréquence des notes .
Par exemple la fréquence des notes suivantes: si dièse – do – do bémol
Bien cordialement
c’est le » Titien à sa mèmère » assurément
mais dans beaucoup de tableaux il y a ce petit chien blanc et roux reconnaissable à sa tache rousse sur l’œil qui je pense lui appartient et je cherche son nom désespérément !
Cher Jean-Louis
J’ai découvert ton activité de compositeur, et ton site, par le plus grand des hasards il y a quelques années. J’ignore si tu as quelques souvenirs de réunions de famille d’autrefois où nous nous sommes croisés. Pour me situer (si besoin est), je suis un des fils de ta cousine Denise.
Je prends contact avec toi pour la raison suivante: étant sur le point de déménager, je trie mes affaires et ce faisant, suis tombé sur un lot de partitions anciennes, (fin XIXème, début XXème) certaines de musique »légère », d’autres de musique »sérieuse » Massenet, Gounod ou Saint Saens. Ces partitions ont appartenu à notre ancêtre commun, Louis Foucart, dont, comme tu le sais, le père était professeur de musique.
Je ne savais plus du tout que je les avais en ma possession et songeais à m’en débarrasser, et puis j’ai soudain pensé que cela pourrait peut-être t’amuser de les récupérer. Ou peut-être simplement de les voir, avant de décider quoi en faire.
J’habite Paris donc il me serait facile de te les apporter dans un lieu convenu ensemble si cette idée te rend curieux.
A bientôt peut-être,
Pierre-Yves
PS, j’ai beaucoup apprécié ton hommage à Michel Legrand, dont j’ai infiniment aimé les compositions (en particulier pour les films de Demy dont je suis fan).
Jean-Pierre Nouvel « entre Bernard Palissy et Padre PIO 10 mars 2009
Cher Monsieur,
Le pur hasard m’a conduit sur votre bloc-note et j’aimerais savoir si ce compositeur que j’ai connu dans une autre vie a réussi a financer la suite de son opéra. Son site est fermé. Si je clique sur son nom sur votre site, un message d’erreur apparaît.
Votre intervention généreuse date d’il y a 10 ans. Qu’en est-il aujourd’hui?
A titre d’information ,les congrégations religieuses vendent des articles de toutes sortes, des livres religieux , peut-être même des CD. Je l’ai constaté à l’Abbaye de Citeaux près de Dijon et j’ai vu des reportages sur leurs activités commerciales. Bonne Chance à vous et à Jean Pierre.
Chère Madame,
Merci pour ce commentaire qui m’a permis de mettre à jour les posts concernant Michel Legrand 🙂
Quant à Jean-Pierre Nouvel, je n’ai plus de nouvelles de lui depuis de longues années, en fait depuis qu’il a renoncé à la composition. Non, il n’a pas réussi à financer la suite de son opéra. Ceci explique cela. 🙁
Toutes mes félicitations pour cet ouvrage très large, clair et actuel. Permettez-moi de vous proposer cette réponse concernant l’emploi d’un la# vers si: il s’agit d’un mouvement ascendant de type « sensible » comme les autres dièses appartenant aux dominants secondaires, ce dernier étant le F#7 (V7 de VIIm7b5). Ceci dit, je vois bien aussi un V7 minorisé (G min7) avec si bémol évoluer vers « si » de V7. Bien à vous.
Slt tt le monde! En fait après avoir telecharger vingt lecons d’harmonie version pdf ,j’ai fini par voir que c’est tous ce qui me manquait.bravo,pour ce beau er grand ouvrage! Mais j’ai deux petit probleme: 1) je n’arrive pas a trouver les extrais d’audio sur le site.
2) je n’arrive pas a m’aborner sur le site non plus.
J’espere que vous allez m’aider.merci deja!
Je pense que c’est une photo truquée.
On ne peut percer un édifice quel qu’il soit de cette façon.
Et pourquoi ce flou artistique et grossier à l’endroit du percement et autour des gravas…?
Une arche doit être prévue à la conception par une linteau de pierre ou autre matériau pour soutenir la partie supérieure de l’édifice.
Salutations
JP Carrez
Bonjour,
Je suis musicien amateur orienté rock et j’apprend sur le « tas » par ci par là! Du coup j’ai téléchargé « mes 20 leçons d’harmonie » et je dois dire que ça à l’air costaud! Il faut pouvoir digérer ce genre de lecture, mais toutefois intéressante. Par contre les liens vers les fichiers mp3 ne fonctionnent pas, on tombe sur l’erreur 404. Comment écouter les extraits?
Cordialement
Pourquoi faut-il que la plupart des compositeurs modernes pensent-il qu’il faut imiter l’IRCAM pour composer…
Même Enio Moricone n’a pas échappé à cette malédiction où on travaille les sons plutôt que les harmonies!?
« imiter l’IRCAM pour composer… »
Est à dire en composant sur ordinateur avec des sons acoustiques et synthétiques, image stéréotypée de l’IRCAM?
Ce n’est pas le cas de Dusapin que je sache. Ni d’ailleurs de Enio Morricone.
La plupart des compositeurs contemporains se tiennent d’ailleurs éloignés de l’IRCAM et de sa « philosophie », qu’ils considèrent souvent comme trop influencée par son créateur, Pierre Boulez. Ils se considèrent d’un autre siècle. C’est clairement ce que dit Dusapin dans cet article.
Enfin, on ne peut pas dire que des compositeurs quarantenaires comme Guillaume CONNESSON (Écoutez ici : https://www.youtube.com/watch?v=9UaesjPQoiI ) ou Karol BEFFA privilégient le son au détriment de l’harmonie. Ils font une musique qui allie le coté vertical (harmonie) et horizontal (contrepoint, mélodie) de toutes les musiques classiques.
Bonjour
merci pour votre explication en effet le La diése est un si bemolle et je devenais fous pour le trouver ,car mon Korg chromatique ne le reperait pas en tant que La diése
je suis deboutant de 6 mois et avant de prendre un prof il faut que je me degourdisse à la lecture des notes
Merci
Theo
Que dire… Bravo ! J’ai beaucoup aimé le tableau A, le Tableau C et le D ! Même si je ne comprends pas toute la description, ces parties sont très agréables.
Suite à la lecture d’un billet consacré au Piano à quatre Mains écrit par « Emilie », je me permets de vous envoyer un lien vidéo d’une œuvre crée en 2015 par le Duo Eclypse composée par Michaël Sebaoun, compositeur français d’aujourd’hui, montrant les différentes possibilités qu’offre cette formation et comment un compositeur l’exploite.
Empruntant son inspiration à C. Debussy, mais également à O. Messiaen, P. Glass ce Lied-fantaisie demande aux pianistes une parfaite cohésion.
Merci de votre écoute ! https://www.youtube.com/watch?v=mR3K5r370B8
EM
Merci Elodie. La musique de Michaël Sebaoun mérite d’être écoutée, et notamment sa pièce « In Memoriam Messiaen », très belle, ici : https://www.youtube.com/watch?v=4VXKcrPauj8
C’est vrai que ce fût une très belle comédie musicale, une de celles que j’ai préférées parmi tous les spectacles que j’ai eu l’occasion de voir ces dernières années !
Passionnant ! Comme vous l’évoquez, le deep learning ne s’arrête pas qu’au domaine de la musique et a déjà été expérimenté en peinture, notamment.
De plus, La notion de créativité fait l’objet de nombreux débats dans la communauté de recherche, et le deep learning ne fait qu’accentuer les divisions !
S’agit-il de capacité artistique ? D’imagination ? D’inventivité ?
Très bon partage ! Merci
Bravo, compliments.
Une question, une remarque:
Sur l’invitation à la première audition il est mentionné
» Quatuor de la fin du temps »
Alors que nous avons tous appris, et lu,
même chez DURAND
» Quatuor pour la fin du temps »
Qui serait à l’origine de cette modification?
Elle peut, à réfléchir, modifier la perception de cet ouvrage!
À suivre …
Merci.
Le dynamisme du portrait est cree par une serie de petits triangles dans diverses positions d’ou emerge la figure centrale. Alors que chez Malevitch la couleur metallique vient « futuriser » la construction, Klioune reste fidele aux couleurs du cubisme, a leurs tons de terre.
N’oublions pas que cette œuvre fut écrite pour quelques instruments, incomplets et désaccordés, dont Messian put entrevoir l’existence dans le Camp. Sa philosophie chrétienne à l’écoute des oiseaux y est pour une autre part. Car même au-dessus des camps de la mort, survolaient et gazouillaient des oiseaux. Son idée d’Apocalypse (selon Saint Jean) est le reflet de ce qu’il ressentit dans ce camp. Finalement la Musique avec un GRAND aiMe le sauva, et tel Simone Veil, il nous apporte une vision du monde pleine d’espoirs. Laissez-vous emporter par cette musique, et suspendez le temps sur le tout dernier phrasé au violon, qui bien que mourant, en s’évanouissant, est un message ardent d’Espoir de vie.
Assister aux répétitions doit être un moment aussi agréable que le concert en lui-même ! Ce devait être un très beau moment, merci de l’avoir partagé !
oui, je me prend sûrement un petit peu trop la tête je pense, surtout vu la musique que je fais, mais j’avais envie d’en savoir un peu plus sur ces notions classiques d’harmonie qui sont quand même à la base de comment on perçoit la musique; merci encore!
Bonjour,
je viens de me procurer votre livre « 20 leçons d’harmonie » (format pdf), gratuit et contenant une mine de connaissances; excellent! merci!
étant novice en matière d’harmonie, j’ai cependant quelques doutes sur ma compréhension de certains passages; les réponses sont sûrement contenues dans le livre mais même après plusieurs lectures, n’étant pas très aguérri, je ne suis sûr d’avoir bien saisi; peut-être pourriez-vous m’éclairer;voici ce qui me turlupine:
.le tableau récapitulant les enchainements possibles des accords de fondamentales (p15) est-il valable sur toutes les gammes (majeure mais aussi mineure naturelle, et autres) ou uniquement sur la gamme majeure? en regard d’un autre cours d’harmonie visible sur http://e-harmonie.e-monsite.com/pages/niveau-2/rappor.html , les enchainements possibles diffèrent…
.de même, est-ce que les cadences énoncées p22 sont valables pour la gamme mineure naturelle? est-ce que la cadence plagale spéciale (p32) est valable sur le mode majeur (non harmonique) et sur le mode mineur naturel (éolien)? les cadences de la page 36 s’appliquent-elle uniquement sur la gamme mineure mélodique?
.pour une compo classique variété/pop/rock (basse, guitare rythmique, guitare soliste, chant donc structure à la fois homophonique et polyphonique), considère t’on qu’il s’agit d’un ensemble de 4 voix ou doit-on considérer la guitare rythmique comme 3 voix (pour un accord à 3 sons) à elle seule (soit 7 voix pour l’ensemble des instruments)?
quelle position est à suivre (fermée ou ouverte)? ouverte plutôt non (puisque l’intervalle harmonique des accords de guitare rythmique dépasse un octave)?
les règles du contrepoint s’y appliquent t’elles (la basse et la guitare soliste peuvent former deux lignes mélodiques simultanées) ou non (le fait que la guitare rhythmique (qui joue des accords) se superpose à la basse et à la guitare solo fait que l’on est pas dans le contrepoint)?
beaucoup de questions à vrai dire mais c’est un peu confus pour moi;
merci d’avance pour vous éventuels éclaircissements.
« .le tableau récapitulant les enchainements possibles des accords de fondamentales (p15) »
> Sur le site de la Bibliothèque, c’est où? (quel chapitre et §)? C’est ma base de travail. http://foucart.net/Bibliotheque/Index.html
oui, erreur de ma part, il s’agit du tableau de la p.18 de votre livre ce qui correspond à la fig7 de la partie ‘enchaînement des accords de fondamentale’ du chapitre 3 de la bibliothèque
Bonsoir
– >Il faut bien intégrer que l’harmonie n’est pas une science exacte. Elle est donc sujette à diverses analyses et interprétations de règles qui ont beaucoup varié dans le temps.
Les enchainements proposés de la figure 7, chap 3 sont liés à des choix de cadences basées sur des accords de fondamentales, mais heureusement la musique moderne, quelle qu’elle soit (classique, variété…) n’est pas affaire de cadences seulement mais affaire de gout ! Et surtout elle n’utilise généralement pas les accords de fondamentale mais leurs renversements, sinon on s’ennuierait !
Réponses suivantes :
« .pour une compo classique variété/pop/rock (basse, guitare rythmique, guitare soliste, chant donc structure à la fois homophonique et polyphonique), considère t’on qu’il s’agit d’un ensemble de 4 voix ou doit-on considérer la guitare rythmique comme 3 voix (pour un accord à 3 sons) à elle seule (soit 7 voix pour l’ensemble des instruments)? »
> Un voix par son émis, c’est la théorie. La ligne mélodique doit faire partie de l’accord, mais de façon pratique quand on compose (ou inconsciemment quand on improvise) on fabrique les accords à partir de la ligne mélodique et de la ligne de basse. Ceci étant la guitare rythmique et la basse ont forcément des notes communes (dans des octaves différentes),donc on évite d’harmoniser avec 7 voies (ce qui serait un calvaire!)
– « quelle position est à suivre (fermée ou ouverte)? ouverte plutôt non (puisque l’intervalle harmonique des accords de guitare rythmique dépasse un octave)? »
> Ouverte ici, évidemment.
– « les règles du contrepoint s’y appliquent t’elles (la basse et la guitare soliste peuvent former deux lignes mélodiques simultanées) ou non
(le fait que la guitare rhythmique (qui joue des accords) se superpose à la basse et à la guitare solo fait que l’on est pas dans le contrepoint)? »
> Quand on analyse les règles d’enchainement des accords de la théorie classique, on se rend compte que les voies entre deux accords successifs varient en obéissant finalement aux règles du contrepoint. De fait, la théorie de la musique occidentale est basée sur le contrepoint.
(On simplifie l’analyse musicale en distinguant musique « verticale » (l’harmonie vue comme verticale, vue comme une suite d’accords) et la musique mélodique ( horizontale, le contrepoint).
Pour composer de façon plus originale dans la formation rock considérée, je vous encourage à vous étudier et à vous inspirer des pratiques du jazz : utilisation des accords de7e, 9e, etc, voir les chapitres qui parle des musiques modales. Écouter les extrais musicaux dans mon bouquin, écouter aussi et analyser (en la répétant) la musique des bons auteurs !
Bon courage.
merci pour ces explications; « Un voix par son émis, c’est la théorie. La ligne mélodique doit faire partie de l’accord, mais de façon pratique quand on compose (ou inconsciemment quand on improvise) on fabrique les accords à partir de la ligne mélodique et de la ligne de basse. Ceci étant la guitare rythmique et la basse ont forcément des notes communes (dans des octaves différentes),donc on évite d’harmoniser avec 7 voies (ce qui serait un calvaire!) »; donc, si j’ai bien compris, dans une configuration de groupe rock, afin de ne pas se retrouver avec trop de voix on peut faire abstraction des règles concernant les doublures de notes et donc considérer une même note jouée sur 2 instruments différents (ex: guitare et basse)(ou une même note doublée sur un accord de guitare) comme une seule et même voix?
Oui… Nota : L’harmonie dans le rock n’est pas l’essentiel, même si ça compte bien sûr 🙂
De D.E.:
« Je ne suis pas un amateur de ces ruptures dissonantes
Si j’en apprécie l’audace j’ai, vis à vis de ce genre, la même attitude qu’avec les créations orchestrales d’Ennio Morricone ( je ne parle pas de ses musiques de films qui ont fait sa réputation).
Je crois en la musique qui comme celle de Verdi ou de Beethoven, prend aux tripes en n’hésitant pas à la trivialité en empruntant aux folklores et aux rythmes qui font danser dans la tête ».
JLF => C’est vrai que ce n’est pas une musique « facile » 🙂
Le 2e mouvement que je suis en train de terminer sera d’ailleurs beaucoup plus consonant.
Bonjour
Je collectionne les partitions de chant – piano et possède un exemplaire de la première édition de « André Chénier » par Giordano (Paris, Heugel, 1896). Un bel exemplaire acheté l’année de sa parution chez Heugel rue Vivienne à Paris. La couverture couleur est un dessin de décor floral signé P. Borie. Je ne connais qu’un exemplaire actuel visible en bibliothèque, à la villa Medicis à Rome. Si vous êtes intéressé, je peux vous le céder à un prix raisonnable. Bien à vous.
Même si dans les écoles on fait découvrir aux enfants de nombreux instruments, ça ne suscite pas toujours des vocations comme on l’aimerait… difficile en effet à 5 ou 6 ans de choisir un instrument comme le cor ou le tuba ! Les enfant se tournent vers les instruments qu’ils connaissent mieux, et qui leur font moins peur 🙂
Appréciez plutôt le travail du montage, tout ça pour nous faire sourire, à cette période, on en a besoin.
En tous cas, je le montre sur mon forum dans » Images pour rire » merci jlfoucart
Michel
La problématique est tout à fait intéressante. L’approche qui consiste à retranscrire de manière stricte et presque « photographique » semble être parfois ce que l’on nous demande. D’une au côté côté, compte tenu de la part d’interprétation qui est inhérente au musicien qui va devoir jouer l’oeuvre, une simplification semble être un meilleur parti. Cela est d’autant plus vrai dans le monde des Musiques Actuelles et notamment dans lequel la part d’interprétation dépasse largement les barrières rythmiques de la mélodie et vient parfois l’enrichir de notes ornementales.
La retranscription stricte d’un phrasé peut quant à elle être un besoin lorsque la transcription est destinée au même instrument, tandis que lorsque l’instrument auquel la partition est destinée change de famille, la question de la simplification se pose éminemment.
Merci à Laurent pour ce billet de qualité dans ce contexte web où le monde de la musique à tendance à perdre en prestige…
L’ orgue de choeur de la cathédrale Notre-Dame de Paris est un instrument de trente jeux repartis sur deux claviers et un pédalier. Il comporte deux mille tuyaux et est place du cote nord du choeur, au-dessus des stalles.
Bientôt un tout nouveau projet réservé aux auteurs-compositeurs interprètes francophones avec plusieurs partenaires !!!! Casting en mai prochain !!! Mise en scène le 16-17-18 septembre 2016 ! Je vous en dis plus bientôt sur la page SMACI (Strucutre Musicale d’Aide aux Chanteurs Indépendants) https://www.facebook.com/smacI75/
En hommage aux victimes des attentats parisiens du 13 novembre 2015, et de sa propre initiative, le jeune chef d’orchestre Léonard GANVERT* a donné dimanche 31 janvier 2016, l’œuvre de Jacques OFFENBACH sur un livret de Ludovic HALÉVY : Ba-Ta-Clan, Chinoiserie musicale en un acte, en version intégrale (avec orchestre).
Cette œuvre, créée pour l’inauguration du théâtre d’Offenbach – les Bouffes Parisiens – en 1855, Passage Choiseul à Paris, avait remporté un tel succès que le café-théâtre ouvert dix ans plus tard en 1865 sur l’actuel boulevard Voltaire, a été baptisé du nom de Bataclan, nom devenu tristement célèbre depuis.
La représentation du dimanche 31 janvier dernier a eu lieu en l’église luthérienne Saint-Paul-de-Montmartre (!), pleine à craquer, en présence de l’actuel propriétaire du Bataclan et de l’arrière petit-fils du librettiste, célèbre personnalité politique (ancien ministre, ancien membre du Conseil constitutionnel). Le final de cette œuvre à la gaieté communicative, a dû être joué trois fois à la demande d’un public enthousiaste, conquis et très ému.
Le spectacle a fait l’objet d’une captation pour sa diffusion par France Télévision, dans le cadre de la Collection de clips « Fraternité ».
*Prix de direction du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, lauréat de la Fondation Bleustein-Blanchet pour la Vocation et du Lions Clubs International.
Albert Einstein, Étienne Klein, et vous Jean Louis, avez une qualité commune, celle de transmettre généreusement ce qui est beau dans la science et dans la musique.
Très belle interprétation ! emprunte d’une légère nostalgie … Natacha K. est une pianiste très touchante j’aime bien la façon qu’elle a d’aborder ici le répertoire de Rameau, il y a eu une réelle rencontre entre elle et ce compositeur, c’est une démarche de véritable interprète,
les oeuvres de Rameau sont des leçons d’écriture, on devine le maître derrière chaque phrase musicale : écoutez moi !! » voilà comment écrire, agrémenter, varier ou conclure en cadences savantes » …c’est exactement comme l’art de la fugue ou l’offrande musicale d’un Jean-Sébastien, cela sonnera bien sur n’importe quel instrument, tant l’écriture est accomplie.
Ceci dit, les ornements restent un problème lié à la facture instrumentale même , au piano on a intérêt à les » dégraisser », » les alléger » le plus possible, … la prise de son aussi peut être trompeuse et enjoliveuse , non ? les clavecins de Jean-Philippe Rameau devaient sonner plus sec , d’où un tempo rigoureux, et peu de rubato à l’époque…
cher Monsieur,
contrairement à ce que je viens de lire :
« Il n’y a pas, actuellement, de traitement médical efficace des acouphènes » qui se fait sans doute l’écho du savoir de l’ORL passé par l’université, il y a des traitements, ou plus exactement des personnes qui peuvent SUPPRIMER les acouphènes.
Mais là, je ne veux pas vous effrayer ;=) …. on sortr de la médecine occidentale (l’acupuncture pratiquée par un grand maitre est la solution. Attention à tous ces apprentis, médecins, qui ont une plaque devant chez eux, et un certificat d’acupuncteur acquis en 1 an….)
cdlt
th M
Bonjour,
je suis compositeur, je cherche à me faire connaître et a intégrer un groupe
j’ai une écriture simple .
vous pouvez écouter mes compositions sur le site ci dessous
Pauvre béotien que je suis!
Je découvre, grâce à vous, cette musique magnifique et rentre dans ce sujet.
Fervent catholique, sans doute moins exigeant que Messiean, et mélomane par amour de la musique.
Merci.
Alain
Ce sont les reflets de la fresque de Valerio Adami.
J’en profite pour corriger les nombresues photes d’orthographe de mon billet et pour publier l’article que le critique du Monde a écrit sur ce concert :
Voyage de Richard Galliano vers la sobriété
Le concerto » Contrastes « , pour accordéon, violoncelle et orchestre, a été créé au Châtelet
Prodige de l’accordéon dans sa prime jeunesse, tromboniste, arrangeur et accompagnateur de Claude Nougaro, jazzman émérite, Richard Galliano est tout sauf un puriste. A l’image de l’Argentin Astor Piazzolla (1921-1992), qui l’a aidé à trouver sa voie, Richard Galliano adore voyager, et sa musique en témoigne.
Lundi 15 décembre, trois jours après son 64e anniversaire, le créateur est à l’affiche du Théâtre du Châtelet, à Paris, avec deux concertos, Opale et Contrastes, ce dernier donné en création mondiale. Le programme commence sous l’égide de Jean-Sébastien Bach (transcription d’une page concertante, BWV 1060).
A gauche, Richard Galliano en maître de cérémonie, écharpe rouge glissée sous les bretelles de l’accordéon. A droite, le violoncelliste Henri Demarquette en invité de marque, tête de pont de l’Orchestre royal de chambre de Wallonie dirigé avec bravoure par un Frank Braley aux allures de mousquetaire. Le violoncelliste occupe ensuite seul le devant de la scène avec Le Grand Tango, d’Astor Piazzolla, déployé avec élégance.
Richard Galliano revient pour interpréter – sans écharpe mais toujours debout, ce qui n’est pas rien avec un instrument de 11 kg – son Opale concerto. L’œuvre s’apparente à une carte des styles.
Influences exhibées
D’ordinaire, les compositeurs tentent de masquer leurs influences. Pas Galliano, qui les exhibe, dans un geste d’offrande semblable à sa façon de jouer, fléchi sur les genoux, l’accordéon tendu vers les cieux. De l’Europe de l’Est à l’Amérique latine, les images défilent sur grand écran – qualité qui n’a pas échappé aux producteurs de » P.J. « , série policière diffusée par France 2 à partir de 1997, qui en ont tiré un générique à succès.
Après une symphonie de Boccherini servie avec brio par l’orchestre, place à la création du soir. Cette fois, Richard Galliano est au bandonéon, du moins pour le premier mouvement, une séduisante milonga dans laquelle Henri Demarquette se fond avec art. L’accordéon réapparaît pour les besoins d’une valse jazzy avant une Pavane qui rappelle les premières amours du musicien pour Ravel et d’autres pages (telle une Fugue/Tango) qui font de ces Contrastes une rhapsodie éclectique. Rien à voir, toutefois, avec le patchwork d’Opale concerto. Sans renoncer à sa générosité première (quel virtuose !) Galliano a appris la sobriété.
Thank you for your appreciation for Mr. Nobuyuki Tsujii. I do not work for him, but I have become a huge fan and have followed his career avidly.
Please allow me to make a minor correction. As of today Nobu is age 25 – he was born on September 13, 1988.
Also, his recital at the Louvre was webcast live on Medici-Tv and an archieved video of it can still be viewed for free http://www.medici.tv/#!/nobu-piano-recital-auditorium-du-louvre
Merci beaucoup!
Compte-rendu très intéressant de ce magnifique concert Steve Reich ! merci d’avoir
mis le lien arte.tv qui permet de le réécouter et de le visionner encore aujourd’hui.
Dans « Clapping music », on entend moins la partie « frappée » par Reich je trouve, le jeu du chef ( Järvi en l’ocurrence ) est plus percutant , un peu écrasant .
le Duet , l’hommage à Menuhin, est très bien interprété, d’autant qu’il est dirigé par Kristjan Järvi ( quel sourire !) Les autres pièces du concert sont plus imposantes, mais s’écoutent aussi avec plaisir, et facilité, pour des pièces contemporaines et …américaines 🙂 d’aucun y décélerait , de part l’omniprésence des cordes, un certain romantisme…
la prise de son est excellente, on s’y croirait Salle Pleyel !!!
Emilie
Bonjour,
Je suis Hana Regaya,étudiante en master à l’institut superieur de musique à Tunis(specialité Piano),je prépare actuellement un mémoire sur la coordination des mains
pourriez-vous m’aider en me procurant qq publications ou recherches en Francais si possible
Merci beaucoup
Bonjour Hana Regaya,
le sujet » coordination des mains » en musique, et en piano plus particulièrement, renvoie immédiatement aux travaux des grands maîtres,
tout dépend ce que vous recherchez …( travaux anciens, ou contemporains)
je pense sans ordre chrono ni d’importance à : Heinrich Neuhauss, (art du piano) Alfred Cortot, (techniques pianinistiques) Marie Jaëll,( travaux sur la main) Franz Liszt, et même à Chopin avec ses » Esquisses pour une méthode de piano » et Lucette Descaves,(nouvel art du piano)
autour de ces noms on trouve des ouvrages théoriques et pratiques sur le web, mais aussi dans les biblio ( voir les sites de la BN, le CDMC, la BPI) certains docs sont mis en ligne.
pour Marie Jaëll : http://www.marie-jaell.info/methode/
il faut chercher dans les centres de doc des cefedem musique, certains travaux sont consultables,
ici un travail sur les doigtés :
Lauréat de nombreuses récompenses internationales, dont le prestigieux concours Tchaïkovski en 1998, le pianiste sibérien Denis Matsuev a un parcours de concertiste professionnel de haut niveau. Formé dans la droite ligne de la traditionnelle école russe (son premier enregistrement paru est d’ailleurs consacré à un hommage à Horowitz), il dispose d’une solide maîtrise du clavier.Paris l’a découvert en 2005, au théâtre des Champs-Elysées, à l’occasion d’un mémorable 3e concerto de Rachmaninov, avec ses compatriotes du Philharmonique de Saint-Pétersbourg et Youri Temirkanov.Le public découvrait, peu de temps après, son enregistrement paru chez Sony-BMG et dédié à Tchaïkovski et à Stravinsky.
Bonjour.
Je n’arrive pas à trouver avec certitude la reponse à cette question: pour un concert lyrique avec orchestre, public avec entrées payante 10E, peut on utiliser sans aucun problème les impressions imprimées depuis le site IMSLP ????
Merci
Bonjour, passionnée de chant lyrique depuis á présent un certain temps, je viens
d´entrevoir ci-dessus des réflexions totalement dénués de bon sens et de vérité :
la beauté, pour commencer, est une notion purement subjective dépendant des goûts de chacun et donc, l´on ne peut affirmer de maniere aussi péremptoire que les artistes lyriques actuels seraient » plus beaux » ou » moins beaux » que ceux d´antan, les avis sont sans nul doute tres partagés á ce sujet et de plus, l´on ne regarde et n´écoute point un(e) artiste pour son apparence physique mais pour son talent, sa prestance, pour ce qu´il/ elle apporte sur scene .
Ensuite, affirmer que la morphologie a un lien avec la voix est une stupidité éhontée: depuis quand ce qui se trouve dans notre assiette a un rapport avec nos cordes vocales ?
Quant aux ténors, eh non, ne vous en déplaise, ils ne sont pas tous obeses
( faut-il vraiment être squelettiques pour plaire ?) et ils n´ont pas tous non plus la gorge courte , force est de constater que l´on trouve absolument de toutes les morphologies pour toutes les catégories vocales, ce que l´on ne trouve pas est la maigreur extrême, d´abord parce qu´elle est pratiquement inexistance en Europe et ensuite parce que, á cause d´une faiblesse trop importante, un organisme trop maigre ne pourrait assurer le soutien et la force nécessaire pour chanter .
Que de sottises l´on trouve sur le Net et ailleurs au sujet de ce si bel art qu´est
l´art lyrique ! Les mentalités s´effondrent véritablement, certains se complaisent á se vautrer dans la fiente et cela en devient pitoyable autant que ridicule .
– Vie et oeuvre : hum .. cf. « Contre Sainte Beuve »
– pour le cas Beethoven : nous aurait il priver d’autres chefs d’oeuvre , peut-être ? mais ceux qui l’a déjà laissés sont …inépuisables !
– Je n’ai rien contre la paléopathologie, mais l’autopsie systématique d’un artiste pour justifier ou non de son génie quel qu’il soit me semble très suspect.
– que les musiciens , classiques ou jazzmen usèrent de drogues et d’alcool , cela s’est souvent avéré,on peut s’interroger sur la responsabilité du public lui même,
et celle des médecins, étaient ils dans une totale ignorance du fait ?
– Lire que la vie de Beethoven est »plombée par le vin…( frelaté de Hongrie) », c’est un peu fort de café, dirait l’autre… y aurait il trouvé par hasard l’inspiration nécessaire à ses compositions ?
-D’ailleurs Beethoven évoque dans ses lettres » du champagne ou du vin comme d’un « moyen curatif. »..on a bien du lui enseigner la chose comme telle.
– Pourquoi ses propos sur Beethoven ,homme célèbre et non pas sur Monsieur Tartonpion ? dont tout le monde se moque ? volonté de détruire ? ou question de com ?
Oui, bon article
et consulter en complément le documentaire de Bruno Monsaingeon : le dvd est sorti il y a bien longtemps déjà…(on y voit notamment le jeune Emile Naoumoff, enfant, interprétant pour le grande Mademoiselle, une fantaisie de Mozart) et bien d’autres musiciens… http://www.youtube.com/watch?v=kW7GiX4-hPc
Et alors qu’est-ce que tous ces propos d’apothicaires peuvent bien nous faire ? je trouve cet article sans intérêt, du moins » musical »…je m’attendais à une démonstration « intelligente » et brillante…J’y vois plutôt une lecture politique anti Beethoven, anti occidentale…non ? Le vin lui même à l’époque était considéré comme un breuvage d’apothicaire, voire miraculeux… 🙂 comme le chocolat vendu autrefois en pharmacie.
Je ne comprends pas ce courroux. Vie et oeuvre, ombres et lumière sont les ingrédients d’un portrait VRAI. Dieu sait que sa surdité a couté au grand homme et que sa vie trop breve nous a peut être privé d’autres chefs d’œuvre.
La longueur des cheveux est de 7 à 15 cm. Etant donné que les cheveux poussent en moyenne de 1,5 cm par mois, ces derniers coupés sur la tête de Beethoven sur son lit de mort représentent les 6 à 12 derniers mois de la vie du compositeur.
Karol Beffa n’est pas le fils de l’ancien pdg de st Gobain mais son neveu , et certainement pas issu de la grande bourgeoisie ( parents profs). (JLF=>Merci pour cette rectification)
Oui = c’est bien connu : les journalistes restent les plus compétents dans ce genre d’affaire.(cf. Hergé Tintin et son double, Milou ) quoique ces derniers soient plus reporters qu’investigateurs.
Je trouve ça bien naïf comme conclusion. Au contraire c’est révélateur que le système n’a pas fonctionné parce que lorsque le FISC a fait son enquête et n’avait rien trouvé. Il a fallu que des journalistes s’en occupe…
C’est vrai : on a envie d’hurler avec les loups de La Fontaine , mais pas forcément « tous pourris »…
« car Il y a encore des gens honnêtes en ce bas monde, mon brave Môssieur ! « …
Ceci dit je trouve que Sir Jérôme C. a un culot époustouflant, et même du cran, d’avoir avoué par écrit le mensonge,qu’il tenait « pour vrai » par oral il y a peu, dans un lieu que d’aucuns tiennent pour quasi sanctuaire de la nation !!! ( il ne joue donc que très partiellement le rôle du » baudet » de la fable de La Fontaine ), …j’aime bien ce côté « chevalier désespéré seul contre tous », le baudet est déguisé c’est un renard rusé !!! mais il fait montre d’un certain courage, assez rare dans cette classe politique. non ? plutôt langue de bois…Avez vous jamais entendu quelqu’un demander pardon à qui que ce soit ? Démarche calculée ou non elle a le mérite d’être faite sans façon…Pure folie ? peut-être. Sa demande de pardon , hé ! personne ne l’a agréer ni n’entendu, au contraire il semble bien que le pardon soit impossible à accorder, on cherche de plus belle des preuves à « enfoncer » et des poux plein la tête ( aucun rapport avec cette histoire d’implants capillaires) Pas de seconde chance en France ni pour les vieux renards rusés ( et celui là a plutôt belle allure) ni pour les baudets. Triste époque.
Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune ;
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
Peut-être il obtiendra la guérison commune. (…)
Tous les gens querelleurs, jusqu’aux simples mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints. (…)
L’Ane vint à son tour et dit : J’ai souvenance
Qu’en un pré de Moines passant,
La faim, l’occasion, l’herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net.
A ces mots on cria haro sur le baudet.
Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu’il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
extrait des Animaux malades de la peste
La Fontaine
‘sa peccadille fut jugée un cas pendable’ => c’est drôle (merci Émilie de nous rappeler les bons auteurs) mais est-ce d’actualité, sauf à crier ‘tous pourris’ avec les loups de La Fontaine ?
Je suis à la retraite depuis 4 ans
2009 Tours Santiago
2010 Tours Budapest
2011 Montreux Biarritz
2013 Biarritz Cap Finiterre.
Que de beaux paysages et souvenirs
Nicolas POUSSIN , dont on aime à direqu’il est le peintre classique par excellence! moi j’ai découvert le peintre secret et magique . J’ai eu la chance arès huit ans de recherches et de découvertes sur deux tableaux de famille qui m’ont amené su la piste de ce maitre, de pouvoir accéder au monde occulte et secret , qui est l’essence même de sa peinture .J’espère que mon site http://www.lesecretdepoussin.com vous guidera vers ce DA POUSSIN ..
@ Bruno je peux t’assurer que Véro à gardé son bouquet et après l’avoir gardé en loge il est partit avec elle dans la voiture et maintenant il est chez elle 🙂
Vous aviez eu la gentillesse de parler du concert de mon fils Thibault LEBRUN à la Scot’s Kirk le 5 mars 2011 (votre article du 27/2/11).
Depuis, il a fait un chemin considérable et à 21 ans (3ème année au CNSM), il entre vraiment dans la « carrière ».
Il donne un nouveau récital à la Scot’s Kirk samedi 19 janvier, je serai ravie d’y faire votre connaissance si vous avez l’occasion de venir, car j’apprécie beaucoup votre blog.
Si cela vous intéresse, je peux vous envoyer l’annonce de ce concert avec l’affiche.
mouiiii suis peut être allée un peu loin, là, ….très intéressantes tes réponses dans l’ensemble, JLF, …je le reconnais, sauf une
– » Et la démesure ou la « folie » n’est souvent qu’une manière de se faire remarquer d’un public que l’on recherche, »
eh bien non justement !!! cette démesure n’existe que si le compositeur oublie totalement le public , l’idée même du » public » freine, mutile et déforme toute pensée créatrice. On ne devrait composer que comme des dieux, soi et la musique !!!
contrairement aux apparences, je suis plutôt réaliste.
Je pense qu’il faut dédramatiser cette affaire. Elle a pris des proportions folles parce qu’elle se traite encore à la loupe déformante et persifleuse des réseaux- soc. et de la blogosphère. ( c’est un système amplificateur, et sans aucune limite , pas très intelligent et infiniment grégaire)
Même si Depardieu a joué les provocateurs par des déclarations incroyables et regrettables; il joue « du répertoire de l’extrême »,j’en conviens, il faut reconnaître qu’on l’ a aussi provoqué.
Personne n’est dupe, le bonhomme doit en avoir gros sur la patate pour avoir poussé jusqu’en Russie quand même !!! à moins que le souvenir de Napoléon…
Depardieu est un artiste de stature internationale. il a des faiblesses certes , mais et alors ? qui n’en a pas ? les poètes et les compositeurs maudits n’en avaient ils pas ?
Il aurait du répondre à la Cyrano :
« minable ? » c’est un peu court jeune homme on pouvait dire …bien des choses en somme tenez par exemple en variant le ton…etc.
Pour moi je ne vois rien de minable chez lui , il touche plutôt au grandiose, même… dans ses dérapages.
On ne peut que lui souhaiter de retrouver ses esprits et le calme nécessaire pour continuer son travail d’acteur :
ici un des meilleurs passages de Cyrano http://www.youtube.com/watch?v=Zj840BbvMIk
« Le géant Depardieu s’offre un rôle en « caméra réalité » , quel panache, »
Trop drôle ! Ton empathie est sans limite, Emilie !!
Quand D. est monté sur l’estrade sans qu’on le lui demande lors d’un meeting de Sarkosy pour dire tout le bien qu’il pensait de lui ou quand il chante les louanges de Poutine en le traitant de démocrate, tu lui trouves toujours du « panache » ?
Non, non, c’était un grand acteur, il n’a jamais été aussi bon que dans ses premiers films et c’est devenu un clown triste qui donne une piètre image de lui même et de son pays de naissance ou d’adoption (encore un alcoolique de plus chez nous disent les russes), et ce, quelles que soient par ailleurs les excuses (« il est malheureux ») que son ex-femme lui trouve.
« une musique « politiquement correcte »
Le « politique » est affaire d’époque. Dans les années 60s-70s, c’était Boulez…
Et le public n’a pas trop aimé…
« qui ne prend pas de risque »,
On prend toujours des risques quand on compose, quoi que l’on compose. Et d’abord par ce que le compositeur veut se frotter à un auditoire. Et la démesure ou la « folie » n’est souvent qu’une manière de se faire remarquer d’un public que l’on recherche, et ce n’est pas nécessairement signe de talent…
« et qui semble prête à être consommer par le public »
Le public ne consomme pas de la musique quand il va au concert. C’est un évènement qui est tout sauf le robinet à musique de la radio, le super marché culturel comme la FNAC ou une quelconque boite de nuit..
Le géant Depardieu s’offre un rôle en « caméra réalité » , quel panache, il rassemble pour nous tous les rôles à la fois, le colonel Chabert, Montecristo, Jean Valjean, et…Rodin ? Je serais d’avis de se souvenir du meilleur de l’acteur. point //. Il y avait de l’humour et une certaine tendresse je trouve à s’installer à quelques km de la frontière française…Je ne vois pas d’acteur vivant de cette stature dans le monde du cinéma contemporain français…j’ai beau réfléchir…
bof, je n’aime pas cette formule là…une musique « politiquement correcte », qui ne prend pas de risque, et qui semble prête à être consommer par le public, non ? ça ne correspond pas à l’excellente musique de Beffa. Qu’est ce que c’est que cette histoire d’équilibre entre l’art et le cerveau ? l’art n’est que démesure !!! sinon quel ennui !
les grands artistes , acteurs ou musiciens , d’ailleurs ne sont souvent que démesure, même les plus « ‘intellectuels » d’entre eux ( il y a une certaine folie dans l’art de la fugue de Bach, toute maîtrisée que cette oeuvre sublime soit ! )
visite de la semaine dernière, époustouflant, grandiose, guide génial, une belle et interessante découverte, je conseille la visite, c’est vraiment un autre monde.
Danielle 78
Bonjour
C’est une bonne chose.
Le net est incontournable pour de nouveaux talents qui souhaitent élargir leurs relations et partager leurs oeuvres.
Cdlt
Jean-Erik Larrivoire
J’y étais le même soir que toi 🙂
J’ai découvert Véronique Sanson assez tard (j’ai 32 ans) vers la fin des années 90 avec ses reprises de Berger… Et puis je suis tombée amoureuse de tout son répertoire et cette voix magnifique. Je me suis fait les mêmes remarques que toi sur sa générosité envers le public, c’est une belle personne, sensible… trop peut-être ?
J’ai passé deux heures assez magiques et sa voix a longtemps résonné dans ma tête, pour la première fois j’ai regretté de ne pas avoir acheté un bouquet de fleurs à lui offrir (alors que euh…. ce côté « fanitude » démonstratif n’est absolument pas mon genre, mais j’avais juste envie de la remercier :d).
Un très joli moment musical que je n’oublierai sûrement jamais. J’espère avoir l’occasion et la chance de l’entendre en live à nouveau un jour.
Pour avoir longtemps travaillé dans des théâtres, je peux vous dire que les artistes gardent très rarement les bouquets de fleurs pour eux, mais les laissent dans leurs loges (s’ils jouent plusieurs sois sur la même scène) ou les offrent au personnel du théâtre. Les joujoux, les peluches, pareil.
Ravi de constater une fois encore que des « jeunes » prennent le relai et que l’émotion procurée par Véronique et ses chansons dépassent les questions d’âge et de générations.
Donc ce n’est pas gagné. D’un autre coté, d’ici le 27, dernier jour, il peut encore se passer des choses. Après tout, une grippe ne dure pas un mois. Mais je reste dubitatif. Ils ont déjà changé de cheval une fois, le succès est là, pourquoi prendre un nouveau risque?
Ceci étant, on peut toujours revoir sur le net les émissions d’ARTE , quand on les a manquées, ceci pendant un certain temps.
J’aimerais savoir si Anja Harteros reprendra le r:ôle d’Elsa le 27 décembre 2012. et si il y aura un enregistrement. Merci pour votre réponse. Nous avons beaucoup regretté cette merveilleuse chanteuse.
Votre commentaire était intéressant car il m’a permis de réactualiser le billet qui datait d’il y a… 7ans ! (A relire, donc !)
Mon bouquin est accessible dans ma Bibliothèque après inscription, il suffit de choisir son identifiant et son mot de passe, indiquer son adresse email qui reste invisible au public, et voilà. C’est là : http://foucart.net/Bibliotheque/index.php?op=edito
Bonne lecture !
J-Louis Foucart
Bonjour,
J’ai visité votre site et lu votre » 20 lecons d’harmonie » que j’ai trouvé très intéressant. Cette lecture a permis de m’aider dans la composition de ma propre musique. J’aurais en revanche besoin des figures des sons qu’on trouve sur le document auquels je n’ai pas pu accèder.
Je serai ravis que vous m’indiquez comment y procéder.
merci
Beracah Phibel
excellent billet JLF bravo ! j’ai appris beaucoup de choses outre que Mozart peut s’avérer être un excellent somnifère, que Zygel est peut-être légèrement cabotin, et que Beffa excellent compositeur aurait une grosse tête ( bien faite) bon heureusement que la musique réunit tout ce beau monde …
Personne n’arrive à la cheville du Maestro ZYgel, dispensateur généreux et passionnant d’un savoir incroyable, les polytechnicien ou les savants de la rue d’ulm ont d’autres qualités.
Bel hommage pour Ce grand compositeur Elliott Carter qui aura eu une belle vie, et quelle présence à 103 ans jusque dans cet ultime interview avec la talentueuse violoncelliste Alisa Weilerstein. : voir ici : http://www.youtube.com/watch?v=1stGn4NA-tU
je remarque que la toile s’est enrichie depuis 2007 sur Elliott Carter, sans doute grâce à l’anniversaire du centenaire en 2008, et les concerts qui ont suivi, à vrai dire, lorsque je décidais d’écrire ce papier » Elliott Carter un jeune centenaire et un grand compositeur » en 2007, sur le site de JLFoucart, il n’y avait pratiquement aucun exemple audio sur le web.et très peu d’articles. You tube and cie et les divers sites de musique, se sont actualisés tant mieux, that’s great !!!
Adieu et Merci Maestro !
C’est toujours déroutant d’écouter un jeune prodige, ou bien on l’admire béatement, ou bien on le plaint à l’excès ( « pauvre petit Mozart privé de son enfance et de ses récréations…le travail , toujours le travail « ) …Difficile de savoir si ce jeune pianiste est réellement » bien dans sa peau », ou s’il a subi des heures forcées au clavier.
A première vue, il a l’air de bien s’amuser !! et de prendre plaisir à jouer, c’est ce qu’on remarque tout de suite. Et nous l’écoutons aussi avec bonheur, car c’est de la musique !!! pas seulement des notes…
Pour ma part je suis admirative, non pas de la technique mais surtout de la maturité de son phrasé, il joue avec énergie, la même je suppose qu’il mettrait dans un match de foot ou de ping-pong qu’il disputerait avec ses copains.
Le danger dans l’entraînement intensif, pratiqué très jeune c’est d’abord l’isolement, ( on travaille de longues heures tout seul ) , c’est aussi la trop grande fatigue nuisant à la santé, et enfin le » décalage » vécu au quotidien, par rapport aux autres enfants du même âge que l’on devrait fréquenter, mais aujourd’hui la pédagogie a bien évoluée depuis l’âge des » coups de baguette » et autres brimades …
(Beaucoup de musique d’ensemble, de rencontre avec les grands virtuoses, de formations orchestrales pour junior, d’opéras destinés aux enfants etc. )
D’ailleurs on entend une voix familière et chaleureuse près de lui et qui l’écoute, son professeur ou son père …c’est sûrement le plus important…Il n’est pas certain que cet enfant ne connaisse « rien d’autre » …Ce genre de gamin est au contraire très curieux, et avide d’apprendre.
( L’avenir musical n’est pas plus facile pour ces enfants surdoués, car le public jadis ébloui par l’enfant est d’autant plus cruel pour l’adulte qu’ il est devenu ) Garder le plaisir de jouer malgré un entraînement certainement exigeant et de haut niveau , là est le challenge !
Il existe vraiment des enfants surdoués, jouant excellemment en travaillant juste » un peu » …Ils devinent les gestes à faire, retiennent une pièce dès la première écoute, c’est un don ! ce sont les projets de concours et de concerts qui leur mettent la pression ensuite, et les ambitions des « maîtres » ou des familles qui rivalisent de projets pour eux.
Peut être faudrait il privilégier « composition et improvisation » dès le plus jeune âge ? pour pallier la folie de la performance à tout prix et éviter la pédagogie du » petit-singe-savant » …Ce que n’est absolument pas ce jeune pianiste dans cette vidéo . Les petits singes ont toujours l’air triste…
Permettre à la virtuosité ( enfantine) de ré « inventer la musique » .
Bonjour, permettez moi de laisser ici le commentaire d’un ignorant qui après 40 années d’interrogations infructueuses en musique ne sait toujours pas harmoniser les comptines pour enfants mais sait interpréter des morceaux de musiques plus complexes à la manière des perroquets sans comprendre ce qu’il joue!
Suite à cette steppe musicale je me suis interrogé pendant ces mêmes 40 années sur la cause de mon ignorance.
Il faut arrêter d’enfariner le peuple et surtout la jeunesse!
Sans connaître Mr. Zimmer ni avoir vu le documentaire, je confirme : HZ est un travailleur, affable, sympathique, doué et talentueux. Mais il n’est pas un mythe, ni un génie ou un héros.
Il transparaît de sa photo et les textes qu’il est un pur produit bavarois né et élevé par ses géniteurs et leurs réseaux pour éduquer et créer un expert musical.
Le fait que HZ ait étét mis très tôt dans un environnement propice avec des VRAIS maîtres connaisseurs en la matière lui a permis de développer les connaissances nécessaires dans le tiers du temps nécessaire au commun des mortels.
J’ai bien découvert qu’il n’est pas nécessaire de connaître 70% de ce qui est enseigné dans les conservatoires pour développer la création musicale. Mais le secret réside dans les 30% restant dans l’art et la manière, la chronologie dont lui ont été inculqué ces connaissances nécessaires.
H.Z. doit cesser d’affirmer qu’il ne connaît rien en théorie musicale. Il vaut mieux ne rien dire ou annoncer qu’il ne veut pas divulguer son secret plutôt qu’affirmer sa méconnaissance. Cela aussi lui a été inculqué par les maîtres qui l’on formé dans tous les domaines du « savoir-tromper »! Son seul mérite réside dans sa volonté et sa passion pour travailler l’environnement musical où on l’a plongé depuis son enfance.
Le vrai mérite revient aux maîtres qui connaissent et qui lui on enseigné le juste minimum à connaître pour développer des facultés de créations musicales.
Il est triste que la majorité des mélomanes les plus avertis ne connaissent ou ne reconnaissent pas ce juste minimum qui est d’or.
Secret jalousement gardé ce qu’on peut accepter, mais il n’est pas acceptable qu’on divulgue de fausses (ou incomplètes) informations pour éviter de dire la vérité.
Pauvre Gosse… Pour avoir un peu vécu çà (a l’europeenne), je ne peux voir que l’envers du décor, et c’est pas beau a voir. Même si le gamin n’a pas l’air malheureux, après tout, il ne connait rien d’autre, et pour faire faire ça a un gamin, il faut y passer pas mal de temps, tous les jours.
Aucun môme n’est programmé pour ça. Attendons de voir sa crise d’ado, dans le meilleur des cas…..
bien sûr pour transposer d’une tierce, mineure, ou majeure, ou monter d’un ton, les clés seront autres, il y a du choix parmi les sept clés, …mais le raisonnement est le même :
– quelle est la nouvelle tonalité ? et son armure ?
– les altérations accidentelles éventuelles ? se référer à do M et à l’intervalle de transposition considéré.
– déterminer les nouvelles clés ( ut 4 , 3 fa 4 ou ut 1ere ) à la main droite et ( ut 3, ut 2, fa 2 ou clé de sol ) à la main gauche
ou bien laisser les cantatrices chanter a capella …
Transposer à vue en « réfléchissant » c’est toujours un peu difficile , c’est vrai…Il est plus facile de transposer d’instinct, d’oreille, si on est sûr de soi…
1) passe de Sol b à Fa b majeur, c’est descendre d’un ton, on se retrouve en Mi majeur, l’enharmonique de Fa b M.
2) -voilà donc la nouvelle tonalité: Mi majeur avec ses 4 dièses, ( armure)
3) – on pense maintenant aux altérations accidentelles que l’on va rencontrer, raisonnons : passer de sol bemol à fa bémol c’est comme passer de do Majeur à si bémol Majeur, donc il faudra dans notre transposition, baisser d’un demi ton devant si et mi
4) les nouvelles clés de lecture seront la clé ut 4 eme pour la main droite ( au lieu de clé de sol) et ut 3 eme pour la main gauche ( au lieu de clé de Fa ).
Certes, il faut réfléchir fort et vite…mais il y a ensuite des automatismes qui s’installent. Les seules contraintes :
Connaître les gammes et leurs armures
Savoir lire dans les 7 clés
S’exercer régulièrement, et gagner de la vitesse d’exécution…
Je me souviens que ans le cours de « technique au clavier » c’était l’exercice de transpo le plus redouté de nous …On transpose en général d’un ton, d’une tierce mineure ou majeure,
(soit en montant soit en descendant). Il est rare que l’on transpose d’une quatre, à moins que la chanteuse soit très spéciale…
Transposer « d’oreille » et certainement plus agréable, …reste encore les vieux harmoniums à claviers transpositeurs…ça « couine » un peu mais ça « couine juste ».
Faire une dictée musicale et interpréter une partition au piano sont deux choses différentes, même si dans les deux cas il s’agit de « reconnaitre des notes ».
Dans un cas, on entend des notes. Dans l’autre, on les lit, et en général on en a plusieurs à lire en même temps (dans un accord). Et l’exercice est autrement difficile quand on déchiffre en même temps que l’on doit jouer sans fausses notes, comme en concert, ce qui est le cas des artistes professionnels.
Ceci étant, dans les deux cas, on parle toujours d’intervalle, même si c’est inconscient. La preuve, avant de commencer la dictée musicale, on donne le LA pour que l’élève trouve d’abord la tonalité et puisse noter les altérations à la clé!
jolene-suarez, le 14/12/2011 à 17h31
Vous faites de la « formation musicale » car vous êtes de votre époque : vous nous demandez donc d’entendre « des intervalles ». Mais croyez vous que vous préparez bien à la dictée en demandant aux auditeurs de trouver un intervalle ? Quand on fait une dictée, on n’a pas le temps de penser à l’intervalle, il faut penser tout de suite à la note. Ici, vous travaillez sans donner le la, donc sans tonalité définie. Cela n’empêche pas de trouver l’intervalle bien sûr. Mais une fois qu’on a trouvé l’intervalle il faut trouver la note pour l’écrire si on fait une dictée, il faut donc perdre du temps à compter sur ses doigts . Moi, je fais l’inverse, je ne reconnais pas les intervalles, j’entends des notes et c’est après seulement que je qualifie l’intervalle, si je pense que c’est nécessaire. La différence, c’est que ma méthode est bien plus efficace pour le déchiffrage, la dictée, bref pour tout. D’ailleurs ce n’est pas « ma » méthode, c’est LA méthode traditionnelle qui prévalait depuis longtemps avant la réforme des années 70. Ceci dit, si on entend l’intervalle en même temps que les 2 notes, c’est très bien. Mais la pédagogie actuelle semble vouloir faire trouver l’intervalle seul, les gens trouvent des intervalles et sont empêtrés ensuite pour chanter ce qu’ils lisent ou écrire ce qu’ils ont entendu.
Dans l’implication par rapport à l’égo, au contraire, on fait des comparaisons sociales, on relie le résultats aux qualités de la personne. (Ex : « C’est très bien, vous faîtes un bon travail », « C’est mauvais, vous devriez faire mieux », « D’habitude les gens ne mettent pas plus de 15 minutes pour faire ça »).
C’est exact. Mais le latin est aussi une langue de communication internationale pratiquée par bon nombre de non-catholiques. Regardez à « Ephemeris », « Domus Latina », « Schola Nova » ou « Nuntii Latini », et vous serez étonné du nombre de gens qui parlent le latin indépendamment de tout contexte religieux, ce qui n’empêche nullement ces gens d’être, par ailleurs catholiques ou protestants, ou athées.
Etant moi-même professeur de formation musicale / solfège, je partage malheureusement les propos de cet article. Je rêve qu’un bon programme officiel national soit mis au point car parmi toutes les méthodes qui existent, beaucoup sont trop difficiles, ne sont pas assez progressives et je suis obligée de les décaler d’un niveau pour qu’elles marchent. Il faut arrêter l’élitisme dans les petits niveaux et réserver certaines difficultés à ceux qui veulent enseigner la FM sans pour autant tomber dans l’excès inverse …
J’ai partagé cet article sur facebook, que tous ceux qui le partagent cliquent sur « j’aime ».
j’ ai bien reçu un peu moins de publicites dans la boite a lettres mais il y en a encore beaucoup trop. Ce qui devrait etre interdit c’ est que les listes de publicites soient revendables. merci quand même.
Ce fut une excellent concert, avec un chœur de chambre « Artemisia » qui a beaucoup travaillé et acquis un niveau professionnel. Mais je n’aurais garde d’oublier les solistes instrumentaux, flutistes et pianiste!
On attend les enregistrements (audio et vidéo) avec impatience.
Aelita est une véritable artiste au sens plein du mot :
il me semble que les toiles de Pollock soient tout de même plus accomplies et plus complexes, mais
l’ intuition d’Aelita est déjà très sûre, il y a du rythme dans la composition, fantaisie bondissante et rafraîchissante dans le style, collages, couleurs, mélange de textures…Grande maîtrise aussi dans les faits et gestes, la gestique est précise même quand elle semble improviser.
j’aime bien ses harmonies de couleurs, les « opaques » et les lumineux » aussi, superbes !
quelle est la part du hasard dans tout cela ? probablement la même que pour un compositeur-improvisateur…
un seul bémol : ses poumons !! cette fillette n’a que cinq ans ! si petite à peindre sans doute longtemps au milieu de ses flacons et pots de peinture, il vaudrait mieux peindre au grand air, on pense à la grande plasticienne Niki de Saint Phalle, disparue il y a quelques années, des suites d’une maladie respiratoire, directement liée aux produits toxiques respirés continuellement en atelier. Espérons que ces produits là soient inoffensifs !
En tous Bravo mademoiselle Picasso !
Picasso ne disait-il pas : on ne crée qu’entre 0 et six ans , ensuite on se répète ! ? …
Merci Agnès je vais de ce pas télécharger votre livre.
J’ai bien noté aussi que « Agnès Boucher participera à l’emission « Les femmes, toute une histoire » sur France Inter le 13 mai à 16 heures ».
A ce propos, connaissez-vous le compositeur français Florentine Mulsant? Elle m’a avoué avoir eu quelque mal à se faire éditer et avoir choisi finalement un éditeur allemand qui s’est spécialisé dans l’édition des compositeurs femmes, et notamment de Fanny Mendelssohn, Clara Schumann, Alma Mahler et quelques autres.
Intéressant, non?
Si Félix avait un petit problème avec sa grande soeur… si géniale… et Robert (Schumann) avec sa chère et tendre Clara… finalement, Gustav (Mahler) fut sans doute le plus « clair » des trois
J’ai écrit ce livre, par amour pour la musique, par envie de parler de trois femmes aux destinées à la fois similaires et dissemblables, dans leur réalisation et/ou leur frustration.
Même si ces destins remontent aux 19ème et 20ème siècles, ils peuvent apparaître à nombre d’entre nous diablement modernes dans leur combat pour exister en dépit de tous les apriorismes.
Merci pour l’attention que vous voudrez bien lui apporter.
Bien cordialement
L’avantage du verre est qu’il est recyclable à l’infini et que sa technologie est de plus en plus performante, adaptée aux exigences écologiques et d’économies d’énergie actuelles.
Le projet de l’agence Sanaa présente l’avantage d’être sobre, comme l’architecture art déco de Sauvage et d’unifier des façades disparates par une peau de verre ondulée transparente et légère à la vue. Cela ne pourra pas être pire que l’indigent projet de pseudo-canopée en verre du futur Forum des Halles de David Mangin, véritable manifeste de non-architecture voire d’architecture honteuse de se montrer. Je recommande plutôt comme modèle de recyclage d’une architecture moderne, la Cité de la Mode et du Design, réalisée sur une structure en béton armée de 1909 (classée monument historique), dont le dessin ludique évoque un improbable monstre du Loch Ness, clin d’oeil à la nationalité écossaise d’un des deux architectes qui l’ont conçu : l’agence Jakob et MacFarlane. Il s’agit du meilleur des grands gestes architecturaux réalisés à Paris depuis au moins 20 ans : http://www.contemporist.com/2009/01/12/docks-de-paris-by-jakobmacfarlane/
Chère Danielle,
Rien d’insultant dans mon propos: « Pépé Barenboïm » a aussi le même age que moi. 😉
Et j’ai remarqué comme vous qu’il ne manquait pas d’énergie, en effet; combien de fois s’est-il épongé le front d’un geste rapide tout en dirigeant la 9e de Bruckner!
est-ce que vous payez votre place salle Pleyel ?
c’est dommage de le faire pour vous y assoupir en écoutant Mozart.
Personnellement je paierais 10 soirées pour écouter tous les concertos de
Mozart.
J’étais Salle Pleyel et le « pépé » – comme vous dites – a le même âge que moi.
Force est donc de constater que l’énergie n’a pas de rapport avec l’âge !
Excellent numéro ce JSB décontracté ! D’ailleurs il est juste de penser que Bach devait terriblement s’ennuyer pendant ses propres cours… Ici le prof en perruque dénommé Bach- Astier parle de réponse « à la quarte » , ( descendante ) il faudrait dire « au ton de la dominante », si c’est une réponse « réelle » c’est plus précis. On ne confond pas ainsi avec l’éventuelle réponse plagale. ( ton de la sous-dominante) . Certainement il a voulu jouer avec l’expression » à la carte ».
voir ici (archives INA .fr) ce que le pianiste classique & jazz Jacques Loussier réussit à faire de la fugue BWV 565 il est accompagné par Pierre Michelot à la basse et Christian Garros à la batterie.
La fugue devient plus un thème ( libre) et variations, qu’une fugue d’école stricte . On note des rappels brefs du discours initial, collés ça et là , histoire de ne pas perdre le fil…Divertissement plutôt réussi non ?
Par contre je trouve que ce surnom de « doigts volants » terriblement laid et réducteur…même si flatteur. ( virtuosité oblige ? )
autant cerf-volant est joli autant l’autre terme est inélégant. A moins qu’il ne soit mal traduit de l’anglais ? ou du chinois ? ( vous avez dit flying fingers ? c’est nettement plus musical…même si le terme désigne aussi l’art délicat…du tricot )
De toute façon les stars du piano ne sont pas uniquement des « faiseurs de sensationnel « . Bon il faudrait trouver un nom plus poétique.
Sinon écoutons son rachmaninov dirigé par Claudio Abbado !
Quoi de plus agréable que d’écouter un trio printanier en plein hiver ! « L’appel des fleurs » avait déjà suscité sur le forum plusieurs commentaires et je l’entendais moi-même déjà comme une Sinfonia à 3 voix , toute en force et en énergie, ( voir forum : http://foucart.net/musicomposer_fr/viewtopic.php?topic=1228&forum=19 ) . Soulignant le caractère légèrement plus enjôleur et parfois consonant et de cette musique en adéquation avec le titre même du morceau » l’appel des fleurs » .
Dans « l’appel de la forêt , » le Second Mouvement du trio, une seule note , (do ) inquiète, jouée au violoncelle , puis répétée trois fois , et « appoggiaturée » lance un motif ascendant plus lyrique, repris par le violon et bientôt commenté par le piano.
De cette introduction mystérieuse et sombre, s’échappent des thèmes plus allègres, quasi descriptifs.
On y distingue des cellules rythmiques percussives, en valeurs brèves et répétées, presque joyeuses. Le martèlement de ces ostinati rappelle même certains des chants d’oiseaux Ils définissent d’ailleurs des repères au fil du morceau.
L’aspect très concret de cette musique illustre une certaine réalité de la forêt, et s’oppose aux passages plus langoureux et sombres, interrogatifs, où les cordes par exemple dialoguent entre elles et équilibrent les passages plus heurtés du piano. Lorsque le trio s’anime , les trois instruments évoluent de manière égale et développent des phrases plus longues, l’espace de la forêt aussi semble s’élargir.
L’appel de la forêt , mouvement plus doux (dolce) que le premier mouvement, génère pourtant une certaine tension intérieure. Cette pièce semble concilier deux mondes opposés : le premier appartient à l’imaginaire la forêt rêvée) et le second au réel, au concret ( la forêt arpentée, vécue) D’où ce caractère musical oscillant entre le scherzo et l’andante lyrico.
L’expressivité et la grande variété du rendu instrumental, très soigné, est particulièrement appréciable (sons plaintifs, narquois, lyriques, attaques forté, appogiatures ).
Le piano a plus le rôle conciliateur reliant les deux autres protagonistes cello / violon, en évoluant souvent par plages d’accords ou passages arpégés.
Oui, pauvre Italie… Parmi le train de mesures prises sous le gouvernement Berlusconi, il y a eu des coupes sombres opérées dans les budgets éducatifs. Finie l’Histoire de l’Art, véritable épine dorsale nationale d’une Italie demeurée profondément régionaliste ; fini l’enseignement du français, relégué au magasin des antiquités, les jeunes italiens se ruant sur l’anglais (normal) et aussi sur l’espagnol (bizarre). Les « Humanités » souffrent le plus de ces mesures draconiennes, l’école nouvelle voulue par les dirigeants italiens devant, avant tout, faire la preuve de son « utilité » économique. Tout comme en France, où, sous prétexte qu’elle constituait un obstacle discriminatoire, l’épreuve de Culture Générale a été supprimée du concours de Sciences Po. Plutôt que d’élever le niveau général en rendant la culture accessible aux plus défavorisés, on préfère niveler par le bas pour produire de nouvelles générations de technocrates incultes. L’Italie et la France, jadis modèles d’excellence culturelle et de civilisation, risquent de s’enliser dans le marais de l’Histoire. Peut-être ira-t-on, dans un avenir pas si lointain, visiter les dépouilles et ruines de ces deux pays, comme l’on visite aujourd’hui celles de la défunte Grèce Antique, l’actuelle n’étant plus que l’ombre de sa prestigieuse devancière.
Y.R.
Oui, tout cela est très juste. On suppose notamment que plus de la moitié des plantes qui entreront dans l’alimentation de demain et bon nombre de futurs médicaments se trouvent dans la forêt tropicale, amazonienne notamment. C’est la raison pour laquelle de nombreux laboratoires recherchent là-bas des molécules thérapeutiques et des principes actifs contenus dans des plantes, insectes et autres animaux encore inconnus, à condition que les grandes compagnies forestières qui dévastent cet écosystème richissime ne l’aient pas anéanti avant qu’on puisse découvrir de quoi sauver l’humanité de la famine ou des futures pandémies.
Concernant l’évolution lente des systèmes socio-culturels qui est un frein au progrès, de nombreux évènements, plus ou moins récents, prouvent que rien n’est définitivement acquis et qu’une marche arrière est toujours possible. Ainsi, dans les années 1970, l’Afghanistan était cité comme exemple, pour sa société moderne, ouverte à l’émancipation des femmes. La Hongrie, qui veint de renouer officiellement avec le fascisme nous montre qu’en Europe, nous ne sommes pas plus à l’abri de ces phénomènes régressifs qu’ailleurs. Il semble qu’à ce sujet, l’UE ait été aussi efficace à prévenir l’instauration d’une dictature fasciste en Hongrie que la SDF de jadis en Allemagne. L’histoire ne se répète pas ; elle a seulement une facheuse tendance à bagayer.
Y.R.
Pour ce qui concerne la musique elle-même, je n’ai pas grand’chose à dire car elle ne m’inspire pas du tout, mais j’ai beaucoup apprécié le décor bucolique de la vidéo, notamment le tuyau d’arrosage jaune….
Y.R
La prospective démographique me semble être un exercice difficile : il suffit de se souvenir du Club des Sages (démographes) de Rome qui avait prédit, à court terme, une croissance exponentielle, catastrophique, de l’humanité (dans les années 1960, sauf erreur…). En cinquante ans le nombre des humains s’est fortement accru, mais pas dans les proportions prévues. La production des ressources s’est développée plus que proportionnellement ce qui correspond globalement à une amélioration du niveau de la vie matérielle et en particulier à un recul de la faim, le cas de l’Afrique devant être traité à part. Les démographes actuels semblent être d’avis que les ressources terrestres deviendraient problématiques au-delà de 10 milliards d’humains. Il est sans doute difficile d’évaluer les ressources productibles dans le futur, car il y en a vraisemblablement de nombreuses que nous ne connaissons pas encore, et en particulier dans le domaine alimentaire. Quelle était l’importance de la pomme de terre, avant Parmentier ? Il convient donc d’être prudents en avançant les chiffres.
L’inquiétude justifiée semble bien provenir du continent africain. La population actuelle d’un milliard passerait à deux milliards et demi dans cette prospective. Or la pauvreté et l’insuffisance alimentaire dont souffre la majorité des Africains ont des causes diverses qui ne peuvent être éradiquées à moyenne échéance (quelques décénnies). En incluant la responsabilité des pays industrialisés dans l’exploitation des richesses, les causes sont structurelles, culturelles, religieuses, avec pour conséquence désastreuse la difficulté d’organiser ces sociétés de telle façon à les rendre capables de faire face aux problèmes. Or les bases structurelles, culturelles, religieuses sont caractérisées par la lenteur de leur évolution, quand évolution il y a…Dans plusieurs états africains, on assiste plutôt à une régression, de ce point de vue, et les perspectives sont mauvaises. Quant aux espoirs de limitation des naissances, ils sont illusoires.
Oui, et puis, à défaut de pouvoir découvrir ce fameux Boson De Higgs, pour lequel on a construit cet accélérateur géant, il faut bien justifier les sommes astronomiques investies avec l’argent du contribuable européen….. Gageons que ce monstre technologique réservera de (bonnes) surprises à la physique, en mal d’une théorie unifiant la Mécanique Quantique et la Relativité Générale, pour le moment incompatibles, et pourtant, traitant toutes deux d’un même objet – la matière- mais à des échelles bien différentes….. D’ailleurs, les découvertes récentes en microfluidique prouvent que la matière se comporte différemment selon son échelle…. mystère, mystère…
Y.R.
Merci à Jean-Louis Foucart de faire la promotion de l’ELC ArteMisiA qui possède comme spécificité de ne créer que des oeuvres de musique contemporaine « classique » (ou un peu moins « classique ») émanant de compositeurs vivants, oeuvres profanes et aussi sacrées, ces dernières faisant l’objet des prochains concerts du groupe. Le choix des oeuvres fait l’objet d’une décision collégiale et ne connaît comme limite que la qualité des pièces proposées, en fonction de leur intention.
L’ELC ArteMisiA recherche activement des barytons-basses et des alti !!! Venez assister aux répétitions si vous êtes intéressés et vous constaterez que le travail sur des oeuvres de musique vivante, aussi sérieux soit-il, ne rime jamais avec morosité ; bien au contraire !!!!
Y.R
Effectivement, nous assistons, sous couvert du politiquement et du historiquement corrects, à un véritable hold-ip de la pensée critique. Des élus, pas forcément compétents en la matière, dictent aux historiens la manière de considérer l’Histoire et aboutissent à priver les citoyens de tout droit au débat, fut-il l’occasion d’intentions révisionnistes. Imaginons cependant que le Parlement ait voté une loi similaire dans les années 1960/1970, une loi qui aurait interdit de remettre en cause la responsabilité des armées nazies dans les massacres des officiers polonais à Katin. Nous nous serions retrouvés bien cois lorsqu’après la chute du Mur de Berlin, on put prouver que c’était bien l’Armée Rouge qui en était la responsable des « Fosses de Katin », Staline partageant à l’époque les mêmes intérêts stratégiques qu’Hitler, notamment en Pologne. Loin de moi l’idée de remettre en cause la réalité du génocide arménien perpétré par les turcs en 1915. Mais je doute que nous, français, apprécierions que le Parlement turc légifère pour interdire toute négation du génocide vendéen perpétré par la Convention, lors des la Terreur révolutionnaire. À force de légiférer au gré des faits divers, des élections et des fluctuations des sondages d’opinion, nous en viendrons à réaliser la prédiction de Balzac : « Un pays de trop de lois n’a plus de Loi ».
Y.R.
Cher Monsieur,
J’ai voté pour vous au 1er et 2e tour des « primaires citoyennes » car si le candidat du PS est appelé à se présenter au 2e tour des « vrais élections » pour battre Mr Sarkosy, autant que ce soit vous !
Mais je ne suis pas encore sûr de voter pour vous au premier tour… ne m’en veuillez pas 🙂
Les deux mouvements adoptent deux démarches différentes et me semblent à ce titre incomparables. Le premier, porté par une rythmique répétitive au piano sonne agréablement pour celui, qui comme moi, apprécie la musique tonale et mélodique. C’est un terrain pas aussi aisé qu’on le dit et l’incursion de Jean-Louis Foucart dans ce domaine, assez inhabituel chez lui,est ici heureuse. Certes, la force rythmique de ce premier mouvement semble éloignée des évocations habituelles de l’univers floral : point d’accents debussystes par touches évanescentes ; on est plutôt dans un défilé de couleurs battues par les vents, printaniers… Quant au second mouvement (second ou deuxième ?), il fragmente l’espace avec des cellules sonores évocatrices d’une atmosphère plus conforme aux codes poétiques se rapportant à la description du monde sylvestre, chargé de mystères et d’inquiétudes multiples. La réverbération y contribue mais pas seulement. C’est la composition et la répartition des instruments qui contribuent à élargir l’espace sonore de cette pièce, plus statique, plus mystérieuse et tellement différente de la première. Cette variété peut étonner, elle ne détone pas.
Merci JLP pour cette écoute attentive et indulgente ! Après les remarques ci-dessus, j’ai repris le premier mouvement du triple point de vue de la compo (certains passages en contrepoint), de l’orchestration (le violon joue à l’octave pour qu’on l’entende sur le violoncelle) et de l’enregistrement (modification de la réverb et plus de réverb sur le piano qui est maintenant moins « sec »).
J’ai laissé l’ancienne version du 1er mouvement, pour comparaison.
Les partitions sont sur le chevalet, mais ne seront pas prêtes avant la fin septembre, du fait de mon absence prochaine.
Par ailleurs, j’ai reçu ces deux mails de Magali Heyries (depuis Facebook) concernant ces deux pièces et celle du concours, écoutées sur le blog.
Bonjour Jean Louis.
J’ai lu l’interview du pianiste JB Milon et j’ai adoré sa personnalité, j’ai bien plus aimé votre colombine sous ses doigts !! C’est cent fois mieux qu’un fichier midi !) A ce sujet, le quatuor du gagnant de votre concours mériterait vraiment d’être joué. Il me semble trés intéressant; motivez -le pour obtenir un enregistrement autre que numérique (avec des glissandi qu’on croirait être bruits de ressort!!) A bientôt sur le net, heureuse d’avoir pu discuter musique avec vous.
2e mail (concerner ces deux pièces): » Bonjour Jean Louis. Superbe ! Belle inspiration que celle des oiseaux de votre jardin ! Musique et poésie ont toujours porté de beaux fruits gorgés de soleil ! Je vous rejoins sous peu sur votre site, promis, d’autant que j’avais beaucoup aimé l’excellent travail que vous y faites. » Magali
Pour ma part, j’aime bien les deux car je trouve qu’ils se complètent admirablement.
Dans le 1er Mt le dialogue entre le violon et le violoncelle soutenu par un piano volubile, est très intéressante. Par contre effectivement l’accentuation trop forte des accords plaqués au piano dans certains passages aurait tendance à perturber l’homogénéité harmonieuse de l’ensemble.
Dans le 2ème Mt le discours mélodique qui s’égrène par petites touches tout au long de l’oeuvre génère une atmosphère mystérieuse très réussie. On notera les belles accentuations très variées (y compris les harmoniques) des cordes, la démarche incisive du violon et la rondeur des graves du violoncelle. Bravo Cubase!. Pourtant pour moi, la reverb est un peu trop violente et malgré qu’elle renforce à souhait le côté mystérieux recherché, elle amène un petit coté artificiel et un peu forcé de la musique de studio à la limite du réel.
Mais finalement c’est quand même très beau! ………
Et bien moi c’est le contraire, je préfère le premier mouvement, plus mélodique et rythmique, même si le piano sonne trop métallique et martelé. Le deuxième mouvement est plus thématique me semble t-il. Ce n’est pas un hasard si j’écris des mélodies accompagnées. C’est par goût personnel.
Bonjour à tous deux et merci pour avoir écouter et commenter si vite : ça fait plaisir !
A Nicolas:
Ce problème de lecteur audio a été réglé avec les webmasters.
Concernant le premier mvmt, j’ai conscience que le son n’est pas très bon en effet. A reprendre, avec la partition d’ailleurs.
A François :
Ce que tu appelles « effets spéciaux » sont des articulations classique du violon et du violoncelle, soit joués en harmoniques, soit près du chevalet, cf. la musique de Flotentine Mulsant que j’avais publiée sur le blog (et que l’on peut toujours entendre ici : http://musiquecomposer.fr/2010/07/24/florentine-mulsant-portrait-d-un-compositeur/
Encore merci, et content que cela vous plaise.
En ce qui concerne le premier mouvement de ce Trio, je rejoins Nicolas pour sa remarque sur la nuance du piano au début. Mais dans l’ensemble, j’ai un peu de mal à m’accrocher au déroulement mélodique de cet « Appel des Fleurs ». Au départ, elles sentent plutôt bon, mais ensuite le « discours mélodique » comprend des brutalités qui me paraissent assez gratuites, à moins d’être tombé sur certaines fleurs de la forêt amazonienne qui ont fort mauvaise réputation. C’est, à mon avis, un peu dommage, car il y a des passages poétiques dont les odeurs ne demanderaient pas mieux que de se répandre…
Je préfère nettement le deuxième mouvement du Trio, à la fois original, sensible et varié. J’ai le sentiment que la reverb a été poussée et celà donne une bonne spacialisation à cet « Appel de la Forêt », particulièrement pour les effets spéciaux. En salle de concert, il y aurait peut-être un petit problème pour obtenir cette spatialité… Je ne connais pas assez les cordes pour me représenter comment obtenir ces effets spéciaux: sont-ce des harmoniques, des positions particulières de l’archet? Quelle est l’indication sur la partition?
En tout cas c’est très agréable à écouter et très bien réalisé. Félicitations!
Le premier mouvement est très sympathique, pas trop tonal à mon goût (on s’approche plus de la modalité jazz il me semble). Malheureusement les sons n’y font pas l’honneur dû : les nuances du piano sont mal rendues (il serait impossible à un pianiste d’atteindre un niveau si bas qu’on l’entende à peine sous un mf de violon, d’autant plus que seul le volume semble changer, et non le timbre). Ce premier mouvement manque quand même de parties solistes malgré tout, à mon avis.
Très beau second mouvement, extrêmement poétique, narratif, descriptif, tout ce que j’aime ! Même le timbre des instruments est beaucoup mieux, je crois. Plus de polyphonie, non pas simplement plusieurs voix homogènes et basées sur le même discours, mais chacune vivant pour elle-même par moment. Très réussi. Bravo !
Bravo Jean-Louis . Je m’aperçois que tu manipulais déjà très bien le PRO24 à cette époque glorieuse de nos expériences avec le début de la MAO !!! … J’aime beaucoup cette pièce car elle nous plonge dans une bonne atmosphère douce et généreuse, très homogène sans jamais générer l’ennui à l’encontre de bien des pièces d’électroacoustique!!! ……
Je ne savais pas que tu avais trempé aussi dans la musique électronique. Bravo Jean-Louis, cela me plait beaucoup : le rythme obstiné de la première partie, la nappe du synthétiseur à partir de 4mn… Par contre, cela s’arrête un peu trop abruptement.
Ah, nostalgie des années passées !
C’est fou comme on reconnaît l’époque au son des synthés en quelques secondes !
En tout cas, très belle pièce électronique/expérimentale. Ce n’est pas mon domaine d’expertise (du tout, à vrai dire) mais les enveloppes et les timbres me semblent bien maîtrisés. Et l’arrivée de la mélodie ajoute justement cette nostalgie dont beaucoup ont cherché à se débarrasser depuis le début du XXe siècle. Et bien c’est agréable de l’avoir ici !
Manque à mon goût le son concret narratif, justement prise de son des vagues et des oiseaux (pas besoin de prendre les cloches dont le timbre est déjà suggéré). Mais comme toujours, c’est ce que je ferais aujourd’hui, et cela ne signifie nullement que la pièce ne se suffit pas à elle-même.
La prestation de Pierre-Yves plat illustre bien ce qu’Eric Satie appelait lui-même « musique d’ameublement » ( était-il ironique ? ) une musique qui selon lui, » adoucirait le bruit des fourchettes, sans le dominer, sans s’imposer » …Il est Impressionnant ce bruit de fond ici, ! Cela fait sans doute partie du spectacle.
Idylle est en fait un poème de Satie à l’adresse de Debussy:
(Etranges ces mots des avant -dernières pensées ! on ne sait pas non plus quelles étaient les dernières pensées de Satie…)
Idylle
Que vois-je ?
Le Ruisseau est tout mouillé ;
et les bois sont inflammables et secs comme des triques.
Mais mon cœur est tout petit.
Les Arbres ressemblent à de grands peignes mal faits ;
et le Soleil a, tel une ruche, de beaux rayons dorés.
Mais mon cœur a froid dans le dos.
La Lune s’est brouillée avecque ses voisins ;
et le ruisseau est trempé jusqu’aux os.
Autre pratique ancienne qui a de moins en moins cours aujourd’hui : ne pas graver les reprises prescrites pour « économiser » le support
J’ai connu toutes les symphonies de Beethoven avec une forme sonate amputée, jusqu’à ce que je les entende enfin telle qu’elles sont écrites, et ce bond qualitatif est arrivé grâce au numérique…
Certes, il y a des pratiques nouvelles malsaines qui prennent la place des anciennes : copier-coller certaines sections en reprise au lieu de les jouer pour de vrai, par exemple etc…
Mais ces dérives affectent relativement peu l’univers feutré du classique
Enfin, dernier avantage, et non des moindres : la mémoire collective s’est enrichie d’un support renouvelable à l’infini via le numérique : cette pérennité donne aux enregistrements historiques la valeur inestimable d’un « Musée imaginaire »
« Autrement dit ce n’est pas un avantage inhérent au support, mais dû aux traitements à la noix que les ingénieurs du son font subir aux enregistrements, et qu’ils ne faisaient pas à l’époque des vinyles »
Mon commentaire :
Il me semble que la « compression » c’était plutôt « avant », pour le simple motif qu’une pointe de lecture physique aurait immanquablement « déraillé » au delà d’une certaine « déviation » latérale du sillon, et que la tolérance physique au suivi d’une piste sinueuse par un objet physique est limitée par les lois inertielles (les mêmes qui limitent le rayon des courbes d’une voie de chemin de fer à une valeur elle-même fonction de la vitesse de défilement du rail sous la roue)
Pour notre sujet, il en découle une pratique permanente très intéressante au niveau de la « remasterisation » (quel horrible néologisme) des anciennes matrices analogiques : le premier boulot des ingénieurs est de restaurer la dynamique d’origine, précédemment volontairement « aplatie » pour le motif évoqué ci-dessus
Or, il se trouve que la perception auditive humaine est associative : l’expérience est d’autant plus prise en compte pour l’interprétation du réel qu’elle est ancienne et répétée, ce qui est peu ou prou le cas de tous les gens de ma génération : l’habituation au son « microsillon » nous fait ressentir comme une sorte de surprise malencontreuse à la découverte des mêmes enregistrement remastérisés … jusqu’à ce qu’une nouvelle habitude s’installe, à partir de laquelle, c’est l’ancien son qui sera perçu comme « non naturel », ce que vous rappelez très justement en écrivant : « je ne voudrais pas revenir au microsillon », et que le vulgum pecus traduit par l’adage : « On n’arrête pas le progrès » (sous-entendu : on est bien obligé finalement de l’accompagner)
C’est encourageant de penser qu’en cette époque de pétrole rare et cher, on ne reverra jamais revenir les lampes à pétrole, sauf pour la décoration rustique, ha, ha, ha
C’est avec une grande joie et une réelle émotion que je reçois ce premier prix! Un grand merci aux jurés qui ont couronné AZORTINE et qui de ce fait consolide la confiance que j’ai dans mon travail qui malgré tout, est toujours soumis au doute! C’est un immense honneur que d’avoir été choisi parmi tous ces concurrents, tous ces compositeurs de bonne musique …. et je remercie toute l’équipe de MUSICOMPOSER pour l’organisation irréprochable de cet évènement.
Merci JLF ! Il est vrai que ce Mazeppa est un tsunami pianistique : tourmenté, violent et exacerbé, ce n’est pas le plus facile « à écouter »… mais cette œuvre n’est pas moins « musicale » ni moins romantique pour autant.
Merci Emilie ! Pour ma part, je ne connaissais pas ce pianiste.
J’aime pas trop ce ce Liszt des études transcendantes, je préfère la Polonaise en Do mineur de Chopin, plus musicale.
Les avantages du vinyle semblent surtout venir de la compression du CD. Par exemple la dynamique relative. Autrement dit ce n’est pas un avantage inhérent au support, mais dû aux traitements à la noix que les ingénieurs du son font subir aux enregistrements, et qu’ils ne faisaient pas à l’époque des vinyles.
Il y a déjà eu quantité d’articles sur le sujet. Le codage utilisé par les CD n’est pas exempt de reproche. Il y a un bruit de quantification (qui peut être augmenté par les équipements analogiques, l’ampli et les enceintes), il y a la limite du 0 dB au-delà de laquelle se produit une coupure, il y a la coupure en fréquence au-delà de 22 kHz (quoiqu’il soit bien établi que les adultes n’entendent absolument rien dans cette zone), il peut même dans certains cas y avoir du pleurage, aussi surprenant que cela paraisse.
Il n’empêche que j’ai encore en tête la mauvaise qualité des disques que j’écoutais quand j’étais petit, et je ne voudrais pas y revenir.
Tellement à contre-courant dans le monde des artistes qu’il a, en 2008, lancé au niveau international la chaussure Adidas « Lang Lang ». En 2009, il est l’égérie de la marque Montblanc.
Lang-Lang est un univers à lui tout seul, une sorte d’extra-terrestre.
Lisez aussi sa biographie, « Lang-Lang le piano absolu, » c’est un récit passionnant, en fait un véritable roman ! Très facile à lire, on assiste pas à pas aux péripéties du jeune prodige… On y apprend aussi beaucoup sur les mentalités des professionnels de la musique d’orient et d’occident. On s’étonne qu’un artiste aussi épanoui, et joyeux que lui ait reçu une éducation si stricte, si intransigeante, dans un milieu professionnel plutôt hostile malgré son talent évident d’enfant prodige et ses milliers d’heures de travail acharné. Lang Lang a toujours cru à sa bonne étoile, il a bien eu raison !
Je reste que le bonheur existe et.au delà des » fautes » de style ..quel bonheur de voir les limites des artistes mais leur joie .. communicative..le lendemain.. pogorelich incarne le paradoxe du.contre sens..fascinant
Un peu sentencieux que le « Pour certains, le concert, c’est comme l’office du dimanche. C’est une affaire sérieuse ». D’autant que je n’aimerais pas que la sobriétés des concerts classique se voient dévoyer dans un show à l’américaine comme c’était le cas samedi soir.
C’est d’ailleurs le principal reproche que je ferais à ce concert, que j’ai par ailleurs beaucoup apprécié – ma petite amie s’était saignée les veines pour me l’offrir.
Tout d’abord, l’arrivé de HH en star internationale (qu’il est) tel un candidat en campagne, son jeu plus qu’approximatif et son manque de préparation à peine caché (transposition à l’octave systématique lors de sa piètre improvisation et mauvaise lecture de ma mère l’Oye sur certaines pièces).
Concernant LL, dont je redoute qu’il ne soit lui aussi définitivement happé par le star-system, j’ai en revanche été très impressionné par sa technique, sa musicalité et sa maîtrise. J’ai adoré les pièces chinoises et leurs harmonies debussystes (ou plutôt les harmonies chinoises de Debussy) mais aussi ses libertés sur les partitions toujours bien senties.
Enfin, a soufflé sur moi comme un vent de pitié à la vue des autographes quémandés lors des rappels et à la standing ovation (faut pas déconner !).
C’est vrai que ce concert avait un coté « concert pop » assez étonnant pour les habitués (comme moi) des concerts classiques ou même de jazz, surtout salle Pleyel.
La raison de ce sujet sur Pascal Dusapin…Serait-ce de la jalousie ?
Serais-je jaloux de cet excellent vendeur de sa musique qu’est Pascal Dusapin?
A la réflexion, peut-être… Il est clair que pour ma part, j’ai beaucoup plus de mal à vendre la mienne…d’autant que je n’ai pas encore commencé. 🙂
Ce billet reflète mon opinion sur le bonhomme. Quant à savoir ce que je pense du compositeur, il suffit de taper Dusapin dans le moteur du blog, en haut à droite pour avoir la réponse.
Bonjour, je découvre ce blog qui me semble très intéressant mais j’avoue ne pas comprendre très bien la raison de ce sujet sur Pascal Dusapin. Serait-ce de la jalousie ?
cit. Fred. : » Hans Zimmer est un vrai compositeur »
oui, tout à fait d’accord…mais au fait comment définir un « faux compositeur « ? y en a- t -il vraiment ?
tout essai de composition reste une composition, réussie ou non.
Tout à la fin du documentaire, il est très instructif d’observer la façon dont Hans Zimmer dit surmonter son trac au moment où il doit se mettre au piano :
il se convainc de ne jouer que » pour lui-même « quelques secondes avant de monter sur scène..En fait intuitivement il se retrouve dans l’état de gestation de sa pièce musicale, compositeur, seul face à sa musique: une manière habile de se re-concentrer.
En général on conseille aux concertistes qui ont le trac, telle ou telle manière de respiration, de pensée, de méditation ou encore ceci : » choisis une personne dans le public » et joues pour elle, ou essaie de te détendre et de raconter une histoire au public, ou je ne sais quoi encore…)
autres mots intéressants que j’ai appréciés dans cet excellent documentaire :
par Hans ZImmer :
( « de la composition ») …
« Ce n’est pas un simple boulot quand je compose je mets mon cœur à nu , je passe énormément de temps à m’interroger sur le sens du film , à comprendre sa signification profonde, mais il faut que j’arrête d’intellectualiser pour pouvoir me mettre à composer. »
« Ça doit venir du cœur, les premiers jours de travail sur un film sont toujours un cauchemar, je suis là à essayer d’écrire quelque chose mais je ne sais pas encore quoi, pendant des heures je n’arrive à rien faire de bon. …Et puis soudain le déclic se produit, et je ne m’en rends pas compte tout de suite, c’est inconscient, je me recule un peu et je dis c’est bon ça comme si ce n’était pas de moi. » ( Hans Zimmer Arte TV documentaire )
– de James L. Brooks réalisateur :
» Il ne suffit pas d’être talentueux et passionné, il faut rester vulnérable et anxieux même quand on a du succès : c’est le prix à payer pour conserver son originalité, c’est difficile surtout quand le succès est grand… »( James L. Brooks, réalisateur, Arte TV documentaire )
sur la vie de concert :
par Hans ZImmer :
» J’ai le trac je n’aime pas jouer en public « j’étais très stressé pour ce concert donné en avant première, le concert se terminait par un morceau au piano que je devais jouer tout seul,
En montant su scène je me suis dit « je vais jouer que pour moi », comme quand je l’avais composé,… je ne sentais complètement libéré; ( Hans Zimmer- Arte TV )
du Solfège:
En fait c’est vrai « le solfège » signifie ici un peu fréquentation du « conservatoire » , ou « académie musicale ».
(Je crois bien qu’en Allemagne l’apprentissage du solfège est différent, les jeunes élèves apprennent directement dans le texte , dans » la partition ».)
Hans Zimmer ne s’est pas contenté de prendre des leçons de musique. Il a eu la chance et la volonté de « choisir » la musique dès son enfance et en toute liberté…Son travail acharné et passionné, ses rencontres avec des pédagogues d’avant-garde et intelligents (à Londres) et la rencontre décisive avec un maître et « allié en composition », Stanley Myers, ont fait le reste.
Les écoles comme les conservatoires ont du bon, l’essentiel est de savoir en « sortir » …un jour.
Je ne connaissais pas Younh Soun Nah, je ne trouve pas cet exemple musical très « jazz », ce pourrait être une « ballade » pop tout simplement, Cette artiste a beaucoup d’élégance et sa prestation est stylée, très personnelle.
C’est fou le nombre d’artistes par delà le monde , toutes cultures et toutes nations confondues, qui se réclament du jazz, n’est ce pas risquer une appellation facile, un genre « fourre tout » ?
(Je ne parle pas pour cette artiste précisément qui est une « grande », mais en général)
Ici la prise de son ressemble à une prise en studio, on n’a pas l’impression d’un extérieur.
C’est une chance que Mezzo transmette cette soirée dès demain et en direct !
Je me demande pourquoi les billets de concert de musique baroque sont si chers comparés à ceux de la musique contemporaine…Les pièces musicales sont elles tellement plus longues (?) et les instruments plus difficiles à accorder , les artistes si rares ?…
merci encore pour ce compte rendu qui donne envie d’entendre Orlando Furioso !
tout a fait d’accord avec ce propos je n’ai pas vu ce documentaire mais je suis tout a fait en pahse avec ce qui été ecrit.
La facon de faire la musique change, il y a touhjours eu des evolutions. le materiel ne compte pas seul l’idée compte.
mais aujourd’hui on a faire a des personnes notamment dans le cinema et meme chez les americains qui n’ont aucune culture musicale, aucune reference. c’est la raison pour laquelle il faut maquetter à outrance. le passage a l’orchestre devient presque une formalité tellement le travail a été fais en amont pour des gens parfois qui vous donne des critiques completement hors sujet, et c’est la que leur culture ou la culture devient indispensable pour au moins avoir confiance avec les gens avec lesquels on travaille.
croyez bien que cette situation existe depuis environ 30 ans. alors heureusement que gens comme lengeling ou steinberg ont eu l’intelligence d’apporter des outils pour montrer nos musiques pour les ecrire les sonoriser e cela bien sur avec 0 moyens au depart.
car en face même l’idée d’un theme d’une melodie ne concainc plus, certainement par meconnaissance et souvent par peur des producteurs et televisions qui sont devenus aujourd’hui les decedeurs
hans zimmer est un vrai compositeur.
IL a D’abord des idées. je ne les aimes pas toutes mais d’abord : CELA : DES IDEES et DU TRAVAIL
ensuite il a appris a utliser les outils que : aujourd’hui tout le monde utilise. moi le premier et depuis 30 ans. temps ou l’informatique ne se vendait pas avec la baguette de pain. ou il fallait fabriquer ses logiciels.
Bravo ZIMMER c’est un sacré vendeur. et un tres bon musicien.
MAIS BRAVO aussi a DESPLAT et tous les autres qui sont dans le meme systeme.
cela n’empeche pas le papier bien au contraire. c’est souvent le meilleur outil pour choper l’idée qui vous traverse et rien sur vous pour vous en souvenir par la suite. j’ai beau utiliser l’informatique. j’ai toujours un carnet de note sur moi.
l’ouitil aide a la réalisation et est un formibable outil pour rendre le tout plus rapide.
rappeler aussi que le premier a avoir travaillé en musique de film a la maniere de ZIMMER ….. c’est ….. vangelis
ou il jouait des synthé a l’image avec le rea aux studios les prod deriiere.
souvenez vous des « chariots de feux »…. ou pour la musique d’un certain « synclavier » le plus cher des synthes existant toujours aujourd’hui. sorte de cubase et sampler sans ecran.
voila seulement mon avis, face a certain puriste de l’ecriture ou seul le conservatoire donne les clés si on les écoute religieusement.
Demain soir vendredi 18 mars 2011, un concert est donné par l’Orchestre National de Radio France avec la participation de la violoniste japonaise Midori (http://www.gotomidori.com/english/). Retransmis en direct sur France Musique, ce concert sera dédié aux milliers de victimes japonaises. Midori jouera le concerto N°2 de Bartok.
Pauvres japonais !
Précurseurs dans bien des domaines, ce sont aussi Les expérimentateurs des désastres nucléaires: Hiroshima et Nagasaki dans les années 40s et maintenant Fukushima, résultat du récent tsunami… mais aussi de la politique démente de leur nucléocrates.
Le programme du Concert de Pleyel comporte aussi « l’apprenti sorcier » de Paul Dukas. Une musique emblématique de l’industrie nucléaire.
Excellent documentaire en effet, un peu « hollywoodien » voire complaisant parfois mais c’est la loi du genre!
Une chose qui m’énerve : les journalistes interviewers rapportent habituellement le propos : « Hans Zimmer n’a pas appris le solfège ». Ici, on ajoute quand même : »enfin, il l’a appris en quelques jours dans sa petite enfance ».
Il ne faut pas prendre ces propos au pied de la lettre, il faut interpréter, traduire : « Il n’est pas passer par les conservatoires. il a appris les notes en trois jours étant enfant ». Et cela n’a rien d’exceptionnel, pour un gosse doué et motivé!
On dit aussi : « il sait se servir des logiciels complexes, d’ordinateurs et autres claviers numériques ».
En fait j’ai vu que HZ composait avec un logiciel que je connais bien, Cubase. Et il dispose en effet d’un studio numérique d’enfer, à la mesure de la fortune qu’il a amassée, avec pas mal de collaborateurs qu’il a formés. En fait, là encore, ce n’est pas ça qui en fait un génie de la musique !
Pour manier Cubase correctement et l’utiliser dans des compositions symphoniques comme il les produit avec des partitions jouées par des orchestres de cent musiciens, il faut savoir faire la maquette numérique que l’on va « vendre » au producteur, bien sûr, mais aussi nécessairement connaitre la musique à tous les sens du terme. La notation musicale – ce qu’on a appelle « solfège » à l’école primaire n’en est qu’un infime partie et il la maitrise évidemment. Hans Zimmer n’est pas un « autodidacte », terme un peu méprisant associé généralement à « musique facile » dans la bouche des musiciens professionnels diplômés et des journalistes qui rapportent ces propos, mais un pionnier de la musique et de la composition « moderne », celle que l’on apprend encore trop peu dans les conservatoires.
Je pense – j’espère ! – que ce point de vue va hérisser quelques poils chez les âmes bien pensantes de la musique traditionnelle et les inciter à me répondre… en tout cas il est fait pour ça ! 🙂
Quel superbe reportage sur Gênes ! et qui donne envie de voyager !
Jolies photos des Palais, églises, sculptures,paysages, et vues sur la mer,
merci…même l’écureuil dit « italien » a du style…( photo 100) Je ne savais pas que l’un des deux architectes de « Beaubourg » était natif de cette ville.
Merci beaucoup Chris pour la très juste remarque, ce « e » même pas muet qui m’a échappé !!! et Je suis en tous cas très heureuse de vous lire ici ! J’ai donc corrigé dans le texte. J’aurais du me souvenir de La Fontaine et de « La Gent trotte-menu s’en vient chercher sa perte. » (une histoire de souris, de rat et de chat ) dans une de ses fables… Point de « gentes » ni de « gentilles demoiselles » dans cette histoire, et rien à voir avec l’ « espèce », (gens, gentis en effet)
Emilie
Ca me rappelle un kiné, qui jouait de la trompe de chasse dans un ensemble qui donne des sonneries en plein air. Il me parlait régulièrement des exercices de respiration et de musculation qu’il faisait – c’est assez logique, pour un kiné, d’être porté sur l’entretien du corps.
Un jour, il m’a tout de même avoué que la personne qui jouait le plus fort de leur groupe, c’était… une femme. 🙂
Vivaldi semble incontournable en effet et ses Quatre Saisons sont assurément une de ses œuvres les plus connues, les plus jouées et les plus appréciées du public.
Qui pourrait bien nous en donner les raisons ? Sans doute sont-elles multiples…Est-ce parce que cette œuvre descriptive, d’inspiration poétique, est résolument émouvante, quasi lyrique, rythmique et même dansante ?
Est ce parce qu’ elle traduit merveilleusement l’histoire de nos saisons et finalement celle de nos vies, de la Vie tout court? Thèmes classiques, éternels, ressassés…et donc d’actualité (!) -Printemps, été, automne, Hiver.-
On peut se demander si ces concertos pour violon ont toujours servi les danses et les ballets, car les poèmes qui les accompagnent évoquent bien la danse.
Quant au choix du répertoire, il est difficile d’en juger Jean-Armand, et une œuvre beaucoup jouée, ne perd rien de son originalité. C’est un peu sa vocation justement d’être souvent à l’affiche (c’est le lot de toute œuvre « solaire », dite « facile d’accès », chantante, aux thèmes facilement mémorisables, aux formules rythmiques entraînantes, même si c’est une pièce difficile à jouer)
Pour ce qui est de » l’original à tout prix »
on observe que dans l’opéra de Nicolas Le Riche, le fait d’associer Vivaldi à Racine (Caligula) n’ est déjà pas si banal, ( Caligula le sombre, le sanguinaire, le cruel, lié à un Vivaldi, pacifique, poétique, pastoral, météoro-écolo…) le fait d’alterner une musique baroque avec une création électro-acoustique de Louis Dandrel ne l’est pas non plus (banal), bien au contraire.
N’empêche que Vivaldi, s’il le pouvait, aurait droit à d’importants droits d’auteur, depuis le temps où Jean-Sébastien Bach lui-même transcrivait ses concerto (à l’orgue) !
(Personne d’ailleurs, à ma connaissance, n’a jamais mentionné une réelle rencontre entre ces deux géants de l’ère baroque.)
Alors j’en déduis que Michel Drucker n’est pas quelqu’un de sérieux ? Moi je trouve que c’est une très bonne idée de faire intervenir les compositeurs pour expliquer la gestation de leur pièce. Je ne pense que ce soit cela qui soit reproché. Car cela peut se faire dynamiquement,sans nonchalance.
Animation nonchalante ? Oui, certes, mais nous étions en petit comité, entre nous, alors c’était tout de même plus sympathique que l’on prenne le temps d’apostropher les uns et les autres, leur demandant s’ils s’occupaient d’un orchestre à Pantin, etc.
Effectivement pour les concerts de mai et juin il faudra être plus sérieux, il y aura des maisons d’édition et des auteurs. Mais Yves sait s’adapter à son public donc cela se fera très naturellement.
Merci, cher Jean-Louis foucart, pour ce compte-rendu et cet échantillon de réactions au concert. J’ai personnellement pris beaucoup de plaisir à le présenter et ai particulièrement apprécié la convivialité manifestée par tous : musiciens, compositeurs et public. C’est sans nul doute le concert le plus fidèle à l’esprit associatif de MusiComposer.fr qui ait eu lieu, jusqu’à présent. On remerciera chaleureusement les interprètes qui ont donné beaucoup de leur talent, gratuitement avec une mention particulière pour les deux « piliers » pour l’occasion, à savoir Etienne Champollion et Eric Seys.
N’oublions pas Emilie qui fut héroïque et nous a montré combien elle méritait notre (très grande) estime, voire plus encore.
Je ne crois pas que l’absence de pièces de moi ait justifié une moindre fréquentation du public, par rapport au précédents concerts et je le dis sans fausse modestie. Je crois que la date – en tout début d’année – a joué en notre défaveur. Peut-être le Printemps éveille-t-il plus la volonté de sortir à Paris écouter des créations musicales ? Espérons-le pour nos deux prochains concerts des 28 mai et 17 juin…
Bravo à tous les participants !
Le type te semble à moitié « autiste »?! Tu rigoles !! Au contraire, très à l’écoute, beaucoup d’humour, de vivacité. Bon, il y a de la mise en scène, aussi, c’est vrai.
Quant aux réglages du piano, il fait ce que lui demande le pianiste. Quand PL Aymard lui demande que son piano sonne comme un clavecin mais aussi, – selon la façon de jouer – comme un orgue, IL Y ARRIVE ! C’est étonnant.
Ceci étant, je n’aime pas du tout le son obtenu, mais ça c’est mon problème ! 😉
Ben voila prems!
Film que je voudrais voir, mais qui semble peu distribue.
A chaud quelques remarques:
– le type semble a moitie autiste
– j’ai toujours considere que la qualite d’un piano c’etait son cote changeant et pas toujours tres juste, ce qui oblige l’interprete a etre parfois imaginatif pour faire sonner son morceau sur tel ou tel piano
J’ai rajouté dans le billet un streaming de Reverso de Dusapin que j’ai repiqué de l’enregistrement de Radio France (avec quelques améliorations quand même, suppression du souffle et de bavardages intempestifs notamment)
Trés bon commentaire, moi aussi j’ai adoré et j’y suis retournée.
La musique du générique ne voulait pas sortir de ma tête aussi et je voulais préciser qu’elle est maintenant téléchargeable sur Amazon à environ 1€ voilà merci !
Tous les musiciens, mélomanes et pros devraient protéger leurs oreilles :
Prévenir les risques
Plusieurs astuces permettent, lorsqu’on est souvent exposé au bruit, de réduire l’impact des nuisances sonores :
– se mettre au calme un peu chaque jour pour reposer ses oreilles ;
– réduire le temps passé à écouter de la musique, notamment au casque
– écouter au casque à un faible volume ;
– ne pas passer ses soirées au téléphone ;
– lorsqu’on va écouter un concert : se protéger les oreilles avec des boules Quiès ou mieux, des filtres (ils ont l’avantage de ne pas couper les fréquences et donc de ne pas dénaturer les équilibres sonores) ;
– anticiper le plus qu’on peut les bruits pour « prévenir » l’oreille : une oreille avertie en vaut deux, et soyez sûr qu’elle souffrira beaucoup moins si elle est prévenue de ce qui va arriver ;
– ne pas hésiter à se boucher les oreilles lorsqu’on traverse une rue en travaux ou qu’on entend un métro arriver.
CIt. JLF : Non, le compositeur est un artiste qui compose avec ses valeurs propres, valeurs qu’il s’est appropriées ou qu’il s’est forgées. »
-Oui bien sûr, ceci dans le meilleur des cas;cependant personne ne compose » ex nihilo « ; Les « valeurs propres » ne le sont jamais entièrement, la preuve : on englobe beaucoup de compositeurs dans des » courants musicaux « , voire des époques entières. Ce qui ne contredit pas le fait que chaque artiste puisse garder sa personnalité et l’exprimer dans ses œuvres.
Quant au fait de » composer gentiment « , il relève aussi de » l’esthétique »
( celle-ci étant liée de toute façon à l’éthique) et il est bien éloigné de toute réflexion subjective !
créer une musique « aimable », consciemment ou non, c’est s’inscrire dans une esthétique bien particulière.
. Il n’y a pas de jugement de valeur là dedans. ¦Peut on reprocher à un compositeur de vouloir plaire, [Mozart, – désolée de citer cet exemple ressassé,- cherchant des » notes qui s’aiment « , selon ses propres mots. Elles ont eu parfois l’amour vache , ces notes en s’affrontant dans le quatuor des dissonances , dans Don juan ou dans un certain Adagio et Fugue]
Une romance d’aujourd’hui écrite en sol mineur, ou mieux en si b mineur , enrichie de thèmes langoureux, faciles à mémoriser aura du succès à coup sûr, et surtout si la pièce est confiée à des interprètes aux sonorités veloutéesâ; Personne n’écrit » atonal » dans le monde de la musique grand public, â; ou cela m’a échappéâ;les orchestrations n’y sont jamais tellement sophistiquées, quant à la notion de concept musical elle est absente.
La musique » plein les oreilles » n’est pas forcément agréable, à moins d’être fou de rock , quoique certains tutti de l’orchestre classique ne soient pas en reste dans la course aux décibels. Certains compositeurs sont mêmes réputés dangereux auprès des musiciens d’orchestre ( Beethoven, Bruckner, Berlioz ?) dans leur démesureâ;.
On oublie souvent la notion de « confort d’écoute » tout simplement, au-delà duquel l’auditeur risque se sentir écrasé voire agressé. Les premiers rangs dans les salles de concert , les fauteuils d’orchestre ne sont pas forcément les plus confortables d’un point de vue acoustique…
Les musiciens (les cordes par exemple ) placés à proximité des percussions ou des cuivres se protègent des effets sonores soudains et nocifs. D’où¹ l’importance aussi des dispositions orchestre/ salle /public.
p>Emilie : « Finalement un compositeur n’a t-il pas tout intérêt à composer « gentiment »
Hum… Composer « gentiment » plutôt que « méchamment » relève de l’éthique plus que de l’esthétique et c’est une nouvelle grille d’analyse bien subjective !
Personnellement je préfère revenir du concert avec de la musique « plein la tête » plutôt que « plein les oreilles ».
On peut être mélomane sans être masochiste. 🙂
« et en se référant aux valeurs sûres du passé ? »
… ou a contrario en créant les valeurs sûres de l’avenir? Non, le compositeur est un artiste qui compose avec ses valeurs propres, valeurs qu’il s’est appropriées ou qu’il s’est forgées. Que cela plaise ou non est une autre affaire. Qu’il recherche l’applaudimètre lors d’un concert est une évidence.
Cette description vivante , enjouée et parfois grinçante m’a beaucoup plu ! En tous cas cela me donne envie de découvrir le deuxième opéra de l’excellent Bruno Mantovani !
On en parle ici : saison10-11.operadeparis….
cliquer en bas sur « opéra » puis sur la vidéo correspondante à « Akhmatova »
Akhmatova est d’ailleurs « un grand poète », en fait elle est La grande dame de la littérature russe du XX e siècle voici une présentation sur le site « Esprits Nomades » : http://www.espritsnomades.com/si...
EN 2010 , et à côté des autres œuvres présentées ce soir là ,
( sauf l’œuvre raffinée de « Johannes Maria Staud » appréciée de tous ) l’ opus 16 de Schoenberg fait presqu’ office de friandise au rayon » Bach-Vivaldi » …
Finalement un compositeur n’a t-il pas tout intérêt à composer « gentiment » et en se référant aux valeurs sà»res du passé ?
Tout dépend de ses motivations: Musique ? Applaudimètre ? Provocation ?
Quand on clique sur "Acheter" en haut à droite, on tombe sur le vrai Apple Store, avec un produit dont le texte a visiblement inspiré celui qui a fait cette fausse page Apple…
Très fort le leurre consistant à faire croire qu’on est sur le site de la grande marque, le menu copiant celui de ce site et renvoyant bien vers ses pages web !
« Mais il n’y a de sourd que celui qui ne veut entendre… » (Laurent)
Sauf les vrais sourds … bien entendu (librement inspiré de Brassens)
Cela dit, l’humour n’est pas méprisant en soi : c’est plutôt une forme parmi d’autres d’hygiène mentale destinée à combattre l’ennui
Ce dernier nous guette tous à un moment ou à un autre, et un bon éclat de rire est le seul remède connu : comme toutes les potions efficaces, il n’est pas nécessairement facile à avaler
Oui ce sont de très belles pièces, curieusement peu connues, je les ai signalées dans le billet , sans pouvoir les intégrer (voir après la vidéo "paradis mécanique " dans le texte )
" Plus récente et créée en 2008, l’œuvre vocale et orchestrale: Sonnets, I composée d’après les poèmes de Louise Labé."
Merci Laurent, il s’agit bien d’une distraction musicale, ( a joke ?) sans prétention, je ne pensais pas qu’elle aurait attiré tant de mépris.
Que d’aigreur !
Je suis rassurée qu’il y ait encore quelques musiciens à l’esprit ouvert…
Gershwinou, merci pour ta vidéo, effectivement c’est un très joli moment de pop music, très artistique et même poétique.(Ce n’est pas comparable évidemment avec la précédente « Billie Jean », qui n’est qu’un montage à partir d’une idée…)
c’est très bien filmé également et la ballerine évolue comme un automate gracieux sortie d’une boîte à musique.
j’ai apprécié aussi les compositions du compositeur hongrois Gabor Kemeny
dont tu parles sur les forums : musicomposer.fr/viewtopic…
Merci pour toutes ces découvertes musicales !
Totor : il vient souligner que l’on peut aimer autant Dusapin que Michael Jackson. Cela ne me semble pourtant pas si compliqué à comprendre. Mais il n’y a de sourd que celui qui ne veut entendre…
Personnellement, je me rangerais derrière Émilie : il n’est pas question ici de grand art, mais simplement de se faire plaisir, et c’est très réussi. La vidéo elle-même est suffisamment originale, la transcription pianistique stimulante et l’usage percusifs divers et variés également.
Pour une fois je suis d’accord avec ce coucou (qui joue maintenant les poulettes?)
Les transitions vidéo permettant les raccords musicaux au montage sont facilement repérables, ça sent son bricolage, et le tout n’est pas très « fun » – mais pas plus que Wagner ou Brassens, il est vrai ! 😉
Les sonnets de Louis Labé mis en musique par Dalbavie, chanté par Jarousky : une orchestration somptueuse, à écouter de toute urgence ! http://www.youtube.com/watch?v=f...
Oh la la !!! cela devient vraiment « le blog des plaintes et des lamentations en tous genres » décidément… on dirait un groupe de grincheux un peu ringards sur les bords non ? …
Et d’abord, les avez-vous eues ces idées de mise en scène ? que proposez-vous de mieux ?
Il n’y a pas que Wagner et Brassens dans la vie ! (sic)
( et fichtre nous savons combien Brassens est un grand)
Vivent DUSAPIN, Stockhausen et …le roi de la pop et… tutti quanti…
Voir ici un extrait de la dernière "livraison" de Dusapin, son opéra "Passion" qui est joué au Théâtre des Champs Elysées : http://www.theatrechampselysees….
Pour le reste, concernant les dérives culturelles que stigmatise Yves Rinaldi, je suis assez d’accord avec Laurent : ce ne sont pas les institutions qu’il faut montrer du doigt de façon systématique, mais plutôt ce qu’en font nos dirigeants, au quotidien.
Musées publics et galeries privées, même combat?
Théatre des Champs Elysées et Stade de France, même combat?
Merci Totor (voila un pseudo qui, au moins, ne traduit aucun orgueil mal placé de la part de son auteur) pour votre message. Lorsque j’évoquais la dialectique, je l’envisageais justement dans son sens dérivé – et altéré – que les marxistes lui avaient donné ; à savoir : une pseudo-confrontation de points de vue strictement encadrée par une pensée…unique en l’occurrence car exclusive, sur un plan idéologique, à l’instar de l’ancienne « disputatio » chère à la scholastique médiévale, dont la Sorbonne était férue et experte. C’est justement ce paradoxe là que je cherchais à souligner : une pensée, une idéologie monolithiques se parant du costume vertueux de la dialectique et de la pluralité des approches. Et, force est de constater que notre pays est devenu champion de ce type de contorsion intellectuelle qui ressemble fort à l’idéologie fordiste qui recommandait de laisser les consommateurs américains libres de choisir leur voiture, pourvu qu’elle soit une Ford T…. Transposée aux enjeux qui nous intéressent dans cette tribune, il s’agirait d’admettre le pluralisme culturel et artistique, pourvu qu’il corresponde au dogmatisme en vigueur dans les cénacles auto-proclamés du moment.
Cordialement,
Yves Rinaldi.
Yves Rinaldi.
Pour émettre une simple remarque de bon sens, il me semble que l’art de cour des XVIIe et XVIIIe siècles n’a pas donné que des restes de « naufrage », tout de même… C’est aller bien vite en besogne. Et si le ministère de la culture est bien une excroissance de la tradition centralisatrice française, il faut aussi souligner qu’il est une innovation gaullienne : il y a donc eu solutions de continuité entre le Grand Siècle et les années 1950 : l’histoire n’est pas un déterminisme.
Du reste, l’art « officiel » de notre temps peut aussi produire du beau et du bon : quelle que soit la personnalité et les travers de Boulez, plusieurs de ses œuvres n’en sont pas moins stimulantes (ne confondons pas un maître avec ses épigones). Après tout, en matière d’art « officiel », ne retrouve-t-on pas depuis quelques temps les vertus et l’équilibre de l’art académique du XIX siècle, de la peinture des Couture et Cabanel aux opéras de Thomas ?
Vous parlez de « monolithisme dialectique » : la dialectique étant la mise en opposition des contraires ne saurait être constitutive de quelque monolithe que ce soit
Ce qui est monolithique est la « pensée unique », comme vous le soulignez très justement, précisément parce qu’elle exclut les différences, et dont vous établissez à juste titre la lointaine filiation objective avec l’académisme (que l’on pourrait d’ailleurs généraliser en tant que « conservatisme », ce qui rétablirait aussi la parenté réelle la plus triviale entre politique et culture)
Une raison à tout cela ? Nous nous sommes réveillés vieux au lendemain de notre (trop) glorieuse histoire, et de cet âge pesant , qui engourdit l’esprit public, nous avons gardé le goût des valeurs « consacrées »
Pour faire un beau vieux, il faut avoir eu une belle jeunesse : la nôtre, culturellement parlant s’est engloutie avec l’absolutisme dès l’Ancien régime : de ce naufrage est née la lignée de l’Art officiel, propagande qui n’avoue pas sa vraie nature, et qui satisfait si bien l’appétit pour le déjà vu des médiocres, et la propension à s’immiscer partout des hommes de pouvoir
Sans Louis XIV, point de ministère de la culture au sens « moderne » (raccourci volontairement polémique…)
Votre réflexion est à ce titre remarquable : c’est si rare de lire un texte qui sorte un peu des sentiers battus…
D’habitude, la discussion (pas la réflexion, hélas) revient à dire : il y a sûrement une bonne raison d’en parler… puisqu’on en parle, ce qui est la consécration telle que la conçoivent les snobs…
Et pour contredire Bricas, tout en paraphrasant Brassens : « le temps ne fait rien à l’affaire »
Il me semble que ce débat sur la musique et la personnalité de Pascal Dusapin est révélateur de l’idéologie qui anime les milieux officiels de la création contemporaine dont on retrouve d’ailleurs les termes à l’identique dans celui concernant les arts plastiques et que je connais donc un peu mieux. On a du mal à envisager la création dans sa pluralité et on n’admet la notion de progrès que dans le mouvement et l’innovation que l’on consacre volontiers de « modernes », afin de bien l’opposer au reste, à celle des « non-modernes » qui, du coup, deviennent des « anti-modernes », immédiatement suspectés de fascisme réactionnaire et bien sûr de ce fait stigmatisés par la Pensée Unique, ce fléau issue de l’énarchie qui s’est également emparée des rênes de la politique culturelle française.
Le monolithisme dialectique qui règne désormais sur les arts en France, n’est certes pas nouveau et procède d’une pesante tradition colbertiste ; jadis « académique », l’idéologie officielle des institutions artistiques se pense aujourd’hui résolument « moderne » et « créative » au point d’en devenir un nouvel académisme qui s’ignore : celui de la nouveauté à n’importe quel prix, surtout si ce dernier voit sa côte boostée par le marché…. Et ce qui est valable pour les Xavier Veilhant et autres Carole Benzakem l’est également pour Dusapin et la plupart des compositeurs issus de cette mouvance contemporaine « avant-gardiste ».
La confusion, sciemment entretenue, entre « modernité » et effet de « mode » conduit à ne considérer qu’un seul point de vue de la création, tout en déconsidérant les autres points de vue, complémentaires mais pas forcément antithétiques. Nous avons eu le droit au règne sans partage des « installationnistes » dans les arts plastiques des années 1980-2000 ; aujourd’hui les néo-pop-artistes à tendance néo-mangas se partage les cimaises des plus grandes institutions qui ne prennent aucun risque à consacrer des célébrités… déjà consacrées par la spéculation du marché de l’art, de même que l’on ne prend plus beaucoup de risque à programmer Dusapin…dans des institutions publiques dont on sait, par avance, que le contribuable paiera les places invendues (et invendables ?). Il arrive un moment où l’on parvient à se demander quel sens a encore la politique culturelle de notre pays quand on voit l’ahurissant déclin du prestige des artistes français à l’étranger, notre pays ayant désormais acquis la réputation d’être une province reculée de la création et une destination tout à fait évitable pour les artistes souhaitant acquérir une audience internationale. Ne faudrait-il pas y voir également un effet pervers de la façon dont on distribue les subventions destinées à « favoriser les œuvres de l’esprit », comme le prévoyait la charte fondatrice du Ministère de la Culture? Il est certain que les choix opérés laisseront toujours des artistes frustrès sur le bord de la route mais il faut reconnaître que l’on voit et l’on entend systématiquement les mêmes, toujours aux meilleures places et que dans les cénacles concernés, l’on se repaît toujours des mêmes chimères sur le « rayonnement culturel de la France ». Un aveuglement un peu trop chronique sévit ici, au point qu’on se demande, là-bas ou plutôt ici-bas s’il ne sert d’autres intérêts que ceux de l’art….
Yves RINALDI
merci Bricas pour votre avis "Je trouve que d’autres compositeurs français actuels ont vraiment quelque-chose à dire, comme par exemple Connesson, Dutilleux, Escaich, Dalbavie…"
cit. Totor : Ne serait-il pas plus simple de dire tout bêtement : « ce que je compose me vient … comme ça me vient, parce que … je suis musicien »
je suis d’accord avec vous bien sûr, rien ne vaut la simplicité et le langage direct, mair alors ce ne serait ni le même homme justement ni le même domaine musical….
A mon avis, Parler de « sa musique » pour Pascal Dusapin, fait partie de son mode de pensée, et du même geste créateur que celui de « faire de la musique » …je pense qu’il n’a pas renoncé à la parole dite ou écrite juste parce qu’il est musicien…Il se place tranquillement à la frontière de tous ces domaines …( écriture, discussion, art de la conversation, philosophie, architecture,)…son rêve est peut être celui d’un grand sorcier, faiseur de formes musicales à la fois folles et raisonnées… ça peut être exaspérant quelquefois de se perdre dans tant de considérations…
Si tout ce « paratexte » ou cet « appareillage » accompagnant chaque partition musicale, jugé prétentieux et inutile par certains, si tout cela n’est pas de la supercherie, et cela lui est vraiment nécessaire, pourquoi lui refuser ?
Comme vous dites,Totor, il reste une solution : celle de suivre un des conseils possibles et souhaitables de Pascal Dusapin :
– Allez écouter mes œuvres en concert, et vous comprendrez… »
En lisant les interventions sur ce forum à propos de Dusapin, j’ai une réaction que certains trouveront simpliste : à mon avis, une musique, pour être qualifiée ainsi, doit éveiller, interpeler (positivement), à première écoute, l’intérêt et la sensibilité de l’auditeur. L’analyse vient ensuite, qui peut constituer un enrichissement de l’écoute. Je pense que la même réflexion vaut pour les autres arts. Bien entendu, on peut objecter que la qualité d’écoute dépend de la qualité de l’auditeur, de sa sensibilité, de sa formation etc. On peut aussi constater, à juste titre, que l’arbitre final est le temps, bien que de nombreux ratés ont eu lieu…Mais chacun fait ses choix et a le droit d’en exprimer les raisons.
Je ne connaissais pas « Clam 2/2 » de Dusapin qui est effectivement réussi. De ses opéras je ne connais que
« Medeamaterial » dont j’avais acheté le disque il y a quelques années, et qui m’a beaucoup ennuyé.
« Clam » me rappelle certaines réalisations d’Eliott Carter que je trouve bien venues du fait du foisonnement sonore, du mélange judicieux des timbres, mais selon mon sentiment, le développement de « Clam » est bien linéaire et évènementiel. Ce qui compte, c’est que mon intérêt et ma sensibilité sont éveillés par cette courte pièce…mais par quoi ne faut-il pas passer pour en arriver là!! Je trouve que d’autres compositeurs français actuels ont vraiment quelque-chose à dire, comme par exemple Connesson, Dutilleux, Escaich, Dalbavie…et personnellement je ne mets pas Dusapin sur le même plan. Mais, comme on dit : cela n’engage que moi .
J’ai passé un moment magique trop rare à la TV. Oublié les soucis, les peines. Charme de la musique, des voix, tout était là pour nous faire passer un moment de rêve. Merci à France 3 et tant pis pour les grincheux.
Merci Emilie pour votre réponse déjà très fouillée, et qui apporte un éclairage intéressant sur des questions complexes
C’est amusant que vous établissiez en fin de votre explication un parallèle avec la musique de Mozart : je me rappelle d’une bagarre homérique que j’ai eue il y a pas mal d’années avec un copain, également fondu de musique, parce qu’il affirmait (péremptoirement, selon moi) que la différence principale entre Mozart et Beethoven résidait dans cette question de volume : Mozart se serait déployé en surface, et Beethoven dans un espace « psychologique » multi-dimensionnel »
Comme cela devait vouloir dire que l’un restait à la « surface », et que l’autre évoluait dans les « profondeurs insondables » de l’âme humaine, j’ai trouvé cette mise en opposition comme un artefact intellectuel parfaitement dénué de fondement
D’où la question posée à propos de votre remarque sur la musique de Dusapin
Quand on connaît le degré d’abstraction des réflexions de l’intéressé sur l’essence de son Art, on peut s’interroger sur le côté réel de ce qu’il avance comme explication
Ne serait-il pas plus simple de dire tout bêtement : « ce que je compose me vient … comme ça me vient, parce que … je suis musicien »
Mais alors, que resterait-il à dire à ceux qui vont à ses confèrences ?
Autre réponse possible : « Allez écouter mes œuvres en concert, et vous comprendrez… »
Comment l’expliquer ? Comment reconnaître ces dimensions ?
« mélodie », « rythme » et « composition » ne sont pas à proprement dit, les éléments constitutifs de cette musique, même si en un sens ils y sont mêlés.
Mélodie et rythme sont plus du fait d’ une pensée linéaire : ainsi beaucoup d’auteurs de musique classique (au sens général) organisent leur musique d’un point A à un autre point Z tout en la faisant évoluer par maints chemins surprenants
Mélodiquement, rythmiquement, dramatiquement…Les fugues de Bach, les sonates de Mozart, celles de Beethoven par exemple, sont très organisées et dirigées de cette façon, (tension, détente, point culminant d’un chant, cadences, résolutions, etc.) d’autres pièces au contraire restent suspendues, extatiques, comme certaines œuvres d’Eric Satie .
Il faudrait considérer une pièce donnée de Pascal Dusapin, partition en mains évidemment et argumenter de façon précise pour illustrer ces propos (je ne donne ici que quelques termes généraux)
– Ecoutons par exemple du solo orchestral 4 Clam donné plus haut
Qu’est-ce qui donne cette impression d’espace, de volume ?
– Les sources sonores : simultanées, diffuses, multiples et démultipliant justement les point sonores originaux (propagation du son)
– La résonance, la vibration : augmentation et prolongement en écho des sons originaux (longueur, largeur)
– Les timbres, l’épaisseur et la coloration du son, timbres multiples, décalés, superposées, en échos, (épaisseur)
– La translation rapide et le déplacement des registres aigus vers les mediums et basses
– l’agogie et la vitesse de déplacement de ces « formes » musicales et en mouvement.
Tout cela donne l’impression d’un « environnement sonore », écrit, mesuré, coloré, agité et diffusé en tous points, et d’un réel volume sonore..
(Certains compositeurs sur nos forums « MusiComposer » s’apparentent un peu à ce type de musique là.. sensible et intuitive, spatiale. )
Dusapin parle plutôt bien de musique.
Quant à ce qu’il dit encore de la musique telle qu’il la pense : il évoque encore la forme, le volume, la sculpture, et même la forme vivante (élastique, évanescente, fuyante, organique )
» former c’est inventer des bords…
assembler des blocs de durée,
je suis un écrivain de musique, c’est du dessin »
Est-ce seulement une impression de vocabulaire et de déclaration péremptoire ?
« agogie, élasticité, timbre, translation, spectres sonores » …ne peut on pas retrouver tous ces éléments dans un opéra de Mozart ?
Dusapin écrit la musique, certes de façon artisanale et savante, mais à l’ombre de Xenakis en un sens, l’architecte et le musicien, inventeur de « polytopes » de musique et lumière.
voilà Totor pour répondre à votre question, ma réponse tardive …et encore incomplète
Dusapin est sans doute plus un architecte de l’immatériel, un architecte qui pense la musique en volume, en trois dimensions
Quelles sont ces trois dimensions ? Mélodie, Rythme, composition ? Comment les reconnaissez-vous, et comment les appelleriez-vous concrètement chez Dusapin ?
Pour ma part j’aime certaines pièces de Dusapin, son opéra « Perela, l’homme de fumée » par exemple, ou des pièces pour piano. En revanche, dès qu’il parle ou qu’il écrit, cela devient quelconque et prétentieux. Il surfe sur les idées à la mode, sans assurer aucune consistance à son discours.
Encore une fois, il y a des gens qui savent parler de musique (Boulez par exemple – je le dis d’autant plus volontiers que je n’aime pas sa musique), mais pas Dusapin.
Pour ma part, j’estime que sa musique est ce qu’elle est, mais Dusapin est certainement l’un des compositeurs les plus cultivés et les plus intéressants de sa génération, certainement parce qu’il est entouré d’artistes-chercheurs appartenant à divers domaines (biologistes, architectes, écrivains, philosophes) et qu’il ne cesse de "penser la musique" et de la « mettre en question » et aussi de la mettre en quelque sorte « en danger ». J’aime bien cette prise de risque…
comme il titre son livre, "une musique entrain de se faire", sa musique quelque part se cherche continuellement.
On peut apprécier son discours par rapport à l’espace, aux arts plastiques, à l’écriture, à l’architecture, et à la philosophie, la pensée de Deleuze (Rhizome) …
Dusapin est sans doute plus un architecte de l’immatériel, un architecte qui pense la musique en volume, en trois dimensions…Sans cesse préoccupé par la forme, tout en la combattant.
" Composer c’est penser" donner à la musique de s’inclure dans l’espace infinie qu’est le monde"…
"j’écris pour moi pour quelques amis et pour adoucir le cours du temps…"
(Borges)
" écrire pour soi n’est pas une solution, il faut éviter de se faire plaisir…ne pas réduire sa pensée à des choses que l’on connaît "…
"Mon corps se délite si je ne pense pas, si je n’écris pas de la musique"
Alors, qu’écouterons-nous de Dusapin en premier ?
Certainement pas tout de suite ses œuvres pour piano…Je crois que le piano est un instrument réducteur pour les compositions de Pascal Dusapin, même si les performances des interprètes sont admirables car ces pièces sont redoutables, mais aussi très ardues à l’écoute…Ses œuvres orchestrales et vocales conviennent mieux à l’univers qu’il imagine et sont plus réceptives.
Voici un extrait d’une œuvre intéressante dans laquelle je défie tout mélomane d’y déceler une quelconque « bouillie » sonore (n’est-ce pas chers amis compositeurs )
Avis recherche
URGENT
Recherchons admirateur/trice pour commentaire sur ce blog en vue de remonter la cote Du Sapin au marché de Noël.
Quadrumane débutant s’abstenir.
Victor, Fred, Laurent, ne vous méprenez pas : l’anathème que m’a jeté « Monsieur trois points » ne mérite pas de réponse. Il est le fait d’un jeune homme qui n’a pas vraiment terminé sa crise d’adolescence.
On l’a vu pendant quelque mois dans nos forums; il portait en bandoulière son arrogance et son mépris pour les compositeurs « qui ne sont pas de leur siècle puisqu’ils composent comme grand Papa »…
Il nous a quitté brutalement un jour en démontrant son manque d’humour et sa mauvaise éducation. Je n’imaginais pas qu’il lisait encore le blog, probablement sur Facebook qu’il fréquente beaucoup.
Sa mère (il vit chez ses parents) est, je crois infirmière. Espérons qu’elle saura soigner son handicap.
Pour moi, en tout cas, il n’y a pas sujet à discuter plus avant.
PS. Les commentaires sont modérés a priori depuis la mi-aout car nous recevons beaucoup de spam fabriqué « à la main », je veux dire par des hommes et non par les habituels robots. 🙂
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URGENT
Recherchons admirateur/trice pour commentaire sur ce blog en vue de remonter la cote Du Sapin au marché de l’art.
Melomane débutant s’abstenir.
1) qu’on peut ne pas aimer Dusapin sans forcément rejeter la musique contemporaine ;
2) qu’on peut aussi aimer la musique de Dusapin et ne pas aimer le personnage ;
3) qu’on la droit de vivre même sans aimer la musique contemporaine, et de s’exprimer librement ;
4) qu’on peut toujours écrire de très belles choses en si bémol ;
5) qu’il n’est pas nécessaire d’être joué à l’opéra Bastille ou à Donaueschingen pour avoir quelque chose à dire, et avoir quelque chose à dire en art est toujours respectable ;
6) que les « amateurs compositeurs » ont au moins le courage de signer leurs œuvres à « bonne médiocrité », quand certains internautes auto-érigés en arbitres des bons goûts (tout en fustigeant cette attitude chez autrui) n’ont pas le courage de signer leurs insultes exposant une bêtise crasse.
Je ne le connaissais pas mais vos commentaires ont aiguisé ma curiosité. J’ai donc écouté plusieurs pièces de Dusapin.
Sur plusieurs d’entre elles j’ai eu l’impression d’entendre une même note une note sur deux ou sur trois. Sur les autres bouillie ou cacophonie suffit à qualifier mon impression (toute personnelle). Je ne me prononcerai pas sur l’idée que ceux qui disent l’aimer le font par conformisme, n’étant pas dans leur tête. J’espère simplement pour eux qu’il n’en est rien.
Allez, on en verra toujours, des gens qui ne savent pas penser par eux-mêmes, qui gobent tout ce qui est à la mode sans un soupçon de recul. Le degré d’éducation n’y fait rien : les uns sont fanatiques de Lady Gaga, les autres de Dusapin. C’est confortable d’avoir la même opinion que ses pairs. La seule différence, peut-être, c’est que les plus éduqués sont les plus intolérants.
(Réponse à littlejazzman)
Une bibliothèque de partitions gratuites en ligne ne peut publier que des partitions qui sont tombées dans le domaine public. C’est-à-dire dont le compositeur est mort depuis plus de 70 ans (plus les périodes de guerre, qui varient d’un pays à l’autre).
Les auteurs que vous citez sont tous encore sous protection du droit d’auteur, donc non publiables dans IMSLP.
Victor, Fred, Laurent, ne vous méprenez pas : l’anathème que m’a jeté "Monsieur trois points" ne mérite pas de réponse. Il est le fait d’un jeune homme qui n’a pas vraiment terminé sa crise d’adolescence.
On l’a vu pendant quelque mois dans nos forums; il portait en bandoulière son arrogance et son mépris pour les compositeurs "qui ne sont pas de leur siècle puisqu’ils composent comme grand Papa"
Il nous a quitté brutalement un jour en démontrant son manque d’humour et sa mauvaise éducation. Je n’imaginais pas qu’il lisait encore le blog, probablement sur Facebook qu’il fréquente beaucoup.
Sa mère (il vit chez ses parents) est, je crois infirmière. Espérons qu’elle saura soigner son handicap.
Pour moi, en tout cas, il n’y a pas sujet à discuter plus avant.
PS. Les commentaires sont modérés a priori depuis la mi-aout car nous recevons beaucoup de spam fabriqué « à la main », je veux dire par des hommes et non par les habituels robots. 🙂
Plancher sur Dusapin (!) avec humour vaut mieux que de se farcir ses écrits : les amateurs auront au moins rigolé un bon coup, et se moquer d’un nombriliste revient à pratiquer l’hygiène intellectuelle la plus salutaire
Quant à la postérité… Parle-t-on de l’opinion publique de cette foule protéiforme d’obscurs abrutis qui avait quasiment oublié J-S Bach, avant de jeter Telemann, tout en méprisant Haydn, etc. ?
Que sait-on aujourd’hui de la masse de génie humain que la connerie ordinaire a balancé aux oubliettes ?
"Je n’ai jamais pu comprendre l’infini – la seule chose qui m’en donne une idée est l’étendue de la bêtise humaine" (Einstein)
bonjour a tous.
quelle polémique …. sur ce Monsieur dusapin….
on en parle dans cent…deux cent ans…..on verra ce qui reste de l’œuvre.
et puis ce discours toujours aussi inutile sur le "contemporain… pas contemporain …"
qui détient la vérité ? personne. seul la vérité du coeur et des émotions reelles transcrites musicalement résisteront aux polémiques et aux temps futurs. le temps décidera pour nous tous, comme pour ceux d’hier, ceux-la même qui nourrissent aujourd’hui nos modestes ambitions musicales et notre culture.
1) qu’on peut ne pas aimer Dusapin sans forcément rejeter la musique contemporaine ;
2) qu’on peut aussi aimer la musique de Dusapin et ne pas aimer le personnage ;
3) qu’on la droit de vivre même sans aimer la musique contemporaine, et de s’exprimer librement ;
4) qu’on peut toujours écrire de très belles choses en si bémol ;
5) qu’il n’est pas nécessaire d’être joué à l’opéra Bastille ou à Donaueschingen pour avoir quelque chose à dire, et avoir quelque chose à dire en art est toujours respectable ;
6) que les "amateurs compositeurs" ont au moins le courage de signer leurs œuvres à "bonne médiocrité", quand certains internautes auto-érigés en arbitres des bons goûts (tout en fustigeant cette attitude chez autrui) n’ont pas le courage de signer leurs insultes exposant une bêtise crasse.
‘aurai aimé des explications sur l’absence de poulenc dutilleux chostakovitch
katchatourian et le double concerto pour orchestres à cordes de martinu; merci cordialement. littlejazzman.
Dusapin est un type bien… quand il compose de la musique. Quand il parle ou quand il écrit, il est incompréhensible, redondant, inintéressant. On est loin, très loin, des qualités de pédagogue de personnes comme Messiaen, Boulez ou Bernstein.
C’est assez drôle comme article, mais si c’est une critique – et ça l’est -, il n’y a aucun argument derrière. JLF a t-il ouvert et écouté au moins une dizaine de partitions de Dusapin avant de pouvoir juger ? (et non pas survolé une partoche et écouté un extrait ou être allé à deux concerts !)
Vos articles sont vides, creux, puisque la critique est superficielle : vous ne parlez même pas de musique mais vous vous attaquez au personnage. C’est aussi dégoûtant que de s’attaquer au physique d’une personne, et cela ne fait que révéler la débilité de vos propos.
Peut-être êtes vous jaloux que Dusapin ait une personnalité – au moins musicale ?
Si vous voulez vraiment agir – càd concrètement -, commencez par vous taire s’il vous plaît. Au lieu de dire des âneries, présentez-nous vos superbes compositions en sib Majeur (à moins que vous soyez déjà passé à polytonalité ?) ou des pièces pour orchestre ?
Ce qui me gène avec les amateurs compositeurs, c’est qu’ils font de la musique sans avoir une connaissance profonde du passé, tout en ignorant ce que font les compositeurs aujourd’hui (sauf les Beffa, Bacri et autres compositeurs à rayonnement microscopique s’enterrant dans des clichés acceptés par la société et un politiquement correct).
Concernant la technique, ils appliquent « théorie, harmonie et contrepoint », sans regarder plus loin que leur nez. La peur est toujours le même sentiment qui gouverne l’ignorant : peur d’autrui, de la nouveauté, de l’étranger ; ça ne m’étonne aucunement au regard de vos partitions.
Alors c’est sûr, à ce jeu, JLF, vous êtes plutôt bon, mais vous trainer un chiffon d’âme, rien de plus. Vous ne creusez pas à l’intérieur de vous-même, ni ne vous surpassez. Vous incarnez la bonne médiocrité de l’amateur péteux qui est fier de se dire compositeur pour le temps de sa retraite (lisez les correspondances de Monsieur Croche, bon sang !).
"Petit Quiz Mozartien :
Les "Six quatuors" en hommage à Haydn valaient 50 Louis d’or, combien valaient-ils en florins d’argent ? en Kreuzer ? …et combien en euros contemporains ?"
En utilisant la formule de conversion tarabiscotée du Louis d’or en poids de métal précieux, puis en convertissant ce poids au cours du dernier fixing de l’once d’or fin, on arrive à environ dix mille euros pour les six quatuors
Pour ce tarif, il n’est pas impossible que WA, vivant de nos jours, eà»t préféré faire footballeur, où¹ cette somme se gagne en dix minutes…
J’ai donc vu cette émission classique et jazz sur MA Télé – et pas sur le net. Excellente émission, des peoples qui n’étaient pas des potiches, et intervenaient pour poser des questions intelligentes et ne semblant pas trop "téléphonées".
Et surtout des interprètes au dessus de tout éloge, que ce soit "la" Stutzmann (quelle voix étonnante! et quelle cheffeux d’orchestre !) ou le quatuor Ebène. Quels talents! Ils savent tout faire…allez les écouter sur leur site de jazz : http://www.quatuorebene.com/fr/a...
Jean-Yves Thibaudet était moins étincelant qu’à Pleyel (pas de ceinture avec des brillants… :-). Mais c’était sympathique de sa part, pour les téléspectateurs français qui ne peuvent pas aller au concert qu’il se soit produit au studio de Zygel (qui s’est dit "honoré" de cette participation, d’ailleurs).
finalement peu de monde à mon concert mais que des des gens de qualité … que d’émotion devant la qualité d’écoute, une quarantaine de personnes tout au plus pour m’écouter, mais les retours sont plus grands que mes espérances. des enfants étaient aussi présent et ils ont été ravis. que du bonheur … je remercie tous les gens présents et je remercie ici aussi pour ces belles lumières sur internet
Et bien, voilà un article qui va en effet à l’encontre des idées reçues concernant Nicolas Poussin, tout au moins en ce qui me concerne.
Pour moi, jusqu’à cette lecture, Poussin c’était surtout… beaucoup de poussière !!
Et puis, plus qu’un article sur Poussin, c’est une leçon sur l’art de regarder et d’analyser une œuvre picturale avec son contexte.
Merci Monsieur le Professeur ! 😉
Pourquoi :
Dans une émission culturelle qui sort de l’ordinaire et qui pourrait nous faire enfin un peu rêver, nous imposer des invités tels qu’une ministre dont on a ‘soupé’ et un diseur de jt dont on ne supporte même plus la caricature.
(Désolée pour l’irrévérence)….
Qui plus est, les caméras s’attardent sur eux avec une telle insistance……..
On en oublierait presque, hélas, les prestations des merveilleux et talentueux Artistes présents.
Quel gà¢chis…….
Les infos sur la diffusion de la Boù®te à musique 2010 étaient justes JLF, France 2 avait bien annoncé :
Jeudi 29 juillet 2010 Thème: "l’amour et la mort",
Jeudi 5 août 2010 Thème "Rythme et virtuosité".
Jeudi 12 août 2010 Thème: "Classique et Jazz",
Jeudi 19 août 2010 Thème: "Europe et Méditerranée",
Jeudi 26 août 2010 Thème: "Hommage à Bach",
Apparemment il y a eu inversion dans la diffusion TV de deux épisodes.
La preuve en est que le site diffuse déjà l’émission « Classique et Jazz » . Par conséquent on peut la visionner avant même sa parution TV, (Ce côté retour vers le futur, me plaît): programmes.france2.fr/la-…
Etonnant qu’on ne lise nulle part des explications ou une petite note de France 2 pour ce « mini beans ». Bah c’est l’été , tout est permis ou presque…! "Errare humanum est"
L’émission « Europe et Méditerranée » était plaisante, j’aurais bien aimé que PPDA s’exprime plus longuement,( que pensait -il lui de la musique ? )On aura bien admiré Mme Roseline Bachelot, souriante et savante, rien d’étonnant pour une passionnée d’opéra et spécialiste de Verdi.
Pour créer vraiment la surprise, Jeudi prochain ce serait bien de programmer « Hommage à Bach ! » la délicieuse confusion sera plus logique ainsi…. Et surtout, l’audience n’affichera pas un double zéro, puisque beaucoup auront déjà vu l’émission sur la toile. Enfin ce n’est qu’une idée…
Boù®te à musique plus 7 c’est déjà un beau cadeau, mais tout bien considéré « Sept jours de rediffusion » sur le web c’est trop court, voire frustrant pour un ZYGEL ! Ne pourrait-on pas les laisser, toutes, en ligne et tout l’été ces émissions-là ? Merci d’avance…
" Fausse Monnaie " fait bien de remarquer qu’au temps de Mozart et au pays de Mozart, c’était le "florin d’argent" qui était monnaie courante…Cependant, Mozart l’européen, ce génie tant aimé, aimait voyager.
Nombre de ses correspondances font état justement des "florins" gagnés, bien entendu, mais aussi parlent des "guinées" (d’usage en Angleterre, en son temps d’enfance) et des fameux "Louis d’or". (français) Il estimera lui-même ses "Six quatuors en hommage à Haydn" à 50 Louis d’or, …Dans une autre lettre, sa propre mère évoquera "une nouvelle élève claveciniste " de Mozart, lui payant généreusement "3 Louis d’or "une douzaine de leçons, et il y a bien d’autres exemples ou les "Louis d’or" sont invariablement cités.
J’avoue que ne citer que les "Louis d’or" était un peu provocateur, et ne semble évoquer que les séjours et les tournées musicales du prodigieux compositeur "au Royaume de France", quand on sait l’accueil hostile qu’on réserva justement à Mozart jeune adulte, de retour à Paris,
(refus d’éditer ses symphonies concertantes ou de lui faire obtenir un livret d’opéra) cela peut évidemment en étonner plus d’un. Et donc, "Rendons à Mozart ce qui revient à Mozart, ses florins d’argent bien mérités. "
Toutefois un "Louis d’or" équivalait à l’époque, à quatre "florins d’argent", rien n’empêche d’établir alors les correspondances monétaires nécessaires, n’est-il pas vrai ?
Petit Quiz Mozartien :
Les "Six quatuors" en hommage à Haydn valaient 50 Louis d’or, combien valaient-ils en florins d’argent ? en Kreuzer ? …et combien en euros contemporains ?
NB: On sait que Mozart eu des funérailles de 3 e classe (Pauvre Mozart) mais ce n’était pas la fosse commune gratuite quand même…
" Le coût de l’enterrement de Mozart s’élevait à 8 florins 56 kreuzer, plus 3 florins pour le corbillard. Il représentait 1/5 de l’argent
liquide dont disposait sa veuve. Un enterrement
de 2e classe aurait coûté 37 florins pour six porteurs et six enfants de
choeur, au lieu de quatre."
‘ Extrait de " Mozart Mythes et réalités" : http://www.guywagner.net/pdf/moz... )
l’émission la boite à zik,que je ne rate jamais enfin presque,un moment de detente que j’aprécie,rien à dire et à redire,parfait,france 2 doit garder cet émission,qui est maintenant ma boite a zik !
Il a quand même la santé, ce jeune homme ! A moins que Saint Jacques lui ait prété des jambes toutes neuves, ou que l’Esprit Saint lui ait soufflé dans le dos tout au long du trajet?
Pour ce qui est de l’audience, notons que l’émission la boù®te à musique de JF ZYGEL est diffusée cette année le JEUDI SOIR …On se demande bien pourquoi (?) Cela en a dérouté plus d’un ! Maintenant que le public s’est habitué au Vendredi…
Beaucoup de téléspectateurs ne consultent pas les programmes tv des magazines et s’attendaient à la regarder ce Vendredi soir…à mon avis France 2 voulait absolument que les mélomanes consultent leur site après coup.
C’est dommage de toujours juger une émission sur ces données précisément: audience, part de marché etc., à ce rythme les meilleures émissions ne tiendront pas, surtout si elles sont si peu annoncées.
Dire que " pour une fois l’émission était bien rythmée" est à la fois vrai et faux, car elle a souvent été très bien menée et rythmée cette célèbrissime émission, et cette qualité là est plutôt une récurrence.
Qui a trouvé l’instant Chopin bà¢clé ? Ce moment était subtil au contraire ! ( vite, à ré-écouter d’urgence) et puis il n’ y a pas que Chopin dans la vie ( musicale) …euh ! enfin …bref…
Je l’ai trouvé fort bien assaisonné, ce bouillon de culture musical, même si effectivement il n’a pas vraiment mis en scène les trois candides de l’émission, Hugues Aufray, Disiz Peter Punk et Nolwenn Leroy, était-ce un choix délibéré ? Dommage. Y a t-il eu des coupures au montage ? Ce n’est pas grave :on se procurera leurs cd !
Hugues Aufray s’est vraiment distingué par ses mots poétiques et sa culture musicale. Je m’attendais à ce qu’il chante avec Zygel au piano, improvisant…
Musicalement aussi, il faut saluer chaque prestation des autres musiciens, tous excellents : les impros d’Antoine Hervé ( même si l’intermède Chopin était un peu succinct) , mais Antoine Hervé qui joue si bien, ne joue jamais assez longtemps, je trouve, ce qu’il a interprété sur un thème de Chopin était d’une grande délicatesse… les prestations de la mezzo soprano Béatrice Uria Monzon, et ses commentaires fort intéressants, les airs chantés par le baryton, Laurent Alvaro, ( on connaissait déjà de lui son interprétation de « l’air du froid » de Purcell, mais ce fut un plaisir) celles du harpiste de jazz Park Stickney( La harpe est rarement utilisée pour ce répertoire) et celles du Quatuor Voce et le clarinettiste Nicolas Baldeyrou ( superbe quintet de Mozart , leur impro valsée sur do dièse mi) mais aussi le jeune joueur de guimbarde et de flà»te à calebasse chinoise, Wang Li,animant la séquence « instrument rare », ne faisait-il pas du chant « instrumental » diphonique ? on entend au moins deux voix, étonnant pour un flà»tiste, cela doit venir de sa technique de souffle continu dont parle JFZ.
Notons que Jean –François Zygel a contesté une fois plus la version du film Amadeus de Milos Forman, ( et ça m’énerve vraiment, chaque fois, car j’ai aimé cette version justement ) dans laquelle on compatit au « pauvre Mozart, mourant, abandonné et dont le cortège funéraire ne sera suivi que par un chien (errant) et qui plus est, lors d’une tempête de neige , avant d’être jeté dans une fosse commune » tout le monde sait bien que Mozart vivait aisément en collectionnant des louis d’or, qu’il a eu des funérailles grandioses, et ce, sous un soleil de plomb( hé !)
Plus sérieusement, Grand Merci à Jean-François Zygel et à ses invités pour ces bons moments.
Cette belle émission est visible pendant sept jours sur le site de France 2 . Régalez-vous !!!
Le message est destiné à J.F. Zygel
Je vous suis depuis quelques années. J’ai eu le plaisir de vous voir et vous entendre à Biot.
Votre boù®te à musique est une idée originale et très intéressante.
Nous y voyons des interprètes de talent et je pensais en vous regardant hier soir
que le couple de chanteurs d’opéra que je connais bien Elizabeth Vidal (soprano-
colorature et André Cognet barython-basse) illustrent parfaitement le rapprochement entre classique et modernité dans leur spectacle de l’opéra aux beatles.
Pour apprécier le talent d’Elizabeth : l’écouter dans la Méditation de Thaà¯s en
vocalise… un enchantement.
Peut-être pourriez-vous leur consacrer un peu de votre attention. Merci.
Grand Merci à Hélène Werlé, pour son message et l’indication de l’adresse du site "bidochon", que mon article ait plu à Christian Binet me fait très plaisir, et qu’on prenne le temps de l’écrire aussi.
Ce portait si plaisant à lire et à écouter, si ressemblant, est vraiment à l’image de l’artiste et de sa musique : sensible, intelligent, tellement musical, et par dessus tout il nous fait aimer sa musique donc « La » musique. J’en connais même quelques-uns qui grâce à ce beau témoignage, se décideront à « composer »….Merci à Florentine Mulsant et Merci à JLF.
Merci pour vos commentaires sur l’interview réalisée par Jean Louis Foucart.
L’éléctroacoustique m’a permis de prendre conscience du son , cela est vrai. Mais il ne m’a pas apporté d’ enrichissement dans le domaine de l’harmonie. Mais je suis très sensible à la démarche de Ligeti par exemple.
Beau billet. Quelle érudition !
Tout ce qui peut paraitre "gratuit" au "vulgum pecus" de l’art contemporain (dont je suis hélas) s’éclaire tout à coup, quand il comprend l’intention de l’artiste, au delà de la beauté formelle de l’œuvre.
Merci Yves !
Bravo Jean-Louis Foucart pour ce très beau portrait d’une compositrice aussi attachante que talentueuse. On y apprend beaucoup sur elle et son travail. Dommage que Florentine Mulsant ait conservé un mauvais souvenir de son incursion dans la musique électro-acoustique qui permet quand-même de prendre conscience du son en tant que véritable matière susceptible d’être sculptée dans un espace défini par le temps et la place occupée par les protagonistes (source sonore/auditeurs). Même si le niveau de la production musicale électro-acoustique n’est pas à la hauteur de la technologie déployée, il n’en reste pas moins un domaine d’exploration sonore tout à fait novateur et passionnant.
Florentine Mulsant a aussi de la chance de pouvoir faire saisir ses partitions par un spécialiste de Finale car ce logiciel, aussi performant soit-il, est une vraie usine à gaz pour celui qui est pressé d’en finir avec les corconvolutions des informaticiens qui ont conçu ce genre de système alambiqué….
Merci à Florentine Mulsant de nous avoir ouvert un peu de son jardin secret et de nous avoir fait goûté à la saveur de sa belle musique.
Yves Rinaldi.
Yves Rinaldi.
Entretien passionnant ! Un très belle veine musicale, accessible, mais qui interroge et ne laisse pas indifférent : en un mot, ça fait envie ! Merci Florentine Mulsant pour ce témoignage, merci Jean-Louis.
Et de retour de congés, me voici en mesure de donner le lien qui permet d’écouter les enregistrements de notre concert. Rappelons que ces enregistrements ont été réalisés par notre talentueux preneur de son (et compositeur associé) Richard long. Qu’il en soit chaleureusement remercié ! 🙂 Voici LE LIEN
Votre réponse est intéressante : elle pose une différence de nature entre une « réduction » pour piano, et une « amplification » orchestrale du même morceau
J’ajouterais pour le cas particulier de LVB, que sa prodigieuse capacité à improviser au piano dédiait naturellement cet instrument à la recherche thématique et/ou harmonique, ce qui constitue, comme vous le dites fort justement, un processus d’élaboration
L’orchestration elle-même est chez Beethoven suffisamment « normalisée » pour ne pas faire en elle-même l’objet d’une recherche supplémentaire spécifique : tous les exégètes soulignent à juste titre la grande similitude de l’instrumentation entre Haydn et Beethoven, la différence résidant davantage dans la construction que dans la coloration, ce qui est précisément le fruit le plus apparent de la recherche thématique préalable
Enfin, il est tout à fait possible que ce qui fut entendu comme une version définitive réduite au piano n’était en réalité qu’une improvisation destinée à accréditer l’affirmation : « j’ai une symphonie toute prête » (sous-entendu : en voilà la preuve…)
Cette hypothèse cadrerait bien avec la pratique avérée de l’auteur et le fait non moins évident que personne n’a pas pu mettre la main sur le manuscrit allégué de la Xe Symphonie, hormis quelques fragments dispersés
Pour ce qui concerne les particelles, ou les ébauches pour piano de symphonies (ou de toutes œuvre équivalente), je ne pense pas qu’on puisse les retenir comme « transcriptions » : non seulement elles précèdent l’œuvre définitive (qu’elles contiennent donc en germe, mais qu’elle ne « réduisent » pas, par définition, correspondant donc à un processus différent d’élaboration), mais en outre elles sont destinées avant tout au travail du compositeur et non à la divulgation ultérieure (encore que ceci ne soit pas empêché par cela !).
Sur l’intéressante version pianistique op.61a du fameux concerto pour violon op.61 :
Je pense que ce concerto était une commande émanant du grand pianiste, également éditeur de musique, Muzio Clementi
LVB, comme il en était coutumier en pareil cas, a réalisé le « boulot » a minima, ce qui explique le choix de la « simple » transcription, néanmoins complétée par quelques ajouts techniques spécifiques du piano : sections en écho utilisant le thème exposé par l’orchestre, remplissages harmoniques sous forme de basses d’Alberti avec ponctuation rythmique à la main gauche de la mélodie d’origine exposée à la main droite, trilles prolongés remplaçant les tenuti du violon, pour permettre le rendu des nuances cresc. et decresc. etc.
Il n’a pas pu s’empêcher de réserver à son propre usage une cadence pianistique nettement plus évoluée, qui ne manque pas de susciter quelques regrets : il est évident que si ce génie du piano avait envisagé la réutilisation du matériau thématique de son opus 61 dans un tel esprit de « recréation », il l’eût fait autrement plus élaboré…
Pour la même raison, le numéro 6, attribué parfois abusivement à ce concerto n’a jamais été proposé par l’auteur (op.61a indique bien une simple variante d’édition de l’op.61).
Par contre, il a travaillé un certain temps sur un « vrai » sixième concerto pour piano, également en ré, si je me souviens bien, et hélas abandonné, à cause des progrès de la surdité, ce qui montrait bien que le concerto était pour lui un mode de relation permanent et privilégié entre un virtuose et son public, et qu’il perdait de son sens joué par un autre : il n’y eut d’ailleurs plus d’autre ébauche de concerto après cette dernière tentative avortée.
Le premier mouvement pianistique de sa Ve symphonie, à comparer avec le travail de transcription effectué plus tard par Liszt : LVB, là encore face à une commande, se contente de recopier soigneusement les quatre voix principales, réparties également entre les deux mains, sans recherche particulière de coloration : cette version, jouée devant Goethe l’impressionna si fort que le poète de Faust s’en déclara bouleversé, ce qui chez lui voulait plutôt dire qu’il trouvait cette musique … extravagante
Enfin, il existe une transcription pour trio à corde de la Symphonie de jeunesse N° 2 op.36, encore influencée par Haydn, et, par définition, ce trio pour P-V-Vc est assez proche de son original pour orchestre
On sait aussi que l’auteur avait l’habitude de réaliser une ébauche pianistique intégrale de ses symphonies, avant de passer à l’orchestration : il expliquait ainsi en 1827 à Schindler (son « secrétaire »), qu’il « avait dans son pupitre une nouvelle symphonie entièrement terminée » (la Dixième, par conséquent, non retrouvée, à part quelques courtes ébauches), et un contemporain a rapporté que malgré sa surdité quasi totale, il pouvait l’interpréter entièrement de tête au piano, et qu’il jouait toujours aussi magnifiquement les passages les plus difficiles, en dépit de son infirmité
Les exemples que tu as choisis (notamment "Gris qui s’allège vers l’outre-mer") sont assez beaux aussi, sur le seul plan esthétique. Et le principe de "Structure qui mange" est très simple à analyser donc facile à apprécier pour un premier contact avec l’Arte Povera. À Nice, où¹ je sévis, le Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain (MAMAC) a quelques bons exemples, mais plus abscons et un peu moins faciles à apprécier directement sur le plan esthétique (notamment le "Lit étrusque" de Calzolari, ou des œuvres de Tinguely).
Merci Laurent pour ce compliment. l’art conceptuel est souvent rebutant à cause de l’apparence des œuvres présentées au public. Mais derrière cette approche purement visuelle, il convient d’en décrypter les intentions. Le plaisir qu’on peut en ressentie alors provient essentiellement de cette compréhension inattendue. Là encore, on accède à une dimension conceptuelle, celle d’un plaisir intellectuel.
Etonnante l’expression relevée par le chef d’orchestre Paavo Jà¤rvi : Schumann "le Brahms des pauvres" qui a toujours existé dans l’ombre de Schumann,…dans l’émission " Anniversaire Schumann, Arte. TV ( voir à 9 ’02 et suivantes) videos.arte.tv/fr/videos/…
En quoi cette expression employée et partagée par quelques professeurs et par d’autres musiciens se justifie t-elle ? Paavo Jà¤rvi exprime en tout cas son désaccord avec ce jugement. J’ai toujours perçu le contraire dans l’enseignement musical classique, français, le génie de Schumann, son sens inné de la poésie, sa complexité aussi. Brahms étant considéré plutôt comme un " cadet", ce qui n’enlève rien à son propre génie bien sà»r.
Sans irrespect de ma part, 🙂 je me souviens des cours de "reconnaissance d’œuvres musicales genre (licence 1 musico) la consigne étant :
– si c’est un morceau symphonique plutôt "pesant" c’est sà»r c’est du Brahms !
ou Crois-tu que c’était du Brahms ? Mais non ce n’était pas assez lourd (sic)
bon c’est un raccourci évidemment beaucoup trop réducteur. Pourtant, on n’aurait jamais dit ça d’un Schumann.
Schumann est un pur génie, il ne vit "à l’ombre" de personne.
Oui merci Nicolas, l’interview est intéressant…J’aimerais bien entendre les compositions de Christian Binet, connais-tu l’adresse d’un site musical où¹ il les présenterait ?
Cher ami musicien, (ou chère amie musicienne) vous avez adressé des mails au webmaster récemment, et vous n’avez pas obtenu de réponses. Veuillez l’excuser
il est absent encore pour quelques jours, et ne peut lire vos messages. Il ne manquera pas de vous répondre personnellement dès son retour.
N’ayant ni votre email ni votre nom, je ne puis vous répondre personnellement, c’est pourquoi je vous écrit sur ce fil (Schumannien) peut-être pourriez-vous m’envoyer un message interne via le forum, si vous y êtes inscrit(e) ?
Je ne suis pas le webmestre, toutefois je vous signale que si votre requête porte sur les messages du forum, vous pouvez les éditer vous-même, il me semble.
Déjà presque dix jours que ce concert lyrique et poétique, autour des poèmes d’Oscar Mandel, a eu lieu. Et j’en garde un souvenir tellement agréable et vivant.
Ce fut un régal, un excellent moment de musique bien défendu par chanteurs et pianiste. (En plus de la qualité des œuvres proprement dites, la beauté des timbres et l’expressivité des voix solistes y sont pour beaucoup : Ursula Barrière, Clémence Gegauff, Pierre-Henri Ageorges)
Est à souligner aussi le grand travail effectué par le choeur sur des pages musicales contemporaines, fort difficiles d’exécution. Ce concert nous révèle d’autant plus les trois personnalités des compositeurs de la soirée Jean-Louis Foucart, John Sernee et Yves Rinaldi.
Une mention spéciale revient à Benoù®t Aguettant, remarquable pianiste et directeur musical de l’évènement, et bien évidemment à Yves Rinaldi qui a pratiquement tout organisé avec l’aide précieuse d’ Ursula Barrière, d’Anne Le Bihan et du choeur ArteMisia. Merci pour cette belle soirée musicale.
On attend la mise en ligne du mp3 avec impatience.
Emilie
ps: Vous qui aimez la poésie, conjointement à la musique, je vous recommande la lecture intégrale de "cette guêpe me regarde de travers" d’Oscar Mandel.
C’est vrai, on ne s’aperçoit pas que Philipp Addis est anglophone,
sa diction est parfaite.
Karen Vourc’h, émouvante soprano, est aussi une "actrice" impressionnante dans le rôle de Mélisande. Elle incarne vraiment le personnage.
Finalement le parti pris du décor est le milieu marin (aquatique), et les tours du chà¢teau sont métamorphosées en phares…(Mélisande a parfois des airs étranges de petite sirène sur son rocher, mais là , c’est un autre conte… )
Très belle prestation aussi de Marc Barrard, qui dans le rôle de Golaud est très imposant, pourtant il garde une dimension humaine, ce qui estompe un peu son côté anti-héros.
Ce qui étrange dans cet opéra de Maeterlinck- Debussy c’est que personne ne semble pleurer la mort de Pelléas, et encore moins de reprocher le crime à son auteur. Même Mélisande a perdu la mémoire. On est vraiment ici au coeur du royaume des ombres plus que des clartés.
En effet, j’ai pu voir les deux premiers actes avec un grand plaisir. Un très bon niveau d’ensemble en effet, et une diction re-mar-qua-ble de Philip Addis, à faire pà¢lir un francophone. La mise en scène est parfois un peu trop elliptique, mais ne manque pas de charme ni de poésie (étrange scène de la tour, mais finalement parti pris qui se défend). L’ensemble est très poétique, les jeu de lumières y contribuant pour beaucoup.
Deux rediffusions à noter : les 2 et 9 juillet prochains sur MEZZO
Magnifique opéra dirigé Par John Eliot Gardiner, Excellentes prestations des musiciens et chanteurs, on adhère moins au choix des " costumes", neutres, presque fades, quant à la mise en scène, originale, parfois ingénieuse, elle se défendait bien.
Compositeur, Binet l’est absolument.
Dans sa dernière BD Haut de gamme, un "Prélude pour orchestre à cordes
(violons 1 et 2, alto, cello et contrebasses) et déambulateur" figure au dos des pages de couverture…Prélude signé de l’auteur, Christian Binet.
Il est écrit en ré b majeur d’après ce que j’en ai lu, Un Andante de 29 mesures , chiffré à 4/4…
Les violons et altos évoluent dans des valeurs brèves et s’opposent aux pupitres graves, qui sont l’assise du morceau ( valeurs longues, rondes et blanches) Le thème principal joué aux violons 1, chante avec nostalgie, et s’apparente à une complainte.
Après la demi cadence ( au milieu du prélude, mes. 14) commence un dialogue plus animé, entre les pupitres aigus ( violons 1 contre violons 2 et alti ) ce mouvement alterné, syncopé, donne l’impression d’un passage ternaire dans du binaire,c’est l’instant solaire du prélude qui ne dure que six mesures…Dès la mesure 21, le thème principal, et toute l’exposition du prélude reprennent (a tempo) jusqu’à la cadence finale.
le propos intimiste de ce prélude nous ferait souhaiter presque l’entendre par un ensemble à cordes plus restreint (quintet, quatuor )
Je pense qu’il faut attendre la sortie du nouveau site internet de Mezzo en septembre pour que la communication se mette en place et que l’on connaisse les programmes… Voir aussi mezzo sur Facebook. C’est ICI (mais je ne suis pas chez Mezzo !! 😉
Je viens de m’abonner sur free à Mezzo Hd et je m’aperçois avec stupeur que le programme est différent de Mezzo SD et qu’il est impossible de trouver ce programme à l’avance sur Free ou ailleurs Je ne suis d’ailleurs pas le seul dans ce cas et vais donc faire cesser cet abonnement si cela persiste!!
C’est vrai que Bach transcrivait beaucoup, mais d’abord pour se faire plaisir à lui-même, et croù®tre dans son art, On pourrait supposer qu’il souhaitait jouer les concerto de Vivaldi "tout seul" sur son orgue par exemple ou les jouer avec d’autres. Une façon de s’approprier les répertoires, de les assimiler, sans les "copier" toutefois et sans avoir recours à tout un orchestre, plus difficile à réunir.
D’ailleurs c’est curieux comme les transcriptions de Bach qui passent de l’orchestre à un instrument soliste ou quelques instruments solistes, ne semblent pas "réduites", (" réduction" par opposition à "orchestration" ) Le résultat aurait pu être catastrophique sous une autre plume que celle de Bach.
Quoique réduction ne signifie par forcément " appauvrissement" loin de là .
La chaconne Bach-Brahms pour la main gauche est impressionnante , c’est d’ailleurs plus une "Fantaisie- passacaille " pas ses dimensions. Ce genre d’écriture se retrouve d’ailleurs dans les œuvres originales de Bach destinées au clavier, ( dont on devine qu’elles pourraient être jouées au violon) ce qui laisse supposer que Bach devait se transcrire lui-même sans cesse.
( je ne dis pas du tout qu’il était à court d’idée !!!)
Pourquoi est-ce que Bach si génial, éprouvait le besoin d’écouter et de transcrire d’autres œuvres que les siennes ? Capter l’air du temps ? Curiosité artistique ?
– Oui, il faut présenter ta transcription pour piano solo Laurent, du concerto de Vivaldi pour quatre claviers, et nous expliquer tout le processus : comment s’y prendre pour réduire une partition d’orchestre ou d’orchestre de chambre ! Ce sera tout un prochain billet… Chiche ?!
Je suis d’accord. Ce qui est intéressant chez Liszt, du point de vue du processus créateur, c’est que son admiration pour ses contemporains (que traduisent ses transcriptions/paraphrases – déjà des re-créations) ne semble pas l’avoir tellement influencé dans sa propre production, sauf peut-être l’harmonie wagnérienne. Du moins c’est l’impression que j’ai, mais je me trompe peut-être et j’attends avec impatience une mise au point brève mais salutaire là -dessus.
Pour ce qui est de la transcription comme art de compositeur, Bach lui-même transcrivait beaucoup (et adaptait souvent). J’ai un faible tout particulier pour le fameux concerto pour quatre claviers d’après Vivaldi :
Je me suis amusé à le réduire pour piano seul, si ça intéresse quelqu’un 😉
Deuxième transcription fidèle qui me touche beaucoup (quoique moins que l’original) : la Chaconne en ré mineur du même Bach, cette fois adaptée (plus que transcrite véritablement) par Brahms pour la main gauche seule :
Merci pour l’interprétation d’Horowitz, elle est effectivement sobre et élégante.
La transcription musicale est donc un art à part entière, les Schubert-Liszt sont à ce propos l’un des plus beaux exemples. Certainement parce que Liszt était compositeur tout autant que virtuose. ( trop virtuose peut-être, son maître Czerny a du le marquer un peu…j’aime moins certaines paraphrases de Liszt)
On croit souvent que la transcription est utilisée pour voler au secours des répertoires insuffisants de tels ou tels instruments, ce n’est pas vrai pour le piano, surtout à l’époque de Liszt, pourtant il a été prolixe en la matière. Cela prouve qu’il était aussi à l’écoute de bien des musiques (autres que les siennes) c’est rare pour un compositeur.
C’est imparable : l’interprétation de Cziffra lui-même est bien moins agressive, et passe mieux. Russo est fatiguant : c’est bavard, agité, répétitif ; bref on demande grà¢ce.
Mais tu as raison sur le fond : c’est bien la transcription elle-même qui multiplie les embà»ches et, in fine, c’est cela qui me pose problème (la virtuosité pour la virtuosité). On ne retrouve pas l’esprit de l’original (même en tenant compte de la destination instrumentale différente). Las, il faut bien faut bien nourrir ces animaux carnavalesques que sont les pianistes (et le public en redemande, du reste).
À tout prendre voilà une transcription beaucoup plus sobre, bien plus fidèle à l’original, et tellement moins laborieuse, sous les doigts d’Horowitz !
Ce n’est un secret pour personne, Laurent, le grand Cziffra était un passionné de virtuosité, le Paganini du piano, ceci dit un phénomène de la musique romantique aussi. Pourquoi a- t- il adapté cette pièce ? par goût de la démesure ? on a l’impression qu’il s’est lancé un défi à lui-même…Faire disparaître les mouvements des doigts par le truchement de la vitesse, atteindre le jeu de l’extrême ?
Le terme de "torche -doigts" que tu emploies plus haut, est un peu cru, mais il me plaît bien, dans le sens où¹ les doigts comme des danseurs " se plient" se donnent à fond, comme des sportifs de l’extrême ( en extrapolant un peu, je l’avoue)la torche c’est aussi le feu,.
La transcription de Cziffra c’est un pur "con fuoco" et c’est justement vers "la Fulgurance" qu’il veut tendre.
D’autre part la partition de Rimsky est un exercice à l’outrance du chromatisme, toujours très suspect celui là (le chromatisme ) ne veut-il pas noyer les tonalités ? Gommer le cadre harmonique habituel ? Musique bourdonnante, folle, obsédante, tout pour déstabiliser l’auditeur,…Et l’émotion, étrange, elle commence déjà là ! (quand c’est bien joué)
Virtuosité chez Cziffra ? Oui, mais pas seulement, car quand on l’écoute dans ses versions des années 50 il y a une réelle musicalité dans l’interprétation de sa pièce d’une légèreté incroyable avec des accents presque" dolce":
Contrairement aux "imitateurs" qui s’essayent à l’exercice, (Yuga Wang elle s’en sort plutôt bien, mais elle le jouera de mieux en mieux, comme tous les grands, ils ne cessent de progresser…c’est une constante en musique)
Pour en revenir à Bumble-bee, j’aime moins ce que fait Sandro Russo
ici : http://www.youtube.com/watch?v=-... ) Un jeu trop dur, trop sà»r… même si c’est extraordinairement réussi techniquement d’ailleurs.
C’est peut-être plus facile de faire passer l’émotion de cette musique d’extra terrestre, au violon ( Rimsky-Korsakov avait destiné cette pièce au préalable pour le violon, dans son opéra) et du coup transposée au piano, la pièce paraît presque martelée,plus rythmique, alors qu’elle est avant tout mélodique.
Cziffra a surchargé la mélodie d’une forêt d’octaves à en avoir le vertige, cela ne joue pas en faveur de la légèreté naturelle non plus… Les octaves au piano, est une écriture connotée (Un intervalle que je n’aime pas beaucoup ) …redoutable pour la justesse et la virtuosité.
La version sur Dailymotion des "pianistes" est sà»rement plus intéressante :
Oui à‰milie, je ne doute pas qu’elle puisse par ailleurs être très touchante. Je suis parti un peu au quart de tour, je le reconnais ! Je me suis juste focalisé sur la virtuosité pure présente dans cet extrait : je ne trouve pas l’adaptation de Cziffra réussie du tout.
J’arrive un poil après la bataille… mais je rejoins Laurent sur le poujadisme décomplexé de ce petit texte, et Emilie sur le fait que 4’33 n’est évidemment pas une œuvre sur le silence, mais une œuvre sur l’écoute et l’indétermination (sur le ready-made aussi). Enfin, j’espère m’exprimer sans sfumato ni pédanterie… 🙂
ce sont des fausses statues ..
il n’ya aucun dignitaire egyptien qui porte la moustache ,
et l’exécution de ces statues ne respectent en rien les proportions egyptiennes ,
de plus pour des satues représentant la "genèse" egyptiennes , les couleurs sont trop bien conserver à certains niveau ..
sans compter l’écriture plus que grotesque sur les supports
ces staues sont des fakes à 100%
à comparer avec les status de la mem époque de menkaure ou djedefre , qui sont authentique
Nous sommes d’accord à‰milie – sans aller jusqu’à museler les musicologues ! 😉
Même si encore une fois je dirais que le problème n’est finalement pas qu’un compositeur (ou tout musicien d’ailleurs) parle de son art, mais la façon dont il en parle (n’oublions pas les médecins de Molière…).
Jean-Armand, je suis bien d’accord : la musique de Messiaen se reconnaît en quelques secondes d’écoute. Le plus intéressant dans la remarque de G. Sacre est le constat que le rythmes ajoutés par exemple, ont effectivement bien souvent le même effet que le rubato. Bien des passages de lecture difficile dans sa musique pour piano paraissent en fait beaucoup plus évidents à l’écoute (et toute mon admiration va aux Muraro et autres Loriod qui ont le courage de déchiffrer le pointillisme de la notation – sans compter le virtuosité technique bien sà»r).
Je maintiens que le jargon est condamnable, si toutefois on se met d’accord sur le sens de ce terme. Car le jargon, ce n’est pas le vocabulaire technique ! C’est une complexification abusive de langage destinée à appréhender d’une réalité simple (et souvent pour se distinguer le savant du profane – cf. Bourdieu).
Ainsi, lorsqu’un physicien parle de quark ou de boson, c’est pour désigner quelque chose de précis et qu’aucun autre nom ne peut remplacer clairement. Lorsqu’un musicologue parle de quarte et sixte, idem. Lorsqu’un géographe parle de mégalopole, idem. Mais lorsque ledit géographe commence à parler de "bidonvillisation", lorsque le politologue parle de "gouvernance", je dit que l’on entre insidieusement dans le jargon. Mais c’est peut-être affaire de sensibilité personnelle.
Je suis d’accord sur le fait que Messiaen a affublé de noms compliqués des notions qui étaient moins compliquées que ça.
Il n’en reste pas moins que les rythmes qu’emploie Messiaen ont vraiment une personnalité propre à l’écoute. Les comparer à "croche – noire – croche" ne leur rend pas justice ; "noire – croche – noire" serait déjà plus proche : les rythmes typiques de Messiaen ne font pas un nombre entier de temps.
A propos de l’harmonie, que Messiaen ait eu des visions colorées avec la musique n’intéresse personne d’autre que lui. En revanche, là encore, on reconnait certains accords de Messiaen instantanément. L’accord sol – do – mi – fa# par exemple. Qu’il est inutile de vouloir comparer à un accord classé (#11), vu la façon dont Messiaen l’emploie.
Le jargonnage n’est pas condamnable a priori. Dans les sciences dures il est nécessaire, parce qu’on doit être aussi précis que possible. Dans les arts et les lettres, en revanche, les mots sont le plus souvent flous ; en créer de nouveaux n’apporte aucun bénéfice.
Il est vrai que l’exercice ici était plus ludique que musical, mais je ne le jugerais pas aussi sévèrement. Yuja Wang est trop fine pianiste pour être réduite à un moment "de bravoure". Ceci a le défaut de tous les extraits, n’oublions pas tout le récital offert avant ce "bis" ( je crois bien le cinquième ) Il faut absolument l’entendre en direct, dans toute sa dimension, Yuja Wang est une très grande artiste, elle ne pourra que t’émouvoir Laurent, à mon avis.
Merci Laurent d’avoir citer l’excellent Tristan Murail, et comme il a raison…
En un sens la musique dite contemporaine était forcée de s’affubler d’un "paratexte " , finalement inutile, pour se justifier. et elle subit encore cette même pression.
"On vous demande toujours un discours"…c’est vrai, est-ce la faute des musicologues ? des historiens ? du public lui-même ? qui veut toujours mieux saisir ce qu’il entend.
Il y a aussi cette manie dans le geste même de la composition que "tout doit être justifié" . Or, Une œuvre bien pensée, finalement se justifie d’elle-même.
a t -on demandé à Bach de justifier sa Messe en Si, ou son Art de la Fugue, et son "traité de langage musical" à ce propos où¹ est-il ? si ce n’est dans sa musique…
Ah bas le jargon, et trève de bla bla bla,
du son ! du son ! je ne vois qu’une solution :
muselons, muselons
musicologues et donneurs de leçons.
Diapason est une bonne revue
je regrette l’ancien "Monde de la Musique"
que je lisais en biblio dans le temps.
Et je ne résiste pas au plaisir de citer le bon Guy Sacre :
"Plutôt que de se demander si la rythmique "à valeurs ajoutées" n’est pas une manière originale de noter le rubato, [le critique] vous apprendra les termes hindous dont elle s’affuble. Il s’extasiera sur un "rythme non rétrogradable" (le développement, au fond, de la cellule croche-noire-croche, dont plusieurs siècles de musique nous offrent l’exemple), plutôt que d’avouer l’indifférence que l’on devrait avoir pour un private joke […].
Surtout ce critique nommera à son tour un accord violet veiné de blanc, un accord orangé veiné de vert avec quelques tà¢ches noires, au lieu d’écouter l’accord en question (et de s’apercevoir qu’il est moins flou et ésotérique que le langage qui le décrit)"
Le discours technique du musicien ne sonne jamais creux, car il use de termes nécessaires ; mais certains prennent souvent un malin plaisir à se draper dans le jargon (je maintiens le mot, car il est exact : c’est le mal de notre temps dans tous domaines – et l’à‰ducation nationale, où¹ je sévis, en est l’un des pires exemples).
Je maintiens que l’hermétisme est un vilain défaut, car ce qui se conçoit bien s’énonce clairement – et simplement. Le langage est un moyen de communiquer ses idées, pas de les obscurcir, et il est souvent le paravent des médiocres pour brouiller les pistes derrière un savant sfumato. C’est un des vices de la recherche actuelle d’ailleurs, pas seulement en musicologie. Loin d’être "vraiment dangereux", c’est surtout fort irritant.
Tristan Murail reconnait lui-même (dans le Diapason de ce mois-ci) : "À un moment, il y a eu une forte pression sociale pour que chaque partition soit justifiée, argumentée par un contexte littéraire, politique ou philosophique. Sans quoi la musique n’avait pas d’intérêt. Les choses ont changé, mais on vous demande toujours un discours."
non , non Jean-Armand, retourne vite voir les tableaux de Veermeer, c’est bien de lui que je parle, Malevitch ne m »intéresse pas pour l’instant. Veermeer joue avec la lumière et démontre bien que le blanc n’existe pas. vibration lumineuse : blanc-rose, blanc-gris, blanc-violet…)
Franchement je ne vois pas en quoi Mallarmé est hermétique ..
quant à Messiaen on s’aperçoit de sa complexité surtout dans ses pages de musique, moins dans ses explications et commentaires.
"passer outre le discours pour apprécier la musique" c’est un bon adage, Laurent , je trouve,
cependant le discours technique d’un musicien ne sonne jamais "creux" contrairement à celui du "pédant." ( y en a t-il encore de vrais pédants vraiment dangereux de nos jours ? ils sont vite repérés et ..moqués non ? )
Je trouve un peu facile de surligner ces verbiages des années 70, il aurait fallu le faire dès leur parution. Maintenant tous ces gens ont déjà un , voire deux genoux à terre, on peut toujours leur "taper dessus"
Quant à l’hermétisme, ce n’est pas forcément un (vilain) défaut
Chère à‰milie, je ne suis pas sà»r que le but de la charge en question fut de dire que " le silence n’existe pas " … Mais bien plutôt de dénoncer un (petit) monde copieusement nourri aux subventions pour créer ce qui pourrait très bien se faire dans un atelier d’ados motivés et sans l’appareil jargonnant et l’esprit élitiste mal placé que dénonce aussi Renaud Machard.
Cela me rappelle le jugement expéditif mais salutaire que j’ai lu, voici quelques années, sous la plume de Guy Sacre, dans sa somme consacrée à la musique pour piano. Il démonte en deux ou trois phrases acides le verbiage de Messiaen s’auto-commentant à satiété et ensevelissant ses œuvres sous un déluge de commentaires plus ou moins hermétiques, que se contente de reproduire une critique un peu trop confortable. Je précise que j’aime beaucoup Messiaen (et Sacre aussi ne s’en cache pas du reste) ; mais cette remarque m’a fait le plus grand bien : il m’est apparu, comme une évidence alors, qu’en effet, il faut savoir passer outre le discours pour apprécier la musique, et qu’entre le vocabulaire technique du musicien et le jargon boursoufflé du pédant, il y avait une limite à ne pas franchir.
Quand Olivier MESSIAEN est décédé les Oiseaux du Monde ont perdu leur plus grand chantre, aujourd’hui avec la disparition d’Yvonne LORIOD ils viennent de perdre leur plus belle interprête!
Quelle émotion! Voici ce couple d’exception réuni dans ce petit cimetière de PETICHET face à ces paysages qu’ils ont tant apprécié et qui les a tant inspirés.
Ah ! Emilie, un peu de polémique, voilà qui va égayer ce blog ! Avec l’esprit frondeur, voire provocateur qu’on me connait, je ne peux m’empêcher d’en rajouter une couche. Voilà ce qu’écrit Renaud Machard (Le Monde du jeudi 10 juin) dans un article intitulé ‘L’exaltante invitation au voyage de Gérard Pesson" (festival Agora, Centre Pompidou jusqu’au 19 juin) :
A l’heure de la simplification des documents administratifs, l’Ircam continue de s’exprimer en une logorrhée qui, au mieux, rappelle l’hermétisme de Mallarmé, au pire, les grandioses nanars de la musicographie jargonneuse des années 1970-1980. Ainsi l’Ircam loue -t-il sans sourciller, et sans contrepet délibéré semble-t-il, « le métier aboli de sa performance », la relation entre « nulle part auparavant » et « partout ensuite » ou encore la « présence de l’invariant au sein de ce qui mute ». C’est en tout cas ce qu’on lit dans L’Etincelle n°7 (juin 2010), un illustré savant publié par le laboratoire associé au Centre Pompidou.
pffffff…tout ce verbiage pour essayer de dire que " le silence n’existe pas " en ce bas monde ?
c’est vraiment laborieux.
Je ne trouve pas ça drôle, et bien des musiciens de l’Ircam sont bien plus intéressants que les auteurs de critiques faciles à l’écoute…limitée, ce qui ma foi rejoint le silence.
Il n’existe pas plus de "silence" en musique que de "blanc" en peinture. Veermer et Cage = même combat.
Personnellement, ces prestations me laissent de marbre. Transformer la musique en art de clown n’est pas ma tasse de thé. Et chercher la vitesse pour la vitesse est une subtilité de fans de tuning.
Si la prestation de D. Garret est intéressante, PARCE QUE musicale (quoique la vitesse excessive n’aide pas à goûter la fantaisie et la grà¢ce aérienne du morceau), le fatras de Yuja Wang est proprement abominable. Mais peut-être est-ce moins de sa responsabilité que de celle du massacreur qui a ravalé le petit bijou de Rimski au rang de torche-doigts amusical : on a connu Cziffra plus inspiré…
En fait d’autres immigrants européens, comme Kurt Weill ou Korngold, ont eu à Hollywood au moins autant d’influence que Rachmaninoff.
Schoenberg a, lui aussi, émigré aux Etats-Unis (pas très loin de l’endroit où vivait Stravinsky, qu’il détestait). Mais Schoenberg ne voulait jamais écrire de musique commerciale, et se tourna vers l’enseignement.
oui, je confirme ! Le Pianiste Franck Sitbon est un véritable phénomène, je ne le connaissais pas,
jusqu’au jour où¹ mes jeunes élèves "qui sont fans de la nouvelle star" ne cessant de me parler de cette émission, j’ai pu l’entendre l’an passé, jouer en "différé"…c’est un véritable virtuose, il peut tout jouer, tout accompagner, et surtout il valorise n’importe quel "filet de voix"…Une perle ! …
j’aimerai bien qu’il soit l’invité de la boù®te à musique de JFZ, jean-François Zygel, pour un duel d’impros…ou autres tours musicaux.
(Je suis étonnée comme la part "d’invention" musicale est faite à ce genre musical, les Klassikeux devraient en prendre de la graine…plutôt que d’imiter le jeu du prof. ou de faire croire aux marmots que jamais ils ne seront Mozart ou Beethoven…)
Pelléas arrive à Paris salle Favart direction Gardiner
Pelléas, Phillip Addis
Mélisande, Karen Vourc’h
Golaud, Marc Barrard
Arkel, Markus Hollop
et Yniold ? je ne sais pas… Mais mercredi 16 juin dans deux semaines j’y serai.
Et [ce n’est pas pour raconter ma vie, c’est pour savoir si ce genre d’écart culturel est fréquent, merci de me dire…]
Et attention les classiques-exclusifs ! Mercredi 9 juin une semaine avant j’ai 2 places pour le pavillon Baltard demi-finale de la Nouvelle Star M6 en direct j’y serai aussi yeah !
Franck Sitbon le pianiste accompagnateur attitré de l’émission est carrément à couper le souffle. Que donnerait-il en Debussy, Ravel, Messiaen ? Que donnerait-il aujourd’hui, car je gage qu’il sort du Conservatoire.
Les autres musiciens dirigés par Olivier Schultes sont excellents. Les cloisons des genres sont plus que poreuses
En effet, il est extrêmement étonnant que Pierre Boulez ait choisi de promouvoir l’œuvre d’un Jean-Baptiste Robin, jeune compositeur-organiste qui allie l’absence de personnalité (ce qu’on peut entendre de lui ressemble toujours, soit à du Thierry Escaich, soit à du Jean-Louis Florentz) à la vulgarité, et qui semble ici singer sans grande conviction une esthétique à la Dalbavie-Mantovani…
Je ne partage pas entièrement la virulence de Renaud Machard : Dalbavie, au moins, a un univers. Mais si le choix de ces œuvres de jeunes musiciens est du fait de Pierre Boulez, il faut bien reconnaître un manque cruel d’audace et de clairvoyance.
soutenons l’église qui en a vraiment besoin ces temps si avec tous les scandales qui l’éclaboussent. Même si on sait que cela touche une minorité de prêtres, c’est toutes l’église malheureusement qui est affecté. JLF> Merci d’éviter la publicité pour les sites marchands sur ce blog, SVP, quelle que soit par ailleurs la cause que vous défendez => « anonyme ».
J’ai assisté au premier des deux concerts, celui du 27 mai. En voici un rapide compte-rendu.
Messiaen ("Appel interstellaire" pour cor solo, extrait de "Des canyons aux étoiles") : Boulez a choisi probablement l’extrait le moins intéressant que l’on puisse trouver dans tout Messiaen, un duo de cors insipide (pourquoi ce "solo" est-il joué à deux ? aucune explication dans le programme).
Bartok (Musique pour cordes, percussion et celesta) et Berg (Quatre pièces pour clarinette et piano op. 5) étaient intéressants et correctement interprétés.
Webern (Cinq mouvements pour quatuor à cordes op. 5) : égal à lui-même, c’est-à -dire : froid.
Varèse (Octandre) : une pièce que j’aime bien mais qui ce soir manquait de punch. La direction mécanique de Boulez ? Peut-être mon éloignement (j’étais au milieu du premier balcon) ? Pleyel ne se prête pas à la musique de chambre. Mais tout de même, les pièces pour clarinette et piano de Berg passaient beaucoup mieux.
Après l’entracte :
Debussy (Nocturne n°1 : Nuages) : la direction de Boulez a la réputation d’être analytique, "on entend tout", et rythmiquement précise. Ce sont des qualités partagées avec mon ordinateur, qui est lui aussi capable de mettre en avant chaque voix, et de respecter une battue stricte. Toutefois mon ordinateur a moins de succès que Boulez.
Schoenberg (IIième et IIIième pièces des Cinq pièces pour orchestre op. 16) : je n’ai pas reconnue Farben, qui est pourtant une belle matière sonore.
Ravel (Une barque sur l’océan, orchestration Debussy) : légère déception, moindre que pour Nuages. On sent une certaine émotion.
Stravinski (Le Sacre du Printemps, fin de la IIième partie) : là enfin la direction de Boulez se montrait efficace pour mettre en valeur la partition.
Après une pause interminable, il y avait une présentation de "Boulez, ses pour, ses contre", sans qu’on sache en quoi elle consisterait.
On a installé le maître sur une estrade, dans un fauteuil, avec un lampadaire pour l’éclairer, et un commissaire (appelé "modérateur" dans le programme) pour l’interroger.
Alors un récitant est apparu, qui a entrepris de narrer par le menu la vie du jeune Boulez, se voulant drôle mais ne réussissant pas, accumulant les anecdotes d’authenticité douteuse :
– Bébé Boulez ne marche qu’à trois ans. Le récitant met ça sur le compte de "l’aversion pour le rythme régulier".
– Etudiant à Paris, Boulez se procure de l’argent de poche en jouant du piano aux Folies-Bergères.
– Yvette Horner reçoit une demande de Pierre Boulez pour créer un concerto pour accordéon… Après enquête, le prétendu Boulez se révèle être un escroc déguisé.
Au bout d’une demi-heure de ce galimatias ponctué d’interventions musicales peu inspirées (et tonales, au grand dam sans doute de l’intéressé), j’ai quitté la salle.
Au chapitre des désagréments de ce concert décidément décevant :
– Aucun commentaire sur les œuvres interprétées, dans le programme. On aurait pu avoir le point de vue de Boulez, par exemple. Etait-ce pour pousser les spectateurs à acheter le livre en vente dans le hall ?
– La salle Pleyel a décidé, depuis le début de l’année, que tout sac doit être déposé à l’accueil. Je suis donc obligé de déposer mon sac à dos, qui me sert à transporter mon PC portable professionnel. Il paraît que c’est parce que des clients se sont plaints que les gens font du bruit avec leur sac pendant les spectacles.
Personnellement je me plaindrais plutôt du bruit que font les papis et mamies du XVIième, bien arrivés dans la vie, à tousser et moucher. Ils viennent directement de chez eux, sans sac à dos bien entendu, ils n’ont pas une dure journée de travail avant. Et on ne peut pas leur demander de laisser leur tête au vestiaire.
Il y en a d’ailleurs un qui a fait un esclandre, avant le début du concert, parce qu’il y avait une caméra de télévision installée au balcon, qui le gênait légèrement. L’idée que le concert puisse être vu par des millions de personnes devait sans doute le froisser. Mais vu le programme il n’y avait aucun risque.
Beaucoup d’œuvres contemporaines (qui datent en fait du XX e siècle ) encore peu jouées, incluent cette notion de spatialisation…Je ne trouve pas cette "exigence" si démesurée ni même déplacée. N’y a t-il pas dans certaines pièces de Boucourechliev cette même exigence ?
On sait bien qu’en France on fuit " Stockhausen, Xenakis, et les autres…" mais
La spatialisation fait partie intégrante de la musique, la preuve en est des expériences passées ( Berlioz, et bien avant les musiciens de Venise…)
le génial Edgar Varèse aussi ne dédaignait pas cette notion essentielle :
espace et son, …interaction des timbres; géographie d’orchestre…
Pierre Boulez est loin d’être le seul à se préoccuper d’espace et de spatialisation…les connaisons nous tous ? C’est bien présomptueux d’affirmer
" Quel grand musicien tiendrait aujourd’hui la "spatialisation" comme une vertu cardinale de la musique de l’avenir et oserait affirmer que cette dimension oblige à repenser totalement le plan des salles de musique classique ? On ne connaît que Boulez pour tenir avec autant d’opinià¢treté ce discours."
Même Un compositeur qui écrit pour grand orgue de cathédrale, n’écrirait pas de la même façon que pour une petite salle non réverbérante… ( voir la musique de Louis Vierne )
Les projets d’orgue révolutionnaires de Guillou en un sens incluent aussi cette notion de spatialisation
peut-être que si les compositeurs vivaient avec leur temps, ils cesseraient au contraire de penser "concert-salle dortoir" où¹ on reste figé dans des fauteuils confortables …non ?
"Les salles classiques fonctionnent depuis des siècles" … ? ça prouverait seulement qu’on y joue peut-être la sempiternelle même musique …( mais là j’exagère un peu …)
Boulez a parfaitement raison, il n’y a pas encore de salle de concert du XXI es digne de ce nom, permettant d’y jouer les œuvres vraiment audacieuses.
Il faudrait que les architectes se penchent vraiment un jour sur le problème…Boffil ? Calatrava ?
mais la musique il est vrai n’est pas une priorité, en ce temps de crise.
Yvonne Loriod-Messiaen est une Dame bien extraordinaire, merci jlf-MusiComposer.
Terriblement impressionnante en "diva" sur les plus grandes scènes internationales, – technique, maîtrise, sensibilité, mémoire – et surtout la Gardienne Absolue et intraitable de la maison Messiaen… mais/et, la même personne, désarmante de simplicité réelle dès qu’on lui parle, chute libre !
J’imagine parfois une prêtresse sacrée intouchable qui deviendrait instantanément … quelqu’un de la famille ; une tante tout à fait gentille, qui excellerait à faire pour nous des confitures ! Je ne peux mieux dire l’effet produit ni le contraste. Vivacité de paroles, de gestes, légère exubérance plus que sympathique… Je l’ai adorée
Voici la copie d’une lettre émouvante qu’elle écrivit 3 semaines après le décès de son mari
La création de Pelléas fut très éprouvante pour Debussy ; nous aurions tort de sous-estimer ce qu’il a pu ressentir devant l’ironie facile de certains spectateurs, la condescendance de certains confrères, tout cela probablement encouragé par Maeterlinck qui n’hésite pas à souhaiter (dans "Le Figaro") une "chute prompte et retentissante" pour cette pièce qui lui "est devenue étrangère".
Peut-être avez-vous pu lire le contenu du pseudo programme distribué ce jour d’avril 1902 sur les marches de l’Opéra Comique. Un texte plein de clins d’oeil salaces, aux antipodes du climat de l’œuvre. On soupçonne un geste suicidaire de Maeterlinck, le persiflage ne s’en prenant qu’au texte de l’opéra. De quoi en tout cas changer la curiosité du public en prévention malveillante.
Il faut lire les souvenirs de Paul Valéry ou ceux de René Peter concernant cette première de Pelléas. L’ambiance "poisseuse" dont parle Valéry est bien réelle. "Dire qu’il fait si beau dehors" regrette un voisin de René Peter. André Messager dans la fosse doit se retourner à plusieurs reprises sans guère de succès face à un parterre qui n’écoute pas la musique mais détourne le sens de chaque mot pour en rire à gorge déployée. Là on ne regrette plus le soleil de dehors, ça devient amusant…
Essayez de construire un grand et beau chà¢teau sur le sable de la plage, passez-y quatre ou cinq heures. Eloignez-vous, observez les enfants qui approchent…
Bien sà»r oui, quelle joie de tout écrabouiller. Le public se défoule. Seulement Debussy a mà»ri et travaillé Pelléas pendant près de dix ans. Ce que l’on détruit en abaîmant Pelléas, c’est la volonté d’échapper au théà¢tre musical ordinaire. De faire autre chose que ce qui plaît à peu près à tout le monde opératophile. Cette soif debussyste d’aller chercher l’émotion plus loin que les autres (Debussy avait rêvé je cite, "ce poète qui, ne disant les choses qu’à demi, me permettra de greffer mon rêve sur le sien"), cette infinie délicatesse debussyste ne fait-elle pas insulte aux confrères, au métier des confrères, comme aux ambitions limitées, vite satisfaites, de tous ces confrères capables d’écrire un nouvel opéra tous les un ou deux ans.
Crachez sur un opéra de … [x], il aura tôt fait d’en faire un autre (voyez les souvenirs de Romain Rolland sur les réactions de Strauss durant Pelléas). Mais massacrez ce qu’un homme, Debussy, a porté secrètement au profond de lui-même pendant dix ans, d’une façon si brà»lante… « Mélisande… J’ai passé des jours, des nuits entières à poursuivre ce rien dont elle est faite, sans y parvenir. » Lire sa correspondance avec Pierre Louà¿s, voir sa perpetuelle exigence, son désarroi, son insatisfaction. L’œuvre finalement écrite, je ne dis rien des difficultés qu’il eut à faire accepter Pelléas par l’Opéra, puis de celles dues à l’incompréhension des interprètes lors des premières répétitions.
Je sais que Pelléas, malgré la catastrophe de la générale, et les incidents qui ont encore suivi (à la 3ème de l’œuvre on voit le chanteur populaire Paulus sortir en rigolant), je sais que Pelléas a fini malgré tout par s’imposer, essentiellement paraît-il grà¢ce au soutien des "jeunes" musiciens, littérateurs, poètes, critiques… Proust, Gide, Ravel, Laloy … Et bien sà»r grà¢ce aux qualités propres de l’ouvrage, qui a pu bénéficier d’une programmation suffisamment longue pour effacer le souvenir de l’accueil-réflexe initial.
Mais ne doutons pas que la blessure profonde reçue par Debussy le 30 avril 1902 l’a marqué à vie. On a pu attribuer à ce choc l’inhibition qui l’a empêché de mener à terme la composition de "La Chute de la Maison Usher", à quoi il travailla jusqu’à sa mort…
Obsèques d’Yvonne Loriod-Messiaen aujourd’hui voilà 5 jours, 25 mai 2010 en l’église de la Trinité à Paris.
Cérémonie émouvante on l’imagine. Le cercueil entre nous tous, sa famille, ses proches, ses élèves, amis, admirateurs…
Jacqueline la soeur aînée. Martine la filleule d’Olivier et d’Yvonne… Michel Béroff, Roger Muraro…
Jean-Rodolphe Kars, lauréat du concours Olivier Messiaen 1968, devenu prêtre, co-célèbre la messe avec le Père Kohn curé de la paroisse du temps où¹ Olivier Messiaen tenait l’orgue.
Le Choeur grégorien de Paris est là , et Olivier Latry à l’orgue.
Les Petites Soeurs des Pauvres de Saint-Denis sont là aussi ; elles ont soigné Madame Loriod dans les quatre difficiles et dernières années de sa vie.
J-R. Kars parle très bien, d’Yvonne Loriod inspiratrice créatrice de Messiaen, de son talent multiple – composition, poésie… (de son génie réel) et de sa foi, une foi unissant "la foi du charbonnier" à la plus grande pénétration des vérités théologiques. Il cite une anecdote : A un admirateur qui s’étonnait – légitimement – de sa capacité à assurer des programmes de concerts si riches et si difficiles, dans des laps de temps si étroits parfois, et qui interrogeait Yvonne Loriod sur le secret de cette énergie : "Je me nourris de Jésus" avait-elle répondu.
Le prêtre ajoute qu’ "une idée de l’art étonnant d’Yvonne Loriod est donnée sur YouTube, où¹ nous pouvons la voir et l’entendre interpréter ‘Le Moqueur polyglotte’. Yvonne est là tout entière".
Il évoque le voyage spirituel, affectif, intellectuel et professionnel que fut la vie commune d’Yvonne Loriod et Olivier Messiaen. Il nous renvoie au petit dépliant accompagnant la cérémonie, illustré de deux photos. La première, Yvonne Loriod interprète inspirée. La deuxième : Yvonne Loriod et Olivier Messiaen assis côte à côte dans le train.
Le Père Kars se permet "une réflexion naà¯ve" : "Pareillement, ils sont là tous les deux réunis dans le voyage éternel"
Incroyable histoire de la réussite de la personne qui n’a pas peur de suivre ses rêves. Je n’ai jamais entendu parler de quelqu’un étude si difficile de devenir compositeur après une trentaine d’années. Nicolas Demetri est un excellent exemple pour tous ceux qui veulent réaliser quelque chose, mais ont peur de démarrer en raison de l’à¢ge, le sexe ou le manque d’éducation.
C’est sans doute en hommage à cette pianiste incontournable de l’école française du piano du XXe siècle que Marianne Jammes, incarnant la volcanique soprano Maria-Ulrika von Glott, dans son délirant spectacle musical "L’ultima Recital" se voit flanquée d’une pianiste dénommé Yvonne de Saint-Coffre….
Certes, la soprano Georgette Leblanc, compagne de Maeterlinck, fut la cause de la brouille entre celui-ci et Debussy qui lui préféra la filiforme écossaise Mary Garden. Mais la Leblanc eut sa revanche et quelques années après la création houleuse de l’œuvre à l’Opéra Comique (1902), elle endossa le rôle tant convoité. C’est aussi cette même Georgette Leblanc qui créera le rôle titre d’"Ariane et Barbe Bleue", l’opéra de Paul Dukas sur un livret assez bancale de Maerterlinck.
Bien des années après la mort de Debussy, Maeterlinck accepta enfin d’assister à une représentation de Pelléas. Il en fut bouleversé et concéda, un peu tard il est vrai, ses remords de n’avoir pas su reconnaître à temps le génie du compositeur qui venait de faire entrer sa pièce de théà¢tre dans la légende de l’Opéra.
Mary Garden eut un destin hors du commun. Devenue la première femme à diriger un opéra – celui de Chicago – elle s’était également illustrée en réalisant le premier streap-tease de l’histoire de l’Opéra, dans une danse des Sept Voiles de la "Salomé" de Richard Strauss qui dévoila à un public autant scandalisé qu’admiratif, une poitrine parfaite, à des lieux des langueurs d’une Mélisande diaphane….. C’est oublier que Mary Garden, avant d’incarner l’évanescence de la prosodie debussyste, avait créé le rôle de "Louise" de Gustave Charpentier à Paris, en 1900, œuvre "vériste" dans laquelle la belle jeune fille bien sous tout rapport choisit la liberté d’une existence montmartroise sulfureuse auprès des artistes bohèmes épris de sa plastique…..sculpturale. Debussy n’était non seulement pas sourd à la limpidité du timbre de la belle écossaise mais encore pas aveugle face à la créature censée (dés)incarner le rêve symboliste de Maeterlinck…..
Je confirme : Oscar Mandel est un homme d’un abord simple, chaleureux, attachant, plein d’humour. Il me fait penser à Jacques Prévert, que j’ai un peu connu (musicomposer.fr/themes/Ca…
Mettre ses poèmes en musique fut pour moi l’occasion de le rencontrer, en même temps qu’un exercice passionnant.
Tu as raison Jean-Armand, de citer le Pelléas de Schoenberg …excellente idée que de redécouvrir cette pièce…
Quant aux interludes musicaux ( écrits pour changement de décor…) ils ne sont plus interprétés…
Pour la réception de Pelléas auprès du public je vois les choses différemment :
Même si le Pelléas et Mélisande de Debussy marque un tournant dans toute l’histoire de la musique occidentale, cette œuvre réussie, belle et incontournable, n’est audacieuse que surtout "musicalement", intrinsèquement, et touche beaucoup plus les compositeurs et les interprètes eux-mêmes que le reste du public… N’est-ce pas avant tout une leçon de composition ?
elle est beaucoup moins révolutionnaire " scéniquement", ni même dans le fond du propos.
Je ne sais pas si au début du XX e siècle, la majorité du public était si désireux vraiment de "la rejeter", étant donné que le langage musical utilisé était volontairement au plus près du" théà¢tral", ( prosodie soignée) …et puis d’une part la pièce de Maeterlinck était déjà connue, créée à Paris, en 1892, et déjà appréciée, d’autre part, les musiques de Debussy étaient déjà bien jouées.
Pelléas ne risquait donc pas grand chose …Ne risque- t- il pas plus en 2010 en fait ? ( l’indifférence est aussi une forme de rejet, certains qualifient ce texte de désuet…)
Les œuvres audacieuses du XX e siècle ont été effectivement en grande majorité rejetées du grand public (ce n’est pas seulement un cliché sans fondement. ) et même rejetées et critiquées par des mélomanes ou compositeurs, souvent les congénères des auteurs concernés ! Et cela à chaque période de ce grand XXe siècle tellement éclectique…
Disons qu’en musique, ce qui fait scandale un jour ne demande en général que très peu de temps pour se classer dans les chef-d’œuvres en suite.
Plus tard dans le siècle, Stravinski, Bartà³k, …Stockhausen, Ligeti, John Cage, eurent à coeur de "remuer "leur public (avec succès)…
Quels sont les critères qui maintenant font des musiques contemporaines-classiques des pièces "à scandale" ? Hormis les provocations scéniques, un peu gratuites. Peut-être bien que, à cause d’une imagination épuisée, de répertoires exploités et usés, la notion de rejet en musique n’existe même plus entre cette fin de XXe siècle et ce début de XXI e siècle ?
On pourrait ajouter que "Pelleas et Mélisande" est la pièce la plus réussie de Maeterlinck. "Ariane et Barbe-bleue", par exemple, qui a donné l’opéra de Dukas, est un livret loupé.
Ce n’est pas un hasard si Pelleas et Mélisande a inspiré Fauré, Schoenberg, Sibelius et Debussy. Après l’opéra de Debussy, la pièce de Schoenberg (purement instrumentale) est la plus réussie. Il s’agit du Schoenberg encore tonal, mais à la limite de l’atonalité, un cran plus loin que "La nuit transfigurée" ; une très belle pièce, peu connue, que je vous recommande d’écouter.
Les interludes orchestraux furent composés à la hà¢te par Debussy, parce que les changements de décor demandaient plus de temps que ce qu’il avait prévu. Le style, effectivement plus traditionnel (c’est-à -dire plus romantique, plus wagnérien) laisse penser que Debussy avait une excellente maîtrise du langage romantique. Comme tous les créateurs réellement originaux, il n’arrivait à son propre style que par beaucoup d’efforts. Pris par le temps, il s’est montré moins original.
Un point mérite d’être rappelé : la cabale contre Pelleas et Mélisande fut provoquée en partie par Maeterlinck, dépité que Debussy ait refusé que son épouse chante le rôle-titre. On ne peut pas dire que l’œuvre fut rejetée par le public ni fit scandale, ce fut au contraire un succès, comme en témoignent les 300 représentations. Cela va à l’encontre du cliché comme quoi les œuvres audacieuses du XXième siècle auraient été incomprises du public.
Euh, si mes souvenirs sont bons, le John Hancock Center et la Sears Tower, tous deux à Chicago, ont été conçus par l’ingénieur-architecte Fazlur Khan de l’agence américaine SOM, l’un en 1969 et l’autre en 1974, la Sears Tower détronant à l’époque le record de hauteur des tours jumelles du World Trade Center (1972/410-415m de haut) d’une trentaine de mètres (444m). C’est à lui que l’on doit pour l’un cette armature de renfort faite de grandes poutres croisées en losanges, inspirées de celles de la Tour Eiffel et qui rend le John Hancock si reconnaissable. C’est d’ailleurs ce gratte-ciel qui inspira le célèbre film catastrophe "La Tour Infernale" (1975).
Quant à la Tour Sears, sa structure faite de prismes accolés dégressifs en a fait un cauchemar pour les employés des sociétés installés dans les étages les plus élevés : vent permanent, murs et vitres qui tremblent les jours de fort vent (pas rare à Chicago), ascenseurs bloqués à cause des mouvements de balancier infligés par le même vent aux structures sommitales, etc. On raconte même une anecdotes où¹ une employée de bureau, brutalement aspirée aux trois quarts dans le vide par une fenêtre qui venait d’éclater tout près d’elle et qui aurait été tout aussi brutalement "inspirée" à l’intérieur, après quelques secondes d’une frayeur qu’on imagine….à la hauteur du bà¢timent. Une légende ? En tout cas, la Sears qui avait été conçue uniquement à des fins commerciales a été obligée de se doter d’un étage panoramique destiné aux touristes, avec entrée réservée au rez-de-chaussée, devant le grand succès remporté par sa hauteur.
Le John Hancock, fut, à son époque, le premier gratte-ciel "social", c’est-à -dire mélangeant bureaux, commerces et appartements (les plus hauts du monde pendant très longtemps). il y a même un hôtel et une piscine située à plus de cent mètres de haut. On aménagea également devant l’immeuble une "piazzetta" destinée à retenir les passants en créeant une aire de convivialité, jusque là si souvent absente des gratte-ciel.
Les deux tours, typiques de la course à la démesure des années 1960-1970, partagent au moins le même type de revêtement extérieur en verre fumé, comme notre bonne vieille Tour Montparnasse nationale, de la même époque (1974), mais avec une hauteur bien plus considérable. De même, le procédé constructif est totalement différent. Les gratte-ciel américains sont entièrement structurés en poutres géantes et treillis métalliques tandis que leurs équivalents français sont bà¢tis autour d’un noyau central en béton armé d’où¹ partent les poutres métalliques supportant les planchers, telles les branches d’un arbres partant du tronc. C’est normal, les américains possède une tradition sidérurgique considérable (Pittsburgh) et les français sont les maîtres de la technologie du béton, depuis le milieu du XIXe siècle où¹ l’on osa élever à Paris un immeuble entièrement fait de cette pierre artificielle promise, déjà à l’époque, à un grand avenir.
Yves RINALDI
Bravo pour ce prix, fut-il honorifique. Votre contribution à MusiComposer.fr se rattache à une démarche stylistique radicale qui prouve que la diversité est la règle chez nous, pourvu que la qualité soit au rendez-vous et que le résultat soit à la hauteur des intentions affichées. Le contraste avec la pièce de Nicolas Démétri, l’autre lauréat de ce Concours de Printemps prouve l’étendue des styles que MusiComposer.fr accueillent depuis sa création, à l’époque de Musique Harmonie. Votre pièce est riche de tensions, aux antipodes de l’atmosphère élégiaque de celle de l’autre lauréat. Le choix de vous reconnaître tous deux ex-aequo n’est pas paradoxal mais illustre parfaitement la complémentarité des opposés qui fait toute la richesse de la création contemporaine, loin de la monolithique monotonie qui prévaut dans certains cénacles musicaux autoproclamés.
Bravo encore à vous,
Amitiés,
Yves Rinaldi.
Mon humour de mauvais goût mis à part, c’est vrai que les concerts à la Cité de la Musique sont excessivement bon marché. Avec un abonnement, on s’en tire à 12€ par place. A l’opéra Bastille, pour avoir une place qui ne soit pas à trois kilomètres de la scène, il faut compter au moins 5 fois plus… Je ne parlerai pas du Chà¢telet ou de Garnier, où¹ là le risque avec une place bon marché c’est de ne pas voir la scène du tout.
Vous me direz, pour des concerts de musique contemporaine, 12€ c’est encore trop cher puisqu’il y a de nombreux événements gratuits : festival Radio-France, concerts de l’ensemble 2E2M au conservatoire rue de Madrid… (Ca y est, je retombe dans l’humour de mauvais goût).
L’ accord de tonique DO MI SOL et l’ accord de dominante SOL SI RE ne peuvent pas comporter à eux deux toutes les notes de la gamme de Do majeur: il manque le FA et le LA, que l’ on trouve alors dans l’ accord majeur FA LA DO.
Effectivement, les lecteurs flash (qui permettent l’écoute directe) fonctionnent très bien sous Firefox et sous Google Chrome, mais pas sous Internet Explorer.
Mais il y a encore des gens qui utilisent Internet Explorer? 😉
Effectivement, effectivement, les comptes-rendus sont passés assez bas dans ma pile de priorités, après les activités familiales, l’activité professionnelle (10h de travail + 2 fois 1h30 de déplacement), les cours de musique (5 h par semaine), les concerts auxquels j’assiste, la composition, la participation au forum, quelques autres activités Internet, le dépannage de mon PC qui m’en fait voir, le jardinage, l’écoute de musique, la lecture. Autant dire qu’à ce niveau de priorité, il n’y a plus rien qui sort. 🙂
Et c’est bien dommage, car j’ai assisté à quelques concerts mémorables ces derniers mois.
J’encourage tous ceux qui liront ce billet à aller au plus grand nombre de concerts possibles à la Cité de la Musique : c’est très bon marché, c’est de très haute qualité, et vous n’aurez plus besoin de nos comptes-rendus à Arthur et moi puisque vous aurez assisté aux concerts.
Sur mon PC ça fonctionne bien avec Firefox 3.6, mais pas avec IE 8, effectivement. La page reste indéfiniment en attente d’éléments du serveur, qu’elle ne reçoit jamais. Merci d’avoir signalé le problème ! Ceci dit, je ne sais pas si Jean-Louis aura une solution.
J’étais pour ma part au concert du 27 mars, à la Cité de la Musique. John Adams y dirigeait le Asko/Schà¶nberg Ensemble, un groupe de hollandais spécialisés dans la musique contemporaine. Le programme – 100% Adams – était à la fois plutôt "traditionnel" (pour du Adams), et en même temps bien intéressant et très agréable. Je veux dire par là qu’il a interprété ses œuvres probablement les plus connues, mais que sa musique vaut vraiment d’être connue. Fraiche, spontanée, pas ennuyeuse (même si inspirée en partie de la musique répétitive). Du sport pour les instrumentistes aussi, comme ce "Shaker loops", tout en trémolos, ou encore la Chamber Symphony, avec une partition toute en virtuosité et en pièges rythmiques.
Etait également au programme la (le ?) son of Chamber Symphony, inspiré de la Chamber Symphony, mais moins "extême" et ponctuée d’un peu d’électronique.
La direction, à la fois ample et précise, la gaîté et la vigueur du monsieur sont assez communicatives, et il a été longuement ovationné à la fin du concert. En bref, un très bon moment.
P.S. JAM est allé à un autre concert de John Adams, mais malheureusement il est en pleine grève des comptes-rendus je crains donc que nous n’en sachions pas plus 😉
Je suis bien ennuyé je ne réussis pas à activer les enregistrements postés sur ce billet. Y-a-t-il un problème côté serveur, ou bien est-ce sur mon PC ?
Je pars à la mi juin faire un tour d’Europe. Après avoir visité l’Europe du sud, je souhaiterais aller en Russie prendre le transsibérien et descendre en Mongolie. Je n’ai aucune date fixée, c’est pourquoi je n’ai pas pris de Visa. Je m’étais renseigné sur des forums qui indiquaient qu’il était possible de se procurer un visa depuis Minsk ou Kiev entre autre. C’est ce que je comptais faire initialement.
Seulement on m’a informé que, suite à une nouvelle loi, il était dorénavant très difficile de se procurer un visa russe et que je ne n’arriverais pas à me procurer un visa dans un pays voisin.
Mais qu’en est-il pour un visa de Transit ? Est-ce la même chose ? Il doit bien y avoir une solution à mon problème …
Vous pouvez voir plus en détail le projet de voyage sur mon pseudo, preuve fondée de ma demande.
A savoir que j’ai posé ma question sur le site du routard, sans réponse … Essayé d’appelé plusieurs fois le consulat et l’ambassade ( ne décroche pas ). Je suis un peu déboussolé.
J’étais ce soir au concert d’Henri Demarquette.
Magnifique concert dans un théatre de Champs Elysées bien rempli,
Deux interprètes en pleine possession de leur art, Demarquette bien sûr, la vedette, mais aussi Giovanni Bellucci, brillant pianiste trop peu connu en France "une force de la nature déchaînée", a t-on dit de lui, l’un des dix meilleurs pianistes contemporains, grand spécialiste de Liszt, très célèbre dans son pays.
La sonate de requiem d’Olivier Greif était particulièrement poignante, elle générait un stress tel qu’une personne s’est plus ou moins trouvée mal au 2e balcon, à l’issue de l’œuvre, c’est dire !
Outre le programme, nos deux artistes nous ont gâtés avec deux "bis", un scherzo de sonate de Rachmaninov et un mouvement (adagio) de la 5e sonate de Beethoven.
Deux heures de musique de chambre "quatre étoiles", comme le dit Télérama .
oui , les visions fugitives sont un chef d’œuvre , ici jouées très joliment en effet, et dans le désordre comme l’indique la légende ( seulement neuf sur les 20…) Ce n’est d’ailleurs pas un ordre anodin, probablement poétique et dynamique ici :
1. No. 9: Allegro Tranquillo
2. No. 3: Allegretto
3. No. 17: Poetico
4. No. 18: Con una dolce lentezza
5. No. 11: Con vivacità
6. No. 10: Ridicolosamente
7. No. 16: Dolente
8. No. 6: Con eleganza
9. No. 5: Molto giocoso
mais en concert on ne joue pas l’intégrale, tout comme les préludes de Chopin, c’est rare…
Il y a un lien intéressant pour visionner ( sans jeu de mot) Prokofiev au piano dans un film ici voir surtout les dernières secondes en film muet : ( cliquer en bas de page sur le second lien si le premier ne marche pas)
( les versions piano / orgue sont sublimes, jouées par Guillou, voir plus haut, une toccata de feu martelée et jouée comme il se doit, Prokofiev ne peut qu’applaudir ! L’orgue d’ailleurs transcende souvent ce piano "transcrit" du XX e s )
Oui Emilie, c’est Prokofiev qui joue la toccata en Ré m opus 11. Il l’a joue beaucoup moins vite d’ailleurs et avec beaucoup plus de nuances que le jeune Guillou, c’est étonnant.
Finalement on trouve sur internet pas mal d’interprétations de ses œuvres pour piano par lui- même enregistrées sur "piano-roll". Il suffit de mieux chercher que je ne l’avais fait ! 🙂
Cette jolie suite, par exemple : http://www.youtube.com/watch?v=e...
une version intéressante Piano / Orgue par Guillou ( extrait d’une émission de l’ancienne chaine musicale "Muzzik" qui n’existe plus, heureusement il ya encore Mezzo… )
Bonne vidéo! Merci beaucoup pour le site! Je pense que ces gars-là ont du talent et ils méritent d’agir sur scène! Je m’excuse pour mon français cassé!
Oui, je suis encore là pour apprécier ce que mes amis, mes commègues de métiers font.
C’est un très beau travail qui mérite assez d’encouragement et qui demande assez d’efforts.
Je vous remercie d’avoir diffuser cette belle plage pour nous qui sommes très long de vous voir.
Je voudrais alors m’excuser si dérange votre quiétude. Mais je voudrais laisser mon mail au Maître et aussi avoir ses contacts si possible.
C’est génial, depuis que ce fameux nuage se promène sur la France, plus de trace d’avion, le ciel est pur, la nuit c’est un plaisir de regarder la lune et les étoiles même en ville… On veut des nuages comme ça tous les jours !
Rien de tel pour se stimuler qu’une bonne petite musique. C’est fou la dose d’énergie et de motivation que cela peut nous apporter. Une vraie petite dose de voyage et de nostalgie 🙂
J’ai vu ce film aussi, ‘Le Concert" dont tout le monde parlait tant…
Pourtant les bons acteurs, le génie de Tchaà¯kovski, le scénario rocambolesque et cette histoire émouvante, ne parviennent pas à faire du "Concert" un film incontournable, " à voir absolument ", mais je dirais, plutôt "à écouter"…( Excellent choix musicaux, jeu crédible des acteurs) car c’est une suite de scènettes juxtaposées, graves ou comiques, une histoire racontée et montée dans le désordre…un peu brouillonne.
Par exemple,on ne peut pas dire que les plans soient soignés,( Ce n’était certainement pas une préoccupation majeure ici…) on dirait un montage réalisé à la hà¢te. On dirait "une pièce de théà¢tre" filmée, ( unité de lieu, ambiance confinée, peu d’extérieurs réels)
La voix off expliquant à la fin "le comment du pourquoi," se superpose à la musique, la reléguant au second plan, on se disait aussi qu’on ne pouvait tenir "musicalement", donc sans paroles que dans un temps limité.
Dans l’ensemble, j’ai eu la nette impression d’un film "comprimé, raccourci par nécessité (?)
Les films "musicaux" sont rarement réussis, je n’en connais que deux vraiment incontournables : le pianiste ( Polanski) et Amadeus (Milos Forman).
Ceci dit, l’humour, du premier au énième degré, est certainement la première qualité du film " Le Concert" …qui pourrait bien vous divertir. Qui sait ? Surtout si vous aimez la musique…
Très intéressant et vivant cet article: manque plus que l’illustration sonore…
Selon John Adams, " les compositeurs, quelle que soit leur culture, doivent beaucoup à la France, car la France a donné Debussy, Ravel, Messiaen…
Ecoutez-le s’expliquer : http://www.cite-musique.fr/franc...
(voir dernière vidéo en bas de page " Domaine privé, John Adams, le minimalisme américain")
:SPM INFOS
– Bach rencontre Buxtehude avec Marthe Keller et Francesco Tristano Schlimé, est au cinéma Bio de Carouge film au Bio-vidéo
> avec les
> horaires suivants :
>
> 14h25 me/sa/di
> 18h55 tous les jours
> 21h10 tous les jours
– Interview Daniel Kà¼nzi TSR 1 12h30, 12 mars 12h45
Puisqu’on parle de musique américaine, je signale que j’assisterai mardi prochain 16 mars au concert que John Adams donne à Pleyel, pour la création de sa symphonie "City Noir" (plus œuvres de Ravel, Stravinsky, Debussy, etc.). Il dirigera le London Symphonic Orchestra.
10 ans que John Adams n’avait pas été invité en France, dit-il dans une interview parue aujourd’hui dans Le Monde.
O๠l’on apprend principalement qu’il n’a plus besoin de diriger pour "payer ses factures", mais qu’il dirige quand même "parce qu’il aime ça"… 🙂
Je ferai une petite relation de ce concert.
Pour ceux qui ne connaissent pas John Adams, taper son nom dans Google… 🙂
A noter que JA dirigera aussi le pianiste américain et célèbre blogueur dont j’adore l’humour, Jeremy Denk, voir son blog ici : jeremydenk.net/blog/
Il n’y a pas écrit depuis 2 mois… grosse tournée en Europe oblige…
la Pastorale oui bien sà»r , mais J’avais déjà cité la 6 eme dans le " texte du Billet " la 6 eme c’est bien la Pastorale …citée dans les symphonies connues…
relire plus haut : " Certes, la popularité écrasante des autres symphonies (comme la Pastorale, l’Héroù¯que, la Cinquième, ou encore la Neuvième avec son ode à la joie célèbrissime) explique en partie cet état de fait."
"les plus célèbres sont bien la 3 e, la 5 e et la 9 e , vient ensuite la 8 e pas si méconnue du public, car plusieurs fois interprétée et enregistrée. "
Hum… Objection votre honneur ! :-/
La 6e symphonie dite "Pastorale" n’est-elle pas du même compositeur?
Et si oui, est-elle si méconnue du public qu’elle ne mérite pas d’être citée ici?
Pour moi, c’est la plus belle avec la 9e, évidemment…
Merci pour cette excellente émission sur France-Inter, consacrée à Chopin, compositeur qui est encore " source d’audace et d’inspiration pour beaucoup "d’après Pascale Fautrier, auteur d’une biographie Chopin et interviewée pendant l’émission…Les commentaires comme les exemples musicaux particulièrement sont bien venus.
Il suffit pourtant d’écouter le concert pour comprendre le choix de ce programme.
d’autre part, aucun interprète n’est tenu à garder un programme éternellement figé sous prétexte de leurs seules dates de composition. Bien des interprètes révèlent au compositeur leurs propres œuvres et sur un autre jour…
Il est évident qu’on peut toujours trouver une « œuvre moins jouée » dans un corpus donné. Comparons ce qui est comparable il est évident qu’il s’agit ici de comparer les 7 dernières symphonies de Beethoven.
Pour notre exemple il s’agissait de comparer les deux choix de Jurowsky par rapport aux trois plus célèbres symphonies de Beethoven évidemment.
les plus célèbres sont bien la 3 e, la 5 e et la 9 e , vient ensuite la 8 e pas si méconnue du public, car plusieurs fois interprétée et enregistrée.
Les deux premières sont encore sous l’emprise des maîtres viennois et donc classiques. [elles ne sont en tous cas pas ignorées des étudiants et musiciens apprentis, et de leurs jurys, car combien de fois ces musiques servent encore de sujets d’ examens d’ écoute d’œuvres ou d’analyse ! ]
La quatrième et la septième restent sérieusement à redécouvrir par rapport aux trois géantes .
"Je n’aurais sans doute pas du soustraire à ce texte quelques notes de bas de page élémentaires, indispensables à certains lecteurs, apparemment plus jeunes ou peu habitués au décryptage de mots et de pensées"
Tiens c’est une bonne idée Zozo ( je vous ai reconnu finalement) :lancer une invitation à rédiger un billet (titre compris bien sà»r) !
– alors c’était une blague n’est-ce pas ? " surprise -surprise comme dit l’autre dans le film " les Visiteurs" Ok je n’avais pas compris.
JLF rappelle souvent qu’il suffit de proposer un billet pour éditer sur le blog, Toto pourrait rédiger un article sur les symphonies de Beethoven, j’ai cru comprendre qu’il s’y connaissait en lisant son commentaire, mais est-ce le même Toto ??? http://www.foucart.net/?2010/02/...
Si Zozo, ( Zorro ?) peut transmettre le message à ce(s) Toto(s) …?!?
Houlala, qu’est-ce que Toto n’a pas dit là avec sa proposition de titre ! Quelle histoire ! Pauvre Toto, tu ne vas pas te faire embaucher comme rédacteur, c’est Zozo qui te le dit !
D’autant qu’un webmaster soucieux du référencement de ce blog défendrait également le titre initial.
Le titre de Toto comporte en effet les seuls mots "survie", "musées" et "difficile" et n’est pas signifiant pour Google, pour tout dire il est même… ambigu ! 🙂
Le mot "musiciens" est indispensable pour cerner le sujet.
Personnellement je préfère cette autre histoire de Toto :
-Papa, c’est encore loin l’Amérique?
-Tais-toi et nage…
En sciences (domaine de rigueur par excellence) Tu as raison Jean-Armand, la clarté (de tout article, puisqu’il s’agit de publication ici…) est indispensable.
Or en sciences, comme dans les domaines artistiques, ne procède t -on pas aussi par tà¢tonnements, par intuition et par hasard ?
Personne n’a la clarté infuse (hormis Dieu).
Quant à l’ambiguà¯té, elle règne aussi en musique, et pour un bon bout de temps. L’harmonie (du classique au jazz) préfère le plus souvent ses accords étranges, impossibles à chiffrer, à cataloguer, et les retient comme des plus remarquables. Ce ne sont que des notes sans importance, sans conséquence, évidemment…
L’expression « avoir la vie dure », dans sa signification courante et populaire, n’est pas ici infirmée ni contredite dans ce billet, elle y est malicieusement incluse. La vie des musées de musique rencontre des obstacles tout autant qu’elle résiste et rayonne. Si l’inversion de l’épithète (dure vie / vie dure) du titre rebelle, jette une ombre contradictoire sur ce texte : ce n’est que pour mieux l’éclairer en multipliant ses angles de lecture.
Il est vrai qu’on n’est pas tenu de répondre à un commentaire quasi anonyme, (voilà la plus belle des clartés à demander « au siècle des Lumières » : celle de se présenter et de signer) Cependant l’amitié de ta réponse m’a guidé la main. Encore merci Jean-Armand.
– Les musées dédiés aux musiciens ont bien la vie dure.
Et que vive la musique et qu’elle perdure dans son
ineffable et « dur désir de durer » !
Pas grand-chose. Deux vocables, fièrement logés dans un titre, qui décident de s’inverser et ce, sans aucune ponctuation. Inversion fatale, et moins innocente que le contrepoint renversable si musical, et spécialement dans ce titre-là . Cataclysme assuré : un texte entier plonge tout à coup dans l’absurdité au point qu’il se dérobe à tout entendement.
3. Voyons cela :
Hé !? On aurait pu titrer : « la dure vie des musées, la douce vie des musées , la Dolce Vita , dure dure la vie des musées ! Plus dure la vie ? » Ne visant chaque fois qu’un aspect du problème
Ah ! On propose : « la survie difficile des musées ? » Non, décidément c’est un peu hors sujet, trop général et ennuyeux. « La survie » ? c’est un peu suffoquant, négatif. Et puis, il est surtout question de musique ici : de sa pérennité et de sa fragilité, de son histoire, vivante dans sa grà¢ce fugitive. Ne focalisons pas non plus sur les difficultés mais plutôt sur les contradictions, les chocs, tout ce qui génère l’enthousiasme des mélomanes et des fans : la vie quoi !!! Alors ?
Alors, alors « Les musées dédiés aux musiciens ont la vie dure ! » Celui là est parfait. Je persiste et je signe. Qui pourra me convaincre d’un autre titre ? Ah ?!! C’est un jeu de mot ! Impossible à deviner !
Gracias :
Merci pour cette fine lecture Jean-Armand et pour ce que tu as décelé dans ce simple billet. A juste titre tu parles d’ambiguà¯té. Il faudrait que je m’en explique un peu. Merci encore pour ton commentaire.
1 . Constat :
Je n’aurais sans doute pas du soustraire à ce texte quelques notes de bas de page élémentaires, indispensables à certains lecteurs, apparemment plus jeunes ou peu habitués au décryptage de mots et de pensées. [ En ajoutant par exemple : « doit-on comprendre l’expression dans son acception courante et généralisée ? / Notez l’ironie de l’expression en regard du sujet évoqué et des exemples concrets cités ? / « comment faut-il comprendre l’adjectif « dure » employé ici : endurcie, résistante, pérenne, difficile, éternelle, à¢pre, qui dure, qui endure ? /Justifiez votre réponse.]
Excellente émission Chopin ce soir sur ARTE (surement rediffusée aussi sur le site internet).
J’ai particulièrement aimé l’interprétation des 24 préludes opus 28 par Alexe௠Volodine. Ces préludes sonnent étonnamment moderne.
Je pense au contraire que le titre de l’article d’Emilie est délicieusement ambigu, comme l’article proprement dit. Emilie écrit notamment :
« N’est-il pas tout à fait étrange de vouloir enfermer la musique et de mettre systématiquement sous-verre les souvenirs propres àun musicien de renom ? »
« La musique, art du vivant, s’échappera toujours des musées »
« Un musée dédié à un musicien, reste un défi et une contradiction »
Dire que quelque chose a la vie dure veut généralement dire qu’il s’agit d’un objet très résistant, ce qui est exactement le contraire du propos de cet article
Il aurait mieux valu dire : la survie difficile des musées …
Les "délaissées" seraient plutôt la Deuxième, encore assez expérimentale sur le plan formel, et la Huitième, cette dernière étant considérée comme un retour sur le passé, à cause de son menuet, et du classicisme appuyé de son discours
Par contre, la Septième a eu une renommée immédiate dès 1812, jamais démentie depuis, à cause de son sublime deuxième mouvement allegretto. C’était aussi la préférée de Wagner
Dernier point : les symphonies étaient généralement composées par paires "antagonistes" : 3 et 4, 5 et 6, 7 et 8, ce qui est en soi une caractéristique intéressante de la pensée dialectique chez Beethoven, un peu trahie de ce fait par le choix de programmation de ce concert
J’ai beaucoup apprécié le travail réalisé par Darina et Xavier de la Bretonnerie sur ma pièce, qui n’était pas simple, loin s’en faut. Lorsque l’enregistrement sera disponible, je serai heureux de le mettre en ligne…
Je reconnais qu’on peut apprécier sincèrement la musique de Boulez, mais vu ce qu’il a écrit sur ses confrères compositeurs quand il était jeune, et vu le carriérisme dont il a fait preuve sa vie durant, je ne suis pas mécontent qu’on l’assaisonne un peu de temps en temps. à‡a sera toujours moins méchant que les horreurs qu’il a lui-même écrites.
C’est fou, cette obsession du "foutage de gueule", comme si des musiciens pouvaient avoir envie de jouer "n’importe quoi"… Du coup, tous ceux qui aiment ça sont suspectés d’être d’horribles snobs qui ne vont voir ça que pour souffrir…
Tout va bien, cela dit, les concerts de l’Intercontemporain sont tout sauf vides et les gens aiment souvent cette musique. Il ne faudrait d’ailleurs pas croire que ce soit si important que ça de comprendre, d’avoir une approche musicologique : on peut aimer une symphonie de Beethoven sans suivre la structure de la forme sonate ou l’organisation tonale, on peut aimer Boulez sans avoir fait dix-huit ans de conservatoire. Suffit d’ouvrir les oreilles et l’esprit…
Le violoniste David Garret est d’autant plus impressionnant dans son Flight of Bumblebee qu’il semble ne faire aucun effort spécial, son violon chante presque naturellement. Il ne fait aucun geste inutile, tout le jeu est concentré au plus près de la touche. Et quelle aisance ! Sa prestation accompagnée d’un tel sourire ne gà¢che rien… Les violonistes, classiques, tziganes ou de jazz marquent souvent le tempo avec le pied. On observe moins ce genre de pratique chez les autres musiciens, certainement moins rigoureux (?)
Les " Victoires de la Musique Classique", seront diffusées en direct demain soir lundi 8 février 2010 à 20h30 sur France 3 et France Inter depuis l’opéra Berlioz-Le Corum de Montpellier.
Un site intéressant pour s’initier à la passion selon Saint-Matthieu sans trop de détails musico-technico rébarbatifs…au contraire, une claire présentation de l’œuvre : (voir le site musique du jour ), l’exposé assez long est divisé en six parties …
Ecoutez spécialement ce duo Boris Berezovsky et Brigitte Engerer très brillants dans la Rhapsodie hongroise n° 2 en ut # mineur (version quatre mains)
à 41 ‘ 33 (virtuosité, humour, plaisir de jouer : un régal)
Gagné Samlab, bravo mais en partie seulement ! pour le titre de l’œuvre…
quant à l’interprète (je ne sais pas comment Rachmaninov va le prendre) il s’agit d’un enregistrement midi.
Par contre on peut entendre Rachmaninov "en vrai " ici dans :
Un détail amusant : Elliott Carter est né le même jour que Manoel de Oliveira, immense cinéaste portugais. les deux grands artistes (202 ans à eux deux) sont toujours en activité.
Il faut aimer Montovani et Boulez…ce qui est doublement très difficile !!!! Bienvenu au royaume du "concert foutage de gueule ". Mais courage ! ce courant dépéri ! il est déjà vieux !
Le pianiste David Kadouch s’était fait remarquer pendant une masterclasse de Daniel Barenboù¯m retransmise par Mezzo il y a quelques années, en 2005, il avait juste 20 ans, on le retrouve ici : http://www.youtube.com/watch?v=5...
Intéressante masterclass de Barenboù¯m "autour des Sonates de Beethoven" qui existe en DVD ( Barenboù¯m on Beethoven, EMi)
à suivre en feuilleton à partir de : …http://www.youtube.com/watch?v=Y...
Oscar,
Je répondrai dans un post spécial concernant ces 20 leçons d’harmonie.
JLF
Je suis en Republique Democratique du Congo en Afrique et j’ai besoin d’assistance apres avoir lu 20 lecons d’harmonie de Mr. Foucart. Je me serais perdu de cite mais je crois etre un jour tombé sur un site ou il ya des questions et des reponses concernant l’harmonisation. Aidez moi SVP
Peut-on dire que pendant l’harmonisation, la basse marque l’accord? (Par exemple Dans la gamme de Do, la basse de l’accord III doit toujours être un Mi ?)
Qu’en est il si l’on va de l’accord VI a II sachant que quand il n’y a pas de note commune entre deux accords successifs la basse monte ou descend d’une seconde ?
Quand peut on décider de renverser un accord pendant l’harmonisation ? Pourquoi ?
Le Ténor doit il être plus élevé que le soprane ? Quand ?
Entre les 4 voix dans la polyphonie, quelles sont celles qui ne devraient pas chanter la même note ? En cas de deux voix, quelles sont les notes toujours prioritaires dans l’accord ?
Que doit on savoir si l’on veut harmoniser a trois voix et/ou a 4 voix ?
Combien d’accords devraient on avoir au maximum dans une mesure de 4/4 ?
Pouvez vous harmoniser mon chant ?
incroyable, si vous ecoutez bien zimerman chante tout du long de ses pieces… notamment la ballade numero 4….
Toujours sur Frédéric Chopin :
On peut consulter avec profit l’excellent article, dans "drôles de Gammes" de Nathalie Kraft, il est écrit de façon plaisante et précise avec une clarté exemplaire ( se référer au sommaire) :
Merci JLF
la qualité sonore de la vidéo Art Tatum en fait laisse à désirer, et ce n’est pas la meilleure version pour notre grand romantique… ( just Chopin, excusez nous du peu…) mais Art Tatum reste un pianiste génial !
je le trouve sublimissime dans Tiger rag :
( il vole au dessus des touches)
Sinon pour en revenir à Chopin :
Précision sur les premières polonaises de Chopin, en fait deux polonaises ont été écrites en 1817 ( Chopin avait 7 ans )…l’une en sol m l’autre en si b, j’avais d’abord parlé de celle en si bémol, elles sont sans numéro d’opus…la polonaise en sol mineur a été redécouverte en 1924 seulement.
@ aux amateurs d’Orgue :
Franz Liszt a transcrit au moins une pièce de Chopin pour orgue, révisée ici : e-partitions.servhome.org…
Et maintenant bon réveillon et bonnes fêtes à tous !
Merci beaucoup pources rensegnements précieux. Une association intitulée "Mémoire d’Aincourt" s’est créée afin de tenter de sauver ce qui peut l’être de ce formidable complexe et surtout pour que la mémoire des résistants internés au Pavillon es Tamaris ne soient pas, elle aussi, vandalisée par l’ingratitude des pouvoirs publics, théoriquement en charge de ce lieu. On a du mal à croire que ces bà¢timent ont été inscrits officiellement sur la liste supplémentaire des monuments historiques, il ya maintenant plus de 10 ans, quand on constate l’inertie avec laquelle on les a laissés livrés au saccage, et ceci à quelques mètres à peine des bà¢timents administratifs du Centre Hospitalier encore en fonctionnement. Aveuglement, surdité, autisme ou simplement complaisance ?
Merci Emilie pour cet hommage "planétaire" à Frédéric Chopin.
L’interprétation que tu nous a proposée de la barcarole par Zimerman est fascinante, beaucoup plus intéressante que cette vieille chose que tu nous a trouvée d’Art Tatum (pianiste de jazz que j’apprécie peu à vrai dire…).
Quant aux hommages que nous pourrions réserver aux pièces de Chopin, c’est vrai que nous avons de bons pianistes chez MusiComposer qui pourraient nous dépoussiérer Chopin en nous offrant leur version… Allez, tous à vos chiffons !
Les egyptiens de cette époque exagéraient tout, oui ils étaient obèses et les représentations qu’ils ont laissés ne reflète pas la vérité mais leurs vérités, tout dans cette culture n’est que demi-vérité, il faut bien constater que les élites avaient la folie des grandeurs et que leur alimentation ne pouvait produire que des obèses (comme la notre)
Il y a eu au moins une mise en scène du livre de Yaà«l Hassan, "le Professeur de musique", et le compositeur Didier Goret en a écrit la musique de scène, la connaissez -vous ? Je ne l’ai pas trouvée (dommage).
Bonjour Yves,
L’histoire du site, une grande partie en tout cas, se trouve aux Archives départementales du Val d’Oise, à Cergy Pontoise. Compte tenu de mon éloignement, je ne peux m’y rendre facilement. La tà¢che demande beaucoup de temps, le nombre de dossiers à étudier est important.
On a pu me confirmer qu’il s’agissait d’une entreprise parisienne, Lauret, qui avait eu le marché du gros œuvre. J’ai retrouvé d’ailleurs dans les archives de la BNF un article du Journal des débats politiques et littéraires de l’époque qui confirme cela. C’est aussi ce qui est indiqué sur des documents d’archives familiales.
Mais je n’ai rien pu obtenir sur les conditions de travail, listes des ouvriers, comment vivaient ces ouvriers expatriés d’Italie, leur contrat de travail s’il existait etc…..le côté humain en somme, qui m’aurait beaucoup intéressée, et qui aurait complété les nombreuses photos du chantier, des visages d’anonymes qui ont travaillé durement et qui mériteraient bien que leur nom soit indiqué.
Le nombre d’articles de presse de l’époque (à la BNF) est infime, si on le compare à celui concernant les sanatoriums de St Hilaire du Touvet qui est très volumineux. Et pourtant ces centres disparaissent aussi, de plus en plus cambriolés, dégradés, comme Aincourt.
d’accord avec jam, le fait de juger la beaute de qqch sur un critere de temps est plus que douteux.
Pour etre franc, je me demande comment des critiques aussi has been peuvent encore exister. Fadrait lui signaler que nous sommes au 21eme siecle, et que sa critique date un peu…
S’il ne veut pas de mise en scène passéiste, il n’a qu’à pas aller voir d’opéra du passé, ce Maxime Kaprielian. Pourquoi s’évertuerait-on à jouer sur instruments d’époque, et pas en mise en scène d’époque ? A bas les metteurs en scène démiurges !
Voici ce qu’en dit Maxime Kaprielian dans ResMusica :
sans un plateau exceptionnel et un chef d’orchestre rompu à ce répertoire, l’œuvre perd toute sa valeur. Pari réussi.
Un opéra à aller voir pour paraphraser Des Grieux dans Manon de Massenet « en fermant les yeux », tant la mise en scène insignifiante de Giancarlo Del Monaco gà¢che le plaisir. Nous revoilà dans l’opéra de grand-papa, décors somptueux, grandes robes et perruques, personnages statiques face au public la main sur le coeur. Un peu de distanciation au premier acte avec ces aristocrates au teint cadavérique, rien de plus. Le reste est de la pire des conventions, avec un final kitchissime, Andrea Chénier et Maddalena di Coigny escaladant les barreaux de la prison de Saint-Lazare Espérons que ce genre de visions passéistes ne pollue pas la scène de l’Opéra de Paris à l’avenir.
L’article entier ici : http://www.resmusica.com/article...
S’il est vrai que les milanais sont plutôt enclins à préférer les opéras italiens, le choix de l’œuvre a dà» plutôt les décevoir à un double titre… Tout d’abord il y a beaucoup trop de "phrasés" (parties non chantées)… On est loin d’un opéra vériste !… Ensuite la mise en scène s’est voulue (légèrement) audacieuse, s’attaquant à pas mal de symboles…
Pour ma part, j’ai trouvé cette dernière intéressante. Il ne faut pas oublier que Michaela est la messagère… et de ce fait, les images fugaces d’un mariage en blanc qui n’aura jamais lieu ou l’identification avec la mère décédée peuvent très bien se concevoir.
j’ai rarement entendu (et vu) une Carmen et un Don José aussi convaincants, notamment dans le dernier acte. Cet affrontement avait un côté de sublime… leurs voix se marriant d’ailleurs très bien ensemble… Quant à Adriana Damato !… c’était le choix à ne pas retenir pour une telle soirée…
Reste la direction de D. Barenboù¯m toute en nuance et qui est une relecture justifiée d’une œuvre qui trop souvent est menée "tambour battant" !
Pour ma part, je ne partage pas la sévérité excessive de certains camarades. Le premier acte ne m’a pas convaincu du tout, certes (cela sentait le manifeste et la démonstration vaine – ces soldats qui mettent en joue les cigarières, quelle blague !).
Mais la suite me semble plus attachante, et plus juste (le final était tout particulièrement poignant). Jonas Kaufmann est vraiment très habité, magnifique, un don José marquant. Erwin Schrott par contre m’a fort déçu, j’ai trouvé son émission plate (sans relief, à la prononciation sans vie) et sans prestance, ni morgue ! Quant à Anita Rachvelishvili elle m’a semblé probe, mais sans flamme particulière (rien d’inoubliable, disons).
Bref, cette production ne mérite, à mon sens, ni excès d’honneur ni excès d’indignité…
Carmen ????
Non une Sicilienne ne sera jamais cette belle Andalouse ,
Carmen n’est ni frustrée ni soumise ( contrairement à tous ces hommes représentés sur scéne)
Mise en scène racoleuse vulgaire et hors sujet ,un zéro pointé lorsque l’on prétend "mettre en scène" à la Scala .De plus ce pauvre Don José ,violé par la Belle ,quelle maîtrise de soi que de continuer à chanter juste .
"et tu n’avais eu qu’à paraître, à jeter un regard sur moi …" et l’autre l’imagine allongée, presque la culotte à la main dans des costumes trop "haute-couture "
Allez je vais me remettre au 33 tours .
Je vous trouve bien indulgent pour la mise en scène de cette dame, qui ne m’a paru très pertinente et semble mieux convenir à Cavalleria Rusticana qu’à Carmen.
Des idées, il y en a, certes, et même beaucoup, ce qui serait plutôt un bon point pour elle. Malheureusement, ces idées ne sont pas de nature à apporter un éclairage nouveau, et tombent le plus souvent "à côté". D’accord avec vous, en revanche, pour signaler la nullité de la Micaela, indigne d’une scène comme la Scala.
Effectivement, le pathos musical de cet opéra s’inscrit dans la continuité du style romantique et post-romatique italien. On peut noter que le metteur en scène de cette production en très grande partie italienne, est Giancarlo del Monaco, le fils du célèbre ténor Mario del Monaco qui fut l’un des grands Andrea Chénier du XXe siècle. Le fils n’a pas lésiné sur le grandiose et sur l’accumulation des symboles laquelle confine parfois à l’indigestion. Mais la splendeur de certains décors et la très haute tenue musicale de cet Andrea Chénier marqueront l’entrée de cette œuvre au répertoire de l’opéra de Paris.
RINALDI.
Les archives du sanatorium doivent conserver tous les documents relatifs a construction. Le problème est que le service de communication de cet établissement, rebaptisé Centre Hosiptalier Départemental, est désespérément muet aux questions posées sur l’histoire du site. Un comble.
RINALDI
Le résultat final de la vidéo 2 est simplement magnifique. On suit jusqu’à la fin et on se demande si oui ou non, le boule va faire le trajet en entier.
Bravo aux réalisateurs ! Imagination débordante !
Merci Arthur, merci aussi à Florentine Mulsant qui m’avez donné envie de voir ce film.
C’est un cocktail (d)étonnant de scènes burlesque à la Buster Keaton, de moments graves voire tragiques, menées à un train d’enfer, tout comme les 10 dernières minutes de musique qui, à elles seules valent le déplacement.
A voir, et surtout à prendre au 2e, voire 3e degré ! Concernant le Bolchoù¯ (où¹ l’on m’a trainé pour voir « La Fiancée du tsar » de Rimski Korsakov, en russe évidemment -je ne comprenais rien), je me souviens vaguement d’une foule immense assise sagement dans le parterre, l’orchestre étant situé très loin devant…et puis les banquets iimposants qe font les russes à l’entracte… Pas vraiment comparable à la Bastille. Pour revenir à notre sujet, voici l’extrait d’un autre film où¹ l’on peut voir le concerto pour violon de Tchaikovski joué par JASCHA HEIFETZ TCHAIKOVSKY – VIOLIN CONCERTO 1ER MOUVEMENT – JASCHA HEIFETZUploaded by jazz-teque. – Music videos, artist interviews, concerts and more.
C’est une bonne critique, Arthur dans le sens où¹ tu ne dévoiles pas le fond de l’histoire comme la plupart des billets lus ici et là sur les blogs et dans divers journaux…Tout en donnant l’envie d’y aller.
Cependant, même s’il est plaisant, pourquoi tant de battage autour de ce film ? après tout …On n’a pas parlé tellement du film sur Schumann…(que je n’ai pas vu non plus) …
Ce concerto pour violon et orchestre de Tchaà¯kovsky, …oui, ….un peu facile comme musique, le cinéaste ne prend pas trop de risques.
la musique russe a quelque chose d’immuable, " une valeur sà»re" …mais qui nous (re) tourne finalement plus souvent vers le passé que l’avenir…(hormis Stravinski ) et distille un rien de nostalgie…vers quel paradis perdu ?
Je me demande si ce n’est pas un film parfaitement anachronique en plus d’être légèrement et gentiment caricatural…
Emilie
(rubrique : " que dire d’un film que je n’ai pas encore vu" )
Je confirme : les Séquences du vent de Peter Eà¶tvos, c’est vraiment du vent.
Les Quatre caprices de Gyà¶rgy Kurtag étaient à peine mieux.
Torso III de Mà¡rton Illés est nettement plus intéressant. Un détail remarquable (parmi d’autres) dans cette pièce : la durée des silences, vraiment très longs. Pour l’un d’entre eux, quand j’en ai eu assez d’attendre j’ai commencé à compter les secondes dans ma tête, et il s’est écoulé douze secondes de silence en plus de tout ce que l’on avait déjà attendu !
On peut ajouter que, si le vérisme musical tranche effectivement avec le romantisme par le choix des sujets (avec toutefois les réserves qu’émet Yves), il ne tranche pas par le style musical, qui reste parfaitement romantique. Bien plus novatrice est l’évolution musicale dans les opéras de Richard Strauss (Salomé : 1904), et dans Pelleas et Mélisande (1902, mais commencé longtemps avant) de Debussy.
Tant mieux pour les personnes à¢gées et handicapées qui ont bien besoin que l’on pense à elles !
Petite question à ceux qui pourraient me renseigner ; on connaît les architectes du sanatorium, on sait que les ouvriers venaient de la Vénétie en grand nombre, mais connaît on l’entreprise qui était chargée de cette construction ?
ODT
Quelle bonne idée ! Et la réalisation est à la hauteur de l’idée, toutes les possibilités sont exploitées. Merci de l’avoir posté : j’ai beaucoup ri, et cela change des one man show cyniques toujours pareils.
je serais plus de l’avis d’ Arthur: cette musique est véritablement grandiose,
D’ailleurs "le dies irae", "jour de la colère" n’a rien de très céleste en soi…Divin, certes, mais terriblement matérialisé s’il devait se manifester dans l’univers , alors quoi de plus concret ?
(On est loin du Requiem de Fauré, évidemment…ce n’est pas le même monde..).
Cette musique passionnée, tire sa force "de la terre" et des musiques populaires,et elle n’en est pas moins savante.
Son langage direct est à l’opposé de tout hermétisme, de toute prétention surfaite…
On reconnaît plus Verdi comme "compositeur d’Opéra,"mais lorsqu’il compose un Requiem, évidemment ce riche attribut transparaît dans son écriture… et tant mieux, son langage musical semble fait pour embraser les foules…Verdi, "le romantique et le nationaliste" par excellence…
Je me souviens particulièrement de l’incroyable choc à l’écoute de l’ouverture de la "Force du destin" :
( dramaturgie, souplesse, variété du discours, plasticité de la musique…)
J’aurais aimé l’entendre "en vrai" dirigée par le redoutable Toscanini
Pour info, la réaction de Gershwinou et la mienne, qui disent la même chose, sont complètement indépendantes, puisque les commentaires ont été temporisés avant d’être mis en ligne. Je suis content de ne pas être le seul à trouver Verdi prosaà¯que ! 🙂
Mmmm… Je n’accroche vraiment pas au Requiem de Verdi. Le texte évoque les fins dernières, mais la musique reste bassement terrestre. Verdi, en l’écrivant, pensait-il à la souffrance des à¢mes, ou à la souffrance de son estomac qui avait mangé trop de pà¢tes ?
le requiem de Verdi c’est un peu comme faire des blagues tarte a la creme dans une piece de moliere….
on a beaucoup critique mireille de Gounod. Mais la, quand meme, Verdi nous sort de la musique tout juste bonne pour la traviata. Le Amen est incroyablement kitsch
Pour avoir assiste a quelques operas de verdi, je n’ai toujours pas trouve ce qu’on lui trouve de genial a verdi, si ce n’est qu’il a contribue au reveil national italien….
Voilà une œuvre bien belle, voire grandiose. Merci pour ce compte-rendu, qui donne bien envie, surtout avec tout ce "beau linge". Ce Dies irae est extrêment puissant, et je ne savais pas qu’il était spatialisé. Je croyais qu’à l’époque seul Berlioz l’avait fait (dans son propre requiem). En tout cas ça doit décoiffer.
J’ai un peu de mal pour ma part à constituer des budgets suffisants pour Pleyel 😉 Par contre j’étais hier à la Cité de la Musique. Compte-rendu à venir, via JAM comme d’habitude. Voila c’est promis maintenant il ne me reste plus qu’à m’y mettre !
Mais heureusement qu’ils lui ont refusé ! Papa t’as toujours été autonome, ou plutôt obligé de l’être, apprendre par toi même c’est ce que tu maitrises à son apogée, quand tu dois te référer à quelqu’un d’autre, ta gentillesse te perd, j’ai le sentiment que tu écoute le père que tu n’as jamais eu, alors que tu as plus de qualités personnelles que beaucoup de gens, je le dis parce que t’es mon père, mais surtout parce que je le pense, et tu devrais protéger un peu plus ta sensibilité et ta créativité (mais ça maintenant tu sais). D’avoir appris la composition tout seul t’amène à écrire des pièces (dont les gens diront plus tard que tu as "composé des œuvres" je l’espère) qui te ressemblent, à un moment donné de ta vie, qui sont foisonnantes d’idées, et pleines d’énergie, parfois très puissantes, alertes et lucides, parfois mélancoliques, étouffantes et oppressantes. Quand j’écoute ce que tu écris je te vois, et toutes l’ambiance de tes pièces te représente, et tel un bon fils un peu chiant j’ai toujours envie de dire "rebelle toi là te morfond pas", "ou on se calme un peu c’est pas la fête ici", mais mieux encore "vas-y continue la dedans c’est super ça" ou tout simplement "waou"… j’ai envie de dire ça comme si c’était toi que j’écoutais et pas ta musique, et ça de mon avis personnel ça la rend plus vrai que nature, sans artifice, juste intime, et émouvante… et je suis très très fier de ce que tu fais, je l’ai toujours été, même si je ne suis pas du genre à lancer des fleurs dans tous les coins, et je suis fier de toi rien que parce que ta musique est vrai, alors imagine comment je suis fier si en plus je te dis qu’elle me plait…
C’est un beau portrait de Frédéric Jacqmin que nos découvrons là , vivant et franc, émouvant même, il ressemble un peu à sa musique.
J’aime beaucoup le passage décrivant l’enfant qu’il était si curieux de musique, refaisant inlassablement le même chemin sur la colline de Saint -Malo pour y réécouter un disque de Villa-Lobos .Si j’étais cinéaste ce serait la toute première scène du film.
Finalement pour devenir un jour un vrai compositeur ne faut-il pas mieux avoir été " autodidacte"
" je n’ai jamais suivi de cours de composition." on me les a refusés…peut-on lire dans l’interview, et
Quel refus scandaleux et incompréhensible ! Pourtant,
ce fut peut-être une chance aussi : celle de rester curieux et avide de musique, d’être à l’affà»t. Il n’est pas donné à tout le monde de "dévorer" jeune, traités, partitions et enregistrements musicaux. Beaucoup vont au cours de musique en traînant les pieds, voire à reculons.
Bien sà»r l’idéal voudrait qu’un "prof" soit un éveilleur de talents, et que l’élève trouve de lui-même son "univers" ( le mot est à la mode ) plutôt qu’un dépisteur de fautes de texte. Bref, la composition s’enseigne t-elle vraiment ?
( Une découverte pour moi le compositeur anglais cité ici par Frédéric Jacqmin : Arthur Bliss auteur de nombreux opus dont un Concerto pour orchestre et violoncelle dédié au grand Rostropovitch )
Merci à JLF et à Frédéric Jacqmin pour ce partage musical
Avis aux lecteurs adhérents :
Merci de privilégier le forum Musique de chambre des adhérents du site MusiComposer.fr. pour les demandes d’explications (et les réponses sollicitées) et remarques qui ne concernent pas directement ce billet, mais le Concours lui-même. Ces forums sont là pour discuter entre adhérents, précisément. 🙂
Le blog est réservé aux annonces et communications "grand public" il est souhaitable qu’il ne se substitue pas aux forums.
Bravo d’avoir remporté le concours, votre succès est parfaitement mérité. Je pense que l’essentiel a été dit sur les mérites de « Chaos 2001 » et je m’associe aux compliments déjà exprimés. Personnellement, j’ai une préférence pour « Chaos In », mais les deux mouvements sont de facture très unitaire et très réussis.
En écoutant cette pièce, tout comme votre « concerto pour hautbois – harpe et cordes » j’ai une perception générale de votre style personnel, tout au moins tel qu’il découle de l’écoute de ces deux pièces : vous excellez dans l’élaboration d’une ambiance musicale, sensation pesante et inexorable d’enfermement dans « chaos », plaisante par ses mélanges de timbres dans le « concerto ». Ce qui me frappe, et ce n’est pas une critique, c’est le côté statique de cette ambiance unitaire. Il est parfaitement concevable qu’une pièce musicale soit évocatrice d’une ambiance dans laquelle on reste plongé, c’est une forme comme une autre. Cependant, je me demande, vu vos qualités de compositeur, si vous ne devriez pas explorer le « couple » tension –détente qui est essentiel aussi bien en musique classique que dans la variété. L’alternance « tension-détente » est une caractéristique essentielle de la vie et la musique, art se déroulant dans le temps, est particulièrement apte à développer cet aspect. La majorité des œuvres du passé en est le témoin.
Cela dit, ce n’est qu’une expression découlant de ma perception personnelle de votre musique ; d’autres la ressentiront peut-être différemment
bonjour à tous les candidats et à tous les adhérents.
J’ai écouté et regardé toutes les pièces du concours, comme tous les autres candidats je pense.
d’ailleurs il faut quand même remercier Musicomposer de pouvoir le faire. Cela reste ouvert, chacun est à même de se faire sa propre impression sur les œuvres des autres et croyez moi ça vaut de l’or. Dans les autres concours, on vous envoie une belle lettre vous disant : "vous n’êtes pas sélectionné" et c’est tout. pourquoi? qu’est-ce qui ne va pas . qu’est-ce qui était bien ? ai-je au moins deux mesures de bonnes ? Tant de questions que je me suis déjà posées, et toujours sans réponse, je dis ce que je pense, point. Quant aux œuvres concurrentes vous ne savez rien et ne saurez d’ailleurs rien puisque vous n’êtes pas sélectionnés.
De chaque pièce que j’ai écoutée, j’ai senti, l’envie, la passion et pourquoi pas l’Am… de la musique. C’est un art si difficile ou chaque œuvre musicale en gestation, en naissance, est une forme d’accouchement. Il me semble que pour avoir travaillé et côtoyer beaucoup de compositeurs émérites et reconnus, le schéma reste le même, on a beau avoir écrit dernièrement une belle œuvre ( à ce moment, chacun considère que c’est la plus belle œuvre du monde)… la suivante nous pose encore plus de questions, plus de doutes…La fébrilité nous envahit, avec la peur indicible de ne plus avoir d’idée, et aussi celle de ne plus avoir de plaisir, au fond.
Je m’associe donc au désarroi et à la déception de certains candidats, pour l’avoir déjà vécu.
A vous tous : je vous adresse mes félicitations pour le travail que vous avez fourni pour ce concours, et tous les encouragements pour la suite et les autres concours que vous passerez.
Pour clore un débat qui me parait un peu houleux… : nous faisons tous de la musique, à notre manière, à notre niveau, n’est-ce pas là la plus belle des choses ?? Et que diable, on n’est pas en guerre que je sache ??
Ensuite merci aux personnes qui ont aimé cette pièce et même ceux qui l’ont critiquée. Seules, l’ignorance et l’impassibilité restent éprouvantes pour ce difficile artisanat.
Frédéric
Encore sincèrement : bravo à tous les candidats que j’espère rencontrer au concert du 20 février 2010, partager est la meilleures des choses.
La suite dans l’interview.
Nos confitures sont musicales 100% acoustiques, centrées sur le hang, portée par la guitare et +… De performeur de rue à performeur de toile, il n’y a qu’un pas alors après le quartier St Jean de Lyon, on s’attaque au monde..
Les liens c’est par la, une ptite confiture d’ananas aux influ ibériques en video ici: http://www.youtube.com/watch?v=R...
Et le myspace si vous voulez écouter +.
Bonne dégustation et merci!
CdH
Pffffff ! C’est pas Poussin mais Boudin qu’il fallait lire… Eugène Boudin.
Distraction ou déjà le grand à¢ge? Disons mon élan, comme tu le dis gentiment, qui m’a reporté quelques deux siècles en arrière…
J’ai oublié de dire qu’il y a dans ce musée Malraux une exposition temporaire très intéressante sur le thème des nuages, sujets et objets dans la peinture -notamment celle des impressionnistes – et photographes d’art des 19e et 20e siècles.
ABSOLUMENT D’ACCORD AVEC CET ARTICLE , la « forme » est le « composant d’une eouvre et cela n’a rien a voir avec la « tradition de la forme ». oui le projet devrait être au depart d’une pensée lié a l’ecriture d’une œuvre si cela est juste avec la volonté et l’idée du dit compositeur… oui tous les moyens sont bons du moment que le projet initial n’est pas altéré par les techniques nouvelles. et de toutes les facons cela fini toujours sur deux oreilles… peu importe les théries, le pourquoi du comment etc.. etc. seul le travail et le respect du projet qu’on se donne ne doit pas nous eloigner une seconde de l’effort à entreprendre.pour être juste avec ses choix.. sinon on se plante generalement. c’est vrai pour tous les arts. peut importe comment on fait c’est ce qui est fait qui reste. c’est seulement à partir de là que l’on peut juger de l’œuvre face au projet initial. et pour ca qu’il n’y a que le travail et ses doutes.
Merci pour vos commentaires élogieux. Concernant la démarche mathématico-architecturo-acoustico-composiotionnelle de Xenakis, j’ai trouvé à brahms.ircam.fr/works/wor… le texte suivant. A méditer (mais je ne fournis pas le paracétamol):
Dans le but d’imposer un ordre logique à l’agencement des sons, Xenakis s’était appuyé jusqu’au début des années 1970 sur trois théories mathématiques : la théorie des probabilités, la théorie mathématique des jeux et la théorie des ensembles (ou des groupes). De ces lois structurantes naquirent les musiques stochastique, stratégique et symbolique. Sans conteste, Nomos alpha est certainement la pièce la plus représentative de la musique dite «symbolique» de Iannis Xenakis.
Dans une seconde pièce plus tardive pour violoncelle seul (Kottos, 1977) le compositeur continuera l’exploration du potentiel sonore enfoui dans l’à¢me de cet instrument en recommandant par exemple de «s’abstenir de belles sonorités». Ce foisonnement d’effets est en outre inclus dans une forme basée sur la théorie des ensembles. Le compositeur s’en explique en début de partition :«Nomos alpha possède une architecture hors-temps fondée sur la théorie des groupes de transformations. Il y est fait usage de la théorie des cribles, théorie qui annexe les congruences modulo z et qui est issue d’une axiomatique de la structure universelle de la musique. Cette œuvre veut rendre hommage aux impérissables travaux d’Aristoxène de Tarente, musicien, philosophe et mathématicien fondateur de la Théorie de la Musique, d’Evariste Galois, mathématicien fondateur de la Théorie des Groupes et de Felix Klein, son digne successeur.»
merci Arthur pour ce compte rendu fort intéressant, les partitions de Xenakis, superbes, sont aussi celles de l’architecte qu’il fut…( que ces grands formats débordent du blog…tant mieux )
"Les micros intervalles" et "les doigts" ( d’une même main) qui ne se déplacent pas à la même vitesse , fichtre ça tient de l’extrême virtuosité ou alors un tout petit peu de l’aléatoire ( ?) .
encore merci pour cet exposé riche et tellement vivant !
Merci à jean-Armand, et surtout à Arthur qui nous fait le privilège d’un nouveau compte rendu très intéressant et instructif d’un concert de musique contemporaine.
On en apprend plus sur Xenakis que dans bien des livres, avec ce CR et les vidéos qui nous sont proposées (vive internet!)
PS : Pas de problème, JAM, j’ai fait quelques adaptations de mise en page, mais j’ai gardé les images, compris celle de la partition en vrai grandeur, même si son format dépasse : on ne saurait s’abstraire de cette partition détaillée, absolument incroyable (je plains les interprètes !!!)
Et puis les abonnés au blog qui reçoivent les billets par mail le voient in extenso, et sans brouillage.
Encore merci !
Je suis de ton avis Jean-Armand, La lettre du musicien est un excellent journal,
et je regrette la disparition du "Monde de la Musique" avec ses articles de fond, sa superbe mise en page et le sérieux de cette revue…
ainsi va le monde comme dit l’autre…
Je n’ai pas vu l’opéra, mais comme je me suis plusieurs fois em…bêté aux mises en scènes "Berlin-Est" de Bastille, je vous transcris les réactions de "Classica" et "La lettre du musicien".
Alain Duault, dans Classica de novembre, parle de "l’exercice organisé de la rumeur qui impose sournoisement un style de pensée, fut-il à rebours de ce qu’éprouve le public". Et de citer Mireille : "Et quand Nicolas Joel a choisi d’afficher Mireille, le chef-d’œuvre de Gounod, les mêmes ont commencé d’insinuer que c’était un ouvrage inutile, ont entretenu une rumeur défavorable à son égard, ont même fait la moue devant le magnifique décor d’Ezio Frigerio (…). C’était encore une fois ‘la province à Paris’ ! C’est vrai qu’il n’y avait pas de lavabo et de bidet sur scène, qu’on y voyait ce qu’on entendait, que le beau était préféré au laid… Un journal du soir qui entretient un terrorisme intellectuel en s’érigeant en parangon du bon goût moderne a condamné le spectacle – et d’aucuns qui avaient passé une bonne soirée n’ont plus osé le dire."
La Lettre du musicien n° 377 (octobre) parle de Mireille deux fois, d’abord dans le courrier des lecteurs : "La télévision nous a programmé un très beau spectacle d’opéra (…). Il s’agissait de Mireille de notre grand Charles Gounod, avec une distribution de premier ordre, une mise en scène poétique et sobre, des décors et des éclairages superbes." Puis la lectrice se plaint de ce qu’un quotidien (le même que celui lu par Alain Duault ?) a dit que France 3 avait fait, avec cet opéra, la plus mauvaise audience de l’année. Que si on jugeait seulement à l’audience, etc.
L’article de Philippe Thanh est quant à lui presque entièrement dédié à Mireille : "Pour son premier spectacle à l’ouverture de l’Opéra de Paris au palais Garnier, Nicolas Joel a osé la plus grande provocation de ces dernières années, en enfreignant tous les tabous !
Ainsi a-t-il choisi :
– un opéra français (!)…
– de Gounod (!)…
– et ‘régional (!), avec Mireille, opéra provençal, d’après le poème de Mistral (farandole ! pélerinage aux Saintes !!).
En outre :
– sa mise en scène suit totalement le texte et l’esprit de l’œuvre, avec de sobres décors d’Ezio Frigero (très belle scène solaire du dernier tableau) et des costumes ‘d’époque’ épurés.
– quant aux chanteurs, ils forment une distribution homogène à la diction parfaitement compréhensible.
Il est vrai qu’après des années d’éducation politique à l’Opéra de Paris, le premier lever de rideau crée un choc. Que voyons-nous ? Un champ de blé, un ciel bleu, des paysannes avec leurs paniers et des feuillages dans les bras ("Chantez, chantez, magnanarelles, car la cueillette aime les chants…"). Nous sommes effarés. Mais où¹ sont passées les Kalachnikov ? Il n’y a donc pas d’HLM délabrées à Arles ?
Bref, Nicolas Joel nous présente un opéra d’époque, dans le style de l’époque, comme l’ont vu et aimé nos grands-parents. (…)
Le public de la première, réputé difficile, a beaucoup applaudi. Les quelques huées auront en tout cas réconforté Gérard Mortier : il n’a donc pas totalement échoué dans sa mission d’éducation des élites parisiennes !"
J’en profite pour vous conseiller de vous abonner à la Lettre du musicien – pas à Classica, qui ne vaut pas tripette.
J’ai modifié les liens audio des pièces de Fréderic Jacqmin, qui ne fonctionnaient pas pour tout le monde.
J’aurais juste une question à poser à Monsieur ZYGEL, que j’apprécie beaucoup.
Nous recherchons une version française de la Flà»te Enchantée du divin Mozart, dans le but de faire jouer cette œuvre par des handicapés mentaux, oui Monsieur, vous avez bien lu des handicapés mentaux adultes. L’an dernier, ils ont interprêté "l’Homme de la Mancha"avec beaucoup d’appréhension et cette année, ils "s’éclatent" tous, en jouant Notre Dame de Paris. Sur scène, ils sont magnifiques et très émouvants. La petite troupe se compose d’une dizaine de personnes, ils ont instauré une relation de confiance avec la personne qui monte le spectacle et avec leur peu de moyen, ils arrivent à nous émouvoir et à nous faire oublier leur lourd handicap. Voilà , Monsieur, je voulais vous parler de ces personnes, hors du commun, qui arrivent à parler par le biais de la musique, alors qu’ils ne parlent pratiquement pas au quotidien. Pour eux, nous aurions besoin d’une version française de la flà»te enchantée et nous laisserons opérer la magie de Mozart.
Merci, Monsieur,de m’avoir lue jusqu’au bout et veuillez excusez mon impertinence.
Continuez à nous ravir avec vos émissions musicales, il y en a si peu à la télévision.
Bonjour, je me présente je viens de trouver votre site en cherchant sur le net: Festivals de Chanson Française à Quebec
J’ai en tête l’idée que LES POULETTES, dont je suis membre comme saxophoniste, aurait toute les bonnes raisons d’aller jouer par chez vous … – quicéksa ?
LES POULETTES Quintet féminin of Marseille (France) recherchent des contacts pour
participer aux festivals de Chanson Francophone sur le Quebec et au Canada
Sortie de leur album en Octobre 2009 " VOYAGES EN COULEURS " humain & sincère elles vous propsent des éscales musicales ensoleillés teintée d’espiègleries de réalisme tout féminin.
Venez nous voir sur le site et n’hesitez pas à nous contacter.
Nous sommes en auto production sous forme Associative ayant la licence d’organisateur & producteur de spectacle vivant
Nous soutenons également d’autres artistes (pour voir) : http://www.amusesdiffusion.fr
J’aimerais beaucoup savoir comment les choses se passent dans votre Pays
pour les gens & pour la vie des artistes
à quoi ressemble une fiche de paie un contrat d’un artiste
Si tout est aussi compliqué qu’ici …
Gigi = Ghislaine BOHELAY Association(A)muses 36 Bd Oddo 13 015 Marseille France
Tel bureau : 04 91 58 48 20 / mail : gibohelay@wanadoo.fr
La municipalité d’Aincourt, par décision du conseil municipal du 5 juin dernier, vient d’autoriser deux sociétés de promotion immobilière à transformer l’un des deux bà¢timents abandonnés ("Les Tamaris") en résidence pour personnes à¢gées et pour personnes handicapées de 80 appartements dont 40 à la vente. Comme quoi cet ensemble est toujours adapté à une destination para-hospitalière. Il était donc inutile de le livrer aux pilleurs et aux vandales. Une fois de plus, on attend le dernier moment pour sauver ce qui peut l’être et à grands frais, alors que "Les Tamaris" étaient encore intact, il ya peu…
Certains enchaînements sont vraiment très bien faits ! Je parle de la pièce aux fausses notes.
C’est somme toute assez logique que ce soit un jazzman qui fasse ce genre de gag : le passage au demi-ton supérieur ou inférieur est une pratique courante en jazz.
Je me promène souvent dans les deux bà¢timents abandonnés, c’est un crève-coeur de constater leur état. Celui qui a été abandonné en 2000 est désormais fichu, les infiltrations d’eau ont atteint le gros œuvre. Même si les gentils garnements du voisinage et tous les récupérateurs de matériaux ne l’avaient pas saccagé, il était condamné : que faire d’un immeuble construit en 1936 ? Trop grand, trop coûteux de le rénover. Je comprends les Résistants et les personnes qui y ont souffert, mais comment en faire un lieu de mémoire. Il n’y a plus aucune trace de ce qui s’y est passé. Et puis, après la guerre, il a retrouvé sa vocation hospitalière et je doute que quelqu’un y ait trouvé à redire. Il fallait y penser avant, bonnes gens. Vu le coût d’une démolition, il va rester ainsi à se dégrader lentement. Quand j’y suis, je pense au temps passé, aux années trente, à l’Occupation, aux malades, et je vois tous ces fantômes. C’est aussi un beau terrain de jeu, j’en demande pardon à ceux qui y ont souffert, et mes petits-enfants aiment bien y venir avec moi…
Merci, chère Odette, pour ce message qui illustre encore une fois le caractère exceptionnel de cette entreprise que fut la construction du sanatorium d’Aincourt. Dès 1933, il accueillait déjà plus de 500 malades dont beaucoup durent la vie sauve grà¢ce aux modernisme des équipements, à la conception architecturale extrêmement bien pensée et à la compétence et au dévouement du personnel en place. Ma mère fut l’une de ces malades et doit au sanatorium de la Bucaille (étymologiquement "la colline aux vaches") d’avoir pu vivre encore de longues années après sa maladie.
Amitiés,
Yves Rinaldi.
Vous avez raison, Yves, de parler de compétences multiples. Lorsqu’on regarde les photos ou cartes postales de la construction du sanatorium, on s’aperçoit que les entreprises, à cette époque, employaient un grand nombre d’ouvriers, et que la majorité d’entre eux intervenait directement sur la matière. Pas de matériel sophistiqué, pas de grue apparemment.
Le sentiment d’appartenance à un groupe organisé pour un objectif commun, développant un savoir faire, ne pouvait que créer du lien social.
Je peux vous dire que de nombreuses années après, les ouvriers étaient contents de se retrouver et parler de la "Boucaille" (comme disaient les Italiens).
Mon père, mes oncles, de nombreux amis ont participé à cette construction et y ont laissé une partie de leurs forces et de leur à¢me.
Amitiés
Odette Favre-Fontana
Très bon documentaire effectivement. Merci Jean-Louis.
J’ai assisté l’année dernière à l’une des pièces présentées dans ce film : Drumming. Les phasages / déphasages sont très impressionnants à entendre et à voir.
(Ne me demandez pas pourquoi ces deux vidéos ne commencent pas de la même façon, je ne sais pas. La deuxième me paraît plus conforme à ce que j’avais vu)
Merci pour ces renseignements. J’ai effectivement été agréablement surpris de découvrir qu’on pouvait régulièrement acquérir des cartes postales de la construction du sanatorium d’Aincourt sur Internet. Il est vrai qu’à l’époque ce chantier avait mobilisé beaucoup de moyens techniques et de compétences multiples. L’état actuel d’abandon n’en est que plus scandaleux
Amitiés,
Yves Rinaldi.
Excellent documentaire qu’on aimerait conserver …pour en apprécier toute la richesse. Même si on connaît déjà bien le compositeur et sa musique, on le redécouvre ici avec plaisir. Intéressant ce que dit Steeve Reich sur la "mélodie du discours",
( au fond c’est ce qu’on appelle la " fonction intonative " ), à remarquer aussi ses précisions sur les phénomènes acoustiques résultant des musiques instrumentales ( perception de voix, engendrant l’idée d’introduire des voix féminines dans ses compositions )…
belle chorégraphie et belle prouesse rythmique sur "Piano phase" … et tant de choses superbes à retenir encore.
En réponse à Yves Rinaldi, et concernant les photos de la construction du sanatorium de la Bucaille à Aincourt, des cartes postales ont été imprimées dans les années 30 par l’éditeur Thévenin, montrant différentes phases de cette construction, mais aussi les méthodes de travail employées. J’en possède (copies) deux. On devrait en retrouver d’autres parmi les collectionneurs de cartes postales, et peut être dans les archives de ces éditions ?
ODT
Merci Yves pour ton riche commentaire, je ne savais pas que Maria Callas considérait le rôle titre de cet opéra comme "le plus difficile des sopranes",
l’avis de cette immense diva (et grande tragédienne ) est éclairant et pour nous de grande importance.
Je crois effectivement qu’il y a eu contresens, ou même "nonsense" dans ce qu’on comprend généralement de cette provence là ( une provence d’opérette ?)…" et du coup de toute la pièce… Comme tu le dis si bien, ce soleil provençal a sans doute occulté le drame social sous-jacent. "
Un drame social, et drame musical… tout court .
Le fait que certaines œuvres d’art puissent se laisser enfermer dans des clichés passéistes reste un mystère… N’est ce pas le propre des chef-d’œuvres
que de traverser les siècles sans prendre ni ride ni "couleur du temps" ?
Il est vrai que le poème de Mistral, semble daté, tout comme la plupart des poèmes mis en musique ( et donc définitivement sauvés !) par les grands mélodistes du XIX e s et du début XX e s…
Bien des fois les œuvres dites surannées, ne le sont que du fait d’une ré-interprétation décalée.
Effectivement, tu as raison Emilie (comme toujours !). Mireille a besoin d’une mise en scène intimiste qui éviterait les écueils du folklorisme et d’un passéisme que la production actuelle n’a pas su éviter. Le poème en langue provençale de Mistral doit être très beau mais il est également daté. La musique de Gounod, sans doute pas la plus tapageuse de son auteur, a très bien su rendre les fluctuations des passions animant les protagonistes de ce drame amoureux en filigrane duquel il fut envisager également une critique sociale : celle du mariage d’amour impossible pour cause de mésalliance. Un thème souvent exploité au théà¢tre, en littérature et sur les scènes lyriques du XIXe siècle en un temps où¹ il constituait un vrai problème social et culturel. "Mireille"en donne un écho méridional (c’était déjà en vogue sous Napoléon III) mais ce soleil provençal a sans doute occulté le drame social sous-jacent. Quand on y regarde d’un peu plus près, pas mal d’opéras de cette seconde moitié du XIXe siècle se situent dans cette perspective critique, à savoir : la dénonciation de la rigidit d’une société souvent arqueboutée sur des principes moraux étriqués (Traviatta, Lakmé, Bohème, etc.). Notre nouveau directeur des opéras de Paris aurait peut-être du y songer avant des s’atteler à scénographier cette œuvre dont Maria Callas affirmait que le rôle titre était le plus difficile du répertoire des sopranes.
Yves Rinaldi
Certes, la mise en scène laisse songeur, mais la musique ? Celle de Charles Gounod est unique en son genre , je la trouve belle
« so french »
Quant à Mireille, (arlésienne et donc méridionale ) il est vrai que la voir mourir d’une insolation c’est peu crédibleSa traversée du désert doit avoir une symbolique cachée
On aurait souhaité une mise en scène dramatique ( peut-être à la Claudel ? cf. son « partage de midi » où¹ l’intensité du drame ne faiblit pas sous le soleil aveuglant. )
Je me demande si l’opéra de Gounod "Mireille" n’étouffe pas dans un cadre trop étroit( forme musicale, scénario, parti pris dans une interprétation scénique naà¯ve, ici très « premier degré » ) Une tragédie musicale appelle peut-être plus de démesure, ou à l’inverse un total dépouillement .
L’opéra puise déjà dans un poème, qui deviendra livret d’opérade toutes ces métamorphoses, il est difficile d’en tirer une œuvre lisse, et surtout "justement" dramatique
On peut écouter aussi Marc Minkowski nous parler du compositeur : ( quelle belle voix, il devrait enregistrer des contes musicaux …aussi ) http://www.operadeparis.fr/cns11...
Merci pour avoir communiqué le lien permettant d’avoir des photos du sanatorium en construction. Elles sont plutôt rares. Je comprends l’indignation des ouvriers italiens qui avaient participé à cette entreprise, considérable et novatrice pour l’époque. C’est d’autant plus pénible de constater ce gà¢chis que l’attitude complaisante des pouvoirs pubics en charge d’Aincourt envers les vandales (on "laisse faire" les destructions à seulement quelques mètres des bà¢timents administratifs actuels) se double d’une nette propension du Service "Communication" du Centre Hospitalier Départemental du Vexin (nom actuel de l’ancien sanatorium) à demeurer mutique quand on le sollicite pour en savoir un peu plus sur les "projets architecturaux" en cours. Même chose pour les pages du site internet de l’établissement consacrées à ces mêmes "projets" : elles ne sont pas actives….comme le Service en question d’ailleurs !
Yves Rinaldi.
Je suis fan de la deuxième vidéo. Ca demande une telle précision, une organisation méticuleuse. Y avait des pubs avant qui passaient dans le même style mais je ne sais pas si c »était des montages … mais là j’adore !
Des photos de la construction du sanatorium sont sur http://www.lescommunes.com/commune-aincourt-95008.it.html
Cette construction faisait la fierté des maçons, cimentiers, manœuvres, chefs de chantiers, entreprise venus de la Vénétie en grand nombre spécialement pour cela. Quelle n’a pas été la surprise de certains ces dernières années, avant leur mort, de voir leur travail ainsi saccagé !
Les sanatoriums de St Hilaire du Touvet(38), récemment abandonnés risquent d’avoir la même fin d’ici peu.
ODT
A lire les commentaires, il me semble que le choix du metteur en scene est judicieux. Je ne connais pas la critique de l’epoque, mais ca met de facon troublante en perpspective les gouts de l’epoque. Rien que pour ca ca doit valoir le detour et susciter pas mal d’interrogations…
Déjà , pour se taper une insolation mortelle en ayant traversé 300 mètres de dunes, il ne faut pas être bien maligne, mais de surcroù®t, au lieu de se jeter sur le bénitier pour se réhydrater, cette pauvre gourdasse de Mireille se met à pousser des vocalises pendant 3/4 d’heures à la porte de l’église, en plein cagnard, pour enfin escalader un escalier façon Potemkine et rendre l’à¢me au pied d’une colonne qui faisait un tantinet calvaire breton inachevé. Etonnez-vous, après tout cet étalage de mauvaise volonté que le fiancé n’ait pas eu envie de verser une seule larme. Elle l’a bien cherché !
Merci, chère Emilie, pour ta réaction si sensible qui traduit parfaitement l’impression que cet ensemble laisse lorsqu’on le voit pour la première fois. Ce site est effectivement exceptionnel, bien que les photos illustrant le billet ne se focalisent que sur un seul des trois grands bà¢timents qui abritaient jadis les malades. La France s’est toujours singularisée, depuis l’Hôtel-Dieu de Paris, jadis plus grand hôpital de la chrétienté médiévale, par une politique hospitalière ambitieuse, de grande envergure et novatrice. Que l’on songe également à de grands ensembles comme la Pitié-Sapétrière, Cochin ainsi que tous les grands ensembles bà¢tis en province, tels que les hôpitaux de Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais).
Aincourt s’inscrit dans cette continuité et constitue un moment important de l’architecture des sanatoriums du XXe siècle. Seuls quelques exemples étrangers peuvent lui être comparés, comme le sanatorium d’Alessandria, en Italie, lui aussi construit dans les années 1930, mais demeuré intact, à la différence d’Aincourt, livré au pire des vandalismes, celui de l’indifférence et de l’oubli.
Yves Rinaldi.
je trouve l’histoire de ces bà¢timents très émouvante. Les quelques photos que nous découvrons là , laissent deviner l’importance du projet réalisé si vite et dans les années trente, c’est une véritable prouesse architecturale.
Les lignes de ce vaisseau, sont particulièrement épurées, je ne réalise pas la fonctionnalité du bà¢timent , mais il est superbement bien dessiné, telle une " architecture navale", quel bel équilibre entre le jeu des terrasses en dégradé et la haute tour arrondie ( celle de la vigie ?)
…Le bà¢timent a souffert,mais il demeure imposant et c’est d’autant plus impressionnant… c’est peut être le genre de bà¢timent qu’il faut parcourir pour en apprécier l’espace , la lumière et les dimensions …alors que les vieilles pierres nous charment tout de suite ( effet de façade , conformisme ? )
Une image de bà¢timent est toujours frustrante et nous laisse en dehors de la vraie dimension ( la 3 e , la perspective etc. ) enfin bref…
Je me demande s’il ne devrait pas être réhabilité en espaces culturels, universitaires …? si la médecine, elle, n’est plus intéressée… ( ?)
(J’imagine bien des centaines de musiciens jouer à tout vent sur ce navire là …
toute la musique du XX es et du XXI es
quel charivari …)
Merci pour ce billet, je trouve ce site tout simplement exceptionnel .
Il est illusoire, comme tu le dis, de vouloir tout préserver, au risque de pétrifier les villes, le paysage et l’architecture elle-même. L’Italie connaît ce problème et les architectes ont peine à proposer des bà¢timents contemporains au milieu d’un glacis historique sclérosant, bien que faisant l’admiration du monde entier . Cependant, le matériau – le béton -ni la forme – apparemment "banale" que tu trouves aux bà¢timents d’Aincourt -ne doivent être des critères réddhibitoires qui justifieraient qu’on voue aux gémonies un édifice plutôt qu’un autre, fait de bonnes "vieilles pierres". Bien d’autres données entrent en ligne de compte pour considérer la "valeur" historique d’un monument désigné comme tel. D’ailleurs, Aincourt figue à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques, ce qui n’impose au propriétaire – ici le département – aucune obligation d’entretien. Mais, un des trois grands "paquebots" a perduré, en tant que centre hospitalier et démontre toujours l’adéquation de sa conception d’origine avec les normes hospitalières actuelles. Si l’on s’en tenait à cette considération, bien des hôpitaux anciens devraient être rasés, ce que l’on se garde heureusement de faire dans la majorité des cas. De plus, comparer les grands bà¢timents d’Aincourt aux barres HLM des années 1950-70 ne me semblent pas tout à fait pertinent, tant d’un point de vue contextuel qu’esthétique. Après tout, bon nombre de beaux esprits trouvaient la reconstruction du Havre par Auguste Perret hideuse et tout juste bonne à être démolie, avant que l’UNESCO ne classe cette zone urbaine au Patrimoine de l’Humanité. Sans en arriver là à Aincourt, on ferait bien d’y regarder à deux fois avant de condamner cet ensemble à la ruine, d’un revers de main que l’on pourrait un jour regretter.
Yves.
J’aime bien les vieilles pierres, mais là le choix me surprend.
Tu parles de réutiliser les bà¢timents en gériatrie ; de façon générale il est moins cher de reconstruire un bà¢timent neuf que de réhabiliter un bà¢timent existant. De plus les bà¢timents d’Aincourt ne sont certainement pas adaptés à la pratique actuelle de la médecine, ce qui signifie qu’il y aurait un surcoût de fonctionnement permanent. Quant à conserver les bà¢timents vides, je n’ose pas imaginer le coût.
On ne peut conserver qu’une petite partie du patrimoine, il faut faire des choix. Conserver le patrimoine est d’ailleurs une idée moderne, qui date du 19ième siècle. Avant, on détruisait et on réutilisait les pierres. A commencer par tous les temples paà¯ens, sur lesquels ont été construits des églises.
Ce bà¢timent perdu dans la forêt ne présente pas des caractéristiques extraordinaires par rapport à l’architecture de la même époque, à part le gigantisme. Pourquoi pas préserver les grandes barres des banlieues, puisque c’est l’architecture typique des années 50-60 ?
Le metteur en scène est excusable : Mireille est un opéra suffisamment cucul-la-praline en soi.
Wozzeck : je l’ai vu l’an dernier. La mise en scène est pas mal… mais une mise en scène au 1er degré aurait été encore plus efficace à mon avis. C’est un opéra terriblement sordide et brutal, presque sans équivalent. La mise en scène de Marthaler arrondit les angles, c’est un peu dommage.
Sans parler de la supression pure et simple des subventions annuelles du ministere de la culture pour la restauration des orgues en France, pour les donner au … rap.
Je crois me souvenir que l’etat en 1905 a vole toutes les eglises de France au moment de la separtaion de l’Eglise et de l’Etat et que donc depuis c’est a l’Etat de s’en occuper.
Il est exact que bon nombre d’églises et de bà¢timents plus anciens que le sanatorium d’Aincourt mériteraient qu’on les restaure d’urgence. La plupart des chantiers de restauration de grandes cathédrales sont d’ailleurs en souffrance depuis des années, faute de crédits suffisants. Mais la leçon de l’anéantissement des Halles de Paris doit demeurer à l’esprit. Il sera bien temps d’avoir des regrets, une fois la ruine d’Aincourt achevée. Dans le cas d’Aincourt, l’appel à des fonds privés serai tout à fait possible, compte tenu de la destination gériatrique que ces grands bà¢timents pourraient prendre. Comme chacun sait, il s’agit d’un marché d’avenir très lucrtif (Salve Lucrum !) sur lequel bon nombre d’entreprises privées et de fondations se sont déjà positionnées, car les besoins en hébergements de personnes à¢gées dépendantes sont énormes et le seront plus encore dans les années à venir. Alors, pourquoi se priver de faire œuvre patrimoniale et œuvre d’utilité sanitaire publique en réhabilitant Aincourt, dont la configuration architecturale se prête merveilleusement bien à cette fin ?
N’oublions pas non-plus que ce site unique au monde est également un mémorial de la Résistance.
Ne laissons pas les fantômes d’Aincourt hanter notre mauvaise conscience…..
Amitiés,
Yves Rinaldi.
Aincourt, c’était grand, c’était beau, et surtout c’était utile en…1930 – et ce le fà»t aussi en 1940, mais ça on peut le regretter…
Mais en 2009, époque bénie où¹ l’argent public coule à flots manque terriblement?
Réhabiliter d’immenses bà¢timents, loin de tout dont la rénovation couterait des dizaines de millions d’euros, pour en faire quoi?
Personnellement, et pour rester en Normandie, je trouve lamentable et honteux que l’on ne trouvent pas les crédits pour sauver l’une des plus belles église de la région, celle de Dieppe.
Il est vrai que la municipalité y est communiste depuis des lustres… :-/
Magic-Marmelade, je doute que le propos de l’ermite t’ait fait prendre des vessies pour des lanternes… 🙂
Quant à ta vidéo, gersh (tu sabotes ton pseudo, là ), on l’avait vue et écoutée, mais on n’avait pas compris qu’il s’agissait d’une impro, malgré le titre, du fait de l’existence d’une partition sur le pupitre.
Et puis on regrette de ne pas voir ton jeu de jambe… C’est le jeu de jambe qui fait l’organiste, pour un pianiste 😀
Quel lieu magnifique, hum ! cela donne envie de devenir "ermite" ( ou hermite ? Hermès ? )
Louis Marchand ? très beau, pourtant je n’ai jamais joué ce "tube" Gershwinou, mais
quelle chance as-tu de l’avoir joué sur un orgue Callinet, j’espère que tu as pu te filmer et t’enregistrer ?
Il s’agit d’une vraie cathédrale, un lieu grandiose pour un ermite vivant d’habitude dans un désert (selon la légende) le buffet de ces grandes orgues est impressionnant …
Effectivement l’organiste répétait…essai de jeux de registration, reprise de passages,généralement il faut attendre que la nuit tombe pour répéter et faire sonner les grands tuyaux …mais il a raison de jouer il en fait profiter les vacanciers !
Inconvénient des spams : on est obligé de filtrer les commentaires dans les blogs, du coup certains comme moi posent des questions alors que la réponse a déjà été donnée mais n’est pas encore visible…
un petit extrait dans la video (disons plutot que notre organiste repetait…) du grand dialogue de Louis Marchand. Le plus drole est que j’ai jouer aussi ce morceau une semaine plus tard pour une sortie de messe sur un orgue callinet entierement conserve a 97% (non Mazurka, ne salive pas…)
Très intéressante dans son éclectisme même, cette dernière émission du 28 août 2009 du professeur Zygel :
musique rap, opéra, opéra vériste, jazz, baroque, classique, musique sud-africaine (Zimbabwe).
(toutefois, l’interprétation sur les sept dernières paroles du Christ , de Haydn, quoique belle, me paraît trop « légèrement » commentée.
Les impro (dansées) du pianiste Yaron Hermann sont impressionnantesDifficile parfois de s’y retrouver tant il s’éloigne du thème initial, étant donné qu’il voyage harmoniquement et mélodiquement.mais quelle belle énergie !
La leçon de direction d’orchestre de Jean Christophe Spinosi vaut le détour ainsi que la prestation humoristique de l’acteur Francis Perrin et "son orchestre" dès 34 ‘
Encore une belle saison musicale signée par le maestro.
Les émissions musicales de JF Zygel diffusées l’été, sont enregistrées dès le mois de janvier,
pour y participer voir sur ce site : http://www.casting-events.com/
rubrique " Boù®te à musique de JF Zygel "
Non seulement Zygel confond-il seconde diminuée avec seconde augmentée mais il en donne de nombreux exemples sonores et aucun des nombreux musiciens présent (y compris le nouveau professeur de clarinette à Genève) ne bronche!
Incroyable!
Il s’agissait de l’émission du 10 août – le professeur solfège qui commente la musique Klezmer
magnifique, élégiaque, envoutant, de bout en bout, et la peste soit des mauvais esprits et des jamais contents….
Un moment d’exception… avec des chanteurs d’exception… Une mise en scène esthétique et dépoussiérée,qui aide à la compréhension (c’est devenu si rare…)
Bonjour,
Je suis venu voir votre blog, je l’ai bien aimé et j’ai creé un lien à partir du mien. Venez me faire une petite visite à l’à ccasion…Bonne continuation.
Notes sur la musique "classique", lbenon.unblog.fr
La mise en scène d’Olivier Py m’a enchantée. Je n’avais aucune idée préconçue avant le spectacle car les critiques me laissent indifférente. Le ballet final ne m’a pas convaincue cependant car l’espace était trop restreint mais je ne me déchainerais pas contre une tentative qui pourrait aboutir, peut -être avec plus de concision. Ce sont les idées originales qui font avancer l’art.
C’est toujours avec grand plaisir que je regarde la retransmission du tour de France. Bravo pour les images de notre beau pays, accompagnés des commentaires de Jean Paul Olivier. Bravo à nos 2 Laurent des vrais pros du commentaire sportif. Par contre, carton jaune à Thierry Adam, élocution exécrable, avec des insistances en fin de mot ou de phrase qui sont très très fatigantes pour les téléspectateurs. Ce n’est plus supportable. Des cours d’élocution s’imposent, mais où¹ sont les vrais journalistes professionnels? En France nous sommes les champions du monde du nivellement par le bas. Mr Thierry Adam, laissez parler les spécialistes du vélo, ne vous aventurez pas dans des commentaires de technicien que vous ne maitrisez pas. Vous êtes à des années lumières de Laurent Jalabert et Fignon. Les amateurs de vélo ne s’y trompent pas. Grosse erreur de France télévision de vous avoir confier cette responsabilité. Vous voulez jouer au patron, vous voulez faire de l’humour, vous voulez faire l’animateur {n’est pas Michel Drucker qui veut), mais vous en avez pas la carrure.
Je dois envoyer un manuscrit à Pascal Dusapin en septembre 2009, vous avez assurement une idée de l’adresse de son secrétariat.
Merci mille fois d’avance !
Superbe prestation de cet organiste…(et jolies chaussures de danseur.)
Un morceau difficile pour un manchot, (!)
même au vu des rares notes ou accords joués manuellement, aux quelques jeux tirés de la main droite, et de la main gauche accrochée au banc, l’équilibrant dans ses traits de pédale ( là , normalement il faudrait trouver l’équilibre sans appui manuel, mais l’exercice est trop difficile) cela m’évoque un peu le célèbre et très recherché Salve Regina de Raffaele Manari…(sorte d’ Etude de concert pour Fred Aster de l’orgue)
Chopin est rarement transcrit à l’orgue, contrairement à Liszt ou Schumann…
Comment ça "Bof " JLF..moi .j’ai bien aimé cette expo ! évidemment ce n’était pas la folle journée du jazz…Il manquait peut-être des artistes in live, mais cette exposition parlait du jazz à travers le visuel…La musique au contraire était omniprésente, plutôt joliment mise en scène…Il y aurait beaucoup à dire et à écouter encore…
au fait c’était la dernière ce dimanche 28.
Oui j’ai vu cette exposition juste avant qu’elle ne ferme, il y a quelques jours.
Bof…. 🙂
Pas assez de musique à mon goût. Mais peut-être est-ce un biais facilitant l’initiation pour qui ne connait pas cette musique ?
Oh! Hé! Mossieur Picharotte! On se calme – en plus t’étais au concert 🙂
Le webmaster a eu quelques (gros) soucis ces temps-ci et avait peu de temps à consacrer aux sites.
Les enregistrements ont été faits et sont de bonne qualité, merci Richard !
Quant à les écouter, c’est autre chose. C’est laissé au bon vouloir des compositeurs et de leurs interprètes.
Les uns prétendent qu’ils ont fait tellement de fausses notes qu’ils ne souhaitent mettre que des extraits en ligne – Hum arrières pensées mercantiles ? 😉
D’autres ne sont pas vraiment contents de l’interprètation.
C’est notamment mon cas.
D’autres enfin sont contents, mais ils prennent le temps de poster le lien sur leur sites perso et d’en disposer un autre sur les forums de MusiComposer.
En ce qui me concerne, on trouve ça ici : http://www.musicomposer.fr/viewt...
on veut l’enregistrement,
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Quand on parle d’une soirée de la musique classique mais pleine d’un potentiel riche et du style, c’est le nom de Maleeva qui est prononcé le plus souvent. Une choix excellente
on veut l’enregistrement,
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Cit. Damien : " C’est aux réalisateurs et aux producteurs de réaliser le rêve de Jean-Yves Thibaudet car eux seuls sont suffisamment décisionnaires pour permettre au compositeur d’écrire une pièce aussi longue."
j’avoue n’avoir jamais raisonné ainsi, et tu as très certainement raison, Damien. Pourvu que réalisateurs et producteurs ne soient pas trop frileux et se décident un jour alors à faire le bon choix.
Hormis le documentaire musical ou le film historique retraçant la vie de grands musiciens, il y a peu de films offrant de telles opportunités …un documentaire limite toutefois l’ interprète à un répertoire précis…( je pense au récent " Clara Schumann )
oui d’accord avec toi, quel talent, Jean-Yves Thibaudet ! c’est réellement un pianiste d’exception
Merci JC pour ces précisions (et confirmations).
J’espère que nous aurons le plaisir de t’entendre jouer quelque chose sur ton Hang dans nos forums de MusiComposer.fr, même si tu n’es pas encore un virtuose ? 😉
Oui Jean-Armand, mais nos biologistes « modernes » ont du mal avec la génétique des algorithmes. Ils préfèrent encore l’Art de la rhétorique à l’étude de la réalité.
Cela doit les faire vibrer de considérer les déplacements de symboles de description types ondes ou fréquences, plutôt que de prendre en compte la réalité moléculaire-atomique sous-jacente. Visiblement les oscillateurs atomiques, ils ne connaissent pas trop.
Pourtant, ils n’ignorent rien d’une réaction biochimique ou chimique. Ils savent qu’elle se traduit par une transformation, réorganisant les atomes constituant les molécules. Ils devraient, tous, savoir que dès 1879 Lord Kelvin alias Sir William Thomson faisait remarquer que les oscillateurs atomiques : les atomes pouvaient fournir un étalon de fréquence.
Mais bon, ces mystiques préfèrent observer l’oscillation d’un balancier d’horloge ou la vibration d’un quartz en imaginant que passe le « Temps » présent. Cela les dérange probablement d’exprimer que c’est le présent qui passe. De nous faire connaitre que ce sont les enregistrements mnésiques captés qu’ils étudient. Toujours au passé.
Non ! Il leurs faut introduire de l’Ordre relationnel objectif, descriptif. Afin de contribuer au maintien de l’Ordre féodal d’antan. Il y aurait, parait-il des lois descriptives à découvrir en « science »
Mais, se préoccuper de notre capacité à pouvoir capter le Monde. Se préoccuper des systèmes biologiques d’acquisition et des algorithmes de traitement des signaux environnementaux détectés, oublions !
Tout comme, probablement, ils ont oublié que c’est par définition que l’on relie la fréquence au « Temps » (1/T).
Quel peut être l’intérêt de décrire un phénomène qui se répète, si non de comprendre physiquement pourquoi il le fait.
C’est vrai, on ne les forme pas pour réfléchir sur l’Harmonie ou le Chant du Monde. Nobel, il n’aimerait pas trop.
Et puis comprendre que l’étude de la nature n’a rien à voir avec l’étude de la mécanique, cela ne les intéresse pas.
" Les neurosciences constituent un domaine de recherche foisonnant et offrent une ouverture considérable vers une meilleure compréhension de l’homme ", pour autant que la coévolution écosystémique se limite à la vieille histoire de la théorie darwinienne. On est poussières atomiques d’étoiles, juste pour amuser les gosses.
Continuons à croire, puisque, parait-il, les « scientifiques » ne font nullement appel à des croyances, que les atomes sont liés entre eux par des « liaisons riches en énergies ». Magie Magie. L’induction et le couplage magnétique, oublions.
Cela nous a déjà valu des détournements d’attention atomiques mémorables. Célébrons la célérité débile où¹, l’homo faber fabrique et choisit des étalons mécaniques arbitraires, afin de définir la Vérité et pourquoi pas la Vérité absolue.
Ce après avoir exprimé sa capacité à apprendre, à lire, à parler, à compter et, à représenter à l’aide du beau langage mathématique biologique.
Qui oserait dire que nos « scientifiques » ne sont pas des lumières.
Oui… enfin… C’est un peu plan plan tout ça. Sur la ressemblance entre peinture et musique, par exemple, cela fait longtemps que l’on sait que certains algorithmes de reconnaissance de rythme en musique sont identiques aux algorithmes de reconnaissance de zone sur des images. Si vous manipulez Ableton Live, et que vous vous servez du système de transposition sans modification de la durée, vous verrez que les options dont il dispose (accent mis sur la hauteur, le rythme ou la texture) sont similaires aux questions à se poser dans un algorithme d’agrandissement d’image.
J’ai decouvert le hang en automne 88, en voyant un extrait du festival de jazz de berlin, avec Hadouk trio qui jouait Hijaz (present sur YouTube), j’ai 56 ans, et je n’avais pas pris une beigne pareille depuis extremement longtemps; le lendemain j’ai fait les boutiques d’instruments de musique, et j’ai reussi a connaitre le nom de la bete, depuis je cherche, avec ce que cela suppose d’ "infos" tres fantaisistes, surtout de la part des commercants qui aimeraient vendre cet instrument et qui pour beaucoup expriment une grande frustration; c’est vrai que cest une vrai quete, avec des hauts et des bas, et surtout avec des gens qui en cherchent qui sont passionnes et qui font plaisir a voir, car ils ont souvent beaucoup de noblesse et de respect dans leur recherche.
il n’y a qu’a aller sur un forum, pour sentir cet esprit de communaute que j’avais un peu oublie depuis les annees 70.
pour repondre a ta question, j’ai eu la chance d’en trouver un sur ebay, un penta c, ca n’etait pas la premiere fois, mais la, c’est moi qui ai remporte l’enchere, j’ai eu du mal a le croire jusqu’a ce que je l’ai dans mes mains…
et depuis, je joue, mal, mais je joue, ce qui m’apporte un grand plaisir, je ne joue pas de percussion, et j’ai un grand besoin de me delier les mains et les doigts.
J’en profite pour remercier tous ceux qui mutualisent leur travail afin d’aider les autres a avancer.
Pour ceux qui en revent, comme je le fais depuis ce soir de 2008, tout arrive, mais je crois que le mieux est de commander un hang a PANART, et meme si ca prend du temps, c’est la que vous aurez le hang le meilleur pour vous, et tout ce qui va avec, et que seuls Sabina et Felix sauront vous apporter. Bon courage a tous!
JC
La « toute-puissance pianistique » c’est bien la meilleure caractéristique de ce talent musical que j’ai eu jamais la chance d’entendre. Vous êtes bien opportune avec ce billet , c’est sà»r!
Pour être complet, je signale que l’article "hang" sur Wikipedia pointe vers l’article "steel drum" cité dans mon commentaire précédent. fr.wikipedia.org/wiki/Han…
Avec le recul, je me demande si le hang est véritablement innovant ? Arthur (qui a écrit deux articles du blog) m’a signalé que ce n’est rien d’autre qu’un steel-drum ou pan. Voir cet article de Wikipedia : fr.wikipedia.org/wiki/Ste…
Le pan ou steel drum est un instrument infiniment plus populaire et moins cher que le hang… Certes il se joue avec des mailloches plutôt que les mains, mais c’est seulement une question de volume sonore (le hang a un volume faible).
Après il y a la question du timbre. Un instrument fait main par des suisses n’a pas de mal à avoir une meilleure sonorité qu’un bricolage à base de bidon d’essence.
En tout cas le caractère innovant du hang m’échappe désormais.
Désolé, Jean Charles, je n’en ai aucune idée. Mais puisque vous possédez déjà un hang, peut-être pourriez vous nous dire où¹ et comment vous vous êtes procuré votre hang? En Allemagne? Sur Ebay?
Merci d’avance pour tous les (nombreux) prospecteurs (cf. plus haut) ! 😉
"Bonsoir Monsieur, mon agent vient de m’envoyer par mail votre article. Merci d’être venu assister à cette prière de l’ascension. En effet,je comprends tout à fait que le Stabat Mater de vivaldi et le Salve Regina de Pergolèse n’ont pas été des Oeuvres qui révélent ma voix de théatre. C’était pour moi,une sorte de prière intime avec une voix pudique. J’ai été très content de chanter comme bis ces deux airs de L’Opéra Baroque, car j’ai pu quitter la prière musicale pour ce qui m’anime aussi la théatralité. Je reviendrai en France, pour un concert consacré aux airs héroiques pour Castrats, et j’espère que vous serai des notres, à cette théatralité musicale et vocale baroque. Bien à vous, fdF"
Merci ! 🙂
Bien sà»r j’essaierai d’y être, dans la mesure du possible. jlf
Bonjour
je suis a la recherche d’un "bag" pour mon hang, et je n’arrives pas a trouver l’adresse des fabricants en allemagne, si quelqu’un a l’info…
Merci
JC
L’organiste qui jouait à la messe de 19h qui a précédé le concert est Jean-Paul Serra. C’est l’un des deux organistes titulaires de Saint Germain des Prés, l’autre étant Anne-Marie Blondel.
Vu la tonalité et le tempo de ce chant de vagues, c’est l’Atlantique en tous cas…
Qui dit Ravel dit la côte Basque aussi…et donc peut-être Saint Jean de Luz ?
Oui, tu as raison de le préciser, et C’est d’ailleurs la même vidéo ( la deuxième) que je mentionne plus haut, Gersch,
cliquer sur visiter "son atelier"…J’ai oublié de dire qu’elle "s’entend" en italien.
une des references en matiere de finesse restera la musique de il etait une fois dans l’ouest de morricone, ou comment donner la chaleur/fraicheur d’une voix feminine (chom, chom, chom) au milieu d’une scene brutale de guerre.
Je parle de John W, ou la musique du marteau ;), ca n’enleve rien a son genie d’orchestration et de certains de ses themes, mais on a l’impression qu’ils (les themes) meriteraient mieux
PS: wow les captcha deviennent de plus en plus dur ("dans quelle ville se trouve la tour de Pise ?"). Bientot faudra s’equiper d’un dico
D’accord avec toi Gersch, C’est vrai qu’on aurait envie d’entendre de temps à autre les jeux plus individuellement, ceux de détails, notamment sur le clavier récit ( boù®te fermée)
ou une registration plus contrastée…
utiliser la variété des jeux, oser d’autres harmonies…( mais encore une fois ce ne sont ici que des extraits)
Quant à la finesse en musique, elle est toujours bienvenue même quand il s’agit d’accompagner des brontosaures.
Faire croire que " le beau c’est ce qui est impressionnant" …
Il y a du vrai dans cette réflexion : la beauté impressionnera toujours…
(la laideur aussi.) Pour moi l’impressionnant tient plus à la seule démesure…
wagnerien ne veut pas dire wagner.
C’est le fait de faire croire que le beau c’est ce qui est impressionnant. En gros plus ca fait de bruit, plus c’est gibantesque, mieux c’est. On retrouve ca chez williams par exemple
Ca manque de finesse comme chez morricone voila tout.
Wolfgang Seifen s’est peut être retrouvé en terrain connu, tout simplement, les dinosaures , fréquentant habituellement nefs de cathédrales et concert d’orgue, pourquoi aurait-il changé de style ?
Plus sérieusement, Gersch. ce style te rappelle Wagner ? et il y aurait trop d’accords ? …peut-être bien, mais le fait d’utiliser la puissance de l’orgue sur de telles images, c’est compréhensible, D’ailleurs , ici, ce ne sont que des extraits, nous n’avons pas l’intégralité de l’improvisation.
Comment aurais-tu procédé Gersch ?
J’aurai bien aimé entendre Thierry Escaich dans cet exercice là
Wolfgang Seifen improvise comme si il etait a la messe, maniere ultra wagnerienne qui est cense creer du lyrisme a coup de gros accords. J’aurais vu (fait) qqch de radicalement different, mais difficile de sortir des sentiers battus.
« Le problème est que le silence est une forme de musique que la plupart des gens trouve également dérangeante. La preuve, ce succès des lecteurs mp3 dans le métro. » Pas vraiment, les gens préfèrent se médicamenter à la musique, se stimuler et consommer du "son générique", produit à grandes séries plutôt que de laisser place à la réflexion ou à l’attention au paysage extérieur à notre petite bulle ! Le succès des lecteurs mp3 ? c’est le succès de la société de consommation et de son individualisme. Heureusement, je ne passe pas souvent par là .
« La musique ne peut se réduire à n’être qu’un divertissement, un sédatif auquel on recourt en cas de stress […] » Susanna Mà¤lkki
Lecteur MP3 que j’utilise aussi… Mais comme tu dis, je la choisis, cette musique… Si les gens sont dérangés par le silence, on pourrait arguer qu’ils ont leur lecteur MP3
"On ne peut plus échapper à une certaine tyrannie de la musique dans les lieux publics par laquelle on nous impose un "choix" d’écoute".
D’accord avec toi, la musique est tyrannique quand on ne la choisit pas, c’est d’ailleurs vrai pour toute chose que l’on vous impose…
Le problème est que le silence est une forme de musique que la plupart des gens trouve également dérangeante. La preuve, ce succès des lecteurs mp3 dans le métro 🙂
Oh nom de Diou… Voilà une nouvelle qui ne me réjouit nullement. Le silence est devenu un bien trop rare… Je trouve agaçant de devoir supporter tous les jours de la musique dans les trains: entre les baladeurs, les téléphones portables, les musiciens du dimanche et la radio des gares SNCF (les vieilles rengaines mille fois entendues de RTL2 à la Défense), on ne peut plus échapper à une certaine tyrannie de la musique dans les lieux publics par laquelle on nous impose un "choix" d’écoute. Les transports ont longtemps été le lieu où¹ je pouvais composer dans ma tête… je ne peux plus le faire aujourd’hui… Je ne peux même plus écouter les musiques "douces" de mon lecteur mp3 sans être dérangé par les rythmes d’écouteurs à fond…
Je trouve qu’on ne parle pas assez des nuisances sonores. Le mouvement Chut des Têtes Raides mériterait d’être généralisé. Je suis étonné que des pétitions et des sites n’aient pas encore vu le jour contre la tyrannie de la musique omniprésente.
Ma position est peut-être un peu réac mais je crois que ce combat mérite d’être mené par les musiciens…
Grand merci à Arthur Haas pour ce compte rendu aussi savant que vivant. Il nous fait effectivement regretter de ne pouvoir fréquenter plus assidument la Cité de la musique et l’Ensemble Intercontemporain.
(Et merci à JAM pour la mise en page!)
Il me reste à approfondir ma connaissance du compositeur aperghien (adjectif qualificatif de Aperghis, prénommé Georges) dont le site est aussi édifiant sur son auteur et ses amis que passionnant et plein d’humour. 😉
Voilà un compte rendu qui donne envie de s’abonner aux concerts de musique contemporaine et d’entendre au moins cette rediffusion le 11 mai à 20 h sur France Musique
" Rebonds " de Xenakis est maintenant un classique du répertoire, mais
la description faite par Arthur de Happiness Daily, rend compte de l’univers
du compositeur. (Aperghis)
un univers fascinant à (re) découvrir en partie sur son site :
Après vérification sur YouTube, c’est un peu plus compliqué, car il a aussi chanté celui de Schubert… mais avec des paroles françaises qui n’ont pas grand-chose à voir avec le texte d’origine.
Oui, cela a tout l’air d’un canular, effectivement, car on est très loin de la musique de la Renaissance ! Pourtant l’histoire est véridique.
Cette pièce (dans ses versions quasi symphoniques) m’avait un peu évoqué le climat de la célèbre " vocalise" de Rachmaninov. (!)
C’est dommage que la version de Fabrice Di Falco ne soit pas complète, j’estime que c’est l’une des plus élégantes, elle allie la sobriété à beaucoup de sensibilité.
C’est invraisemblable qu’on ait pu croire que c’était une pièce de la Renaissance !?! Avec un accord de septième majeure sans préparation dès les premières mesures, j’en passe et des meilleures… Il y a eu des canulars musicaux plus vraisemblables, le passage central de "L’enfance du Christ" de Berlioz, par exemple.
A priori j’aurais dit quelque part entre 1870 et 1920, par un italien, Puccini par exemple. Mais le fait qu’il n’y ait pas de développement (c’est le même thème qui est repris à peine varié) est une marque moderne, post – top 50… 🙂
Dans la vidéo N° 2 on entend le début de l’Ave Maria dit de "Caccini" [ Giulo Caccini (1551-1618)] mais qui en fait a été composé par Vladimir Vavilov en …1970 (oh ! )
Jean-Louis, dans la video numéro 2 sur cette page, ce n’est pas le même Ave Maria que sur son site personnel. Je ne sais pas de qui est l’Ave Maria ici.
Je suis tombé par hasard sur ce passage, dans le livre "Percussion" de James Holland, collection Yehudi Menuhim, préface Pierre Boulez. (Un traité très complet sur la percussion, qui n’a comme seul défaut que de dater de 1978). L’auteur parle du xylophone – qui est un instrument aigu, puisque son étendue correspond exactement à la moitié aigà¼e du piano.
"Il est bien connu que la plupart des gens ont tendance à entendre un peu haut dans les octaves supérieures, notamment les violonistes ; leur jeu s’en ressent d’ailleurs dans ces registres où¹ les doigtés sont si rapprochés qu’il est presque impossible de jouer les passages rapides sans tomber dans ce défaut. C’est pour cette raison que de nombreux percussionnistes donnent à leur xylophone un accord "plus brillant" (légèrement plus élevé) dans les octaves supérieures. [Note de Jean-Armand : cela se fait aussi couramment pour le piano]. Et malgré cela, le xylophone dont les sonorités sont immuables se trouve souvent trop bas par rapport aux violons dans les passages très aigus à l’unisson. Il ne reste plus qu’à essayer de faire comprendre aux violonistes qu’ils ont vraiment tendance à jouer trop haut, ce qui est loin d’être facile !"
Le violon est un instrument pour lequel la question "la note la plus élevée" n’a pas vraiment de sens. N’importe quel amateur n’ayant jamais touché un violon, moi le premier, est capable de "sortir" une note très élevée. Mais évidemment la justesse et le timbre ne sont pas au rendez-vous.
Pour la justesse, il est nécessaire qu’une note très élevée ne soit pas attaquée directement, mais résulte d’une montée à partir de notes plus basses, que l’instrumentiste maîtrise mieux. D’autant que plus on monte, plus le millimètre d’écart donne un décalage important en demi-tons (toutefois c’est compensé en partie par le fait que l’oreille est moins précise dans l’extrême aigu).
Impeccable, d’autant plus que ce pianiste est le dédicataire de certaines créations et qu’ils jouent souvent ensemble !
Au passage, quelle est la note la plus élevée qu’un(e) violoniste de ce niveau peut jouer, car en regardant les tessitures proposées, beaucoup différent… !(Question technique subsidiaire : à partir de quelle note doit-on utiliser des sons harmoniques pour jouer cette note et les suivantes ?).
Vous pouvez également aller voir sur culturebox la vidéo de "Philippe Jaroussky et l’ensemble Arpegiatta" lors du concert exceptionnel donné en 2007 à l’occasion des 100 ans de la Salle Gaveau : culturebox.france3.fr/jar…
Merci de cette précision.
Gardiner ne s’est pas spécialisé dans ce répertoire – il a d’ailleurs largement débordé sur la période classique puis romantique, avec son Orchestre Révolutionnaire et Romantique.
Christie, au contraire, s’est spécialisé dans le baroque français. Il a d’ailleurs créé Les Arts Florissants dès 1979.
J’ajouterai que l’on sous-estime souvent (moi le premier) l’importance de la mise en scène dans cette redécouverte des opéras baroques. Si Christie avait dirigé dans des mises en scène façon "Berlin Est" (comme l’Opéra de Paris nous en a régulièrement servi ces dernières années), Lully, Charpentier et Rameau auraient immédiatement pris cent ans de plus de purgatoire… Donc, merci Jean-Marie Villégier.
La redécouverte des Boréades n’est en rien due à William Christie, mais à JE Gardiner à Aix en 1982. Il a effectivement ensuite cédé le pas à Christie dans ce répertoire, ce qui est fort dommage de mon point de vue.
Rédiger un article ?…Heureuse occupation Jean-Armand, tu as fais le bon choix !
tu mets le verbe broncher entre guillemets, tu as raison, c’est un drôle de verbe (Vous bronchà¢tes, que vous bronchassiez, que vous eà»tes bronché ! nous bronchions, bronchez!)
> A moins que cela ne soit déjà chose faite, quel compositeur réalisera un jour, le rêve de Jean-Yves Thibaudet ?
Cher Emilie A. je crois que cette remarque fait peser sur le compositeur une responsabilité qu’il n’a pas. On attribue trop souvent aux compositeurs de film un pouvoir de décision qu’ils n’ont jamais eu. C’est aux réalisateurs et aux producteurs de réaliser le rêve de Jean-Yves Thibaudet car eux seuls sont suffisamment décisionnaires pour permettre au compositeur d’écrire une pièce aussi longue.
Pour le reste je suis parfaitement d’accord. Le cinéma et sa musique permettent d’attirer du public vers le concert (de quel que genre qu’il soit).
La BO de Pride & Prejudice est également une merveille: le talent de Thibaudet y est en effet pour beaucoup.
Bonjour,
Cette œuvre de Rameau m est surtout connue, effectivement, comme possédant des clarinettes dans son orchestration.Elles ne font que doubler du reste.Bizarre qu’elles soient si peu utilisées alors qu ‘elles sont présentes depuis la fin du XVII siècle par un certain Denner.Il faudra attendre 1791 et Mozart pour que la littérature pour cet instrument prenne son essor.
Musicales salutations
Esté
Oh ! désolée JLF , je me suis trompée de prénom ! …(et JAM qui ne bronche même pas)
oui j’ai bien compris que la mise en scène se voulait dérangeante, c’est difficile en art de déranger sans tomber dans le ridicule ou le mauvais goût… tout est question de nuances, et bien des fois c’est l’humour qui sauve…
Merci Mr "Jean-Louis" F. ( et non Jean-chose ) encore pour ce compte -rendu !
Le point d’exclamation que tu soulignes dans ma prose, Emilie, ne réfère pas au chant lui-même ("How Beautiful are the Feet…") mais à la mise en scène qui l’illustre.
On peut voir cette illustration au 1er degré: les deux protagonistes se réjouissent de la bonne nouvelle dans une scène que l’on peut juger avec quelque indulgence comme "légèrement grivoise". Ou, au contraire, que l’on situera plus sévèrement au 3e degré du mauvais goût… 🙂
Ce qui est clair, c’est que du point de vue du metteur en scène, il fallait qu’elle "dérange" !
Et de mon point de vue de spectateur et mélomane, cette mise en scène a globalement le défaut de ne pas assez respecter la musique, même si elle est intéressante.
Jean-Chose
merci Jean-Armand pour ce compte-rendu, Arte devrait laisser sur son site plus longtemps de telles émissions…
tu mets des points d’exclamation après " How beautiful are the feet ", mais c’est vrai que ces paroles séparées de leur contexte paraissent étranges…
(La mise en scène que tu décris bien, m’a l’air un peu loufoque, il y a peut être eu confusion avec une danse de …passepied ? )
Les versets de la Bible que Haà«ndel a magnifiquement mis en musique et que tout le monde connaît sont en anglais :
How Beautiful are the Feet of those who bring good news, proclaim peace, bring glad tidings of good things, proclaim salvation, and proclaim to Zion, "Your God reigns!"
(Isaà¯e 52-7)
quelques versions ici plutôt belles ( mais sans Susan Griton )
texte in french :
Is 52:7-Qu’ils sont beaux, sur les montagnes, les pieds du messager qui annonce la paix, du messager de bonnes nouvelles qui annonce le salut, qui dit à Sion : " Ton Dieu règne. "
ces vidéos (très courtes) nous montrent un Michel Legrand plein de projets, et qui adore la vie,
Il dit avoir plusieurs comédies musicales " sur le feu" , qu’il doit terminer de composer !
Il y a aussi deux autres vidéos associées, dont une, où¹ on le voit jouer et chanter avec son fils Benjamin (Legrand)
(Au fait il compose dans sa tête, pas du tout "au piano")
Je vous recommande deux vidéos de Michel Legrand sur culturebox.france3.fr :
Michel Legrand en live : culturebox.france3.fr/mic…
Rencontre avec Michel Legrand dans l’émission "ce soir ou jamais" : culturebox.france3.fr/mic…
Bravo pour votre article.Réjouissons-nous que la musique contemporaine, animée par les talents que vous avez cités, trouve un souffle nouveau.Répétons-le, le répertoire contemporain est digne d’intérêt, mérite plus d’audience et d’attention sous peine de manquer quelque chose .
Musicales salutations
Esté
Bonjour,
Je vous contacte à propos de votre site.
Je suis assistante promo du label Mon Slip (Loù¯c Lantoine, Têtes Raides, Valhère…) et j’aurais voulu avoir un contact (adresse mail notamment).
Si vous êtes intéressé par un des artistes (ou plusieurs!), réaliser une interview, avoir des infos,etc. Merci de me contacter par mail.
Vite,vite, que l’on entende tout cela (radio? internet? disques?) ou qu’on puisse lire les pièces (les déchiffrer?) quelque part.
Merci à Emilie, j’espère que nous aurons des échos ici sur ce billet de la part des organisateurs.
salut à tous !
merci pour le lien,
ha sur ce thème ‘Blues for Daddy’ ce n’est pas un violon c’est un alto, et il est bien acoustique (prise micro et pas cellule évidemment..)
voilou, voilou 🙂
Et voici les références pour l’enregistrement des œuvres de Webern : Intégrale Webern par Boulez (London Symphony Orchestra) et le Juilliard String Quartet chez Sony (réédition d’un enregistrement de 1969/1970).
Emilie,
je vais me renseigner sur le mode opératoire pour insérer des exemples sonores (Jean-Armannnnnnd !).
Quant aux enregistrements pour les œuvres de Webern et Berg, à vrai dire je ne sais pas. J’avais déjà pu entendre les pièces de Webern lors de mon cours de musique hebdomadaire, mais n’ai pas noté les références. Je me renseigne c’est promis.
Oui, bien sà»r, (je suis un étourdi), le hip-hop est acceptable seulement dans le 19e et sur la dalle de la Défense… Mais Pleyel ou la Cité, n’est-ce pas la même maison? 🙂
Ce serait plutôt du hip-hop à la "Cité " ( de la musique ) JLF…pas à Pleyel.
A bien y regarder, tous ces compositeurs appartiennent au siècle précédent et entrent maintenant dans le grand répertoire très "classique". ( Hors-classe)
musique et vitesse:
On va de plus en plus vite dans les interprétations, parce qu’on privilégie la violence de l’expression à la musique elle-même.
" Le public adore être bousculé, surpris , emporté …" ( c’est une réflexion d’un compositeur, je ne sais plus qui…) Le chic c’est d’allier vitesse et expression,
c’est ce que les musiciens ont réussi à faire ce soir là , semble t-il.
est-ce un hasard si les chef d’œuvres de Stravinski ont été essentiellement pensés pour des ballets ?
merci beaucoup pour le compte-rendu Arthur, manque juste des exemples sonores…même si les œuvres sont archi-connues, quels enregistrements des Berg et Webern conseilles -tu ?
Merci à Arthur H. pour cette chronique imagée et pleine de finesse(s) qui stimule notre imagination : le haricot mexicain sautant et dansant sur l’air du Sacre…
Quelle chorégraphie, en effet ! Du hip-hop à Pleyel? 🙂
Eh bien, Jean-Louis, me voici joyeusement encadré ! Bernard Palissy, c’est pour moi une image d’enfance : dans mon premier livre d’histoire à l’école primaire, j’avais été frappé par un dessin représentant cet homme en train de brà»ler ses meubles, à la recherche du secret des émaux.
A la recherche de son Graal, le bougre avait du se dire : « aux grands (é)maux, les grands remèdes. La fin justifie les moyens ». Et voici donc que Padre Pio, du haut de son nuage, vient lui répondre : «attention, mon fils, l’enfer est pavé de bonnes intentions ». Entre le feu qui purifie et celui de l’enfer
La folie purificatrice n’a pu se limiter à mes chères bouteilles de Bordeaux. J’y ai aussi sacrifié ma guitare, une Framus modèle 1961 ; je suis rassuré de savoir qu’elle trône maintenant chez un collectionneur parisien entre une « Gibson Les Paul » et une « Stratocaster ».
Mais seul, le premier pas coûte. Comme l’aurait dit Rabelais, je n’ai fait que passer du « service du vin » au « service divin ». C’est l’expérience la plus passionnante que j’ai eu à connaître. Ajouter à l’écriture la coordination de 7 interprètes, les répétitions, leurs emplois du temps et celui du studio, gérer ou encaisser égos, affection ou inimitiés, et une fois larmes ( !), créer une représentation scénique virtuelle avec le Studio (surtout dans la plage 9), sont des moments à jamais précieux.
Maintenant, le second acte. Il « suffit » de vendre encore 750 CD pour y parvenir. Une paille, grà¢ce à vous. Et si vous me laissez le micro encore 30 secondes, c’est d’accord : tous les inscrit(e)s sur musicomposer.fr qui achèteront le CD du 1er acte sur le site http://www.padrepio-opera.com recevront gratuitement (après enregistrement) le second acte sous forme de mp3 d’excellente qualité. Le CD du 1er acte (durée 1 heure) est une réalisation professionnelle, et ne coûte que 9,50 Euros (+ livraison par lettre suivie). Il est expédié personnalisé au nom de l’acheteur.
Très intéressante et documentée, cette analyse. Quelle érudition !
Merci, JAM.
Je vais m’efforcer d’ajouter des extraits sonores pour chaque partie, à partir du disque dont je dispose (Disque ADDA 581029 de 1986, interprètes : Maryvonne LE DIZES, violon, Alain DAMIENS, clarinette, Pierre-Laurent AIMARD, piano, Pierre STRAUCH, violoncelle), pour en rendre la lecture plus vivante.
Ceci dès que possible. 🙂
Quant à moi, j’ai toujours le projet de m’atteler à l’analyse du quatuor N°8 de Chostakovitch. Un jour… !
J’étais dans la salle aussi ce soir là ! Et je n’ai pas non plus résisté à la tentation d’en parler sur la toile…
Il est vrai que notre artiste se fait vieux, c’est indéniable, mais tout de même on lui pardonne volontiers ses improvisations qui finissent par se ressembler et son accent à couper au couteau quand il parle en anglais.
J’aime beaucoup comment vous retranscrivez le concert que nous avons vécu, rien ne manque, pas même quelques remarques et quelques citations.
à‡a m’a fait plaisir de vous lire !
merci Gersch, pour la marche " Turkissima magnifica ", j’aime beaucoup aussi Fazyl Say !
Tu l’appelles "turka-jazz" on pourrait dire un peu "turka-ragtime" …aussi
Merci pour la partition que je ne connaissais pas.
la joues tu cette version Fazyl ? ( sans jeu de mot )
peine perdue Emilie, je suis un fan de la premiere heure de Fazil Say, j’ai meme son premier disque gershwin a la maison, ou il y a d’ailleur des impro tres bien reussi sur des themes de gershwin, incluant d’autres instrumentistes.
a ne pas manquer son mozart alla turka-jazz: http://www.youtube.com/watch?v=0...
Entre neiges et méditerranée, que de merveilles partagées !
Joli trompe l’oeuil formé par le duo-chat
Ces chevreuils et autres bouquetins ( faux chamois ) ont bien de la chance( mais où¹ sont donc les marmottes ?) Merci JLF pour ce plaisant et lumineux carnet de voyage .
Que font-ils de tous ces citrons et agrumes , une fois la fête terminée et les sculptures démontées ?
Oui, le décalage entre son et image est toujours un peu gênant,
c’est comme une mauvaise ligne de téléphone, il y a sà»rement une raison technique (ordinateur, lecteur vidéo, transmission de données, codecs, etc. )
pour les plus doués voir là : http://www.commentcamarche.net/f...
Comment y remédier ici alors Jean-Armand ? toi qui es ingénieur et compositeur ?
Sur la vidéo de Fazil Say, le son est très en retard par rapport à l’image. Ce n’est pas la première fois que je le remarque sur une vidéo de Youtube, mais là c’est particulièrement flagrant.
Le style Gershwin est vraiment particulier, à la fois construit et "comme improvisé", le compositeur aurait presque pu appeler ce morceau fantaisie -impromtu, mais Rhapsody in blue, c’est tellement mieux ! On dit qu’il a composé en peu de temps et que les thèmes lui sont venus pendant un voyage en train…
la partie piano a été fixée sur le papier , après la création de l’œuvre , (Gerschwin improvisant au piano pendant le concert )
quand à la version Osawa, ci-dessus, le chef d’orchestre prend plaisir à diriger ses musiciens en tous cas, il danse même, j’aime bien cette version, le jeu pianistique peut ne pas être apprécié, évidemment, il n’est pas toujours égal, mais le terme "poussif" me semble excessif…Le piano joue "heurté " et percussif, très vertical aussi ( vers la fin) …il semble un peu prisonnier des thèmes-Gerschwin … Il y a deux moments à ne pas manquer : le pianiste à 9′ …( et le trio )… Ozawa à 14 : superbe
Du haut de ma montagne (ou il fait décidément bien froid, avec trop de neige, on n’est jamais content !), je n’ai pas eu la possibilité de suivre l’émission a la télévision. Il faut dire que programmer cela en pleine après midi plutôt qu’en début de soirée…Bref !
En mon nom et au nom de tous les téléspectateurs mélomanes et frustres, merci Emilie pour ce compte rendu détaillé ! 🙂
j ai ecouté karen vourch, et franchement je ne comprends pas comment on peut lui accorder une recompense compte tenu de son emission vocale.
Je la plains plus que je la blame, car vu ce que l on entends c est la chirurgie dans moins d un an. J ai franchement peur pour elle.
A part la pure logique de maison de disque, je ne comprends plus ce qui guide les comités de selection et de récompenses. Ca discrédite totalement la récompense décernée.
On en commencerait presque à regretter les habituels nominés (dessay, alagna et compagnie) qui franchement n en n avaient plus besoin (leurs disques se vendent deja bien ils ont plus besoin de ca).
decidement l argent et le marketing auront bien raison de la musique.
C est triste pour tous les jeunes artistes francais qui ont un vrai talent eux.
J’étais aussi à ce concert ! Au deuxième rang de l’orchestre, au centre, les chaussures de Paavo Jà¤rvi à deux mêtres de mon nez. Ce qui était très bien pour Pà¤rt (orchestre à cordes), moins pour Mozart (les solistes étaient certes proches mais le choeur sonnait vraiment flou).
J’avais réservé ce spectacle pour le Canticus de Pà¤rt, que je connais et dont j’ai la partition. Je n’ai pas été déçu. Je n’ai pas non plus été déçu par la messe en ut de Mozart, que je n’aime pas beaucoup et qui me le rend bien. Cette pièce est hétéroclite et parfois peu inspirée (les longs "tunnels" d’écriture polyphonique peu originale à la fin).
Pour revenir à Pà¤rt, sa pièce a une écriture vraiment systématique. On applique un processus, jusqu’au bout. Seulement ce processus est très bien pensé pour générer des dissonnances et leur résolution.
Il y a tout de même un forte inattendu dans la partition, vers la fin. Je te le donne en mille, il est au seul moment de la pièce où¹ l’orchestre joue un accord parfait en position de quarte et sixte… Les vieux réflexes. Cette pièce a une force extraordinaire, qui découle en partie de sa simplicité.
Quant à Britten, ma foi, sa pièce est un peu brute à mon goût (surtout par rapport au reste de son œuvre), mais tout de même assez efficace.
Un concert élégiaque en somme ? ou plutôt "recueilli" … merci JLF pour ce beau compte rendu…on aimerait se rendre plus souvent salle Pleyel !
Arvo Pà¤rt, a été mis récemment à l’honneur ( en France, au bac musique 2004 – 2005) on discutait même de la problématique du temps dans son œuvre musicale : trf.education.gouv.fr/pub…
Très intéressant ton blog, nathalto.
A propos du Concert Hall de Copenhague, j’avais été très impressionné par celui que Nouvel a construit à Lucerne. C’était là son premier chef d’œuvre.
(Tout ça n’a évidemment aucun rapport avec mon billet, ci-dessus, mais je suis également fana d’architecture, ayant été (un peu) architecte, moi-même, dans une autre vie).
Merci Olivier.. je découvre aussi ton interview et en sai un peu plus sur toi : bravo, beau parcours et quel musicien !!!
Au plaisir de te rencontrer .
Je confirme : Richard m’a tout appris !
🙂
tiens je viens d’écouter l’épopée, j’aime beaucoup, belle maitrise des trompettes (je sais, je sais, tu passes ta vie avec..)
Olivier
Bravo pour ce compte-rendu précis et synthétique. La rencontre avec Richard Long a ét très cordiale et son professionnalisme autant que sa modestie nous ont impressionnés. Son travail est d’une grande qualité d’inspiration et d’une grande rigueur technique. Nous souhaitons tous que sa collaboration avec MusiComposer.fr lui permettra d’élargir son audience auprès des mélomanes et de mieux faire connaître son œuvre en devenir. Il le mérite beaucoup !
Sympathique compte rendu – plus court que les précédents – mais concis. Ca fait plaisir de voir l’éclectisme de ton inspiration (ça me fait penser à Ligeti et le rock, le jazz, l’électronique, le gamelan, la musique des pygmées Aka, etc…) et que tu apprécies la démarche de Dutilleux !
Effectivement, c’st une erreur de déclarer que Milhaud est l’inventeur de la polytonalité. A ce sujet, un très bon ouvrage vient de paraître, vous pouvez consulter le descriptif en suivant ce lien: http://www.symetrie.com/fr/editi...
Cinderella dit : "vous devez décrire ce (qui est) vraiment talentueux et créatif".
Pourquoi dites-vous cela? Vous avez écouté la musique de L. ?
Nous, nous sommes dans l’attente de l’intéressée, qui devait nous proposer quelque chose à écouter sur nos forums (bientôt en anglais) : http://www.musicomposer.fr/forum...
C’est dans ces forums que l’on fait de VRAIES critiques. Emilie (Mazurka) la première.
Le blog a un autre objectif, plus "léger", plus littéraire…
Et je remercie Emilie de m’aider à l’animer d’un manière plaisante. 🙂
J’ai bien aimé votre histoire, il est très facile à lire, à faire un début romantique. Je ne vous remercie pour cet article, vous devez décrire ce vraiment talentueux et créatif.
les morceaux proposés par les jeunes artistes sont tout à leur honneur :
écoutez les violonistes, les guitaristes et les interprètes de "pt’it escargot"…
La Belgique peut être fière en tout cas de son concours musical international Reine Elisabeth http://www.cmireb.be/fr/
je ne sais pas s’il y a l’équivalent ailleurs en Europe…
Très Belle prestation organistique !
Il n’est pas courant d’entendre des pièces de Philip Glass
Jouées aux grandes orgues On y entend aussi des toccatas sur des thèmes de Bach, l’incontournable toccata de Charles Marie Widor ( final de la 5 eme symphonie ) et même la pièce héroù¯que de César Franck.
Dire que « l’orgue a besoin d’espace . » est intéressant , car à l’origine l’orgue était joué à l’extérieur..bénéficiait de tout l’espace …
Le tireur de jeux, « l’assistant », ou tireur d’élite, connaît aussi bien l’œuvre que l’organiste. On ne remerciera jamais assez ces musiciens de l’ombre
Sur des orgues plus modernes, les combinateurs facilitent l’appel des différents plans de registration, on peut même se passer d’assistant parfois
Il me semble que dans la première pièce entendue, l’orgue devrait permettre
de telles combinaisons.
Ici l’organiste utilise surtout les pointes, ses talons sont hauts, une autre technique viserait à utiliser autant les talons et pointes ( meilleur contrôle du jeu de pédalier, c’est une question de technique, et de chaussures aussi…libre choix donc)
Les œuvres difficiles nécessitent énergie et mouvement, certes, mais on a tout intérêt à s’économiser en choisissant le geste minimum. Le jeu d’ Iveta Apkalna ressemble un peu à celui d’une pianiste, plus "démonstratif"…
Très belles vues sur la mer, les oiseaux, et l’orgue, que demander de plus ?
masculin ou féminin l’orgue ? …Iveta le dit masculin, une chose est sà»re c’est un instrument…royal, voire …divin !
Je vois que l’une et l’autre (Emilie et Leticia Cuen) ont un admirateur en commun. Je ne doute pas qu’elles apprécient ! 🙂
Concernant la candidature de Leticia, je signale qu’elle a un compte ouvert comme adhérente.
La suite, c’est à dire le fait "d’ouvrir un item du forum pour y entrer plus avant dans la connaissance de ses productions musicales" est une initiative qui lui appartient.
Et en même temps, c’est un passage obligé pour que le bureau de l’association puisse proposer sa cooptation…
Espérons qu’elle nous entende.
Les adhérents comprendront alors tout l’intérêt de sa présence dans notre association.
Quand les Français racontent des blagues sur les Belges (ou sur les Suisses), c’est de l’humour. Lorsqu’un Belge taquine un peu les Français, c’est de la hargne et de l’amertume.
Merci à Emilie pour cette narration si romantique, si vivante, si littéraire nous ressentons chez elle une véritable «patte» d’écrivain. Son talent naturel nous a permis de rencontrer Laeticia Cuen, comme si chacun d’entre nous l’avait effectivement, et personnellement vécu ; ce récit possède également la vertu créatrice de nous emporter vers une aventure humaine et musicale pleine d’émotions et de promesses, et je pense que le site «MusiComposer» ne saurait, non seulement, faire l’économie de ces rencontres, mais aurait bien plus de bénéfice à favoriser l’émergence de ces expériences particulières.
Merci à elle aussi de donner (ou de redonner) cette dimension spirituelle et littéraire nécessaire à toute création musicale, ce dont tout bon compositeur ne saurait se passer, tant elle constitue la nourriture première de bien des œuvres, et quand je crois absolument salutaire de ne pas rester cantonné à la seule technique, concernant la musique.
Puis-je demander aux membres du bureau de l’Association la cooptation de Laeticia Cuen comme «Compositeur Associé», et bien que cela ne soit certainement pas nécessaire, de proposer le ou les motifs suivants :
– soit pour l’ensemble des œuvres de sa jeune carrière,
– soit à titre de récompense spéciale pour ses préludes ?
Peut-être puis-je aussi suggérer l’ouverture d’un item du forum pour entrer plus avant dans la connaissance de ses productions musicales ?
Une superposition de quartes, c’est effectivement do – fa – si, ou do – fa – si bémol, ou ré – sol – do – fa – si… C’est intéressant à plus d’un titre :
– Les accords obtenus ont une couleur non tonale. Si l’on superpose des tierces on obtient des accords tonaux. Avec des sixtes idem. Si l’on superpose des secondes on obtient des clusters (ou tout au moins des accords épais, sans couleur). Avec des septièmes on perd un peu la sensation d’accord : les notes sont trop distantes les unes des autres (toutefois le résultat est intéressant) ; de plus c’est difficile à jouer au piano, or la plupart des compositeurs écrivent au piano (même Berg pour Wozzeck, même Stravinski pour le Sacre – d’ailleurs l’accord typique du Sacre tombe très bien sous les doigts…).
Reste la superposition de quintes. Je vois deux raisons qui font qu’elle a été peu exploitée : 1) elle sonne tonal ; 2) elle est déjà présente dans l’accord des instruments à cordes, donc en employant cette superposition on rappelle le son de l’orchestre qui s’accorde, et on rappelle le débutant au violon qui joue des cordes à vide pour apprendre à tenir l’archet.
– L’idée même de superposer des quartes a un côté "systématique", donc à la mode au XXième siècle. On fait comme pour la tonalité, on se base sur un intervalle prédominant, sauf qu’on prend la quarte au lieu de la tierce.
– Dans les quartes, il y a la quarte augmentée, qui est un des deux intervalles privilégiés de la musique atonale. L’autre est la septième majeure (sous cette forme, ou sous forme de seconde mineure ou de 9ième mineure). D’ailleurs un des accords les plus fréquents dans les pièces de Berg et Schoenberg est do – fa# – si : superposition de deux quartes, qui font apparaître ces deux intervalles privilégiés.
– Dans les quartes, il y a aussi la quarte diminuée, qui est assez rare mais très tendue. Témoin son utilisation par Schoenberg dans Pelleas et Mélisande (œuvre à la limite de la tonalité) : un des thèmes est, en do mineur : sol – fa# (une octave au-dessus) – mi bémol (en descendant) – si (en descendant). Le dernier intervalle est la quarte diminuée.
Pour que cet intervalle sonne comme une quarte diminuée et non comme une tierce majeure, il faut qu’il y ait présomption de deux notes entre les deux bornes de l’intervalle. C’est le cas dans Pelleas et Mélisande, car l’on est clairement en do mineur. C’est le cas aussi dans les pièces de Messiaen (les modes 2 et 3 comportent chacun des suites du type : do, ré bémol, mi bémol, mi bécarre) et dans le Domine Jesu Christe du Requiem de Duruflé (notamment au tout début).
Toutefois je ne pense pas que cet intervalle puisse être reconnu dans une superposition de quartes, donc je suis un peu hors sujet…
– Notre oreille est habituée à ce que la quarte signifie la tension, l’instabilité (sauf si elle est compensée par une tierce en-dessous). En effet 1) la quarte est présente dans l’accord de quarte et sixte, l’accord tonal de tension par excellence ; 2) la quarte est présente, avec la seconde, dans tous les retards et appoggiatures, puisque c’est ce qu’on obtient lorsqu’on change diatoniquement un accord tonal basé sur des tierces.
On remarque d’ailleurs que l’impression de quarte et sixte perdure même si l’accord n’est pas une quarte et sixte, du moment qu’il comporte une quarte entre la basse et la note immédiatement au-dessus. C’est sans doute pour cette raison que Messiaen aime beaucoup l’accord sol – do – mi – fa # (présent dans les modes 2 et 3 de Messiaen).
– La superposition de 5 quartes justes donne le mode pentatonique (bien entendu on l’obtient aussi par la superposition de 5 quintes). C’est pour cette raison que les accords par superposition de quartes justes ont tendance à sonner pentatonique. Ledit pentatonique est à la mode depuis que la musique occidentale s’est aperçue qu’il y a des musiques intéressantes en Asie (Debussy, Roussel, Alain, Messiaen…), et aussi parce que les touches noires du piano donnent un pentatonique.
Messiaen utilise dans le Quatuor pour la fin du temps l’accord suivant : mi b – fa – la b – si b – ré b – la bécarre – ré bécarre. Il est constitué d’un groupe pentatonique, et de deux notes en quarte au-dessus de ce groupe. La quarte la bécarre – ré bécarre est en fait (dans l’esprit de Messiaen) une appoggiature pour sol – do. On entend cet enchaînement notamment au début du premier mouvement (accords plaqués, un ton plus bas), et au début du second mouvement (l’arpège de la clarinette)
– La superposition de quartes est jouable aux cordes, en doubles, triples ou quadruples cordes, et sonne bien. Certes il y a beaucoup, beaucoup d’autres accords que l’on peut jouer en cordes multiples, mais pas des superpositions de tierces par exemple.
Parmi les autres utilisateurs de superpositions de quartes, il y a… votre serviteur. Dans Memento Mori, l’arpège de quartes est à la main gauche au début du morceau, puis on l’entend (sous la forme de trois arpèges imbriqués) sans discontinuer des mesures 26 à 38.
Merci, super intéressant, tout ça, tu as de bonnes fréquentations ! 🙂
Qu’appelles-tu exactement accord par superposition de quartes? Do Fa SI, par exemple? Ou MI La Ré? ou la combinaison partielle ou totale des deux?
Personnellement, ça fait longtemps que je ne mange plus de frites. Celles que l’on trouve dans les restaurants sont vraiment trop mauvaises ; quant à en faire chez soi, c’est trop pénible, mieux vaut faire d’autres légumes.
Et cela fait longtemps, plus de vingt ans, que je n’ai plus regardé un match. En fait, le sport, c’est comme l’amour : regarder les autres le faire, ça n’a aucun intérêt. 🙂
En fait, vous les Français, vous êtes beaucoup plus sympathiques avec nous (les Belges) que nous ne le sommes avec vous. En effet, quand vous racontez une blague sur les Belges, dans 99 % des cas, elle ne reflète pas l’esprit belge, notre "belgitude" comme nous aimons à dire. Et donc vos blagues ne font rire que vous (ce qui n’est déjà pas si mal !). En fait, ce que je dis n’est pas tout à fait vrai : nous rigolons aussi, mais pour d’autres raisons ! Je vous invite à venir passer quelques jours dans notre beau pays, vous y apprendrez ce qu’est l’humour belge, le vrai. Car en matière d’autodérision le Belge n’a pas son pareil. Alors, un peu ça va, mais trop c’est trop, et quand les limites sont dépassées, le Belge perd sa bonne humeur légendaire et contre-attaque là où¹ ça fait mal. On devient forcément nettement moins sympathiques 🙁 .
Se prendre pour le centre du monde est un statut difficile à assumer. Le plus drôle c’est en matière de sport : en Belgique, nous n’avons jamais eu beaucoup de prétentions, et donc quand on se fait dérouiller, n’ayant pas placé la barre très haut, ça ne fait pas trop mal. Mais en France, mon Dieu mon Dieu mon Dieu ! Je m’étonne que vous n’ailliez pas décrété trois jours de deuil national (un pour chaque défaite) lors de votre élimination de la coupe du monde de foot en 2002. Le pompon, c’est vos commentateurs sportifs : si vos blagues ne nous amusent pas franchement, vos commentateurs, eux, nous font carrément hurler de rire !
Petite blague à l’attention du Français moyen (notez que cette expression n’est pas usitée en Belgique, on ne parle jamais du "Belge moyen", ou de "Belgique profonde", allez savoir pourquoi 🙂 ). J’en viens à ma petite blague : en réalité, il faut démentir cette idée reçue que le pourcentage de "demeurés" en Belgique est plus élevé qu’en France. En toute objectivité, ce pourcentage est strictement égale… sauf qu’en France, vous êtes nettement plus nombreux que nous 🙂 🙂 🙂 . Si si, c’est très drôle, en Belgique on est tous écroulés de rire !
Une autre idée reçue : les frites ! Outre le fait que les Français ne savent déjà pas les cuisiner correctement, ils en mangent bien plus que nous ! Si si ! En réalité, le Belge accompagne pratiquement tous ses repas de pommes de terre nature, tout comme vous accompagnez tous vos repas de pain. J’ai bien dit "pommes de terre nature" et pas "frites". Nous ne mangeons des frites qu’à raison d’une ou deux fois par semaine maximum. Le Belge en villégiature en France est par contre toujours sidéré de voir les tonnes de frites que vous vous envoyez derrière la cravate à pratiquement tous les repas ! Et après, on dit que les Belges sont des bouffeurs de frites : vu de Belgique, c’est carrément le monde à l’envers ! Pour plus d’infos (sur la manière de bien les cuisiner notamment) : fr.wikipedia.org/wiki/Fri…
"un blog pouvant disparaître, m’autorisez-vous à créer un pdf, sur le contenu de cette page ?"
!!!!!!
Cher Monsieur,
– Je vous trouve légèrement désobligeant d’envisager que ce blog géré par une association sérieuse disparaisse… Faudrait-il que tous les rédacteurs en disparaissent à la fois ? :-/
– Tous les billets de ce blog font l’objet d’un copyright. Fabriquer un pdf sur un billet faisant l’objet d’un copyright ne se fait pas sans l’accord de l’auteur, et même avec son accord, cela se fait sous certaines conditions (mention des références, de l’auteur, etc.).
Je réserve donc ma réponse en attendant l’avis de l’auteur du billet, Yves Guérini-Rinaldi. Et je me ferai un plaisir de fabriquer moi-même le pdf si la réponse est positive et de vous l’envoyer.
En attendant, vous pouvez, bien sà»r disposer un lien vers notre site… dès que le votre sera prêt ! 😉
JLF
Webmaster.
Recherche très intéressante.
je créé un lien sur mon site : //jeanpaulmarlot.free.fr
Sommaire/en marge/Traité d’Horapollon : l’à¢me (en cours de mise en page).
un blog pouvant disparaître, m’autorisez-vous à créer un pdf, sur le contenu de cette page ?
pouvez vous m’adresser contre rétribution la partition de The Wind que je trouve sublime avec mes remerciements;mon adresse rue saint antoine 71400AUTUN tel 0672718241:
Pour tous ceux qui sont sensibles aux compositions de Leticia Cuen,
je vous signale deux nouveaux articles à lire :
(et sur le site piano bleu, on peut même consulter une de ses partitions)
Grande question, apparemment ça te travaille
La même chose que toi de t’être présenté : des personnes qui ont écouté nos travaux, rien de plus
Ha si : un bon repas où¹ on a plus parlé de bêtises informatiques que de musique (mais bon aussi un peu de musique quand même faut pas pousser..)
Bonne musique à tous !
il n’ y a pas longtemps j’ ai été dans un "musée funéraire" a rouen avec ma classe c’ était super je vous conseil d’ y aller vous aprendrez plein de chose trés intérésante sur les scribes,les momies, les sarcophage…..ect (vous ne serai pas déssus)si vous n’ aimait pas l’ égypte grasse a se se musée comme moi vous l’ adorerai .
C’est une œuvre majeure et magistrale
Jean-Armand tu as notemmant cité l’Ascension, j’y ajoute les Offrandes oubliées, 1ère œuvre d’orchestre du Maître, œuvre ou les couleurs sont d’une grande richesse et que j’affectionne particulièrement
Rien à redire ! TOUT était fantastique !!
Les deux grands pianistes de cette symphonie sont, à mes oreilles, Roger Muraro et Jean-Yves Thibaudet. ce dernier ayant réalisé un enregistrement absolument magistrale avec le Concertgebouw – dir. Chailly.
Trop de chefs ont endance à oublier que Messiaen aimait son 5e mouvement "rapide" et fougueux. Je me souviens d’une soirée mémorable dirigée par Zubin Metha durant laquelle le chef prit un tempo franchement rapide pour ce 5e mouvement, Messiaen était enthousiasmé.
Quoi qu’il en soit, quel plaisir de voir tout ce public enthousiasmé par l’œuvre de Messiaen.
Ah! Une pianiste racontée par une autre pianiste, quel beau billet cela fait !
Moi je vous dois aussi un billet sur le concert du lendemain à Pleyel, le 5 décembre, avec l’orkestre filarmonique (ortografe moderne) de Radio France avec au programme Carter, Messiaen, et Benjamin, le tout dirigé par Benjamin, avec un autre grand pianiste, P.L. Aymard… ça va viendre ! 😉
Avis aux mélomanes : jeudi 11 et vendredi 12 décembre 2008 , se tient à Paris, un grand colloque international en hommage à Elliott Carter, pour fêter son centième anniversaire, ce 11 décembre , pour tous renseignements voir :
Je pensais à un 5/4 par rapport au chant qui aurait un débit de croche, donc plus lisible sur un score !
Rien à voir mais j’avais fait un concert avec mon quartet et le duo Iyad Haimour & Ismael Mesbah, c’était un moment inoubliable ! On a fini en jouant un traditionnel algérien tombé dans l’oubli ..
Ce que j’ai oublié de signaler dans mon post (mais il y a tellement de choses à dire sur cette musique que j’oublie toujours quelque chose ;)), c’est qu’elle est une pure tradition orale, elle a été transmise de maître à élève depuis 12 siècles. Le solfège n’étant apparu que bien plus tarden Europe.
Pas de partitions (pour le moment), chant et jeu instrumental se font par le biais de l’oreille musicale. Les informations que je vais donner ici, sont donc à apprendre avec des réserves car même si quelques musicologues tentent de codifier cette musique, il n’y a malheureusement pas de consensus d’une quelconque école ou communauté de musiciens. Nous sommes d’ailleurs à la recherche de personnes compétentes qui pourraient nous aider à écrire cette musique.
Je disais donc hier que la Nouba suivait 5 mouvements différents, les voici : (Pour avoir une illustration de chaque mouvement je vous conseille d’écouter les extraits d’un CD qui reste pour moi une référence de la Nouba de Tlemcen enregistré par Nassim El Andalous (ou j’ai fait mes débuts à Oran – Algérie), disponible à l’adresse suivante : musique.fnac.com/a593554/… )
Metchalia : Introduction instrumentale, sans rythme qui annonce le mode interprété lors de la Nouba (ici Mode Sika). [CD Piste 1]
Touchia : morceau instrumental, rythme 8/4 puis 4/4 plus vif [CD Piste 2]
1er Mouvement : Le Meçadar, mouvement extrêmement lent et majestueux, rythme chant 16/4 (ou 16/8), réponse instrumentale rythme 8/4 [CD Piste 4]
2nd Mouvement : Le Betaà¯hi, mouvement lent, rythme chant 8/4, réponse instrumentale rythme 4/4 [CD Piste 6 et 8]
3eme Mouvement : Le Darj, mouvement plus rapide que le précédent, rythme chant 4/4, réponse instrumentale rythme 4/4 [CD Pistes 9 et 10]
4eme Mouvement : Le Inçiraf, mouvement alerte, rythme 6/8 lent avec une sensation de déséquilibre qui peut faire penser à un temps ternaire mais dont je ne suis pas certain [CD Pistes 12, 15 et 16]
5eme Mouvement : Le Khlass, mouvement vif, rythme 6/8 avec un tempo plus rapide [CD Pistes 17 et 18]
Touchia El Kamel : littéralement Touchia de la conclusion, morceau instrumental marquant la fin de la Nouba [CD Piste 19]
Notez que chaque mouvement est précédé d’un Koursi (chaise en arabe) morceau instrumental assez court, annonçant le mouvement (sur lequel on va ‘’poser » le mouvement). Exemples : [CD Piste 5] pour annonce le Bataà¯hi, [CD Pistes 11 et 14] pour annoncer l’Inçiraf.
Notez aussi l’Istikhbar, solo sous forme de dialogue entre chant et instrument qui est une variation autour du thème de la Nouba (ici mode Sika) [CD Piste 13]
Notre association (Les Airs Andalous installée à Paris) travaille pour sauvegarder ce patrimoine, si vous souhaitez nous soutenir, venez assister à notre concert du 20 décembre 2008 à Orly. Réservation possible sur notre site : http://www.lesairs-andalous.com.
PS : j’allais oublié de répondre à ta question, Jean-Armand, le Hawzi « Tlemcen Ya Hmam » est interprété dans un rythme appelé Berouali, la transcription que l’on m’en a donné est un 6/8, Olivier pense à un 5/4….j’ai besoin d’aide car moi j’ai pensé à un 5/8….ça prouve qu’il y a encore du travail à faire pour harmoniser tout ça 🙂
Cette vidéo est absolument superbe, effectivement !
Jean-Armand, ton compte-rendu fait vraiment regretter de ne pas avoir été présent. Et Mehdi, les précisions que tu apportes ne font qu’ajouter à ce regret.
Cette musique est si chaleureuse et sensible à la fois…
Je voudrais d’abord te remercier pour ce compte rendu et cette analyse que je trouve pertinente et intéressante.
Je vais tenter d’apporter modestement quelques éclaircissements à ton post :
La musique arabo-andalouse est comme son nom l’indique née en Andalousie, pendant la présence arabo-musulmane dans la péninsule ibérique. Elle est à la fois savante et simple, raffinée et populaire.
On attribue sa création à un certain Zyriab, la révolution apportée par cet artiste est la structuration de la musique. C’est à cette époque qu’est née la Nouba qui est comme tu l’as expliqué une suite de mouvements (au nombre de 5) du plus lent au plus vif, on associe à chaque mouvement un ou plusieurs morceaux (poèmes chantés en langue arabe classique, avec une réponse instrumentale pour chaque vers chanté), chaque Nouba correspond à une heure de la journée ce qui fait 24 Noubas dont il ne reste que 12 actuellement. Une Nouba est exécutée dans un mode particulier, comme le mineur ou le majeur en musique occidentale, il existe 7 modes différents dans la musique arabo-andalouse.
On voit ici la recherche de raffinement et d’enrichissement de la musique, d’un coté l’attention apportée à ce qu’exprime une mélodie (une Nouba pour une heure précise de la journée) et la profusion de gammes issues du mélange de la musique arabe et de la musique occidentale de l’époque (chants grégoriens par exemple).
Les principaux instruments de l’époque était : le luth arabe (Oud), la Kouitra une autre variante du Oud qui est une sorte de basse c’est l’instrument de Yassmine Saidi, le Rebab (ancêtre du violon, que l’on retrouve en Inde par exemple), le Qanoun (instruments à 72 cordes) la derbouka et tambourin pour la percussion.
Le violon est apparu bien après en occident, il a été intégré aux orchestres arabo-andalous, les musiciens ont du le poser sur leur genou pour le permettre de chanter en même temps, puisque tous les membres de l’orchestres sont musiciens et chanteurs !
Après la chute de l’empire arabo-musulman et l’exil dans andalous au Maghreb (juifs et arabes confondus), cette musique a voyagé au Maroc, en Algérie, en Tunisieet dans chaque pays on retrouve des adaptations et des styles différents, c’est comme ça qu’en Algérie on distingue 3 grandes écoles : Tlemcen (qui aurait hérité de Grenade), Alger (de Cordoue) et Constantine (de Séville).
D’autres styles dérivées de la Nouba sont apparus comme le Hawzi à Tlemcen, chants plus populaires car les textes sont écrits le plus souvent en arabe dialectal, on ne retrouve pas non plus la structuration de la Nouba, même si le Hawzi suit lui aussi des normes que j’éviterai de citer ici.
Plus d’informations sur le site de l’association dont je fais partie (et dont faisait partie Amine Allal avant de créé son propre groupe) :
Nous nous produirons le samedi 20 décembre à Orly avec la présence exceptionnel de M. Ahmed Pirou un des grands musiciens d’arabo-andalous à Rabat (Maroc)
merci Jean-Armand pour ce beau compte-rendu de concert,
très enjoué et quelle réussite pour ces artistes, de voir leur concert se conclure sur la danse et la fête !
Je pense que l’interprétation de la musique arabo-andalouse est assez complexe ( du moins à analyser ) le caractère invitatoire et accessible serait plutôt du à son caractère rythmé, dansé , et peut-être aussi improvisé.
Les musiques qui nous touchent le plus sont souvent issues du chant,
des chants les plus populaires, peut-être bien les plus précieux.
Le violon joué "debout " appuyé sur la jambe de l’instrumentiste, me fait penser à une mini "viole de gambe"
Ont-ils réalisé des enregistrements ? On aimerait les entendre…
Le concours qui vient de se dérouler a été une gageure pour le jury, tant les œuvres proposées étaient stylistiquement différentes et spécifiques.
Nous avons fait fi de nos sensibilités personnelles pour récompenser celui dont la pièce paraissait être à la hauteur des intentions affichées (titre, texte de présentation, orientation stylistique générale, nomenclature choisie, etc.).
Même si, personnellement, la pièce de Yuhira correspond à ma sensibilité, j’ai reconnu dans l’œuvre présentée par Olivier Calmel, une maîtrise et une économie de moyens rares prouvant que son travail était largement à la hauteur de ses intentions.
Pour répondre à quelques insinuations fielleuses, la délibération ne s’est pas apparentée à une loterie à la côte d’amour, ni à un exercice de recrutement de "valeurs sà»res" pour le Salon des Compositeurs Associés. A quelques très rares exceptions près, nous sommes tous des "amateurs". Cependant notre "amateurisme" statutaire ne fait pas abstraction d’un niveau d’exigence que nous nous fixons pour nous-mêmes et pour l’ensemble du Forum.
Nous ne souhaitons pas que le Site ressemble à tous ces forums bavards et vains, véritables exutoires pour des personnalités aigries et/ou dogmatiques dont les postures "intellectuelles" tiennent lieu de talent. Ici tous les talents, toutes les bonnes volontés, y compris exprimés par des moyens techniques modestes, sont les bienvenus. Ce ne sont pas les performances des logiciels utilisés que nous évaluons, ni mêmes les professions de foi théoriques et parfois fumeuses, mais la musique et seulement elle. Nous tentons toujours d’adopter une attitude humble devant les travaux soumis à notre jugement car nous connaissons le difficile travail de remise en cause permanente de soi que requiet toute création de l’esprit.
Cordialement, Yves RINALDI.
A la demande de pitchoun, notamment, je supprime ici tous les commentaires inconvenants qui ont pu émailler la publication de ces résultats.
Concernant certaines explications de vote, j’avais prévenu leur auteurs que je les publierai. J’ai effectivement oublié de "censurer" certains des propos que l’on pouvait considérer avec raison comme blessants.
Cette erreur m’amène à présenter ici des excuses – tardives – aux personnes concernées, et aux lecteurs que ces commentaires ont pu choquer.
Sur le fond, et pour que cesse toutes discussions polémiques inutiles j’engage maintenant les adhérents à prendre leur responsabilité.
Je les y aiderai si nécessaire… :-/
Le CDMC est l’un des sites parisiens qui abrite une bibliothèque de partitions et d’enregistrements de musique contemporaine. Il est installé à la Cité de la musique, et je me demande quelle relation il entretient avec la médiathèque de la Cité de la musique, qui dispose de documents similaires.
Parmi les autres sites parisiens collectionnant les partitions et enregistrements de musique contemporaine, il y a la médiathèque de l’IRCAM aux Halles, et peut-être la maison de la radio (mais non accessible au public).
Je dois avouer que je n’ai jusqu’ici pas visité ces différentes bibliothèques…
Pour ce qui est du lien mort, effectivement il y a un problème sur le site. Hier soir le lien marchait.
Si ta pièce a été écrite à 26 ans, c’est encore plus impressionnant 🙂
> "Et encore une fois personne n’est supérieur, ta pièce Damien notamment est très interressante et je ne vois pas en quoi elle serait inférieure."
La subjectivité artistique, tu sais ce que c’est 😉 . Tout cela fait partir d’un processus nous permettant de nous améliorer. On reconnait tous le génie de Williams, pourquoi ne pas reconnaître que sur le plan de la maîtrise d’écriture, tel ou tel collègue a un meilleur niveau technique? Je ne crois pas que cela soit indécent, même si je comprends que cela mette mal à l’aise. Je ne parle pas d’inspiration ni d’originalité mais de maîtrise technique (cette capacité à passer facilement d’un style à l’autre, à manier les contrepoints…). Or c’est cette maîtrise qui permet à un compositeur de pouvoir exprimer au mieux ses idées musicales. Tout le monde n’est pas au même stade sur ce point. Après, tout dépend en effet de ses objectifs personnels.
Pour compléter un peu vu de ma -petite- lucarne : j’ai écrit cette sonate à 26 ans
Et encore une fois personne n’est supérieur, ta pièce Damien notamment est très interressante et je ne vois pas en quoi elle serait inférieure.
Je considère uniquement que, pour avoir la possibilité d’écrire la musique que je veux écrire, il est important de passer par des étapes, qui comporte notamment le conservatoire, mais pas uniquement.
Si j’avais voulu faire de la musique électronique j’aurais passé plus de temps dans d’autres univers, avec d’autres personnalités, et je ne me serai pas pris la tête autant sur le contrepoint rigoureux (que j’adore du reste, mais c’est un autre débat..)
La seule vraie question pour moi est : se donner les moyens qui sont en adéquation avec ce qu’on veut faire, et ne pas se reposer sur des acquis (faire confiance à son oreille interne donc en dépit de tout ce qu’on apprend)
Mais tout cela est très personnel et nous avons certainement des visions différentes suivant nos expériences
En ce qui me concerne je vais me sentir obliger de compléter mon "commentaire sur les commentaires" car apparemment il n’a pas été très bien pris pour des raisons que j’ignore totalement.
Mon message ne vise aucunement à accuser les lauréats d’avoir concouru parce qu’ils avaient un certain à¢ge. Bien au contraire!!! La barre est en effet haute, et il convient pour nous perdants de relativiser. Nous avons encore le temps d’arriver au niveau d’Olivier et de Richard (en ce qui me concerne je n’ai que 26 ans) et les critiques formulées ici nous permettront sans doute d’avancer dans ce sens.
Egalement lorsque j’écris "Lorsqu’Olivier a présenté sa pièce (que j’adore) j’ai su que j’avais perdu toute chance de gagner: je me souviens même avoir été affecté toute la journée qu’il ait osé présenter sa pièce LOOOL" je prends bien le soin de mettre un smiley. La pièce d’Olivier était d’un niveau supérieur, cela ne fait aucun doute. Il n’a pas à culpabiliser d’avoir concouru!!! Mais ce qui est clair, c’est que dès le 2e post, je savais que le prix m’échapperait parce que je reconnais en Olivier, autant qu’en Richard des qualités évidentes et supérieures que je n’ai pas pour l’instant. Ce n’est ni de la frustration ni de la dévalorisation, c’est juste un gros compliment à l’envers de deux belles personnalités musicales 🙂
J’espère cette fois que mes intentions ne laissent aucune ambiguité 😉
Savoir pourquoi l’on ne gagne pas me semble d’une importance capitale.
J’ai participé à beaucoup de concours dans ma vie. Je n’en ai jamais gagné aucun, même lorsque je partais favori (l’orchestre qui se foire et fait croire au jury que j’ai en effet synchronisé à côté). C’est l’une des plus grandes frustrations de ma vie!!! Mais perdre sans savoir pourquoi, c’est encore pire. Personnellement j’ai besoin de connaître mes défauts et mes qualités pour continuer. Donc je suis plutôt heureux de lire une partie de ce qui a motivé la décision. Ce sont les critiques violentes que j’ai reçu ces 6 dernières années qui m’ont permis d’avancer et qui me permettent aujourd’hui d’approcher mes rêves.
Je pensais réellement en participant cette année que j’aurais ma chance parce que les échos que j’avais eu sur cette pièce, dans la presse comme ailleurs, avaient été positifs. Lorsqu’Olivier a présenté sa pièce (que j’adore) j’ai su que j’avais perdu toute chance de gagner: je me souviens même avoir été affecté toute la journée qu’il ait osé présenter sa pièce LOOOL. On ne peut pas lutter contre des gens qui savent réellement écrire et ont un "vrai" métier, acquis durement avec les années. C’est une leçon. Olivier tu m’énerves 😀 Veux tu être mon professeur?
La victoire de Laurent l’année dernière restait ainsi prévisible. Je connais aussi la musique de Richard Long depuis des années. Richard a un talent énorme, qui m’a même inspiré un moment: cette pièce n’est d’ailleurs pas ce qu’il a fait de mieux. Ecoutez Labyrinthe!!!
Ensuite il faut en effet relativiser: Olivier Calmel a 34 ans et Richard Long 39. Qui a cet à¢ge et cette expérience dans les concurrents?
En ce qui me concerne, j’ai quelques très beaux commentaires qui me rassurent et des critiques violentes masquées comme celles-ci "Et là où¹ tant d’autres compositeurs croient devoir faire œuvre de littérature (en générale prétentieuse et verbeuse) pour expliquer « avant » à l’auditeur ce qui serait bon qu’il comprenne". Une critique qui ne vise peut-être pas uniquement mon œuvre mais qui pourrait s’appliquer à la mienne (néanmoins, quand on écrit une fable musicale, il est normal d’alterner musique et texte donc je ne la prends que comme une critique subjective qui bien qu’impitoyable s’avère tout aussi contestable).
La critique fait partie du jeu!
Et pour finir, revenons à l’essentiel: bravo à Olivier (qui décidémment cette année rafle tous les prix de cette planète) et à Richard.
NB: je m’appelle Damien Deshayes pas Olivier Deshayes LOOOL
Les mots nous échappent […] mais au-delà il y a l’envie formidable de
composer comme celle de présenter notre nouvelle œuvre aux autres compositeurs de musique harmonie .
Aurions – nous atteint les "04:00 de musique sans l’appel persévérent de jlf;j’ai vraiment apprécié lesmots simples d’Olivier: " il n’y a ni "vainqueur ni ‘vaincu" Se comparer n’aidera à rien. Notre but est de se dépasser soi-même; souvent il suffit que deux ou trois membres de musique harmonie aient apprécié ce qu’on écrit pour oser continuer;le reste c’est du vent, de l’orgueil. de la solitude.
Pourquoi compose-t-on ? Pour être célèbre: aucun de nous ne l’est. Pour nous amuser, oui et on s’amuse beaucoup sur musique harmonie même si parfois on s’envoie des fleurs fanées ?! Chacun a son style; souvent on fauche à l’autre ses blés quand il a le dos tourné: c’est de bonne guerre.
Comme dans une famille chacun connait les défauts de l’autre et c’est assez sympa: y’ a l’intello, le snob, le plat & le fat, le raleur, l’illuminé, le chercheur & celui qui trouve jamais rien , celui qui aime travaillerà table & celui qui déteste ça, celui qui copie & celui qui est authentique , le ringard et l’avant-gardiste, bref on peut y faire son marché tout à loisir […]
Bon,bien sà»r personne n’a voté pour moi alors que j’étais le meilleurs (je blague !) mais ça ne fait rien; j’y ai découvert plein de copains et c’est ça incité à jeter un oeil sur ce blog sans ça je n’aurais pas pu saluer l’heureux vainqueur.
Je comprends tout à fait la réaction de certains suite à la ‘parution’ des commentaires, et je trouve également qu’il n’était pas utile de publier tout cela.
Pour répondre à Chris Dewitte :
Désolé si tu as cette impression de faire-valoir, ça n’était l’intention de personne j’imagine en tout cas pas la mienne. J’ai passé -beaucoup trop- de concours, j’en ai gagné quelques uns et je n’ai qu’une chose à dire la dessus : il n’y a ni ‘vainqueur’ ni ‘vaincu’, encore moins de personne au dessus ou au dessous des autres. Il y a juste un contexte et un jury (nécessairement subjectif).
Un des concours importants que j’ai passé est le concours national de jazz (la défense). J’ai eu un prix de composition, j’étais très content de l’avoir évidemment, mais objectivement ce concours rassemble la crème hexagonale de ce qui se fait en jazz contemporain, et d’autres méritaient tout autant d’avoir le prix. En plus le jury m’a fait savoir que ce n’était pas vraiment du jazz que j’écrivais (trop écrit ou trop imaginé, bref). Donc même quand on gagne on fait nécessairement l’objet de remarques destinées a priori à nous faire avancer. Il faut les accepter s’il est sont justifiées, modérées et respectueuses, sinon il faut les rejeter en bloc.
Ensuite tu parles de ‘catégorie’ ? J’avais bien lu le règlement et il me semblait que toutes les ‘catégories’ étaient acceptées. Laurent n’a-t-il pas gagné la fois d’avant ? Il me semble bien qu’il gagne sa vie avec la musique…
Qu’est-ce qui différencie un professionnel d’un amateur ? Le seul critère objectif est la part de ses revenus dans la musique, y’en a pas d’autre.
Mon père était -selon moi- un grand compositeur, il était joué très régulièrement et dans des contextes très variés (professionnel et amateur). Il gagnait pourtant l’essentiel de ses revenus en étant directeur de conservatoire, ce qu’il faisait avec beaucoup de coeur et de professionnalisme.
Je connais des amateurs qui écrivent des pièces d’orchestre magnifiques et des pros qui ne savent pas écrire un choral de Bach correctement.
Maintenant, de manière personnelle, je considère que pour écrire à peu près bien la musique que je souhaite composer, la meilleure option était d’apprendre en classe d’harmonie, de contrepoint, d’orchestration. C’est mon choix (comme dirait Evelyne..). Enfin il n’y a ni temps, ni à¢ge, pour apprendre. Dans nos métiers, nos passions, on apprend continuellement et toute la vie. La seule réelle difficulté pour moi est de ne jamais se résigner, ne jamais se contenter de ce qu’on croit savoir, rester modeste car on est tous à la recherche, personne n’a de réponse ni de vérité absolue (sauf peut être Beethoven, mais il n’est plus là pour nous en parler !).
Je pensais être un pianiste de jazz et un jour j’ai vu Tigran Hamasyan (21 ans, prix Monk à 19 ans je crois, 2eme prix Solal puisqu’on parle de ‘prix’), un vrai génie du piano. Ce jour là j’ai beaucoup écouté et beaucoup réfléchi. Et puis je me suis remis au travail : chacun développe son univers et se donne les moyens de s’exprimer, la musique n’est pas une compétition.
Enfin la raison pour laquelle je n’ai proposé que le 3eme mouvement est simple : la sonate fait 17 minutes, ce qui me semblait un chouia long pour un jury qui allait se coltiner une dizaine, voire plus, de pièces assez variées.
Pour répondre à CHRIS :
Personne n’a à rougir de quoique ce soit, il faut juste assumer les écrits, musicaux ou autre, que nous diffusons. Je ne crois pas que la sincérité ne soit remise en question pour personne ici.
Tu cites Trenet, on peut en citer des dizaines d’autres, comme Hendrix, qui sont de vrais génies sans savoir placer un do sur une portée.
Merci à ceux qui ont pris le temps d’écouter ce mouvement de sonate.
Je veux aussi remercier bien sà»r les interprètes : les frères Durupt (www.duolinks.fr).
Ce qui m’apparait évident, c’est que le niveau des candidats était parfaitement hétéroclite. Moi aussi, si j’avais été jury, j’aurais voté pour Olivier Calmel; c’est indéniablement son ouvrage qui méritait de gagner. Ce qui me chagrine un peu, c’est qu’on ne boxe pas dans la même catégorie! Pour moi, il a présenté un travail tellement propre que ça saute aux yeux que c’est un professionnel, en plus issu d’une famille de musiciens professionnels: je suis un autodidacte à peu près total, je n’ai jamais fréquenté un conservatoire, et je suis le seul dans ma grande famille à m’intéresser à la musique en général et à la composition musicale en particulier, autrement dit, je suis en quelque sorte un extra-terrestre dans ma planète familiale.
Ceci n’excuse pas la médiocrité de mon travail: à moi de me hisser au niveau d’Olivier, ce n’est pas à lui de s’abaisser au mien. Mais bon, j’ai quand même la désagréable impression d’avoir servi de faire-valoir à quelqu’un qui finalement, on peut le dire, a vaincu sans véritable gloire. Veni, vidi, vici: mais les dés étaient pipés dès le départ!
J’ai encore quelques petits trucs à dire qui me chagrinent. Pourquoi Olivier n’a-t-il présenté qu’un seul mouvement de sa pièce?
Jean-Sébastien Bach lui-même, ne notait pas souvent les nuances et souvent même pas le tempo: le résultat est que des controverses sont nées entre les différents interprètes sur la manière de jouer la plupart de ses œuvres: c’est aussi ce qui fait que sa musique est toujours vivante et actuelle! (ça c’est pour répondre à la réflexion concernant la notation).
Mon explication concernant ma coda qui reprend à peu près le début de mon morceau n’a pas su convaincre: tant pis pour moi!
Je veux quand même féliciter les gagnants parce que je pense sincèrement qu’ils ont présenté les meilleures pièces de musique.
J’encourage les autres candidats à persévérer dans la composition musicale parce qu’ils ont tous fait preuve d’imagination et que chaque ouvrage présenté à ce concours mérite au moins considération et respect.
Et celui-là , de commentaire, vous le trouvez sympa ?
Une mention spéciale pour CHRIS, qui a fait un bel effort et qui est admirable dans sa persévérance. Je considère souvent ses créations bien en deçà des compositions généralement entendues sur MusiqueHarmonie. Je pense qu’il en est conscient lui-même et que malgré tout, contre vents et marrées, il continue à jouer le jeu. A ce titre, c’est un exemple.
Un exemple de quoi, au fait ?
Peut-être avons-nous là un effet sournois du Beaujolais nouveau ?
PS : Marées s’écrit avec un seul r, même en lui faisant courageusement face (pas comme le mot : erreur …)
C’est la première fois que des commentaires sont dévoilés. C’est une surprise, surtout pour ceux qui ont fait preuve de sincérité ( de trop grande sincérité dirons-nous). Ils proviennent des personnes ne faisant pas partie du jury officiel. Je le sais, car je reconnais les commentaires que j’ai envoyés. J’ignore si le jury a tenu compte de ces avis mais je pense que oui dans une certaine mesure au vu du résultat final. Personnellement, je suis également un peu gêné de voir un de mes commentaires, sévère je l’avoue, donné ainsi en pà¢ture. J’avais imaginé que ces commentaires resteraient dans l’enceinte close de la délibération d’un jury. Si j’avais su qu’ils allaient être publiés, soit je me serais abstenu, soit j’y aurais mis un minimum de formes. Il est vrai que, si les commentaires étaient restés confinés là où¹ il me semble qu’ils auraient dà» l’être, on aurait évité de blesser l’une ou l’autre personne.
Ceci démontre une fois de plus que si les paroles s’envolent les écrits restent.
Merci pour ton commentaire. Je ne suis pas déçu, chacun apprécie évidemment comme il veut.
Abstraction faite de la première vidéo en entête de fil, as-tu eu l’occasion de visiter les autres liens que j’ai communiqués par la suite (The Wind – I Loves you Porgy – I Got It Bad and It Ain’t Good – etc.) ?
Effectivement, il y aurait peut-être bien un problème de confusion des sens. Soit on est impressionné par le "ballet" qu’effectue Jarrett et on magnifie sa musique de manière inconsciente, soit on est irrité par ses gesticulations et cela provoque un rejet de l’ensemble. Un moyen de se protéger de ces effets collatéraux (pour reprendre un terme à la mode), c’est de couper son moniteur, ou de fermer les yeux pendant l’audition. Pour m’imprégnier du l’univers de Jarrett, c’est cette seconde solution que j’utilise généralement; pas uniquement quand je regarde une vidéo, mais aussi quand j’écoute un de ses CD.
Vous avez compris que Keith Jarrett est mon pianiste de jazz préféré. Au fond, quels sont les vôtres ?
au risque de decevoir groupir, je trouve qu’il fait avec le corps ce qu’il n"arrive pas a rendre en musique. Confusion des sens pour l’interprete et l"auditeur?
Bravo à tous pour ce beau concours, avec bien sà»r une mention particulière au gagnant… Beaucoup de diversité dans ces morceaux, c’est la preuve d’une grande richesse du site.
Félicitation à Olivier, Richard, Hubert, Vincent, François-Xavier, Damien , Chrisian et Christian: continuez à nous ravir!
cordialement
Phil
Pour jslain et tous ceux qui souhaitent voir cette mise en scène : l’Auditorium du Louvre la diffuse le samedi 14 février 2009 à 15h, comme du reste beaucoup de spectacles de la Scala.
Pour ceux qui ne connaissent pas l’Auditorium du Louvre, sachez que c’est une excellente salle, de dimension humaine (400 places ?), toutefois très "aérée", où¹ toutes les places ont une excellente visibilité. La salle est pourvue d’un écran géant. Pas très loin de là se trouve l’Auditorium de l’Ecole du Louvre, qui est une salle différente (que je ne connais pas).
L’Auditorium du Louvre ne dispose malheureusement pas d’une billeterie en ligne ; il faut passer sur place ou acheter sur le site de la Fnac – mais au moment où¹ j’écris la vente n’est pas encore ouverte.
Dernier détail qui n’en est pas un : le tarif est de 6 euros…
Vous allez peut-être dire que je m’attache à un détail, mais avez-vous remarqué à 3:29 le soupir là¢ché par Jarrett. Je trouve que ce soupir en dit très long sur l’intensité de ses émotions au moment où¹ il joue. Je crois qu’à cet instant, il n’est plus question de concert, d’applaudissements, de scène, de public. Il n’y a plus que lui, son piano et Gershwin sur la terre.
Vous allez me prendre pour un… heu.. enfin pour ce que vous voulez, mais, lorsque je vois, j’entends surtout cette prestation, j’en frissonne et je ressens une sensation de bien-être incroyable. Très clairement, mon corps est envahi d’endomorphines ! Un petit trip à bon compte 🙂
Mazurka se prénomme en réalité Emilie !!! Ravissant quand on sait en plus qu’elle porte le prénom de ce superbe standard du jazz (Emily) de Johnny Mandel dont on a déjà parlé. Il en existe de très jolies versions sur Youtube également (j’avais aussi publié ma modeste version sur Musique Harmonie).
PS. Je pensais à Orang – comme outan, mais je ne voyais pas le grand singe au piano… non, le Robert dit : Oran ; personnage en prière; statut funéraire représentant un personnage en prière.
(Quel ignare… je sors 😉 )
« I love you Porgy », sublime moment musical, offert par Keith Jarret.
A un tel sommet, on peut se demander si c’est encore de la musique ou un langage venu d’ailleurs « over the rainbow » , même si ce n’est point le thème ici…
Souvent, qu’il soit calme ou en transe, Keith Jarret « fait corps » avec la musique, il danse plus qu’il ne joue, il supplie aussi,
et il y a tant de beauté dans son geste et son propos, qu’on peut certainement évoquer ce petit dieu ailé « Eros ». Mais Jarret n’arrête pas la musique à des états d’âme il me semble.
Plus qu’un pianiste-interprète-compositeur, il est le piano et la musique à la fois, un danseur, un conteur à la façon des griots, voire un orant des temps modernes que l’on écoute là avec délectation. Ces musiques semblent filmer au ralenti…Qu’importe le temps ?
Ne croirait-on pas qu’à travers toute sa gestique si particulière, il commande à un orchestre invisible, pour chercher loin nuances et harmonies les plus aptes à nous émouvoir ?
Grand Merci à Jean-Jacques pour cette perle fine.
J’avais dit un par jour, tu m’en sers deux ! 😀
Ceci étant, je trouve que dans cet opus, comme dans le précédent d’ailleurs, Keith joue comme Chick Corea dans ses impros des années 60-70 (un pianiste que j’aime beaucoup également).
Tous les jours Jean-Louis ! Il faudrait que je puisse mettre ma discothèque en ligne pour çà , je ne pense pas que cela soit autorisé.
Mais pour ce mardi, on peut toujours refaire un petit tour sur Youtube qui reste une vraie mine !
On y retrouve notre ami Jarrett interprétant "I Loves you Porgy". Extrait de l’opéra "Porgy and Bess" de Gershwin. Pour ceux que la "chorégraphie" de Jarrett énervent (personnellement, je la crois sincère), il leur reste toujours la possibilité de fermer les yeux et de se concentrer sur ce que l’artiste tire pianistiquement de ce titre : une caresse pour l’oreille !
A nouveau, des accords dissonants à couper le souffle !
En fait, je n’ai jamais dit que c’est ce que je préférais chez Jarrett. Je trouve ça simplement curieux et amusant. La vue du bonheur des autres m’a toujours mis en joie. C’est uniquement à ce titre que j’avais communiqué le lien (pour la rythmique aussi que je trouve quand même impressionnante).
D’autre part, je n’arrive pas à comprendre qu’on puisse faire un lien avec une quelconque manifestation érotique… mais bon, chacun y voit ce qu’il a envie d’y voir 🙂
Si un jour vous avez l’occasion d’écouter le titre « The Wind » du pianiste Russ Freeman mais dans l’interprétation qu’en donne Keith Jarrett, c’est à en avoir la chair de poule tellement le jeu est sensible et délicat (rien à voir avec notre petite vidéo). Cela reste pour moi l’un des morceaux de jazz les plus mélodieux que j’ai eu à entendre avec de superbes dissonances.
Je n’aime pas beaucoup non plus cette pièce, ni ce que fait Keith Jarrett en général. Cette pièce manque d’inspiration. Il y a une phrase qui est intéressante, en particulier rythmiquement, mais qui est répétée ad nauseam. Il aurait fallu que cela dure une minute, pas cinq. Ou bien qu’il module, je ne sais pas, que ça bouge un peu.
On peut apprécier le côté répétitif de la chose, après tout les musiques de transe sont répétitives. Disons que je n’y suis pas sensible.
Quant aux simagrées de Keith, elles sont plutôt pénibles. Pour reprendre la métaphore de Jean-Louis, elles nous placent en voyeurs d’un type en train de se pougner intellectuellement, c’est désagréable. Mais il est connu que l’érotisme des uns est la pornographie des autres.
C’est sans doute tout cela que voulait dire Ben. En tout cas il aurait pu développer sa pensée, cela aurait été plus correct qu’un simple adjectif. Surtout de la part de quelqu’un qui tient lui-même un blog. Mais peut-être le lien vers ce blog est-il la seule raison du message ? 🙂
Hé bien, une fois de plus, les Québécois auront montré l’exemple !
C’est déjà sur les sites de l’université de Montréal que l’on trouve les cours les plus intéressants en matière de théorie musicale en langue française…
Je suis professeure dans un conservatoire de musique du Québec et on essaie (quelques amis et moi) de passer l’idée de développer un programme e-learning pour soutenir l’enseignement des matières théoriques…. Il faut cibler sur la complémentarité de ces cours donnés à ceux en présence du prof. Et les esprits s’ouvrent peu à peu… Mais il est vrai que ce n’est qu’un début….
e suis très déçu du commentaire de Ben. Peut-être aurait-il pu, au minimum, développer un peu ce qu’il trouvait d’insupportable dans cette prestation. Est-ce le morceau en lui-même, est-ce l’interprétation ? Il est évident que Jarreth s’est assagit avec les années.
Comment peut-on trouver insupportable de voir un jeune musicien en plein bonheur ???
Emilie,
Merci de votre commentaire.
La composition de mes Préludes pour piano (2nd cycle) est en cours. Il sera prêt pour l’année prochaine. Je vous tiendrai au courant.
Cordialement,
Leticia Cuen
Moi non plus, je n’ai malheureusement pas pu y assister, étant loin, loin…
Mais on peut désormais entendre les enregistrements des pièces proposées par Yves Rinaldi et John Sernee, respectivement là : rinaldi-musica.fr/ http://www.soundclick.com/johnse...
Bonjour Leticia,
ce fut un plaisir pour moi, de vous écouter,
et de commenter, à mon tour
de vous remercier pour votre appréciation,
en espérant qu’on pourra découvrir beaucoup
d’autres de vos œuvres.
Bonne continuation,
j’attends particulièrement, avec impatience,
le cycle 2 de vos préludes,
Je n’ai vu qu’une seule autre version, c’était il y a au moins dix ans. Elle n’incarnait pas plus la passion que celle-ci. De toute façon, vu le texte il est difficile de croire à la passion des protagonistes – qui de surcroit sont censés être jeunes.
La vidéo du baptème est effectivement un peu cloche, c’est celle qui s’intègre le moins bien à l’opéra, parce que c’est la vidéo la plus narrative.
J’ai lu les commentaire du spectacle sur d’autres blogs. Jeudi, Waltraud Meier a été annoncé souffrante, et a été doublée durant le troisième acte. Apparemment elle était déjà diminuée lundi. Toutefois on lit beaucoup de commentaires élogieux sur sa prestation : elle a une superbe présence scénique, et une voix très prenante. C’est en tout cas ce que j’ai ressenti. Tout le monde souligne également l’excellent niveau de tous les interprètes, même les seconds rôles.
A dire vrai je me rends compte que dans cet opéra je ne fais pas vraiment attention aux notes que chantent les personnages. Je me souviens maintenant avoir été surpris par moments sur ce que chantait Isolde au troisième acte, sans être choqué cependant : l’orchestre est tellement prenant ! J’ai été plus gêné par le timbre de Forbis au premier acte que par les fausses notes de Meier.
Eh bien à vous lire, on dirait que nous n’avons pas vu le même spectacle. J’y étais lundi également. J’en suis sorti profondément déçu. C’était mon premier Tristan à la scène, je suis un jeune auditeur. Pour l’occasion, et devant un tel plateau, je n’ai pas hésité à me payer un siège à l’orchestre. J’avais relativement bien préparé l’avant scène, réécoutant mes versions préférées, Solti avec Nilsson, Bohm avec Nilsson et Windgassen, Pappano avec Stemme et Domingo. Et un certain nombre de podcasts sur l’opéra Tristan, ses clefs de lecture, sa symbologie, son contexte etc
Ma déception vient d’abord et avant tout de Waltraud Meier. Je ne l’avais jamais vue auparavant sur scène, j’espère qu’elle était en méforme, autrement je ne comprendrais vraiment pas ce que le monde entier lui trouve. Manifestement dépassée par la technicité du duo d’amour dans le deuxième acte (médium souvent métallique et serré, les contre-uts qu’elle n’a pas pu sortir, les tenues sur les aigus qu’elles plafonnaient systématiquement un bon quart de ton en dessous), il me semblait qu’elle chantait tout non pas une mais trois nuances en dessous. Du coup l’orchestre pour ne pas la couvrir faisait de même. Et pour un opéra comme Tristan, on a besoin d’être submergé au moment où¹ Isolde invoque Vénus devant Brangà¤ne ou bien dans les climax du duo d’amour. Non, je n’ai pas de problèmes d’audition. Je n’exclus pas cependant un problème d’acoustique au parterre à Bastille. On m’en a parlé plusieurs fois.
Et puis cette lourdeur des deux chanteurs à incarner la passion, un toucher minimal, à peine un regard, sans parler du baiser (bien le seul) pour la forme à la fin du deuxième acte. Peter Sellars a dà» penser plutôt à Caroline et Charles Ingalls dans la Petite Maison dans la Prairie!
Enfin, mais je crois que c’est plutôt à Wagner qu’il faut le reprocher, il y a des longueurs insupportables dans ce Tristan, un peu comme dans le Ring, où¹ on répète à la satiété les histoires passées. Tristan et isolde disent et redisent et reredisent pourquoi leur passion doit se sublimer dans la mort.
Du coup je suis passé à côté du reste. Sur le moment, j’étais un peu gêné par les propositions américano-puritaines de Viola (la scène du baptême avec les parents derrière ressemblait plus à du show business mormon qu’à un rite d’initiation à la passion) Après coup, il ya des métaphores esthétiques que j’ai trouvées puissantes, notamment l’idée de nager dans un océan de véracité, en dessous, en deçà de l’illusion de la vie en société.
J’aurais aimé voir la production de 2005, avec Stemme en Isolde et Esa-Pekka Salonen à la direction. Peut être l’avez-vous vue?
J’ai vu ce spectacle aussi. Je l’ai trouvé magnifique. Le second acte était superbe, le chant de Brangà¤ne en particulier résonnait superbement. Le premier acte était bouleversant, le choeur des matelots investissant la salle et nous prenant d’autant plus à témoin de la scène. J’ai trouvé l’ensemble du spectacle parfait.
remarque :
Le système des leimotivs est bien en place dans "Tristan" c’est le premier opéra de ses opéras où¹ il l’est aussi bien.
Ces pieds grecs des statues égyptiennes me font penser au "type aryen" dont les nazis faisaient grand cas, considérant que les canons de la beauté grecque en étaient l’archétype alors que le "type grec" a toujours été franchement… méditerranéen, depuis des millénaires (dixit les Grecs eux-mêmes). 🙂
Je crois que nos deux personnages possèdent plutôt des pieds…égyptiens et que la dénomination "pieds grecs" est largement postérieure. Comme il était d’usage de ne porter qu’exceptionnellement des sandales et que l’on vaquait à ses occupations quotidiennes les pieds nus (y compris dans les classes les plus aisées), les égyptiens avaient les pieds plats et larges, la voûte plantaire s’affaissant, faute d’être maintenue par une semelle dessinée à sa forme.
Pour ma part, je qualifierais cette musique de délicieusement… "féminine" !
(Mais non, je ne suis pas un macho de retour de vacances!)
J’espère seulement qu’après cette belle critique, cette compositrice acceptera de nous rejoindre… trop d’hommes chez nous, à MusiComposer.fr, pas assez de femmes! 😉
O๠trouver une rediffusion de l’opéra de Wagner par Chéreau que j’ai lamentablement loupé ?
Existe-t-il enfin une copie enregistrée sur dvd ou cd dans le commerce ?…
Merci de me répondre
De mon côté je porte des Pianissimo-S lorsque je vais dans des lieux à haut niveau sonore (concerts de musique amplifiée par exemple, ou lorsque je jouais dans un groupe). C’est effectivement très bien et peu onéreux : 30 EUR la paire. Ils ressemblent à ceux photographiés dans l’article de Jean Armand.
Je n’en ai jamais eu besoin à l’opéra ou à un concert symphonique jusqu’à présent. Tant mieux, car même si la déformation est absolument minime (c’est très bien fait) c’est tout de même encore plus plaisant que de n’avoir besoin de rien. Mais sait-on jamais, aussi je les garde toujours sur moi.
A 44 musiciens, il est déjà à peu près mort, cet orchestre… Surtout s’ils veulent continuer à jouer le programme indiqué dans l’article de resmusica : Brahms, Bizet, Dvorak, il faut au minimum dans les 11 bois + 9 cuivres + 32 cordes (12 / 10 / 8 / 6 / 4) + 1 timbalier soit 53 instrumentistes.
En plus on leur demande de supprimer encore 9 postes (certes ils ont 11 personnels non musiciens). Ils peuvent utiliser beaucoup d’extras, mais c’est difficile de maintenir le niveau d’un orchestre dans ces conditions…
La bibliothèque est accessible aux adhérents du site MsuiComposer.fr (cotisation exigée).
Seul l’abrégé de 20 leçons d’harmonie est disponible pour tous.
L’idée d’utiliser les intervalles plutôt que les hauteurs est sympa.
En revanche, on n’a que des intervalles ‘classiques’ apparemment. Si on veut faire une quarte diminuée, c’est raté.
De plus, pour changer de gamme, ça a pas l’air simple.
Si on veut tous les intervalles montants et descendants sur une octave d’amplitude (et ca ne serait pas encore assez) , il nous faudrait 22 touches.
D’un seul coup, c’est moins ergonomique…
Sans compter qu’on ne peut jouer qu’une seule note à la fois…
Bref, j’ai l’impression que c’est une fausse bonne idée.
felicitation et continuer comme ca dans le meme sens.porriez vous avoir la bonte de me prendre pour votre ami.je vis en afrique de l’ouest à lomé au togo.merci pour votre compréhension.john
A Mazurka : Rex Lawson a seulement cité des noms de compositeurs ; j’ai malheureusement oublié qui.
Il y a des informations sur le site pianola.org : http://www.pianola.org/history/h...
et surtout http://www.pianola.org/history/h...
pour les œuvres de Stravinski. Ne pas manquer, vers la fin de l’article, l’enregistrement de l’intégralité du Sacre du Printemps pour pianola !
La deuxième vidéo est éblouissante °:° une fois déclenché on ne peut que la suivre jusqu’au fin, Bravo pour les créateurs et leur imaginations et précision
Je confirme : très beau C.R. JAM. Je confirme aussi que le concert était passionnant et festif. Seul regret, j’aurais vrai-ment voulu voir la barbe se coincer dans le rouleau du pianola 😉
Très beau compte-rendu Jean-Armand, merci !
Tu nous donnes envie de nous rendre plus souvent au concert
de musique contemporaine ! on y « entend » presque la musique ! encore bravo !
(le spécialiste mondial de pianola a cité des œuvres précises du répertoire français ?)
C’est vrai que c’est une fonction très intéressante et que, moi qui suis un Cubasien fervent, je ne l’ai pas encore utilisée. J’ai aussi vu la vidéo sur Audiofanzine: le formateur précise que l’improvisateur ne doit pas être trop « à côté » du tempo, la qualité audio s’en ressentirait. Néanmoins, c’est pourquoi j’adore ce logiciel, Cubase se révèle être vraiment complet dans toutes les aspects de la création musicale (de ce point de vue là, nous vivons une époque vraiment formidable).
Oui, le pianola « joue » le rouleau en tapant sur les touches du vrai piano.
Une des raisons de ce procédé, c’est que cela permet de graver (perforer) des rouleaux sans se soucier de l’interprétation : le rubato et le forte / piano sont donnés par l’interprète. Celui-ci peut aussi commander les pédales du vrai piano, je crois. (Voir les détails sur le site pianola.org).
L’autre procédé classique, c’est de faire enregistrer des interprétations sur des formats de rouleaux qui permettent d’enregistrer également le forte / piano et le jeu des pédales. C’est comme cela que nous avons conservé les interprétations de quelques pianistes célèbres du début du XXième siècle. Mais cela répond finalement à un autre besoin.
Quelle chance d’avoir entendu Alfred Brendel à Pleyel ! c’était bien son dernier concert à Paris, mais son véritable " dernier " concert est annoncé pour le 18 décembre 2008 au Musikverein de Vienne.
On en a déjà parlé là : http://www.foucart.net/?2008/06/...
Ben dis-donc! A la lecture de ce compte rendu (Merci JAM !), on regrette de ne pas y être aller !
D’autant que ces pièces là sont très rarement jouées, notamment les Nancarrow.
Le pianola n’est juste que le dispositif qui « joue » les rouleaux en tapant sur les touches du piano, si j’ai bien compris?
Je pensais que les pièces de Nancarrow se jouait sur un véritable piano mécanique (piano comportant son propre dispositif de lecture des rouleaux à bande perforée)…
merci Jean Louis pour ce souvenir d’Alfred Brendel un jeune pianiste de 78 ans; cela m’a fait penser à un de mes amis Jean Doué parti précisément au jeune à¢ge de 78 ans & qui a transmis la passion de composer à tellement d’élèves … sans cet hommage je n’aurais pas repensé à lui; comme quoi la magie des mots porte loin et résonne … encore merci jlf restifxp
Jean-Louis, l’URL que tu donnes est inaccessible! "The page you requested has not been found (any more). We are sorry, please try another page".
Sniff. Et s’il y avait également un relevé du concert de Vienne du même Jarrett, ce serait fantastique. Je l’ai préféré à Cologne, Vienne m’a littéralement mis par terre.
"La Scientologie, philosophie développée par Monsieur Hubbard, est une religion dans le sens le plus ancien du terme : l’étude de la sagesse", dixit Cyprien Katsaris…
Je partage assez l’avis de Phrygien quant à la première vidéo. Mais j’aime bien le homard, aussi le risque serait que par inadvertance je mange l’instrument.
Plus sérieusement, l’idée est excellente, mais reste le problème du son. Mais j’imagine que cet instrument peut avoir plein d’application dans le domaine éléctro. Il peut aussi remplacer avantageusement un clavier maître midi.
Eh bien ! Le concept est intéressant (ça s’emporte partout !) mais… je n’aime pas trop le son synthétique. Rien ne vaut – pour moi – les instruments traditionnels. Quant au design, il me fait penser à un… homard ! ^^
En ce qui concerne la seconde vidéo, je ne peux que m’incliné, émerveillé devant une telle créativité et précision ! J’adore surtout le coup du ressort dans l’escalier ! on dirait bien qu’il ‘vit’ !
Mince alors, pourquoi fallait-il que ça tombe ce jour précis où¹ je serai à 60 kilomètres ??? Je suis… (pas de mot).
Allez vous l’enregistrer ou le filmer ? Ou y a-t-il déjà une autre occasion prévue ?
Je pense aussi. Pour eux ca ne passera pas comme une "avancé technologique" ou une "nouveauté". C’est sans doute ce qui bloque (ou ce qui fait faire n’importe quoi à cetains ausi parfois) aujourd’hui
Je plaide complètement pour la fracture psychologique.
On oppose souvent l’authenticité de la musique classique à la technologie actuelle, considérée comme artificielle (combien de fois j’ai entendu "La musique électronique, c’est pas de la musique", même si les DJ français "exportent" leur musique dans le monde entier).
Mais soyons optimistes : la prochaine génération aura connu internet et le mp3 dès le plus jeune à¢ge et intégrera naturellement ces outils.
Je veux emmener ma femme à notre premier opéra, et j’hesitais entre la norma et roméo et juliette. Mais cet air m’a vraiment transpercé et fais remonter des larmes du plus profond de mon être. Merci pour ce bout de paradis, nous irons voir la norma!
Je ne saurais trop recommander d’aller écouter aussi cette œuvre lyrique de notre ami Jean-Armand, ici : musiComposer.fr/viewto…
et ses autres compos sur le forum des compositeurs associés, notamment "Nil novi sub sole", ici : musiComposer.fr/viewfo…
Le billet de Jean-Louis est extrêmement intéressant à bien des égards. Il rend en particulier bien compte de la distorsion qui peut exister entre ceux qui, comme nous ici, avons totalement intégré l’outil Internet, et ceux, plus nombreux qu’on ne le croit qui ne le comprennent pas ou le refusent. Dans une réunion de profs de musique récente, un professeur disait ne pas vouloir même de carte bleue!…
J’ai bien aimé aussi découvrir le site de Philippe de l’Odéon et m’y suis déjà inscrit. C’est l’avenir, je vous dis! (bon, ça y est, ça recommence… )
Bah, les éditeurs sont utiles par le fait qu’ils distribuent la musique des compositeurs et auteurs. Ils en font la promotion.
C’est vrai que c’est loin d’être parfait. Peu, si peu (aucun ?) prennent le moindre risque, si bien qu’il est rare de voir émerger quelque chose de nouveau ou d’un peu hors normes, mais bon ils ne sont pas inutiles pour autant.
Fantastique !
Je comprends que les éditeurs n’aiment pas ça !
Il leurs faudra trouver d’autres arguments pour conserver une utilité, comme les forgerons, jadis, ou comme les grands labels de disque, aujoud’hui qui se transforment en organisateurs de concert, pour survivre…
(J’aimerais bien que l’on me contredise, là…. Qui s’y colle? 🙂 )
Un peu de publicité, si elle est ciblée, n’est pas un problème.
Au contraire, c’est un moyen pratique d’accéder à des choses que de toutes façons nous aurions cherché sur internet. Des partitions, du matériel musical, du logiciel, des CDs, que sais-je…
Si ça peut aider le site (et son webmaster 🙂 ), je suis pour !
> Rien de tel qu’un concert pour chasser les mythes !
Oui c’est vrai. Et rien de tel pour différencier CDs et performance live.
J’adorerais voir cet orchestre cependant. Et le programme est des plus alléchants !
Toutes les femmes et les hommes de bonne volonté, qu’ils soient ou non mélomanes voire même compositeurs… peuvent aller coller cette affichette dans les conservatoires et écoles de musique de France et de Navarre.
Nous les en remercions par avance et leur exprimons notre immense gratitude, notre profonde reconnaissance, etc., etc., au nom des 1400 adhérents de musiqueharmonie.fr qui attendent impatiemment les candidats ici : musiqueharmonie.fr/viewfo… ! 🙂
Excellente idée Olivier ! Tu fais la lettre? Tu trouves la bonne adresse où¹ l’envoyer?
Tu m’envoies tout ça ici : musiqueharmonie@gmail.com ?
Moi je me charge de faire un mailing à ce sujet aux 1350 adhérents de musiqueharmonie.fr pour les inciter à envoyer une mail de pétition, ce sera le coup d’envoi.
Et si tu trouves l’adresse E-mail de Zygel, par la même occasion, ça permettra de le mettre au courant (c’est la moindre des choses).
« A quand la prochaine? Nous faut-il attendre le mois d’aout 2009? »
Vu l’orientation de France Télévision à aller vers la culture et le service public, peut être qu’un coup de pouce, par exemple une pétition ou une lettre ouverte, pourrait nous permettre de profiter de ce type d’émission pendant l’année (que ce soit Zygel ou quelqu’un d’autre, s’il est trop occupé).
Interressant
c’est une des rares Boite à musique que je n’ai pas vu mais je vais me la procurer assez vite !
Sinon l’harmoniciste c’est Olivier Ker Ourio 🙂
Olivier
Merci Mazurka pour ces compléments.
Zygel nous a aussi dit incidemment que Keith Jarrett s’était laissé fléchir par ses admirateurs en se décidant à relever son fameux concert de Cologne.
Il en existerait donc une partition ! 🙂
Voir ce qui est dit sur ce fameux concert sur le site d’ARTE, ici : http://www.arte.tv/fr/art-musiqu...
Superbe compte -rendu, JLF, sur la boù®te à musique
" improvisation" ( on avait annoncé une émission sur "les Russes" (?) )
Juste une remarque je crois que c’est le pianiste de jazz Antoine Hervé qui a accompagné Christophe Hondelatte au piano, quand il a interprété le standart "All of me" , il dansait d’ailleurs, quelle énergie !
les spectacteurs auraient pu claquer des doigts ou frapper dans les mains avec plus d’enthousiasme.
Hondelatte, a évoqué l’aspect » coincé » et « ficelé » de l’enseignement musical classique, qui n’ accorde par exemple que trop peu d’importance à l’improvisation, …" la plupart des musiciens classiques qui ont fini leurs études, ne sont même pas capables de jouer trois accords pour accompagner une chanson dans une soirée , " paraît-il …( vrai ou faux ? )
Katsaris a très bien commenté et interprété la fantaisie en sol mineur de Beethoven, relevant le caractère improvisé de cette pièce. Il a interprété brillamment le début de la toccata en ré m de Bach, dans la version piano, certainement celle de Busoni ( pièce redoutable de virtuosité).
ses impros à la Franz Liszt, en nous livrant des airs d’opéra, et celle sur Berstein étaient remarquables.
Antoine Hervé donne chaque fois l’impression que le jazz "c’est facile" et que ça coule de source…Quel talent ! Intéressant aussi ce qu’il a expliqué sur l’origine du jazz, du griot qui "raconte une histoire"…
La jeune chanteuse Pauline, ( qui a étudié le piano au conservatoire de Lille ) admira un moment l’impro de Zygel sur la chanson " à la claire fontaine " façon Schubert. Elle interpréta à son tour une de ses chansons, plutôt nostalgique, dans trois styles différents, superbement accompagnée au piano par Jean-François Zygel.
C’est vrai que dans l’ensemble on avait l’impression d’une bande de copains (très musiciens ) qui se faisaient plaisir en jouant !
Vendredi passé (22 août), la minute du professeur solfège était sur la pédale (note répétée) et l’instrument rare était la vielle à roue.
Je crois qu’il y a une minute solfège et un instrument rare à chaque épisode.
Je ne crois pas qu’il y ait chaque fois une « minute du professeur solfège » prévue dans la série
Boù®te à musique, cette séquence n’alterne –t-elle pas parfois avec celle de « l’instrument rare » ?
En tout cas, pour le reste, je me souviens que JFZ a parlé de la « Basse d’Alberti », de « l’anacrouse », et du « rubato. » ( temps volé)
Il a juste évoqué aussi la « résonance » ( caractéristique de l’impressionnisme en musique, comme la décomposition de la lumière en peinture) mais sans l’inclure dans une minute spéciale du prof Solfège, dommage d’ailleurs car le sujet était plutôt intéressant.
…des boù®tes à musique 2008 de Jean-François Zygel :
[-C’est vrai l’intitulé du générique serait peut-être à "réharmoniser", et à "réactualiser", tout le monde connaît maintenant le prénom et le nom du maestro…Entendre pour la troisième année, "son nom est Zygel", …"une fois de plus cet homme relève le défi"…fait sourire un peu.On pourrait garder la musique du générique en changeant juste le texte…bref ! ]
si chacune des émissions demande à JFZ une à deux centaines d’heures de préparation, il y en a de plus réussies que d’autres, pour l’instant je trouve que « musique et cinéma », « les modernes » et « la musique française » ont été des plus abouties. Chaque émission est écrite et interprétée comme une vraie partition musicale par Jean-François Zygel et par tous les professionnels qui l’entourent, mais quelquefois des éléments semblent échapper au maestro
Autant la spontanéité des invités candides, enjoués, mélomanes et souvent cultivés, est bienvenue, autant les interventions convenues et un peu longuettes de certains, ralentissent le rythme de la Boù®te magiqueHeureusement l’humour de JFZ et la présence tonique d’Antoine Hervé, rattrapent le tout !
(Antoine Hervé qu’on devrait entendre encore plus souvent, il a été brillant dans les "modernes")
L’intervention pianistique de Xavier Darcos a été très touchante de simplicité , il a choisi d"improviser en mi bémol majeur , un ton romantique s’il en est…et a plutôt bien joué, mais c’est aussi sa grande culture musicale que l’on aura appréciée, peu de mélomanes auraient reconnu,comme lui Poulenc, Franck ou Ravel …
Toutes émissions confondues, je dirais que la présence d’Hélène Segara, d’Azouz Begag, ou encore de Daniel Picouly, et du musicien Stanislas ont été des plus appréciables.
Si JFZ invite aussi de très grands interprètes , qui nous captivent, on s’aperçoit bien du talent incroyable du maestro, lisant et interprétant n’importe quel répertoire à « tour de bras » et toujours avec sensibilité !
Voici une des séquences de l’émission « musique française » , elle nous révèle le talent d’un poète et troubadour, Stanislas, ( il est aussi chef d’orchestre) mais aussi celui des excellents musiciens qui l’entourent, écoutez en seconde partie ce que devient la première mélodie jouée par des musiciens complices : http://www.dailymotion.com/relev...
Enfin, si vous pensez que la musique classique : « c’est triste, trop long et bien trop ennuyeux », vite, prenez le temps d’écouter cette « fête de la musique 2008 » au Chà¢telet, série les clefs de l’orchestrevous ne le regretterez pas ( France 2 la diffuse jusqu’au 30 septembre 2008) ici : video-direct.france2.fr/c…
"on peut enfin dire qu’on joue de la clarinette sans passer pour un ringard"
C’est amusant, ça! Je n’aurais jamais pensé qu’un clarinettiste puisse passer pour un ringard ! :-/
La minute du professeur solfège sur son piano… ringard est assez drôle en effet. La dernière était consacrée au retard, je ne me rappelle plus le sujet de la précédente; dommage car il s’agissait d’une notion inconnue pour moi. Quelqu’un s’en souviendrait?
Je me présente comme l’inventeur du coussin ergonomique breveté que Mazurka que je remercie d’ailleurs vient de présenter sur ce forum.
Ce coussin est maintenant commercialisé sur le site http://www.piano-fitness.com.
Salut JLF,
Oui, je crois qu’elle est passée à Garnier effectivement.
Sinon, ce n’est pas tant la distance par rapport au sujet, mais bien la façon dont c’est fait.
La partition, produisant une musique trop générique, neutre, à mon gout. La mise en musique des dialogues, parfois difficile à écouter car les voix s’écrasent mutuellement, au lieu de se compléter. Des choses comme ça…
Le livret lui même ne m’a pas séduit car trop "explicite". Rien n’est suggéré, tout est dit… et longuement dit, comme si on avait peur que l’auditeur ne comprenne pas. On lui donne le manuel, comme ça on est certain qu’il peut suivre.
Sinon, les pilosités en question relèvent de la mise en scène oui. C’est peut être la seule chose de cette mise en scène qui ne m’ait pas plu, car sinon elle est plutôt de nature à relever tout ça. Mon amie a déploré les décors et le climat western mêlé d’années 50, mais résolument Américain (des puits de pétroles, des revolvers à la ceinture, des chapeaux typiques de l’Amérique du XVIIIè siècle, des bordels à allure ClintEastwoodesque… et des voitures des années 50, des caméras à double bobine aussi), tandis que le livret n’a de cesse de se référer à Londres (c’est là que c’est supposé se passer). Ca m’a moins gêné qu’elle, mais je comprends que ça puisse déranger.
Je ne savais pas pour Stravinsky et l’humour, dis m’en plus? C’est étonnant car tout dans cet opéra suggère que c’est fait avec humour… tandis qu’effectivement il est tout sauf perceptible 🙂
Cette œuvre passait à Paris (Garnier) ce printemps, si je ne m’abuse? je me rappelle avoir eu envie d’y aller, au vu de l’affiche.
En fait, ce que tu reproches à cette musique, c’est sa relation au sujet : Trop ou pas assez de distance par rapport au sujet? Le livret a t-il été écrit en même temps que la musique? Qu’en pensait Stravinsky?
Stravinsky n’était pas réputé pour son humour…
Concernant les poils choquant de ta "sorcière", cela relève de la mise en scène, non?
Ceci étant, je ne connais pas du tout cet opéra, mais ce que j’en ai lu ne laissait pas penser que c’était LE chef d’œuvre du compositeur.
Sans oublier le talent de la photographe officielle de ce "banquet", j’ai nommé… Mazurka ! 🙂
(Quelle tour de force, cette scène proposée en vidéo ! De Funès est décidément un clown extraordinaire, même s’il en fait des tonnes… c’est quel film ?)
bravo pour cet article ! il est super bien écrit, avec des infos justes !!! Je suis en histoire de l’art à l’Ecole du Louvre : ton analyse est plus pertinente que celle de mes profs !
Superbe cette vidéo estivale et pimpante qui fleure bon la France
et les vacances, une vraie symphonie de couleurs aussi !
Qui a écrit la musique du film ( on repère bien le motif principal ! )
merci JLF !
Belle émission en effet, la plus enlevée des émissions télé de JFZ que j’ai vues.
Merci Mazurka.
Si j’ai bien compris JFZ et Mocky, la musique de cinéma existe et elle est facile à composer : il suffit qu’elle soit mélodique et se mémorise bien, nous dit Mocky. Il suffit donc de trouver un thème qui soit symétrique ajoute Zygel… A nos crayons ! 🙂
Malgré tout, je note les réserves du seul compositeur réellement reconnu du plateau, Vladimir Cosma : pour lui, la musique de cinéma n’existe pas en tant que telle, si je comprends bien.
Donc , ce ne serait pas si simple…
merci pour tous ces liens Mazurka, c’est super….
tout autant les video que les partitions.
oui tu as raison, Gilles Cantagrel est passionnant a lire, je tacherai de trouver cet ouvrage………..
a bientot
merci Mazurka,
l’episode de 1705 a surement été effectivement des plus interressant!!
j’ai ecouté l’emission et les hypotheses éclairées de Gilles Cantagrel sont passionantes……….
Buxtehude, oui a ecouter activement!!!
Bonjour Olivier,
ne manquez pas la prochaine émission du 18 juillet !
pour la précédente Boù®te à musique,
il faut espérer qu’il y aura des rediffusions, ou la parution de dvd,
j’ai fait un compte-rendu là : http://www.foucart.net/?2008/07/...
merci JLF pour le compliment, mais je n’ai fait que compléter ton travail de mise en page au fait …c’est vrai que ces photos sont magnifiques et bien choisies : tout le mérite revient surtout à Yves Rinaldi auteur des billets si intéressants sur l’Egypte !
( Il ne manquerait qu’un peu de musique suggestive …)
L’évocation de ces portes mystérieuses entre deux-mondes m’ont rappelé un peu le thème du miroir "magique", frontière entre deux mondes ou celui du mystère des mondes parallèles.
Bonjour Vincent, oui ce n’est pas toujours évident d’être devant le petit écran pendant l’été, reste à programmer un enregistrement,
ou encore à attendre la sortie éventuelle des prochains dvd "boù®te à musique"…Ceux de la saison 2006 ne sont jamais sortis au fait ?
( si ?)
Pour "musique et cinéma", il y aurait beaucoup à dire et à écouter surtout.
on avait un peu parlé de musique de film et de Cosma sur ce fil : musicomposer.fr/viewto…
En France, le bassiste Barnard Paganotti en joue. Ecoutez son premier album "Paga" dans les années 80 : on y entend du stick, ainsi qu’un solo de fretless d’anthologie.
J’ai vraiment l’impression que l’histoire de la vie et de la mort des instruments ressemble à celle des espèces vivantes : certains arrivent à s’imposer, d’autres disparaissent avec le temps….
Bonjour Sandra,
Tu évoques les pensées de Fà¼rtwà¤ngler , mais dans quel ouvrage ? si tu t’en souviens, cela m’intéresserait…
J’ai visité ton site, qui est déjà bien avancé et reflète ta culture musicale étendue et éclectique , comme je l’aime !
Bravo, j’ai apprécié de retrouver le cd des poésies de Françis Jammes, aussi et de découvrir plein d’autres choses !
Sinon Je suis une fan de Glenn Gould et je t’invite à visionner les DVD qui lui consacrés ( superbes ! ) … Es-tu claveciniste ? Merci pour ce partage de musique écoutée et appréciée , il y a un fil "coup de coeur" dans les forums là : musiqueharmonie.fr/viewto… ou là musiqueharmonie.fr/viewfo…
qui pourrait t’intéresser aussi
à bientôt
Mazurka
Bonjour !
Ce texte est très intéressant ! il pose bien les problèmes, je trouve, entre l’intelligence de la forme et le plaisir du beau son… et l’équilibre entre les deux peut être étudié à toutes les époques, non ?
J’ai lu des pensées de W. Fà¼rtwà¤ngler qui vont dans le même sens.
Je pense que toutefois l’intelligence de la forme peu, au détriment du beau son, offrir de grandes expériences musicale.
Bisous,
Sandra.
PS : je commence en toute modestie un petit site musical, vous y êtes le bienvenu !
J’ai regardé/écouté le concert de Patti Austin, superbe chanteuse de jazz, dans le répertoire de la grande Ella (dont elle raconte la vie, de façon réjouissante, d’ailleurs), avec le Count Basie Orchestra (festival D’Aspen) : fantastique !
Elle passe aussi le 14 juillet au Jazz festival de Montreux…
A regarder d’urgence sur medici.tv pour ceux qui seraient en manque de bon jazz 😉
Quel superbe paysage, c’est exactement ce qu’on pourrait imaginer dans des rêves les plus beaux…
merci au photographe !
(belle lumière, jolie perspective, plan d’eau et jeu de miroir …que de demander de plus ? )
Moi ce que je relève, c’est cette échelle des valeurs de la composition qui fait du mélodiste le roi du pavé :
" Le son et la sonorité sont au-dessous de l’idée.
" L’idée est au-dessous du sentiment et de la passion."
Oui, c’est vraiment une "belle bestiole". Celui qui l’a construit expliquait sur http://www.letsmakerobots.com que l’assemblage mécanique et éléctronique n’était pas le plus complexe (bien que ce soit déjà l’avis de quelqu’un d’avancé), mais que la programmation avait par contre été un véritable casse-tête: comportements, rythmes, processus de recherche…
Particulièrement, programmer la partie musicale à l’aide d’un langage et d’un système qui ne sont absolument pas conçus pour une telle application s’est révélé vraiment ardu, a-t-il ajouté.
Je veux bien le croire. En tout cas ce doit être vraiment amusant de programmer un vrai robot bien réel (je n’ai programmé que des robots virtuels de jeu vidéo)
Ceci étant, Sicmu a raison sur le fond du problème : il faut absolument que les candidats puissent prouver, d’une manière ou d’une autre qu’ils sont capables de produire des pièces de plus de 4mn.
C’est la moindre des choses, sauf à ne pas se (faire) prendre au sérieux…
Et c’est quand même mieux quand précisément c’est la pièce proposée qui fait au moins 4 minutes ! :-/
A propos de musique Grecque, j’ai entendu une belle musique dans une librairie/galerie d’Olympie (très jolie boutique, on se serait cru à St Germain des Prés!)
Musique de Manos Hadjidakis, le compositeur de musique de film (Jamais le dimanche, America america, Topkapi, etc.)
J’ai ramené un disque de lui (30 nocturnes), j’en passerai peut-être un extrait ici dans un prochain papier avec quelques photos choisies de ce voyage dans la Grèce contientale.
Ca changera de la chorégraphie militaire 😉
Jolie chorégraphie ! Merci JLF de partager avec nous cette carte postale de vacances…C’est vrai qu’un peu de musique ne dépareillerait pas à la cérémonie, mais ce silence (tout relatif) permet de mieux observer les pas de "danse"…
(Il faudrait sà»rement prévoir une marche ( à 2/4) …avec des changements de tempo sur les pas "allongés" et y mettre quelques points d’orgue !)
Très sophistiqué aussi ce costume de guerrier et de gardien, il parait que les 400 plis de la jupe des Evzones symbolisent les 400 années d’occupation turcque.
Je trouve très émouvant le récit de ce jeune evzone qui préféra sous l’occupation allemande, s’enrouler du drapeau national grec et de se jeter du haut de l’Acropole plutôt que de le remettre aux nazis.
( lire là : http://www.info-grece.com/agora…. )
Et si on se souvenait un peu des compositeurs contemporains grecs ? Faut-il dire compositeurs de musique contemporaine et d’origine grecque ou bien compositeurs de musique grecque contemporaine ? Du reste qu’est-ce qui caractériserait une telle
musique ?
On pense à : Arpeghis …Theodorakis… Xenakis, à qui d’autre ?
>L’idée de last FM est bonne, mais pourquoi ne
>pas faire un site de ce genre "dégagé du rock",
>musique que j’aime bien, mais que je ne
>cherche plus à découvrir aujourd’hui…
Je vois trois raisons à ça.
La première est que faire un tel site est tès difficile, demande beaucoup de travail et de moyens. De temps aussi. En l’occurence, il ya ue équipe complète de personne à plein temps pour le maintenir. C’est incompatible avec l’activité d’écriture, ce n’et pas le genre de choses que l’on peut faire seul comme ça.
La seconde est qu’une fois l’outil technique en place, tout n’est pas fait: il lui faut une population de compositeurs pour mettre des msiques à disposition, et un public pour les écouter. Ca prend du temps de construire une telle population, et ce n’est pas gagné d’avance.
Enfin, les genres musicaux ne snt reliés que par les gens qui le écoutent. Ca signifie que si tu n’écoutes pas du tout un genre musical donné, et que ton entourage musical non plus, tu ne t’en verras pas suggéré. Par contre, si ton entourage musical en écoute, tu auras efectivement des suggestions. Ca a un sens: celui de ne pas prendre le genre musical en ligne de compte mais seulement l’affinité.
Qu’est-ce que j’en pense?
=> Vouloir commercialiser ses œuvres avant d’être connu, c’est mettre la charrue avant les boeufs.
Voilà ce que j’en pense !
C’est pourquoi j’ai créé le site musiqueharmonie.fr où¹ on peut écouter, partager, donner son avis sans payer… pour s’étalonner et s’améliorer quand c’est possible.
Et lastfm.fr peut être complémentaire pour se faire connaitre quand on n’est pas le seul à aimer sa musique. 😉
Eureka!
(Comme on dit dans le pays dont je reviens, éprouvé par la chaleur…)
Pourquoi n’ai-je pas fait mes gammes depuis si longtemps?
Fainéantise?
Pas du tout ! Je n’ai jamais terminé ma dernière leçon de piano, tout simplement ! 🙂
A vrai dire, j’ai déjà eu l’occasion de discuter avec un certain nombre de compositeurs de la possibilité de créer un site de ce genre spécialement pour nous, les compositeurs qui cherchons à renouveler les grandes formes symphoniques aujourd’hui.
Pour l’instant, ce fà»t sans succès, et j’ai monté mon site d’écoute et de vente de ma musique pour mes seules œuvres. Mais j’espère pouvoir l’ouvrir un jour à d’autres compositeurs. Pour l’instant, je me contente de donner des liens vers leurs sites, lorsqu’ils en ont un.
L’idée de last FM est bonne, mais pourquoi ne pas faire un site de ce genre "dégagé du rock", musique que j’aime bien, mais que je ne cherche plus à découvrir aujourd’hui… Il faudrait un site comme celui de Musique et Harmonie, mais qui accepte la commercialisation des enregistrements. Qu’en pensez-vous?
Oui j’ai bien tout lu, tout entendu, tous ces mots sont bien sonores, moi même en recherche sur mon piano, à la recherche des mots qui n’existent pas, et puis là, une perle rare me vient, et celle là était une évidence, et tous les autres discours établis, entre cadences et fonctions harmoniques disparaissent pour laisser dans le discours les mots qui durent dans l’être entier … cela me tourne vers ces jolis mots de prévert que je sors de ses « paroles »
« deux et deux font quatre,
quatre et quatre font huit
huit et huit font seize…
et seize et seize qu’est-ce qu’ils font ?
Ils ne font rien seize et seize
et surtout pas trente-deux
de toute façon
ils s’en vont… »
… et la musique aussi, si capricieuse et si généreuse aussi d’autres fois … enfin vous le dites tellement bien, je voulais juste vous témoigner mon plaisir de vous avoir lu … merci
merci beaucoup Pitchoun pour tes appréciations,
c’est réconfortant en effet de voir de tels laboratoires
de recherche travaillant au bien-être des musiciens.
En visionnant la jeune pianiste exécutant la gamme de si majeur (si agréable à jouer ) je me disais qu’il y a mille et une manière de
jouer une gamme, par exemple :
sur une seule octave et à un tempo très "ralenti"…"lento", en articulant de haut…puis sur deux octaves au même tempo "lento", ce n’est qu’ensuite que la gamme sera exécutée progressivement sur tout le clavier jusqu’au tempo rapide ( jeu "très près des touches)
Ceci dit je suis entièrement d’accord avec les exercices d’échauffement à réaliser en douceur et lentement dans la première partie de la leçon.
Dans un programme de concert également, on place les pièces les plus coriaces et les plus éprouvantes plutôt à la fin .
En effet, Vincent, tu as raison, le site d’Alfred Brendel est très instructif, et bouleverse nos conceptions parfois étroites sur ces grands virtuoses.
Pourtant si les musiciens prodiges sont adulés durant leurs plus jeunes années, une fois devenus adultes, ils sont souvent mis à rude épreuve par ce même public, autrefois si admiratif.
" les jeunes phénomènes concertistes ", sont alors sévèrement jugés. Ils se voient jugés "sans réelle personnalité" ou "trop excentrique", quand ils ne sombrent pas carrément dans l’oubi parmi les innombrables "virtuoses d’aujourd’hui", immenses musiciens certes, mais tout le monde ne peut occuper le devant de la scène internationale .
Peut-être est-ce une chance pour un interprète de ne pas s’afficher "prodige" trop tôt ? de mà»rir " sans se hà¢ter" ni sans trop vite s’exposer à la critique (parfois féroce ) ?
Il est intéressant d’ apprendre aussi que le grand pianiste Alfred Brendel compose depuis son plus jeune à¢ge. ( La composition comme
sa passion pour la littérature et les arts semblent lui assurer une certaine liberté artistique )
On peut remarquer aussi le programme de son premier récital constitué d’œuvres musicales comprenant toutes une "fugue"…
Il y a un souci de "composition" dans ce choix, et une idée poétique aussi…
je retiens aussi que pour Brendel " l’écoute " reste à la base de tout apprentissage musical.( Ecoute musicale libre et attentive, toujours très diversifiée, et non pas mimétisme et automatisme acquis de façon académique…)
"L’ Ecoute" dont Pascal Dusapin parle très bien aussi dans sa "leçon" au Collège de France, selon son expression (poétique) :
" composer n’est pas écouter.
Celui qui compose entend, mais il n’écoute pas.
(…) " L’écoute était comme une ombre. L’ombre du composer."
C’est intéressant comme tout. Certains extraits tiré de son site officiel m’interpellent:
<< He was not a child prodigy, his parents were not musicians, there was no music in the house and, as he admits himself, he is neither a good sight-reader nor blessed with a phenomenal memory. >>
Sans doute est-il modeste (j’image que beaucoup aimeraient mal lire aussi bien que lui), mais c’est tout de même intéressant. Le cliché "zéro défauts" que l’on se fait de tous les grands musiciens est ici un peu malmené. Certains pourraient donc être humains.
Enfin,
<<After the age of sixteen, the little formal training he had had came to an end. He had no further teachers. To this day, Alfred Brendel regards his unconventional musical background as something of an advantage.>>
et
<<Presented with a Revox tape-recorder (now an antediluvian machine but still in working order), Brendel learnt by recording the piece he was studying, listening to himself and reacting to it. "I still think that for young people today this is a very good way to get on," he says, "and it makes some of the functions of a teacher obsolete."* >>
semblent montrer que Brendel a su utiliser au maximum ce qui lui a été enseigné pour faire la reste du travail par lui-même. Il ne ferait donc pas partie des élèves plus que formés, bardés de diplomes d’écoles plus prestigieuses les unes que les autres (Julliard, CNSM, et j’en passe). Je n’ai rien contre ces écoles, bien au contraire! Mais il existerait un autre voie que celle que l’on n’a de cesse de nous vendre de façon un peu romancée (cependant, la dernière fois que je suis allé au CNSM pour y voir jouées des pièces d’un ami, j’ai été littéralement soufflé par la perfection atteinte par les différents interprètes ! Et si jeunes).
<<Brendel remembers, "When I was young my overall career wasn’t sensational at all, it rather progressed step by step. But then, one day I was performing a Beethoven programme in the Queen Elizabeth Hall in London. >>
Ca, ça me fait penser à Stravinsky qui je crois a démarré comme pianiste de clubs.
Tout ça est vraiment intéressant. Ca ne veut pas dire que tout le monde peut faire comme Brendel, mais simplement que la musique ne se limite pas à l’image la plus souvent véhiculée. Celle que l’on attache par exemple à Mozart ou à Murray Perahia.
Je confirme tout à fait.
J’ai découvert plusieurs artistes par le biais de LastFM et l’analyse est plutôt pertinente.
De plus, pour le côté pratique, il existe bon nombre de greffons (plugins) pour la plupart des logiciels de lecture audio, ce qui permet de lire cette nouvelle musique sans changer son lecteur audio favori. build.last.fm/category/2
merci Mazurka, c’est tres interressant, ça fait se poser des questions quant a la bonne marche a suivre, la plus efficace et la moins decourageante pour transmettre…………….
c’est un questionnement primordial pour tout pedagogue serieux………..
il s’agit la de piano mais surement que des analogies sont possibles………….(meme extramusicaux-d’ailleurs c’est fait dans le film avec le sport……..)
et puis que de moyens ici au service de la pedagogie……..wahou!
Merci Vincent, grà¢ce à tes explications, l’objectif de last.fm me paraît plus clair et vraiment intéressant, s’il permet d’élargir peu à peu le répertoire musical de chaque mélomane en lui proposant d’écouter toujours du "nouveau" …Il aiguise forcément sa curiosité tout en faisant connaître les compositeurs d’aujourd’hui.
Peut-être faudait-il séparer les critères d’analyse " fréquence d’écoute " et "durée des extraits musicaux écoutés" effectivement…
ou les conjuguer autrement pour établir ces "profils".
Je me disais aussi qu’un mélomane serait amené à écouter plusieurs fois une même musique qu’il juge hermétique par exemple, pour mieux la percer et sans pour cela l’apprécier …Le fait de persister dans l’écoute témoigne certainement d’un intérêt esthétique quoiqu’on en dise…(à moins d’être un peu mazo…)
Quand je parlais de "la musique contemporaine quelle qu’elle soit", je
pensais surtout musique composée et interprétée en ce siècle ( le XXI e s ) et en fait , peu importe le style :
c’est pourquoi l’idée que tu suggères " du système qui s’affole et se perd complètement à cause des goûts éclectiques" me plaît beaucoup … et comme tu le dis aussi :
" tout un chacun se verrait en théorie suggéré l’intégralité du répertoire connu par Last.fm, "rock+rap+classique+baroque+jazz+
contemporain+techno+renaissance+pop"
Ecouter l’intégralité du répertoire !!! Quel beau projet, même si cela reste utopique…
"Etre connu du grand nombre " :
Un compositeur préfère-t-il être apprécié d’un cercle de spécialistes, tous au moins "Prix de Rome" bien-entendu, ou bien alors préfère t-il être applaudi chaleureusement par le "grand public", toutes salles de concert confondues ?
Les grands moyens de diffusion sont indispensables bien sà»r, mais le "matraquage médiatique", peut créer un instant l’illusion d’une réussite…une illusion parfois amère…
Je pense que toute bonne musique aura un jour ou l’autre son heure de "gloire". ou tout simplement son heure "d’écoute " !
Effectivement, aucune méthode d’analyse n’est infaillible, et il existe effectivement une marge d’erreur. Le procédé utilisé par Last.fm peut se résumer ainsi (ce n’est pas l’algorithme officiel mais seulement une façon de le comprendre):
– chaque artiste écouté par un utilisateur de last.fm se voit associé un score correspondant à son importance quantitative au regard des autres artistes écoutés par ce même utilisateur. Exemple (sur mon profil): Prokofiev: 638 écoutes/6831 écoutes totalisées. Gabriel Fauré : 250/6831.
– moins un artiste est connu (moins son nombre d’écoutes est important), plus il est intéressant à suggérer. Il est donc prioritaire sur un autre artiste de même score.
– prenons un autre utilisateur nommé Mazurka et qui écoute majoritairement Prokofiev. Le moteur de Last.Fm compare ceci avec les autres profils l’écoutant également. Il tombe donc sur Shlublu et d’autres utilisateurs. Tous les scores des artistes issus de ces profils utilisateurs "compatibles" sont utilisés pour constituer une liste de suggestions, triée par score, et à égalité de score par non-notoriété (cf. point précédent). Les premières entrées de cette liste sont suggérées à Mazurka.
– s’il n’y avait que Mazurka et Shlublu sur last.fm, mazurka se verrait donc suggérée Schumann, Bach, Borodine et Beethoven (ils sont tous connus mais je n’ai pas d’artistes moins connus à égalité de score). Sauf si Mazurka les écoute déjà tous, auquel cas ce sont les suivants : Chosta, Fauré, Rachamaninov et Gagik Hovounts qui lui seront suggérés. Etc. On peut considérer les suggestions comme étant les premiers artistes de la liste constituée à partir des profils compatibles et non déjà écoutés par le receveur de la suggestion.
Donc: oui, il y a une forme de cloisonnement, puisque la proximité entre deux artistes est calculée par rapprochement de valeurs quantitatives. Tu écoutes A et B "donc" A est proche de B. Comme ces rapprochements ne sont pas faits sur un mais sur des dizaines de milleirs d’utilisateurs, la statistique a pour effet de rendre les artistes les plus connus proches d’un plus grand nombre d’autres artistes. Il y a tout de même un seuil de détermination de "proximité", et c’est ce seuil qui fait que par exemple, John Sernee (http://www.lastfm.fr/music/John+... n’est pour le moment considéré comme similaire à personne (mais ça va venir assez vite).
Enfin, si tout le monde avait des goûts tout à fait éclectiques (mettons rock+rap+classique+baroque+jazz+contemporain+techno+renaissance+pop), le système serait complètement perdu, car tout un chacun se verrait en théorie suggéré l’intégralité du répertoire connu par Last.fm, donc n’importe quoi. EN même temps, ce serait cohérant puisque dans cette hypothèse chacun est éclectique.
Malgré tout, c’est là où¹ bien que je partage ton avis quant à l’eclectisme je trouve que la catégorisation (celle qui est statistique, et pas celle artificielle déterminée par le choix d’un DA) à tout de même un intérêt : celui de cerner des éléments significatifs. Mais ils peuvent être inattendus: comme personne ne vient catégoriser les artistes comme on peut le voir à la FNAC ou chez Virgin, on a que des associations intéressantes au final, car reflétant les "autres écoutes majoritaires". C’est une catégorisation naturelle, par association de quantité – des nombres de titres en l’occurence.
Une limite au système existe néanmoins. On la voit facilement par un exemple: mon exemplaire de Ivan le Terrible de Prokofiev est découpé en 54 titres. Donc je l’écoute une fois, et Prokofiev se voit ajouté 54 entrées pour une grosse heure de musique écoutée. Mon exemplaire du Requiem de Mozart est constitué d’un seul titre: tout le requiem d’un bloc car c’est un live. Et idem pour mon exemplaire de la Symphonie du Nouveau Monde de Dvorjak. Conséquence: lorsque j’écoute l’un ou l’autre, Mozart ou Dvorjak ne se voient associées qu’une seule écoute… pour une heure d’écoute également, pourtant. Last. fm a déclaré travailler sur ce point car c’est embêtant. C’est du à son historique: autant ce modèle est valable en pop (modèle 3 à 7 minutes par titre) autant il n’est pas valable en classique (Couperin a fait des œuvres de quelques dizaines de secondes. Dans mon cas, chacune de ces œuvres compte autant qu’un Requiem de Mozart en entier et ce seulement du fait de la structure de mon exemplaire de l’œuvre sur CD ou en MP3).
Il faut dire que Last.fm a démarré sur le rock et la pop.
Et enfin…
> Enfin est-il vraiment nécessaire de se faire connaître par le plus
grand nombre ?…
Vraiment nécessaire, c’est subjectif. Des gens vivent sans écouter de musqiue du tout. Moi je déprime si je passe deux jours sans musique.
Par contre, je pense que se donner une chance d’être écouté par un parfait inconnu est intéressant, oui (point de vue prêté à l’auteur) comme je pense que pouvoir découvrir un inconnu est une réelle chance (point de vue de l’auditeur).
Dans le cas précis de Last.fm il s’agit juste de permettre à des gens de se dire "tiens, j’essaierais bien d’écouter ça" ("sur un malentendu ça pourrait marcher" – Michel Blanc, Marche à l’ombre, Acte II scène IV). C’est aussi que je crois que lorsque que l’on écrit quelque chose d’autre qu’un exercice, qu’un essai, on le fait certes pour soi, mais tout de même dans l’idée d’être écouté.
En plus de ça, pour que "le plus grand nombre" écoute une œuvre, il faut de bien plus que Last.fm. Il faut une campagne marketing, une production, un carnet d’adresses bien rempli, un matraquage sur radio classique en bonne et due forme, et enfin quelques premières parties au théatre des champs… Et encore, ce n’est pas toujours suffisant. Bref, une toute autre histoire.
Bravo Vincent pour ce billet très intéressant et destiné aux compositeurs soucieux de se faire entendre, connaître et jouer"en vrai"
Pour un musicien , le fait de pouvoir se faire "analyser" et établir un profil musical par last.fm , et intéressant mais m’intrigue aussi , car établir un profil à partir d’un répertoire donné de pièces musicales que l’on écoute ( donc supposées appréciées ? ) n’est-ce pas aussi estimer avec une bien grande marge d’erreur ?…Certes aucune méthode n’est infaillible, mais quels sont en amont les critères d’analyse pour définir ces profils ?
N’y a t-il pas un risque de regrouper les mélomanes par catégorie ?
et donc de les cloisonner ?…
La musique se classe t-elle vraiment en "style" au bout du compte ?
Parmi les musiciens j’ai toujours privilégié ceux qui avaient les goûts éclectiques…( et je n’ai pas dit "mauvais goût " !…)
Enfin est-il vraiment nécessaire de se faire connaître par le plus
grand nombre ?…
En tous cas tu poses bien le problème de la diffusion et de la réception de la musique contemporaine quelle quelle soit !
Que dire, Mazurka, sinon, que tu as eu de la chance de pouvoir être présente et prendre autant de plaisir (et nous d’en profiter un peu – trop peu – en lisant ton billet…)
Il y aura bien quelques jaloux… 😉
Oui, je comprends bien, Jean-Armand.
Et moi aussi j’adore ces pièces (la tempête, rien que d’y penser je m’assied et ouvre grand les oreilles).
Non, simplement, je trouve dommage qu’on ne favorise pas plus la découverte. J’ai l’impression que l’on traite ces quelques pièces comme des pièces de musée. C’est à dire avec le plus grand respect (ouf !) mais aussi comme des vestiges uniques, alors que ce n’est pas le cas. Non seulement ça vit mais en plus c’est très nombreux.
Peut-être bien, pour la mémoire, Mazurka. Plus de chances d’être retenu implique plus grande assimilation implique meilleure appréciation ? C’est possible, et peut être même pas conscient.
Jean-Armand, tu trouves difficile d’écouter jusqu’au bout certaines sonates , mais ça doit être à cause de toutes les "reprises" obligées,
dans les longues sonates de Beethoven…
Tes sonates préférées ? je parie que ce sont : la 23 e : l’appasionnata, la 14 e : la sonate dite "au clair de lune", la 8 e : la pathétique, la 17 e :la tempête,
peut-être la 29 e : l’ Hammerklavier, la 32 e : l’opus 111, et la 18 e la chasse op 31 ?
Pourtant il y en a d’autres, moins ambitieuses mais aussi belles : la 19 e , petite sol mineur et la 25 e , sol majeur ,
au fait : " à quoi servaient toutes ces reprises dans ces pièces musicales classiques déjà assez longues ? "
la musique contemporaine en demande si peu de "reprises "!
peut-être à exercer la mémoire du public et à éprouver les virtuoses …
On joue toujours les mêmes pièces, parce que ce sont celles que le public aime le plus, et parce qu’il n’écoute pas suffisamment de musique pour être lassé de ces pièces.
Je n’ai pas de honte à avouer que, parmi les sonates de Beethoven, je préfère celles qui sont les plus jouées, et que parmi les autres, il y en a la moitié que je n’ai franchement pas envie d’écouter jusqu’à la fin.
Dans le cas de la musique, je préfère une analyse linguistique, qui distingue syntaxe et sémantique. Cela s’applique beaucoup moins aux arts plastiques, parce que la syntaxe y est moins marquée, en particulier pour les arts figuratifs.
Dans un langage, le "message" est dans la sémantique, mais il se trouve que la syntaxe peut aussi être appréciée pour elle-même. L’équivalent plastique, ce sont par exemple ces gigantesques frises des mosquées.
Effectivement, dans les arts plastiques l’artiste visualise intérieurement le résultat avant de l’exécuter. C’est moins net dans ces "arts du temps" que sont la musique et la littérature, d’une part parce que l’écoulement du temps gêne la représentation instantanée, d’autre part parce que ce sont aussi des arts du langage, qui demandent une syntaxe.
Une tentative de pont entre musique et peinture, ce sont les essais d’Eggeling et Richter sur une "basse continue de la peinture". Encore s’agit-il non pas vraiment de peinture mais de cinéma, où¹ le temps s’écoule. Le résultat n’est pas (à mon goût) à la hauteur du concept : http://www.ubu.com/film/eggeling...
Pour revenir à la gestalt-theorie, elle a une importance historique, mais il me semble qu’elle a été dépassée par les travaux "pratiques" d’intelligence artificielle, qui se sont réellement attaqués aux problèmes de reconnaissance de formes, de compréhension du langage, de formalisation de la connaissance. En nuançant au passage les belles théories des linguistes et structuralistes, Saussure, Levi-Strauss, Chomsky… C’est au pied du mur qu’on voir le maçon, n’est-ce pas ?
un traité d’harmonie mis à terre ! …ô misère ! ô sacrilège…
comment est-ce possible ?…
mais non, Yves il ne faut pas être désolé !!! … de Théodore Dubois,
éminent musicien quand même, j’ai surtout en mémoire sa "toccata" pour grand orgue …
j’apprécie particulièrement le sens de l’orchestration du compositeur Laurent Juillet, c’est une qualité qui se remarque dès la première écoute. à propos de "Canyon" j’en ai parlé ici : http://www.foucart.net/?2008/02/...
et pour ses autres œuvres ( surtout les poétiques ) dont "Automne" :
ici : musiComposer.fr/viewto…
Bravo pour ce commentaire qui rend le nouveau lauréat du concours bien sympathique et attachant. Je suis désormais rassuré de ne pas être le seul compositeur associé à ne pas avoir l’oreille ajustée aux subtilités des règles canoniques de l’harmonie classique. Quand j’ai ouvert le traité d’harmonie de Théodore Dubois, il m’est tombé des mains et je ne l’ai pas ramassé….désolé Mazurka et Jean-Armand !
J’aime particulièrement la façon que Laurent Juillet a de créer des ambiances sonores évocatrices en jouant à fond la carte de l’illustration sonore propre à la fonction de la musique de film. "Canyon" utilise l’orchestre dans une optique dramatisante saisissante.
Bravo aussi pour sa franchise lorsqu’il dénonce les mozarts de prisu qui balancent sur le Net trois notes répétitives repiquées dans les séquences pré-programmées de leur synthé acquis de fraîche date. Ils confondent l’informatique avec le talent.
Bravo encore pour le concours !
Yves.
Oui, Laurent, tu fais bien de préciser que tu as la mémoire musicale (mais personne n’en aurait douter !)
Quand à ton ami Jean Philippe Bec, je signale son beau site ici : jeanphilippebec.com/#
Enfin je me rends compte que j’ai oublié de rapporter beaucoup de choses de notre conversation, par exemple ce qui concerne ton concert au Chatelet qui fut un grand succès (une salle pleine). Nous aurions pu en lire le compte rendu dans "Le Monde" si les journalistes n’avaient pas été en grève ce jour là (Ah! Stéphane, nous lis-tu? 🙁 )
Je voulais juste me permettre de rectifier quelques petites choses.
C’est feu le directeur de l’ENM de Saint Germain en Laye, Mr Gilles Cagnard qui m’a incité à transcrire pour notre quatuor.
Mon grand ami Jean Philippe Bec à fait un peu plus que d’être joué au Capitol. Il est le premier compositeur en résidence de l’Orchestre National du Capitol de Toulouse, et fut en résidence à la casa Velasquez.
Pour finir, quand je dis que je n’entends pas, comprenez que je suis très mauvais en dictée musicale, mais je rechante une mélodie sans soucis.
> à mon avis on sous-estime le public, on ne veut pas le perdre non plus.
Je crois surtout que c’est ça. Il y a une volonté de ne prendre aucun risque, car le nombre de partitions disponibles excède a mon avis le nombre de celles utilisées.
On observe le même phénomène en musique dite populaire. Des milliers de titres sortent chaque année. Des millions (sisi) de titres sont aujourd’hui disponibles et peuvent être diffusés – il y a de tout, mais on peut supposer que sur ces millions, il y en a bien quelques dizaines de milliers valables. Pourtant le programme d’une radio sur un an n’en comporte que quelques centaines.
En musique le chiffre 3 a une symbolique forte :
JLF le rappelle en donnant une aimable « leçon de pédagogie » aux compositeurs , " Les 3 à¢ges du compositeur " :
voir là musiComposer.fr/viewto…
Dans le forum "orgue" : musiComposer.fr/viewto…
Jean-Armand écrit : « On dit que la Fantaisie en sol majeur BWV 572 représente les trois à¢ges de l’homme. L’analogie est effectivement frappante. » ( post du 26 avril)
et enfin, Olivier Messiaen parle nous rappelle que le chant des oiseaux peut se diviser en trois catégories :
1 : le chant de « propriétaire de territoire »
2 : le chant d’amour
3 : le chant de louange, d’exaltation, pur, gratuit, le plus beau des trois ( chant entendu surtout à l’aube et au crépuscule )
Schlublu a dit :
"Quelqu’un pourra-t-il me dire pourquoi ce sont toujours les mêmes choses qui sont jouées ?"
…parce que ce sont les seules œuvres dont les partitions sont encore accessibles Schlublu !!! voilà pourquoi ! et on a perdu toutes les autres …
Il faut te résigner " Mozart, Bartok , Schubert, for ever…"
on ne va pas trop s’en plaindre …( d’ailleurs tu dis qu’elles sont magnifiques…alors !)
mais tu as raison, il faudrait renouveler le répertoire, à mon avis on sous-estime le public, on ne veut pas le perdre non plus.
Les mélomanes viennent écouter en concert surtout ce qu’ils connaissent déjà . C’est une vérité absolue ! du moins le croit-on !
Quel portrait tonique ! en toute simplicité il rend bien compte d’une vraie passion pour la musique et la composition !
j’apprécie la brochette de compositeurs ici nommés , de Ravel, Bernstein, Stravinsky, Prokofiev, etc. à … Beethoven " mais pourquoi réléguer Bach à une autre époque ? c’est le plus moderne de tous !
De quel John Adams s’agit-il ? ils sont plusieurs je crois.
Quand on entend les enchaînements d’accords, on entend les accords , et donc les intervalles qui les constituent normalement …
Comment faire autrement ?
<< Divertimento pour cordes N°1 de Mozart, le Quatuor à cordes N°1 de Bartà³k ainsi que le Quatuor à cordes N°14 « La jeune fille et la mort » de Schubert >>
Quelqu’un pourra-t-il me dire pourquoi ce sont toujours les mêmes choses qui sont jouées ? Si magnifiques soient-elles – ce n’est pas la question, c’est fatiguant.
En 2 min vous saurez l’essentiel sur une œuvre d’art ou d’histoire d’un des musées de la Ville de Lyon. 15 épisodes, présentant chacun une œuvre, seront diffusés en ligne tout au long de cette année 2008.
Merci Schlublu-Vincent, merci JLF,
pour vos remarques,
le billet est dense et la leçon est riche,
en une heure et quarante minutes, il est très difficile de faire le tour de ce compositeur de génie, qui n’a pas fini de nous étonner
Sinon c’est JFZ lui -même qui nous a recommandé de visionner
ces extraits filmés sur Messiaen, quelle bonne idée !
Il existe aussi un DVD sur Messiaen intitulé "La liturgie de cristal" que tous les mélomanes devraient voir.
Oui, Bravo et merci, Mazurka ! 🙂 J’ai particulièrement apprécié la vidéo montrant Messiaen et ses oiseaux.
Ne pas oublier le billet concernant Turangalila et ses commentaires, bon compléments de ce billet, ici
Merci Mazurka pour ce 5e mouvement. C’est vrai que cela fait furieusement grand orchestre de jazz avec ces tutti de cuivres, ce rythme. Je n’avais pas eu cette impression à Pleyel.
Question d’interprétation?
Ceci étant, le son sur Youtube est tellement raboté…si seulement on avait mis ça sur Dailymotion dont la définition (son et image) est nettement meilleure…
Enfin, on attend ton papier, Mazurka, maintenant qu’il est publiquement annoncé 🙂
merci JLF et Jean-Armand pour cette belle rétrospective de la Symphonie Turangalila, Messiaen disait de prononcer " Tourà¢negheulaî-lࢠen accentuant les premières syllabes en les prolongeant un peu…(c’est du sanskrit )
"Turanga" c’est le temps qui court "comme le cheval au galop" dit Messiaen, et "Lila" signifie à la fois jeu (jeu divin sur la création ) et Amour donc il la définit comme : "chant d’amour, hymne à la joie, mouvement , rythme, vie et mort " …
Quant à moi, je l’appellerai bien "le Concerto-géant", tellement ce concerto pour piano et orchestre est monumental et presque "américain" ! à l’image des architectures démesurées ( il a été composé en 1946-49 pour le Boston Symphony orchestra )
J’apprécie aussi le sixième mouvement "jardin du sommeil d’amour" d’autant que le piano fait chanter les oiseaux…merle , rossignol fauvette…et que Cordes et Ondes Marthenot se partagent bien cette musique construite sur ce thème d’amour .
Curieusement un de mes mouvements préférés est le cinquième, "la joie du sang des étoiles", très rythmique et exubérant…
( Dès qu’il y a du rythme et des syncopes, on évoque le jazz, est-ce qu’on a raison ou pas ?… a -t-on vraiment swinguer en musique avant le jazz ?…)
Je ne peux pas croire que Messiaen n’ai pas aimé le jazz, c’est mathématiquement et musicalement impossible, il n’a pas eu le temps d’écouter, c’est tout…et il doit se rattraper en ce moment même…
à propos d’Olivier Messiaen, j’ai entendu une merveilleuse leçon donnée par JFZ au Théà¢tre du Chà¢telet à Paris le 5 mai 2008 dernier, je vous en dirai plus très bientôt.
pour vous tenir au courant des leçons, cabarets , concerts et prestations de Jean -François Zygel vous pouvez consulter son site
officiel là : http://www.jeanfrancoiszygel.com...
retenez aussi la date du 17 mai 2008 c’est la nuit de l’improvisation
au chà¢telet par ZYGEL de 21 h à 2 h du matin !
> Le site : Je sais, cela dysfontionne à tout va, des liens brisés, des choses qui ne sont pas encore en état de marche, des pages à reprendre, mal rédigées… on s’en occupe.
Mais dans l’immédiat, je vais mettre en ligne une nouvelle compo (piano + violoncelle) dans un style léger, je préfère que l’on me parle de ça ! 🙂
La musique jouée par le "préposé à l’harmonium" ( l’excellent acteur Roger Caccia) effectivement n’est pas la même,( remarquez la façon qu’il a de relever les poignets en agitant les doigts plus vite, il mime la musique presque dans le vide…)
cette musique "liturgique" est plus discrète dans la version française,
( petits arpèges/ simple mélodie ) l’autre version en anglais ( après 1 ’32 ) c’est vrai , fait entendre une sacrée impro avec vers la fin une sorte de danse "à la russe " et des rythmes entraînants dans un tempo accéléré…du coup on s’étonne de la quasi indifférence
( voulue ) du publicils tous devraient taper dans les mains !
Il est très amusant aussi d’observer la façon qu’a l’organiste de se servir du clavier transpositeurau début d’un geste brutal et furieux, il doit descendre carrément de deux octaves …pour donner l’illusion d’un second clavier grave.On utilisait plutôt ce genre de clavier pour changer de ton dans l’accompagnement des chants…donc par petits déplacements…mais l’ effet de scène est très réussi !
Même un peu forcée, la caricature musicale est bien vue puisqu’elle accompagne "l’abbé Catagnet" escaladant la chaire célébrissime…
Dommage qu’on ne compose plus pour harmonium …muni de clavier
transpositeur… Le son de l’harmonium est peut-être trop connoté et prisonnier d’un temps révolu …
Quand la video est terminée on a accès, dans la même fenêtre, à un choix d’extraits de films de de Funès. Il se trouve qu’il y a aussi une version anglaise de la même scène du sermon du Petit baigneur ; la bande-son y est meilleure, et le préposé à l’harmonium a une façon de jouer nettement plus excentrique.
Ne le prends pas mal, mais je trouve que tu accordes trop d’importance à la règle. Nous ne sommes pas, Dieu merci, chargés de décider du gagnant d’un appel d’offres public, ni d’attribuer un prix de 10 000 € avec réglement déposé chez huissier. Nous essayons simplement d’avoir un concours sympathique, où¹ l’on connaît tous les concurrents et toutes les œuvres présentées – ce qui en soi est déjà contraire au fonctionnement d’un concours.
La moitié des pièces présentées ne faisaient pas les 4 minutes réglementaires. On aurait donc pu s’en émouvoir avant.
Exact !
Mais le jury est souverain! 🙂
Il a tenu compte de l‘ensemble de la production – malheusement sous Sacem – de ce compositeur pour faire son choix a la quasi unanimite des votants.
Et à propos de la polytonalité, quand, dans le Blues de la sonate pour piano et violon de Ravel, par exemple, le piano joue en Sol# et le violon en Sol, c’est pas de la polytonalité ? (je crois bien que dans toute cette sonate il y a des exemples de ce type).
C’est pas de la polytonalité ? Si oui, pourquoi ce serait Darius Milhaud qui l’aurait inventé ? Si non, c’est quoi ??
C’est sà»r que je préfère voir et entendre Anne Sophie Mutter jouer le concerto pour violon de Beethoven, comme ce fut le cas sur ARTE ce soir, avec S. Ozawa et le Philarmonique de Berlin pour le 100e anniversaire de Karajan…
Impressionnant ce chef en 2e partie dans la 6e symphonie de Tchaikovsky !
Tiens voici une autre vidéo qui mettra tout le monde d’accord : http://www.dailymotion.com/video...
ca fait un bout de temps qu’elle est en ligne cette video.
Pour moi ca serait genial pour des rendus, achant que je n’aurais jamais personne d’autre pour jouer une de mes compositions.
En meme temps j’aurais honte de sortir un disque avec un son comme ca. D’autant plus qu’on sent que le type n’est pas violoniste, loin de la…
J’ose à peine imaginer le travail nécessaire pour réaliser une grande partition d’orchestre ( Daphnis et Cholé ou les Gurrelieder par exemple) à partir du manuscrit…
Bravo Mazurka !
Pour info, voici ce que ce compositeur nous avait écrit récemment :
Bonjour !
Je viens de prendre connaissance de votre site, je vous remercie pour les commentaires et les liens et me réjouis que ces extraits vous aient plu !
Je participerai avec plaisir à votre site dès que j’aurai un peu plus de temps (travaux, déménagement, bébé… je suis un peu débordé en ce moment !)
Pour info, la sonate pour piano et hautbois a été enregistrée par David Walter. Quant aux extraits piano solo, certains datent un peu, il faut que je réactualise mon site.
Au plaisir,
E.Savoye
(Malheureusement, il n’y a pas eu encore de suite…)
Shazam m’indique « Sonate pour hautbois et piano » avec effectivement David Walter au hautbois et Yuki Nakajima au piano, dans un disque sorti en 2002 chez Polymnie
Je n’entends que la première musique , la deuxième ne passe pas.
Pour la première pièce, on pourrait croire à une pièce écrite par un musicien du groupe des six ( Poulenc, Milhaud, Auric …) mais non…tout compte fait il s’agit du compositeur Emmanuel Savoye voir là : emmanuel.savoye.free.fr/
aller sur la page " extraits" …puis sonate
et Emmanuel Savoye présenté ici sur le forum par Geneses : musiqueharmonie.fr/viewto…
d’ailleurs c’est une sonate pour hautbois , cor anglais, basson et piano.
finalement j’ai écouté aussi l’extrait de la sonate Hautbois/piano
directement sur le site de d’Emmanuel Savoye…
Ce sont deux très beaux morceaux et tellement bien joués !
merci pour la présentation cette musique ,
( finalement, heureusement que JLF a posé sa question ! )
Cela fait maintenant un an que je suis à la recherche d’un HANG DRUM mais je n’ai toujours rien trouvé..alors, pourriez-vous s’il vous plait me dire à qui exactement je peux m’adresser ? Quelle est l’adresse des constructeurs en SUISSE ? comment fait-on pour en commander un ? faut-il se rendre obligatoirement là -bas ? Qui d’autre dans le monde pourrait m’en procurer un ?
Merci de m’aider..je suis quelque peu desepéré..
Tu as raison Shlublu, cette vidéo retrace
magnifiquement bien
l’art de graver une partition ! c’est édifiant.
On est loin de se douter d’une telle minutie.
D’ailleurs les partitions des éditions Henle sont parmi
celles que je préfère,( comme beaucoup de
musiciens d’ailleurs ) pour la beauté de la partition,
joli teint mà¢t du papier, qualité du papier,
clarté et précision du texte :
urtext , doigtés, ossia, préface, édition commentée , etc.
ce sont de vraies merveilles de partitions ! et un bon atout
pour les interprètes, apprentis comme confirmés.
Ecouter et commenter de la Musique est aussi enrichissant et passionnant que de composer ( sourires )
Mais rien n’est plus agréable que de savoir son propre commentaire si bien apprécié par le compositeur en personne ! Merci Laurent Juillet.
Merci à Jean Louis de relayer l’événement au travers de blog.
Merci aussi à Mazurka et au talent de sa plume. C’est toujours plaisant pour un compositeur de voir que d’autres s’approprient son travail, surtout c’est une talentueuse jeune femme qui raconte mieux ma musique que je ne le ferai.
Medici Arts est très heureux d’annoncer que le 26 février 2008, le concert historique du New York Philharmonic dirigé par Lorin Maazel à Pyongyang en Corée du Nord, a pu être diffusé en direct sur http://www.medici.tv
Depuis le 26 février l’événement a été suivi par plus de 6000 personnes à travers 77 pays, et parmi elles, 2500 se sont connectées sur http://www.medici.tv pour suivre le concert en direct. Celui-ci était également diffusé sur http://www.arte.tv.
L’aventure continue, puisque jusqu’au 30 avril, les internautes du monde entier pourront découvrir en différé cet événement artistique et diplomatique majeur sur http://www.medici.tv
Ps : On repère dans le film, Fair Play un thème évocateur et sombre du final juste après une phrase prononcée par un des personnages-clé, « Nicole » ( Marion Cotillard) :
« Moi je dis on le laisse ici »
Ecoutez ici :
cf. film bandes annonces de “Fair playâ€,
voir Extrait n°5 à 1′ 53 :
De l’ illusion esthétique et musicale suggérée tout d’abord par le seul mot-titre « canyon », il ne restera rien.
Les toutes premières mesures donnent le ton et nous forcent à abandonner l’idée préconçue d’une musique purement descriptive, décorative ou exotique. Une tonalité mineure, sombre et angoissée, un tempo lent, digne d’une marche funèbre, une orchestration sobre et contrastée, nous entraînent d’emblée au coeur d’un drame, dont nous devinons qu’il est avant tout psychologique.
Le tempo solennel, les entrées progressives des familles d’instruments, le rythme qui se resserre peu à peu, haletant,
les tremolo confiés aux cordes, dans les aigus, le martèlement sourd des percussions, les longues phrases qui se tendent, sans presque jamais se résoudre, mais en changeant de plan sonore, ou de couleur harmonique, souvent en se surhaussant, à la manière des grands thèmes d’un César Franck, confèrent à cette pièce les qualités d’une véritable strette musicale :
– concision, rigueur et richesse du discours.
Cet univers guerrier, oppressé et pressé de sentiments héroù¯ques nous suggère aussi d’étranges combats, mais quels sont-ils ? de quels héros ou antihéros s’agit-il ?
Deux parties se distinguent clairement:
– l’une, après l’exposition d’un thème qui sera bientôt cerné de toutes parts, ce premier thème énoncé est traité comme un étroit canyon, justement, avant d’être masqué, commenté, et développé plus largement,
– l’autre partie, plus calme, favorise le retour du thème principal allégé, libéré, et termine pourtant sur une note abrupte et sèche.
"Canyon", est un épilogue puissant et équilibré dont la tension dramatique force l’attention. C’est une œuvre symphonique aussi paradoxale que suggestive puisque au préalable « musique de film » (du film Fair Play ) elle ne semble même plus vouloir réclamer ni image, ni parole, plus rien…hormis d’excellents musiciens l’interprétant « in live » Allons-donc ce pas, nous en assurer
en salle deconcert !
Le concert en Corée est encore visible sur Internet (site de la chaîne Arte) pendant quelques jours. Je n’ai écouté que le début, mais l’interprétation m’a paru excellente.
Un peu compassé ce concert vu sur ARTE ce soir…
La caméra s’attardait longuement sur les visages des quelques femmes parmi les "officiels" occupant les 20 premiers rangs, moins d’une femme pour dix hommes… le Parti est bien masculin en Corée du Nord !
A part ça, j’ai bien aimé la Symphonie du Nouveau Monde (encore que le Largo était étonnamment lent et comme décomposé par L. Mazel), la Farandole de L’Arlésienne de Bizet, bien enlevée, ainsi que l’ouverture du Candide de Bernstein.
Le dernier morceau, un arrangement d’un air populaire Coréen empruntant la gamme chinoise était sucré (et longuet) à souhait…
Rien à dire du reste (L’américain à Paris de Gershwin et une ouverture de Wagner).
Le reportage sur la Corée du Nord que ARTE nous a proposé pendant l’entracte était aussi intéressant que le concert. 😉
Bravo pour cette consécration parisienne dans un des temples musicaux de la capitale ! Les accents dramatiques de "Canyon" mettant si bien en valeur l’expressivité des cuivres seront excellemment servis par L’Orchestre Pasdeloup connu pour sa vocation pluridisciplinaire et son rôle de découvreur de talents nouveaux.
Gageons que cette soirée sera une réussite pour notre ami adhérent du Salon.
Non, il n’y a pas d’orgue, bien sûr. Je ne sais si c’est Zygel ou moi qui avons fait l’erreur… à moins qu’il s’agisse d’une figure de style (« pédale d’orgue »…joué par les cuivres… 🙂 )
Jean-Louis, en relisant ton excellent compte-rendu, il me vient deux remarques :
– « Ecoutons ce MI bémol grave joué avec plein de notes par les contrebasses, appuyé par une pédale de l’orgue » : il n’y a pas d’orgue dans l’Or du rhin, sauf erreur. C’est dans « Ainsi parlait Zarathoustra », autre lever de soleil célèbre, qu’il y a un orgue.
– « Notons qu’avec les accords de 1er , 4e et 5e degré, on a 90% de la musique occidentale jusqu’au XXe siècle, à l’exception peut-être de Wagner ou Scriabine… » : en fait la musique du XVIIIième siècle utilise beaucoup plus le second degré que le quatrième (mais ils sont fonctionnellement équivalents). Quant à Wagner, il utilise beaucoup de modulations, mais la prépondérance des degrés 1 et 5 reste manifeste.
cela fait plusieurs jours que je cherche où¹ l’on peut acheter un hang drum sur internet …
donner moi des pistes, des adresses !
merci
PS : pouvez-vous me répondre sur mon adresse mail
merci
pour en revenir a ces tonalités éloignées, elles sont aussi et surtout durant la periode romantique de moins en moins preparées, avec parfois de tres "brusques" modulations, quasi inatendues…. (je pense a Liszt entre autre…….)
Bonsoir, quelqu’un, parmis vous, peut-il me dire qu’est-ce que Cyril Auvity chantait lors de la présentation des trois interprètes lyriques de l’année ?
Si vous pouviez me répondre à mon adresse e-mail, je vous en serais mille fois reconnaissant.
Par avance, merci beaucoup.
Francis à Bordeaux.
Mon adresse mail : ifbernet@club-internet.fr
comment s’appelle le nom du morceau qu’a joué Evgueni Kissin????
j’adore ce morceau et je rêve de le jouer!!! mais sans le nom, pas facile!!!
merci pour la réponse à venir!
entre parenthèse, je l’ai vu jouer en concert… c’était génial (liszt et Chopin)
Oups ! mea culpa, mes informations étaient erronées, les taureaux sont bien d’Isidore Jules Bonheur. Désolé…
bonjour Sorges, je ne pourrais repondre a ta question, par contre une chose est sur c’est qu’a l’epoque de l’ecriture du Bolero, Ravel etait deja atteint a un stade certain de degenerescence neuronale, il perdait progressivement ses facultés de memorisation…………………ce qui a d’ailleurs medicalement "abouti" a une trepanation infructueuse…………
Je voudrais pas dire, mais Paris village raconte des conneries.
Les deux taureaux sont l’œuvre d’Auguste Caà¯n (1821-1894) et n’ont jamais vu le trocadero. Mais c’est bien beau quand même. 🙂
, et oui, les 7e, 9ve, preparations, resolutions……….aussi bien sur…..
beaucoup de facteurs il y a………….et meme la notion de nationalisme est a prendre en compte sur cette periode fille et petite fille de la revolution, nombre d’idées nouvelles se devellopent…………………….
merci jean-armand pour toutes ces precisions que je n’ai eu le courage de mettre…..tu as raison c’etait tres tres vite dit…….il ne s’agissait la que d’un point precis…….
oui Charles Rosen……………a lire……
pour ce qui est des modulations, effectivement ça ne suffit pas a tout expliquer, n’empeche que le gout pour des tonalités eloignées (alors qu’il etait assez marginal neamoins chez Bach, mais reel), devient avec le fil du temps une habitude, largement devellopée alors dans le romantisme le plus recent….(Liszt, Wagner….), habitude ne chocant plus alors a l’epoque…..on peut effectivement tjs trouver des contres exemples partout, on a bien trouvé il y a qques temps une "resolution" III-I chez mozart, qui a fait grande polemique (en ce qui me concerne ce n’etait pas un III, mais bon……)
pour ce qui est de Mozart, je n’ai pas assez de recul…..(je fait neamoins une distinction entre musique vocale, et strictement instrumentale, car dans la musique vocal, l’eclairage musical du texte peut souvent amener le compositeur a des choix surprenant, cherchant telle ou telle intention, tonalité ou discours exprimant un mensonge par exemple, comment faire???opera)
tu as raison, les tiroirs c’est dangereux………
merci de parler aussi de la carrure du langage classique, qui tend a se derigidifier avec le temps……
Chopin tres carré, au niveau des phrases peut etre (quoique deja le jeu des nuances de rythme casse deja cette carrure…..), mais au niveau des motifs, tout deviens moins sur (nombre de glissandi dans une phrase qui casse allegrement cette carrure………
quoiqu’il en soit merci d’avoir pris le temps de donner tant de precisions…..
effectivement, ranger tant de compositeurs sous une seule et meme banniere n’est pas sans poser des problemes et des contradictions….ceci ne sert en fait beaucoup qu’a essayé d’avoir une vue globale sur l’evolution du langage musical
a mediter egalement, ces fameux tiroirs a compositeurs, dans quelle mesure sont t’ils pertinents??
D’accord sans l’ombre d’un doute pour Cyril Auvity. J’hésite beaucoup entre les deux pianistes, j’aime les deux et particulièrement le Mozart de David Greilsamer. Je le choisis donc, on verra aux résultats.
oui, merci jean-armand, c’est vrai tu as raison et il faut effectivement relativiser, c’est en cela qu’une analyse est en grande part subjective, tes remarques sont tres justes et pleines de bon sens,
en definitive j’arrive en effet a y ressentir un emprunt (pour ne pas dire plus), emprunt fugitif pour appuyer une retombée sur do, mais il faut vraiment que je me force a l’entendre, tant l’attraction de do le gomme, ……………
tout est effectivement affaire d’oreille a ce stade, effectivement en regardant des partitions de Bach par exemple, on peut facilement egalement arriver a des desaccords qui se defendront tout aussi bien dans un sens que dans l’autre,
Pour Rosen, le spécialiste de la période classique, Beethoven est le dernier des classiques. Il dit même que Beethoven est le musicien "le plus tonal" de l’histoire de la musique. Rossini est bien placé aussi, certes avec un niveau de qualité inférieur (à mon goût) – et Rossini pose le même problème de classification.
En fait, l’éloignement des modulations n’est pas un critère facile à prendre en compte, car Mozart et surtout Haydn modulent aussi très loin. Et que dire de Bach, dont un prélude pour orgue passe consciencieusement en revue les 12 tons, par des transitions répétitives à base de septième diminuée ? – mais il paraît qu’il s’en servait pour vérifier le tempérament d’un instrument…
Quand on veut caractériser la différence classique / romantique sur des critères précis, on se mord les doigts, car rien n’est simple. Par exemple :
– Au XVIIIième siècle, l’enchaînement de très loin le plus fréquent est I II V I, tandis qu’à la fin du XIXième siècle, on trouve souvent I IV V I. O๠s’effectue la transition ? Beethoven utilise volontiers I IV V I… mais certains romantiques comme Schumann préfèrent I II V I.
– L’absence de préparation des septièmes et neuvièmes d’espèce est une caractéristique du romantisme "mà»r" (ex. Wagner). Mais Berlioz, qu’on croirait l’archétype du musicien romantique, critique ces libertés chez Wagner.
– Les classiques écrivent en principe de façon plus carrée, plus prédictible. Carrure de 4 mesures, 1/2 cadence, carrure de 4 mesures, cadence parfaite, etc. Cependant Mozart respecte de moins en moins ces principes lorsqu’arrive sa maturité ; quand à Chopin, il écrit le plus souvent de façon parfaitement carrée malgré son étiquette romantique.
– Quand à la prétendue différence sur l’objectivité / la subjectivité de la musique, elle est sujette à caution : les valses brillantes de Chopin, comme de nombreux mouvements de symphonie de Mendelssohn, sont objectifs, tandis que certains passages de Mozart ou Haydn sonnent subjectifs. Mais peut-être y a-t-il une forme de logique : Chopin vénérait Mozart et n’appréciait que modérément Beethoven ; quand à Mendelssohn, on l’a appelé le "classique des romantiques".
J’ai relu le début de la partition, et oui, j’entends bien l’emprunt à fa mineur. De même, j’entends la mineur dans le "changement de tonalité sur mi" dont tu parles. Ceci dit, appeler ça un emprunt à fa mineur ou mi mineur est largement conventionnel. Je m’explique.
La même question se pose chez Bach, dont nombre de chorals en mineur ont une mélodie qui se termine sur la dominante, par exemple sur mi pour un choral en la mineur (à la clé), avec un accord de mi majeur. L’explication que je préfère est de dire qu’il s’agit d’une fin sur une demi-cadence, mais on peut dire aussi qu’il s’agit d’un mode de mi. Historiquement, c’est l’explication "mode de mi" qui est exacte : Bach a repris des airs de chorals luthériens, qui étaient en fait repris des chorals grégoriens, lesquels étaient écrits en mode de mi. Il n’empêche que pour l’auditeur du XVIIIième siècle, il s’agissait bien d’une fin en demi-cadence, parce que son oreille n’était plus habituée au mode de mi ! Et pour l’auditeur actuel, ça se discute, mais je pense que pour 95% des mélomanes on est bien en la, pas en mi modal.
Dans le cas de Ravel, on peut citer aussi Duruflé, dont le merveilleux Requiem exploite très bien les modes anciens. Maintenant, comment l’auditeur des années trente entendait-il cette deuxième partie de la mélodie du Boléro : comme un mode de mi sur do, ou comme un emprunt à fa mineur sur pédale ?
De même, dans la musique espagnole, l’enchaînement typique Do m – Si b 7 – La b 7 – Sol 7, peut être interprété en Do mineur, ou en mode de mi sur Sol, la deuxième version étant vraisemblablement plus correcte (cet enchaînement vient de musiques populaires, elles-mêmes influencées par des modes gitans, etc.). Il n’empêche que pour l’auditeur français moyen (sans parler de la vieille dame du premier rang), on va de la tonique Do à la dominante Sol en passant par quelques accords gentiment colorés.
Un point à noter, c’est que l’alternative "mode de mi" ou "mode de la" ne se résoud que lorsque l’on regarde la note finale de la pièce : s’il s’agit d’un mi, on est en mode de mi. L’inconvénient, c’est qu’on ne connaît la note finale qu’à la fin de la pièce ! Pendant tout le morceau, on peut très bien penser qu’on est en mode de la (ou de do). C’est particulièrement vrai pour Bach, où¹ la "bizarrerie" n’intervient vraiment qu’à la fin du choral : en cours de morceau, les phrases se terminent sur la "tonique" tonale (je veux dire : la, en la mineur). Ca l’est moins pour la musique espagnole, car toutes les phrases ou presque se terminent sur la dominante.
j’ai oublié de rajouté pour info, changement de tonalité final sur mi: mode hybride, mode de sol avec une sixte abaissée d’un demi ton (mi fa# sol,# la si do re mi), avant la definitive retombée sur do………
bonjour jean-armand,
j’ai lu avec grand interet ton post,
c’est effectivement interressant theoriquement cette tonalité de fa min, mais je n’arrive absolument pas a l’entendre, la pedale de do etant a mon sens toujours une pedale de tonique,
je sais que par contre il y a juxtaposition tres discrete d’un autre tonalité (dans le plein feu de la montée), peut etre donc fa a do…..(comme subliminale)
tu dis que cela expliquerai ces notes, y a t’il besoin d’explication a l’utilisation de mode, et l’utilisation d’une pedale de tonique pendant 18 min?
debussy mort en 1918 (pedale pendant tout un morceau sur une meme tonalié ou presque ex: voiles, modes substitués au tonalité strict…..), avec le Bolero je crois qu’on est au debut des année trentes….
le langage modale etait par ailleurs tres familier a Ravel, et cela ne m’etonne guere (ce defilé de mode sur do)
retrouve le theme d’oreille, harmonise le, et dis moi alors si tu ressens la tonalité de fa min a quelconque moment (une analyse etant en partie subjective, ton analyse m’interresse au plus haut point)
Effectivement, le célèbre thème a deux parties :
– une partie en do majeur pur,
– une partie avec des emprunts, et des accords sur pédale de do. Je ne me souviens plus bien de cette partie du thème, il me semble toutefois que ce sont des emprunts à fa mineur, l’accord étant un do 7ième puis 9ième de dominante mineure. Ce qui explique les notes indiquées par Pitchoun.
Ce dont je me souviens bien, par contre, c’est que dans la partie avec des emprunts, ce sont des timbres légèrement "grotesques" qui sont utilisés pour la mélodie, en particulier le trombone avec des glissandi, et la petite clarinette en mi bémol.
Pour ma part j’étais à l’arrière-scène, c’est-à -dire derrière l’orchestre. On entend très bien, et on ne perd aucun détail du chef. En revanche, ce concert souffrait de deux défaut matériels.
Le premier : il y avait un haut-parleur de retour qui émettait une petite note aigà¼e. Comme j’étais situé à l’arrière scène, je l’entendais, ainsi que tous les musiciens. Sylvain Cambreling le regardait de temps en temps avec un air agacé. Heureusement, la plupart du temps la note du haut-parleur était couverte par l’orchestre.
Second défaut, on n’entendait pas du tout l’onde Martenot. Là encore, problème spécifique à l’arrière-scène ?
Maintenant, pour parler du fond, il y a d’autres œuvres de Messiaen que je préfère, par exemple l’Ascension, les 20 Regards sur l’enfant Jésus, les Oiseaux exotiques. Dans la Turangalila symphonie, je n’aime pas son principe de développement par répétition, non plus que le thème « gershwinien » du 5ième mouvement, et de façon générale son traitement de la tonalité. En revanche j’aime les interventions du thème-statue, et, comme Jean-Louis, le mouvement lent (6ième).
Ce thème-statue est celui énoncé par les cuivres, isolés, plusieurs fois dans la pièce. Il est formé d’accords, et comporte notamment une transition majeur – mineur dans le même ton, avec saut d’octave vers le bas. Le célèbre début d’Ainsi parlait Zarathoustra, de Richard Strauss, comporte aussi cette transition très inhabituelle – à ma connaissance Strauss est le premier à l’avoir autant mise en exergue -, mais pas le saut d’octave.
Il paraît que Messiaen n’aimait pas le jazz, et n’aurait pas apprécié qu’on en parle à propos de sa symphonie. Chez lui la syncope se justifie par de subtils raisonnements, où¹ les rythmes hindous ont leur place, ainsi que sa théorie sur les rythmes non rétrogradables et sur les personnages rythmiques. Il n’en reste pas moins que le 5ième mouvement présente de furieuses ressemblances avec le jazz, au point que cette influence soit citée, par exemple, sur le site du Philharmonia Orchestra (qui a un programme Messiaen cette année, organisé par Pierre-Laurent Aimard).
Durant le concert, j’ai noté l’importance de la dominante dans cette pièce : sous forme de degré V, et sous forme de note à la mélodie. La pièce finit d’ailleurs sur une dominante. Le degré V est également présent sous forme de quarte et sixte – de façon générale les accords sont souvent en second renversement, une manière de s’échapper de l’harmonie tonale classique.
Puisque la Turangalila symphonie fait partie d’une trilogie explicitement consacrée Par Messiaen à Tristan et Isolde, il est possible que cette présence de la dominante soit un hommage à l’opéra de Wagner, sans doute l’œuvre de la musique occidentale qui exacerbe le plus le mouvement dominante – tonique. On trouve par ailleurs dans la Turangalila un bout de thème qui rappelle celui de Tristan.
Toutefois, il y a une différence fondamentale entre Wagner et Messiaen : chez Wagner l’harmonie se confond avec la polyphonie (comme chez Bach), alors que chez Messiaen elle est entièrement couleur, autrement dit elle est sa propre justification.
Quant à l’absence de développement sous forme de tension croissante (enfin, c’est une absence relative…), on peut y voir l’influence de la musique hindoue, aussi bien que celle de Stravinsky (le Sacre du printemps) ou Debussy.
en ce qui me concerne je ne range pas Beethoven dans le tiroir romantique, meme si il en a été entre autre contemporain (du premier romantisme),
Beethoven enfermé dans sa surdité n’a a aucun moment pris de liberté tonal vis a vis du langage classique (meme si il a poussé le langage classique a ses limites, la forme, l’orchestration, laissant ces contemporains dos au mur),
d’ailleurs sur la fin de sa vie, il etait putot considéré comme un vieux maitre a respecter que comme un genie qu’il etait alors…….
regardé ses modulations, on ne peut plus classiques, meme si le gout de l’experience a donné lieu a un puissant jeu sur la forme (la neuvieme symphonie….wahou), jeu sur ambiguité harmonique….
etudions des partitions de romantiques, on verra tres vite arriver massivement des modulations a des tons bien plus eloignés notamment……………………………………..(romantisme caracterisé notamment techniquement par une prise de liberté croissante vis a vis du langage classique pur et dur……, emancipation qui n’existe pas encore chez Beethoven, mais qu’importe, il n’en avait pas besoin…………….)
pour en revenir a la 9e de Beethoven, quel genie!!!, et que d’humour dans ce final (finallement!)
juste un petit mot pour dire qu’il y a bien plus d’une modulation dans le Bolero, meme si la "tonique" reste do pendant toute la montée des 18 minutes, le mode change, en partant par do maj pur et dur, puis mode de sol sur do (do,re,mi,fa,sol,la,sib,do), puis un mode hybride sur do (do, rebecarre,mi,fa, sol, lab, sib,do, et meme reb), puis un mode de mi sur do (do, reb, mib, fa, sol, lab, sib, do)………….
effectivement, avant le changement de tonique final, le ton est le meme, do, mais les modulations sont elles assez nombreuses en fait, meme si cycliques, et tellement subtiles qu’elles pourraient passer inaperçues…..
Oui, et Schubert était aussi à l’honneur sur la 5, hier soir, émission de notre Zygel national qui n’a pas hésité à faire le pitre au Chatelet devant un parterre de "vieilles dames du premier rang", en se faisant pomponner pour et devant les caméras, en plein milieu du spectacle avec ses musiciens !
Pitre, provocateur, mais toujours aussi brillant et bon pédagogue avec ses démonstrations, au piano ou en compagnie de ses comparses habituels.
Une excellente leçon. Et puis, il faut le noter, Schubert, à la télé, à une heure de grande écoute…20H40 !
Que voulez-vous, le romantisme est à la musique, ce que le nectar est aux boissons plus ordinaires , "il est nécessaire de ne point en abuser, et bien s’y préparer pour savoir l’apprécier."
Il faudrait sà»rement être au moins pianiste ou chef d’orchestre, pour "entendre" Beethoven et Schubert quitte à abandonner clavecin, épinette et virginal !!!
Au fait, Schubert est à l’honneur dans les folles journées de Nantes 2008 , Arte va retransmettre ces concerts tout le Dimanche 3 février 2008 .
j’ai assisté à une représentation du boléro de Ravel l’été dernier, dans le cadre du Festival Berlioz à La Côte Saint André (38), donné par l’orchestre français des jeunes, c’était terrible !!!! au rappel, ils l’ont joué debout, c’était extraordinaire !!!!!
Non Leonhardt a raison. Les sentiments exacerbés du romantisme sont ridicules et dangereux. Les œuvres de Schubert son sinistro-morbides (lisez les textes) . Quant a la 9 e symphonie c est grotesque !! le pompon du genre symphonico romantique … et la aussi les parles d un ridicule a se rouler par terre !!! Cette oueuvre est bien indigne d un bon compositeur !!! bouuhhhhhhhhhhhhh
Evgueny Kissin ? La soirée risque d’être intéressante. Par contre le lien pour voter n’a pas l’air de fonctionner. Je sais que Alexandre Tharaud et Nicholas Angelich sont nominés dans la catégorie Soliste instrumental 2007 et David Fray et David Greilsammer dans la catégorie Révélation Soliste instrumental.
J’ai redécouvert à travers ce magnifique récit
la magie et la science propres à l’antiquité égyptienne…
J’ignorais tout de ce couple princier " Rahotep et Nofret" ,
merci de nous avoir fait ressentir l’extrême beauté de ces statues excetionnelles…Il est frappant en effet d’observer leur port altier et leur regard mystérieux dirigé vers une ligne d’horizon très haut située…
Que signifient les inscriptions sur le dos du siège
de Nofret ( La belle ) ?
Les pierres précieuses : la lapis-lazuli bleu foncé , la turquoise bleu clair , la cornaline orangée , la malachite verte, mêlées à l’or et l’argent , étaient-elles associées à des vertus , des valeurs morales ou des symboles spécifiques comme c’est parfois le cas ?…
Les égyptiens accordaient beaucoup d’intérêt à
la sculpture, la peinture, architecture
( beaux-arts en fait…)
et pour la musique ?…Qu’en était-il ?
Grand merci , Yves, pour ce beau voyage au coeur
de l’histoire et de l’Egypte ! …On attend la suite !
Mazurka, si tu es intéressée par ce morceau je dois dire que seul je n’ai malheureusemnt ni le temps ni la capacité d’en faire un arrangement pour orgue : il faut que l’on soit deux car il y a plein de questions que je me pose concernant le jeu et les jeux de l’orgue.
La 1ère étant : doit-on garder la tessiture initiale des 7 flà»tes ou étendre certaines basses pour donner plus de poids harmonique mais en perdant peut-être aussi aussi la légéreté initiale ?
J’ai surtout joué ce thème en quintette, on l’avait inclus dans lotre répertoire : ça n’a pas été facile de persuader les soufflants d’improviser sur une grille ont les accords changent tous les 2 temps à un tempo assez rapide.
Le vingtième siècle a mis en évidence les structures, grà¢ce ou à cause de l’analyse ( trop loquace ? et réductrice ? peut-être ) …or nombre de grandes formes elles- mêmes ont connu leur apogée aux siècles précédents…( fin 18 es , 19 es ) La grande sonate pour piano ( Beethoven, Schumann, Liszt ) la ballade, le Nocturne
( Chopin ) pour ne citer qu’eux…
On n’a pas attendu le plein midi du vingtième siècle pour glorifier forme et structure, d’ailleurs Eric Satie avait déjà réagi ironiquement à cette "manie compositionnelle" en écrivant ses morceaux en forme de poire ( pour piano 4 mains ) …
Analyser, c’est vouloir comprendre mieux, et c’est toujours un
" plus "…
Merci en tous cas , Jean-Armand pour cette fine analyse ( sourires) de Tannhaà¼ser , cela m’a remémoré aussi les idées de Wagner sur l’art total…
les 2 traités d’ Anthony Girard sont remarquables et fourmillent de tant d’exemples ! il vient d’écrire un spécial analyse " quatuor de Haydn op 76 " ( qui devrait en intéresser plsu d’un ) et un autre sur les " Préludes" de Debussy…Analyste virtuose, on le serait à moins…
Ton commentaire est tout à fait juste. L’idée de faire du héros un peintre "maudit" conférait au propos initial une épaisseur nouvelle et intéressante sans pour autant en dénaturer le fond.
On peut également remarquer que la chorégraphie de Giraudeau renouait avec une esthétique expresionniste en accor avec le caractère érotique, Venusberg oblige, de l’Ouverture, véritable poème symphonique à lui tout seul.
A Garnier, Carsen et Giraudeau se sont également chargés de la scénographie d’ALCINA de HAENDEL, bel opéra aux accents intimistes. Le décor représentait un intérieur de palais néo-classique s’ouvrant à l’arrière sur un jardin féérique et évanescent (il disparaît à la fin de l’opéra) rappelant un peu le procédé déjà utilisé pour LOHENGRIN, la saison dernière à Bastille.
J’ai revu (partiellement) ce film sur gulli (TNT)…C’est du champagne en images !
Les références psychanalytiques et la morale de l’histoire sont suffisamment appuyées, aussi kitsch et datées que le style du film, d’ailleurs (mais à l’époque, certains trouvaient déjà ça assez "cucul" !) pour qu’on ne puisse pas le qualifier de "dépravé" à mon sens… c’est un Conte de fée pour adultes comme dit Mazurka et je suis sà»r que tes filles t’ont dit "Merci Papa !" 🙂
PS : pour moi, cela n’est pas la meilleure musique de Michel Legrand.
hum ! mais complexe et rapide ! …Alex nous aura donc convaincus ! (sourires )
Nous comptons sur les futures adaptations de" vif argent "…et je les attends avec impatience !
merci d’avance
Merci aussi Alex pour ce beau thème composé en l’honneur de Peterson dont nous pouvons profiter aussi ! ( Y a t-il eu des "variations" ensuite ? )
et merci pour les deux prises "in live" …C’est un bel hommage rendu à Oscar Perterson en tous cas !
Tout d’abord je suis content que mazurka soit une organiste pro : ça fait longtemps que j’ai dans la tête une pièce pour cuivres et orgue et mis à part le temps qui me manque beaucoup, je ne me suis pas décidé à l’écrire car l’orgue ne m’est pas familier: si je peux bénéficier de ses tuyaux ça serait vraiment génial !
Concernant "Vif Argent" j’ai bien dit que pour être jouée à l’orgue la pièce nécessitait sà»rement des adaptations, en tant que pianiste je me demande comment 2 mains pourrait jouer l’extrait ci-dessous avec 2 mains ( et même 2pieds) à 140 à la noire:
Cela dit ssi Mazurka est intéressée par jouer cette pièce à l’orgue je pourrais avec sa collaboration en réaliser une adaptation: ça serait certainement très enrichissant.
Alex, si Mazurka te dit que c’est possible d’adapter ton truc à l’orgue, j’ai tendance à lui faire confiance…
…En tant qu’organiste professionnelle elle a fait ses preuves sur les plus grands orgues parisiens, en tant qu’enseignante également, elle sait donc de quoi elle parle 😉
aucun organiste ne peut jouer simultanément 7 lignes mélodiques ?
…
Si , si …" la pieuvre " en est…
sans rire , une telle adaptation pour orgue serait enthousiasmante !
merci d’avoir écouté et pour les commentaires. Je n’aurais jamais écrit pour un tel ensemble de flà»tes si mon éditeur n’en possédait pas un.
Effectivement ça pourrait sonner à l’orgue mais il faudrait faire quelque adaptations : aucun organiste ne peut, même avec un pédalier jouer 7 lignes mélodiques simulatnées en double croches qui dépassent l’envergure des 2 mains.
So Wonderful !
Merci Alex pour ces musiques !
On a l’impression d’y être
Dans la dernière vidéo , il y a une osmose extraordinaire des
trois musiciens: Oscar Peterson, Ray Brown et Herb Ellis !
C’est le joie de vivre et surtout le bonheur de jouer …(Observez les pieds des artistes aussi)
Ce qui est étonnant c’est la timidité et la quasi inertie (apparente) du public ?Il devrait sinon entrer en transe, au moins entrer dans la danse( Oui, oui, je sais ils vont quand même applaudir et puis on peut rester pétrifier d’admiration aussisourires ) Ray Brown fait face à sa contrebasse, comme si c’était une vraie personne …On dirait que les musiciens se parlent en jouant et parfois ils dansent
J’aime beaucoup le jeu de Herb Ellis, et sa guitare qui devient percussion ( il frappe carrément sur le manche de la guitare par-dessus les cordesdifférent du jeu de frappe sur caisse de résonnancecela donne un son particulier) On entend un rythme très « latin » à un moment donné, puis d’autres plus « rag-time »
C’est de la pure énergie traduite en swing et en "major" c’est vrai !
Oscar Peterson vit sa musique vraiment de l’intérieur, il joue
pratiquement sans regarder le clavier , en balançant de temps en temps la tête, c’est le registre medium du clavier qui est surtout utiliséOn remarque la précision des gestes
( grande concentration et économie de mouvement pour un maximum d’émotion )Une cadence finale soignée, jouée très furtive et délicateLes trois musiciens sont très rapprochés on dirait un conciliabule ! autour de la musique bien sà»r…Quel trio !
Je ne suis pas assez fin lettré pour composer un thème sur "Oh, ce car pète et resonne" mais j’avais écrit un thème sur lui à l’époque ou je faisais pas mal de jazz ( il y a assez longtemps) :
Cette maquette est réalisée avec des banques de sons mais pour montrer à quel point Oscar était mon idole quand j’ai commencé le Jazz je met aussi 2 morceaux "live" enregistrés dans des conditions loin d’être idéales :
Le dernier "mot" en revient au maitre avec cette vidéo excellente de son trio lgendaire avec Ray Brown et Herb Ellis, loin de l’époque baroque des années 70 mais avec un seul mot d’ordre : le swing en béton armé associé à une joie de vivre que l’on pourrair résumer dans le titre du livre de Prévin"no minor Chords".
Il ne faut pas être triste, les géants de la musique comme leur musique, ne meurent jamais finalement …
Quant à ces vidéos elles sont merveilleuses ! tout semble si facile et naturel à jouer…Cette aisance incroyable est souvent le signe imparable des grands artistes.
Dans le forum jazz ( musiComposer.fr/viewto… )
Jean-Armand, évoque le style classique d’Oscar Peterson
( similitudes avec Chopin ) c’est vrai…Dans le concert de Montreux 1977 ( ci -dessus) on entend aussi une cadence finale plutôt baroque, assez humoristique.
Quel musicien et compositeur ( surtout de MusiComposer ) va se lancer dans une impro géniale ou une compo sur les lettres désormais célèbres de "OSCAR PETERSON "?
Comment traduire en notes le nom célèbre d’ailleurs ?
A = la, B,=SI , C= DO,…E = Mi, etc. mais pour O, P, N, S, R, T ?
Comment procéder au mieux ? c’est une question réelle, non une devinette (sourires)
Mazurka
ps : Savez-vous quelles chaînes tv (musicales) ont prévu de rendre hommage à l’ immense pianiste au fait ? Je n’ai rien repéré de tel encore…et vous ?
JFZ a interverti les séances consacrées aux Noces de figaro et au Requiem pour nous permettre d’admirer le talent des deux chanteuses qu’il a invité en son émission télévisée de Noù«l, La boite à musique sur la Deux.
bonjour alex,
j’ai beaucoup aimé Quick Silver, c’est tres interressant cette utilisation des flutes, qui effectivement ne doit pas etre evidente a l’interpretation……..work,work……
les 2 autres pieces sont certes moins impressionnantes, mais tres charmantes, j’ai beaucoup aimé aussi………..
Non, non, il n’y a que trois à¢nes, et j’ai corrigé le titre, il y a maintenant 2 teas for you 🙂
Un septuor flà»té !
La pièce entendue plusieurs fois fait penser à un petit orchestre à vent, et même à un orgue à vent.
Le morceau est régit par des motifs mélodiques, cousus en longues phrases , qui se courent après, comme le font les furetsTels de longs rubans qui se déroulent et défilent devant nous
L’ œuvre certes, semble très difficile à exécuter, à cause de la vitesse, de l’écriture même très continue, des légers décalages d’une voix à l’autre et enfin d’une « mise en place » technique et expressive toujours exigeante. Comment les flà»tistes respirent-ils ?
Toutefois un mouvement plus lent central, et à l’écriture plus verticale, permet de reprendre haleine
Ne serait-ce pas une manière de Scherzo d’une symphonie de Vierne ? On y retrouve presque l’esprit d’une pièce de fantaisie du grand organiste-compositeur ( telles les naà¯ades , les fantômes ?) Quel bourdonnement aérien, enjoué et malicieux !
L’équilibre entre dissonances et consonances, le tempo « presto », les plans sonores, en écho, ou en parallèles, les contrastes rythmiques et dynamiques (nuances) , tout cela guide bien l’auditeur, l’écoute en est grandement facilitée.
Le Quick Silver décrit un tracé furtif et sonore, d’une musique pressée et farceuse, à la limite de ce qu’on peut retenir, : c’est-à -dire aucune note
( solfègique , ça va trop vite ! même pour celui qui possède deux oreilles absolues-relatives . ) On retient les couleurs sonores, une ambiance particulière
C’est cela qui est intéressant, une musique à la fois très moderne dans son expression, même légèrement "puriste" (choix d’un seul timbre : les flà»tes) en travaillant sur le souffle, et les vents, dans leur différents registres
Une très jolie pièce, en tous cas, que je verrai bien jouer aussi ( une fois transposée ) sur les claviers « écho », « récit » « positif », d’un grand orgue ?Le royaume des flà»tes est aussi celui de l’orgue ! Merci à Alex Millet pour cette piquante et charmante pièce.
Mazurka
Merci Pitchoun de ton appréciation ! Cela fait plaisir !
Jean-Armand : merci de ton observation , je ne m’en étais pas aperçue !
trois à¢nes, dis-tu ? ça fait un trio ! ( musical )
Mais question d’orthographe, ce n’est pas grave, c’était juste un "t" for "two" …
(Il me semble que dans le titre même de l’article , ci-dessus, on ait omis encore un "t" au prénom ELLIOTT, …Tout dépend du transcripteur du titre , si je suis impliquée ( je ne m’en souviens plus ) … on pourrait bien passer dans ce cas du trio au quatuor…(sourires )
Merci Jean-Armand pour cette belle et charmante scéance de ciné qui me rappelle de bons souvenirs !
Catherine Deneuve jouant de l’orgue , je n’avais jamais vu cette scène ! pourtant je connaissais le film, la scène a du être coupée auparavant (rires )…quel orgue en effet ! je le trouve superbe ce bleu ! quelle couleur !
(Je me demande si ce n’est pas une référence aux pigments bleus utilisés par Yves Klein ?…)
On n’entend pas d’orgue à tuyau, la musicienne semble jouer un "portatif"…On aurait pu la faire jouer sur une "régale" …Bon ! l’ambiance est kitsch et c’est romantique et charmant à souhait…
plus qu’" un brin dépravé" je trouve ce conte plutôt moraliste avec la fée marraine qui veille au grain…C’est vrai les tourtereaux vantent les "excés"
…il y a sà»rement un message là -dessous ( il faut sà»rement remettre le film dans son contexte ? )
c’est juste un conte pour adulte, comme beaucoup de contes d’ailleurs, "Barbe bleue", finalement c’est une horreur cette histoire…je me souviens que l’enregistrement que j’écoutais enfant, était rayé à deux endroits : " Anne ma soeur ne vois-tu rien venir, et " vite madame il faut que je vous tue"…( partie de frayeur puis de rigolade assurées) le chaperon rouge, le petit poucet, sont de drôles d’histoire aussi…(à mettre en musique avec plein de dissonances ! )
"la salle lyrique la plus subventionnée de France est celle qui se comporte le plus mal avec ses clients."
Celle où¹ les syndicats sont les plus puissants car les techniciens y sont des fonctionnaires qui n’ont pas peur de se faire virer, et pour lesquels….l’art n’a pas de prix (de revient) !
Quand est-ce qu’on reprend la bastille? 😉
(Toi tu étais ironique, et moi je reste provocateur, comme pécédemment 🙂 )
Le problème de compte sur Google vient de ce que Jean-Louis et moi sommes des à¢nes (et Pitchoun aussi, d’ailleurs) : nous avons tous écrit Elliot avec un seul "t" alors que son prénom prend deux "t".
Apparemment les deux versions du prénom existent.
J’étais ironique en disant que la mise en scène de Tanhauser ne vaut rien. Le problème de fond, c’est que l’Opéra de Paris est de loin la salle lyrique la plus subventionnée de France, et que c’est celle qui se comporte le plus mal avec ses clients. Si encore les places étaient bon marché… mais c’est en fait la salle la plus chère à Paris. Comment font le Chà¢telet, le Théà¢tre des Champs-Elysées, l’Opéra-comique ?
C’est une peinture extra ordinaire un des plus grand maitre de l’école de Paris mon piano trio "A" c’est bien dans la peinture de Soutine ou j’ai trouvé toute l’inspiration.
vous pouvez l’écouter sur: http://www.soundclick.com/johnsernee
merci pour ce billet tres interressant………….
et pour les extraits audio disponibles (waouh),
je dois avoué avoir jusqu’a present laissé ce compositeur de coté (que j’ai peut etre ecouté trop jeune, l’oreille trop delicate), tu m’a convaincu de corriger ça……..
toutes ces precisions sont tres interressantes,
quelle chance que d’avoir pu correspondre avec Elliot Carter, y a de quoi etre jaloux!!!!! 🙂
Le critique musical du journal Le Monde a fait une excellent critique de la mise en scène de Tanhauser.
Il conseille d’y retourner, comme il l’a fait pour voir le spectacle complet.
Maintenant il est probable qu’il ne paye pas sa place. 🙂
Les abonnés ont intérêt à ce que l’Opéra ne mette pas la clé sous la porte.
Et moi en tant que contribuable, je ne veux pas payer pour eux, même quand ils ne voient pas TOUT le spectacle.
Déjà que l’abonné ne paye que 40 % du prix de revient quand tout va bien….Tout ça pour dire que 15% de réduc, ça ne me choque pas !!! 😀
Message aux spectateurs des représentations de Tannhà¤user de Richard Wagner à l’Opéra Bastille
Chers spectateurs,
Comme vous le savez, depuis quelques semaines, un mouvement social perturbe fortement l’activité de l’Opéra national de Paris.
Cependant, les groupes de personnels artistiques ont répondu favorablement, à une large majorité, aux propositions de la Direction qui portent sur les mesures d’accompagnement de la réforme du régime de retraite de l’Opéra.
Les représentations de Tannhà¤user seront donc maintenues, éventuellement en version de concert si le personnel technique poursuit la grève. Considérant la qualité musicale exceptionnelle de cette production, les billets ne seront pas remboursés.
Dans l’éventualité de représentations en version concert, une réduction de 15% sera accordée, sur présentation des billets Tannhà¤user, pour l’achat de billets, dans la limite des contingents disponibles, pour l’un des spectacles suivants :
> Cardillac de Paul Hindemith (représentations du 29 janvier au 16 février)
> Le Prisonnier de Luigi Dallapiccola (représentations du 10 avril au 6 mai)
> Melancholia de Georg Friedrich Haas (représentations du 9 au 27 juin)
> Louise de Gustave Charpentier (représentations du 20 juin au 12 juillet)
En vous remerciant de votre compréhension, je vous prie de croire, chers spectateurs, en l’expression de ma considération la meilleure.
Bref, ils proposent une réduction de misère sur les opéras qu’ils n’arrivent pas à remplir. Autant dire que la mise en scène de Tannhaà¼ser n’a aucune valeur.
Génial cette introduction à l’harmonie! merci infiniment de nous en faire profiter! Je n’ai jamais vu Zygel mais s’il inspire des pages comme ça, c’est surement un super pédagogue 🙂
Merci JLF pour ce site Hector Berlioz !
il faut lire aussi ses mémoires ( quelle belle plume !) là : http://www.hberlioz.com/Writings...
vous connaissez son œuvre "Enfance du Christ " ?…
Au fait, c’était aussi l’anniversaire du compositeur Elliott Carter le 11 décembre
( 99 ans !) J’espère que tout le monde y a pensé ! Même si tout le monde ici est très "tendances" musique classique, baroque , romantique et post-post romantique …juste un tout petit peu contemporain, mais pas trop quand même…
Mazurka
je me dis à chjaque fois que je ne reviendrai plus sur ce log, non pas parce que c’est mauvais mais parce qeu c’est tellemen bon que je me sens nulle à côté 🙂 j’adore vraiment beaucop, tu acceptes les fns ? 🙂
Il y a plus de 10 ans j’avais eu la chance d’entendre Waltraut Meier chanter cet opéra à Bayreuth mais la mise en scène était nettement moins créative que celle de Chéreau.
Je vous remercie de l’attention et de la distinction que vous avez donné à ce morceau, car c’est comme lui donner une seconde vie. C’est de plus ma première œuvre, qui fut une sorte de recherche, sérieuse et amusante.
Merci d’avoir écouté ce " Couic si il est vert". Pour moi aussi c’était original car le septuor de flà»tes n’est pas forcément ma tasse de thé.
Je ne me souviens plus de mes déclarations sur l’atonal mais je suis conscient que mon style a évolué : l’étude de partitions de Lindberg et autres pièces pour orchestre de Schoenberg m’a certainement laissé des traces même si cette musique intellectuelle n’est pas forcément ce que je recherche.
Cela dit, si je ne me sentais pas pressé de mettre ce truc en ligne c’est pour plusieurs raisons :
d’une part je suis sà»r qu’il va y avoir des révisions et des coupes car je pense que c’est à la fois trop long pour l’auditeur et l’interprète.
Ensuite, je ne suis pas tout à fait satisfait de ce style : ce langage atonal très chromatique me frustre un peu et je pense que cela ne représente qu’un étape.
Le problème de l’harmonie est un large débat. Pour ma part, je me suis attaché à distinguer la modalité de la tonalité dans un premier temps, car ce sont là deux expressions musicales totalement différentes(tant harmoniquement que mélodiquement et rythmiquement d’ailleurs).
Par ailleurs, pour ce qui est de la tonalité, on résoud assez facilement beaucoup de problèmes en considérant l’accord à trois sons et la cadence parfaite comme la structure de base, les autres devant leur pouvoir expressif par rapport à la cadence fondamentale. (Je prépare une étude détaillée sur ce sujet plus de nombreux autres, elle est en cours de rédaction).
Le cycle des quintes sert aussi à de nombreuses démonstrations, tant en ce qui concerne l’éthos d’un mode (les émotions qu’un mode est susceptible de faire ressentir) qu’en ce qui concerne les effets des modulations par exemple… La place me manque ici pour en dire plus.
A partir d’une bonne compréhension de la modalité et de la tonalité (étude qui est non seulement harmonique mais aussi rythmique : le temps modal n’est pas mesuré, ce qui est normal…), on comprend mieux ces musiques qui ont mélangé durant le 20°siècle les deux esthétiques, comme la musique française de Fauré, ou de Debussy plus encore, par exemple.
Pour ce qui est de la polytonalité (et donc la polyrythmie, le polythématisme, etc.), je préfère de beaucoup l’exemple de Stravinsky (dans le Sacre ou dans Petrouchka) à celui de Milhaud, si peu convainquant!…
Ce palmarès introduit de nouvelles perspectives stylistiques pour notre Salon de Musique en récompensant des œuvres exigeantes qui ne sont pas d’un abord facile. Bravo aux deux lauréats pour leur contribution respective.
Souhaitons que cela continue de plus belle et que de nouveaux compositeurs tout aussi talentueux prendront part à Musique Harmonie et enrichiront toujours plus la palette des musiques contemporaines déjà en présence. Ces prix se placent dans la continuité de la démarche d’ouverture et de tolérance voulue par notre ami Jean-Louis Foucart afin de ne pas confiner la création à quelques styles convenus.
Pluralité, qualité et originalité sont des valeurs auxquelles nous pourrons toujours nous fier si nous avons à coeur de partager des idéaux esthétiques exempts de tout préjugé.
Je voudrais vous remercier pour l’attribution du prix pour l’adagio de mon Piano Trio C.
Je suis très touche et j’espère que cette musique peut motiver d ‘autre compositeur d’écrire la musique classique contemporaine et qu’elle soit une stimulante pour le développement d’un style personnel pour chacun!
Découvrant tardivement à mon tour le talent de JFZ, je regrette de ne plus voir vos commentaires et me lamente (!) de ne pouvoir sur Mac, écouter les émissions.. comment faire
N’empêche que je ne suis pas tout à fait d’accord…avec le grand Leonhardt dont j’apprécie énormément les interprétations par ailleurs…
On peut comprendre ses réserves en tant que "baroqueux" et claveciniste-organiste-chef d’orchestre, pour l’exubérance et la puissance démesurée d’un Ludwig Von Beethoven ! Mais je m’étonne de son rejet de la « sentimentalité » d’un Schubert ! Car quoi de plus sentimental que le répertoire baroque, (Rameau, Couperin, et même parfois Bach et ses fils ? )
Mine de rien quoi de plus sensible et proche de la sentimentale- musique, que ce royaume des « affects » ?
Quant à la "neuvième symphonie", cette œuvre colossale et son "ode à la joie", toutefois, mérite mieux que l’adjectif « vulgaire » ( à moins qu’il ne s’agisse de la "vulgate", "commune" à tous les peuples et "populaire"….proche du message humaniste ?…)
Oeuvre gigantesque pour une symphonie ! Une heure de musique, le résumé de toute une vie de compositeur estiment certains
Le final à lui seul est une symphonie à part entière. Ce morceau de choix est à analyser, écouter, digérer durant de longues heures sur une année entière !
( Pitié ? dirons certains ? tant pis ! ) tant il est fourmille de joyaux !
C’est sà»rement la plus belle strette musicale réalisée par un génie( et je pèse mes mots ) Observez le final, beaucoup de formes y sont représentées,
( thèmes et variations, choral, fugato, récitatifs, fantaisies ) outre le côté
« humaniste de l’ode de Schiller » qu’on n’est pas obligé d’apprécier, l’œuvre ,n’est-elle pas aussi une leçon de musique à la fois sérieuse et ironique ?
Etrange que Beethoven qui n’a jamais eu trop de chances avec le répertoire vocal et lyrique ait tenu à y insérer ces choeurs ? Une revanche ?
En cas d’allergie à Beethoven, persévérez ! ré écouter l’appassionata, le concerto pour piano et orchestre, quelques légères bagatelles
… "le schématisme japonisant systématiquement plaqué par BOB WILSON à toutes les mises en scène d’opéra"
– dont s’est ouvertement moqué Jean-François Zygel lors d’une Leçon de musique au Chà¢telet.
Grand merci JLF pour cette belle mise en page , c’est vrai : ça change tout !
Jean-Armand : j’ai cherché aussi " Elliott Carter" sur google , entre guillemets et je trouve : 268 000 réf. ? Cela doit dépendre des jours ?…ce n’est pas grave.
sinon pour "mazurka", on trouve 1 290 000 réf. ( quel succès ! …)
Pour le 5 e quatuor de Carter : une précision tout de même, il est très original car formé de 12 mouvements brefs, les six ( nombre pairs sont des pièces dites de caractère, les six autres placés entre chacun d’eux sont des "interludes" de forme et d’allure plus indéterminée sans être des impros ou de la musique aléatoire… )Tout se passe comme si 2 mondes étaient placés en vis à vis ou côte à côte : mis en résonance, le second comme la respiration du premier, et réciproquement.
Mazurka
….. je ne manquerai pas de venir au prochain rendez vous musical ; au nom de Mozart , avec qui je suis liée , mélodiquement, coeur et à¢me , depuis l’enfance … sa musique résonne en moi comme pour beaucoup de gens du peuple, que l’on sache l’expliquer ou non, ressentir reste , l’essentiel .
mes hommages, au musicien qui sait parler ,sans fioritures,de ce grand homme,MOZART… qui affrontait la vie …,MOZART , armé de nobles sentiments, en composant sur son clavier des concertos.. "à fleur de peau".
Google donne 2 200 000 références… si tu cherches Elliot Carter sans guillemets. Ce qui n’est pas surprenant vu que le prénom et le nom sont répandus. Mais si tu mets des guillemets, on tombe à 53 000.
Ah! Les illustrations musicales, ça change tout!
Superbe! Merci Mazurka, de nous faire ainsi découvrir ton grand homme. 🙂
Le site Wikipédia anglais est aussi un bon complément d’information sur les fameux "accords toniques" de Carter. C’est ici : en.wikipedia.org/wiki/Ell…
NB : Google donne plus de 2 millions de références sur Elliot Carter !!
(Honte à moi qui ne le connaissais pas… :-/ )
Je découvre seulement aujourd’hui cette discussion. Pourtant, je peux en dire des choses!! C’est simple, je me suis plus de 9 fois sur 10, pour ne pas dire 99 sur cent autoproduit avec des échantilloneurs et des synthétiseurs. Ma musique m’y prédispose : hormis l’Oiseau Blanc et deux autres pièces, toutes mêlent électronique et orchestre. Même le Seyesh e Seyà¯h sera sans doute prochainement électrifié.
La banque Garritan, celle peu chère et bien, sonne de façon homogène. J’utilisais la Roland avant : beaux sons, mais très difficile à mixer : ils ne "se connaissaient pas". La VSL ou la Garritan rendent un effet d’ensemble très réussi.
Par contre, il faut être musicien, et programmer sa séquence MIDI de façon à ce que les sons sonnent de la façon la plus naturelle possible. On m’a souvent fait des compliments à ce sujet. Le mieux que j’ai eu, c’est lorsqu’on m’a demandé qui était le batteur sur "Le Petit Bouddha dans le jardin"!! Le mieux est de régler à la main dans Cubase les pistes de modulateurs MIDI, une à une, mesure par mesure. Faut prendre son temps, comme dans tout travail d’art. Sur le violon solo, il y a ainsi quatre pistes de contrôleurs en plus de celle des notes on et off à régler!…
Car, oui, je crois qu’alors, en soignant le détail, on parvient à une authentique expression artistique avec l’électronique. En plus de permettre une création sonore illimitée, elle permet de simuler tous les instruments.
Est-ce que cela me pose des complexes ou suscite des remords? Non!! Chacun ici a du mal à se faire jouer. Les instrumentistes n’ont qu’à être plus ouverts à la création si ils ne veulent pas être remplacés par des "machines"!… (En fait, des instruments de musique nouveaux, joués et programmés par des musiciens)
Si ça interesse des gens, le quatuor LEONIS dispose également depuis peu d’un blog dans lequel figurent des articles sur les œuvres jouées ou les personnes qu’ils ont rencontrées et des anecdotes diverses…quatuorleonis.unblog.fr/
je suis entièrement de ton avis concernant la scénographie pénible d’Ariane à Bastille. Cet anti-conformisme qu’on nous inflige depuis cinquante ans et qui n’en finit pas d’agoniser est la marque d’esprits étriqués pour lesquels la priorité d’un metteur en scène consiste à défigurer une œuvre pour prouver que son auteur était un crétin. Ce fléau qui infeste le théà¢tre prétendà»ment d’"avant-garde" et qui de temps à autre sévit à l’opéra souligne la vacuité de beaucoup de metteurs en scène, artistes créateurs ratés, réfugiés dans le déni et le jeu de massacre.
J’ai effectivement trouvé la direction de Cambreling trop lourde mais ce n’est pas une nouveauté, ce chef d’orchestre ayant l’habitude de couvrir les chanteurs ("Louise", la saison dernière nous en avait donné encore une illustration). C’est pour cela qu’il a été difficile de percevoir les subtilités de l’orchestration de Dukas, réelles dans cet opéra qui, sur ce point, n’a rien à envier au Pelléas de Debussy.
Enfin, le livret de Maeterlinck est d’une indigence affligeante et les déséquilibres observables entre les rôles (une Ariane omniprésente et un Barbe bleue quasiment absent) prouvent combien cet auteur s’avérait incapable d’écrire pour l’opéra. Si Maeterlinck a survécu, c’est bien grà¢ce aux compositeurs qui ont immortalisé son œuvre à travers des des musiques géniales (Fauré, Schà¶nberg, Sibélius, Debussy et Dukas).
Merci en tous cas pour cette chronique consacrée à ces excellentes musiques contemporaines, les œuvres musicales des jeunes auteurs ne sont pas si souvent mises en valeur, et c’est très bien de continuer à le faire ici !
L’ «Allegro » d’Alex Millet ( et « Chicago » que j’ai entendu aussi sur le forum), sont remarquables, éminemment descriptives et fort bien écrites des moments d’évasion de grande qualité, à savourer une fois que l’on est entré dans cet univers particulier, à la fois narratif et combatif
Les œuvres de Fabrice Peyrot ( du moins les extraits présentés ici) sont celles d’un compositeur extrêmement sà»r de son art et de sa science. La force et la précision de son écriture sont saisissantes. On apprécie autant les thèmes choisis, que l’orchestration : originaux et si bien traités Plus que « Lugubre soit son chant » c’est l’œuvre précédemment présentée sur le site, qui était comme taillée pour ma part dans du roc, ou du diamant
( me parlait-on pas du piano diamantaire d’un Dutilleux ?) mais je ne me souviens plus du titre de la pièce qui est certainement l’œuvre la plus aboutie J’ai vu aussi que les "Choéphores" possèdent déjà
un "Prologue" très réussi, qui annonce une œuvre ambitieuse, et enthousiasmante, elle fera parler d’elle très certainement…
Le titre « Les Choéphores » ( et son livret) m’ont aussi rappelé l’œuvre si belle de Darius Milhaud
Bref, les mélomanes le savent bien, quand la musique est belle ça vaut la peine de lui consacrer de "nouvelles pages" et beaucoup d’attention !
Mazurka
D’aucuns s’étonnent en privé que "je fasse de la publicité" à la musique de Fabrice Peyrot alors qu’il n’est plus adhérent du Salon, après les incidents regrettables qu’il a provoqué sur le forum, en mon absence, cet été.
A ceux-là je réponds : après qu’on s’en soit expliqué tous les deux, FP a exprimé ses regrets à ce sujet.
Sur le fond, ces incidents, tout regrettables qu’ils soient n’enlèvent rien, à mes yeux, à la qualité de sa musique. Mais ça, ça se discute ! C’est mon avis personnel, parfaitement subjectif :-/
Enfin je trouve le temps de vous répondre. Merci énormément pour cette page que vous nous avez consacré sur votre site. Nous sommes tous très touchés de la gentillesse de vos commentaires, et de l’attention que vous nous témoignez.
Je voulais vous écrire depuis un moment, mais jusqu’à la fin de l’été
j’étais en tournée sans arrêt, et dans ces moments là , j’ai peu de temps pour répondre au courrier de l’ensemble.
Nous nous réunissons justement ce soir avec mes amis-collègues pour faire le bilan de notre été.
Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant de toutes les nouveautés.
Je sais que certain de l’ensemble ont voulu mettre des commentaires sur votre site, mais bon, nous sommes plus doués pour la musique que pour l’informatique, car ce fà»t un fiasco, du moins c’est ce que m’a dit Mathieu, le clarinettiste, qui n’ a pas réussi.
A très bientôt en tout cas, et n’hésitez pas à m’écrire à cette même adresse.
Amicalement,
Delphine, et l’Atelier-concert
En fait, il faut être clair : ils font tous les deux les clowns et sont payés pour ça! 🙂
C’est un truc que Zygel a fait, je crois avant d’être connu par le grand public. Ils avaient tous les deux à y gagner, en terme de notoriété, n’ayant pas le même public.
Au niveau pianistique, je me rappelle que Zygel a fait une longue improvisation uniquement sur les touches noires (obligées) qui était magnifique, et que son adversaire a d’ailleurs applaudie, en séance.
J’ai trouvé que la prestation de Zygel avait elle aussi son côté d’esbrouffe. Il a une grande virtuosite rythmique, mais on a parfois la sensation que les mains se posent n’importe-où¹.
Non, Kriss, je n’ai rien enregistré, j’ai seulement vu l’émission sur les claviers, et manqué les trois dernières…mais tout existe déjà ou existera un jour sur internet! 🙂
Exemple la campanella de Litz joué par Duchable ?
La voici : http://www.youtube.com/watch?v=0...
Merci jlf pour ce superbe morceau.
Tu sembles avoir enregistré l’émission sur le thème "Clavier" que je recherche. Disposes-tu de Paganini – La Campanella (Liszt) interpretée par FR Duchable himslef ?
Merci Kriss pour cet enregistrement. Je n’ai pas vu cette émission, hélas, mais ce fandango est magnifique!
Un autre enregistrement (Chopin, étude Opus 25 N°11) de l’émission consacré au clavier, avec l’époustouflant François René Duchable : http://www.youtube.com/watch?v=T...
la présence de l’organiste STEFAN PATRY à l’orgue Hammond a été un trés grand moment du festival de Jazz à JUAN LES PINS.
Sa prestation restera à tout jamais marquée dans la mémoire des amoureux du Jazz.
Un grand organiste trés inspiré par Rhoda Scott, référence mondiale du jazz à l’orgue Hammond.
Site(ou blog …) découvert ce jour ….où¹ des voix qui se sont tues …. nous manquent ….Merci pour le "casta diva", mille et mille fois écouté …Certaines arias …sont presque des ….prières ……
Fan de l’émission j’ai enregistré la dernière intégralement (Musique de chambre), dont vous pouvez retrouver le meilleur extrait (Fandango de Boccherini) sur : http://www.youtube.com/watch?v=z...
J’ai été pris de court pour les émissions précédentes mais je compte bien en faire de même avec la dernière sur la danse.
Je vous tiens informés.
Trouver des propos déplaisants dans la prose de Pierre Boulez, c’est assez facile, quoique généralement ses aggressions ne soient pas nominatives.
En voici une qui est nominative, trouvée en deux minutes : (à propos de Satie) "beaucoup de ses directives, pendant un long moment de sa vie, se sont avérées juste, jusqu’au moment où¹, déboussolé par une surestimation subite, il s’est précipité de droite et de gauche tel un insecte nocturne aveuglé par une excessive lumière".
Une autre : "On sent dans Berg un amalgame des plus hétéroclites où¹ l’exotisme de bazar prend aussi sa place avec le tango de la cantate Le Vin".
Les citations de l’article du Monde sont d’ailleurs extraites du même ouvrage que les deux plus haut : "Points de repère / Imaginer".
En voici encore : "L’on n’a pas assez de blà¢me pour honnir Stravinsky et son Histoire du soldat".
Mais il est vrai que plus loin, Boulez dit : "Si, pourtant, nous nous sommes permis de critiquer Berg, c’est que nous le plaçons bien au-dessus de tous les Gribouilles qui se croient et se proclament dodécaphonistes, et que nous répugnons à donner la main – même pour célébrer ses louanges – à cette classe putride qui constitue le plus clair du monde musical ‘parisien’ !"
Bonjour à tous,
J’ai vraiment adoré ces émissions, mais je n’ai pas pu les enregistrer. grrr
Y a-t-il quelqu’un qui les a ? romain.fontaine1@free.fr
Savez-vous s’il y a des redifs de prévu ?
Au fait merci pour le site du Quatuor Leonis ! 😉
Je viens de m’apercevoir que le quatuor leonis a bel et bien un site (qui est en travaux pour l’instant).
L’adresse est la suivante: quatuorleonis.free.fr
J’ai aussi trouvé leur mail, c’est : quatuorleonis@gmail.Com
Voilà un très joli carnet de voyage, merci JLF de nous le partager ! Juste une remarque concernant le Baptistère de Parme, il me semble que le Roi David représenté là , joue en fait non pas de la flà»te de pan, mais un instrument à cordes pincées, une sorte de cithare ou de lyre, d’une part parce que traditionnellement dans les écrits bibliques on parle du Roi David chantant les psaumes et s’accompagnant de sa cithare, et d’autre part en regardant bien l’image , il semble que les doigts de sa main droite s’apprêtent à effleurer des cordes…La flà»te de Pan (connue depuis l’Antiquité) est aussi de forme triangulaire et cela peut porter à confusion vu de loin…Les anges musiciens en jouent alors pourquoi pas le Roi David ?…D’autant qu’il a été berger, dans son enfance, et la flà»te est souvent associée aux bergers et aux bergères…
Le campanile de l’église de Pomposa est très beau aussi… Je ne savais pas que Guy d’Arrezo y avait vécu !
Nicholas,
Les mélomanes n’attendent rien et n’attendront jamais rien, même patiemment s’ils ignorent l’existence de ta musique !
D’autant qu’il y a peu de chances que tu sois le nouveau Mozart que tout le monde attend ! 🙂
Et si la partition existe, ce qui suppose qu’elle soit éditées et commercialisée par un éditeur ayant pignon sur rue (et ceci est encore une autre paire de manches !), encore faut-il que ces mêmes mélomanes y aient accès, aient envie et sachent la lire…Ca fait beaucoup de conditions!
Résultat : combien de chances sur 100.000 ?
Par contre tout le monde a des oreilles, tout le monde va sur internet écouter de la musique, ou à la radio … 😀
J’ajoute que, d’expérience, il vaut mieux interpréter soi-même une œuvre avec les moyens du bord, plus ou moins sophistiqués, quand on le peut (ça coutera de toute façon moins cher que louer un orchestre !) plutôt que d’entendre sa musique "esquintée" par des musiciens mauvais, même s’ils sont pleins de bonne intentions…
Evidemment que tout compositeur rêve de se voir jouer par le Philharmonique de Berlin, mais en attendant, le problème se pose quand même, quoique tu en penses…c’est la réalité.
A noter que ce n’est pas une question de fric : la technologie coute infiniment moins cher que les bons musiciens. Ce n’est pas pour rien que la moitié ds réalisations cinématographiques ou vidéo font appel aux moyens informatiques et au sampling, plutôt qu’aux musiciens pour les illustrations sonores.
Conclusion, sauf à être un authentique autiste, il FAUT "programmer", comme tu dis. Ce terme n’est pas beau, peut même faire peur à un musicien.
Mais d’expérience, avec les logiciels de composition professionnels que nous utilisons aujourd’hui (qui utilise le midi et non l’audio), cette programmation là ressemble, et même rencontre pour partie le travail que le compositeur doit faire de toute façon, après avoir écrit ses notes sur la portée, pour donner toutes les indications de jeu nécessaire à l’exécution de l’œuvre.
Donc, d’une manière ou d’une autre,on peut éditer la musique (audio) et la partition (écrite) en même temps, même si cela semble sportif de prime abord !
C’est moins de la programmation que de l’édition, plus ou moins poussée, c’est vrai, c’est…. la composition moderne ! 🙂
Le sujet est intéressant mais je pense que cela ne mène pas très loin. Le travail du son et celui de la composition sont complétement différents. Demandez à un excellent guitariste qui joue sur une mauvaise guitare si il aimerait travailler sur une Gibson Custom .. eh bien c’est pareil. Il y a la composition musicale et la programmation. Ceux qui composent et qui veulent être indépendant et qui ont les moyens, peuvent passer du temps à faire de tres belles rélaisations sur informatique. Mais sincèrement, quel compositeur ne voudrait il pas que son œuvre soit interprété par un véritable orchestre ? Pour moi, il n’y a donc pas de polémique. Aucune raison de mélanger le rendu sonore avec le travail de composition musicale… Pour faire apprécier sa musique, il faut faire une belle composition. Et si vous en avez la possibilité libre à vous de la réaliser avec des samples … sinon, les autres apprecieront la partition ou attendrons patiemment que votre œuvre soit interprétée…
Tous ce qu’il disent est juste, ils ont leur façon de l’exprimer qui est bien plaisante, j’adore le cabaret classique, ce sont des bons musiciens et improvisateurs, mais pour expliquer ce qu’est une fugue rapidement, j’ai beaucoup mieux, en 15 minutes tout de même, c’est les 2 faces d’un vynil 45 tours didactique d’un ancien camarade, que j’ai repiqué sur une cassette audio à l’époque, et que tout à l’heure je vient de transformer en 0 et 1 avec Audacity.
C’est très bien fait, le monsieur parle très clairement d’une voix très agréable, avec des exemples tirés de la fugue à 4 voix en Sol mineur du premier livre du clavecin bien tempéré de Jean-Sébastien BACH, transcrite pour basson, clarinette basse, clarinette en si bémol et haubois, ce qui facilite beaucoup la distinction des voix ; et la leçon n’est pas que théorique puisqu’à la fin, le monsieur explique bien que « il sagit dans la fugue de parvenir à la beauté par les moyens de la science …/… qu’il y a une logique profondément harmonieuse dans toute fugue belle (sic) une logique musicale et par conséquent humaine …/… l’instinct musical et l’inspiration y ont leur mot à dire …/… il faut d’abord choisir pour sujet un beau thème, il faut ensuite dans la foule des combinaisons possibles retenir les plus séduisantes les plus heureuses, il faut varier le nombre des voix qui dialoguent et donner l’impression que le développement de la fugue se déroule comme la croissance naturelle d’un bel être vivant… » j’en pleure de joie ; et plus loin il conclu : « la fugue n’est pas qu’un jeu de mots croisés, mais bien une des plus belle et des plus hautes d’entre les formes musicales. » Je suis sà»r qu’après avoir écouter cette leçon, n’importe qui peut faire une belle fugue.
Comme je n’ai pas encore retrouvé ce camarade, son vynil, et avec le nom du monsieurs qui cause bien, je cherchai donc sur l’internet des traces de cette petite merveille avec la concaténation : "Qu’est-ce que la fugue", puisque c’est par ces mots que commence la leçon, et je n’ai trouvé que ta page Jean-Louis 😉 Ca va donc m’encourager à retranscrire en texte ce cours sur ma page perso, avec seulement les exemples musicaux sonores, et sans oublier à côté, de parler aussi de toutes les belles fugues que j’aime, comme par exemple, celle de la fin du deuxième acte de l’opéra : "Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg" de Richard Wagner.
>JA: Je confirme : on ne fait pas de politique sur ce site…même si j’ai, à l’occasion exprimé mes opinions qui ne sont pas précisément celles de Radio Courtoisie (d’après ce qu’en dit Abel).
Quant à ce billet d’humeur sur Crespin, tout le monde a eu l’occasion de s’exprimer à la suite de Rinaldi, comme je l’avais d’ailleurs suggéré dans le premier commentaire, et sans vouloir te flatter, j’ai apprécié ton implication dans ce dialogue fort intéressant.
Après cette mise au point, je considère cette affaire comme close.
Personnellement cette mention de Radio Courtoisie me chagrine, parce que je n’aime pas ce type de radio ; mais Yves n’en fait pas la publicité. En revanche ce qui me chagrine encore plus, c’est qu’on se mette à parler politique sur ce site, c’est-à -dire ta réaction, Abel. Il y a suffisamment d’endroits où¹ on en parle, on en est saturé.
D’ailleurs un article précédent d’Yves m’avait déjà chagriné, celui intitulé "REGINE CRESPIN EXCOMMUNIEE PAR LA « CULTURE MEDIATICO-PUBLICITAIRE »", précisément parce qu’il était polémique, et cela m’avait fait réagir. J’aurais sans doute mieux fait de dire que ce qui me gênait c’était le sujet abordé, plutôt que de répondre sur le sujet lui-même.
Bref, le mieux serait de ne pas parler du tout de politique sur ce site.
Tes réponses sont des non-réponses, seulement rhétoriques, et qui ne disent rien du fond du problème. Evidemment, on peut toujours me dire qu’on n’a pas demandé mon avis. Mais si j’ai envie de le donner ?
Je n’ai pas prétendu que vous faisiez de la pub pour Radio Courtoisie (puisque tu sembles m’en accuser). J’ai juste dit qu’aller parler sur cette radio revenait à la cautionner (de facto, qu’on le veuille ou non, et même s’il s’agit de ne parler que de musique). Et que cautionner Radio-Courtoisie ne me semble pas être une bonne chose. Mais ce n’est que mon avis…
Il ne s’agit pas d’être politiquement correct. Radio courtoisie se targue d’ailleurs être politiquement incorrecte, est-elle recommandable pour autant ? (je l’ai pas mal écoutée, c’est assez instructif… et ca fait parfois peur aussi : cette radio charrie tous les réactionnismes nauséabonds d’aujourd’hui).
Après, on peut aussi considérer que rien n’a d’importance, pourvu qu’on ait notre musique, et que l’œuvre méconnue d’un compositeur vaut bien de se compromettre sur une antenne comme celle-là … Et que fermer les yeux suffit à faire disparaître ce qu’on ne veut pas voir.
Abel
ps: par extention, dans la mesure ou chaque type accord different et ce dans toute position possible, met en vibration certaines series harmoniques, alors on peut parler de timbre specifique de tel ou tel accord, mais il s’agit avant tout d’empreinte sonore, de couleur (on emploit beaucoup ce terme chez Debussy par exemple, dans la musique duquel on trouve beaucoup d’accords identiques parralleles…ayant alors une couleurs, un timbre specifique),
cependant il s’agit d’une utilisation specifique de ce mot, et je lui prefere largement le terme de "couleur" d’un accord…. (majeur, mineur, diminué, sur fondemmentale, renversé…., dans les grave…..)
mais la musique spectrale (timbrale, ou timbrique pour d’autre) actuelle est une musique tourné vers la recherche de sonorités nouvelles………………………
ps: le timbre de la caisse claire est ce qui lui donne ce son de crecelle (peut etre l’utilisation plus vaste qu’on peut faire de ce mot vient-elle de la???)
>Abel :"Je n’ai pas écouté l’émission, et je le regrette. "
Moi aussi je le regrette, car d’après ce que j’ai compris ils ont parlé musique et pas politique…
"Personnellement cela me gênerait de passer sur une antenne comme celle-ci, fusse pour défendre ma musique. "
Ca tombe bien, on ne te l’a pas demandé ! 🙂
Ici on ne fait pas de pub pour radio chose, mais pour la musique, et accessoirement pour NOTRE radio, Radio MusHar, en haut, à droite…d’accord, on aurait pu mettre l’icone à gauche, c’eà»t été politiquement correct… 🙂
Je n’ai pas écouté l’émission, et je le regrette. Mais sur le principe, cela me gène que personne n’ai signalé ici que "Radio Courtoisie" n’a rien sur le fond de très… "courtois". Ecoutez-la en dehors des émissions musicales… : celle qui se proclame "la radio de toutes les droites" tient parfois des positions peu recommandables, au minimum très réactionnaires.
Personnellement cela me gênerait de passer sur une antenne comme celle-ci, fusse pour défendre ma musique. Le courage, c’est aussi de refuser les discours d’extrême-droite. Un compositeur ne s’honore pas en les cautionnant, sauf à considérer qu’il n’est pas un créateur engagé dans la société de son temps.
Abel
je pense par ailleurs que timbre dans le texte de jean-armand signifiait belle et bien le son, ayant la meme sonorité, on perçoit les differents sons comme une grappe, un accord…….
en ce qui me concerne le timbre n’est pas du tout l’accord, mais ce qui compose le son, le grain harmonique
exemple un la au piano et au violon sont differents, c’est le timbre qui est en fait different…………ce qui compose le son (les harmoniques et leur agencement….)
ex: la clarinette a un tres variable entre ses differents registres………………….
Je pense comme Jean-Armand que JFZ n’est pas, au fond, aussi "réac" qu’il le parait dans cet interview de "Elle". Pour moi, il s’y montre surtout provocateur, et ça, j’aime bien (c’est pour ça que j’ai repris cet extrait d’interview).
J’en veux pour preuve ce dialogue avec le pianiste François René Duchable dans sa dernière émission télévisée La boite à musique (vendredi dernier) sur le piano. Pour faire chanter le piano, j’anticipe légèrement le jeu de la voix mélodique par rapport à l’accompagnement nous dit-il .
En quoi il joue "en avant" comme le font volontiers les pianistes de jazz; ce qui démontre qu’il n’est pas cloué dans un fauteuil Louis XVI… 😉
Et d’ailleurs, Duchable, pianiste plus "classique" lui répond qu’il n’aime pas du tout et joue au contraire très "vertical" avec une petite démonstration de la même œuvre classique…
Mais Duchable ajoute modestement que c’est peut-être parce qu’il manque de sensibilité… 🙂
Sympa cette émission de vendredi soir sur le piano.
En fait il faudrait que les illustrations sonores soient accompagnées des partitions, voire de partitions "jouables" à l’écran (on voit quelle note est jouée). D’autant que certaines notions, la théorie de Schenker par exemple, sont difficiles à illustrer.
Mais cela transformerait un travail de 2h en un travail de 20 ou 40h. C’est toute la différence entre un article de blog, et le traité d’harmonie de Jean-Louis, qui comporte de nombreux exemples tous très bien mis en page.
Je n’avais pas l’intention de faire plus que rappeler (ou faire découvrir, pour ceux qui ne les connaissent pas) des notions liées à l’harmonie, le contrepoint, et leur évolution.
Bravo pour ce riche panorama du contrepoint ! Un beau condensé de nombreuses notions et points de vue !
Cependant, il est toujours dommage de parler de musique sans en entendre : des extraits musicaux ou des illustrations sonores pourraient-ils être ajoutés ?
Je sais, c’est un travail important à apporter en plus de l’établissement de l’excellente synthèse que vous nous livrez, mais l’outil blog est assez souple pour donner à écouter ce que les mots expliquent.
Et encore une fois bravo, et je dirais même : merci !
Timbre et accord, c’est la même chose, cf. la papier de JAM sur le contrepoint qui suit.
Mais JFZ parle de "sonorités", pas de "timbre"…ne faut-il pas distinguer ces deux notions?
Non, tout le mérite de cette mise en page revient à Mazurka…
Bravo et merci, Jean-Armand pour cette belle synthèse de l’évolution du contrepoint. En fait ton propos va au delà du seul contrepoint; il s’agit plutôt d’une approche historique de la musique à travers l’harmonie. TRES intéressant !
A l’attention des nombreux adhérents intéressés par l’approche théorique et historique de la musique, je vais coller cet article (les deux parties réunies) dans la Bibliothèque du Salon de musique en y ajoutant quelques autres références bibliographiques, à coté des 20 leçons d’harmonie.
Il est vrai que c’est tres tranché, peut etre tronqué???
en tout cas c’est assez etonnant…….
en fait heureusement la musique contemporaine dans toute sa pluralité ne se resume pas a une simple recherche timbrale………
par contre il est claire que a l’heure actuelle le timbre est au moins une donnée dont nous avons conscience, et donc a traiter, au moins a prendre en compte………………
pas grave……………….
Je suis tombée hier soir par hasard sur cette émission que je ne connaissais pas, et j’ai été scotchée devant mon écran. J’ai litéralement flashé sur ce pianiste qui jouait merveilleusement bien et à une allure hallucinante !!!!! Est ce quelqu’un pourrait me communiquer son nom, il avait des lunettes et une chemise rouge.
Merci pour vos lumières !!
C’est amusant, quand il improvise, le père Zygel, il est beaucoup plus contemporain que mozartien ! Est-ce que par hasard il adapterait son discours en fonction de ce que son audience a envie d’entendre ? 😉
Il est possible de commander les enregistrements des émissions en spécifiant bien le jour et l’heure de l’émission en s’adressant à Radio Courtoisie 61 bd Murat 75016 Paris tel 01 46 51 00 85 fax 01 46 51 21 82
(une K7 pour chaque partie d’émission, précisez s’il s’agit d’une première ou d’une deuxième partie) contre 9 euros par K7 pour les adhérents de Radio Courtoisie et 11 euros pour les non adhérents.
(Il est possible de cotiser en ligne ave cle système sécurisé PayPal)
Le Festival de Verdier ! Magnifique: ne manquer sous aucun prétexte Marha Arguerich, Nelson Freire…Lang Lang ( je ne lai pas encore vu ici…)
Pour le Concours de Piano 2007 de la Reine de Belgique, c’est une aubaine d’y assister ainsi ! merci à Jean Lou pour l’info. Il semble impossible de tout voir et entendre tant la retransmission est généreuse et de haute qualité. Je trouve
Plamela Mangova exceptionnelle !!! …On dirait plus une "invitée" d’honneur qu’une canditate de concours : quelle grande maîtrise de son art !
J’ai beaucoup appréciée aussi l’œuvre imposée :
"La Luna y la Muerte" de Miguel GàLVEZ-TARONCHER ( jeune compositeur espagnol ) qui s’est inspiré d’une œuvre du poète Frederico Garcia Lorca…
( sans pour autant réaliser une œuvre à programme, comme il l’explique )
Très contemporaine et poétique à la fois…à découvrir aboslument !
Bonjour,
la diffusion des émissions "la boù®te à musique " de Jean-François Zygel débute le 3 août 2007… Celle consacrée au piano-Klavier(s) sera probalement la deuxième, donc le 10 août …( à vérifier sur vos programmes tv quand même…)
Lire aussi le billet plus récent de Castafiora et le com de JLF là qui donne tous les sujets abordés, ici : http://www.foucart.net/?2007/07/...
Bonjour Genie,
Je crois que tu parles du " Birkdale School Concert Band " mais il était programmé le 19 juillet Parc Bassens… Ils devaient aussi se produire au Jardin du Luxembourg…Sinon, si ce n’est pas ça, tu peux vérifier les infos dans ce programme en pdf, voir à la page 2 : http://www.paris.fr/portail/view...
J’étais à Parc Brassen le 21 ou 22 juillet je ne sais plus. Il y avait un band de jazz anglais qui comprend des musiciens jeunes, ados. O๠puis-je savoir le nom de band? I-a-t-il une organisatrice de ça? merci bien en avance pour la reponse.
Bonjours à tous; Elle a lieu quand la diffusion de l’émission sur les claviers, quelqu’un sait ???
J’étais à l’enregistrement et je voudrai pas la louper.
D’avance merci.
Au fait cette émission déchire, dommage qu’elle passe aussi tard
Moi j’trouve bien qu’on mélange comme ça des musiciens classiques avec des artistes de variété, peut-être que ça peut amener des gens à s’intéresser au monde du classique qu’ils penseraient trop vieux, démodé, ringard.
Un coup de chapeau aussi aux organisateurs du concours de Piano 2007 de la Reine Elisabeth de Belgique qui eux aussi ont mis sur internet les auditions des candidats en demi finale et finale (disponibles jusqu’à septembre je crois).
Il suffit d’alller sur : http://www.cmireb.be/video/vod-s...
Choisir Days 6 et 9 pour Anna Vinnitskaya, ou Days 6 et 10 pour Plamena Mangova qui sont les 2 premières de ce concours.
Les images sont exceptionnelles pour ceux qui aiment le piano (position des mains, vue de coté, de dessus…).
Il y a de grands et prestigieux concertos et des pièces étonnantes comme la 13ème sonate de Beethoven jouée par Anna Vinnitskaya en finale.
Bonjour Castafiora, je passais par hasard ici et plein d’indices m’ont fait savoir qui se cachait derrière ce pseudo 🙂 je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, nous étions assises à la même table durant l’enregistrement de l’émission sur "les claviers", Emission formidable j’en garde un très bon souvenir (hors mis peut etre les invités "varietoches").
Peut etre aurons nous l’occasion de nous croiser sur d’autres enregistrements.
Bien cordialement
Alice
Programme de la boite à musique (tous les vendredis d’aout, à 23h10):
– L’opéra (Julia Migenes, André Manoukian, Karl Zero)
– Le piano clavier (F. R. Duchable)
– La Nature
– La musique de chambre
– La danse.
Sà»r que je ne pourrai pas tout voir…une bonne à¢me pour pour enregistrer les émissions?
En fait ça sonnait bien. Des plaques de réverbération étaient disposées (en suspension) un peu partout au plafond, comme on peut s’en rendre compte dans la vidéo.
De Penderecki je ne connaissais que le nom, merci Jlf, de nous faire entendre et découvrir cette musique "saisissante"… Trois violoncelles sur le devant de la scène ce n’est pas commun non plus ! La vidéo même brève, en tous cas, rend bien l’ambiance générale !
Je m’interroge juste sur l’acoustique du lieu…C’est un palais des congrès …Il paraît immense…Il doit y avoir beaucoup de révervération quand même…
Bon, on attend alors d’autres œuvres de Penderecki…à écouter !
Merci d’avance !
"Une heure plaisante et musicale en compagnie du compositeur Yves Rinaldi"
(J’ai eu la joie de suivre cette émission à partir d’un petit poste de radio "classique", étant privée de connexion internet ce soir-là ! je n’ai pris aucune note, pensant qu’elle serait archivée, mais je veux bien vous en donner pêle-mêle quelques impressions encore fraîches dans ma mémoire ! )
Quel excellent moment passé en compagnie d’ Yves Rinaldi, invité de l’émission « Auditeurs et Musiciens » dirigée et animée par Didier Rochard, sur Radio Courtoisie Lumière 101 ! Les habitués du Salon MusiqueHarmonie de Jean-Louis Foucart, ont retrouvé avec grand plaisir les œuvres du compositeur dont la mélodie « Il lui disait », dans sa version orchestrale, avec la voix merveilleuse de la grande soprano Aurélia Leguay, mais aussi d’autres mélodies et pièces musicales, « le bal » « le lac »
Pour les néophytes c’était l’occasion de découvrir un répertoire de qualité, que tous ont pu apprécier et dont Didier Rochard fit des éloges mérités. Il fut précisé toutefois que, hormis la voix de la grande cantatrice, on entendait en fait des « maquettes » réalisées à partir de sons de synthèse. Evoquant alors la difficulté à se faire connaître et jouer, rencontrée par la plupart des compositeurs contemporains (donc vivants), Didier Rochard en vaînt à conclure que les œuvres symphoniques d’Yves Rinaldi mériteraient d’être jouées par des " musiciens " . ( et non pas seulement par des sons de synthèse ).
Interrogé sur ses appartenances éventuelles à des écoles musicales particulières, Rinaldi rappela divers commentaires que les auditeurs et les autres compositeurs ont l’habitude de lui adresser sur ses propres œuvres.
Il semble que des écoles aussi différentes que l’école romantique, ou celle de Massenet, ou encore la musique de Wagner et même celle de Dutilleux, soient le plus souvent évoquées. Au cours de l’émission, il fut question aussi de poésie, de littérature, et de la manière dont un musicien choisit tel ou tel poème pour le mettre en musique. La difficulté de la langue française ( avec son rythme propre, ses accentuations, la difficulté des "e" muets) fut également évoquée. Et là une surprise ! …Yves Rinaldi récita lui-même avec beaucoup de sensibilité un poème de Victor Hugo, lequel ?… « Il lui disait »évidemment ! [ce qui me fit penser que déjà dans l’approche d’une "mise en voix" haute, et fine, la musique déjà fait son creuset] D’autres poètes appréciés par le compositeur, furent cités et commentés dont Yves Bonnefoy.
Répondant à la question concernant le prix de composition qui lui avait été décerné pour la mélodie « Il lui disait », Yves Rinaldi ne manqua pas de parler alors du Site MusiqueHarmonie et du Salon des compositeurs de Jean-Louis Foucart, compositeur, fondateur et webmaster du site. Il le présenta au mieux, en décrivant les divers composantes du site : forum, blog, styles de musiques présentées, concours de composition, cours d’harmonie, en insistant sur son audience toujours grandissante( une partie du blog étant aussi accessible en langue anglaise) …Soulignant enfin le grand intérêt de la création d’un tel site, pour des compositeurs voulant se faire connaître, et peut-être un jour éditer et jouer par des musiciens « en chair et en cordes », pour reprendre sa propre expression si évocatrice Aux questions bien choisies et parfois inattendues de Didier Rochard, Rinaldi répondait avec aisance dénotant une réelle passion pour la musique, la composition, la littérature et l’histoire de l’art
Je me souviens aussi des explications données sur la présence de « choeurs » chantant sans paroles précises ( appelés choeurs muets ?…) mais ajoutant à la "pà¢te sonore" symphonique… A la question posée "quel est votre instrument de musique de prédilection ?" Yves Rinaldi répondra sans hésiter: le piano ! mais ajoutera aussitôt que la voix est l’instrument pour lequel il consacre le plus de temps en tant que compositeur… Rinaldi et Rochard reconnaîtront ensemble la « vraie modernité » d’un Beethoven, l’opposant aux effets de modernité qui décidément font très "datés" ( un petit coup de pied …( pas..de pouce ?) là aux bruiteurs en tout genre…) La discussion qui alterne avec la diffusion d’exemples musicaux continue de façon très plaisante.
Quand il s’agira d’expliquer dans quel style composer et du « comment s’y prendre », Rinaldi répondra : « Je compose la musique que j’aimerai entendre »
Un adage simple et lumineux n’est-ce pas ?
Dommage que l’émission ne soit pas archivée, on la ré-écouterait bien encore
une fois.
Mazurka
Un piano au goût "exquis et fruité" serait l’espression juste !
Quel dommage, il ne reste plus que la dernière octave du clavier et le tabouret du pianiste, tout le reste a fondu: trop de lutins gourmands sont passés par là !
Et dire que les friandises en "clé de sol" qui se cachaient sous le grand couvercle se sont envolées aussi…
j’ai lu dans la présentation de cette œuvre d’art chocolatée qu’il existe une coutume très ancienne en Amérique du Sud , lors du traitement des fèves de cacao, c’est "la danse du cacao"…Les hommes et les femmes chargés de remuer
à la main les fèves "à sécher" le font parfois aussi en remuant les pieds…mais sans musique., sans doute parce que le rythme des percussions naturelles ( les fèves de cacao remuées) constitue déjà une musique…
Le chocolat est la "boisson des dieux " dit la légende ! Les cacaoyers, avec leurs cabosses et leurs fèves, sont peut-être alors les vrais "diamants" de ces pays des dieux…Les "élégantes chocolatières" exposées dans nos musées si loin des "Tropiques" en rêvent peut-être encore ?
Pas de chance, j’ai pas pu t’écouter hier soir, Yves… 🙁
Et en plus, pas d’archives accessibles dans cette radio…
Quelqu’un aurait-il des échos de cette émission?
Oui Bianca, mais ce sont quand même les mains de Catherine Frot qui jouent sur le clavier, évidemment elle est doublée, mais on la voit vraiment "jouer"…
" Les acteurs qui n’ont pas pris de cours de comédie ? "c’est fort possible, je te crois Bianca, ils sont doués alors, ou le cinéma est en grand danger (rires)…
Le problème je le pressens plutôt pour les vrais concertistes
qui doivent répéter entre 6 et 8 h par jour surtout…Perdre ce rythme c’est sortir de la scène musicale internationale…quasi définitivement. Mais est-ce l’essentiel ?
Non, elle dit (Catherine Frot) qu’elle a pu jouer car elle avait étudier le piano plusieurs années mais que ce n’est pas elle qui a interprété les morceaux ! Eh oui, je l’ai entendue elle-même le dire à la télé !
Ceci dit, Catherine Frot est une de mes actrice préférées avec Dominique Blanc et Sandrine Kiberlain !
Beaucoup d’acteurs n’ont jamais pris un cours de comédie !
Si on écrivait un opéra ?… alors on y incluerait d’emblée une "Castadiora !" forcément…faudra tenir le rôle Bianca, hein ? pas de blagues ! Franchement, composer un opéra c’est vraiment du ressort des Maestros du salon !
Bianca: l’idée de faire jouer François -René Duchable dans le film est audacieuse, mais séduisante ! c’est un artiste à part entière, je suis sà»re quand travaillant cet autre "rôle" il y serait tout à son aise ! Pourtant je pense que ce sont deux métiers totalement différents : être musicien, et être acteur.
Même si les acteurs ont la plupart du temps une formation quasi complète , un concertiste n’est pas forcément acteur justement. On envisage que très peu la "scène " dans les premières années instrumentales, et c’est dommage ! Peut-être devrait-on lancer la mode…
Quelques pianistes, au tempérament bien trempé, là me viennent à l’esprit : Martha Argerich, Nelson Freire, Pogorelich, Alexandre Tharaud …faisant du cinéma, pourquoi pas ? Mais bon, comment concilier les deux métiers ?…
Ce serait peut-être plus facile de commencer une carrière
de concertiste-acteur dès l’enfance finalement…Mais bon quelle "école du spectacle" proposerait cela de nos jours ?… z’arrivent à peine à monter leurs gammes chaque jour les pauvres chérubins des conservatoires…Dans le film les choristes, le jeune soliste a montré de réelles qualités d’acteur, bien que la plupart des enfants du pensionnat furent "doubler" par une "vraie chorale"…Comment avez-vous trouver Catherine Frot dans "la tourneuse de page " ? Encore une pianiste actrice ! si si !
Tout à fait d’accord avec toi, Castafiora ! Pourquoi les musiciens n’auraient-ils pas la vedette dans les films où¹ il y a des musiciens justement ! Dans les années 50 et 60 il fallait absolument être "beau" pour être acteur de cinéma mais heureusement ce critère aussi subjectif et débile que possible a bien changé ! Musiciens, danseurs, comédiens, écuyers, sportifs, faites du cinéma. Ca nous changera des éternels acteurs grimaciers et abonnés au succès ! Un peu de diversité que diable !
Ya d’l’opéra dans l’air…….
Bon tu t’y mets quand ? En association avec Rinaldi of course !
Si j’avais été réalisateure du film, j’aurais pris le risque de faire interpréter François-René Duchable dans son propre rôle. Je lui aurais juste fait faire quelques séances d’orthophonie car il ne timbre pas assez sa voix (remarque qu’on s’en fout au cinoche, ya tellement d’acteurs avec des voix de chiotte, nasillarde, inaudible, détimbrée par l’alcool, le tabac et autres substances !). Duchable, je l’ai vraiment vu de près, il est très bien, très "good-looking", décontracté, souple, drôle, mais il parle trop doucement tu vois, il ne timbre pas sa voix et il parle très vite, si bien que – même bien placée – j’avais du mal à comprendre ce qu’il disait. Enfin, tu verras comment il "joue" (c’est le cas de le dire) avec son piano, comment il fait ses exercices pianistiques et corporels en même temps, comment il est à l’aise et de bonne compagnie ! Oui, je l’aurais fait jouer le rôle à la place de Dupontel que j’aime beaucoup mais qui n’est pas pianiste après tout ! Je me demande toujours pourquoi – au cinéma – on ne fait pas jouer de vrais musiciens (chanteurs compris bien sà»r mais tu sais qu’on dit toujours "les musiciens" et "les chanteurs"). Voilà !
Ca m’énerve, j’ai envie d’y croire quand je vois un musicien jouer d’un instrument au cinéma ! Après, on va dire "quel acteur admirable, il a pris des cours de violoncelle pendant trois mois pour réussir à poser ses mains sur l’instrument" – merde alors, l’acteur est payé sà»remnt 100 fois plus que le musicien qui joue vraiment ! Bon, je m’arrête parce que je m’énerve toute seule !
Et merci à toi Bianca, pour cette annonce si détaillée qui nous donne très envie d’être déjà au 3 août !
Je me souviens bien du film de Danielle Thompson, dont tu nous parles :
« Fauteuils d’orchestre ». ( vu en 2006 je crois)
Je l’avais perçu même comme un possible « opéra » moderne !
La jeune actrice ( Cécile de France) qui tient le rôle central ( Jessica ) évolue dans un tempo très enlevé, très légerPlus qu’une provinciale qui « monte à Paris », elle m’est apparue comme une libellule des jardins et des campagnes vire-voltant dans la ville, ou une ballerine, qui va de scène en scène ( scène de rue, de quartier branché ou chic, scène des toits, scène du théà¢tre, de bar chic, de salle de concert , de salle des ventes). Chaque nouvelle rencontre que Jessica fera avec l’un des personnages"clé" du film, est un prétexte à nous montrer « un lieu de vie », qui n’est finalement qu’un autre théà¢tre, un lieu en miroir, en trompe l’oeuil, finalement, le film est une succession de lieux clos, qui se reflètent les uns les autres…et s’opposent aux coulisses ( l’appartement de la grand-mère de province, rôle joué par Suzanne Flon, très émouvante) et la loge de la gardienne
( Dani) Ces deux actrices, superbes, regardent les autres « évoluer », on dirait qu’elles représentent aussi l’oeuil (double) du "metteur en scène". Sa vraie façon de voir les choses …du "théà¢tre de la vraie vie".
Les mélomanes auront été sensibles, peut-être comme moi, au jeu subtil de l’acteur Albert Dupontel, dans le rôle du pianiste virtuose qui se remet totalement en question ( d’où¹ suis-je, où¹ vais-je, pourquoi ai-je joué ? joue-je, jouerais-je ? et pour qui ? etc.) Je me suis demandé s’il jouait réellement ce piano de concert tant le résultat visuel et auditif était excellent, convainquant… François-René Duchable a réellement coaché l’acteur…C’est pourquoi sà»rement son jeu est encore plus crédible !
Le moment le plus poignant est sà»rement celui où¹ il proclame son credo sur la musique : ( en fait il passe un savon à son épouse qui le voit comme un objet d’art )…Il crie vouloir quitter « le système » vouloir jouer dans les hôpitaux, les prisons, auprès des gens qui ne connaissant pas la musiqueBref « dé-conserver » la musiqueUn film très enlevé , ce « Fauteuils d’orchestre » perçu tout d’abord comme une comédie en considérant le devant de la scène, mais qui frôle avec pudeur, ce qu’on pourrait appeler « les coulisses du tragique ».Le talent des acteurs y est pour beaucoup ( Claude Brasseur, Valérie Lemercier, Christopher Thompson, Laura Morante, Dani, Sidney Pollack, Suzanne Flon, et Eve Ruggieri )
La musique du film a été composée par Nicola Piovani ( compositeur italien)
On ne parle assez des compositeurs de film à mon avis…
On y entend aussi "Beethoven", dans un concerto incontournable, en plus. Dommage que la fin ( happy end ? ) soit un peu brouillonne, et sonne un peu
« conventionnelle »La "libellule" Jessica, finalement grillant et troquant ses ailes pour un destin nettement plus « petit bourgeois ». M’enfin, comme disait l’autre : difficile de bien terminer un opéra…(même pour Mozart ! )
ps : une idée pour une autre fin du film quand même: Notre libellule aurait pu entamer une carrière d’actrice ou de chanteusepop ou jazzy de concert avec le pianiste, sous la houlette d’une Valentine -impressario-reconvertie-et-cool, tous jouant auprès des malades, des prisonniers, des gens qui ne connaissent rien à la musique "savante" et "pas savante" …Faire vivre l’art, partager la musique !
What else ?
à la question : "Quel était le nom du Quatuor à cordes présent ce soir là ? "
je vais donc répondre ! Il s’agissait en fait du "Quatuor Leonis" avec: Thomas Gautier (violon) Guillaume Antonini (violon) Alphonse Dervieux ( alto) Jean-Lou Loger ( violoncelle)
On devrait retrouver ce jeune Quatuor dans les prochaines émissions "boù®tes à musique" de Jean-François Zygel, de cet été.
Sur la section d’or: merci Jean-Armand de ta réponse, "la section d’or" et tous ces phénomènes de coù¯ncidences numériques sont intéressants effectivement.
N’est-ce pas plus difficile de vouloir retrouver la section d’or, dans une composition, la provoquer en quelque sorte ? A la limite un peu vain ? Mieux vaut qu’elle soit le fruit d’une construction originale et bien pensée. Toute cette science
des"numéros" que l’on a établie à propos de l’œuvre de Bach par exemple, même si elle est fondée, est constatée à postériori, rien ne dit que le compositeur s’en est absolument soucié en écrivant… Mais pourquoi pas ?
Tu as raison sur tous les points évoqués par toi, sauf qu’en tant qu’enseignant, je peux te confier que bien des jeunes à qui l’on fait découvrir la culture dite "classique", simplement et avec passion, deviennent demandeurs et prouvent que cette culture là n’est pas morte mais qu’elle évolue, en s’enrichissant des apports culturels et technologiques actuels. Cela a toujours été le cas, à toutes les époques. Loin de ressasser, les exégètes médiévaux des textes antiques les enrichissaient de leur propre savoir.
Je m’insurge uniquement sur ce trompe-l’oeil consistant à croire que la consommation de l’information culturelle vaut pour la pratique culturelle elle-même. Les émissions télé littéraires peuvent donner l’impression de tout connaître d’un livre parce-que l’on a entendu l’auteur en parler pendant une heure ; c’est évidemment un leurre. Mais le problème touche également tous les autres secteurs de la culture. La médiatisation de la culture ne l’a pas démocratisée, bien au contraire.
Quant au dynamisme américain, il repose, et tu le sais, sur les apports extérieurs : les USA sont un véritable aspirateur à talents et à matière grise, comme la France de jadis qui attirait les artistes et savants du Monde entier. Un jour prochain, ce sera au tour d’un autre pays de devenir le nouvel Eldorado pour les talents et la prospérité économique qui va de pair.
L’usage de l’anglais sert d’idiome de communication international, comme le latin en Europe, au début de notre ère. C’est tout. D’ailleurs, la majorité des sites internet n’est pas anglophone et je ne soupçonne pas les américains d’impérialisme culturel dans la mesure où¹ ils n’en ont aucunement besoin. Mon discours s’adressait surtout à ces français défaitistes qui se croient devenus les vestiges d’une civilisation perdue et croient pouvoir survivre en imitant servilement les travers de la culture dominante.
Ils croient séduire les américains en renonçant à leur identité culturelle propre (comme ces entreprises françaises qui interdisent à leurs collaborateurs français de communiquer entre eux, en France, en français !), ils ne font que susciter leur mépris , car les américains cultivés ou tout bonnement sensés considèrent toujours notre pays et son apport, passé comme présent, avec respect et sans commisération.
La "musique savante" comme tu l’appelles, s’est toujours nourrie au lait de la "musique populaire". Aujourd’hui, elle continue de le faire, par d’autres moyens et je ne m’en plains pas.
Franchement, le "Boléro" ou les complaintes de Puccini sont moins difficiles à entendre que la tronçonneuse Hard-Rock ou la moulinette répétitive et obsessionnelle (et tout compte fait très créative) de la Techno. Qu’est-ce qui t’empêche d’intégrer ce que ces musiques apportent de meilleur dans tes compositions ? Crois-tu que les quatuors de Haydn soient insurpassables ?
Stavinsky estimait que le pire des péchés pour un créateur était d’avancer la tête coincée en arrière. Le passé doit être une source vive sans être incompatible avec le présent. Je ne suis pas passéiste mais respecte le passé et me refuse à le juger à l’aune des mentalités contemporaines, ce qui est une attitude intolérante typique des zélateurs de la pensée unique.
Jack Lang a surtout instrumentalisé les créateurs à des fins politiques. Je compte sur le recul du temps pour que cette imposture soit enfin révélée, il n’en sera que temps.
La domination de l’anglais n’est pas due à l’Angleterre, mais aux Etats-Unis, qui est le pays le plus puissant économiquement et militairement, où¹ se trouvent les universités les plus réputées, où¹ se créent 90% des nouvelles modes et des innovations technologiques, où¹ se produisent les films et les chansons consommés par le reste de la planète, etc.
Ceci dit, le passage du français à l’anglais comme langue internationale a commencé au XIXième siècle, époque où¹ l’Angleterre était le pays dominant économiquement, commercialement et militairement – certes beaucoup moins dominant que les Etats-Unis aujourd’hui.
La création réellement vivante, c’est-à -dire la techno, le rap, et tous les autres styles de musique populaire, n’a pas besoin d’être étatisée pour bien se porter – plus particulièrement aux Etats-Unis, mais aussi en France. Si la musique savante a besoin d’une soutien étatique, c’est parce qu’elle est morte, tout simplement. Elle n’intéresse plus personne, à part toi, moi, Mazurka, et quelques autres.
A partir du moment où¹ un secteur devient massivement aidé, il se produit des phénomènes de copinage, parce qu’il n’y a plus de mesure objective de la qualité. C’est un peu le cas dans la recherche, mais il y a tout de même le nombre de publications qui fournit un critère semi-objectif. Mais pour l’art, plus aucun critère, surtout depuis que les musiciens ont crié partout que l’adhésion du public était un critère de non-qualité.
Dans ces conditions, chercher à bà¢tir des ponts entre les musiques actuelles et la musique savante me paraît une démarche sensée ; c’est celle de Jack Lang mais aussi de ses prédécesseurs et successeurs. C’est un des moyens d’intéresser le public à la musique savante : on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre.
Si le rayonnement d’une langue devait correspondre au poids démographique d’un pays, tu conviendrais avec moi que l’Angleterre ne ferait pas le poids et que le monde entier parlerait le mandarin….
Tu sais bien que d’autres facteurs interviennent et Mazurka l’a fort bien dit. Adopter un idiome c’est aussi en embrasser la culture et si la France voit sa langue décliner c’est que les élites françaises exportent une image négative de notre pays qui ne donne pas envie aux autres de s’intéresser à nous. Ce n’est pas moi qui le dit c’est le philosophe Michel Serres qui enseigne six mois par an à l’Université de San Francisco, en Californie…Il semble bien placé pour décrire ce phénomène d’autodénigrement et d’autoflagellation dont nous sommes passés maîtres, nous français.
Quant à mon coup de gueule sur le silence médiatique entourant la mort de Régine Crespin (et aussi de la grande soprano américaine Beverly Sills morte le même jour que Régine Crespin), il vise à dénoncer la fonctionnarisation de la création culturelle en France, son étatisation sur le mode soviétique, celui de l’esthétique unique et du copinage.
Aujourd’hui, on ne demande plus à un artiste dérsireux d’être aidé par les deniers publics de faire une œuvre, on lui demande un dossier, la seule denrée susceptible d’être digérée par les énarques qui ont investi le Ministère de la Culture.
Reconnais avec moi qu’au lieu d’avoir permis le développement "des œuvres de l’esprit" comme le préconisait le décret d’application portant création du Ministère de Malraux en 1959, le Ministère de la Culture a surtout fait prospérer les énarques !
Et surtout promouvoir la musique sous d’autres formes, ne serait-ce qu’avec l’éducation.
JLF dit vrai : Le vrai problème de fond il est là : l’éducation . Mais j’irais un peu plus loin
Eduquer à la musique, c’est reconnaître le sérieux d’une transmission de savoir,
Et non pas seulement des bricolages pour animations éphémères destinés à un grand public, junior ou adulte. Bien éduquer c’est déjà prendre au sérieux, les futurs auditeurs des salles de concert, ou même leurs futurs acteurs
professionnels ! Cela commence aussi par le respect et la reconnaissance des enseignants de la culture, eux-mêmes, par les institutions en place.
et certes quel chemin reste-t-il à parcourir ! Quelle est la juste reconnaissance de ces matières artistiques dans tous nos systèmes éducatifs ?
Le public réclamera des hommages dignes de ce nom, rendus aux grandes cantatrices ou aux immenses compositeurs disparus, quand eux-mêmes déjà les auront fréquentés ! Car hélas, on en revient toujours à cette misérable contrainte : la demande du grand public( et ses conséquences directes économiques, en parler clair : du fric du fric et de l’audimat , il n’y a que cela de vrai !!!)
Est-il normal qu’il soit si difficile de devenir enseignant en musique ( toute branche confondue) pour un si piètre résultat ? Pourquoi y a t- il tant d’examens à passer dans cette branche si peu reconnue ? si infertile ? une profession aussi mal rémunérée ? On peut seulement considérer l’écart qu’il y a entre le haut niveau d’un agrégé en musique et le réel poids qu’il exercera dans les rares classes où¹ il sera appelé à enseignerOn devrait supprimer toute notion de coefficient affecté à chaque matière, l’éducation est un toutet retarder la spécialisation le plus tardivement possible. Voilà la solution pour que nos énarques soient un tant soit peu « culturés »
On a beau être des passionnés, on aurait tendance à troquer son savoir musical contre un bon micro et quelques refrains à succès !
Quant à la fête de la musiquec’est comme Noù«l , elle a lieu là où¹ on ne l’attend pas, elle ne peut pas se prévoir à l’avance, elle a lieu c’est tout ! à chaque fois dans un concert quand le public est touché et s’émerveille ! le 21 juin n’est qu’un épiphénomène, une très très bonne idée au départ, mais rattrapée par les
« gloutons de décibels »
Jean-Armand : il y a belle lurette que les "petites formations" qui jouaient au coin des rues ne se dérangent plus pour jouer à Paris
ou alors ils le font dans des lieux bien confinés, salons et cours d’honneur bien à l’abri, et de préférence tôt dans la journée mais pas dans la rue.
Quand aux " humanités" , ce ne sont pas que "le latin", mais aussi les Lettres, et "le français"et toute la culture qui en découle, tout simplement, Il y a de sérieuses inquiétudes à ce sujet, ce n’est pas nouveau.
Sur la francophonie :
Je crois qu’on dénombre près de 200 millions de francophones dans le monde,
chiffre auquel il faut ajouter tous ceux qui sont en apprentissage de la langue française…Francophonie est un mot "valise " pas vrai ?….
Au fait qui a institué la fête… du 14 juillet ? et ses feux d’artifice ?
Pas Haendel quand même avec les feux d’artifice royaux !
J’ai entendu dire qu’à Paris on allait associer musiques de film aux feux d’artificemanquait plus que ça !
Je vous trouve tous deux bien chagrins à propos de la fête de la musique. Cela fait pas mal d’années que je n’ai pas traîné mes guètres à Paris un soir de 21 juin, mais j’en ai de bons souvenirs. Certes, pas des grands concerts place de la Concorde et autres : je n’y ai jamais mis les pieds. Mais des petits groupes ou des chanteurs indépendants qui se produisent au coin d’une rue.
Sur le fond de l’article, oui, la culture classique disparaît. C’est attribuer beaucoup de pouvoir à Jack Lang que d’en faire l’instigateur. L’ère Lang, c’est 10 ans après Pompidou, 15 ans après mai 68, 20 ans après Andy Warhol, … 70 ans après les ready-made de Marcel Duchamp.
On n’apprend plus le latin ; qui s’en plaindra ? Rome : une armée efficace, de bons commerçants, des moeurs qui feraient honte à une république bananière, une culture en forme de salmigondis de tout ce qui était à la mode dans les autres pays.
Cette évolution, c’est un mouvement de fond, que l’on peut dater du début du XXième siècle, et qui affecte tous les pays occidentaux.
Quant à la chute de la francophonie, elle est due à la baisse d’influence internationale de la France : économique, politique, intellectuelle. Dieu merci, les autres pays se sont éduqués et enrichis ; notre poids se rapproche maintenant de notre poids démographique, c’est-à -dire pas grand chose.
Et puis, qui a créé les journées du patrimoine ? Jack Lang.
Beau billet d’humeur.
On peut être plus ou moins d’accord, et j’espère qu’il suscitera beaucoup de commentaires. Je suis sà»r en tout cas que la Crespin aurait aimé.
Pour ma part, j’ai applaudi quand notre ‘Djack’ national a crée la fête de la musique, pensant ingénument que ça ne pouvait qu’améliorer la situation musicale en France.
Force est de constater qu’il n’en a rien été: on y a gagné le bruit, la foule, la quantité en terme de decibels, mais pas la qualité musicale. Ce bilan négatif est incontestable, il suffit d’entendre l’avis unanime des musiciens – je parle des vrais, pas de ceux qui ont acheté leur guitare la veille de la fête de la musique pour parader avec quelques copains.
En fait, ‘Djack’ aurait du crée la ‘fête du rock’, ou la ‘fête de la musique populaire’ et laisser aux vrais mélomanes le soin d’organiser leurs propres rencontres, festivals estivals ou autres manifestations.
Et surtout promouvoir la musique sous d’autres formes, ne serait-ce qu’avec l’education.
On verra ce qu’il en est avec ce gouvernement ‘nouvelle manière’.
Notre nouveau Président n’est pas plus mélomane que les précédents, mais il parait que son gouvernement compte moins d’énarques…une chance ? 🙂
L’article du "Monde" par Renaul Machart sur Régine Crespin signalé par JLF est vraiment intéressant à découvrir là : http://www.lemonde.fr/web/articl...
Yves Rinaldi vient aussi de signer une nouvelle chronique sur la grande artiste lyrique et "les médias " à lire ici: http://www.foucart.net/?2007/07/...
Oui, c’est effectivement ce que JF Zygel a dit. J’avais entendu parler (par des profs de musique) de cette passion de Bartok pour la section d’or. Les coù¯ncidences numériques sont un phénomène bien connu : quand on veut trouver un rapport dans quoi que soit, architecture ou autre, on le trouve toujours. Il est donc difficile de juger a posteriori. Personnellement j’ai déjà trouvé la section d’or très nettement dans deux de mes partitions, alors que je n’avais rien fait pour qu’elle y soit.
Jean-Armand, tu étais aussi à la leçon sur Bartok ? Te souviens -tu de ce qui a été dit sur la fameuse "section d’or" et la musique de Bartok ?De mémoire, Il me semble que Jean-François Zygel a suggéré que ce n’était que pure légende bà¢tie autour de sa musique ? Que Bartok ne s’en était point occupé en composant ? Pour aller vite on peut dire que ce n’est qu’un délire d’intellos de plus tout cela ?
Qu’en penses-tu ?
Chez Harmonia Mundi, il y a "Les cris de Paris" et "La Chasse" interprétés par L’ensemble Clément Janequin dirigé par Dominique Visse que tu cites d’ailleurs.
Ces disques sont spécialement peu chers (vers les 8 Euros environ). Dominique Visse a une voix de haute-contre très particulière et très reconnaissable avec en plus beaucoup d’humour et il imite superbement bien tout un tas de bruits divers et variés avec ses camarades chanteurs.
Toujours chez Harmonia Mundi, on retrouve "The Cries of London" par Paul Hillier (chef tout à fait remarquable, tout est bon chez lui)
et enfin, chez EMI Classics le CD intitulé "Vocalises" où¹ Natalie Dessay, notre oiselle nationale interprète "Vocalises" de Rachmaninov, "Le Rossignol" de Alabiev, "Le rossignol et la Rose" de Saint Saà«ns, "Les Filles de Cadix" de Delibes, "Vocalise en forme de Habanera" de Ravel, Granados, "La maja y el ruiseà±or" de Granados,….. le fameux "J’ai vu passer l’Hirondelle" de Dell’Acqua et deux ou trois autres petites merveilles célestes (pour qui aime Natalie Dessay bien sà»r puisqu’à ma grande surprise, je sais qu’il existe des personnes qui ne l’aiment pas…). Ce ne sont que de petits exemples de CD à écouter pour ceux qui aiment les "cris du monde" et les oiseaux…..
Pour vous amuser un peu avec les onomatopées et les chants d’oiseau :
cliquez là : nature.ca/discover/exb/nm…
vous pouvez essayer en anglais aussi !
Il faut juste écouter les chants mélodieux !
Pitchoun : le chef doit bien mettre en place le tempo, les chanteurs doivent suivre ! La difficulté est de faire les onomatopées (parfois complètement inusités de nos jours) très vite et de façon très régulièrement, les quatre voix ne disent pas forcément les mêmes choses en même temps, mais on rit beaucoup et ça change des chants sacrés et de la solemnité des messes. Il faut un très bon chef et de bons chanteurs qui travaillent bien leur partition pour ne pas faire perdre de temps aux autres ! Un soir au Madrigal de Paris (nous répétions au Conservatoire de Boulogne) Pierre Calmelet avait dépassé l’heure de répétition et on nous avait coupé la lumière en pleine Bataille de Marignan – nous avons continué par coeur jusqu’à ce que nos mémoires nous là¢chent et nous avons fini en éclat de rire !
il est vrai qu’a chanté ça doit etre tout a fait sympathique (encore faut il bien sur des bon chanteurs), et ça ne doit pas etre evident!!!
est-ce plus difficile a chanter que quelque chose de plus classique, y a t’il des difficultés particulieres, specifiques a ce repertoire??
J’ai adoré chanter "Le chant des oiseaux" et "La Bataille" de Jannequin ! Je continue à les écouter dans plusieurs versions sans oublier "L’alouette" et "Le rossignol"….. c’est très amusant à chanter – ça rend joyeux et tout le monde est de bonne humeur dans le choeur !
On parle du "vendredi 3 août à 23h10 " sur France 2 , soir à partir duquel nous retrouvons le "professeur Zygel", pour cinq cours particuliers et pour cinq univers musicaux (Opéra, Piano-clavier, Nature, Musique de chambre, Danse).
Mais, Bianca Castafiora la privilégiée, qui a assité au tournage de toutes les émissions devrait nous confirmer tout ça très vite ! Les sites TV n’indiquent rien pour l’instant ! Bianca si tu nous lis…
F.zygel à st Cézaire Le 08-07-07- bravo! en réponse à la question triste, le romantisme ? Evoquons la syphilis, la tuberculose, la brièveté de la vie chez ces créateurs, poètes, peintres, et musiciens de la fin du siècle
.merci du passage à St Cézaire ( étonnée) à bientot .
Jean-François Zygel est d’une grande éducation, il suffit de l’entendre parler. Je suis sà»re qu’il s’est poliment exprimé. Je n’y étais pas mais je suppose que la salle était comble et donc l’air étouffant.Ceci dit, on ne pouvait évidemment pas priver toute une salle de la "Leçon de musique" programmée.
L’urgence était de "soigner"la dame souffrante et donc de la faire sortir. Apparemment cela peut être jugé un peu dur, mais c’était le bon choix. Rien ne l’empêchait de revenir une fois rétablie. Cette salle de la mairie du XXe est belle, et confortable, le mieux serait de la climatiser puisqu’elle attire tant de public, et que tant de mélomanes aiment à la fréquenter ! En général quand on prévoit une scéance musicale ou une audition dans les lieux appropriés, il y a toujours des imprévus venant du dehors. ( travaux en retard, marteaux piqueurs imprévus, sirènes bruyantes, défilés…! ) Je me souviens de chefs de choeur parlementant avec des chefs de travaux ( à l’extérieur de l’édifice) pour enregistrer quelques instants un dernier morceau… Il faut parfois remonter aux "sources sonores " aussi, ce n’est pas toujours facile de les faire cesser ! …J’aurais bien proposer à Jean-François Zygel de faire l’entr’acte au début !!! D’ouvrir très grand toutes les fenêtres pendant quelques instants, et en même temps lui proposer d’ improviser sur "bruits de rue" – " fenêtre ouverte" et " dis donc, tu ne manques pas d’air"… le tout dans le style court-métrage imaginaire à la "Charlie Chaplin"…Et bien oui quoi ! juste le temps que cette charmante dame mélomane reprenne ses esprits et un peu d’air frais ! …" Vive le vent, vive le vent"…( sur un air bien connu)
Je suis pour le silence !
Un jour, à la Mairie du XXme, lors d’une Leçon de Musique de Jean-François Zygel, une fenêtre de la salle des mariages était légèrement ouverte. Gêné par le bruit de la place, JF Zygel demande de fermer la fenêtre. On lui répond qu’une dame a besoin d’air car elle ne se sent pas bien. Zygel répond avec beaucoup de diplomatie et de fermeté que si cette dame ne se sent pas bien, elle n’est peut-être pas à sa place dans la salle. La fenêtre fut fermée et la dame est partie au bras d’une amie !
Quelques rà¢clements de gorge, quelques toussotements,…. peuvent être tolérés car ils sont "humains" et parfois impossibles à maîtriser mais les chuchotements, les bruissements de programmes, les "fouilles" de sac pour trouver un mouchoir me semblent un manque de politesse et de respect par rapport aux musiciens et à ceux qui les écoutent "religieusement"…… De même, les personnes qui se parfument abondamment sont une nuisance mais c’est une autre histoire……
On pourrait faire un billet entier sur l’hygiène à respecter quand on va dans un lieu public ! 🙂
J’ai appris sa mort par Jean-Louis Andreani, PDG de Loreley Production, agents de nombreux artistes musiciens classiques qui l’a très bien connue. Il était avec moi sur le tournage de la 4me émission de La Boù®te à Musique de Jean-François Zygel.
Quand j’ai dit "oh, Crespinette est morte" il a répondu, "ne l’appelez-pas comme ça, je vais pleurer ! C’était une femme remarquable et la plus grande de nos chanteuses lyriques. Un femme si simple, si bonne et si exceptionnelle !" Jean-Louis Andreani était venu présenter un de ses poulains guitariste sur le tournage. Je vous en reparlerai bientôt…..
Moi, j’avais lu ses mémoires, pleine de soleil et de vie…. Un grande artiste qui restera dans notre coeur et dans notre patrimoine culturel !
Je reviens du dernier tournage de la Boù®te à Musique de Jean-François Zygel et qu’est-ce que je trouve en rentrant chez moi ? Encore lui, le magicien et Bartok alors que je viens de les quitter !
Super compte-rendu très très complet !
A bientôt pour parler encore de Jean-Françoois Zygel et de ces musiciens et des tournages auxquels j’ai participé !
Magnifique chronique, en effet. Il faudra que je reecoute le quatuor N* 4 et que je relise en meme temps cette chronique, des mon retour.
Merci Mazurka!
A mon tour, j’ai envie de vous parler du concert symphonique »le plus haut d’Europe ».
Il aura lieu en Queyras a Arvieux dans les Alpages des Chalets de Clapeyto le 15 juillet a 17H00 et a… 2050m d’altitude.
Au programme, notamment le bolero de Ravel.
Le programme ne dit pas si les vaches sont dans la salle ou a l’orchestre… 🙂
Bonjour Manon, merci de tes commentaires, des doc et photos en plus pourquoi pas ? On verra sinon on peut continuer à visionner ses prouesses voir les autres vidéos indiquées.
Salutations au chat "Cola" guitariste. Une question c’est de la guitare classique ou jazz j’espère qu’il joue ?…(rires !)
à Pitchoun : bonjour et contente que cela te plaise ! Je trouve cette séquence joliment filmée les chats sont des êtres mystérieux que les artistes musiciens et littéraires ont toujours admirés. Je pense à Ravel qui les a mis en musique aussi ! Dans ces séquences on devine bien que la pianiste respecte bien son chat et dialogue même avec lui ! ( dans la seconde vidéo surtout) Je serais plutôt tentée de faire cela avec certains oiseaux d’ailleurs… J’ai connu un oiseau, un"rossignol japonais" qui ne chantait que lorsqu’on jouait "Mozart" au piano ! Il s’est un jour aventuré sur des trilles de toute beauté !… ( on a du arrêter de jouer pour mieux en profiter ! ) … Mais que sait-on des animaux nos petits cousins ?
Merci JLF, quel bon vent frais depuis les hautes montagnes souffle sur le blog !Oui, sur la chaîne musicale Mezzo on a rendu aussi hommage à La grande Régine Crespin en rediffusant ces jours-ci une des émissions ( "d’un air entendu") de Daniela Lumbroso, elle était en compagnie de Frédéric Mittérand. Un bel hommage…Maintenant on attend les articles, billets, photos, commentaires et que sais je encore,des spécialistes de l’art lyrique du site, Yves Rinaldi, Bianca, Jean-Armand ? à vos plumes d’écrivains et à vos clics de photographes !
Hello Thierry ! Merci de l’information … Vive le Québec et le jazz ! Et bien alors tu vas bientôt nous parler en détail de ce beau et riche festival québéquois ? N’est-ce pas ? On a hà¢te de te lire !
bonjour moi g aussi un chat il s apel coca lui ne jou pa du piano mé de la guitare je trouve ke se chat et extraordinaire pk vous ne mété pa plus de video sur lui et quelque photos ? aure voir et jèspère ke vs suivre mé conseils
Le plus grand festival de jazz du monde a lieu en ce moment chez nous, au Quebec avec plus de 550 formations qui jouent dans les rues et cours de Montreal. Tous ceux qui vont se produire en France seront passes chez nous!
C’est vrai qu’un concert symphonique d’orgues n’est pas commun, mais même au plus fort du tutti, orgues et percussions comprises, la puissance de la musique était tout à fait audible et en rien assourdissante ! Elle fut dirigée de telle façon
que l’auditoire pu en saisir les nuances les plus fines, dans ses pianissimo comme les plus accentuées dans les crescendo et diminuendo, on peut parler d’ une musique très architecturée, pensée dans l’espace justement…D’ailleurs imagine le vaste vaisseau d’une cathédrale, on ne peut espérer "une auguste caisse de résonance" plus appropriée pour ce genre plutôt grandiose ! D’autre part l’œuvre est construite de telle façon que tous les instruments dialoguent et s’expriment à tour de rôle les uns avec les autres ou ensemble, les orgues "positifs", d’une part avec le grand orgue mais aussi avec les percussions, les " tutti fff " même si il y en a, sont aussi limités dans le temps ! …Les mélomanes curieux pourront d’ailleurs consulter la partition éditée déjà chez Schott…et vu le nombre de preneurs de son, de cameramen "pro" , qui étaient présents ce soir là , on peut espérer revivre cette soirée assez vite sur une des chaînes musicales télévisuelles ou en DVD.
Moi ce qui m’impressionne, c’est ce concert symphonique d’orgues…le tutti doit etre grandiose, mais bonjour les oreilles !
Pire qu’un concert de rock, pour ce qui est des decibels !
Voici une des vues (plafonnantes) les plus originales sur Les Grandes Orgues "en majesté " dont il est question plus haut, les amateurs de belles photos apprécieront je crois: http://www.arnaudfrichphoto.com/...
Je parlais de Pleyel évidemment "première salle" "rue Cadet" à Paris, qui le resta jusqu’en 1839, celle que nous connaissons rue du Faubourg Saint-honoré s’est fait connaître un peu avant les années trente …dès 1927.
Si les éditeurs éditent ce que veulent acheter le public, faudrait peut-être initier de plus près le public, …elle est inscrite dans un cercle logique cette histoire là ! Plus on entendra de la musique d’aujourd’hui (éditée) plus nos oreilles se feront non pas une raison, mais apprivoiseront ce nouvel univers sonore, l’écoute n’est pas statique, elle doit évoluer aussi…et donc peut-être que certains d’entre eux seront aussi amenés à l’interpréter… ? Il suffit sà»rement de commencer.
Si on avait attendu que Debussy, Ravel, Bartok, Stravinsky soient unanimement appréciés de leur vivant par tous les mélomanes de salon acheteurs de partition, on aurait rien édité du tout ! ni rien joué ! " audace, risques, paris, "ce sont des mots qui ont été sà»rement gommés du vocabulaire en ce début du XXI es siècle, légèrement conformiste ?…
M.
Jean-Armand a écrit : "En revanche à l’époque de Mozart, on
jouait du Mozart,"c’est vrai …sauf quand parfois on empêchait
sa musique d’être copiée pour être remise aux musiciens interprètes…!
Au XVIII e siècle, les compositeurs se faisaient connaître par
les concerts, ils devaient faire "copier" leurs œuvres, ils étaient
aussi dépendants des " copistes" que nos contemporains des éditeurs…On peut se rappeler l’anecdote du "manuscrit Mozartien… oublié" en cette année 1778 !
Mozart devant faire jouer à Paris sa symphonie concertante pour vents, l’avait confié à Joseph Le Gros directeur du concert spirituel, qui le lui avait lui-même commandée, et qui était aussi chargé de la faire copier
Contre toute attente, Le Gros s’arrange pour que la partition soit totalement ignorée. On suppose que le compositeur Cambini, jaloux de Mozart, aurait fait moult pression sur Joseph Le Gros pour retarder cette copie. Une lettre datée du 1 er mai 1778, écrite de la main même de Mozart l’atteste. Il relate à
son père ce fait étonnant :
« Le Gros l’avait depuis quatre jours pour la faire copier ()
Enfin de compte, avant-hier, ne la voyant plus, je la cherche
sous les partitions – je la retrouve cachée. Je fais mine de rien
et demande à Le Gros :
« A propos, avez-vous fait copier la symphonie concertante ? »
« Non. Je l’ai oubliée. » Comme je ne peux naturellement pas
lui donner l’ordre de la faire copier ou jouer, je ne dis rien… »
Etrange et tragique réfexion de Mozart:" je ne dis rien",
le silence d’un génie comme réponse à la mesquinerie…
cela nous laisse songeur…( Mais je ne crois Mozart qu’à
moitié quand même, est-il vraiment resté silencieux ?…)
Combien de spécialistes et d’éditeurs s’intéresseraient encore
aujourd’hui à un manuscrit de Mozart retrouvé et encore inédit ?
Quand à Bach, c’est vrai on l’a oublié pendant longtemps,
c’est vrai il a vécu un "purgatoire" …jusqu’à l’arrivée de
Mendelssohn qui le fit redécouvrir en majesté en re- "créant"
"la Passion selon Saint-Mathieu" si je me souviens bien !
Personne ne l’oublie plus depuis…D’ailleurs son thème
"Sib la do si !" B. A. C. H.) hante bien des pièces du grand
répertoire musical n’est-ce pas ?
En fait au XVIII e siècle en entendait la musique dite « savante » surtout dans les milieux aristocratiques, chez les princes et les mécènes
Si par la suite, la musique s’est pratiquée dans les maisons bourgeoises c’est surtout grà¢ce aux développements de la facture instrumentale, particulièrement la fabrication de pianos droits , plus accessibles à un plus grand nombre.
La bourgeoisie est entrée progressivement dans ce monde musical. L’apprentissage du piano devient un passage obligé pour tout jeune bourgeois. C’est vrai on faisait de la musique chez soi, mais on ne jouait pas forcément les pièces les plus intéressantesEn s’y mettant à plusieurs, au moins à deux pour jouer à quatre mains , le troisième tournant les pages, « les pianistes à domicile » pendant les soirées musicales permettaient d’entendre les œuvres symphoniques des maîtres transcrites pour piano, innombrables à cette époque ! Pour s’attaquer au grand répertoire pianistique très virtuose, il était nécessaire de maîtriser une technique parfaiteCe n’est pas anodin de constater que les grands virtuoses compositeurs écrivaient aussi des pièces plus brèves « de salon » justement, destinées à ce public là . Mais pour le répertoire de mélodies, c’est un peu différent, quoique
En tous cas au XIX e siècle, les grands facteurs de piano comme Pleyel, ont bà¢tis leur propre salle de concert et de prestige pour assurer une publicité suffisante à leurs nouveaux « modèles » ( je ne parle pas des pianistes ). Attirant les plus grands artistes d’EuropeLiszt, Chopin, ThalbergEn ce temps, tout était lié : créativité, édition, concert, facture instrumentale, salle de concert, échanges culturels et artistiquesEtaient étroitement liés aussi les lieux de vie artistique et les personnalités de France, d’Europe et du Monde, les artistes et les artisans de l’artAujourd’hui, peut-être souffrons nous de trop de spécialisation sans réelle communication possible entre divers réseaux souples et intelligents ?
M.
Oui, c’est vrai pour les auteurs que tu cites. En revanche à l’époque de Mozart, on jouait du Mozart, à tel point que les auteurs baroques étaient oubliés, Bach en tête. A l’époque de Beethoven, on jouait du Beethoven, je l’ai lu récemment dans un ouvrage sur sa 6ième symphonie. A l’époque de Wagner, on se pressait à Bayreuth. Les auditeurs ont effectivement commencé à se désolidariser de la musique qui leur était contemporaine à la fin du XIXième siècle.
Et puis au cours du XXième siècle la musique populaire a pris une telle importance qu’elle représente actuellement presque 100% de la consommation de musique. S’intéresser à la musique savante aujourd’hui, c’est se placer d’emblée dans une longue tradition, d’où¹ le poids de Chopin, Brahms et consorts.
Cher Armand, tu as raison sur le fond mais n’oublie pas qu’il y a un siècle on ne jouait pas la musique des auteurs contemporains dans les maisons bourgeoises. Satie, Ravel, Debussy, Stravinsky et Bartok étaient boudés ; on leur préférait des auteurs reconnus, généralement déjà morts… Je reprends le qualificatif de "reconnu" qui m’a été avancé comme motif de refus de jouer ma musique à l’auditorium du Louvre par la directrice de la programmation, il y a quelques mois(je suis pourtant un ancien élève de l’Ecole du Louvre).
Pour ces beaux esprits, un compositeur "intéressant" est forcément un compositeur mort ou sur le point de l’être.
En 1900, seuls quelques audacieux se plongeaient avec délectation dans les partitions des contemporains. Le temps et le talent de ces derniers ont fait le reste. Pour les autres, la musique s’était arrêtée avec Chopin ou Brahms….
Yves, je suis d’accord avec toi sur le constat, mais il me semble que le plus grand danger, c’est que plus personne n’a envie de jouer de la musique nouvelle. Les éditeurs éditent ce que les gens veulent bien acheter.
Au XIXième siècle, on faisait de la musique dans les maisons bourgeoises, chaque famille avait son piano, même à la campagne chez les propriétaires terriens. On chantait beaucoup. Aujourd’hui, quasiment plus personne ne fait de la musique chez soi, et quand on en fait c’est de la musique d’il y a au moins 80 ans.
Les éditeurs, en négligeant la création et en se concentrant, ne font que suivre la demande.
Il y a un message qui tombe à point nommé sur la liste de diffusion musicologie@yahoogroupes.fr. Je me permets de le copier en partie ici, sans les coordonnées de la personne :
Je me permets de vous écrire pour vous informer de l’existence d’une
classe de Contrepoint Renaissance, dont je m’occupe, au conservatoire
du Xème arrondissement de la Ville de Paris.
Nous y abordons les grands principes de la musique modale du XVIème
siècle, à travers l’étude de chefs-d’œuvre de la musique vocale de
l’époque (psaumes de Goudimel, chansons françaises, motets).
L’accent étant mis particulièrement sur l’art de conduire une voix, de
les combiner(sur la base des traités de l’époque) et de se plonger
dans ce style jusqu’à pouvoir maîtriser la composition de pièces
complètes dans le style de l’époque.
L’abord de ce répertoire par le biais de la pratique de l’Ecriture
permet, en outre, d’éviter une approche trop analytique ou théorique,
tout en en approfondissant la compréhension.
Cette approche permet également de mieux comprendre les styles
baroques qui viennent après, en particulier, la tradition allemande
de Schà¼tz à Bach.
Détailler le contrepoint à travers les à¢ges ? Houla !
La difficulté, c’est que les règles du contrepoint et de l’harmonie se sont à peu près figées au XVIIième siècle, et n’ont que peu évolué depuis. L’oreille s’est habituée à de plus en plus de dissonance, c’est tout. Tandis qu’avant, c’est-à -dire du Xième au XVIième siècle, il y eut beaucoup de variété, mais ce sont des périodes que peu de gens connaissent (et je n’en fais pas partie).
Au XVIIIième, il y a eu une théorisation du contrepoint, avec en particulier le "Gradus ad Parnassum" de Fux, qui prétendait fixer les règles de Palestrina (XVIième siècle), mais avec paraît-il des anachronismes. En pratique cependant, c’est ce livre qui a servi comme base des études de contrepoint des générations suivantes : on étudiait Palestrina, puis on passait à Bach (surtout après sa redécouverte par Mendelssohn).
Je trouve que l’étude du contrepoint pour lui-même, c’est-à -dire déconnecté de l’étude de l’harmonie et de la production de pièces musicalement intéressantes, est une perte de temps. Mais c’est une opinion personnelle.
Concernant la reponse de Mazurka a mon message sur le cours d’initiation que j’ai suivi cette annee, je tiens a souligner que je n’y connais pas grand chose et que j’ai un peu de mal a faire la distinction entre toutes les appellations existantes.
En fait, au debut de l’annee je pensais suivre un cours d’harmonie, mais finalement nous n’avons fait qu’etudier une maniere parmi tant d’autres de realiser une polyphonie.
Un ami avait commence a me donner des cours de contrepoint et d’harmonie classique et comme j’etais passione par cela je suis alle a ce cours d’ "initiation a l’ecriture" mais sans savoir reellement ce que j’allais y faire.
Finalement j’ai appris a ecrire une polyphonie a 4 voix et nous avons egalement survole le contrepoint mais j’aurai aime que ces cours soient plus approfondis.
Est ce que quelqu’un pourrait detailler les differents types de contrepoint (des differentes epoques)?
Grand merci Jean-Armand ! Et pour des idées floues c’est tout de même assez précis et plutôt riche ! Bon ça nous incite à en connaître un peu plus en tous cas sur la question ! Ce mot de" gymel" si évocateur me rappelle bien quelque musique aussi…
Je ne sais pas quelles sont règles de l’Ars Antiqua. Je n’ai que quelques idées floues, merci de ne pas prendre pour argent comptant :
– Pas de notion d’harmonie, i.e. pas de lecture verticale. Seules les voix sont analysées, séparément et deux à deux.
– Ecriture à 2 ou 3 voix, plus rarement à 4.
– Les consonnances préférées sont, dans l’ordre : l’octave, la quinte, la quarte, la tierce. Un point d’arrêt ne comporte pas de tierce.
– Lorsque deux notes sont à distance de sixte, chacune d’elles doit s’éloigner d’un pas de plus, pour que l’on aboutisse à l’octave. De plus, la sixte doit être majeure (ajout si nécessaire d’une altération, non notée, par les chanteurs).
– Ecriture possible en parallèlisme (organum parallèle) : quintes parallèles, quartes parallèles, tierces parallèles, sixtes parallèles. Ces deux derniers cas, qui portent le nom de gymel, sont typiques de l’Angleterre, et s’imposeront (perfide Albion !) au détriment des deux premiers, qui deviendront par la suite interdits (à moitié seulement pour la quarte). Ultérieurement on aura le faux bourdon : quarte + sixte parallèles.
– Ecriture possible aussi en contrepoint par mouvement inverse.
– En plus des modes harmoniques, il y a des modes rythmiques (ce n’est pas une invention de Messiaen), qui peuvent être différents d’une voix à l’autre.
– Possibilités de syncopes et de retards.
Quand thephilosopher007 parle "d’initiation à l’écriture", peut-être devrait-il dire de cours de "spécialisation" d’écriture, de "stystistique" plus précisément.
"Initiation" oui, parce qu’il y a un début à tout…C’est vrai que composer sur les modèles du XIII e s . Cela peut paraître incongru…mais permet aussi d’entrer dans un système de pensée, un univers sensible, artistique bien particulier, pour mieux s’en libérer sà»rement ?
C’est la même démarche que de composer une fugue à la manière de JSB ?même si les règles là perdurent.L’Ars Antiqua est peut- être à redécouvrir
qui sait ?
En Lettres, il existe bien des cours et des cycles entiers sur l’étude du "vieux français", "d’ancien français" assez ardus d’ailleurs. Il n’est pas rare de rencontrer des écrivains à la plume extrêmement moderne, contemporaine,et brillante, qui soient justement aussi des grands connaisseurs de "l’ancien français" …Il doit bien avoir une raison là ? de cause à effet ? hum ! croyez-vous ?
Ceci étant dit : quelles sont les règles importantes de l’Ars antiqua au fait ?…à part l’intervalle interdit qui faisait frémir les bons moines ?…
M.
Je connaissais aussi déjà cette vidéo… peut-être simplement parce qu’elle avait déjà été présentée sur ce site !
Le commentaire de thephilosopher0007 est intéressant, je ne pensais pas qu’on faisait de l’initiation à l’écriture en se basant sur des règles datant du XIIIième siècle. Un peu comme si on apprenait en CP à écrire en vieux français.
Apprendre à écrire avec les règles de Bach, ce n’est pas ridicule car ces règles ont à peu près survécu jusqu’à nos jours, on trouve encore une écriture tonale dans la plupart des styles de chanson et dans les musiques de film. Mais les règles de l’Ars Antiqua…
Tres interessant ce compte rendu sur la conférence de Zygel. Une amie m’a fait découvrir ses leçons de musique et elles sont vraiment passionantes. Je regrette de ne pas être allé a celle-ci car je devais preparer un examen…
L’article sur l’improvisation est également très intéressant.
Je connaissais déjà cette vidéo de Kaamelott qui est bien drôle et en même temps très intéressante.
C’est d’autant plus drôle qu’étant élève en classe d’initiation a l’écriture, j’ai pratiqué cela toute l’annee (mais à 4 voix, soit superius, altus, tenor, bassus)
C’est à dire que nous devions construire une polyphonie a 4 voix à partir d’un cantus firmus (mélodie en grégorien) chantée par la partie de tenor.
On avait quelques "règles" de consonance:
intervalles de 3ce et de 5te inférieures pour la basse,
intervalles de 3ce et 4te à l’altus
et intervalles de 6te au superius.
On ne devait pas faire entendre de triton (diabolus in musica !!!), ni d’octaves ou de quintes paralleles.
J’espère que mon commentaire sera compréhensible pour les moins initiés …
Merci pour le lien vers le traité d’orchestration de Rimsky Korsakoff qui est une source d’information très riche.
Et donc.l’improvisation comme la composition s’apprennent et quand dans cet article cité plus haut nous entendons Naji Hakim dire :
"j’ai toujours aimé jouer au piano des chansons, des cantiques, des hymnes, des musiques de danse. Cette joie de reproduire s’est progressivement transformée en désir de création (composition, improvisation) – momentanément freinée pendant mes études d’écriture au conservatoire. " … cela nous confirme dans notre idée qu’il y a un risque chez bien des "créateurs en herbe" " de se voir freiner" dans leur élan créateur et d’étouffer leur spontanéité… Enfin parions que leur passion pour la musique sera toujours la plus forte… Comme l’envie de respirer pour un oiseau, ressortant vite la tête hors de l’eau…
Au fait, Naji Hakim, organiste virtuose, improvisateur compositeur est également ingénieur. Des qualités et compétences qui décidément semblent souvent marcher de …concert !
Pour en revenir à l’improvisation, je me souviens d’un livre plutôt agréable à lire et instructif : "l’improvisation musicale, essai sur la puissance du jeu " ( Actes Sud) de Denis Levaillant , dans lequel l’auteur, pianiste compositeur et improvisateur, nous fait part de ses convictions en la matière et mais aussi nous partage ses conversations avec quelques grands noms de la musique…Il aborde même « l’improvisation collective » ( je n’ai pas dit l’hystérie collective) On peut en avoir une petite idée là : vulcain.lamediatheque.be/… tout en bas vous pouvez en écouter un exempled’impro collective.
D’aucune te remercie pour cette réponse nette et précise mais d’aucune n’est pas encore compositrice émérite : peut-être dans une autre vie. Elle lit donc avec admiration ce billet. 😮
Le captchi-captcha est de sa niveau intellectuel – ouf !
D’aucuns me demandent pourquoi ce billet a été lu 390 fois, sans aucun commentaire….tout simplement parce qu’il fut publier la première fois il y a un an tout juste, et que les commentaires étaient fermés à l’époque, à cause des spams.
Avec le Captcha anti-spam, ils sont à nouveau ouverts…profitons-en !
🙂
En sortant de la « leçon d’improvisation », donnée par Jean-François Zygel ce 7 juin 2007, dans la célèbre salle des Mariages, de la Mairie du XX e arrondissement de Paris, tous les auditeurs et mélomanes présents n’avaient certes pas encore en mains tous les éléments techniques pour entamer sur -le-champ une carrière d’improvisateur, mais plutôt redécouvert une pratique musicale attrayante et quelque peu délaissée
Premier moment, premier scoop improvisé en effet : Zygel décide de donner la parole à son cher publicChacun peut poser les questions qui lui vient à l’esprit ! Voilà donc la marque d’un maestro ! Zygel prenant le risque de confier un peu au "hasard" sa leçon habituellement bien programmée et sur-contrôlée
Intéressantes ces improvisations dans l’ensemble ? Oui, bien sà»r, on ne peut le nier ! Mais ce sont les improvisations libres qui furent les plus réussies à mon avis. La toute dernière surtout avec la clarinette basse jouée par Philippe Berrod, fut la plus riche (clarinette basse échangée contre la clarinette en si bémol jouée dans les premiers morceaux).
Les improvisations réalisées avec panache et humour sur des thèmes culinaires proposés par le public ( « cuisine chinoise en bande dessinée » et « boudin ») même si elles furent alléchantes et accueillies avec enthousiasme étaient légèrement plus « "télé"…"phonées" » .
Dans l’improvisation libre, très contemporaine, et concluant la leçon, la grande clarinette basse était tenue fermement par un musicien dansant et inspiré, tandis que JFZ s’ingéniait sur son clavier et hors du clavier, penché parfois sur le grand corps du piano au-dessus des cordes, pour en pincer ( ou frapper ?) quelques -unes, tour à tour Le piano percussif revenant à la mode n’est-ce pas rythmes, motifs, accords, silences, tout sonnait contemporain
Juste avant JFZ proposait de nous faire entendre un enregistrement assez ancien de Jean Wiener et d’un de ses compères pianistesimprovisant une manière de rag-time sur le thème d’une valse chopinesque en ut # mineur, si je me souviens bien
Evoquant également les liens entre musique et cinéma muet, il fut question aussi des improvisateurs pianistes, remplaçant parfois. l’orchestre ( trop onéreux).
Après avoir rappelé que le jazz était fondé aussi sur un système de grilles d’accords finalement et sur la variation tout comme la chaconne et Passacaille en musique classique, il précisa aussi que les pianistes classiques avaient souvent utilisé les thèmes d’opéra dans leurs concerts d’improvisation
Franz Liszt fit de célèbres paraphrases de concert, dont celles sur « God save the queen »
[n’est-ce pas Haendel qui avait composé la mélodie du « God save the king ? » ]
Selon le professeur Zygel , pour bien improviser « il faut là¢cher prise », il s’agit de pratiquer un langage parlé, oui c’est un art de la conversation On sait ce qu’on va dire dans l’ensemble, grosso modo, mais sans en avoir écrit précisément les mots, improviser en musique c’est un peu le même processus.
Et la cadence ? C’ était une « fantaisie » laissée au soliste entre 2 points de cadence ! Mozart lui, préférait les écrire
Un point éclairci par Zygel : le « Punctum organi » signifiait le Passage d’organum, que l’on a maladroitement et un peu vite traduit par « point d’orgue » ( l’organum étant une pièce vocale de musique religieuse entre le 11 e et 13 e siècle, la coda venait à la fin du conduit syllabique, chanté par plusieurs voix, à un moment donné une voix soliste « prenait » la teneur, la mélodie principale)
Autrefois, l’improvisation permettait de varier les morceaux musicaux dans la musique religieuse où¹ les thèmes étaient obligés, ainsi Jean-Sébastien Bach improvisait très souvent. L’improvisation est tout à fait fonctionnelle à l’orgue, indispensable à la bonne marche de services liturgiques, on ne sait jamais précisément le temps exact d’une séquence précise
( offertoire, communion) et celle-ci peut s’avérer plus longue que prévue Il est donc nécessaire parfois d’improviser.
Répondant à une suggestion du public : celle d’improviser sur le thème d’un prélude de Chopin ( le prélude à la goutte d’eau ) Zygel s’exécute aussitôt, seul au piano, non sans avoir lancé, « oui mais à la manière de Beethoven ! »Ce qui fut dit fut joué !
Le fin mot de l’histoire pour le maestro, sera que l’improvisation est "un art du vivant, une revanche de la vie sur l’écrit" Il ajoutera que c’est le domaine du fugitif et de l’éphémère, un art véritable du spectacle, une revanche des forces vitales !
[ Quelqu’un s’est interrogé pendant cette leçon sur l’étymologie du mot
« improviser » tout le monde a du regarder dans les dictionnaires depuis ! Comme on l’avait pensé à ce moment là , l’étymologie latine est la plus évidente : improvisus, im- provisus (de providere : prévoir , de pro et videre) Mot dérivé aussi de l’ italien « improvvisare » = qui arrive de manière imprévue. A noter que "l’œuvre d’improvisation" se disait autrefois « improvisade » mot qui a était remplacé par « impromptu ». Le nom même « improvisation » apparaît chez Mme de Staà«l en 1807(pour aller plus loin veuillez consulter vos dicos dont le « Dictionnaire Robert, historique de la langue française par Alain Rey ) ]
On aurait pu évoquer aussi la place de l’improvisation dans certaines musiques contemporaines ( musique aléatoire, ou au hasard contrôlé, musique intuitive, en citant John Cage, Stockhausen, Mauricio Kagel, et même Boucourechliev) ou encore certaines musiques extra -européennes de l’Inde, fondées sur un système complexe de rà¢gठ, qui invite à l’improvisation des interprètesMais on ne peut pas tout évoquer en 1 h 30 !
Dans la soirée , Jean-François Zygel devait récidiveret improviser une autre leçon avec l’excellent pianiste Antoine Hervépeut-être en aura-t-on des échos sur ce blog par quelques heureux auditeurs ?
En tous cas de nouvelles « boù®tes à musique » de JFZ ont été déjà annoncées pour les prochains mois…alors il y aura matière à parler de l’art musical Zygélien cet été? Sans parler des comptes rendus de ses "leçons" données au Chà¢telet, dont « celle de Bartok » que personne n’a encore évoquée !
<Jean Armand> j’ai eu le bonheur de chanter à la Trinité dans le choeur grégorien féminin de Paris – Naji Hakim improvisait après chaque pièce de grégorien que nous chantions, c’était sublime. Un grand moment de musique inoubliable ; nous étions dirigées par Ian-Eck Tulve, un jeune estonien qui est retourné dans son pays d’origine…
Tu me l’as rappelé en évoquant Naji Hakim.
Pour la cadence de soliste, c’est en général entre les deux accords de la cadence qui précède la réexposition, pas de la cadence qui termine le mouvement.
Cette idée que c’est à la fin d’une phrase que l’on peut ornementer le plus est très vieille. Je lis, dans le "Guide pratique d’analyse musicale" de Naji Hakim, à l’article "clausule" :
"1. Formule ou période conclusive dans le chant grégorien.
2. Ornementation improvisée des cadences dans la musique instrumentale de la Renaissance."
La cadence est le moment où¹ la tension retombe, et donc généralement celui où¹ elle est la plus élevée. Il est logique de vouloir prolonger ce moment.
Un fantôme, une apparition ?
Un toit tranquille où¹ marchent les colombes (le cimetière marin un peu révisé)…
En ce qui concerne l’impro du boudin c’était très très réussi et ça a beaucoup plu au public !
Précisions : les blogueuses admiratrices l’appellent "notre Zy" ET le compère clarinettiste s’appelle Philippe Berrod.
Très enlevé ce billet, yopla les gens, allez danser maintenant…..
Castafiora la bailadora
Merci pour l’audition de la belle pièce "Allegro Deciso". Elle est très intéressante et n’est pas trop difficile. Cela représente du travail, comme toutes les pièces. L’essentiel est de trouver l’occasion idéale pour la jouer. Un concert en salle evidemment, ce qui est très difficile à organiser pour nous. Un concert en plein air ne lui donnerait pas toute sa mesure. Un jour peut-être ?…
Lorsqu’on a atteint de tels sommets dans une vie d’artiste, et de diva, comme Maria Callas, il est difficile de se maintenir sur cette ligne de crête éternellement… Le sublime ne serait-ce pas d’avoir chanté malgré tout, maladie douleurs et faiblesses comprises, jusque dans ces moments là ? … C’est vrai, on a presque l’impression d’assister sinon à une mort en directe, du moins à un affaissement ou à une extinction lente d’une étoile jadis brillante et imposante…Ce chant déchirant et tellement humain , tellement poignant, ne laissera personne insensible, pour une fois le coeur aura eu raison des oreilles …absolues !
Je ne peux pas m’empêcher de penser à la fin tragique de cet éminent organiste
à Notre Dame de Paris, Louis Vierne…C’est évidemment un tout autre contexte ( car pour Callas ce n’était que le début d’une lente agonie bien sà»r,) …Louis Vierne , lui, mourra subitement, en 1937, à sa console prestigieuse de la Cathédrale de Paris, alors même qu’il débutait une de ses célèbres improvisations pour le concert du soir, cette fois-ci sur "Alma Redemptoris Mater"…On dit que c’est une même note qui se fit entendre longtemps sous les voûtes de l’édifice…Y a t-il un seul organiste qui n’est pas rêvé d’une mort aussi sublime ?
Pour en revenir au chant,on peut dire que Louis Vierne fut aussi un passionné de l’art vocal, il est l ‘auteur non seulement de mélodies (inspirées de poètes tels Baudelaire,Verlaine, Hugo…) mais aussi de poèmes symphoniques "pour voix et orchestre".
Merci à JLF de nous avoir fait partager ce "moment lyrique" poignant et l’excellent billet musical de Marie-Aude Roux .
M.
Belles photos, beau billet, en tous cas, … Mais on pourrait aussi proposer des concerts d’orgue "portatif" ? dans ce kiosque attrayant ?… Merci à Bianca pour cette nouvelle promenade estivale et festivale !
M.
Ce grand pianiste interprète du célèbre prélude de Rachmaninov, qui ne se situe nulle part , serait-il situé au centre exact des quatre points cardinaux ? Une sorte de point Zéro du piano, comme on l’a dit parfois de l’écriture ? Hum…
Je crois plutôt qu’il est tout droit sorti d’une partition, d’un programme précis, et que ses mains virtuoses ne sont …qu’apparence, ou servies par de très réels fichiers (informatiques )…" du plein Midi !" …Sacré ordinateur !
Mais bon JLF avait presque tout dit ! pas de gagnant donc ! Faut vite poser une autre devinette musicale là !
M.
He bien ! il y a du beau monde sur ce kiosque du Parc Brassens!!
Peut-être se trouvera t-il d’aimables musiciens pour jouer la musique de nos compositeurs du Salon de musique?
Je pense notamment à Alex Millet : musiqueharmonie.fr/sectio…
Il a notamment publié un morceau pour orchestre à vents, Allégro Deciso, qu’on peut écouter/télécharger ici : musiqueharmonie.fr/downlo…
(Nota : c’est peut-être un peu difficile à jouer pour un orchestre amateur?….)
j’habite dans le quartier et je serai samedi prochain sous le kiosque à 16h avec mon tuba et mon groupe "Dixie Memory Jazz Band" pour un concert au soleil j’espère.
Merci pour ce joli et gentil article…
C’est vrai que je suis VACHEMENT BIEN sur cette photo !!!…
Joù«l le Chef.
Cela m’aurait fait d’autant plus plaisir de vous y retrouver, que je suis né juste en face du parc Georges Brassens, et y ai vécu de nombreuses années. Mes parents habitent encore là .
Héhé…Nous aussi on aurait aimé se promener là avec toi, mais on trouvera d’autres occasions, n’est-ce pas? 😉
Non, c’est au-dessus de mes forces, déjà l’attente pour le tournage, la queue jeudi prochain pour ne pas être trop mal placée à sa dernière leçon dans le XXme, au diable les queues !
Je vais écouter krapock au calme chère Polka (ah, voilà que je fais encore ma Castafiore !) !
"J’adore Bartok, mais le DVD de Zygel…il m’a laissé sur ma faim"
à JLF: est-ce …une faim de loup ?… alors il faut absolument continuer à l’écouter …au Chà¢telet , c’est impératif !
Chère Bianca merci de ton mot, mais oui tu devrais le réécouter ce dvd Bartok, et venir aussi demain !
D’ailleurs avec un peu de chance, on pourra tous y entrer, Bartok n’a pas le même
public que les autres compos, je suis sà»re qu’il y aura des places ( au moins sur scène…)
M.
Personnellement, je crois que c’est le Chopin que je préfère. Le Fauré aussi n’est pas mal.
J’adore Bartok, mais le DVD de Zygel…il m’a laissé sur ma faim…
Mazurka, il faut que je le réécoute alors ! Tu me donnes envie d’étudier ce compositeur ! J’adore le Ravel aussi et j’ai un grand faible pour le Chopin parce que c’est mon premier Zygel et que j’ai une grande tendresse pour Chopin, je l’amènerais bien dans l’aîle déserte !
Alors, on continue à parler d’opéra après Zygel ?
Sublime Callas, c’est grà¢ce à elle que j’aime l’opéra. Elle a vraiment changé la face de l’Opéra le son de l’Opéra, la diction de l’Opéra, le jeu, la passion,…….
Castafiora aussi à cause de Casta Diva !
Merci Jean-Louis, je vais me l’écouter sur un CD car le son de mon ordi est très laid.
Ben non, franchement, entre le travail (si seulement on travaillait 39h), les transports (2h 1/2 par jour) et les enfants, je préfère passer le peu de temps qui reste à écrire de la musique.
C’est parce que tu es gauchère que tu écris "abjectif" ?
Merci, Castafiora, pour cette description si vivante. Grà¢ce à vous, nous assistons à ces concerts par procuration. J’ai hà¢te de vous retrouver dans de nouvelles aventures musicales. Je vous embrasse.
Eh oui, j’étais en bas à gauche (évidemment puisque je suis gauchère) et au quatrième rang tout au bout du rang, le coude gauche dans le vide ! Allez, JA, fais-nous un petit quelque chose sur Kraddock ! Ton abjectif ? Faire aimer Ratock à Castafiore !
Non, désolé, je n’ai pas envie de faire le papier. 🙂
Ca m’obligerait à prendre des notes – à la séance précédente, il y avait une femme assise derrière moi qui prenait des notes, je me suis dit "Tiens, une blogueuse" ; en tout cas ce n’était pas Castafiora.
Ouh ! je n’ai pas de billet, moi et je ne veux pas faire une queue de deux heures pour une éventuelle place. Et puis, Bartok, j’ai le DVD et je n’ai pas accroché.
Je crois que je ne suis pas encore prête à l’aimer…. peut-être un jour ? ,-)
Et en plus, le mercredi est un jour sacré ! (meine mutter !)
Alors, là , bonjour le Kaptchick !
Quelle chance de voir la silhouette de notre Castafiora 2007 à la télé ! C’est drôle, je ne m’attends pas du tout à ce qu’elle ressemble à celle d’Hergé ! Il ne faut pas faire de fausse modestie : je ne vois pas comment Zygel aurait pu se passer de toi !;-)
Alors, qui va au prochain Zygel au Chà¢telet, consacré à Bartok, ce mardi 5 juin ? – Au passage, Bartok est l’un des nombreux noms dont la Castafiore affuble le capitaine Haddock. –
J’y serai, et je peux y être en avance car je suis en congé. Nous pouvons aussi nous rencontrer après le spectacle.
La question faut la poser "direct" ! ne jamais demander la permission c’est une règle d’or ! Un vrai musicien ( et surtout un vrai prof dans l’à¢me, celui qui a la passion de transmettre…) ne peut pas se taire…en entendant une bonne question. …à moins qu’il y ait urgence ou qu’on ait crié " au feu " dans la baraque…et encore…
en demandant la permission : la question a bel et bien été posée…et il y a bien répondu …hé ?
ps: mais non Bianca, je ne fais pas du mauvais esprit ( sourire )
M.
Le titre : Il s’agit du fameux "Prélude op 3 n 0 2 en ut # mineur " de Rachmaninov…(qui lui a valu d’être surnommé un temps Mister ut# mineur…)
L’interprète: ???? La solution pour le trouver c’est de procéder par élimination :
quel pianiste célèbre se riquerait à jouer une œuvre aussi connue de cette façon ?
Jugez-en par vous-même : technique ? justesse ? nuances ? sensibilité ?
virtuosité ? puissance de jeu ? rudesse ? égalité du toucher frappé ?…(sourire)
Oser donner sérieusement un nom d’un pianiste célèbre ne serait-ce pas dans ce cas précis un peu dangereux ?
Pourquoi une telle interprétation ? Et dans quel but ? caricature ? jeu ? expérimentation ?…Réfléchissons bien…
Si comme moi vous éliminez un à un tous les pianistes de l’Est à l’Ouest et du Nord au Sud…"qui " reste-t-il ???
[ou…"que" reste-t-il …de ce prélude ? …à chanter sur un air bien connu…!]
Ce faisant , je suis allé visité ton site, très intéressant, tu y signales notamment des videos d’accordéoniste dont un m’a beaucoup plu, dans une œuvre contemporaine, ici : http://www.youtube.com/watch?v=z...
Pourtant l’accordéon ce n’est pas ce qu’en pense cet animateur américain !
(D’ailleurs les accordéonistes américains, ça existe aussi, l’accordéon est répandu sur tous les continents)
J’ai créé un Blog généraliste de Musique et d’Accordéon
Blog généraliste de Musique et d’Accordéon
pour justement faire connaître cet instrument mal connu,
que l’on retrouve dans tous les styles de musique (classique, jazz, musique contemporaine, musique du monde, rock, techno, …).
Je référence dans ce blog tout ce que je connais d’utile et intéressant pour la MUSIQUE et l’ACCORDEON :
Informations sur concerts, stages, masterclasses, cours, pédagogie, professeurs, concours internationaux, artistes, musiciens, accordéonistes, orchestres, compositeurs, festivals, accordeurs, libraires, fabricants, démonstrations,…
Déjà 539 articles pour promouvoir notre instrument !
Bien bloguement et bien musicalement,
Sylvie Jamet l’accordéonaute
de meme!!!!, c’est une super percu, j’en veux une!!!
mais c’est vrai que c’est cher….(normal)
plein de percu peuvent faire des notes fixes, un seul exemple, les cloches tubulaires (mais ce n’etait pas la ton propos)
en fait sur toute cloches classique en forme de poire on peut faire sortir differentes notes suivantes les zones de frappe (fondammentale de la cloche, quinte, tierce, octave………….), mais ici c’est tout a fait impressionnant vu la nettetée du son, cette cloche est réellement conçue pour un jeu melodico-percussif j’ai envie de dire, meme harmonico-percussif…….
ça a du etre un sacré boulot a mettre au point………………………….
ps: dans le genre marmitte musicale, on a egalement les bols tibetains qui sont plus connus et tout aussi impressionnant dans un registre quelque peu differents……………..
Jean-Armand, quand est-ce que tu te lances toi aussi dans des "leçons" ?
Je ne plaisante pas et je n’ironise pas ! J’ai connu Zygel grà¢ce au mot "leçon" sur ses quatre DVD sortis à l’époque à la FNAC ! J’ai acheté le DVD Chopin à cause de "leçon" et à cause de Chopin qui est le premier musicien que j’ai entendu avant même de naître (ma mère jouait Chopin). Alors ? Qu’en penses-tu ?
En fait j’aime beaucoup les spectables de JF Zygel. Je pense simplement que cela pourrait être un chouà¯a plus instructif. Mais pas de quoi bouder son plaisir.
Pour ce qui est du mélange majeur / mineur, j’ai cité Brahms parce que j’avais entendu quelques temps avant un de ses trios (je crois), et la complexité harmonique m’avait marqué. Mais c’est une complexité tous azimuts, dont la relation majeur / mineur n’est qu’un des aspects.
Pour Chopin, c’est effectivement plutôt un mélange par plages. C’est sans doute chez Chopin que le majeur et le mineur expriment le plus la joie et la tristesse, tout au moins c’est ce que je ressens. Chopin joue particulièrement bien de l’alternance majeur / mineur, en particulier de l’impression de joie éphémère que l’on ressent lorsqu’il fait une incursion en majeur dans une pièce en mineur : on sait que ce n’est qu’une joie passagère.
Pour Haydn, cela est dà» au fait j’étudie en ce moment les quatuors de Haydn au conservatoire. Et j’en écris un "à la manière de". Il se trouve que papa Haydn aime bien introduire des neuvièmes mineures dans les tonalités majeures, et qu’il aime beaucoup le jeu entre une tonalité et son "homonyme" (la majeur – la mineur). Au point, par exemple, de passer abruptement de l’une à l’autre dans une cadence. Mozart le fait aussi, en fait c’est probablement symptomatique de la période classique.
Mais bien entendu il faudrait y regarder d’un peu plus près, plutôt que de se contenter d’impressions comme je le fais à l’instant.
Un genre qui hésite entre le majeur et le mineur, c’est aussi le blues, avec ses "blue notes".
L’an dernier à Boulogne, lors de ses 7 ou 8 leçons sur Mozart, Zygel était déjà à son piano et la salle était encore vide, je lui ai demandé si je pouvais lui poser une question : il m’a dit "non" – c’est tout. Et pourtant, il était juste devant son piano, il ne jouait pas et la salle était vide. Je ne suis pas téméraire et je n’oserai jamais plus lui adresser la parole ! Je comprends très bien d’ailleurs qu’il ne veuille pas répondre car s’il commence avec une personne, il va avoir la foule qui va suivre ! Il fait en sorte de ne jamais sortir au milieu de ses spectateurs, de ne jamais être en contact avec eux,…. même au "pot" de son concert des 10 ans de leçons, je ne l’ai pas vu ! Quand je suis allée au Cabaret, il y avait un pot très sympa à l’entracte : j’ai parlé avec les musiciens, les zoizeaux, mais Zygel était invisible ! Je suppose qu’on peut lui "parler" par mail ou par forum interposé mais pas "en vrai". Il se protège, c’est son choix et je respecte cela infiniment. Mardi (demain) lors du tournage pour Antenne 2, je verrai bien comment il se comporte puisque nous allons rester au moins 5 heures avec lui et ses musiciens et son ou ses invités…..
Hé, hé, à bientôt, amigos
Bonjour Jean-Armand, il y a du vrai dans ce que tu dis, mais il ne faut pas oublier que Zygel se définit lui-même comme "initiateur", ( il préfère ça à vulgarisateur)
et c’est déjà bien , comme le dit Bianca, il s’adresse en premier aux mélomanes néophytes… et passionnés.
Pourquoi ne pas lui poser directement la question d’ailleurs ? Il a un site sur FM où¹ on peut lui adresser un message, il faut lui suggérer des thèmes… Il l’a déjà répondu à des questions d’auditeurs sur Cabaret classique et même fait entendre des musiques qu’on lui a proposées ( genre " curiosités musicales " )
La question sur le mineur/ majeur que tu soulèves m’intéresse aussi d’ailleurs.
Ceci dit même s’ils ont tous réalisé du" tricot" musical avec les 2 genres différents, majeur et mineur les résultats ne sont pas les mêmes, il me semble que chez Haydn, Chopin et Brahms que tu cites , les plans sonores et harmoniques, s’opposent plus clairement, on les voit venir de loin… Schubert est plus subtil… Mais tu es assez savant en harmonie et en compo pour nous expliquer pourquoi au fait Jean -Armand ?
Il faudrait demander à Zygeld’instituer : la minute du professeur "compositeur" qui regrouperait les questions un peu plus poussées des…compositeurs…Il en serait ravi je crois …non ?!?
M. E.
Jean-Armand, tu as raison mais tu es très cultivé en musique et Jean-François Zygel s’adresse à un public plus "modeste" voire totalement ignorant… et ça me convient bien. Quant je chantais au Madrigal, ma prof de solfège décortiquait les partitions et m’entraînait dans des sphères plus élevées. Ce que j’aime avec Jean-François, c’est son sens de la pédagogie, sa gaité, son humour, sa façon de nous donner des exemples au piano, le choix de ses musiciens, de ses intervenants quels qu’ils soient (ses zoizeaux – son fugueur – ses flà»tistes – …). Je me réabonnerai également et nous aurons l’occasion de nous rencontrer sà»rement (d’où¹ mon idée de porter un bandana de couleur autour du cou pour qu’on puisse se reconnaître 😉 ou qu’on crée le TShirt MusiqueHarmonie (ce ne doit pas être bien difficile). A bientôt et merci pour ta réponse.
(Réponse à Castafiora, qui me demande si j’ai aimé Zygel et Schubert)
Ben, ce n’est pas le premier Zygel que je vois, disons le quatrième, mais je reste toujours un peu sur ma faim en ce qui concerne le côté "leçon". Zygel fait de très bons concerts, très longs, pas chers, avec une excellente atmosphère, de bons gags, de bonnes interprétations, on ne s’ennuie jamais une seconde, etc. etc… mais pour ce qui est d’apprendre des choses sur la musique, comme le titre "leçon de musique" l’indique, c’est pauvre, et particulièrement cette leçon-là .
"Schubert tricote le majeur avec le mineur" : oui, mais Haydn aussi, Chopin aussi, Brahms aussi, chacun à sa manière. En quoi la manière de Schubert est-elle différente ?
Ensuite, il y a certainement d’autres particularités dans cette musique. Par exemple, il me semble (mais il faudrait le vérifier) que Schubert utilise plus que tout autre les relations de quinte entre la basse et la mélodie. Alors que classiquement on recommande la tierce ou la sixte (sans compter les retards et appoggiatures de ces intervalles, bien entendu). Coù¯ncidence ou pas, cela signifie que la tierce de l’accord est libre de se balader entre majeur et mineur, puisqu’elle n’est ni à la mélodie ni à la basse.
Un point que l’on cite habituellement pour Schubert, est qu’il ne fait pas de mot-à -mot dans ses mélodies par rapport au texte, contrairement à Schumann (ou même à Bach dans ses chorals).
Ceci pour montrer qu’il y a plein de choses à dire sur Schubert, surtout quand on s’appelle Jean-François Zygel.
Mais il va de soi que je serai présent aux prochaines leçons, sauf contrainte professionnelle, et que je me ré-abonnerai l’an prochain. Nous pourrions nous rencontrer à la sortie d’un de ces concerts.
Notre webmaster est peut-être AUSSI couturier ! J’ai les bandanas en tout cas !
Merci Mazurka…… et bientôt, une autre surprise avec Jean-François Zygel……
suspense !!!!
C’est une chose de dire que les leçons de Zygel sont "extra" et une autre de savoir les re-transmettre , nous les faire revivre quasi intégralement , et d’ailleurs tout génial que soit Jean-François Zygel , que serait-il au bout du compte sans son public fidèle et réceptif ? Il n’est pas donné à tout le monde d’apprécier en toute simplicité ce genre de leçon musicale…( surtout de la part des "pro" ou des "blasés" …) Ni même évident de s’y rendre sur place…Qu’est-ce qui fait que nous allons au concert au fait ?…ou que nous y allons pas ( même aux concerts "gratuits"…) ?
Alors tous nos remerciements à Bianca Castafiora pour la générosité de ses billets agrémentés de belles photos et au public de JFZ. Pour les plus passionnés d’entre nous qui n’ont toujours rien vu en direct de JFZ, Il paraît que son prochain DVD s’appellera…"Schubert" ! encore une chance…
ps : Les T-Shirt "musique-harmonie" et les bandana assortis, seront-ils prêts pour l’été et pour la fête de la musique, au fait, Bianca ?…(sourire)
Pour en revenir à Rachmanini…et à ses œuvres superbes, il y a un cd intéressant
"Rachmaninov ( ou "off") plays Rachmaninov " The ampico piano recordings…
(Decca 425 964 DM) "enregistrements historiques…Ce disque présente de nombreuses œuvres du compositeur qu’il a enregistrées sur piano "pneumatique" Ampico…entre 1919 et 1929 ( voir ce cd par exemple sur le site "amazon" en anglais ) C’est d’ailleurs en écoutant ce cd que j’ai entendu pour la première fois une telle qualité d’enregistrement "ancien"….(Le piano mécanique était conçu au début du XX e s avec système de rouleau enregistreur , nécessitant aussi une installation de soufflerie, voilà pourquoi on dit pneumatique…le piano ampico, lui, a été inventé par un ingénieur …ingénieux : Charles Stoddart, un américain, mais les allemands en avaient déjà mis un au point un peu avant, "le Welte- Mignon", mais moins performant semble t-il) .
Dans cet entregistrement, où¹ tout le phrasé est si bien rendu, ce prélude célèbrissime dont on a parlé plus haut, Rachmaninov en personne, ne le joue pas excessivement vite. Il est pourtant saisissant… La renommée qu’il devait à son prélude en ut # mineur (œuvre de jeunesse) avait parfois le don de l’ énerver (le public ignorant sans doute trop à son goût d’autres de ses œuvres magistrales) c’est exactement ce que Ravel disait de sa "pavane pour une infante défunte" devant qui tout le monde se pà¢mait.
En tous cas le billet de JLF daté du 4 mars 2006 titré "Rachmaninov l’homme d’Hollywood", est très intéressant et drôlement bien réalisé, avec exemples sonores à l’appui ! Mais au fait c’ était quoi la réponse du quiz placé à la fin ? "qui c’est qui a joué et gagné là " ??? (sourire…)
a ok je savais pas que c’etait une technique qui etait reellement utilisée, mais il est vrai que certaines pieces contemporaines explorent de nouvelles façons d’utiliser les instruments………………………….
Quel massacre incroyable et … quel fou rire ! L’Etna en éruption à côté de ça c’est rien …Le pianiste a en tous cas une excellente technique ! riiires ! ( c’est la vraie technique des planches ajoutées et frappées en fait…)
Ce prélude en do # mineur op 3 n° 2 c’est pas de la tarte ! l’agitato est infernal du début à la fin !
Pitchoun au fait : c’est pratiquement la même technique à l’orgue pour les pièces ultra contemporaines (gmeeoorh)…riiiires
Merci JLF
Mazurka-Emilie
Il va falloir se choisir un bandana blanc (comme Bianca) et se le mettre autour du front pour reconnaître les "amis du blog JLF" ! On finira au café du coin pour discuter de nos idoles ! Ou bien on pourrait créer un TShirt "Musikarmony" ?…
Et alors, tu as aimé Schubert et Zygel ?
J’y étais aussi, mais au second balcon, faute d’avoir passé trop de temps dans les librairies musicales de la rue de Rome. Ce qui n’a pas empêché de profiter pleinement de la leçon de musique, car la visibilité est bonne depuis les balcons, lorsque l’on est en face.
Pour répondre avant d’oublier à une question que me pose votre lettre : non, la partition ne contient pas de clavecin ; les petites notes que vous entendez derrière la guitare distorsion proviennent d’une autre guitare, jazz celle-ci. J’ai utilisé 4 guitares dans cette partition.
Mais l’essentiel : devant autant de compliments sur « Galaxies », il est de tradition de protester (mollement) dans la lignée de ce bon La Rochefoucault pour lequel la « modestie n’est que l’envie d’être loué deux fois ». Je proteste donc (très mollement, « mais non, c’est trop ») et vous renouvelle les remerciements que je vous ai transmis en privé pour votre appréciation très louangeuse. Je ne suis d’ailleurs pas certain du tout que « Galaxies » mérite vraiment autant ces compliments qui m’honorent. Vous avez bien fait d’y associer l’ingénieur du son, Luc Mahé, qui a fait un travail formidable et Marie-Caroline Kfoury, une soprano à l’étoile montante, qui s’est beaucoup investie dans cette œuvre. Je prends ma part de compliment avec d’autant plus de simplicité et de bonheur qu’il n’y aura pas de prochaine fois. Il vaut mieux ici terminer sur une bonne impression.
Merci encore pour tout.
Bien cordialement
Jpn
PS : je ne fais plus de musique la nuit. A mon à¢ge, on dort ou on devrait.
Dommage que tous ceux qui se sont fendu la pêche avec cette video n’aient pas laissé un petit commentaire (n’est-ce pas Fred? )
Faut encourager les blogueurs ! 😉
Masato Matsuura m’a envoyé un petit mail ce matin pour me dire qu’il était très heureux de ce billet !
Quant à Frédérick Haas, il me semble qu’il jouait des deux instruments : clavecin et orgue (tu vois que le clavecin est posé sur l’orgue sur la photo).
J’aimerais avoir un cours très long sur l’accord des violons parce que ce doit être passionnant cela.
Merci de tes commentaires toujours si riches et qui me font très plaisir !
Merci chère Bianca Castafiora, merveilleuse rédactrice entre toutes, pour cette jolie promenade musicale si exaltante !
De Notre-Dame de Paris au temple des Billettes il n’y a que la Seine à franchir pratiquement mais tu le fais avec une telle réceptivité au monde environnant qu’on s’y croirait ! Quelle bonne idée de nous suggérer de découvrir ou de nous remettre à l’écoute des Sonates de Biber, les 15 mystères du Rosaire ( en fait maintenant il en manque encore 5…de mystères, ils ont été ré actualisés ( si on peut s’exprimer ainsi !) nouvellement institués par le Pape "voyageur", si je me souviens bien, ce sont les mystères "lumineux"…qui s’ajoutent aux joyeux, douloureux, glorieux)…la Lumière ça devrait inspirer nombre de compositeurs amoureux de l’art sacré…Qui nous offrira un heureux et génial complément aux sonates de Biber ?…Acte sacrilège ?…mais non ! on a bien complété le Requiem de Mozart,laissé inachevé…
N’empêche que l’alliance des musiques de Biber et du théà¢tre nô c’est très original ! Tu as su nous traduire au mieux toutes ces émotions d’esthète…
Au fait l’organiste jouait de l’orgue ou du clavecin ? ou un clavecin "organisé"…je parle de ces instruments hybrides assez rares cependant. Merci encore !
M.
Oui bien sà»r Thierry Escaich est non seulement compositeur mais un très grand viruose, tu as raison je devrais écouter l’œuvre dont tu parles au plus vite merci Bianca…
Ah ! l’orgue de Saint-Etienne du Mont, (l’église au "jubé " si célèbre ! )… il faut l’entendre aussi…(C’était celui des grands organistes Maurice Duruflé et de Marie-Madeleine Duruflé )
N’empêche que j’aimerais tant écouter une œuvre du XXI es avec "percussions, tambour d’eau , tam tam, bala, grand orchestre et grand orgue…c’est cela que j’aimerais entendre ! … "y a qu’à t’y mettre à la compo "…tiens ! lança l’écho…
c’est une idée !
ps : sinon oui je plaisantais pour "Knowledge"…évidemment ! Savante Bianca en toutes œuvres chantées !!!
Oui Pitchoun j’avais bien pensé à cette force centrifuge et à la dispersion résultante, mais on peut supposer qu’il y a une force parfaitement contraire à celle-ci qui l’annulerait complétement…?… ( tel un vrai délire intergalactique !)
Car pourquoi est-ce d’apparence si rectiligne ?… sans déformation, tu as raison ce n’est peut-être qu’une illusion d’optique …en fait, résultant de notre incapacité à "voir" comme à "entendre…La réponse viendra des spécialistes un jour !!!
Rentrons vite dans le vif du sujet musical …écoutons donc "Galaxie" de Jean-Nouvel !
en fait faut aller au billet suivant de JLF…suivons donc…la comète !
peut etre a tu raison Mazurka quand a un axe de rotation sur lequel se deplacerai le jet, mais en fait alors la force centrifuge devrai dipercer le jet au contraire…….
mais bon!!…tout n’est il pas relatif????, peut etre effectivement que ça nous parais rectiligne sans l’etre…………………..a suivre
ps: j’ai vu en effet qu"il y a une nouvelle compo, "galaxie" de Jean-Pierre Nouvel
c’est fort a propos avec ce petit hors sujet……………..
je vais de ce pas ecouter cette piece……………………..
Mais non, cher ami, en vrai je chantais Alto 2 ! Mais on peut plaisanter et là, nous sommes dans le chapitre Soprane – Ténor, c’est pourquoi j’ai introduit les barytons et les basses dans les commentaires. Vas voir dans le billet sur Sandrine Piau et Sara Mingardo ce qui est dit sur la voix d’alto ou de contralto… Ce blog est très divers et a encore beaucoup de choses à exploiter !
C’est superbe : j’ai visité. Je te signale que Thierry Escaich a fait une grande messe pour voix, grand orgue, orgue de choeur et trompettes ! Je l’ai chanté en exclusivité avec le Madrigal et je peux te dire que ça en jette. Thierry Escaich était aux grandes orgues. C’était avant qu’il ne soit nommé titulaire de Saint Etienne du Mont. Un grand moment et un grand plaisir pour nous les chanteurs – nous étions moitié fous de joie de chanter ça ! knowledge veut tout simplement dire "savoir" en anglais – to know – substantif knowledge).
Quant au brave Dr Schweitzer, j’ai vu le film "Il est minuit Dr Shweitzer" quand j’étais petite, c’est un grand souvenir ! A plus tard, chère Mazurka.
Tiens on parle de Paul Klee. !? … Je n’avais pas lu cette page là …quel dessin incisif et satirique tout de même !!! Très bien vu…C’est peut-être le portrait sublimé …de son ancien prof de piano…(je sais que sa femme était pianiste , mais non il n’aurait pas osé la caricaturer ainsi, lui un homme de l’art…(!)
Ceci dit Paul Klee , il est vrai , avait toujours des choses intéressantes à dire avec sa "théorie sur l’art moderne" …
Mais qui est-ce qui s’ennuie avec Gustav Mahler ? Jean-Armand ?!! ça alors !
as-tu vu le film de Visconti "Mort à venise"…tu as du entendre le célèbre Adagio de la 5e…de Mahler…( je pense que le connaissais avant évidemment !)
Et puis il y a le "Chant de la terre" … et tellement d’autres "moments musicaux "
…rassure moi là , bon ceci dit " y a pas mort d’homme" non plus ! chacun ses goûts, Jean-Armand !
D’accord avec toi : Vive Stravinsky !!! C’est d’ailleurs André Boucourechliev qui a réalisé une très belle "bio" sur lui ( "Stravinsky" éd. Fayard) Tu l’as parcourue Jean-Armand… "des fois " ?
Bianca, je ne connais cette basilique que par ouà¯e dire ( c’est le cas le dire ) je ne suis pas encore allée, mais j’en ai beaucoup entendu parlé pour sa magnificience …par des amis. Pour son acoustique je n’en sais rien en fait ! mais tout dépend ce qu’on y joue, un lieu est "acoustiquement bon" pour certaines musiques seulement… il y a une interaction entre lieu et composition d’ailleurs …C’est ce dont tu parles justement avec Saint-Marc de Venise dans ton excellentissio billet !!! On peut donner aussi l’exemple des grandes symphonies pour orgue de Louis Vierne, on devine bien qu’il les destinait à la Cathédrale …(de Paris) n’est-ce pas ? avec ces grands plans sonores qui s’opposent…La réverbération quel atout tout de même ! ( avant d’être parfois un inconvénient )…Ceci dit cette basilique ivoirienne "Notre Dame de la Paix" a été dessinée et construite à partir des plans de la basilique de "Saint Pierre de Rome" ( un geste grandiose et osé par les concepteurs !) : l’acoustique de la basilique à Rome elle est comment déjà ?…(sourires)…
Pour la Basilique de Yam’… on voit la console de l’orgue sur le web là tout en bas : http://www.abidjan.net/cotedivoi...
les boutons des nombreux "jeux" sont visibles de part et d’autre de la console, c’est un trois claviers…pas mal…Je n’en sais pas plus…Je crois que c’est un digital" Allen "cependant pas un orgue à tuyaux…(Il doit avoir de nombreux problèmes dont thermiques à résoudre par le facteur d’orgue…C’est fragile un orgue, sensible aux variations de température, à l’humidité…) le Dr Schweitzer en personne , l’aurait bien joué celui-là quand même !!! N’empêche écrire une symphonie pour « grand orgue et percussions » au XXI e siècle ,et pour cet édifice là ça aurait de l’allure ? et même ( excuse me « Ladies and Gentlemen »…so sorry ) ça aurait de la …"gueule"..de LION !!! Vive La musique du Monde !
M.
ps: Chère Bianca au fait, c’est vrai, je "t’astornische " alors , pauvre de moù¢a? oh la la la …! Je suis très curieuse de nature c’est tout et bavarde comme une pie…! mais …what is it this word : "knowledge "??? …"know -all" ? or a "know a thing or two "?…know or snow .."snow and ledge" or "ledge or board"…ah ! yes …"snowboard" ?…So ! am I Miss "Know-how" yeeeeeees , a little…all except "great music"…!!! (rires !)
amicalement à toi…merci encore pour ton beau billet sur la musique du XVI e s
Mazurka
Tous ces commentaires sur les galaxies sont vraiment intéressants, Pitchoun,
J’ai lu l’article que tu signales, sur ce "mystérieux jet s’échappe d’une galaxie"…
Ce qui est impressionnant c’estla puissance d’émission que cela suppose, on dirait qu’il s’afgt d’une force d’une explosion quasi nucléaire, et puis cette trajectoire rectiligne en fait surréaliste dans ce comos où¹ tout est en mouvement et devrait par conséquent se "tordre" se "courber"… est-ce que tout simplement cette trajectoire n’aurait pas parfaitement épousé l’axe démesuré de rotation
( imaginaire) du système considéré ?… tout le reste se mouvant autour , l’axe restant apparemment (?) fixe : comme une toupie , elle tourne en s’appuyant sur un axe… Bon, une idée comme cela…Il y a peut-être des physiciens et astrophys…parmi nous ?…
au fait il paraît que le compositeur Jean Pierre Nouvel a composé une œuvre intitulée " Galaxie"… c’est un poème symphonique…( une forme aimée de Liszt à vrai dire !!!) à découvrir absolument…Pitchoun !
M.
Boucourechliev est un compositeur et musicologue. Il est réputé pour plusieurs livres, et, en tant que compositeur, pour "Archipels", l’exemple le plus connu de forme ouverte. Une forme ouverte est une pièce où¹ le compositeur laisse à l’interprète le soin de déterminer une partie de la composition, par exemple l’ordre dans lequel on joue les différents morceaux.
Bon, Google en sait infiniment plus que moi sur André Boucourechliev, alors je m’arrête. 🙂
Mais je ne suis pas maussade ! J’avais oublié d’enlever cet adjectif inaproprié !
Je suis très rieuse ce soir grà¢ce à tous ces com’s en commençant par celui de notre Altesse :-))
J’espère aussi que tu rencontreras Thomas de Grunne un jour. J’ai son e-mail mais pour l’instant il suit son orgue dans une tournée avec Pierre Cao. Nous en reparlerons en privée. J’espère que Thomas lira ce billet et qu’il pourra y apporter son commentaire personnel.
Mazurka !!!! je ne connais pas Boucourechliev ni Yamoussoukro ! (russe et japonais ?). Tu m’astorniches avec ton knowledge (why not ?) !
Bianca merci pour ce très bel article qui m’a appris beaucoup de choses ! Que ne m’as-tu pas invitée, enfin, à venir à ce concert ?…Tu exagères tout de même !!! (rires !!!) Merci pour tes coups de coeur partagés… C’est un peu de soleil chaque fois sur le blog pour nous ! Et bien tu en as chanté de belles œuvres ?…
Ce qui est étonnant c’est aussi d’entendre le son circuler dans ce genre de pièces,
beaucoup de contemporains d’ailleurs ont repris ces idées de musique et de répartition dans l’espace, je pesne à Boucourechliev et à Stockhausen…
Le facteur d’orgue "Thomas de Grunne" est donc très talentueux et "complet"…il est sculpteur ?…j’espère le rencontrer un jour, et admirer ses orgues , toutes ses réalisations , tu nous tiendras au courant n’est-ce pas ? C’est un métier savant et rare de nos jours.
(Au fait le Grand Orgue des Blancs Manteaux: l’est pas mal du tout non plus !!!)
Tu dis que la photo n’est pas l’orgue de Thomas mais lui ressemble, c’est très amusant !!! On dirait un coffre à jouets magnifiquement sculpté !! Mais on comprend que tu as voulu nous donner une idée de la finesse de l’ouvrage.
Je partage ton enthousiasme pour l’acoustique de Saint-Marc de Venise et ce genre de répertoire vocal qui a été donné ce soir là …
Un autre de mes souhaits les plus chers : entende un jour une immense symphonie, voir une armée de percussions et d’instruments à cordes chanter de concert dans la Cathédrale de …Yamoussoukro !!!
un petit rectificatif en ce qui concerne le prix de l’abonnement aux 8 concerts annuels de l’OPPB
130 euros pour les seniors + 60 ans, 200 et qq pour les _ de 60 ans, l75 euros sont réservés aux étudiants,
ceci étant dit, bc de bonheur pour pas cher et tte l’année! Framboisine
Encore une fois un grand merci, Bianca de nous faire partager tes passions pour la musique chantée.
Une petite question : c’est quoi ce tromblon tarabiscoté, en fin du billet? Et comment donc peut-on en jouer, sauf à avaler à la fois l’embouchure et le pavillon? 😀
ps: tres recemment, les scientifiques japonais ont decouvert dans l’espace une ligne droite de lumiere (sur 200 années lumieres de long je crois), une ligne parfaitement droite!!!!!!!!! (pas meme courbe apparemment)
ils emetent l’hypothese de matieres ejectées tres violemment (c’est le moins qu’on puisse dire) de l’envers d’un trou noir, ce qui en ressort!!!!!!!!
cette ligne droite est plus qu’une surprise dans ce monde des spheres……………………..
merci jlf pour ces precisions, (effectivement j’avais vu plus haut…………..)
merci mazurka, c’est tout a fait passionnant et je dois t’avouer que créer une musique a l’image d’un ordre cosmique est une idée qui m’obsede………..(que l’univers est difficile a saisir!!! pour nous autre microbes de l’espaces……..pas facile de se voir ainsi…….)
je connaissais le terme sans savoir ce qu’il signifiait………………..
effectivement des etoiles chantent, emettent de part leur rotation, de part les frottement créer par le mouvement (surement tres rapide), des ondes infrabasses tres tres infrabasse (tellement que c’est difficile a imaginer……….)
(surement qu’a une autre echelle l’univers est en fait rempli de bruits et peut etre meme de sons plus ordonnés!!??)
infra basse de toute façon on ne peut pas les entendre………….
l’espace n’est pas tout a fait vide en fait………..il y a effectivement des zones tres vides (je parle de molecules………….) mais jamais totalement apparemment……………..(mais bon pour nous autre, vide ou presque, c’est pareil………….silence pour NOS oreilles, pas assez d’oxygene pour respirer…………………..)
en fait l’astronomie est une discipline passionnante, qui d’une certaine façon ouvre la porte a nombre de questions………………………………..passionnantes, effrayantes, demesuré…………….
une seule ou bien 2: c’est quand le debut du temps, y en a t’il eu un au moins???
est ce que le temps est propre a chaque univers?????
quoi avant le big bang (et peut etre le debut de notre temps, theoriquement il y a 15 milliards d’années….)
(en regardant les theories sur le big bang et l’expansion fulgurante de l’univers, quand est t’il du temps, y a t’il une relativité comparable a celle des distances entre ce qui compose notre univers……………..)
autre question, est ce que tout ceci n’est pas un ensemble de cycles?????
l’univers finira t’il par s’effrondrer pour finir sur lui meme?????
sorte de grande sinuzoide…………………………..
ces questions n’ont en fait que peu d’interet en ce qui concerne notre quotidien, et je crois que ça peu faire un peu peur aussi mais mazette, que de mystere!!!!!!!!!
la musique n’est constituée que de sinuzoides (le son est une vibration…………)
effectivement c’est tres tentant de chercher a creer une musique-cosmique, j’aime cette idée…………………..mais comment, c’est la grande question……….
Bon, d’accord, le sempiternel trio infernal. Mais, dans tout cela, que font les mezzo-sopranos, les contraltos et les basses ? Ce sont des registres asexués ?
Pitchoun,
Tu t’en souviens sà»rement ,
"La musique des sphères" , en fait concerne toutes les théories sur les liens présupposés entre musique et astronomie, il faut se référer aux théories du scientifique Kepler, et à l’astrophysique en généralce qui est tout à fait passionnant en vérité !!! Tout part de l’idée que le Cosmos serait parfaitement ordonné ( réglé comme la musique ! et pas seulement du papier à musique )
Et donc on a supposé qu’il existerait une « musique des planètes », due aux déplacements de ces astresdans l’espace, ces déplacements provoquant des sons ( ???) en décrivant des courbes, des "sphères" justementdes ellipses ou je ne sais quoi d’autre toutefois on sait bien que le « son » a besoin d’air ( !les musiciens aussi (rires ) pour se faire entendre dans le cosmos : Or, dans l’espace normalement il n’ y a que du "vide" ! Le son ne passe pas…Il paraît pourtant qu’il y a des planètes bruyantes et fortement jacassanteslfracassantes…le problème c’est que tout ça nous dépasse, et ne parvient pas à nos grandes oreilles de terriens…et on n’est pas vraiment encore connectés : regarde cette page sur ce site , c’est assez simplifié mais ça a le mérite d’être clair:
JLF : merci pour la narration de l’Afrique "vraie"…elle l’est toujours, à mon avis, même parée autrement (et malgré elle), même si bien de ses trésors sont encore invisibles à nos yeux, il est "vrai de vrai" ce continent…
M.
Mais Bianca, ("qui aime les chats" ) c’est super drôle au contraire !!!
– regarde il compare "l’air français" ( french) à l’air de l’autre ( B…) qu’il dit "stupid" ( avec l’accent ) …rien que pour ça , il faut l’écouter …et en rire !!!
je pense qu’il y a un regard ironique porté sur l’esprit français mais une sacrée auto-critique de la mentalité atlantiste…non ?…
– ceci dit c’est vrai il y a plusieurs degrés et niveaux d’écoute dans ce sketch !!!…
sont très subtiles nos amis …aux "States"
M.
Je ne sais pas s’il se fout de nous, s’il nous envie, s’il nous méprise,….. je ne comprends pas bien. Et que fait Sean Pen dans cette video ?
Qu’est-ce qui t’a frappé sur cette video, quel est le message ?
Je l’ai regardée plusieurs fois et je suis toujours dubitative.
Je me demande si je comprends l’humour américain. Ah, si c’était de l’humour juif, ça m’irait mieux ou de l’humour anglais….
Traduction, please ?
pitchoun,
La femme est un Basari, photo prise sur un "marché" local, quelque part du coté de Kédougou, dans le Niokolo Koba, comme je l’ai dit plus haut. Voir ici :http://www.au-senegal.com/decouv...
Le musicien est un Peuhl (ça se voit!), photo prise "sur la route" prés de Tambacounda.
(Ces photos ont plus de trente ans. A l’époque la région était privée de toutes communications avec l’extérieur pendant 6 mois du fait de la crue de la gambie. Pas de route, d’électricité… encore moins de vidéo! On couchait dans les cases, chez l’habitant…l’Afrique "Vraie" 😉 )
Tu n’as pas rêvé, simplement ces robots qui nous pourrissent les blogs ont profité d’une défaillance du Captcha pour nous envoyer 70 commentaires de m… que j’ai du retirer. 🙁
j’allais oublier: ou plus precisemment ont été prise ces photos????
ps: autre instrument africain tres interressant, les tambours d’eau, qui n’est autre qu’une mare servant d’instrument de percussion, l’instrumentiste y entre jusqu’a mis corps et tape avec diverses techniques la surface de l’eau…………
c’est tres impressionnant a voir…………..
ton site sur les guimbardes est tres interressant, en ayant une je vais approfondir….
pareil au didjeridoo, c’est une instrument spectral, par ce tres interressant pour une approche musicale differente d’une approche melodique classique,……(approche rythmico-spectrale)
en ce qui concerne pluton tu as raison, moi non plus je n’aimerai pas etre traité d’asteroide, j’espere qu’elle ne m’en voudra pas trop….
les abreviations ont du bon c’est vrai (c’etait juste pour chipoter……)
tu parle de musique des spheres, quoiqu’est-ce??? (pardonne mon ignorance, j’en suis plein mais le cache bien)
en ce qui concerne les 2 photos elles sont superbes, de meme que les vers de leopold sedar senghor…………………
dommage juste qu’il y ai pas un petit enregistrement audio (et pourquoi pas video) de ce qu’on voit…..
aux fait de quelles tribus s’agit t’il, a 600km l’une de l’autre (il s’agit bien de tribus????? ça ne ressemble pas a un attrape touriste en tout cas!!…….)
Musicoutremonde me plaît bien. Quant à la arpa de boca, patience, un jour peut-être ? Le plus fort c’est que j’ai rencontré un groupe de zozos fanas de guimbardes au Parc Georges Brassens il y a deux ans lors d’un concert gratuit d’un pays lointain vers la Russie (c’était superbe) ! J’ai discuté avec eux, je les ai vu se servir de leur bêbête mais je n’ai pas su les imiter quand j’ai eu la dite bêbête !
Chaque chose en son temps. Hasta luego compaà±era Mazurka !
Bianca, tu as reçu de tels cadeaux tu en as de la chance !
Je me souviens avoir entendu des guimbardes jouées non pas en Afrique, hélas !mais à Paris par un … ethnomusicologue , il y a quelques années ! Le principe est de faire vibrer une anche (libre) en fait, il y a aussi tout un savoir-faire comme pour tout autre instrument, et différentes sortes de guimbardes,
(il y a même un jeu d’orgue qui porte ce nom )
j’avoue ne pas savoir en jouer (pas encore ) faudrait organiser des stages
voici un site qui m’a l’air intéressant : guimbarde.free.fr/02.html
où¹ il est expliquer comment en jouer. Tu reconnaîtras peut-être une de tes guimbardes…
Pitchoun, quel plaisir de te lire ici !
Tu as raison au fait, le vrai nom est "bala", c’est absolument vrai !
balafon est un terme moins exact, " dérivé"…approximatif !
les ethnomusico et les musico-tout-court sont effectivement passés par là ,
des "incorrigibles" comme à leur habitude ! …
– Ce que tu dis de Pluton est intéressant…Je me souviens de cette polémique,
Enfin, Si j’étais une planète, je ne me laisserai pas traiter d’astéroù¯de ( rires !)
Cela me rappelle aussi la musique …des sphères.
Et pour sourire un peu:
On ne dit plus "bala" mais on ne dit pas non plus "piano-forte", pourtant c’est bien ce qu’on joue…heureusement sinon on dirait le "piano-fortiste" un tel jouera Salle Pleyel et la "piano-fortiste" une telle (ou la piana-fortista ?) a affiché complet au théà¢tre du Chà¢telet, ce soir…"
Finalement oui, les abréviations ont du bon.
Preciosa, preciosa, preciosa, trois fois preciosa !
J’aime les instruments de musique – ça me manquerait de ne pas les voir pendant un concert. Et puis, dans "la musique du monde", on en découvre d’autres et d’autres encore.
Mazurka, on m’a offert deux guimbardes et je ne sais pas m’en servir ! Ca s’appelle "jewish harp" en anglais et "harpa de boca" en espagnol ! Ay, qué pena, impossible d’émettre un son avec ! Un jour peut-être ?
a noter que le balafon est en fait le joueur de bala (qui est le vrai nom africain de l’instrument),
mais les ethnomusicologue ayant ramener "balafon" comme nom d’instrument c’est resté dans notre vocabulaire de musicologue………………..
(de meme qu’au debut du XXe siecle les scientifiques et media se sont empressés de classé pluton parmi les planetes alors qu’elle est plus petite que la lune et surtout pas ronde mais de la forme plus d’un asteroide (de meme son elipse autours du soleil est tres paticuliere)
voila pourquoi aujourd’hui (tres recemment) il y a polemique pour la déclasser…………………….
" toutes les beautés sont dans la nature et non dans les magazines
(coucou Mazurka, tu me lis ?)"
…Oui je te lis et comme je t’approuves Bianca ! je dirais même plus
que de vraies beautés dans la nature, partout, ["autour et sur"… les collines et sur les yatchs ( ouaff !) …]
et surtout dans les "coeurs" …des mélomanes.
"Musique du monde" c’est très poétique comme expression , non ? Je me demande si on ne pourrait pas inventer d’autres qualificatifs dans les « super marchés de musique » qui riment avec « musiques du Monde » :
allons-y , (pour s’amuser un peu Bianca, je plaisante n’est-ce pas ? ):
« musiques du monde
musiques du monde de la grande musique
musiques du monde de l’autre musique
musique du monde… périphérique
musiques de ton monde à toi
musiques de mon monde à moi
musiques du centre du monde (Paris, tiens ! ou Biarritz ? non… du Béarn !)
musiques de l’autre-monde
musiques du beau-monde
musiques du petit-monde
musiques du tiers-monde ( oh !!! non c’est obsolète , là !!!)
alors ?
musiques du quart-monde ( qui nous provoque là ?)
musiques de " nous ne sommes décidément pas du même monde !"
musiques de tout le Monde ?..
musiques de c’est -ton-destin…du monde !
musique de l’outre-Monde ?
Bon, maintenant faudrait trouver quelques accords , et un diapason commun …(!)
alors Vive le « LA » de "LA" Musique du Monde entier ! »
——–
Le musicien africain sur la photo de JLF, joue un instrument à cordes frottées, qui a la forme d’une petite kora, mais ce n’en est pas une , la kora est un instrument à cordes pincées, en fait ici ce serait une sorte de « rebec » de « rahab » non ? l’archet a vraiment la forme d’un arcLa photo est très belle en tous cas. On entendrait presque sa musiqueJ’ai l’impression de l’entendre …(sérieusement)
Il y a des merveilles parmi les instruments africains, les éternels djembé, les balafons mais aussi les fameux « pianos à doigts » avec leurs 4 ou 5 lames de métal, et puis les percussions « cueillies » du baobab : « les pains de singe » (sic) , ces mini-calebasses évidées et retravaillées avec de la terre, qui se transforment en « hochets » utilisés pour scander les chants, quant aux incroyables « tambours de guerre » ( des troncs d’arbres !!!) ils préfèrent les forêtsFaudrait peut-être aller vérifier ça de temps en temps aux concerts (du Monde ?) et aussi dans nos musées parisiens, à défaut de se rendre dès demain matin dans la belle Afrique ce continent grandiose, quoiqu’on en dise
M.
Alors je veux laisser au poète Léopold Sedar Senghor le soin de les commenter :
« Qu’il nous berce, le silence rythmé.
Ecoutons son chant écoutons battre notre sang sombre, écoutons
battre le pouls profond de l’Afrique dans la brume des villages perdus »
( Chants d’ombre )
« Elle a l’éclat du diamant noir et la fraîcheur de l’aube, et la légèreté du vent.
Comme l’antilope volante, elle bondit au-dessus des collines, et son talon clair dans
l’air est un panache de grà¢ce.
() Mouvement musique harmonie, que je vous chante de la voix d’or vert du dyà¢li !
Ils m’ont dit sa bravoure d’amazone, sa langue de soie fine, la poseuse d’énigmes. »
Groupir, la version complète est maintenant sur notre radio Blog et bien placée, c’est la dernière chargée pour l’instant 🙂 .
Je suis assez d’accord avec Pitchoun, ton morceau sur le plan harmonique et orchestral est très abouti, et tu ne peux pas dire que tu es resté un autodidacte de la composition à l’état brut, même si tu prétends le contraire ! Tu as recueilli un bouquet de conseils sur le forum pour continuer, j’espère que tu pourras nous en faire bientôt profiter… PS: Le palmares de ce dernier concours figure maintenant sur le Salon
Merci pour ton clin d’oeil. A mon avis, tu as écouté la version de Retour à Saint Malo sur MusArt qui n’est pas la version "longue". Tu peux écouter le morceau complet ici.
A+
je dois dire que j’ai été assez surpris par ce prix special, et plus qu’honorer,
j’en remercie bien evidemment le jury, de meme que tous ceux qui ont participé…
je felicite egalement les 3 autres laureats, pour leur prix mais egalement pour leurs compositions temoignants d’un grand savoir-faire en plus d’une grande sensibilité musicale…..
de meme je salut tous les participants (grand nombre de pieces etaient tres abouties et le vote a été difficile en ce qui me concerne)…..
petit clin d’oeil a groupir, pour ma part je n’avais pas remarqué que tu était autodidacte, ta composition etant tout a la fois bien construite,
limpide, naturelle (je regrette juste le fade-out pour finir), originale dans un style assez romantique (le langage tonal est assez libre, meme si le morceau ne module pas), composition qui temoigne a mon sens d’une rethorique musicale certaine….
Elle est belle ton africaine Jean-Louis et si tu veux voir ma belle égyptienne à moi, vas donc faire un tour chez Ra7or le quotidien au masculin (blog pour hommes où¹ toutes les femmes courrent), à la rubrique "belle d’un jour" et tu verras que toutes les beautés sont dans la nature et non dans les magazines (coucou Mazurka, tu me lis ?).
Et "mon africaine" (une femme Bassari), tu ne la trouve pas belle aussi? Elle vendait son mil entourée de sa famille sur le marché d’un village du Niokolo Koba
Effectivement, j’avais bien répondu en privé à Jean-Louis en le remerciant pour ce deuxième prix, mais je n’avais pas oublié les autres membres du jury ! J’ai supposé qu’il transmettrait mais puisque l’occasion m’est donnée ici de m’adresser directement à eux, j’en profite donc pour les remercier très chaleureusement et leur exprimer ma joie et ma fierté de voir ma petite composition récompensée. Clairement, de fameux encouragements et une incitation à poursuivre.
J’aurais bien voté moi aussi, mais je n’ai pas trouvé de lien sur MusiqueHarmonie qui me permette d’atteindre l’isoloir (c’est où¹ ?) !
Concernant ma compo (Retour à Saint Malo), vous avez sans doute perçu que je suis autodidacte et qu’il me manque la technique musicale. Cette absence de technique, je tente de la compenser par d’autres ingrédients avec lesquels je pense pouvoir mieux me défendre. Ces ingrédients, c’est la recherche de thèmes, pas forcément originaux, mais aux lignes douces, calmes et apaisantes. C’est le travail sur l’enveloppe des sons (au sens midi du terme). C’est également le souci de travailler en profondeur les variations de heu eh voilà , je ne connais pas le terme ! Comment appelle-t-on les quelques mots écrits en toutes lettres sous la portée et qui donnent une indication sur la manière de jouer les notes ?
Enfin voilà , en résumé, ma recette de cuisine, c’est le soin apporté au côté esthétique.
Encore un tout grand merci et toutes mes félicitations également aux autres lauréats pour leur très beau travail.
Je tiens à exprimer ma reconnaissance aux membres du jury et aux adhérents qui ont apprécié ma contribution à Musique Harmonie.
Les compliments de Jean-Pierre NOUVEL m’ont touché et j’espère en être digne à l’avenir.
Ce premier prix me redonne confiance en moi-même et dans la démarche musicale que je défends et qui consiste à démontrer que le Bel Canto français est toujours vivace. J’encourage ceux qui redouteraient d’en explorer les arcanes de se lancer dans le Lyrique car tous les chanteurs que j’ai rencontrés m’ont assuré qu’ils attendaient des compositeurs actuels des partitions qui respectent et exaltent la voix humaine, cet instrument noble et généreux, le plus beau de tous car le plus fragile et le plus humain et le seul capable de traverser les siècles en conservant intactes les émotions contenues dans la musique.
Merci encore à tous et bravo aux autres lauréats de cette troisième cession particulièrement riche du Concours Permanent. Elle prouve que le Forum créé par notre ami Jean-Louis Foucart est promis à un bel avenir en s’affirmant comme le site de référence de la musique tonale et créative contemporaine.
Ca fait plaisir de voir ici des photos de musiciens "du monde" comme on les appelle à la FNAC. En ce moment, j’écoute avec beaucoup de plaisir l’album d’Ismaà«l Lo (Sénégal).
Combien d’adhérents ont voté? Une vingtaine seulement, ce qui n’est pas beaucoup, mais il est vrai qu’il y avait de la concurrence en matière électorale… et ils ont été magnifiques, comme disait l’autre ! 😉
Les lauréats le sont moins, qui m’adressent leur remerciements en privé comme si j’étais le jury à moi tout seul…
Ne soyez pas timides, les gars ! (tiens, il n’y a pas encore de femmes compositeurs ? 🙁 )
Rilke pensait même qu’on aurait pu intitulé l’opéra « Pelléas » par « Drames de la mort »…tant il y est question d’agonie, » unique certitude quotidienne et désespérance de notre vie »…
(Bon,… pas très joyeux…tout cela !!! )
En s’amusant à paraphraser la définition Euro-piste (1) de l’opéra italien, citée plus haut par JLF,
On pourrait avancer que cet opéra franco-belge c’est :
« une soprano-aquatique et un baryton-martin ( comme l’oiseau-pêcheur) qui, s’aimant malgré eux, veulent à tout prix s’endormir dans la mort et un tout autre baryton ( non martin mais opportun), chargé de les y expédier dans les plus brefs délai »
[ ben alors, le ténor, là, où est-il passé ?…à la trappe ?…Non, En fait de temps à autre on lui confie aussi le rôle de l’oiseau-pêcheur …de « Mélisande (s) » ]
e ne dirais pas vraiment que le texte de la pièce de l’écrivain belge, Maurice Maeterlinck , est « flou et brumeux », certes ce n’est pas un univers banal… Les personnages sont étranges, l’intrigue aussi, ils ne sont qu’apparences de personnes plus que réalités…
La pièce est remplie de non-dits, de silence, de suspension…de brume et de rêve aussi, on nage presque que dans l’invraisemblance, le poétique-fantastique… mais le texte justement me semble très précis , très travaillé, pour demeuré aussi… »mystérieux »…
( Debussy avait lui-même fait ses « propres coupures » dans le texte avant de le mettre en musique ) ce sont surtout les thèmes de l’onde, l’eau, la mer, les spectres ou fantômes de femmes, la mort, la nuit, les contrastes entre l’ombre et la lumière qui sans doute ont tenté Debussy, car ce sont ses thèmes préférés ! Cette mise en musique de Pelléas, avait rendu furieux l’écrivain d’ailleurs… Pourtant mettre en musique de la « prose » était tout de même un geste assez novateur en cette fin siècle…et en cela oui il se situe loin de l’opéra italien ! C’est vrai !
D’accord avec toi pour ce que tu dis du « Martyre de Saint-Sébastien « ( n’est-ce pas André Caplet qui collabora avec Debussy à l’achèvement de son orchestration ? )
Ben, je me contente d’appliquer la définition de l’opéra italien donnée au début de l’article.
C’est effectivement tout sauf italien : c’est un texte flou et brumeux, précisément ce que recherchait Debussy, alors que l’art italien est un art du trait, de la netteté. (Encore que, Léonard et le sfumato… bon, passons).
En tout cas, pour son second opéra (le Martyre de Saint-Sébastien), Debussy s’approche plus clairement de l’italie : le sujet est romain, le librettiste italien. Même s’il écrit en français.
Jean-Armand, tu cites Pelleas et Melisande, … Un opéra très étrange ! mais quel chef-d’œuvre de Debussy !…Moi je m’interroge aussi sur Melisande, une soprano vraiment pas comme les autres, elle s’effraie de tout bruit, elle fréquente les fontaines de préférence la nuit, elle ne sait pas même pas d’où¹ elle vient…et en tant que soprano séductrice et séduisante c’est vraiment mal parti elle vocalise dès les premières mesures : " Ne me touchez pas ! Ne me touchez pas !"…Opéra italien ? Là ça m’étonnerait un peu quand même…
Bien compris, Mazurka ! Merci.
J’espère que quelques barytons et quelques basses passeront par ici et laisseront quelques plumes de leur ramage, pour une fois qu’ils ont la vedette….
Ah oui, très bel article. Les temps changent et nous aussi (enfin pas tout le monde), l’oreille s’adapte à des sons différents. J’aime bien avoir plusieurs interprétations d’une même œuvre en "classique" (l’expérience du "un par voix" est très intéressante dans la St Matthieu ou certaines cantates comme Actus Tragicus de Bach)…… et pourquoi pas en "classique variété" ?
Je me suis achetée "Dylanesque" de Bryan Ferry. Eh bien, j’aime beaucoup un ancien Dylan revisité par un nouveau Ferry.
Merci Jean-Louis.
COOL Bien Chère Bianca Castafiora ! COOL tes messages !!! Merci de toutes tes explications ! et vive l’élégance…tu as tout à fait raison, vu comme ça évidemment !
Sinon, c’est vrai tu fais des massages ? C’est super… ! heureux clavecinistes ! heureux chanteurs ! je devrais lancer l’idée chez les pianistes et organistes, tu ne crois pas !
On a surtout des crampes dans les jambes à force de pédaler sur le pédalier de l’orgue…n’est-ce pas Gerschwinou ? !! ah la là !
L’Amour spirituel ? tu veux dire « AGAPE » ?… par rapport à l’autre… l’amour de théâtre…? C’est tout un roman tout çà !
Mais tu as raison, Bianca, l’opéra est un lieu magique et Rien de plus émouvant qu’une diva majestueuse faisant son entrée grandiose sur une scène de l’opéra !
Des instants de rêve qui nous transportent et nous éblouissent pour la vie !
amicalement
Mazurka
Oh, je ne savais pas !
Jacques Chancel aimait tant l’inviter à son Grand Echiquier !
Il faisait partie des gens que j’aime même si je ne l’ai jamais rencontré, comme Proust et Garcia Lorca, comme Brassens et Raymond Devos,…..
Grande tristesse et pensée pour lui et sa famille.
A part ça, oui, tu vas me manquer ! Bon séjour où¹ que tu ailles même si c’est dans ton jardin…
Encore un mot :
La phrase « L’Opéra italien, c’est une soprano et un ténor qui veulent coucher ensemble et un baryton qui veut les en empêcher » NOUS PLACE DANS LE DOMAINE AMOUREUX. C’est pourquoi je me suis permis d’introduire le charme, la beauté, l’élégance de la plupart de nos musiciens actuels en particulier des CHANTEURS.
Mazurka, il s’agit d’AMOUR ! et pas d’amour spirituel, hein, c’est clair !
Je ne peux pas m’empêcher de te dire en riant que Escaich est vraiment très beau garçon (quoique très timide et assez « Tournesol »), je le sais, j’ai eu la chance de chanter une de ses œuvres avec le Madrigal – Dusapin aussi, très beau mec, tu veux que je continue……………. j’en ai une grande liste comme ça !
Je m’en doutais !!!!! Mon com’ est à prendre avec légereté. On parle toujours des ténors, je mets en valeur les barytons et les basses.
De plus, on s’est aperçu que ce n’était pas la peine d’être énorme pour être un chanteur de qualité. D’autant que les chanteurs « jouent » de plus en plus la comédie dans l’opéra et pour « jouer la comédie », il faut être un peu à l’aise dans son corps, pouvoir se déplacer, ramper, sautiller………
Dans les années 80, avec la grande mode du baroque, il me semble que les musiciens ont plus fait attention à leur paraître. Ils ont plus fait attention à leur façon de se nourrir, d’entretenir leur corps, de se soigner,…… ils sont sûrement devenus plus coquets aussi. Quand je dis « morphologie », je te signale que la voix dépend de la longueur des cordes vocales quand même. Il y a quelques années sur Diapason, il y a eu un grand article sur les pathologies des différents musiciens et les façons de mieux vivre avec les contractions, les douleurs, dûes en partie à la pratique de leur instrument. Comme des athlètes, les musiciens ont compris qu’il avait besoin d’entretenir leur corps eux aussi d’autant que – en plus des athlètes – leur carrière dure beaucoup plus longtemps.
C’est cela que je voulais dire. Vive l’hygiène de vie, vive le progrès, les massages en tout genre, le yoga, l’ostéopathie, la chiropractique, les soins de beauté, la nourriture saine,………….. jusqu’à Villazon qui a fait une psychanalyse qui a considérablement changé sa vie et lui a donné la force de continuer ce dur métier de ténor…… Il l’a raconté avec beaucoup d’humour sur France Musique il y a quelques années, à ses débuts à Paris.
Il m’est souvent arrivé de masser la nuque des chanteurs et des clavecinistes, tu sais. Ah, je me doutais – bien après l’avoir écrit – que ce commentaire était un peu dangeureux……. Dis-moi si ça te conforte ce que je t’écris s’il te plaît et merci de me donner l’occasion de rectifier le tir.
» La morphologie des musiciens en général s’est beaucoup améliorée : ils sont de plus en plus beaux ! » ?!?
N’est-ce pas un peu dangereux ? de penser cela ? … chère Bianca, si tu peux me permettre cette parenthèse amicale : y aurait-il donc un « physique idéal » pour exceller en musique ?… Aïe ! On ne va pas être d’accord…( Si ? ! )
Voyons cela : Qu’est-ce qui c’est amélioré ? la sélection ? Oui peut-être, certainement s’est-elle resserrée dans certains domaines … Faudrait peut-être s’interroger pourquoi alors ?…
Moi, je crois plutôt à une musique plurielle, vraie, vivante et contemporaine quand tous les musiciens, « charmants » et « moins charmants » , pourront s’exprimer librement , et se « montrer » se faire connaître, … au delà des jugements étriqués et conservateurs…
et quoi vous n’aimez pas les laiderons ?!! Pourtant Ravel a fait ce qu’il a pu ( souvenez-vous : « laideronnette » chantait-il…)
Vivent les impros ! Vive la musique aux instruments éphémères ! et vivent les beautés vraies , drues et sauvages, les chants du désert, les chants des montagnes, les voix rauques et les trilles des rossignols !
Vivent les beautés du monde, toutes celles qui désertent pour toujours nos couvertures de journaux de luxe et autres papiers glacés !
La musique, c’est tellement plus grand, que du catalogage, des boîtes de conserves, et autres étiquetages,…c’est de la lumière, un souffle, … universel,
on ne peut pas l’enfermer dans des modèles physiques types !
Pitié pour elle ! chers mélomanes !
j’en veux pour preuve, l’immense pianiste de jazz » Michel Pettrucciani » quel soleil que cet artiste, quelle beauté « vraie » !
(la « Belle Hélène », est belle, c’est vrai, mais ce n’est pas le problème , ce qui est important c’est qu’elle soit une grande pianiste ! )
pardonnez-moi ce cri du coeur chers amis ! Il fallait que je vous le dise !
Enfin, je pensais juste à une chose : à l’orgue , on n’évalue pas la beauté dun jeu d’orgue à la « taille » ou à la « hauteur » des tuyaux, il est des jeux d’orgue à la hauteur peut-être moins édifiante, mais très suaves et inégalés, dont le chant si personnel pourrait vous émouvoir, … et pour longtemps !
C’est la même chose pour les ténors et …les organistes ! (rires !!!)
Ouh ! La vraie Bianca préfère les barytons, ils sont plus grands, plus beaux et plus élégants ! Les ténors roucoulent, les barytons déploient leurs graves. Oh ! Comme elle frémit de délice, la vraie Bianca, quand le son des barytons et des basses caresse ses oreilles. Oh, la vribration cosmique du baryton, caverneuse de la basse…. La vraie Bianca tend l’oreille vers les notes magiques…. attend le moment suprême, celui qui va la plonger dans les abîmes…. Tiens, ça me fait penser à la chanson de Gainsbourg pour Brigitte Bardot « je n’reconnais plus person’ en Harley Davidson…….. et les frémissements de la machine…….. » (censuré)
Mais Bianca se pâme quand elle entend la voix de Philippe Jarousky, celle de David Daniels, d’Andréas Scholl, ces mi-anges mi-démons. Leur voix est tellement masculine dans le déploiement de leur féminité (Caramba). Une femme ne peut pas chanter comme un homme. Ca a l’air idiot, mais c’est vrai ! La voix d’alto/haute-contre/contre-ténor/bas-dessus/sopraniste est bien une voix d’homme. Comme la femme ne peut pas faire des notes graves en voix de tête, elle les fait en voix de poitrine et -à moins d’être aussi extraordinaire que Bernarda Fink ou Sara Mingardo- la voix de poitrine ne donne pas aux notes graves cette lumière, cette magie que les hommes -eux- donnent avec leur voix de tête. Et en plus, Bianca sait bien que ces hommes sont de vrais hommes puisque les castrats n’existent plus. [Remarquez que les castats avaient auprès des femmes un succès fou !]
Quant aux ténors, ils continuent de roucouler… Avec leur petite taille, leur cou court et leur tendance à l’embonpoint. ils sont moins séduisants que les autres…… quoique…… il y a eu des exceptions (Placido Domingo par exemple) et la nouvelle génération de ténors avec Villazon en tête laisse augurer bien des espoirs. La morphologie des musiciens en général s’est beaucoup améliorée : ils sont de plus en plus beaux ! Un jour, un camarade baryton m’a dit en regardant la superbe Hélène Grimaux en couverture de Diapason : « on dirait Gala » !
Alors, pour s’amuser, on pourrait avancer que « l’Opéra c’est une soprane qui fait semblant de tomber amoureuse d’un ténor pour qu’une basse l’en empêche ! »
C’est comme dans la citation : « l’homme est un roseau pensant » / « la femme est un roseau dépensant…… On peut bien rire.
Bianca,
Je crois avoir lu quelque part que" l’une" a reçu une éducation musicale, enfant, qu’elle aurait même appris le piano et …l’orgue ! Mais où¹ ai-je lu cela ?
Mais enfin je pense pas qu’elle aura le temps de cliquer tout de suite dans notre forum "apprentis pianistes"… Pour les autres , je ne sais pas, ah! oui, ils se contentent de vocaliser et de "placer" ou déplacer leur(s) voix …Bref, de s’accorder, … c’est ça l’oreille abso…euh…l’ entente absolue. vive la musique ! vive la France !
Pardon, je crois que je suis en train d’imiter mes "petits blogueurs chéris de moins de 25 ans" pour les fautes d’orthographe. Si l’une et l’autre aiment…..
Très joli…
Je crois que ce sera sans surprise…
Au fait, est-ce qu’on sait si l’une et l’autre aime la musique – et si oui, laquelle ?
Jean-Louis, Mazurka, le savez-vous ?
Et quels sont ou ont été les hommes (femmes) politiques mélomanes ?
Bonjour, cette structure s’appelle une descente de quintes. Comme par exemple dans le morceau Autumn leaves, standard de Jazz (extrait n°2). Cette structure est beaucoup utilisée en Jazz et dans la variété. On peut l’analyser par le fait que chaque accord est le Ve degré de l’accord qui suit et ainsi ce ne sont que des résolutions qui s’enchainent.
bonjour je ne connais pas ce blog mais je cherche un blog où¹ on peut parler avec des pianistes un peu du même niveau que soi, échanger des partitions, des commentaires à propos des ouevres qu’on a travaillé,…etc merci !!
En tout cas, ce groupe a sauté le premier obstacle.
maintenant, pour le second, ça va être plus dur, ils vont devoir donner dans la musique "tonale" plus classique pour trouver des suffrages…
Un « Sauter », oui! et alors? (l’orthographe est bonne ! 😀 )
Accordé…non, justement, il ne l’ai plus des masses, il faut que j’actionne l’accordeur :-/
Si tu connais Bernarda Fink qui est pour moi la référence absolue de la voix d’alto femme dans le baroque, Sara Mingardo assure la relève haut la main. Ses graves sont très étonnants et pas trafiqués non plus. Cette jeune femme mince et fine a cette voix de bronze qui donne des frissons… et les vocalises et les mélismes les plus vertigineux sortent de sa bouche comme les diamants et les rubis sortaient de la bouche de la bonne jeune fille qui avait donné de l’eau à boire à une fée déguisée en vieille femme en haillons…… Je m’arrête car je m’enthousiasme trop !
Je suis tellement difficile pour les voix et surtout les voix de femmes ! J’ai donné mes préférés, il y en a heureusement d’autres (Stéphanie d’Oustrac, Claire Leffillià¢tre…)… Regarde ce qu’on dit de Sara Mingardo dans Google.
Aujourd’hui, par ce beau temps printanier si agréable, j’ai fait un grand tour en vélo dans la banlieue boisée de la région parisienne, et au détour d’une rue, perchée sur une petite colline, dans un petit parc, je vois qui s’offre à tous les regards une superbe maison contemporaine avec un salon aux aux grandes baies vitrées, et au milieu du salon, trônant….un magnifique piano à queue, grand ouvert…. Quelqu’un passe devant, mais ne s’arrête pas…
C’est vrai que je passe souvent chez moi devant mon Sauter, sans même l’ouvrir, mais ça n’est qu’un Sauter… :-/
Merci Bianca Castafiora, ( merveillosa …) quelle belle soirée musicale tu nous fais partager là ! Nous faire plonger sans crier gare dans les 17 e et 18 e siècles
musicaux !
Cantates, voix de cristal et de bronze, tu nous donnes à voir, entendre et même à rêver…!
Dis-moi, la belle voix d’alto entendue, son timbre est-il donc si cuivré ? bigre ! sonner à l’ octave inférieure une même note que celle de la soprano, cela vaut le déplacement ! J’en tremble déjà à l’idée de l’entendre !
Merci Bianca !
Mazurka
Séduit par les commentaires de Castafiora, je souhaiterai que l’on m’indique comment je pourrai me trouver le 20 avril 2007, Salle Gaveau, pour assister au spectacle dont elle parle et entendre les voix de Sandrine PIAU et de Sara MINGARDO.
Le procès des oiseaux me fait penser aux Plaideurs de Racine où¹ on y juge le chien Citron pour le vol d’un chapon ("lequel a bonne mine").
On fait venir les petits chiots, enfants du dit Citron "venez pauvres enfants qu’on veut rendre orphelins…..". C’est une pièce rocambolesque !
J’ai parcouru dernièrement un livre sur les procès intentés aux animaux !
C’était un dernier com’ après avoir relu ce compte rendu si vivant et si drôle autour de ma BD favorite. Tiens je vais relire Les Picaros…..
Bonjour ! Oui, Castafioara tu as raison quelle magnifique leçon, je la trouve très « calée » et riche, on voit bien que c’est un fin harmoniste qui a pris des notes et les as aussi enrichies !!! Si avec tout ça vous n’avez pas envie d’harmoniser et d’improviser toute la journée !
Le » Super flumina Babylonis » est très beau…merci de nous le faire connaître !
L’allusion à l’ouvrage de Jean-Jacques Rousseau devrait inspirer ceux qui aiment la littérature…Gide, c’est autre chose,encore … on a d’ailleurs beaucoup critiquer ses » notes sur Chopin », mais pourtant on y trouve quelques finesses…à mon humble avis.
Merci JLF !
Mazurka
Ah, je crois y être encore ! Comme il nous a fait rire et comme il nous a intéressés !
Avec ce dynamisme, cette joie de transmettre, cette malice dans les yeux, cette promptitude à se mettre au piano. Merci Jean-Louis de me faire revivre cette leçon passionnante avec une précision et une verve digne de notre…… Jean-François
:-))
L’article sur l’oreille absolue « A la recherche du son: l’écoute, l’oreille, la capacité d’analyse tonale, l’oreille absolue » du Dr Bernard M. Auriol, signalé par JLF dans les « Lectures Musicales » du Salon, est effectivement très intéressant. Dans la dernière partie de cette étude, la notion d’oreille absolue est associée à la notion de « hauteur absolue », vue selon deux paramètres :
1/ existence d’une « mémoire à long terme de la hauteur »
2/ capacité « d’étiqueter les hauteurs »
[autrement dit : capter des sons de façon durable ( voir définitive) puis de stocker ces données et de les tenir classés prêts à l’usage…]
Le plus original dans cette étude est d’avoir lié musique et langage, d’avoir réfléchi aussi sur l’apprentissage du langage parlé et des similitudes avec l’apprentissage en musique. Le passage traitant des « langues à ton » ( tels le vietnamien, le mandarin, où la signification de mots varie selon la hauteur de prononciation utilisée, est aussi très éclairant . Il s’agit sûrement d’autre chose que la simple fonction intonative que nous connaissons bien dans les langues occidentales …) La très fine suggestion de l’auteur de cet article que « la hauteur absolue, traditionnellement envisagée comme aptitude musicale, a évolué à l’origine au service de la parole. » a du déboucher sur d’innombrables débats en tous cas …j’ai vu que beaucoup de monde l’avait lu,… et vos réactions alors ?…en tous cas, si ce n’est pas fait , vite , il est à lire avec une oreille et une attention …absolues !
« Les cloches des Cathédrales ont sonné toute la nuit, je n’ai plus d’oreille du tout ! »
Merci de tous ces renseignements, …Oui, Bianca Je connaissais l’histoire du petit JFZ , mais pas les livres et articles merci d’en parler ! Toutes mes excuses JLF Je n’ai pas enocre tout lu dans ce salon décidément exceptionnel !
Dans les lectures musicales du Salon (musicomposer.fr, barre de navigation du haut, onglet Bibliothèque), il y a un excellent article sur l’oreille absolue:
"A la recherche du son: l’écoute, l’oreille, la capacité d’analyse tonale, l’oreille absolue"
Bon, Mazurka, au sujet de l’oreille absolue, Zygel a écrit un petit article sur le Diapason du mois de mars (Crespinette en couverture). Je l’aurai demain car je l’ai prêté et pourrai te le faire parvenir personnellement ou à Jean-Louis qui pourra le publier (mon scan a l’air très mal en point…..).
Ce que tu dis rejoint ce que dit Zygel : il ajoute qu’il y avait plusieurs diapasons du temps de Bach et que c’était celui de l’orgue (l’instrument le plus complexe à accorder) qui donnait le « la ». Il y avait donc plusieurs « diapasons » selon les lieux, les pays,…..
En fait, c’est un acquis à partir d’un « la » qui ne va pas bouger pendant un certain temps…. Quand il était petit, Zygel raconte que son père, qui n’était pas du tout musicien, était allé au Conservatoire voir un « grand professeur » de musique pour lui présenter son fils (le petit Jean-François). Le fameux « grand professeur » – constatant que le petit Zygel n’avait pas « l’oreille absolue » – avait déconseillé qu’il fasse de la musique son métier. Le malheureux « grand professeur » s’était vraiment trompé ! Quelle perte c’eut été si Jean-François n’avait pas persisté dans son désir de devenir musicien – j’en tremble mille millions de mille sabords !
J’ai une amie pourvue d’une « oreille absolue » et ça l’ennuie parfois beaucoup surtout quand on lui demande de chanter un demi-ton plus bas car c’est du baroque. En lisant les notes, elle a un mal fou à transposer. Il me semble que c’est comme si je me trompais là maintenant et que je me mettais à taper en décalant mes doigts ; ça donnerait ça : vibhiye Larzyrjan cillebt vas-ty N – (Bonjour Mazurka, coment vas-tu ?)
Comme je peux taper sans regarder mes doigts, je crois que c’est à peu près ça !
Ce doit être une douleur de « voir » un do dièze et de chanter un do naturel quand on sait que « do » c’est « do » (le son « do »). Heureusement, ces personnes sont très rares ou bien elles s’adaptent plus facilement que mon amie….
Je pense que Zygel a ce qu’on appelle « l’oreille relative », comme mon chef du Madrigal – Pierre Calmelet dont j’ai souvent parlé – il suffit de leur donner le « la » le matin au réveil et ils l’ont dans l’oreille toute la journée et parfois plusieurs jours de suite…. Pierre n’aimait pas parler de cela – je pense que c’était une sorte de pudeur…. D’ailleurs, tu en parles très bien Mazurka !
Et pour terminer, voici un ouvrage intéressant :
L’oreille absolue et le diapason dit baroque par Gérard Zwang – La Revue Musicale
7, Place Saint -Sulpice – 75006 Paris – Double numéro 368-369.
A bientôt…
Vous en avez de la chance d’avoir assisté à la leçon
sur l’ harmonie de Maître Zygel !
Merci JLF et merci Bianca de nous faire partager ces moments là.
Debussy avait de l’humour et une sacrée plume,
( J’aime bien son » Monsieur Croche » )
Quant à l’avis sur l’oreille « absolue », je dirais que
ça se discute un peu… l’expression « oreille absolue » comprise
comme un mode sélectif pour repérer une élite parmi les musiciens c’est vraiment décevant et pas très intelligent finalement… JFZ a raison il l’a dit souvent, la musique est composée d’un nombre infini de paramètres ( nuances, expressivité, rythmes, pulsations,…)
on ne peut la réduire à un repère (même scientifique) On peut chanter juste et tout entendre « juste » et passer toute sa vie à côté de la musique…( c’est pas gai!)
Mais que faire quand malgré soi, et encore vraiment très jeune , que tout à coup on réalise que « le piano parle » …et chante même) qu’ il dit lui-même les notes… Evidemment au départ quelqu’un a du préciser à l’oreille enfantine que cette note ci s’appellait » La »… etc.
S’agit-il uniquement d’une oreille bien disposée et parfaitement juste ?… Pourtant il y a des toccata soit disant en ré que l’on ne peut plus entendre qu’en mi…Bon, ce n’est pas gênant sauf pour certains examens de solfège ( dictée musicale..atonale) où il fallait tout transposer mentalement. En fait les gens à « oreille absolue » ont une idée fixe : leur propre diapason interne qu’ils ont « attrapé » petits,…Personne ne les aide trop à s’en débarrasser ! …Ah ! si on avait bien suggéré ceci : » ça passera avec le temps ( avec le temps va, tout s’en va…) pour le moment, entrainez-vous à chanter faux ! » (what a joke ?!)
Ces pauvres « privilégiés » ne sont que des petits Tryphons-transpositeurs ! Ne leur en voulez pas trop. Il paraît que Gabriel Fauré souffrait d’une surdité particulière à la fin de sa vie, il n’entendait pas ldu tout le même son d’une oreille à l’autre …j’ai oublié l’intervalle exact qui différenciait cette écoute, ( peut-être un demi -ton, ou un ton ou même plus ? ) Ce devait être un supplice pour lui, ou un saut en avant dans le temps ( si, si, j’aime la musique contemporaine !) mais en tout cas on aurait donné son nom à cette maladie…
Bref, on peut dire qu’il n’y a pas « d’oreille absolue » strictement parlant parmi les musiciens de la planète Terre, [ tout est relatif, et en référence à quelque chose] mais il existe parfois des oreilles fidèles et figées au même diapason…La justesse cela se travaille de toute façon, pour moi la souplesse et l’aptitude à changer d’échelle et de diapason, de style et de répertoire aussi d’ailleurs, est bien plus admirable, que de rester figé quoiqu’il advienne. ( je dirais même plus
cela me paraît absolument …juste ! )
Oui ! Et César Frank disant à Debussy qui devait faire une impro à l’orgue : « Modulez, Debussy, modulez » et Debussy de répondre « Mais si je me trouve bien…… »
Debussy disait : « Arrêtons de dire aux accords qui êtes-vous, d’où venez-vous, où allez-vous ! ».
Et en sortant, deux dames m’ont regardée, l’air inquiet et m’ont dit « C’est un sujet difficile aujourd’hui, hein ? » J’ai répondu « Rien n’est difficile avec JFZ, il explique tellement bien qu’on comprend tout » alors, rassurées elles m’ont fait un lumineux sourire et m’ont répondu « Oh oui » d’une voix gourmande…. Après, je suis allée écouter les oiseaux au Père Lachaise et Mazurka m’a manqué !
Il m’en revient encore deux autres:
– Quand un compositeur écrit 50 accords de tonique à la suite, il s’appelle Beethoven
– Les accords sont comme les papillons : quand on en trouve un qui a l’antenne légèrement vers la gauche, on décide que c’est un nouveau papillon et on le baptise avec un nom impossible.
Tu as tout dit professeur Alambic ! Et en plus, tu m’as fait éclater de rire devant mon ordi avec ton « Zy » – je n’y avais pas pensé puisqu’il y a un i grec !!! Le grec m’a trompée….. Alors ?
27 fois quoi ?
« …notre Zy »…Oh! Surtout ne double pas, terrain glissant, dangereux pour l’image du Maitre. 😀
C’est vrai qu’il fut drôle, plus en forme que la dernière fois.
Quelques perles:
– le traditionnel « j’ai du bon tabac » avec pédale de do et sol qui fait…hymne breton,
– l’hymne à la joie joué en mineur qui devient l’hymne à la tristesse
– si la marseillaises est jouée en mode andalou c’est une mélopée orientale,
– si elle est jouée avec une pédale, l’armée ne marche plus car la pédale arrète le temps!
– la chanson OBAO des cerisiers en fleurs (mode japonais)
– la quinte et la tonique en mode majeur et mineur, c’est comme l’étage chez IKEA, c’est la seule chose qui ne bouge pas
– et celle que je préfère (profondément vrai) : l’oreille absolue, c’est un poisson d’avril permanent
Mille sabords, professeur Alambic, il va falloir que je m’y colle ?
Bon, j’ai pris quelques notes – je vais voir ce que je peux faire. En tout cas, j’ai bien ri – NOUS avons bien ri de certaines remarques et de certaines "exécutions" pianistiques de notre Zy !
C’était pourtant bien amusant, ce « cours d’harmonie » de Zygel.
Je ne vois pas pourquoi tu ne pourrais pas nous en parler, plus légèrement, c’est sûr, que je ne le ferais (je réserve cette prose aux adhérents qui causent harmonie sur les forums du Salon, aux gens sérieux qui se demande encore et toujours pourquoi, comment composer… 😉
(Ah, il va falloir que je sorte ma calculette pour franchir l’obstacle du captcha).
1825 !!! élémentaire mon cher Watson ! …grand Merci Jean-Armand d’avoir relever cette monstrueuse coquille que je n’avais pas vue ! d’autant que l’élégant Boieldieu était déjà parti dans l’autre monde depuis 1834 ! … ( et dire que j’aurais même pu laisser la date de "18925" , ô vertigo …)
J’en profite pour ajouter que Wagner ( Richard pas Igor !) tenait en haute estime ce compositeur alors qu’il méprisait un peu Charles Gounod ?…Allez savoir pourquoi ? Au fait …pourquoi ?
Oui, "l’excellence", Jean-Armand, c’est c’la même ( je plaisante !)
En fait ce sont JFZ , ses invités, la musique et Hergé qui sont excellents ! Voilà tout !
Oh merveilles, oh délices,……. Tu m’as fait vivre cette émission. Mazurka, merci de tout coeur de ce long et merveilleux billet que je vais relire et relire encore…….
Que de diversités et de plaisirs dans ce blog, que d’émotions et de gaité,…..
longue vie à tous et à bientôt !
Il y a un livre remarquable sur la voix écrit par le Docteur Abitbol, bien connu des chanteurs : L’Odyssée de la voix – il a écrit ce livre il y a deux ans environ – c’est une véritable bible. Ah, ça te fait rêver le quarts de ton, Mazurka ? Nos amis orientaux le font sans y penser…… On peut le faire en vocalises…….
Demain c’est « Harmonie » avec Zygel…… et après, un petit tour au magnifique Père Lachaise ! Mais je ne me sens pas d’attaque pour faire un billet sur « Harmonie » – trop dur pour moi sauf si je délire et ici, on ne délire pas 😉 C’est du sérieux, des oiseaux à lunettes (comme la chouette et le hibou).
Quel plaisir et quel honneur : je viens de lire que je suis conviée en même temps que des musiciens et pianistes extraordinaires ! ? Merci JLF, Je suis ravie d’entendre le « Turdus Merula « de Messiaen, sur ce beau piano…ainsi que tous les autres exemples présentés dans cette page du jour. Pour le pianiste chinois Lang-Lang, j’étais persuadée qu’il affichait complet ! Sinon je me serais précipitée pour aller l’entendre , y entraînant quelques fans avec moi ! ( fans de piano, et des concerts entendez-bien !!!) Le public français le bouderait-il un peu ? C’est sûrement par méconnaissance. Qu’a t-il interprété ? C’est vrai, le steinway ( autrefois steinweg)est un piano d’une rare beauté, préféré par beaucoup de virtuoses, mais hormis les Bösenderfer ( impériaux , parfois) et les tendres Pleyel, j’ai un faible pour les Fiazioli ! ( on peut toujours rêver ) Merci JLF pour cette page musicale à la fois « tonique » et …dominante, bref : « superbe » !
Et Merci à toi, Bianca, pour ton mot encourageant ! j’espère que tu nous présenteras un jour un cours d’initiation au « bel canto » ! Je songe souvent au « quart de ton », à chanter, dès que « la lune descend sur le temple qui fut » Ce cours serait sûrement passionnant ! Mazurka
Ah merci pour ce beau billet et pour la photo qui rend vraiment bien ! J’ai vu Lang Lang plusieurs fois sur la chaîne Mezzo et il me plaît beaucoup. Et merci à Mazurka pour ces commentaires si riches et sa passion pour les oiseaux…….
"Rester sans voix "pour une diva ce n’est pas recommandé ! Au fait ce n’est pas un poisson d’avril, mais le 29 ème Cabaret classique de JFZ , il était dédié à …La Castafiore de Hergé ! ? ! JFZ et ses invités avaient beaucoup à dire et à jouer …
(Je l’ai écouté à la limite du temps de rediffusion) Dommage qu’on ne puisse stocker ces petites merveilles dans une médiathèque à la carte chez FM.
Mazurka.
Mazurka, tu m’impressionnes ! Tes connaissances sur les oiseaux et la musique (la grammaire de la musique) me laissent sans voix !
J’ai lu "La Castafiore, Biographie non autorisée" par Albert Algoud – Ed Chiflet&Cie.
J’y ai appris qu’elle est le dernier castrat vivant……. c’est une biographie imaginée par ce grand fou d’Albert Algoud que je ne connaissais que par Canal +
Castrat (aà¯e) ? Je préfère mi-homme / mi-femme et c’est d’ailleurs un sensation assez curieuse de chanter en alto 2, de passer "en dessous" des ténors parfois et de flirter avec les barytons. Et ça demande des dons d’imitatrices pour bien timbrer cette voix mi-ange mi-démon qu’est la voix d’alto….. et un chef qui a vraiment besoin d’altos aussi et qui fait semblant de croire que je l’étais (je suis mezzo) ! Comment les perroquets ne sont pas des oiseaux à part entière ! Sacrilège ! Allez, le maestro n’aime pas trop qu’on s’éloigne de la musique sur son blog, je te laisse et te souhaite un très bon dimanche : c’est le dimanche des Rameaux : Hosannah, filio David…… (un beau grégorien).
Tiens, un message siffloté par notre « Rossignol Milanais », j’ai nommé Bianca !
Qu’entends-je ? M’affubler de noms d’oiseaux ? Vous n’y pensez pas tout de même ! Vous fréquentez vraiment trop ce capitaine Haddock ( Archibald pour les intimes) Miss Castafiora ! Ce Capitaine sans vaisseauconnu pour ses litanies de noms d’oiseaux invraisemblables et difficiles à prononcer ! J’espère que vous ne pensez-pas à la sacrée « Chouette Hulotte » ( aucune allusion de ma part au courageux pacte éco de Nicolas, sans Pimprenelle)
Sans rire, c’est une bien jolie pensée que tu as eu , chère Bianca Castafiora, si j’avais eu à choisir un pseudo-ailé j’aurai préféré le « Diamant de Gould » pour sa toilette écarlate ( je ne connais pas encore le chant de cet oiseau d’Australie ) et en souvenir du grand Glenn G. qui n’était point écarlate du tout , ou alors j’aurais pris comme surnom « la Fauvette des jardins », plus familière mais qui est une virtuose. La « Grive musicienne » à laquelle tu t’associes , sais-tu que Messiaen la carrément immortalisée dans ses divines portées musicales, la partition est la quatrième pièce des esquisses pour piano ( voir les petites esquisses d’oiseaux dédiées à sa femme Yvonne Loriod). Mais dans cet ouvrage c’est la musique du « Merle noir » qui me paraît la plus impressionnante. Messiaen les a toutes écrites à l’origine pour être jouées sur un Piano Bà¶sendà¶rfer impérial ! ( Qui peut abriter un tel piano de nos jours ? )
voir un exemple de ces beaux pianos sur ce site : perso.orange.fr/cjdisc/pa…
Ce piano gigantesque, possède un clavier plus étendu, neuf touches en plus exactement, et permet de descendre dans l’extrême grave ( jusqu’au do , une sixte descendante après la dernière touche la de nos pianos-klavier courantsCes touches supplémentaires sont toutes de couleur noire Alors cela ne vous inspire pas messieurs (et dames ?) compositeurs associés : On pourrait donner des thèmes : « les 9 touches du merle noir ou en anglais ça ferait plus jazzy « Black bird ‘s story . » Cette histoire d’oiseau virtuose sur un clavier va sà»rement inspiré JLF en tous cas et même Gerschwinou…( voir le forum).
Bianca pourquoi d’après toi la Castafiore chez Hergé s’obstine-t-elle à chanter uniquement « l’Air des Bijoux » de Faust alors qu’une diva comme elle présenterait un vaste répertoire plus varié ? As-tu remarqué que son pianiste se nommait « Wagner » en plus ? Il est vraiment présenté comme l’anti-pianiste de service Dans un film retraçant ces épisodes là on luit fait même joué des exercices d’Hanon ! les jeunes virtuoses comprendront…Que de sous-entendus chez R.G. N’est -ce pas ! Merci en tous cas de nous faire partager tes soirées musicales et pour ton billet sur les Madrigaux.
Une dernière petite chose : Messiaen , à ma connaissance, n’a jamais mis de perruches en musique, il ne les as pas gravées dans ses partitions. Si ? Vous en connaissez ? Oublier les perroquets qui « parlent » plus qu’ils ne chantent ( et les récitants sont là pour çà )on peut comprendre ( je ne sais même pas si les perroquets sont des oiseaux à part entière ) SI ?…mais le perruches, pourquoi les avoir omises ? Je vous assure qu’elles chantent !!! Ah ! Qui nous restituera un jour ce chant oublié ?
Mazurka
Mazurka, tu aurais du prendre un pseudo d’oiseau ! Du coup, tu me donnes envie d’écouter "les chants de la nature", un CD que j’ai acheté il y a peu de temps dans une boutique spécialisée sur les animaux ! Ce sont de vrais chants d’oiseaux !
Le site sur Messiaen est très beau, je n’ai pas fini de l’explorer, merci ! La grive musicienne et moi te saluons.
La vision d’un jardin extraordinaire, Sa Majesté "Tortue" ( elle est magnifique)
J’ai écouté les mésanges "extraordinaires" aussi…En tout cas il y a aussi un merle en contrepoint…discret ! C’est trop joli ! Merci vraiment. Merci
Connaissez-vous ce site sur Messiaen ? ( en anglais) il n’est pas mal du tout, ( voir surtout la transcription graphique des chants d’oiseaux, spectrogrammes… à l’appui, ( voir " Birdsongs"new dans la colonne de gauche) et la galerie de photo…
Sinon j’ai en tête un texte que j’aime beaucoup de Messiaen, que vous pourriez mettre dans la rubrique " Lectures musicales", que j’ai découvert ces jours-ci dans ce site décidément riche. Je l’avais recopié à partir du livret d’un disque-coffret : le voici il est assez court :
Messiaen et les oiseaux
La nature, les chants d’oiseaux ! Ce sont mes passions. Ce sont aussi mes refuges. Dans les heures sombres, quand mon inutilité m’est brutalement révélée, quand toutes les langues musicales- classiques, exotiques, antiques, modernes et ultra-modernes- me semblent réduites au résultat admirable de patientes recherches, sans que rien derrière les notes justifie tant de travail, que faire, sinon retrouver son visage véritable oublié quelque part dans la forêt, dans les champs, dans la montagne, au bord de la mer, au milieu des oiseaux ? C’est là que réside pour moi la musique. La musique libre, anonyme, improvisée pour le plaisir, pour saluer le soleil levant, pour séduire la bien-aimée, pour crier à tous que le pré ou la branche sont à vous, pour arrêter toute dispute, dissension, rivalité, pour dépenser le trop-plein d’énergie qui bouillonne avec l’amour et la joie de vivre, pour trouer le temps et l’espace et faire avec ses voisins d’habitat de généreux et providentiels contrepoints, pour bercer sa fatigue et dire adieu à telle portion de vie quand descend le soir. Divinement parle Rilke : »Musique haleine des statues, silence des images, langue où¹ prennent fin les langues » ! Le chant des oiseaux est encore au-dessus de ce rêve de poète. Il est surtout très au-dessus du musicien qui essaie de le noter.
Olivier Messiaen
Extrait du Catalogue de présentation du Coffret Trio 3CD
Messiaen
Catalogue d’oiseaux ( 1956-58)
La Fauvette des jardins (1970)
J’ai oublié de dire que la photo a été prise dans mon jardin il y a deux jours, que c’est ma tortue qui vient à votre rencontre, que les oiseaux sont des mésanges enregistrées le même jour dans ce jardin avec…mon appareil photo, suivant une technique mise au point par Gershwinou (voir forum).
Quant au Réveil des oiseaux de Messiaen, je laisse le commentaire aux spécialistes…
Je n’y tiens pas, Jean-Louis, c’était juste un p’tit délire pour essayer tes captchas.
Mais je ne recommencerai plus, promis !
On continuera ce dialogue en privé si tu veux bien.
Je te fais l’autre qui est nettement plus difficile :-))
Je te jure que je l’ai raté !
Je fais l’autre !
encore raté !
Je l’essaie tout de suite et je suis sà»re que je vais y arriver, je le connais celui-la !
Quand même, cher Jean-Louis, en lisant un peu ton parcours ici et là , je me disais bien que tu avais largement les capacités de laisser venir à toi les petits enfants (traduction : de donner la possibilité d’entrer dans ton blog les personnes un peu limitées intellectuellement).
Tu vas voir, il n’y aura pas de Caramba !
Merci Jean-Louis
Jean-Louis, si tu vas sur le blog de Garance Doré (Une fille comme moi) comment expliques-tu qu’il n’y ait aucun captcha alors qu’elle se dit nulle en informatique ?
Il y a bien un truc ! Garance fait un blog superbe sur la mode, c’est très drôle, avec des dessins superbes et elle a des tas et des tas de com’s ! Donc, pourquoi n’a-t-elle pas de captachas magique anti-spam ? Vas donc voir ! J’y fais des com’s sous le nom de Lorca parce que c’est comme ça, j’adore Lorca, je suis dingue de lui depuis que je suis née et que ma mère me recitaitè o luna, luna, luna avant de m’endormir…..
Adios, fais de beaux rêves !
Et voici un nouveau Captcha, rien que pour Castafiora…Sera t-il plus facile à manier?
J’attendrai….. le jour et la nuit, j’attendrai une fois
tes captcha(s)……..
🙂
En attendant, je m’exerce et je dis "Caramba" !
Carmba, deux fois
"Seigneur, Jean-Louis, quand vas-tu changer tes captchi-captcha !!!!!! en "quelle est la couleur du cheval blanc d’Henri IV" par exemple"
Ca va viendre…un jour 🙂
Je dirais comme Obelix : "pauvre bête" !
Quant à la soprane Aurélia Legay, je ne la connais pas encore mais j’essaierai de l’écouter et je suis sà»re que la "gentille" Castafiora dirait : "Place aux jeunes, mon cher, j’ai fait mon temps !"
Très aimablement,
Bianca
Seigneur, Jean-Louis, quand vas-tu changer tes captchi-captcha !!!!!! en "quelle est la couleur du cheval blanc d’Henri IV" par exemple !!!!!
Oh, Merci Mazurka pour ce grand com’ si vivant et si drôle !
Alors, j’essaie de répondre à tes questions :
1° je n’ai pas vu la salle se vider car j’ai attendu le dernier moment croyant à une farce mais tout s’est fait très rapidement à cause des "gentils videurs" et de toutes les sorties prévues dans cette belle salle du théà¢tre de la Colline. Par contre, dans nos enveloppes rouges, nous avions un très joli texte de Nathalie Sarraute sur une leçon de récitation et comment dire un texte, avec le ton juste…… Zygel nous a demandé de le sortir et de le lire (seulement avec les yeux) pendant qu’il faisait une impro. Je m’étais déjà débarrassée de cette enveloppe rouge très "bruissante" et, quand les spectateurs ont cherché le fameux texte dans leur enveloppe, il y a eu une "musique" de bruissements/ froissements, qui a duré quelques très longues secondes et qui a ravi Zygel ! Nous avons fait une impro de bruissements/ froissements de papier pour lui !
2° Les abonnés à la leçon se sont vu distrubuer un coupon pour ce concert. Il fallait le renvoyer avec un chèque de 7Euros50 pour participer à cette soirée, ce que j’ai fait le soir même !
3° Pour le quart de ton, c’est grà¢ce à notre chef – Pierre Calmelet – que nous le réussissions. Je disais à Pierre qu’il avait des poils-antennes dans les oreilles qui lui indiquaient les différents commas. Ca le faisait rire. Il était très exigeant et avait une oreille exceptionnelle. C’est avec lui que je me suis rendue compte qu’il nous manipulait à sa guise pour donner à son choeur la couleur, la justesse, l’atmosphère qu’il souhaitait, en fonction du répertoire ! Eh oui ! Le chef est extrêmement important – il "dirige" véritablement le choeur. J’ai eu cette même impression avec le génial John Nelson et avec Ian Eck Tulve (estonien, chef de choeur grégorien). C’est très difficile à expliquer comme ça mais j’ai vécu des moments "magiques" avec ces chefs et je me suis prêtée à leur "pouvoir" avec délices. Nous avons vécu des moments extraordinaires qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire et dans mon corps !
Enfin, j’ai toujours été fan de Bianca Castafiore et – comme je pensais ne pas pouvoir prendre son nom (droits d’auteurs) – je lui ai ajouté un a final, plus conforme à ses origines.
Merci encore – dans tes écrits, il y a un humour et une vitalité qui me mettent en joie ! PS : demain je serai aux Blancs Manteaux pour la Passion selon St Matthieu de Schutz (Akademia) et jeudi je retrouverai mon cher Denis Raisin Dadre pour des madrigaux spirituels d’Agostini encore aux Blancs Manteaux. Nous sommes dans une période riche en concerts et je suis fidèle à Philippe Maillard qui produit des concerts spécialement bon marché et de grande qualité ! Caramba, le captcha ! Encore raté ! 3me tentative
Mille excuses j’ai écorché bien involontairement ton nom Bianca Castafiora, pourtant j’ai de l’estime pour la grande artiste si présente dans " Tintin et Milou", dit le rossignol milanais ! Je rectifie tout de suite le nom, "Castafiora",donc, même si JLF peut le faire ensuite. Encore merci pour ton billet sur JFZ.
Mazurka.
Fête au Théà¢tre de la colline ou Bianca aux pays des merveilles zygéliennes
Merci pour ton billet chère Bianca Castafiora, qui nous relate à la fois le bel anniversaire des leçons de musique et le non-anniversaire de Maître Zygel. Vraiment bravo, on a l’impression d’y être
Question extra-musicale : Mais en combien de temps avez-vous donc évacué la salle ? 600 personnes , ce n’est pas rien ? Cela a du faire du bruit « musical » très concret non ? et a du inspirer JFZ pour une future improvisation ( dans le style « Farandole ou panique à bord », je pense au film « le rideau déchiré » d’Alfred Hitchcock, dans la fameuse scène où¹ le héros, assis parmi les spectateurs, et apparemment cerné, provoque lui-même la panique dans la grande salle d’un opéra en criant « au feu » pour échapper à ses ennemis, mais tout le monde se souvient bien de cela )
Sinon, c’est incroyable qu’il y ait encore des "privilégiés "dans notre quasi "septième république", pour assister à de tels spectacles-concerts, non mais ne crois-tu pas ? ( je plaisante) C’est bien que la maison Naà¯ve ait pensé à offrir des cadeaux, des cd, à mon avis on peut espérer aussi un DVD Zygel, « anniversaire » ( non, ne chantez surtout pas : j’ai dix ans,j’ai dix ans) pour nous l’offrir aux prochains récitals d’impro de JFZ, AH ! On peut rêver non ?Je trouve dommage qu’il n’existe pas un site JFZ avec un journal de bord clair et lisible résumant un peu ses interventions, interviews, tous ses concerts et autres leçons ! On ne sait jamais où¹ le trouver, tellement il a de prestations à honorer, comme le furet, "il court , il court…" Et quand on a fixé une date, et trouver le lieu, c’est déjà complet ! Tout le monde ne bénéficie pas d’abonnements…
La revue « Pianiste » (différente de « Piano ») a réservé un beau portrait à JFZ sous la plume de Frédéric Gaussin et un interview mené par Matthieu Papadiamandis. Il s’agit du numéro paru en novembre- décembre derniers.) On y apprend en tout cas que JFZ préfère parler d’ « initiation » à la musique plutôt que de « vulgarisation » de la musique, il est un « passeur », l’auteur ( F. Gaussin) a même titré magnifiquement son portrait : « Jean-François Zygel, la transmission du sensible ». On ne peut guère dire mieux. Il suffit d’écouter JFZ ne serait-ce que quelques instants pour s’apercevoir en effet qu’il est bien incapable de "vulgariser "quoique ce soit, ( ce mot a pris une certaine connation péjorative, même si le sens au départ était tout autre) Zygel lui, procède plutôt a contrario, rehaussant et clarifiant tous les thèmes abordés, et tous azimuthsBref !
Juste une question, hors sujet, Bianca Casatafoira. mais relative à tes précédentes interventions sur le chant : comment faire pour penser et chanter juste « un quart de ton » ? Sans l’aide d’un instrument, évidemment, de tête, je veux dire.
Mazurka.
Envoie-moi ton adresse et je te le ferai parvenir mardi au plus tard avec – en prime – la cassette des zoizeaux ! La poste n’est pas loin de chez moi – métro Volontaires – Paris 15me 😉
Allez, je replonge dans tes hiéroglyphes ; pourtant, je lis couramment depuis longtems déjà . Tu sais, je me demande si ça ne décourage pas les lecteurs de mettre des com’s avec tes captchi-captcha !!!!! Bon, j’y vais…. 2me fois
T’es repartie avec un CD d’extraits d’improvisations de Zygel….!!!!
Veinarde ! On ne peut pas en profiter un peu, écouter quelques extraits, nous autres qui n’étions pas présents? Je n’ai jamais entendu de compos de zygel (de vrais compos je veux dire)
Mea culpa : j’ai oublié de citer NAIVE ! La maison de disque de Jean-François Zygel et de bien d’autres de mes idoles (Doulce Mémoire, Christina Pluhar, Laurence Equilbey) !!!! NAIVE qui a distribué à chacun d’entre nous un dossier avec un CD d’extraits d’improvisations de Zygel. NAIVE qui édite les "Leçons de Musique" sur DVD ! Pardon à NAIVE mais vous m’avez mis la tête dans les étoiles pour vous avoir ainsi négligé(s) !
Chère Kasta-chroniqueuse, ton résumé est fidèle à ton image, passionnée. Je suis admirative devant ce talent. Cet enthousiasme me fait regretter d’être aussi loin pour partager ces moments de délice.
Tu peux être fière!
mille bises.
Bon, c’est fait, j’ai le disque (C Mackerras chez Decca). L’extrait musical est quand même meilleur maintenant.A noter la belle marche de quintes du début, qui fait l’objet du dernier quiz
Voir mon papier dans le forum sur la variation et l’emploi hyper simple qu’en fait le génial Janacek: musiqueharmonie.fr/viewto…
Ouais…Reste qu’en matière de classique ou de jazz il y a quand même plus de choix à fnac.com ou sur amazon. Encore que je viens de découvrir un site américain très riche en ce domaine, http://www.classiccat.net/composers.htm
Une alternative toute simple à tous ces sites de téléchargement de mp3 et autres Napster ou Kazaa : c’est google.
Il suffit de se rendre sur ce site : http://www.g2p.org/
et de taper le nom du groupe ou du compositeur dont on veut trouver les musiques…
Quelle chute ! Bravo encore Mazurka pour ce billet.
Je pense que le réalisateur télé s’était shooté avant de prendre les commandes dans la cabine video, et le rythme d’une image par seconde était effectivement difficilement supportable. Manque de professionnalisme?
En tout cas, c’est au producteur, Nagy qu’il faut imputer le rythme rapide de la soirée, il voulait éviter les sempiternels remerciements style Cesars cinématographiques, et préférait privilégier le coté "grand concert à la télé". Pour ma part, je lui sais gré de cette innovation.
Quand à Marie Drucker, elle malmenait parfois ce brave Lodéon, mais c’était drôle, et de toute façon il est meilleur comme chef d’orchestre que comme l’animateur habituellement chargé de faire du remplissage entre deux enchainements…
J’ai trouvé l’animatrice très bien, sympa, enjouée, et directive quand il fallait l’être, bref une bonne animatrice : rien à dire, même sur son décolleté 🙂
Je n’ai vu qu’une partie seulement des Victoires de la Musique Classique, et en différé encore. Il y a eu des moments sublimes et de l’excellente musique, c’est vrai. D’ailleurs, il faut lire plus haut la chronique de JLF, qui nous en rend très bien compte dans ses « actualités musicales ». Et pourtant, l’émission m’a semblée trop découpée, et de façon sèche ( Je comprends ce que veut dire AMC ). Etait-ce du au montage vidéo ? L’émission était –elle vraiment diffusée en direct ? Le public ( surtout les auditeurs du petit écran) fut littéralement assommé d’images rapides, parfois très distrait de la fonction même d’ « écouter » et donc de savourer la musique. Il y avait comme une volonté de nous servir un trop plein d’images, par-dessus la musique, nous assistions à une sorte de « dessin animé » ou « de film d’animation » un peu forcé. Cela frisait parfois le ridicule, comme ces gros plans, ces zooms rapides sur certains musiciens, jaillissant à temps et à contretemps comme les personnages cachés et surgis du fond d’une toile d’Henri Rousseau. On ne devrait pas sous-estimer à ce point les auditeurs. Non, ils ne s’ennuient pas forcément à écouter des musiciens, non, la gesticulation immodérée des caméras n’encourage pas à tenir forcément jusqu’au bout d’une telle émission.
En revenir à la simple radio ? C’est une idée, mais il y a aussi le plaisir de voir jouer les musiciens « in live » et ça c’est irremplaçable ! C’est pourquoi ne les découpons plus en rondelles !
Quant à Marie D. ( chantonnez SVP « Maria » sur l’air de West Side Story d’un certain Léonard B.) j’ai un avis moins sévère que vous à son égard. Au cours de l’émission, elle était plutôt enjouée et sémillante (on osera même dire frétillante et joyeuse comme la musique de la Truite de Schubert ) et ses propos, étaient non dénués de sens, au contraire. C’est assez courageux de présenter une telle émission, sans avoir la formation très spécialisée d’un Jean-François Zygel ou d’un Frédéric Lodéon. Il semble bien que Marie D. soit mélomane en tous cas. Certes, on ne le clamera jamais assez, les décolletés paraissent toujours plus de rigueur pour les élégantes poupées « Barbie » que pour les beaux Nounours en peluche ou les Casse-noisette chevaleresques, mais cela ne concerne-t-il pas aussi les jeunes chanteuses lyriques et les solistes de tout bord, violonistes, pianistes, en général, les plus jolies, qui doivent affronter un public ? A moins que très tôt, elles se soient imposer comme de grandes dames très déterminées. « Faudrait changer tout çà , j’vous l’dit ! » et imposer à tous et à toutes un même costume… (de bain de foule ? ) Quant à Lodéon et Zygel, loin de leurs "carrefour" et "cabaret", musicaux et respectifs, tous deux, aussi savants que sympathiques, c’est vrai, je suis d’accord, ils auraient du jouer et parler plus longtemps, mais cette soirée « grand public » était rythmée par un gong implacable chers amis, alors que faire ? Seul, peut-être, Jean-François Zygel dit JFZ, quoique bien compressé un peu aussi, réussit à garder son calme légendaire, achevant allègrement ses courts commentaires et jouant au piano avec la complicité des musiciens de l’orchestreN’empêche que Frédéric Lodéon, ne cessait de parler de plus en plus vite, que les remerciements des élus allaient accelerando, Marie-Maria l’animatrice en chef, en vint à changer la tonalité et l’autorité de sa voix, l’accentuant et l’accroissant à la mesure de la salle, bousculant même un peu sans crier gare, la vitesse de tempo de la Déesse Eve R. apparue sur scène un trop court instant pour annoncer une nouvelle victoire. Captivantes, elles le furent assurément, ces Victoires de la Musique Classique 2007 présentées Salle Pleyel ! Mais le déroulement véloce de ce film surprenant pourrait bien nous inciter à le se situer entre deux autres chefs d’œuvres cinématographiques : « la Mort aux trousses » et« A bout de souffle ».
Mazurka.
Bonjour Castafiore, bien sà»r, tous les oiseaux du monde ont toute ma sympathie, John et Johnny les invités fétiches du Cabaret de JFZ, aussi ! Quant à Olivier Messiaen, il était « un compositeur , « un créateur », un novateur, c’est surtout cela que je voulais signifier. Mais, bref… sinon, ta générosité, me touche beaucoup, je te répondrai dès que ma messagerie très capricieuse me le permettra. Encore Merci !
Je viens de découvrir ce site. Je cherchais de la doc pour m’aider à reconstituer les accords avec le chifrage (et inversement). j’ai fait ca il y a tres tres longtemps, (et j’ai oublié) et là j’en ai subitement besoin.
Du coup je suis tombée sur ce passage sur la soirée des victoires….
Je suis d’accord avec ce commentaire : la présentatrice était …. nulle. Il y a avait bien son décolleté pour faire passer les commentaires… à condition d’être un homme…. (et encore)
J’ai aussi détesté la facon de filmer "une image par seconde". Ca m’a gaché la musique. Il y a eu quelques sequences "calmes" mais si rares….
A part ca, c’etait une super soirée musicale. Un peu trop de "classiques" mais c’est normal. A une heure grand public il fallait faire entendre des morceaux que les gens connaissent pour leur donner l’impression de savoir quand meme des choses de "musique classique". Nathalie Dessay etait sublime. Dommage quelle ait ete desservie par la vibration d’un micro… Et ce solo de basson !!! Phénoménal !!!
Bref, ca change de l’habitude des programmations du soir !!!!
J’ai l’accordéon en horreur ! Je change de wagon quand un malheureux accordéoniste saute dans mon wagon !
Et pourtant, tu as raison, j’aime l’accordéon dans certaines circonstances : dans le Romancero Gitano de [Lorca – Vicente Pradal] avec Jean-Luc Amestoy à l’accordéon, sur un CD d’Erik Marchand et le Taraf de Caransebes……..
Tout dépend de ce qu’on joue à l’accordéon et de qui le joue. Et puis, c’est très beau à voir ce jeu de l’accordéoniste, cette virtuosité, c’est beau d’entendre ce son plaintif, traînant parfois comme mon accent du Sud-Ouest, insistant, agaçant,…….
Jean-Louis, tu seras gentil d’effacer mon adresse E-mail que je donne à Mazurka sur le com’ en réponse au sien, une fois qu’elle l’aura lu – merci.
Demain, je serai à Gaveau pour écouter The king’s Singers chanter Josquin, Schà¼tz, ….. grà¢ce à Philippe Maillard (l’agent de Jaroussky) Productions. Je vais régulièrement assister à ses concerts qui sont souvent très beaux et financièrement très à ma portée !!!! A bientôt. berk, raté
Ca y est, Jean-Louis, je viens enfin de répondre à Mazurka.
Quant à Philippe Jaroussky, il faut bien le faire entrer dans une catégorie alors on dit "contre ténor" – mais pour moi il est inclassable car sa voix est bien plus aiguà« que celle d’un contre-ténor – il peut chanter le même répertoire que Cécilia Bartoli que je n’aime pas du tout (elle me fait penser à ce que disait Colette de Bach = une machine à coudre). Mais tout cela est très subjectif et j’aime bien discuter avec mes "potes" vendeurs de la Fnac Montparnasse (bien que mon préféré soit parti à Pleyel depuis quelques mois). Nous ne sommes pas du même avis et c’est ce qui m’intéresse ! Ce sont souvent de sacrés spécialistes. Bon, tu as compris que j’aime particulièrement la voix ! Bonne nuit et à bientôt. Mais pourquoi fais-tu des Captchi captcha si difficiles !!!!!! Caramba ! encore raté !
Chère Mazurka, j’ai changé de pseudo parce que "Placido Alto" était rigolo mais – puisqu’on continue à se "parler" – je préfère donner celui de "Castafiora" que j’affectionne particulièrement à cause de la célèbre Bianca Castafiore, le rossignol milanais dans Tintin. Je vois bien que tu aimes beaucoup Messiaen – j’ai acheté quelques disques de lui parce que j’aime le chant des oiseaux (même celui des corbeaux !) et je n’ai jamais réussi à écouter complètement du Messiaen. Mais je suis très limitée dans mes goûts en musique (et pas qu’en musique malheureusement) et parfois, il me faut du temps et des explications pour aimer.
Avant, quand je chantais à Boulogne avec Pierre Calmelet au Madrigal de Paris, Pierre arrivait à me faire aimer presque tout ce que nous chantions , même Claude Prior (un vieux monsieur qui est mort maintenant et qui nous a donné bien du mal !) et même Edlund avec ses quarts de tons (aà¯e !) bref…. je crois que le mieux c’est que je t’envoie cette fameuse cassette toute mal enregistrée qu’elle soit car j’ai un matériel très antique. Je ne sais pas si je pourrai en faire un double mais tant pis, je l’ai assez écoutée et je peux bien m’en passer après tout. Tu y trouveras des réponses à tes questions. Jean et Johnny sont de vrais oiseaux ! Ils sont très étonnants : en fermant les yeux, tu es dans l’atmosphère magique du peuple des oiseaux. J’avais trouvé un beau site sur les oiseaux de leur pays, la Picardie et j’ai écrit au photographe qui a pris de si belles photos des oiseaux des deux J. Il m’a répondu très aimablement. Je le dis d’ailleurs plus haut.
Alors voilà , je te donne un de mes deux E-mails et tu me donnes ton adresse, je t’enverrai la cassette tout simplement. A bientôt, donc ! Bonne nuit. Miséricorde, il va encore falloir que je trouve le Captchi-Captcha ! Bon je me lance………. raté, je recommence………….
Oui Mazurka, j’ai acheté le DVD "Haydn les clés de l’orchestre" de Zygel, (je les ai tous) mais je n’ai pas encore eu le temps de le visionner…pleins de trucs en retard…
>Castafiore (ex Placido A) : va voir le commentaire de Mazurka en réponse à ton billet précédent sur une émission de Zygel, c’est ici : http://www.foucart.net/?2006/11/...
NB : Philippe Jaroussky s’intitule contre ténor (pour moi c’est la même chose que haute-contre, mais je suis loin d’être un spécialiste)
Placido Alto devient Castafiora car plus conforme à sa personnalité. Le premier pseudo m’a été soufflé par un lutin malin…… Je te fais grà¢ce des explications….
Bref, pour ce qui concerne Zygel dans le XXme, j’ai moins aimé que d’habitude….. En ce qui concerne son malheureux invité qui a attendu son entrée très longtemps – j’ai compris que Zygel l’avait convié car il était virtuose et que Zygel n’est pas à proprement parlé un interprète (il a bien d’autres choses à faire : tu l’as vu dans sa joute d’improvisation au piano avec Gonzalez ?)….. les variations interprétées étaient de l’ordre de l’acrobatie. J’ai aimé le jeu de ce jeune homme (Nima ?) et sa façon très chorégraphique et simple de se tenir sans faire de grimaces et sans nous donner à voir que ce qu’il jouait était très difficile. Une petite portion (parce qu’il n’est pas grand) de très beau jeune homme, expressif, "habité", mais simple et joyeux. Je l’ai croisé dans la rue plus tard et lui ai crié "merci" et il m’a regardée avec ses beaux yeux noirs brillants et souriants.
Quant à la soirée de mercredi sur la 3…….. Bon, Marie Drucker a débité ses commentaires scolaires et sans saveur à toute vitesse. Elle a dà» être recrutée pour empêcher Lodéon de parler. Marie était complètement décolletée en clé de sol comme en clé de fa – je me suis demandée pourquoi elle en montrait tant – peut-être parce que son discours était si plat et si récité. En tous cas, les musiciens (hommes) eux étaient pour la plupart sans cravatte ni noeud pap’ (enfin !!!!!).
Moi j’ai adoré Natalie Dessay (je suis fan de la première heure) – elle est pour moi la plus belle voix de soprane – d’ailleurs, je ne peux m’empêcher de commencer à pleurer quand elle chante "Hamlet est mon mari et je suis Ophélie….". Quant à Jarousky, je suis aussi fan de la première heure. Ce n’est pas un haute contre, il est inclassable (sopraniste, je n’aime pas) – son souffle est impressionnant. Je l’ai vu plusieurs fois en concert et il me touche beaucoup – encore une voix unique avec une réelle valeur humaine (contrairement à David Daniels qui a une voix superbe mais qui est vraiment "chiant" et exigeant). Ce jeune homme est très simple et très respectueux de ses collègues. Il faut voir sa tenue en concert quand il écoute ses partenaires chanter ou jouer. Je l’ai vu à Gaveau dernièrement ; il était spectateur et allait saluer son agent, Philippe Maillard, avec lequel je discutais. Quel magnifique jeune homme et quel magnifique chanteur. Et puis bien sà»r il y avait Zygel – toujours brillant – toujours le mot juste, l’explication pour tout, la pédagogie faite homme, avec ce côté malicieux et joyeux qui l’accompagne toujours. Comment fait-il pour mener de front toutes ses activités et être toujours frais comme une rose ? A bientôt, Jean-Louis…… bonne nuit.
Merci Placido Alto de tes commentaires, j’aurais bien aimé entendre cette émission de JFZ dont tu parles avec tant d’enthousiasme. Peut-être France –Musique rediffusera certaines de ces émissions- là ? Apparemment tu aimes bien les chanteurs d’oiseaux et Maurice Ravel
( incontournable Ravel, le DVD consacré à Ravel par Zygel est l’un de mes préférés) et Ma mère l‘Oye est une petite merveille. Ainsi, dans la fameuse émission FM de juin 2006, nos deux « JJ » n’ont pas reconnu facilement « leurs oiseaux » dans l’œuvre de Messiaen, mais bien plutôt dans celle de Ravel ? Ceci me laisse très songeuse. Est-ce que finalement Messiaen aurait consacré pour rien, plus de dix ans de sa vie à ses catalogues d’oiseaux, à ses oiseaux exotiques, sa chronochromie, et autres recherches incroyables en pleine nature, en tant qu’ornithologue chevronné et musicien ? Il prenait partout en notes ( en dictée musicale) leurs musiques improvisées, parfois même à l’aube, sous les arbres, selon la légende bien connue . Serait-ce alors une question d’instrumentation , d’orchestration, bref de choix de timbre instrumental, tout ce qui rend méconnaissable dans les pièces de Messaien, les thèmes-sources pris à la volée auprès des oiseaux ? Qu’avait donc interprété JFZ ce jour là , tu as parlé de belle musique, étaient-ce « les petites esquisses d’oiseaux » au piano ? ( pas si faciles à jouer) On peut se demander aussi si le piano est l’instrument adéquat pour signifier les voix souvent flà»tées des mésanges, merlettes et autres alouettes ? C’est sans doute gênant d’assimiler les sons du piano, frappés sur des cordes, aux sifflements des oiseaux ! Il y a forcément une transposition mentale à opérer Le problème à mon avis, réside dans cette idée d’imitation, et de reconnaissance immédiate. Messiaen n’a peut-être pas voulu « calquer » la voix des volatiles musiciennes Son geste de compositeur réside sà»rement ailleurs Il ne faut pas aller trop loin dans ce genre de raisonnement, et éviter tout boniment, bien sà»r , je te l’accorde! Mais je me demandais si on serait en mesure de reconnaître un chant d’oiseau précis dans l’Oiseau prophète de Schumann ? ou dans Le coucou de D’Aquin, le Coucou de Couperin ? et l’Oiseau de Pierre et le loup de Serge Prokofiev , il chante pour nous désormais un thème connu, mais n’est-ce pas un oiseau imaginaire ?
Dans l’opéra Saint-François d’Assise de Messiaen, chaque personnage mis en scène, est annoncé par un thème musical, donc un chant d’oiseau différent, peut-être bien que John et Johnny pourraient s’amuser à les reconnaître aussi ? Et chacun de nous aussi, en exerçant notre oreille un petit peuOn dit que Messiaen s’était même rendu dans des pays lointains
( au bout du monde) où¹ vivaient encore certaines espèces d’oiseaux ! Il voulait les connaître et prendre leur chant en note, les enregistrer ( voilà un grand souci d’exactitude chez ce compositeur) . Il a ensuite utilisé quelques-uns de ces thèmes dans son opéraCeci dit, rien ne nous oblige à tout apprécier en musique évidemment, chacun est libre, heureusement ! Ce qui est dommage c’est de rester figés dans des premières impressions, nos sensibilités doivent évoluer avec notre capacité de réception, c’est dans ce sens que l’on pourra peu à peu écouter notre musique dite « contemporaine » et toute celle diffusée sur le site de JLF d’ailleursBref, le monde musical ravélien est peut-être plus proche et familier simplement de nos Maîtres- Chanteurs d’oiseau, Jean et Johnny ? Entre « imitation » et « création », il y a un écart considérable, les œuvres qui en résultent peuvent parfois nous déconcerter, c’est vrai. Certains univers musicaux sont particuliers et déroutants mais méritent d’être explorés, celui d’Olivier Messiaen, si poétique et « concret », fait parti de ceux-là . Reste à s’y replongerNe penses-tu pas ?
Et pour aller plus loin dans la provoc, dans la Valse dite du petit-chien de Chopin, qui parmi nous a jamais visualisé ce petit chien tournoyant si on ne lui avait soufflé le sous-titre juste avant ? Tout cela est purement mental et somme toute, pas si important, pourvu que la musique, elle, soit là !
Mazurka
Ah, et bien là , ce soir, je suis super content, j’ai mis dans le mille, j’ai voté pour les deux gagnants !!!! 🙂
Et voici un petit compte rendu de cette superbe soirée, c’est ici .
Merci JLF pour cette chronique sur « le scherzo selon JFZ » et pour toutes ces riches observations, cela nous donne vraiment envie d’entendre , voire de « déguster » toutes ces musiques nommées et même d’en composer !
A propos de l’œuvre de Jehan Alain ( grand compositeur trop tôt disparu) pour quelles pièces la forme BAB a -t-elle était adoptée par lui ? Ce serait intéressant de « creuser » le sujetOn dirait une forme en miroir inversé , si toutefois on peut s’exprimer ainsi.
Si JFZ assimile avec malice le scherzo à une forme- sandwich, je me demandais à propos de Mozart, aussi évoqué dans cette chronique, dans quel chapitre culinaire et musical pourrait –on classer la fameuse petite pièce pour piano, et pleine d’humour, rebaptisée « la tartine de beurre » ? ( Tout jeu de mot mis à part )
Sinon avez-vous eu connaissance du DVD –Zygel, paru déjà depuis l’automne dernier : « Haydn les clés de l’orchestre ? » Je me doute bien que oui mais c’est un DVD dont on a peu parlé en fait et qui est plutôt réussi Zygel réussit à intéresser un très jeune public pendant près d’une heure, sur une œuvre pourtant dite classique, et assez complexe, la symphonie « roulement de timbales » de Papa Haydn ! Certes la leçon est très pédagogique mais très bien menée.
On retrouve aussi le philosophe-né dans ses propos, ainsi : « Haydn a compris que la musique n’est pas seulement du sentiment mais aussi de la sensation () Il faut donc surprendre le public ( comme ici avec la structure du morceau et la présence des timbales tout au début, au lancement de la symphonie)
Il s’agit pour le compositeur « non seulement de chanter mais aussi de construire » Pour Zygel Haydn est le maître de la symétrie et de la surprise , il est aussi celui « de la synthèse entre le chant, le contrepoint, la variation et l’opéra . » ( Ce qui fait beaucoup pour un seul homme à vrai dire). Tout cela est en tous cas magnifiquement démontré dans cette très plaisante leçon d’orchestre. Et que dire de l’excellent Ton Koopman et de l’Orchestre Philarmonique de Radio France ? Sinon que sous la direction d’un chef aussi irrésistible et tellement généreux, tous les musiciens se prêtent vraiment au jeu ( musical et médiatique).
J’ai remarqué que JLF fait quelques allusions aux présidentielles, je me demande si cette symphonie 103 de Haydn,, non pas « surprise » mais « roulement de timbales » ne pourrait pas servir de générique lors d’une certaine soirée très attendue dans notre Sacro-saint Hexagone ?
Et enfin, quand nous serons rassasiés des leçons d’orchestre et de toutes ses clés magiques révélées, il faudra suggérer à JFZ des leçons consacrées à l’orgue, ( aux grandes orgues ), encore un univers mystérieux et passionnant à explorer. Je suis sà»re qu’il y a déjà songé, en vérité
Mazurka
C’est un "black grand", en français un piano de concert Steinway D (environ 45 000 euros, mais j’ai eu un bon prix chez sampletekk.com) 🙂
C’est avec ça que je fais danser mes ménades musiqueharmonie.fr/sectio… (mais je dois les réenregistrer, c’est mal interprété).
Ok, si j’ai l’honneur d’aller à Pochette Surprise pour fêter les 10 ans des Leçons de Musique, le jeudi 22 mars ! J’essaierai de faire un papier. J’espère que les zoizeaux seront là !
J’ai renvoyé mon coupon tout à l’heure.
J’en suis au 4me captcha
Oui, j’ai noté que c’était "ma mère l’Oye" (que je n’ai pas écouté depuis longtemps! 🙂
Je vais faire un papier sur le Scherzo (je n’étais pas à la séance précédente sur la Valse).
Merci de tes commentaires, ça fait plaisir! Quand nous fais-tu un papier à ton tour sur ce blog, comme l’avait fait Mazurka ? 😉
J’ai fait le même choix et envoyé mon petit papier ! Moi aussi j’aime l’alto et – si je me réincarnais (ce qui est fort peu probable) – je choisirais le violoncelle comme instrument. Hier Zygel a été brillant – comme d’hab – avec le scherzo et ses invités, le Quattuor Voce, deux filles et deux garçons très très jeunes étaient excellents !
C’était moins dansant et rigolo que la valse mais c’était encore un moment délicieux. Bon, je sens que je vais encore me planter 5 ou 6 fois pour envoyer ce petit mot. Tu as reçu ma réponse à ta question sur "le salon" ?
C’était le 21 juin 2006, sur France Musique.
Jean et Johnny étaient invités par Zygel. Il leur a fait écouter d’abord le chants des oyseaux par A Sei Voci.
Jean et Johnny sont amis d’enfance. Ils sont passionnés par la nature dans la Baie de Somme où¹ ils sont nés tous deux. Si tu regardes tibo.org- Diaporama Microsoft Internet Explorer, tu verras des photos magnifiques de la Baie de Somme en Picardie par un certain Tibo.
Pour ce qui concerne Ravel, Zygel a d’abord fait entendre Ma Mère l’Oye (suite pour orchestre) – le Petit Poucet qui sème ses miettes de pain que les oiseaux vont manger. Les deux JJ ont reconnu le merle, le coucou et la mésange.
Puis, le Lever du jour de Daphnis dirigé par L Bernstein – Ce lever du jour a eu l’air d’enchanter les deux JJ. L’un des J a dit qu’il a "senti cette ambiance, cette chaleur monter comme quand on assiste à un lever de soleil en Baie de Somme" et que les oiseaux commencent à échauffer leur voix. Il a ajouté que "étant puriste, (il) était émerveillé" par cette évocation de la nature.
Quant à Messiaen, les deux JJ ont été beaucoup moins enthousiastes. Ils ont reconnu quelques oiseaux mais ils disent que les oiseaux de Messiaen semblent avoir tous le même timbre alors que dans la nature, les timbres sont très différents. Ce moment de musique avec Zygel et ses "zoizeaux" a été pour moi un moment magique que j’ai eu la bonne idée d’enregistrer avec un matériel assez antique mais que je peux écouter de temps en temps avec émerveillement (sauf la version des Oiseaux par A Sei Voci que je n’aime pas – je lui préfère celle de l’ensemble Jannequin). J’espère avoir répondu à ta question et excuse mon imprécision de ma première réaction….. Bonne nuit.
Je pourrai te le dire jeudi car j’ai prêté la cassette à quelqu’un que je vois demain.
Vendredi, j’y serai bien sà»r, à moins que le ciel ne me tombe sur la tête !
Ciao, à plus tard.
Les captchas sont vraiment difficiles !!!!! Je me plante à chaque coup !
"un disque de Ravel, un concert qui évoque le lever du jour "
Tu ne te rappelles pas quoi exactement?
Vendredi 2/02/2007, JFZ traite du Scherzo à la mairie du 20e.
A la dernière question, je réponds non. Si tu écoutes une des premières leçons de Zygel sur France Musique l’an dernier, une des premières leçons où¹ ils invitent Jean et Johnny, il leur demande ce qu’ils pensent de Messiaen et si ce qu’il joue au piano leur évoque des oiseaux. L’un d’eux répond que non, ce que Zygel joue est de la "belle musique" mais que ça n’évoque aucun oiseau en particulier et même pas d’oiseau du tout. Puis Zygel passe un disque de Ravel, un concert qui évoque le lever du jour et là , nos Jean-Johnny disent que ça leur évoque exactement le lever du jour dans leur région de naissance avec "les oiseaux qui commencent à s’échauffer la voix". Donc, tu vois qu’apparamment les deux Jean-Johnny ne semblent pas inspirés du tout par Messiaen. J’en suis ravi car moi non plus ! Ceci dit, j’adore Zygel et ses deux beaux oiseaux. Malheureusement, je ne peux aller au Cabaret (j’y suis allé seulement une fois en juin dernier je crois) car c’est le dimanche, jour sacré où¹ je vais voir ma vieille mère. Mais je continue à aller à la Mairie du XXme tous les mois. Salut et merci pour l’article !
Bonjour,
Excellente émission. Une très bonne manière de comprendre la musique classique et ses auteurs.
J’ai un piano à queue à la maison mais je ne joue pas aussi bien que Mr ZYGEL. Bravo ! Ca donne envie de reprendre les leçons…Pourtant, je joue depuis 17 ans !
Encore bravo pour votre émission et bonne continuation !
Hindemith n’est pas si académique que cela, il a une grande personnalité et même des côtés très espiègles. En revanche, il est resté fidèle aux canons de l’époque.
Il est assez logique que Hindemith ne soit pas compris dans le lot, puisqu’il échappe à cette invention harmonique un peu ostentatoire des Viennois décadents (quoiqu’il n’en soit esthétiquement pas si éloigné, en termes de couleurs), et au systématisme du dodécaphonisme sériel. Le caractère sclérosant de ce mouvement est par ailleurs une position encore tenue aujourd’hui par certains exégètes et compositeurs. Je ne partage pas ce point de vue, mais force est de reconnaître que si l’on excepte certaines figures, une certaine grisaille routinière s’est emparée de compositeurs moyens qui auraient peut-être pu sortir leur épingle du jeu dans un système plus ouvert et plus aisément intelligible pour l’auditeur.
Il est fréquent en effet que de grands novateurs aient des goûts par ailleurs de conservateurs. Les compositeurs ou auteurs d’inclination ‘réactionnaire’, alors même qu’ils incarnaient par ailleurs le progrès, ou qui avaient des goûts, parallèlement, très éloignés de leur propre position dans l’histoire de l’art, sont légion. Mais cela reste toujours amusant !
Pour Bruckner, Mahler et Schoenberg, je ne suis pas loin de penser comme Klee. Qu’est-ce qu’on s’ennuie avec ces trois là ! Par contre on ne s’ennuie jamais avec Richard Strauss. Ceci dit, je ne comprends pas qu’il ait aimé la musique d’Hindemith. S’il y a une musique académique, c’est bien celle d’Hindemith.
Il s’avère un mois après ces faits que c’est mon ordinateur qui, inexplicablement n’a pas accès au site tascamgiga. J’y parviens sans problème avec un autre ordinateur installé chez moi sur le même réseau interne.
Pourquoi? Mystère.
En tout cas, après mise à jour de la V3.12, la nouvelle V3.20 fonctionne parfaitement bien.
Au passage, je constate qu’il me faut payer 75€ pour disposer du GigaVirtuel Instrument (GVI) fonctionnant comme un plugin sous Cubase. Quel en est l’intérêt? Il faudra qu’on m’explique, d’autant que le plugin est limité à 16 instrument par instance, là où¹ j’en charge 32 aujourd’hui. Mystère du marketing.
Super ce billet! Merci Mazurka, au nom de tous les adhérents qui vous lisent.
Bon, je n’ai pas écouté l’émission, mais je vais aller sur le site de France Musique l’écouter pendant qu’il en est encore temps et j’essaierai d’enregistrer la partie de l’émission concernant la compo de JFZ et son armée de violoncelles, car ça m’intrigue. Eventuellement j’en mettrai un passage en ligne.
Pour ceux qui comme moi ont payé leurs places, c’est plutôt un très mauvais plan. 🙂
Mais c’est un phénomène de saison : il y a pléthore de concerts de musique contemporaine, à cause du Festival d’automne. Chez Radio-France, la musique contemporaine est gratuite depuis longtemps, ça a le mérite d’être clair.
Bonjour et merci pour cette chronique musicale qui se poursuit ! Je n’ai pas pu écouter les premiers cabarets de Zygel sur France -Musique ( Le dimanche soir à 18 h) mais Je viens pourtant de découvrir qu’on peut encore réécouter certaines émissions du moins la plus récente, celle du 5 novembre grà¢ce au net. (voir le site de France Musique). Mais je ne sais jusqu’à quand ? Amateurs dépêchez-vous !
Dans cette émission nous retrouvons avec plaisir le malicieux et talentueux professeur Zygel et ses excellents invités.
Je ne connaissais pas la pièce ironique de Hindemith qu’il nous fait entendre en apéritif, tout au début, ( "Ouverture du « Vaisseau fantôme » de Wagner déchiffrée à 7h du matin par un petit orchestre de station thermale"(sic) )- œuvre parodique irrésistible ! c’est une version volontairement fausse du morceau initial de Wagner …et la conclusion tirée par Zygel est intéressante : " qu’est-ce qu’en fait que la justesse? Le faux volontaire est-il encore du faux ?" s’interroge JFZ …
Ne trouvez-vous pas que Zygel est aussi un musicien-philosophe ? Ecoutons-le bien ! …Plus loin il s’interroge sur la notion "d’oreille absolue" , notion plausible dans ce "bas monde " ? Bref ! Cette émission du 5 novembre est vraiment très enrichissante : on y écoute beaucoup la clarinette basse de Phillippe Berrod ( excellent et drôle) qui évoquera le grand chef d’orchestre Berstein ( lui aussi autrefois "donneur" de superbes leçons de musique publiques outre-atlantique, il me semble) et nous fait écouter des pièces peu connues de nous ( Meyerbeer, Rabaud, Ellington !) mais aussi Schumann, Bach et Brahms.
Les nostalgiques de la "boù®te à musique" ont retouvé là les musiciens découverts cet été, ainsi les chanteurs d’oiseaux, Jean et Johnny,(Jean Boucault et Johnny Rasse ) qui ont tenté avec succès de nous expliquer l’écriture "phonétique" des chants d’oiseaux…Les ornitologues doivent bien s’amuser ! Le plus drôle des oiseaux est celui qui semble dire dans un rythme saccadé : "paye tes dettes"…Il s’agit de "la caille des blés". Mais les belles prestations improvisées du pianiste Pierre Mancinelli autour des thèmes de JS Bach valent absolument d’être entendues ! ( Bach joué en rumba, funk, et en "suite française " aussi )
JFZ a fait très fort ce soir là en comparant Bach à de la "pà¢te à modeler métaphysique " et en expliquant aussi merveilleusement le mystère des instruments transpositeurs " ( clarinette , piccolo, etc.) instruments qu’il qualifie de "menteurs" : le musicien exécute avant tout un doigté plutôt qu’une note ( contrairement aux instruments dits "honnêtes" tels les "piano, violon, hautbois" : le doigté pour ceux-ci correspondant à la note (sauf dérapage) ). Mais tout cela, c’est pour la bonne cause : on a recours au « mensonge pour sonner juste, et donc pour « dire la vérité ! » Philosophe Maître Zygel, je persiste et signe. Merci à lui et à France-musique pour ce cabaret du 5 nov. !
Mazurka
J’ai eu quelques autres échos de cette séance : "pas terrible, on n’a pas appris grand chose sur la forme sonate".
Et d’ajouter: "JFZ… le Drucker de la musique?"
Espérons qu’il redresse le tir, puisque les leçons à la mairie du XXe destinées à un public plus averti, sont censées être plus techniques qu’au Chatelet (c’est ce qu’il nous avait dit).
Sur la forme-sonate chez Mozart, j’ai des gros doutes, après avoir lu un peu ce qu’en disent les spécialistes, et avoir analysé le premier mouvement du concerto pour clarinette. Mozart a tendance à enfiler les thèmes les uns derrière les autres, en se moquant pas mal du "duel entre deux thèmes".
Ah là là , après une pareille introduction, je vais devoir faire très attention à ne pas raconter d’à¢neries sur le forum.
Pour le roman, la vérité est qu’il était trop décousu pour être publié. Mais l’exercice est intéressant, et pas plus long que d’écrire 20 minutes de musique (c’est un peu une galéjade : écrire 20 minutes de musique est pour moi très très long !).
Je l’avais structuré en 4 chapitres qui reprenaient les caractéristiques des 4 mouvements d’une symphonie ("Symphonie" est d’ailleurs le titre du roman). A posteriori, ce type de contrainte n’apporte pas grand-chose, juste un peu de plaisir intellectuel.
> J’ai écouté les deux émissions suivantes, dont celle d’aujourd’hui, avec Xavier Phillips et Teddy Lasry. Emission intéressante et sympathique comme toujours chez JFZ (à noter une impro éblouissante de JFZ et Lasry en fin d’émission). Le contenu pédagogique reste mince, c’est décidément orienté "grand public" : je reste sur mon regret des leçons de musique d’antant.
Je l’ai vu de loin, le 11 octobre à Pleyel. L’orchestre de Paris jouait ses Métaboles, en compagnie du concerto "Le Couronnement" de Mozart et du concerto pour orchestre de Lutoslawski. Je ne connaissait pas cette pièce de Dutilleux ; je n’ai pas réussi à "rentrer dedans". Alors que j’apprécie Tout un monde lointain, et Ainsi la nuit.
D’après Wikipedia, sa dernière œuvre date de 2003. C’est tout récent.
Beau spectacle. La fille qui trémoussait son popotin l’avait effectivement énorme, beau contrepied à la mode des anorexiques. Mais ce qui m’a le plus impressionné, c’est qu’elle était aussi capable que les autres danseurs de faire des cabrioles.
Sur le fond, je ne vois pas l’intérêt de prendre comme prétexte un opéra passablement longuet pour montrer un beau spectacle de danse. Le rythme de la danse était souvent beaucoup trop rapide par rapport au rythme de l’opéra, on avait l’impression que les danseurs trainaient un boulet avec eux. Même si les chanteurs avaient fait d’impressionnants efforts pour se trémousser de temps en temps au rythme des danseurs – j’ai particulièrement apprécié la prestation d’Orcan. Suivi par Argie, Atis (un peu "bellà¢tre inutile"), et Anselme bon dernier.
Les trucages video étaient excellents, et très inventifs. Ils auraient toutefois gagné à être distillés plus lentement : il y avait souvent des redites. Et souvent aucun rapport avec la scène en cours.
Jean-Armand, je ne comprend pas ce que tu veux dire. Quand je désigne les notes en Do, c’est pour donner évidemment les intervalles entre les notes qui identifie le mode. Ces intervalles sont les mêmes quelle que soit la tonalité.
Donc en Fa,
– Rio ça fait : Fa Sol La Do Ré Fa
– RTSU fait : Fa Sol Sib Do Ré fa
(toutça d’oreille, evidemment).
Non?
Je pense être de ceux que l’on peut appeler "le grand public", pour cette émission du moins. Ces personnes ci, dont JFZ et ceux qui le suivent souhaitent "faire découvrir" le classique.
Je vous avoue ne pas y être réticent du tout, même si je n’en suis pas non plus un fervant supporter (de la musique classique).
Mais en tout cas cette émission m’a vraiment beaucoup plu, dans son intégralité. Autant au niveau de la musique et de l’interpretation, que de l’ambiance amicale, décontractée, et drôle en ressortissant. Lalanne me faisant naturellement rire en ce qui concerne le coté drôle.
Je suis tombé sur ce blog un peu par hasard, je cherchais le nom de l’instrument à corde dont Lalanne à légèrement joué durant l’émission, et au son qui m’a vraiment accroché l’oreille. C’est donc le Cetarra, je vous en remercie!
On m’avait conseillé de regarder cette émission, je le ferai de même aux personnes que je connais, en espérant que JFZ continuera sur le petit écran.
Faire une leçon sur le quatuor à corde (Bethoven, Bartok, etc.) : excellente idée (même si ce thème ne parait pas très grand public ;). En tout cas, JFZ a de nombreux fans, maintenant. Voir par exemple la pétition réclamant que l’émission soit reconduite sur la 2 toutes les semaines ! 🙂
C’est bien vrai ! Quel grand défi de proposer une émission musicale initiatique autour de Beethoven sans risquer de tomber dans des lieux communs ni surtout sans ressasser les airs connus du répertoire classique !!!
Or, il fallait s’en douter, JFZ le Maestro ( ainsi le nomment ses propres invités musiciens) a encore fait preuve d’excellence.
La première question était de savoir que jouer d’un compositeur archi -connu et souvent caricaturé ? La seconde : comment évoquer un Ludwig si symphonique si imposant sur une scène somme toute très intime de la célèbre boù®te à musiques ?
Les réponses ont été limpides, simples, variées et riches à souhait ! Chatoyantes !
– Car après avoir naà¯vement joué quelques thèmes célèbres de Beethoven,( L’Hymne à la joie, la Lettre à Elise, la « 5 ème : pompompompom » , la sonate dite au clair de lune, etc.) il fallait encore susciter l’attention et donc faire entendre autre chose ! C’est alors que nous furent servies des œuvres beaucoup moins fréquentées du grand public mais réellement pleines de charme. ( ainsi le Trio des esprits pour violon violoncelle et piano, la Sonate le Printemps pour violon et piano, une sonate pour cor et piano,)Au second problème bien que les exemples symphoniques furent suggérés au piano par JFZ , jouant, chantant , vocalisant, et grondant parfois comme un orchestre à lui tout seul, il a su nous révéler une face sinon cachée, du moins ignorée de Beethoven : celui de l’infiniment petit et délicat ( des œuvres brèves ou miniatures) l’exact miroir de l’infiniment puissant ( celui de ses dernières sonates ou de ses symphonies orchestrales). Il fut bien agréable d’entendre les pièces pour mandoline interprétées sur une mandoline napolitaine, ou de savourer cette onzième Bagatelle, jouée au piano par le Maestro. Francis Lalanne , si je m’en souviens bien, en fut d’ailleurs ému jusqu’aux larmes. C’est dire la richesse des savantes miniatures de Beethoven, et de sa profondeur de pensée.
Mandoline, Cetarra corse, Cor, Timbales théà¢trales, tous ces instruments nous ont bien aidés à rafraîchir nos pré-jugés et nos acquis sur le grand Ludwig ! Je ne m’attendais pas
à
cette farandole instrumentale si virtuoseau delà de la surprise et du ravissement, on évoquera toujours chez Zygel ( lui ou ses invités ) une ou plusieurs questions de fond, voire philosophiques , avez-vous remarqué cette fois-ci encore :
– « Pourquoi une mélodie est- elle belle finalement ? » (JFZ)
– « On va passer de la danse du menuet à l’humour (par le scherzo) voire à l’humeur (JFZ)
– « Beethoven donne du sens au silence ( Lalanne )
Un seul regret dans la dernière improvisation lancée au piano à quatre mains par Zygel et Lalanne sur l’ hymne à la joie ( que nous avons même entendu précédemment au saxophone )
On a attendu envain l’entrée des autres musiciens. Pourquoi n’ont ils pas osé entrer dans la danse comme l’avait si bien suggéré Francis Lalanne ? Seules les timbales triomphantes ont garder le rythme et l’hymne auprès des pianistes. Mystère
Il y a sà»rement de multiples autres joyaux à découvrir et à réentendre
au coeur des précieuses boù®tes à musique de JFZ, c’est pourquoi ces nouveaux DVD il nous les faut ! et vite s’il vous plaît !
Un immense merci au Maestro pour cette splendide Saga musicale !
(Ps : Il faudra suggérer à JFZ une leçon spécifique sur le « Quatuor à cordes » de Beethoven cela en vaut la peine, mais aussi dans une perspective comparative avec d’autres compositeurs
mais quel travail cela va représenter ! Quoique Cela ne pourra que lui plaire à mon avis !
Et un grand Merci à Mazurka pour l’enthousiasme qu’elle sait nous communiquer dans ses commentaires et pour le compte rendu fidèle et très complet de ces émissions (Nous comptons sur vous pour le C.R. de la 6e et dernière émission, vendredi 18 aout avec Beethoven et F.Lalanne).
L’émission « la Boù®te à musique de JFZ » consacrée ce 11 août, à Maurice Ravel était effectivement remarquable ! Zygel l’a bien orchestrée, jonglant avec souplesse d’un chapitre à l’autre, allant du plus simple au plus technique, du plus ludique au plus savant. On a aussi bien compris le lien « interactif » entre jazz et musique ravelienne.
La très sémiante Dee Dee Bridgewater y est aussi pour beaucoup. Elle a su improviser avec grà¢ce et avec le talent qu’on lui connaît, sur les musiques interprétées au cours de l’émission. Et quelle qualité d’écoute elle a su prêter auprès des excellents musiciens invités !
Certes, JFZ ne peut pas être à court de sujets sur la musique, cet homme est intarissable Il a réussi sans peine a compléter son premier DVD déjà paru sur Ravel, en l’enrichissant de nouvelles œuvres, en abordant d’autres thèmes, et en invitant de nouveaux interprètes.
Les « chanteurs d’oiseaux » comme les appelle JFZ ( Jean Boucault et Johnny Rasse) ont été la séquence surprise de la soirée, comme le fut l’apparition du joueur d’harmonica de verre dans l’émission sur Mozart
Mais Marie Devellereau l’élégante soprano est loin d’être passée inaperçue dans ses numéros virtuoses et de charme, tour à tour rossignol et féline ! Ni non plus l’émouvant baryton Laurent Alvaro interprétant les mélodies Kaddisch !
(Mais pourquoi dans les programmes TV ou directement à l’écran ne lit –on pas les noms des interprètes musiciens en toutes lettres ? Le générique de la fin défile à toute allureDifficile de retenir tous les noms pour les néophytes si on ne connaît pas déjà les interprètes ! Comment d’ailleurs faut-il les orthographier quand on réussit à les saisir au vol ? )
Zygel le magicien, on le sait désormais, en plus d’être un puits de science et de simplicité, peut se vanter d’être un véritable Enchanteur.
Espérons que ces émissions seront rediffusées pour les pauvres spectateurs privés de TV pendant l’été 2006 ou qu’elles donneront lieu à de nouveaux DVD.
Contrairement à ce qui a été dit, je trouve qu’une heure est une durée acceptable et même parfaite pour une émission de ce style. L’attention des mélomanes même chevronnés n’est pas si puissante que cela surtout après 23 h 30Ce qu’il faudrait ce sont de très , très, très nombreuses émissions d’une heureet diffusées à 22 h !
Tout le monde a reconnu bien sà»r le thème du « Boléro » mais dans un tempo subliment « blues » dans la belle improvisation finale de JFZ et de Dee Dee B. Oui, décidément Ravel était un vrai jazz man
Un grand Merci à Jean-Louis Foucart pour avoir ouvert cette rubrique « musicale » sur ce sujet, dès cet été, et pour ses réponses.
j’adore cette émission tout les vendredi je la regarde en plus elle est très bien présentée et très bien expliquée les invités sont varriés j’aimerai bien un jour participer à l’émission svp
La boite à musique de Jean-François Zygel – matfuse
Bonjour, je suis à la recherche des enregistrements de cette émission en particulier celle avec Emilie Simon sur JS BACH et celle avec B Biolay.
Pas trouvé en telechargement VOD sur le site de France 2. merci de contacter si vous possedez un de ces programmes. info@bouton-boucard.com
2006-08-12T08:26:02+02:00
grace a cette sublime emissionje decouvre cette musique merci et bravo Merci de me faire partager votre passion pour cette musique
A noter que je suis hiphop et que toutes les musique me font vibrer
Je suis enchantée de cette émission.
Jean françois Zygel est un très bon présentateur.
Ce que je regrette c’est l’heure tardive ou elle est diffusée et sa courte durée.
Je ne rate aucun vendredi, j’espère que cette émission continuera
Je n ‘ai pas vu la 2e émission, moi non plus :-/
Nous avons tous en mémoire les excellents cours de Zygel, parus sur Mezzo pour la première fois il y a 2 ans environ avant d’être diffusés en DVD. Il alliait passion d’enseigner, générosité, humour, science musicale immense, fraîcheur, simplicité.
Que se passe -t-il aujourd’hui ? Il continue et de plus belle !
En fait rien n’a changé, pour le Maestro, il est toujours aussi fringant, fin, intelligent , bref : passionnant. Quant à ses invités, Julien Clerc et les autres musiciens, instrumentistes et chanteurs, n’en étaient pas moins excellents, généreux, et tellement musiciens !
Le problème, à mon avis, c’était la « mise en scène ». Tous les « acteurs » n’étaient pas un même « diapason « de sensibilité et de présence sur scène peut-être que certains n’étaient pas très à l’aise ?
(On avait déjà cette impression dans le magnifique DVD que Zygel consacre à Mozart en considérant le public…)
Mais pour l’émission diffusée ce 14 juillet 2006, le public, fort sympathique était un peu figé, vraiment très différent de celui reçu dans la désormais très célèbre « salle des mariages » de la mairie du XXeme. Public habituellement très spontané, très réceptif,- comme dans la salle de concert de jazz, public humble et reconnaissant, avide d’apprendre, et très diversifié.
Ce 14 juillet, la claque paraissait là un peu surfaite, c’est vrai , peut-être un peu décalée…
L’espace assez étroit, étant plus intime, n’obligeait pas à de telles interventions répétées…
Le décor très » rougeoyant « évoquait d’ailleurs d’autres lieux « très tendance » accentuant encore un certain décalage .J’ai apprécié les interventions de Julien Clerc, sur le ton de la conversation simple d’un ami, il a partagé ses connaissances musicales.
Bref, il y a très peu à corriger pour verser à nouveau dans l’excellence ! Merci Maestro JFZ
A quand une émission en plein air ? sur un bateau corsaire ? et une autre sur l’improvisation des extraits des grands classiques du cinéma ?
Ps : Et dire que je n’ai pas pu voir la seconde émission « la Boîte à musique sur Schubert et Benjamin Biolay » y aura-t-il une rediffusion ? Qu ‘en avez-vous pensé vous qui l’avez vue ?
Merci !
le pauvre, pas gaté ! du nazisme au communisme ! 🙁
heureusement qu’il y a la musique 🙂
C’est frais, ça coule de source comme une improvisation, c’est le propre de l’impro (et du jazz). Et c’est rare sur le net, car 90% des musiciens du net font de la technologie appliquée plutot que de la musique, bidouillent leur logiciels et autres synthés en utilisant les recettes et modes d’emploi des constructeurs. Ils se contentent souvent de reproduire ou de s’inspirer des musiques commerciales qu’ils entendent au robinet. Ceci explique cela. Mais après tout, si ça leur fait plaisir, hein!
Bon, vous êtes libres de ne pas être d’accord avec moi, de trouver que j’exagère, voire de me traiter de Bobo, comme Dany l’a (presque) fait dans son commentaire récent (http://www.foucart.net/index.php... ).
De toute façon, pas de coup de boule sur le net! 🙂
ce n’est pas le vrai chanteur de mexico car le livret a ete remanier.
je sais qu’il faut le rajeunir mais attention il ne faut pas tomber dans l’extreme.
la gauche caviar nous a ignore car nous etions ringard et poussiereux.depuis 2 generations ont passé .je sius dans une association qui faisons de l’operette.nous attirons de differents departements 2000 personnes.le public en redemande.la culture n’est pas fait pour une certaine classe intelectuelle il y a des gens qui ont envie de rire et d’oublier les soucis cotidiens
Oui, c’est le même Jean-Armand.
Je ne sais pas si je saurais écrire une pièce comme Foxdrop. Il y a un "naturel" dans la pièce qui est difficile à obtenir. Tout coule de source. C’est une impression qui est rare, lorsqu’on flane sur Internet.
Est ce le Jean Armand de chez moroni ?
Je te renvoie le compliment car la somme de travail semble beaucoup plus importante pour le morceau des profondeurs.
Je ne sais pas faire ce que tu as composé là . Et je trouve que Maitre Foucart sur son clavier perché nous permet d’avoir une beau plateau (fromages?)de compositeur sur son blog .
Merci a vous tous, de partager ces moments de musique unique . C’est du bonheur, et ce site n’a pas d’égale et gagne à être plébiscité.
Les Majors compagnies peuvent surement faire un effort non!
Produisez de la bonne musique, il n’ya que ça sur ce site.
Sauf si vos oreilles ne sonnent que pour "l’argent".
Nous on se fait plaisir en attendant.
A bientôt les compères.
Merci Jean Armand
que non, la musique n’est pas dans la table de registre de Lelouche c’etait juste pour dire que je me cherche une excuse pour composer et que je m’invente un challenge. J’ai de bon résultat lorsque je suis motivé par une commande (virtuelle ou non).
C’est donc un blagounette . (je reste fidèle a moi même).
A+
Bonjour Cyrus,
Félicitations. J’aime beaucoup Foxdrop. A la lecture de ton commentaire, on ne comprend pas si cette musique a effectivement été utilisée dans un film de Lelouch (sans "e" 🙂 ).
je veux aprendre totalement tous le programme de harmonisation
merci
Ouarf !
moi j’ai vu ca au fameux musée de la musique à paris 😉
c’est sympa ! 😀
Bonjour,
Je voulais juste signaler l’adresse du site web du Snac, http://www.snac.fr où¹ vous trouverez la procédure pour faire un dépôt avec les avantages dont vous parlez dans votre article. Une fois sur le site, il faut aller dans la page "faire un dépôt". Merci d’avoir mentionné le Snac. Le dépôt est physique et non electronique, (on dépose un texte, une partition, un CD…), ce dépôt a l’intérêt d’être moins contestable qu’un fichier numérique.
super sympa ! 🙂
Je vais m’inscrire de ce pas ! MERCI !
Le débat que vous soulevez est un débat qui anime depuis longtemps la communauté musicale.
Je me permets d’indiquer ici un petit comparatif des banques de son abordables ( prix inférieur à 300 €, la gamme au dessus se placant tout de suite aux environs de 1000) . Fait par des amateurs membres de la communauté Audiofanzine, référence audio sur le net.
Pour ma part, le seul conseil que je peux vous donner est d’écouter les diverses banques de son afin de juger par vous meme .
Il faut savoir comme l’auteur de l’article le soulève que comme on ne peut dire de tenir comme ceci ou comme ceci l’archet , de tenir comme cela ou comme cela le son, et bien on perd defois un temps précieux.
Cependant, se passer d’un outil aussi performant qu’un orchestre at home en quelque sorte n’est pas forcément le mieux car les progrès faits dans le son permette de vraiment juger de la qualité globale de son œuvre.
Pour ma part, je suggère de créer à l’aide d’une banque orchestrale, mais de faire jouer par un orchestre ( amateur, il se fera une joie de vous recevoir), afin de bénéficier des "petites imperfections" qui rendent un jeu si vivant.
Les banques de son orchestrales majeures sont :
VSL ( Vienna Symphonic Library ) : La référence utilisée par les professionnels, des centaines de go ( ! 😀 ) à disposition, les sons les plus "beaux". Enregistré en salle non reverbérante afin qu’on puisse appliquer celle désirée. Il y a cependant un vrai problème de programmation des orchestres qui est soulevé. Prix et difficulté de manipulation en rapport avec le gigantisme de la bibliotheque.
East West Quantum Leap Symphonic Orchestra Silver :
c’est le "bébé" de VSL, un peu moins d’une dizaine de go fournie. Particulièrement indiquée pour la musique de film du fait des sons fournis.
Il existe une version Gold et Platinum à 1000 et 3000 € qui fournissent plus de sortes d’instruments, plus de "niveau" de samples (permettant de faire des crescendo plus progressifs).
Motu SYmphonic Library : Il est celui qui malgré une banque plus petite que les autres , fournit le plus d’instruments à la base ( donc si on en veut des anciens, ou des atypiques, pas besoin d’en acheter d’autres). Il a une réverbération à convolution intégrée ( permettant d’imiter à la perfection la réponse acoustique d’un lieu, afin de donner l’impression de jouer dans une église, ou en plein air, …). Les sons sont néanmoins assez beau . Principe d’utilisation normal d’une banque de sample ( enregistrement de plusieurs niveaux de vélocité, possibilité de faire des legato, …)
Garritan Personnal Orchestra:
Ce logiciel est celui qui est le plus axé sur l’orchestration . Il permet d’obtenir rapidement des résultats satisfaisants, avec une utilisation du sampleur (intégré) différente de la normale, bien que les sons ne soient pas si terribles que ca.
Avis aux amateurs, Garritan ouvre un concours au meilleur compositeur sur sa banque , qui sera jouée par un grand orchestre symphonique. http://www.garritan.com/competit... .
Je me permets de rappeler les sites de musiques "libres" qui sont suggérés .
Tout d’abord Jamendo ( http://www.jamendo.com ), mais aussi tout simplement http://www.musique-libre.org . Les musiques placées sous licence creative commons s’en rapprochent également.
Cela résulte d’un bidouillage intense pour éliminer le bruit de fond de l’enregistrement, très mauvais : vent dans le micro, bruits d’avion, pinpon de pompier et j’en passe 😉
ça se mérite, mais ça vaut le coup, non?
Merci de ce morceau champêtre. Est-ce un montage de deux prises, ou bien as-tu eu réellement un coucou en plus des autres oiseaux ? J’ai vaguement l’impression que le bruit de fond baisse quand le coucou s’arrête de chanter.
Merci de ce commentaire (méritoire, à partir d’une écoute radio!)
Ce qu’on entend n’est qu’un fragment d’un travail qui est encore loin d’être terminé, dans un genre atypique au plan de l’harmonie comme de la forme. A bientot des nouvelles 🙂
Bonjour Jean-Louis,
Je viens d’écouter l’extrait d’Au Nom de la Rose sur radio MusHar. Voici quelques commentaires :
– Le premier passage, jusqu’à 1’06, fait penser un peu à Debussy, surtout au début. Passage doux et reposant. Le thème semble être quasiment toujours aux violons. Peut-être pourrais-tu varier l’instrumentation, ou alors passer le thème une fois aux violoncelles (par exemple) s’il s’agit de rester dans les cordes ?
– J’aime particulièrement le passage entre 1’06 et 1’50 ! Du coup je reste muet…
– Ensuite il y a un passage plus typé musique de film. J’entends des voix conduites de façon assez abrupte, est-ce volontaire ? Par exemple des quintes parallèles vers 1’52, vers 2’12 une octave parallèle entre le chant et la basse, vers 2’25 trois quintes parallèles de suite (enfin, il me semble…) ; de même, plusieurs passages quinte -> quinte diminuée, qui "accrochent".
L’ensemble, avec cette suite de passages contrastés, donne effectivement bien l’impression d’une histoire que l’on raconte. Les poèmes symphoniques de Richard Strauss sont souvent contruits de la même façon, si je me souviens bien ? Pour que la musique fasse tout son effet, il faudrait publier le "programme". Strauss ne s’en privait pas (jusqu’à dénommer "les travaux du héros" le passage où¹ il s’auto-cite…), et avant lui Berlioz non plus dans la Fantastique et Lelio.
Courage, Chris! En tout cas, la formule est bonne parce que (je ne te dis pas cela pour te décourager 😉 ) les cadors ont déjà trouvé la solution complète, et c’eut été dommage de conclure si vite en la publiant.
Merci pour ce questionnaire.
La première question c’est bon 🙂 mais dés la deuxième cela se complique. J’en suis au moins à ma vingtième écoute et je n’avance pas vraiment, j’ai juste le premier accord et je ne suis pas encore tout à fait sur.
Je reprendrai l’exercice après ce long week-end de repos.
Bon…t’as tout bon…Bravo! J’avais écrit "progession harmonique" au lieu de "marche harmonique" dans ma solution, mais c’est la seule différence!
Il va me falloir inventer des Quiz à deux vitesses, l’un pour les débutants, l’autre pour les experts, maintenant!
A bientot le prochain, quiz N° 6. Je vous rappelle que les solutions des quiz précédents sont dans la rubrique "harmonie du salon", ici : musiComposer.fr/sectio…
Je ne sais pas s’il faut répondre ici… en tout cas voici mes réponses :
1ère question : une modulation.
2ième question :
do – mi – sol
mi – sol# – si
sol# – si# – ré#
do – mi – sol
ré – fa# – la
mi b – sol – si b
3ième question : ??? une marche harmonique ?
Ce sont des accords parfaits majeurs qui se décalent d’une tierce majeure (avec enharmonie si# – do pour le dernier) ; la suite de leurs fondamentales forme un accord de quinte augmentée.
4ième question : ça se discute. Le second accord est d’abord entendu comme une transition vers la mineur, et le cinquième comme une transition vers sol majeur :
Do majeur
Mi majeur (ou cinquième degré de La mineur)
Sol# majeur
Do majeur
Ré majeur (ou cinquième degré de Sol majeur)
Mi b majeur
Connaissez-vous le livre "Le style classique – Haydn, Mozart, Beethoven" de Charles Rosen ? Il est excellent.
Charles Rosen consacre notamment un chapitre à chacune des formes principales de l’époque : quatuor, symphonie, concerto…, mais il répartit ces chapitres sur l’un des trois compositeurs du titre. Et bien, il attribue la quatuor à cordes à Haydn, mais le quintette à Mozart, avec cette phrase introductive :
"Tout le monde est d’accord pour penser que la musique de chambre de Mozart culmine avec le groupe des quintettes à cordes avec deux altos. L’alto était son instrument à cordes préféré, (…) Sa prédilection pour l’alto était due sans doute aux sonorités de l’instrument, ainsi qu’à l’importance que lui-même accordait à l’écriture des voix médianes, qui témoignent chez lui d’une plénitude sonore et d’une complexité qui avaient disparu depuis la mort de Bach".
le coucou chante une tierce, je l’avais presque oublié tellement celui de la 1ère de Mahler est dégénéré !
🙂
Je pensais que tout se jouait dans les 20 premières mesures ? immédiatement reconnaissable
A situation exceptionnelle, procedure exceptionnelle : Envoyez moi votre partition en pdf et votre fichier midi, entre compositeur on DOIT s’aider (cliquez sur contact ci contre)… 🙂
Rebonjour
comment puis je faire pour participer a un concours qui demande un enregistrement …
Car je n’ai que des fichiers midi à vous mettre sous la dent et qui ne donnent qu’un aperçus des partitions associées …C’est maigre mais comme je ne peut pas me payer un orchestre complet je fait avec.
(je sais y’a aussi le matos informatique mais j’ai pas…)
a bientôt…j’aimerai bien essayer ce concours p s m quand même.
La réponse de nats est manifestement emprunte de bonne volonté 🙂 et il a ce titre il a bien mérité de devenir membre actif, avec cette réponse et ce qu’il nous écrit dans le forum. Voici ma propre contribution sur la première question « qu’est-ce qu’un fond en orchestration". J »en ajoute une deuxième sur la 2e question « qu’est-ce qu’une touche en orchestration » et une troisième en réponse à la 3e question "Comment différencie t-on un petit d’un grand tutti en orchestration". L’ensemble constituant une bonne introductoin aux techniques de l’orchestration, nous en publierons une synthèse sur le site du Salon en même temps que paraitra le Quiz harmonie N°5. Question subsidiaire: Comment s’appelle cette forme musicale que l’on peut entendre? Il s’agit bien sûr d’une forme dérivée de la forme blues inventée par C. Parker, le blues suédois. Bravo Anne Elise! JLF
1 Un fond en orchestration est l’ensemble des parties instrumentales créant des infrasons inaubiles à l’oreille humaine mais qui par leur nature d’ondes sont ressenties par notre corps et aident a communiquer les emotions musicales.
2 une touche orchestrale est le terme qui recouvre l’ensemble des approches musicales qui caractérisent la personalité du compositeur.
3Le petit tutti designe, en orchestration les instrument de l’orchestre sans la section des hauts-bois et surtout sans la flà»te piccolino.Le grand tutti par contre utilise abondamment l’ensemble cymballes triangle.
4 C’est une une ballade question réponse utilisand le "two five one" créant ainsi tensions et soulagements.
Bravo à tromba, toutes nos félicitations! Quant à Amadeus et à tous les autres intéressés par la solution, elle est là , comme d’habitude
pas mal la prose ! ! …
puisque tu aimes bien la guitare (et pas que les claviers), la prochaine fois on ira voir ensemble un bluesman guitariste ..
bises
fred
2/do m 1er renversement (do – mib = tierce m donc accord mineur)
3/le seul en position de 1er renversement
4/2ème accord = mi sol do
Pas besoin de reposter une demande. Il suffit de devenir adhérent au Salon, puis de s’inscrire à la Bibliothèque du Salon où¹ l’on trouves la nouvelle version. Bonne lecture et bonne musique, et au plaisir de vous lire encore.
Bonjour,
Merci beaucoup pour votre disponibilité et votre prompte réponse.
Et 1000 mercis pour ma promotion de membre 🙂
Je rempli donc le formulaire sur le site afin de vous demander la version complète des 20 leçons et de pouvoir l’etudier avec soin.
Amicalement, et à bientôt sur le blog.
FRED
Voir l’excellente relation de cette soirée télévisée sur cyber classique.
1er question: Les trois accords sont en Do mineur
2e questoin: le 2e accord est en mineur. Mib sol do est le premier renversement (accord de sixte) de l’accord de do mineur (mineur car la tierce mib est diminuée)
3e question: ben…c’est le seul qui n’est pas en position fondamentale (accord parfait?)
4e question: Pour qu’il serve d’accord pivot, il faut qu’il soit en mode majeur? Donc je passe le mib en mi => mi sol do. La séquence serait donc do mib sol, mi sol si, sol sib re Mais je ne comprend pas bien comment on peut faire une séquence correcte car le dernier est mineur?????
Nb: j’ai déjà les 20 leçons, mais elles ne m’aident pas!
1é question:un fonds,c’est un ensemble de notes tenues,qu’on n’entend pas ,mais qui donnent du corps à l’accompagnement ,qui lie le tout "en douceur" .Des bois (clarinettes ,bassons ) voire des flutes ,ou des cordes peuvent jouer ces accords de fond ,dans l’orchestre.
2équestion :une touche , c’est une réponse brève ,une sorte de "rif" qui se rajoute à une phrase d’un thème et à son orchestration.
3é :j’sais pas! un petit "tous ensemble" et un grand "tous ensemble" ?!!!
4é :la forme du blues suédois.
La solution nous avait été fournie, mais elle s’est perdue lors du crash de nos sites en février…qui pourra nous la donner de nouveau et gagner un petit cadeau -les 20 leçons, par exemple 😉 ?
Exact! Bravo. Au lieu de SI (en majuscule en plus!) il faut lire mib. Je collectionne quelques erreurs comme ça à corriger dans la prochaine édition. Merci Anne-Elise
allez , on te pardonne !!
moi qui n’ai pas respiré l’air des cimes ,mais ai médité sur le cycle des quintes page 8 chap 1 , pour essayer de "réharmoniser "ALICE IN WONDERLAND"-immortalisé par Bill EVANS ,j’ai -me semble-t-il,détecté une coquille : dans la zone des notes enharmoniques,je lis que la relative mineure de SOL b serait SI ,ne faudrait -il pas lire mib,(note enharmonique de ré# indiquée juste au-dessus) ?
Bravo pour toutes ces réponses! Je n’ai rien à rajouter, ces commentaires constituent un tout qui vaudra solution de ce 2e QUIZ. Merci à Ricochico pour sa courtoise pédagogie. Le choix de votre pseudo de nouvel abonné est le bon, vous êtes un homme précieux! Vous ne voulez pas nous rédiger le 3e Quiz? Je pressens votre réponse : OUI 😉 Sinon, comme d’habitude je me fendrai du prochain QUIZ…prochainement 🙂 JLF
Le 05/01/06, M LeMaudit a écrit : Bonjour, Pas de problème, et merci pour le lien et pour avoir pensé à me prévenir, je découvre votre blog avec intérêt. Notez juste que ces radios (leurs urls comme leur contenu) peuvent évidemment changer un jour si l’envie m’en prend… Au plaisir de vous lire, M.
Q1 1a
Q2 2a
comme l’expliquent les "précieux" commentaires de Numerinsky
Q3
Le terme Eolien renvoie àl’un des septs modes anciens qui distinguaient au Moyen-age l’étendue précise de l’ intervalle séparant la tonique d’une échelle mélodique, des autres notes de cette échelle, àsavoir :
le mode ionien (mode de do),le mode dorien (mode de ré), le mode phrygien (mode de mi), le mode lydien (mode de fa), le mode mixolidien (mode de sol), le mode éolien (mode de la) et le mode locrien (mode de si).
Plus précisément sur une gamme majeure de tonalité Do, on aura en mode éolien (mode de la): la si do ré mi fa sol.
et pour les autres modes
mode ionien : do ré mi fa sol la si
Mode dorien : ré mi fa sol la si do
mode phrygien : mi fa sol la si do ré
mode lydien : fa sol la si do ré mi
mode mixolidien : sol la si do ré mi fa
Bravo Numerinsky pour les deux premières réponses. Tu y as d’autant plus de mérite qu’il y avait une difficulté liée àla mauvaise formulation de la 2e question : il s’agissait bien sûr de considérer le 2e accord comme accord pivot, un point de moins pour le rédacteur 🙂 Sur la 3e question: je crois comprendre que tu nous cites trois notes qui font la différence entre le mode mineur et le mode majeur en prenant pour référence la gamme de do majeur, et sa relative la mineur( relative car située à une tierce en dessous). En effet tu nous cites : – la tonique : la dans la tonalité de la mineur, – la médiante (ou tierce) : le do qui est diminué en la mineur, sinon ce serait do# en mode majeur nous dis-tu, on est d’accord 🙂 – enfin la sensible ( ou septième) : le sol qui ferait sol# en la majeur, dis-tu. Toujours d’accord. Mais alors, ne faudrait-il pas aussi citer le fa, qui devient fa # en la majeur…ce qui fait 4 notes pour différencier le mode majeur en do et sa relative mineue? Et puis, quel est le rapport avec le mot "eolien" (question posée), hein ? 🙂 (Bon, je publierai la réponse complète s’il n’y a rien de nouveau d’ici 8 jours, en même temps que le Quiz N° 3, probablement sur les mêmes notions et en m’efforcant d’être meilleur pédagogue puisqu’on me dit (contact) que ces quiz sont un peu trop laconiques, voire sybillins (vous pouvez d’ailleurs me le dire aussi en commentaire sous ces billets ! 😉
nickel 🙂
Q1. 1a puisque cet accord possède la sensible (mi ) du ton de Fa Majeur (V° degré de Fa Maj). L’accord 1b tel quel ne convient pas car le Si naturel nous écarte de Fa Maj.
Q2. mettons que l’accord pivot soit le 2°. Abaissone le Si en Sib. l’accord obtenu n’appartient plus àDo (àcause du Sib) mais représente de VII° de Fa Maj et joue le rôle de dominante de Fa.
Q.3 3c citons comme 3 notes (en gamme de do)
– le la qui donne la première note du mode
– le do qui lui confère un caractère mineur
– le sol qui le distingue du mode mineur (qui serait un sol#).
Merci au « vieux réac » pour sa patience. J’espère avoir tout corrigé 🙂
c’est très aimable ! mais rendons àbladsurb ce qui lui appartient; il n’est pas un produit dérivé de la petite entreprise zvezdo.SA. mais un blogueur très recommandable:
Bonjour,
Pour élargir un peu la discussion, l’examen des carnets d’esquisses de Beethoven révèle pour ses œuvres les plus connues un principe créatif assez unique : les idées se propagent librement d’un projet à l’autre, et de la manière la plus imprévisible
Par exemple, des thèmes pour l’Eroïca se juxtaposent avec des esquisses pour des thèmes de la future Cinquième Symphonie, il y a même quelques notes pour un finale choral de la Pastorale
Autre constante assez remarquable : les symphonies se développent en général dans l’opposition de deux projets totalement simultanés, et… radicalement différents, la Quatrième et la Cinquième se développent conjointement dans deux directions opposées, de même, et à un degré encre plus accentué pour la monumentale Septième, et la « régressive » Huitième avec un insolite retour au menuet comme troisième mouvement (même Berlioz en fut déçu, presque interloqué)
Dans le choix des thèmes, pas d’a priori non plus : la petite danse qui n’avait pas mérité de numéro d’opus va se retrouver en Finale du ballet les Créatures de Prométhée, avant de triompher dans le quatrième mouvement de la Symphonie Héroïque, on retrouve là la prodigieuse aptitude au développement, qui permet de varier à l’infini les possibilités expressives issues d’un matériau très simple, voire basique
Tout cela pour dénier objectivement à toute machine le pouvoir d’en faire autant, l’incertitude de l’improvisation est un chemin réservé à l’Humain, puisqu’il faut de l’émotion pour défricher l’inconnu, et l’affirmation de la liberté transgressive de l’Artiste pour « pousser le thème dans toutes ses modulations, le perdre, puis le poursuivre, et enfin le retrouver, le modifier sans cesse, pour en faire une symphonie »
Ce qui frappait les contemporains de Beethoven, aussi bien dans son jeu pianistique que dans son orchestration, c’était le caractère absolument imprévisible de ce qu’il faisait du thème initial, et les transitions dynamiques inattendues, contrairement à Mozart ou Haydn, qui, d’une manière ou d’une autre passaient un temps important à la préparation, Beethoven pouvait démarrer toute une symphonie avec seulement quatre notes qui explosaient dès leur première occurrence
Pourquoi je n’essayerai même pas d’écouter une musique crée à l’aide d’une machine, fut-elle biberonnée à une source magistrale ?
Tout simplement, parce qu’il n’y a rien d’humain dans cette démarche, et que de ce fait, elle m’intéresse à peu près autant que ma première chemise…
Le musicologue britannique Barry Cooper a réalisé une « reconstruction » de cette symphonie posthume de Beethoven, qui a été gravée, et… copieusement éreintée
à l’époque par la critique (en effet, la partie lente n’était qu’un plagiat assez maladroitement orchestré du mouvement central de la célèbre sonate « Pathétique)
Ce dont on est à peu près sûr, c’est que Beethoven a joué le premier mouvement en entier au piano, et qu’il était effectivement composé d’une introduction lente, suivie d’un vigoureux allegro en mi b majeur (la tonalité « héroïque ») avec reprise finale de la partie lente
Comme je suis curieux, j’ai retrouvé les copies du carnet d’esquisses de Beethoven sur le site consacré à ce compositeur, qui proviennent du musée Beethoven Haus de Bonn, et qui ont pu être rattachées à ce projet de symphonie, et ne reculant pas devant le sacrilège, je me suis amusé à les compiler en vrac pour piano, histoire de me faire une idée de ce que ça aurait pu donner :
https://www.free-scores.com/partition?p=aYnvfJsBrf
Je n’ai pas eu le culot de référer à une hypothétique 10e Symphonie, mais ce que j’ai retenu, outre la tonalité, c’est un retour vers le style héroïque des débuts de Beethoven, que je ne sais plus quel musicologue avait affublé de l’appellation « Deuxième manière », pour la distinguer de la première, encore redevable à Haydn et Mozart, et de la dernière, celle où les bien pensants furent persuadés de la folie de l’auteur, puisqu’ils ne comprenaient plus rien à ses derniers quatuors
Merci pour ce commentaire savant ! 🙂
Il s’agit des premières mesures, de la main même de Beethoven, pour le Scherzo en ut mineur, citant le rythme dit « du Destin » de la 5ème Symphonie écrite dans la même tonalité … Toutefois, les esquisses laissées par Beethoven spécifient TRES CLAIREMENT un « PRESTO » … c’est-à-dire un tempo TRES rapide à l’exemple du Scherzo de la 7ème Symphonie … Ici, le temp se traîne comme ce n’est pas possible !!!
Je viens de découvrir tardivement cet article vous concernant que j’ai lu avec beaucoup de plaisir. Je ne vous ai pas oubliée ainsi que Jean et de votre cher Paul. Affectueusement.
Josette ( de Jules Ferry à Suresnes )
Un de mes amis, excellent pianiste amateur (il joue les études de Chopin), travaille à New York après avoir fait une grande école en France.
Lorsqu’il a acheté le piano à queue de ses rêves, il y a 25 ans, après réflexion et beaucoup d’essais, il a commandé un Steinway de Hambourg et l’a fait transporter à New York. Il n’aimait pas le son des Steinway américains.
CQFD! Il habite New-York mais il reste européen dans son choix.
Bonjour Jean-Lpuis,
« La servante écarlate » est effectivement un roman très connu, beaucoup plus que ceux d’Annie Ernaux.
On peut éventuellement mettre au bénéfice d’Annie Ernaux que ses romans sont plus proches du réel, donc plus difficiles à écrire et peut-être plus efficaces sur le lecteur.
Il y a de la beauté dans l’excès, mais aussi de la beauté dans la nuance.
Bonsoir jean-Armand
« On peut éventuellement mettre au bénéfice d’Annie Ernaux que ses romans sont plus proches du réel »
D’un réel franco-français, oui, mais à l’échelle mondiale qui est celle du prix Nobel ?
La réponse de Philippe Deleplace s’est inscrite au mauvais endroit. Elle est à lire ICI
D’abord merci Jean-Louis pour ton écoute attentive et bravo pour ton analyse à l’oreille sans la partition ! Je viens en effet tout juste de publier cette pièce sur ma chaîne Youtube : https://youtu.be/jECGqVbsnHg
La clef principale de cette pièce en 2 mouvements est bien sûr l’intervalle de quarte
dont il est fait un usage plus qu’abusif à la fois mélodiquement et harmoniquement. L’inspiration première est une pièce pédagogique de 1mn30 écrite pour clarinette seule en 2020. Le 1er mouvement en est entièrement issu avec bien sûr un travail de développement des idées et un travail de contrepoint indispensable. J’ai d’abord fait ce travail dans le cadre d’un Trio pour Clarinettes ce qui m’a permis de repenser une seconde fois le matériau original. Concernant plus spécialement le 2nd mouvement,
il me fallait une pièce plus alerte et je me suis très directement inspiré du début de la sonate de Francis Poulenc mais dans un tempo un peu moins débridé. Le traitement polymélodique et la contagion par mes quartes dominantes m’a permis de faire oublier mon précieux modèle mais l’on peut reconnaître par moment des formules rythmiques ou mélodiques caractéristiques comme mes. 53 au hautbois. L’unité de la pièce réside je crois dans l’inspiration extramusicale de l’univers du cirque car j’ai volontairement laissé émerger de ci de là des bribes de musiques de cirque venues dont on ne sait où ?
Je confirme que la pirouette finale (autre nom de la cadence) est bien en Sib ! Bravo !
Je ne sais comment communiquer à Monsieur Barenboïm ma grande admiration pour tout ce qu’il a réalisé non seulement comme pianiste, chef d’orchestre mais aussi pour tout ce qu’il a donné aux autres. Un grand merci et j’espère un prompt rétablissement à cette personne exceptionnelle.
Bonjour
Je decouvre votre initiative.
Ou en etes vous?
Cordialement.
Je ne suis qu’un intermédiaire. Il faut s’adresser au responsable.
La Fondation est en cours de création
Que peut-on faire quand on n’est sur aucun réseau social ?
Tout cela est vrai et mérite d’être rappelé. En particulier, je rappellerai que, lors de l’exposition universelle de Bruxelles, le Xenakis architecte avait conçu, et en tant qu’assistant de le Corbusier, le splendide pavillon Philips avec des surfaces que l’on appelles « réglées » -on peut les décrire dans l’espace comme engendrées par une droite s’appuyant sur une courbe, et notamment le « paraboloïde hyperbolique » , cependant que le compositeur Varèse écrivait son « poème électronique » conçu pour être émis par un grand nombre de haut-parleurs disséminés dans l’espace, ce qui implique une interaction entre musique et architecture. Xenakis n’en demandait peut-être pas tant et il y a gros à parier que cette époque de création interdisciplinaire fut un des grands moments de sa vie artistique. Malheureusement, le Belges, qui ont conservé l’Atomium qu’ils ont le plus grand mal financier à entretenir, ont cru bon de démolir le pavillon qui aurait coûté certainement infiniment moins cher? Ceci dit, il faut éviter de confondre les causes et les conséquences, la réalité et les apparences, la création et ses outils. Des critiques certes méritoires et bien intentionnés mettent au premier plan, avec un vocabulaire scientifique nécessairement approximatif donc discutable, les outils mathématiques utilisés par Xenakis pour structurer une musique conçue comme formée d’une multitude d’événements indépendants ou présentant une certaine dépendance. de plus, l(usage du tout récent ordinateur pour mener ces calculs statistiques rajoutait du piment à leurs articles. mais bon Dieu, quelle importance que ces calculs soient fait sur ordinateur, à la règle à calcul ou à la main? Souvenons nous de la Renaissance et du baroque. Des spéculations complexes et des calculs si laborieux pour l’époque étaient impliqués par la question du tempérament, chez Zarlino et mille autres dont Descartes, qui avait de fait commencé dès l’Antiquité avec Pythagore (pour qui cette question était du même ordre que le carré de l’hypoténuse), et débouché avec l’évidence revendiquée des deux livres du Clavecin Bien Tempéré de J.S. Bach et tout le substrat théorique qu’il implique. Cela conduit à voir en Xenakis un mathématicien faisant des exercices. ceci était complètement faux. Simplement, il avait besoin d’outils théoriques pour réaliser concrètement sa musique, comme Zarlino et consorts en avaient besoin d’autres pour faire jouer ensemble dans dissonances perceptibles clavecins, orgues, cordes, flûtes à bec, saqueboutes et autres.
L’art (architecteur comprise vue comme geste esthétique) a une certaine tendance, au moins par impulsions successives et décantations conséquentes, à plus de complexité et interagit de ce fait plus ou moins avec l’esprit mais aussi les outils concrets disponibles à son époque. Il faut voir en Xenakis un créateur, essentiellement compositeur mais multidisciplinaire, tout tendu vers le progrès et l’avenir, et c’est cette intention artistique et esthétique qui est première. Que, par chance, sa formation lui ait donné les moyens de ses ambitions voire l’intuition de certaines voies particulières, voilà qui est extrêmement heureux mais contingent.
Xenakis n’était pas un mathématicien comme tous ceux qui pullulent dans nos universités (doublé d’un grand combattant antifasciste). Ce fut un très grand créateur artistique du XX° siècle, et c’est cela qui fait sa gloire. A jamais.
C’est encore moi. Je pense que si Fondation il y a, elle devrait par exemple s’inspirer ‘je ne dis pas copier) la Fondation RAVEL qui édite chaque année des articles sur l’œuvre et les évènements de la vie de RAVEL (cahiers M. RAVLEL- Editeur l’T Harmattan). L’éditeur se paye par la vente du cahier (environ 20€) de sorte que cela ne coute que peu sinon rien à la Fondation. Je pense qu’une telle publication annuelle auteur de O. MESIIEAN ( pas seulement sur l’aspect ornithologique) serai plus que bienvenue dans le paysage musicologique français, et au delà dans un certain devoir moral de sauvegarde et développement patrimonial, culturel et musicologique.
Je peux y donner du temps en tant que de besoin at au vu de mes compétences, qui ont bien sûr leurs étendues mais aussi leurs limites.
Gérard BEGNI
C’est une très heureuse initiative à laquelle je suis heureux de participer.
Gérard BEGNI
Cette initiative est absolument extraordinaire. Je le soutiens , ma suis inscrit pour acheter une part, et ai alerté un Festival dont je suis administrateur, et qui donne le 29/07 l’intégrale des « vingt regards » sous les doigts de B. Chamayou.
J’approuve la vocation essentiellement ornithologique de la future Maison, mais je trouverais dommage que le groupe des membres de la SCI se contente nt d’être des gestionnaires juridiques et financiers. J’appartiens aux amis de la Fondation Maurice Ravel, qui édite les « Cahiers Maurice Ravel’ annuellement chez l’Harmattan, édition payante et qui ne coûte rien à la Fondation. Peut-être pourrait-on s’inspirer mutatis mutandis de cet (excellent selon moi) exemple pour former un « second cercle » musicologiquement actif autour d’un noyau constitué des propriétaires de parts de SCI plus quelques personnalités incontournables.
J’ai eu quelques contacts avec cet homme extraordinaire qu’était Olivier MESIIAEN dans les années 70/
Bravo et courage
Bien cordialement
Gérard BEGNI
Sur le fameux voyage de Bach à Lubeck pour rencontrer Buxtehude, on lira avec intérêt le bref roman qu’il a inspiré au jeune écrivain Simon Roger, Laisse aller ton serviteur, publié en 2020 aux éditions Corti.
Les liens ont été modifiés pour être écoutés par tout le monde 🙂
Vraiment bluffant pour le style…certaines envolées s’interrompent sans rappel, mais une musique de fond ‘à la manière de’ créée de cette manière ferait son effet.
Le livre de Manoukian illustre les propos de ce post, ICI :
https://foucart.net/2021/08/11/andre-manoukian-sur-les-routes-de-la-musique/
La bêtise actuelle est sans limite…
le problème est qu’elle est désormais enseignée dans les temples de la culture…
Vive la musique, blanche ,noire, grise, verte ou jaune…
JPH
Vous avez bien raison. Crétinisme culturel et nationalisme borné -à la différence de celui qui est conscient de ses valeurs et de la nécessité de connaître les autres) sont les deux mamelles de l’obscurantisme et de la décadence.
Je désire me former à l’harmonie tant tonale que modale. Je lis la musique. Votre livre , je l’ai téléchargé. Il me faut de l’accompagnement pour mieux le pénétrer. Bien à vous. Merci.
J’aime la musique
Hélas non. J’ai réuni ces musiciens, élèves du CNMP pour cet enregistrement.
Un moment de calme et de sérénité…
J’aime beaucoup le quatuor Caminando. Y a t’il d’autres compositions interprétées par ce quatuor?
Humour de Corea :
J’aimerais juste signaler que la soirée live de la Scala c’était le 07 Décembre 1955.
Magnifique ! J’en avais vu qu’un petit extrait à la TV.
Merci pour le partage de ce magnifique spectacle ;-))
Hommage aussi au très fertile (et tjs très inspiré) compositeur de musique de film !
J’ai eu l’occasion de le rencontrer à maintes reprises dans les couloirs du CRR de Rueil Malmaison où il dispensait un cours d’improvisation Jazz ;-))
Bonjour Jean-Louis,
J’ai vu ce documentaire et j’ai les même regrets que toi ayant fait en 2006 le Tour du Viso
et plein d’autres randos dont le Pic de Caramantran en raquettes au coeur de l’hiver ! ;-))
Bonjour, 2 femmes extraordinaires de talent. Merci pour ces superbes instants musicaux et lumineux
Merci pour cette belle initiative. Votre propos est éclairant et je l’ai lu tout en écoutant, envouté, cette œuvre dans laquelle je n’avais jamais osé pénétrer. Je me permets de vous signaler que le romancier américain Richard Powers évoque sa création et commente ses mouvements dans son ouvrage « Orfeo ». Dans la traduction parue au Cherche Midi (Lot 49), ce passage va du bas de la page 125 à la page 137. Suivent quelques pages sur ce que sont devenus les trois compagnons de stalag, qui avaient contribué à la création de ce quatuor magique, donné en 1941 devant les prisonniers et leurs geôliers réunis. Pour corriger un peu ce que dit l’un de vos commentateurs, Messiaen et ses compagnons n’étaient pas des civils déportés comme Simone Veil, mais des soldats prisonniers de guerre. Powers indique sa source dans ses remerciements : « Et Messiaen composa » de Rebecca Rischin.
Bonjour
« la prescription interdit à l’homme mortel de conserver une haine immortelle »
Quelqu’un sait-il de quel chant d’Homère vient cet extrait?
L’odyssée, à lire ici
Merci beaucoup pour ton article Jean-Louis, j’espère que tu te portes bien !
Amitiés,
Cyrielle
Je ne suis pas tout à fait d’accord avec l’assimilation au violon d’une note diésée et de sa seconde bémolisée. Certes, la différence est minime, mais dans certains cas, dans certaines gammes, pour certaines musiques, les confondre fait perdre de la « teinte » au morceau (en irlandais par exemple). Un cas typique est le si, 1er doigt corde de la, qui peut se jouer en harmonie avec le ré à vide ou avec le mi à vide. Il y a alors un comma de différence entre les deux et l’effet de tension disparait si l’on joue le si en sixte du ré.
Lors de son assemblee generale, le week-end dernier, l’association Global’art a dresse un bilan tres positif des festivals de jazz qu’elle a orchestres cette annee.
Bien sûr c’est une blague: on peut voir les pierres constituant le tour de l’arche présent, déjà en place avant le soit-disant percement… le tas de pierrailles devant l’Arc de Triomphe n’a rien à voir avec ce qui a été soit-disant enlevé… C’est comme si on avait construit l’ « Arc » comme un mur plein pour devoir percer l’arche par la suite: quelle stupidité!!!
L presque vrai est le fond de commerce des 2 artistes suisses suivez leur production C est jubilatoire….
Bonjour,
Je suis la fille de François Duhamel. J’ai le regret de vous dire que mon père est décédé au mois d’oc 2018. J’aurais beaucoup aimé pouvoir écouter le morceau qui lui a valu ce prix. Malheureusement je n’ar Pas à y accéder.
Je vous remercie pour cet article même s’il date déjà de 2010.
Bien triste, cette nouvelle du décès de notre ami François Duhamel.
Bricas (c’était son pseudo sur internet) a beaucoup publié sur les forums de notre association:
https://musicarmonia.fr/index.php/fr/forum/index
Nous regretterons qu’il ne nous propose plus ses dernières compositions sur ce site de notre association, ainsi que ses critiques, toujours pertinentes !
Le site où François publiait ses compositions, http://musique.edilia.fr n’existe plus, ce qui explique que le lien ne fonctionne pas, dans mon blog. Désolé
Très intéressant exposé.
J’aurais toutefois apprécié encore plus cette démonstration si elle avait été accompagnée de la fréquence des notes .
Par exemple la fréquence des notes suivantes: si dièse – do – do bémol
Bien cordialement
La frequence de reference peut varier. N’avez vous jamais entendu parler de La 440 et de la 437 ?
Surtout de la 432 hz notamment pour le canon de Pachelbel
En principe il n’y a ni si dièse ou do bémol entre si et do tout comme entre mi et fa
c’est le » Titien à sa mèmère » assurément
mais dans beaucoup de tableaux il y a ce petit chien blanc et roux reconnaissable à sa tache rousse sur l’œil qui je pense lui appartient et je cherche son nom désespérément !
Cher Jean-Louis
J’ai découvert ton activité de compositeur, et ton site, par le plus grand des hasards il y a quelques années. J’ignore si tu as quelques souvenirs de réunions de famille d’autrefois où nous nous sommes croisés. Pour me situer (si besoin est), je suis un des fils de ta cousine Denise.
Je prends contact avec toi pour la raison suivante: étant sur le point de déménager, je trie mes affaires et ce faisant, suis tombé sur un lot de partitions anciennes, (fin XIXème, début XXème) certaines de musique »légère », d’autres de musique »sérieuse » Massenet, Gounod ou Saint Saens. Ces partitions ont appartenu à notre ancêtre commun, Louis Foucart, dont, comme tu le sais, le père était professeur de musique.
Je ne savais plus du tout que je les avais en ma possession et songeais à m’en débarrasser, et puis j’ai soudain pensé que cela pourrait peut-être t’amuser de les récupérer. Ou peut-être simplement de les voir, avant de décider quoi en faire.
J’habite Paris donc il me serait facile de te les apporter dans un lieu convenu ensemble si cette idée te rend curieux.
A bientôt peut-être,
Pierre-Yves
PS, j’ai beaucoup apprécié ton hommage à Michel Legrand, dont j’ai infiniment aimé les compositions (en particulier pour les films de Demy dont je suis fan).
Réponse en privé.
Jean-Pierre Nouvel « entre Bernard Palissy et Padre PIO 10 mars 2009
Cher Monsieur,
Le pur hasard m’a conduit sur votre bloc-note et j’aimerais savoir si ce compositeur que j’ai connu dans une autre vie a réussi a financer la suite de son opéra. Son site est fermé. Si je clique sur son nom sur votre site, un message d’erreur apparaît.
Votre intervention généreuse date d’il y a 10 ans. Qu’en est-il aujourd’hui?
A titre d’information ,les congrégations religieuses vendent des articles de toutes sortes, des livres religieux , peut-être même des CD. Je l’ai constaté à l’Abbaye de Citeaux près de Dijon et j’ai vu des reportages sur leurs activités commerciales. Bonne Chance à vous et à Jean Pierre.
Chère Madame,
Merci pour ce commentaire qui m’a permis de mettre à jour les posts concernant Michel Legrand 🙂
Quant à Jean-Pierre Nouvel, je n’ai plus de nouvelles de lui depuis de longues années, en fait depuis qu’il a renoncé à la composition. Non, il n’a pas réussi à financer la suite de son opéra. Ceci explique cela. 🙁
En Lozère, ou dans le Queyras ???…
Queyras, bien sûr
Toutes mes félicitations pour cet ouvrage très large, clair et actuel. Permettez-moi de vous proposer cette réponse concernant l’emploi d’un la# vers si: il s’agit d’un mouvement ascendant de type « sensible » comme les autres dièses appartenant aux dominants secondaires, ce dernier étant le F#7 (V7 de VIIm7b5). Ceci dit, je vois bien aussi un V7 minorisé (G min7) avec si bémol évoluer vers « si » de V7. Bien à vous.
Merci pour cette remarque qui concerne mes « 20 leçons d’harmonie« !
Slt tt le monde! En fait après avoir telecharger vingt lecons d’harmonie version pdf ,j’ai fini par voir que c’est tous ce qui me manquait.bravo,pour ce beau er grand ouvrage! Mais j’ai deux petit probleme: 1) je n’arrive pas a trouver les extrais d’audio sur le site.
2) je n’arrive pas a m’aborner sur le site non plus.
J’espere que vous allez m’aider.merci deja!
Il est évident que c’est un montage.
Les sculptures sur les piliers s’arrêtent dans le trou, au lieu d’être faites après!…
Bien sûr ! C’est une plaisanterie graphique.
Très belle vidéo. J’adore l’Ecosse, particulièrement le Nord, vers Ulapool.
Je pense que c’est une photo truquée.
On ne peut percer un édifice quel qu’il soit de cette façon.
Et pourquoi ce flou artistique et grossier à l’endroit du percement et autour des gravas…?
Une arche doit être prévue à la conception par une linteau de pierre ou autre matériau pour soutenir la partie supérieure de l’édifice.
Salutations
JP Carrez
Bien sur que c’est une photo truquée, c’est une carte postale humoristique!
Merci pour ce dépaysement en musique qui me rappelle des souvenirs familiaux. L’Ecosse est un magnifique pays en effet.
Bonjour,
les photos de cet intéressant article ne sont plus diffusées (liens morts apparemment).
Pouvez-vous les rétablir svp ?
C’est fait! Merci de votre observation.
Merci jlfoucart pour ton petit mot 3
Bonjour,
Je suis musicien amateur orienté rock et j’apprend sur le « tas » par ci par là! Du coup j’ai téléchargé « mes 20 leçons d’harmonie » et je dois dire que ça à l’air costaud! Il faut pouvoir digérer ce genre de lecture, mais toutefois intéressante. Par contre les liens vers les fichiers mp3 ne fonctionnent pas, on tombe sur l’erreur 404. Comment écouter les extraits?
Cordialement
Correction faite, le lecteur Flash est supprimé et les liens réparés.
Pourquoi faut-il que la plupart des compositeurs modernes pensent-il qu’il faut imiter l’IRCAM pour composer…
Même Enio Moricone n’a pas échappé à cette malédiction où on travaille les sons plutôt que les harmonies!?
« imiter l’IRCAM pour composer… »
Est à dire en composant sur ordinateur avec des sons acoustiques et synthétiques, image stéréotypée de l’IRCAM?
Ce n’est pas le cas de Dusapin que je sache. Ni d’ailleurs de Enio Morricone.
La plupart des compositeurs contemporains se tiennent d’ailleurs éloignés de l’IRCAM et de sa « philosophie », qu’ils considèrent souvent comme trop influencée par son créateur, Pierre Boulez. Ils se considèrent d’un autre siècle. C’est clairement ce que dit Dusapin dans cet article.
Enfin, on ne peut pas dire que des compositeurs quarantenaires comme Guillaume CONNESSON (Écoutez ici : https://www.youtube.com/watch?v=9UaesjPQoiI ) ou Karol BEFFA privilégient le son au détriment de l’harmonie. Ils font une musique qui allie le coté vertical (harmonie) et horizontal (contrepoint, mélodie) de toutes les musiques classiques.
Bonjour
merci pour votre explication en effet le La diése est un si bemolle et je devenais fous pour le trouver ,car mon Korg chromatique ne le reperait pas en tant que La diése
je suis deboutant de 6 mois et avant de prendre un prof il faut que je me degourdisse à la lecture des notes
Merci
Theo
Que dire… Bravo ! J’ai beaucoup aimé le tableau A, le Tableau C et le D ! Même si je ne comprends pas toute la description, ces parties sont très agréables.
Merci !
L’arc de triomphe n’a pas été percé plus tard, je pense que ce montage est récent et grossière …….
Bonjour et merci pour ce blog !
Suite à la lecture d’un billet consacré au Piano à quatre Mains écrit par « Emilie », je me permets de vous envoyer un lien vidéo d’une œuvre crée en 2015 par le Duo Eclypse composée par Michaël Sebaoun, compositeur français d’aujourd’hui, montrant les différentes possibilités qu’offre cette formation et comment un compositeur l’exploite.
Empruntant son inspiration à C. Debussy, mais également à O. Messiaen, P. Glass ce Lied-fantaisie demande aux pianistes une parfaite cohésion.
Merci de votre écoute !
https://www.youtube.com/watch?v=mR3K5r370B8
EM
Merci Elodie. La musique de Michaël Sebaoun mérite d’être écoutée, et notamment sa pièce « In Memoriam Messiaen », très belle, ici :
https://www.youtube.com/watch?v=4VXKcrPauj8
C’est vrai que ce fût une très belle comédie musicale, une de celles que j’ai préférées parmi tous les spectacles que j’ai eu l’occasion de voir ces dernières années !
Passionnant ! Comme vous l’évoquez, le deep learning ne s’arrête pas qu’au domaine de la musique et a déjà été expérimenté en peinture, notamment.
De plus, La notion de créativité fait l’objet de nombreux débats dans la communauté de recherche, et le deep learning ne fait qu’accentuer les divisions !
S’agit-il de capacité artistique ? D’imagination ? D’inventivité ?
Très bon partage ! Merci
Bravo, compliments.
Une question, une remarque:
Sur l’invitation à la première audition il est mentionné
» Quatuor de la fin du temps »
Alors que nous avons tous appris, et lu,
même chez DURAND
» Quatuor pour la fin du temps »
Qui serait à l’origine de cette modification?
Elle peut, à réfléchir, modifier la perception de cet ouvrage!
À suivre …
Merci.
Le dynamisme du portrait est cree par une serie de petits triangles dans diverses positions d’ou emerge la figure centrale. Alors que chez Malevitch la couleur metallique vient « futuriser » la construction, Klioune reste fidele aux couleurs du cubisme, a leurs tons de terre.
N’oublions pas que cette œuvre fut écrite pour quelques instruments, incomplets et désaccordés, dont Messian put entrevoir l’existence dans le Camp. Sa philosophie chrétienne à l’écoute des oiseaux y est pour une autre part. Car même au-dessus des camps de la mort, survolaient et gazouillaient des oiseaux. Son idée d’Apocalypse (selon Saint Jean) est le reflet de ce qu’il ressentit dans ce camp. Finalement la Musique avec un GRAND aiMe le sauva, et tel Simone Veil, il nous apporte une vision du monde pleine d’espoirs. Laissez-vous emporter par cette musique, et suspendez le temps sur le tout dernier phrasé au violon, qui bien que mourant, en s’évanouissant, est un message ardent d’Espoir de vie.
Assister aux répétitions doit être un moment aussi agréable que le concert en lui-même ! Ce devait être un très beau moment, merci de l’avoir partagé !
oui, je me prend sûrement un petit peu trop la tête je pense, surtout vu la musique que je fais, mais j’avais envie d’en savoir un peu plus sur ces notions classiques d’harmonie qui sont quand même à la base de comment on perçoit la musique; merci encore!
Bonjour,
je viens de me procurer votre livre « 20 leçons d’harmonie » (format pdf), gratuit et contenant une mine de connaissances; excellent! merci!
étant novice en matière d’harmonie, j’ai cependant quelques doutes sur ma compréhension de certains passages; les réponses sont sûrement contenues dans le livre mais même après plusieurs lectures, n’étant pas très aguérri, je ne suis sûr d’avoir bien saisi; peut-être pourriez-vous m’éclairer;voici ce qui me turlupine:
.le tableau récapitulant les enchainements possibles des accords de fondamentales (p15) est-il valable sur toutes les gammes (majeure mais aussi mineure naturelle, et autres) ou uniquement sur la gamme majeure? en regard d’un autre cours d’harmonie visible sur http://e-harmonie.e-monsite.com/pages/niveau-2/rappor.html , les enchainements possibles diffèrent…
.de même, est-ce que les cadences énoncées p22 sont valables pour la gamme mineure naturelle? est-ce que la cadence plagale spéciale (p32) est valable sur le mode majeur (non harmonique) et sur le mode mineur naturel (éolien)? les cadences de la page 36 s’appliquent-elle uniquement sur la gamme mineure mélodique?
.pour une compo classique variété/pop/rock (basse, guitare rythmique, guitare soliste, chant donc structure à la fois homophonique et polyphonique), considère t’on qu’il s’agit d’un ensemble de 4 voix ou doit-on considérer la guitare rythmique comme 3 voix (pour un accord à 3 sons) à elle seule (soit 7 voix pour l’ensemble des instruments)?
quelle position est à suivre (fermée ou ouverte)? ouverte plutôt non (puisque l’intervalle harmonique des accords de guitare rythmique dépasse un octave)?
les règles du contrepoint s’y appliquent t’elles (la basse et la guitare soliste peuvent former deux lignes mélodiques simultanées) ou non (le fait que la guitare rhythmique (qui joue des accords) se superpose à la basse et à la guitare solo fait que l’on est pas dans le contrepoint)?
beaucoup de questions à vrai dire mais c’est un peu confus pour moi;
merci d’avance pour vous éventuels éclaircissements.
« .le tableau récapitulant les enchainements possibles des accords de fondamentales (p15) »
> Sur le site de la Bibliothèque, c’est où? (quel chapitre et §)? C’est ma base de travail.
http://foucart.net/Bibliotheque/Index.html
oui, erreur de ma part, il s’agit du tableau de la p.18 de votre livre ce qui correspond à la fig7 de la partie ‘enchaînement des accords de fondamentale’ du chapitre 3 de la bibliothèque
Bonsoir
– >Il faut bien intégrer que l’harmonie n’est pas une science exacte. Elle est donc sujette à diverses analyses et interprétations de règles qui ont beaucoup varié dans le temps.
Les enchainements proposés de la figure 7, chap 3 sont liés à des choix de cadences basées sur des accords de fondamentales, mais heureusement la musique moderne, quelle qu’elle soit (classique, variété…) n’est pas affaire de cadences seulement mais affaire de gout ! Et surtout elle n’utilise généralement pas les accords de fondamentale mais leurs renversements, sinon on s’ennuierait !
Réponses suivantes :
« .pour une compo classique variété/pop/rock (basse, guitare rythmique, guitare soliste, chant donc structure à la fois homophonique et polyphonique), considère t’on qu’il s’agit d’un ensemble de 4 voix ou doit-on considérer la guitare rythmique comme 3 voix (pour un accord à 3 sons) à elle seule (soit 7 voix pour l’ensemble des instruments)? »
> Un voix par son émis, c’est la théorie. La ligne mélodique doit faire partie de l’accord, mais de façon pratique quand on compose (ou inconsciemment quand on improvise) on fabrique les accords à partir de la ligne mélodique et de la ligne de basse. Ceci étant la guitare rythmique et la basse ont forcément des notes communes (dans des octaves différentes),donc on évite d’harmoniser avec 7 voies (ce qui serait un calvaire!)
– « quelle position est à suivre (fermée ou ouverte)? ouverte plutôt non (puisque l’intervalle harmonique des accords de guitare rythmique dépasse un octave)? »
> Ouverte ici, évidemment.
– « les règles du contrepoint s’y appliquent t’elles (la basse et la guitare soliste peuvent former deux lignes mélodiques simultanées) ou non
(le fait que la guitare rhythmique (qui joue des accords) se superpose à la basse et à la guitare solo fait que l’on est pas dans le contrepoint)? »
> Quand on analyse les règles d’enchainement des accords de la théorie classique, on se rend compte que les voies entre deux accords successifs varient en obéissant finalement aux règles du contrepoint. De fait, la théorie de la musique occidentale est basée sur le contrepoint.
(On simplifie l’analyse musicale en distinguant musique « verticale » (l’harmonie vue comme verticale, vue comme une suite d’accords) et la musique mélodique ( horizontale, le contrepoint).
Pour composer de façon plus originale dans la formation rock considérée, je vous encourage à vous étudier et à vous inspirer des pratiques du jazz : utilisation des accords de7e, 9e, etc, voir les chapitres qui parle des musiques modales. Écouter les extrais musicaux dans mon bouquin, écouter aussi et analyser (en la répétant) la musique des bons auteurs !
Bon courage.
merci pour ces explications; « Un voix par son émis, c’est la théorie. La ligne mélodique doit faire partie de l’accord, mais de façon pratique quand on compose (ou inconsciemment quand on improvise) on fabrique les accords à partir de la ligne mélodique et de la ligne de basse. Ceci étant la guitare rythmique et la basse ont forcément des notes communes (dans des octaves différentes),donc on évite d’harmoniser avec 7 voies (ce qui serait un calvaire!) »; donc, si j’ai bien compris, dans une configuration de groupe rock, afin de ne pas se retrouver avec trop de voix on peut faire abstraction des règles concernant les doublures de notes et donc considérer une même note jouée sur 2 instruments différents (ex: guitare et basse)(ou une même note doublée sur un accord de guitare) comme une seule et même voix?
Oui… Nota : L’harmonie dans le rock n’est pas l’essentiel, même si ça compte bien sûr 🙂
De D.E.:
« Je ne suis pas un amateur de ces ruptures dissonantes
Si j’en apprécie l’audace j’ai, vis à vis de ce genre, la même attitude qu’avec les créations orchestrales d’Ennio Morricone ( je ne parle pas de ses musiques de films qui ont fait sa réputation).
Je crois en la musique qui comme celle de Verdi ou de Beethoven, prend aux tripes en n’hésitant pas à la trivialité en empruntant aux folklores et aux rythmes qui font danser dans la tête ».
JLF => C’est vrai que ce n’est pas une musique « facile » 🙂
Le 2e mouvement que je suis en train de terminer sera d’ailleurs beaucoup plus consonant.
Salut jean-Louis
Belle pièce de flute et de piano.
J.aime un jour de novembre
Fred
Bonjour
Je collectionne les partitions de chant – piano et possède un exemplaire de la première édition de « André Chénier » par Giordano (Paris, Heugel, 1896). Un bel exemplaire acheté l’année de sa parution chez Heugel rue Vivienne à Paris. La couverture couleur est un dessin de décor floral signé P. Borie. Je ne connais qu’un exemplaire actuel visible en bibliothèque, à la villa Medicis à Rome. Si vous êtes intéressé, je peux vous le céder à un prix raisonnable. Bien à vous.
ça ne m’intéresse pas, merci
Même si dans les écoles on fait découvrir aux enfants de nombreux instruments, ça ne suscite pas toujours des vocations comme on l’aimerait… difficile en effet à 5 ou 6 ans de choisir un instrument comme le cor ou le tuba ! Les enfant se tournent vers les instruments qu’ils connaissent mieux, et qui leur font moins peur 🙂
Il faudrait peut-être préciser qu’il s’agit d’un montage, ou je me trompe ?
Le Fake est-il d’époque ou réalisé aujourd’hui ?
C’est bien sûr une gravure d’époque.
Appréciez plutôt le travail du montage, tout ça pour nous faire sourire, à cette période, on en a besoin.
En tous cas, je le montre sur mon forum dans » Images pour rire » merci jlfoucart
Michel
Bon article sur ce spectacle :
http://www.resmusica.com/2016/11/29/edward-hopper-mis-en-musique-avec-graciane-finzi-natalie-dessay-et-claire-gibault/
SVP.
Veuillez intervenir pour que je ne reçoive plus de flot d’e.maïls et messages téléphoniques.
Merci.
Considération.
JHM.
Héhé…. si je savais comment faire je commencerai par me servir moi-même 🙂
Merci beaucoup pour ce partage, je ne connaissais pas la première version, mais ça ne m’empêche pas d’apprécier la seconde 😉
Accident brutal du premier destin (cf. mon analyse du bouquin « Un président ne devrait pas dire ça »): Hollande ne se représentera pas, mon analyse était bonne ! 😉
C’est aussi un accident dans la vente de ce bouquin à succès (voir l’article de Ridet dans Le Monde ! « François Hollande, spoiler de best seller » (http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2016/12/03/francois-hollande-spoiler-de-best-seller_5042758_4854003.html« )
Merci d’avoir mis tous les liens ! Je vais aller regarder et écouter tout ça
Un trio que je ne connaissais pas ! Merci pour la découverte je vais aller les écouter !
La problématique est tout à fait intéressante. L’approche qui consiste à retranscrire de manière stricte et presque « photographique » semble être parfois ce que l’on nous demande. D’une au côté côté, compte tenu de la part d’interprétation qui est inhérente au musicien qui va devoir jouer l’oeuvre, une simplification semble être un meilleur parti. Cela est d’autant plus vrai dans le monde des Musiques Actuelles et notamment dans lequel la part d’interprétation dépasse largement les barrières rythmiques de la mélodie et vient parfois l’enrichir de notes ornementales.
La retranscription stricte d’un phrasé peut quant à elle être un besoin lorsque la transcription est destinée au même instrument, tandis que lorsque l’instrument auquel la partition est destinée change de famille, la question de la simplification se pose éminemment.
Merci à Laurent pour ce billet de qualité dans ce contexte web où le monde de la musique à tendance à perdre en prestige…
Cordialement
Très agréable à écouter ! Merci d’avoir partagé ça avec nous 🙂
Oui, si la peur, l’indécision et l’irresponsabilité continuent de dominer, tout ceci risque de finir avec une dictature.
L’ orgue de choeur de la cathédrale Notre-Dame de Paris est un instrument de trente jeux repartis sur deux claviers et un pédalier. Il comporte deux mille tuyaux et est place du cote nord du choeur, au-dessus des stalles.
L’organiste de cinéma Jean-Philippe Le Trévou est un improvisateur hors pair !
Très sympa, style un peu daté quand même (pas vraiment contemporain)
Merci pour votre commentaire ! La section de 5.01 à 5.53 vous paraît-elle si datée que ça ?
Bien cordialement
Olivier TEITGEN
Ooops ! Je n’avais pas vu la question. Hé bien ce passage me fait penser aux Carmina Burana. Pas spécialement de la musique contemporaine.
Pouvez-vous me donner le © de cette très belle photo de Ligeti ?
j’ain été très intéressée et je le suis encore par vos commentaires si divers
Cordialement
Josseline
Pas de problème !
Bientôt un tout nouveau projet réservé aux auteurs-compositeurs interprètes francophones avec plusieurs partenaires !!!! Casting en mai prochain !!! Mise en scène le 16-17-18 septembre 2016 ! Je vous en dis plus bientôt sur la page SMACI (Strucutre Musicale d’Aide aux Chanteurs Indépendants) https://www.facebook.com/smacI75/
Ba-Ta-Clan donné à Paris par Léonard Ganvert
« Communiqué de Presse » Paris le 11 février 2016
En hommage aux victimes des attentats parisiens du 13 novembre 2015, et de sa propre initiative, le jeune chef d’orchestre Léonard GANVERT* a donné dimanche 31 janvier 2016, l’œuvre de Jacques OFFENBACH sur un livret de Ludovic HALÉVY : Ba-Ta-Clan, Chinoiserie musicale en un acte, en version intégrale (avec orchestre).
Cette œuvre, créée pour l’inauguration du théâtre d’Offenbach – les Bouffes Parisiens – en 1855, Passage Choiseul à Paris, avait remporté un tel succès que le café-théâtre ouvert dix ans plus tard en 1865 sur l’actuel boulevard Voltaire, a été baptisé du nom de Bataclan, nom devenu tristement célèbre depuis.
La représentation du dimanche 31 janvier dernier a eu lieu en l’église luthérienne Saint-Paul-de-Montmartre (!), pleine à craquer, en présence de l’actuel propriétaire du Bataclan et de l’arrière petit-fils du librettiste, célèbre personnalité politique (ancien ministre, ancien membre du Conseil constitutionnel). Le final de cette œuvre à la gaieté communicative, a dû être joué trois fois à la demande d’un public enthousiaste, conquis et très ému.
Le spectacle a fait l’objet d’une captation pour sa diffusion par France Télévision, dans le cadre de la Collection de clips « Fraternité ».
*Prix de direction du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, lauréat de la Fondation Bleustein-Blanchet pour la Vocation et du Lions Clubs International.
Albert Einstein, Étienne Klein, et vous Jean Louis, avez une qualité commune, celle de transmettre généreusement ce qui est beau dans la science et dans la musique.
Message d’Emilie :
lire !! et écouter sur Maître Boulez …à facettes : http://nvx.francemusique.fr/boulez-portrait-musique/
plus acerbe mais peut être pas faux ? : http://www.bvoltaire.fr/mariedelarue/pierre-boulez-inaudible-tyrannique-detestaient,230619
bonnes lectures !
Autre témoignage intéressant, ici
http://www.methodoludie.com/lecture/legrand-boulez-stravinski.php
Merci, Monsieur, pour cette annonce.
Au plaisir.
Léonard Ganvert
Très intéressant cet interview de Natacha Kudritskaya. Merci Emilie pour ce lien !
Très belle interprétation ! emprunte d’une légère nostalgie … Natacha K. est une pianiste très touchante j’aime bien la façon qu’elle a d’aborder ici le répertoire de Rameau, il y a eu une réelle rencontre entre elle et ce compositeur, c’est une démarche de véritable interprète,
les oeuvres de Rameau sont des leçons d’écriture, on devine le maître derrière chaque phrase musicale : écoutez moi !! » voilà comment écrire, agrémenter, varier ou conclure en cadences savantes » …c’est exactement comme l’art de la fugue ou l’offrande musicale d’un Jean-Sébastien, cela sonnera bien sur n’importe quel instrument, tant l’écriture est accomplie.
Ceci dit, les ornements restent un problème lié à la facture instrumentale même , au piano on a intérêt à les » dégraisser », » les alléger » le plus possible, … la prise de son aussi peut être trompeuse et enjoliveuse , non ? les clavecins de Jean-Philippe Rameau devaient sonner plus sec , d’où un tempo rigoureux, et peu de rubato à l’époque…
pour compléter voir l’article ici : http://www.tutti-magazine.fr/news/page/Natacha-Kudritskaya-Rameau-Abel-Decaux-Musee-Orsay-fr/
Je suis tout à fait d’accord avec toi. C beau, simple, plein d’énergie, surprenant et évident. Je vais acheter le cd… Merci et gros bisous
Et voici la video du concert :
Mon conseil : rejoindre la communauté de compositeurs MusiComposer à l’adresse Musicarmonia.fr
cher Monsieur,
contrairement à ce que je viens de lire :
« Il n’y a pas, actuellement, de traitement médical efficace des acouphènes » qui se fait sans doute l’écho du savoir de l’ORL passé par l’université, il y a des traitements, ou plus exactement des personnes qui peuvent SUPPRIMER les acouphènes.
Mais là, je ne veux pas vous effrayer ;=) …. on sortr de la médecine occidentale (l’acupuncture pratiquée par un grand maitre est la solution. Attention à tous ces apprentis, médecins, qui ont une plaque devant chez eux, et un certificat d’acupuncteur acquis en 1 an….)
cdlt
th M
Bonjour,
je suis compositeur, je cherche à me faire connaître et a intégrer un groupe
j’ai une écriture simple .
vous pouvez écouter mes compositions sur le site ci dessous
cordialement
Laurent Studer
06 03 94 06 75
https://laurentstuder.bandcamp.com/
Encore mieux : Joey Alexander Giant Steps (In studio performance ) YouTube
Cette analyse est super! Mais j’aurai une question. Quelles pourrait être la problématique et conclusion de cette analyse?
Pauvre béotien que je suis!
Je découvre, grâce à vous, cette musique magnifique et rentre dans ce sujet.
Fervent catholique, sans doute moins exigeant que Messiean, et mélomane par amour de la musique.
Merci.
Alain
Je ne pourrais hélas pas être là, mais je le regrette vraiment. J’ai beaucoup aimé ta pièce « Esprit de sel ». Bravo!!
Bravo, Marie et merci pour ce bel hommage à notre nouveau prix Nobel français de littérature !
Ce sont les reflets de la fresque de Valerio Adami.
J’en profite pour corriger les nombresues photes d’orthographe de mon billet et pour publier l’article que le critique du Monde a écrit sur ce concert :
Voyage de Richard Galliano vers la sobriété
Le concerto » Contrastes « , pour accordéon, violoncelle et orchestre, a été créé au Châtelet
Prodige de l’accordéon dans sa prime jeunesse, tromboniste, arrangeur et accompagnateur de Claude Nougaro, jazzman émérite, Richard Galliano est tout sauf un puriste. A l’image de l’Argentin Astor Piazzolla (1921-1992), qui l’a aidé à trouver sa voie, Richard Galliano adore voyager, et sa musique en témoigne.
Lundi 15 décembre, trois jours après son 64e anniversaire, le créateur est à l’affiche du Théâtre du Châtelet, à Paris, avec deux concertos, Opale et Contrastes, ce dernier donné en création mondiale. Le programme commence sous l’égide de Jean-Sébastien Bach (transcription d’une page concertante, BWV 1060).
A gauche, Richard Galliano en maître de cérémonie, écharpe rouge glissée sous les bretelles de l’accordéon. A droite, le violoncelliste Henri Demarquette en invité de marque, tête de pont de l’Orchestre royal de chambre de Wallonie dirigé avec bravoure par un Frank Braley aux allures de mousquetaire. Le violoncelliste occupe ensuite seul le devant de la scène avec Le Grand Tango, d’Astor Piazzolla, déployé avec élégance.
Richard Galliano revient pour interpréter – sans écharpe mais toujours debout, ce qui n’est pas rien avec un instrument de 11 kg – son Opale concerto. L’œuvre s’apparente à une carte des styles.
Influences exhibées
D’ordinaire, les compositeurs tentent de masquer leurs influences. Pas Galliano, qui les exhibe, dans un geste d’offrande semblable à sa façon de jouer, fléchi sur les genoux, l’accordéon tendu vers les cieux. De l’Europe de l’Est à l’Amérique latine, les images défilent sur grand écran – qualité qui n’a pas échappé aux producteurs de » P.J. « , série policière diffusée par France 2 à partir de 1997, qui en ont tiré un générique à succès.
Après une symphonie de Boccherini servie avec brio par l’orchestre, place à la création du soir. Cette fois, Richard Galliano est au bandonéon, du moins pour le premier mouvement, une séduisante milonga dans laquelle Henri Demarquette se fond avec art. L’accordéon réapparaît pour les besoins d’une valse jazzy avant une Pavane qui rappelle les premières amours du musicien pour Ravel et d’autres pages (telle une Fugue/Tango) qui font de ces Contrastes une rhapsodie éclectique. Rien à voir, toutefois, avec le patchwork d’Opale concerto. Sans renoncer à sa générosité première (quel virtuose !) Galliano a appris la sobriété.
Pierre Gervasoni
© Le Monde
C’est quoi ces reflets dans les vitres?
Super !! on adore cette analyse merci 🙂
Bravo Jean-Louis !
http://www.viguiere-provence.com/nouvelles.html
superbe!
Thank you for your appreciation for Mr. Nobuyuki Tsujii. I do not work for him, but I have become a huge fan and have followed his career avidly.
Please allow me to make a minor correction. As of today Nobu is age 25 – he was born on September 13, 1988.
Also, his recital at the Louvre was webcast live on Medici-Tv and an archieved video of it can still be viewed for free
http://www.medici.tv/#!/nobu-piano-recital-auditorium-du-louvre
Merci beaucoup!
Thanks Mr Liu !
Compte-rendu très intéressant de ce magnifique concert Steve Reich ! merci d’avoir
mis le lien arte.tv qui permet de le réécouter et de le visionner encore aujourd’hui.
Dans « Clapping music », on entend moins la partie « frappée » par Reich je trouve, le jeu du chef ( Järvi en l’ocurrence ) est plus percutant , un peu écrasant .
le Duet , l’hommage à Menuhin, est très bien interprété, d’autant qu’il est dirigé par Kristjan Järvi ( quel sourire !) Les autres pièces du concert sont plus imposantes, mais s’écoutent aussi avec plaisir, et facilité, pour des pièces contemporaines et …américaines 🙂 d’aucun y décélerait , de part l’omniprésence des cordes, un certain romantisme…
la prise de son est excellente, on s’y croirait Salle Pleyel !!!
Emilie
Bonjour,
Je suis Hana Regaya,étudiante en master à l’institut superieur de musique à Tunis(specialité Piano),je prépare actuellement un mémoire sur la coordination des mains
pourriez-vous m’aider en me procurant qq publications ou recherches en Francais si possible
Merci beaucoup
Bonjour Hana Regaya,
le sujet » coordination des mains » en musique, et en piano plus particulièrement, renvoie immédiatement aux travaux des grands maîtres,
tout dépend ce que vous recherchez …( travaux anciens, ou contemporains)
je pense sans ordre chrono ni d’importance à : Heinrich Neuhauss, (art du piano) Alfred Cortot, (techniques pianinistiques) Marie Jaëll,( travaux sur la main) Franz Liszt, et même à Chopin avec ses » Esquisses pour une méthode de piano » et Lucette Descaves,(nouvel art du piano)
autour de ces noms on trouve des ouvrages théoriques et pratiques sur le web, mais aussi dans les biblio ( voir les sites de la BN, le CDMC, la BPI) certains docs sont mis en ligne.
pour Marie Jaëll : http://www.marie-jaell.info/methode/
il faut chercher dans les centres de doc des cefedem musique, certains travaux sont consultables,
ici un travail sur les doigtés :
http://www.grame.fr/jim07/download/14-Robine.pdf
Il existe aussi médecine & arts : site et revue très documentés, avec des articles plus contemporains :
http://www.medecine-des-arts.com/spip.php?page=recherche&recherche=piano
vous pouvez y naviguer et organiser votre propre recherche
voilà rapidement ce qui me vient à l’esprit,
Bon courage !
Emilie
Bonjour Jean-Luis
Juste pour info, je suis en train de faire mon article d’aujourd’hui, et je vous mentionne
http://lesimages2renata.com
A plus
Renata
essayer de vous joidre sans résultats merci a l’avance 0660195880
Lauréat de nombreuses récompenses internationales, dont le prestigieux concours Tchaïkovski en 1998, le pianiste sibérien Denis Matsuev a un parcours de concertiste professionnel de haut niveau. Formé dans la droite ligne de la traditionnelle école russe (son premier enregistrement paru est d’ailleurs consacré à un hommage à Horowitz), il dispose d’une solide maîtrise du clavier.Paris l’a découvert en 2005, au théâtre des Champs-Elysées, à l’occasion d’un mémorable 3e concerto de Rachmaninov, avec ses compatriotes du Philharmonique de Saint-Pétersbourg et Youri Temirkanov.Le public découvrait, peu de temps après, son enregistrement paru chez Sony-BMG et dédié à Tchaïkovski et à Stravinsky.
Monsieur,
Article convaincant sur la Traviata. MAIS Verdi n’a pas vécu à Brusseto mais à Busseto.
Veuillez corriger votre article.
Bonne année 2014
Merci. Corrigé !
Bonjour.
Je n’arrive pas à trouver avec certitude la reponse à cette question: pour un concert lyrique avec orchestre, public avec entrées payante 10E, peut on utiliser sans aucun problème les impressions imprimées depuis le site IMSLP ????
Merci
Je pense que oui, puisqu’elles sont dans le domaine public.
Bonjour, passionnée de chant lyrique depuis á présent un certain temps, je viens
d´entrevoir ci-dessus des réflexions totalement dénués de bon sens et de vérité :
la beauté, pour commencer, est une notion purement subjective dépendant des goûts de chacun et donc, l´on ne peut affirmer de maniere aussi péremptoire que les artistes lyriques actuels seraient » plus beaux » ou » moins beaux » que ceux d´antan, les avis sont sans nul doute tres partagés á ce sujet et de plus, l´on ne regarde et n´écoute point un(e) artiste pour son apparence physique mais pour son talent, sa prestance, pour ce qu´il/ elle apporte sur scene .
Ensuite, affirmer que la morphologie a un lien avec la voix est une stupidité éhontée: depuis quand ce qui se trouve dans notre assiette a un rapport avec nos cordes vocales ?
Quant aux ténors, eh non, ne vous en déplaise, ils ne sont pas tous obeses
( faut-il vraiment être squelettiques pour plaire ?) et ils n´ont pas tous non plus la gorge courte , force est de constater que l´on trouve absolument de toutes les morphologies pour toutes les catégories vocales, ce que l´on ne trouve pas est la maigreur extrême, d´abord parce qu´elle est pratiquement inexistance en Europe et ensuite parce que, á cause d´une faiblesse trop importante, un organisme trop maigre ne pourrait assurer le soutien et la force nécessaire pour chanter .
Que de sottises l´on trouve sur le Net et ailleurs au sujet de ce si bel art qu´est
l´art lyrique ! Les mentalités s´effondrent véritablement, certains se complaisent á se vautrer dans la fiente et cela en devient pitoyable autant que ridicule .
magnifique ! et les photos du mercantour sont époustouflantes tu as bien fait de ne pas procrastiner
Tout doucement le petit scarabée gravit la montagne:
http://www.jniz.org/index.php/fr/telechargements
– Vie et oeuvre : hum .. cf. « Contre Sainte Beuve »
– pour le cas Beethoven : nous aurait il priver d’autres chefs d’oeuvre , peut-être ? mais ceux qui l’a déjà laissés sont …inépuisables !
– Je n’ai rien contre la paléopathologie, mais l’autopsie systématique d’un artiste pour justifier ou non de son génie quel qu’il soit me semble très suspect.
– que les musiciens , classiques ou jazzmen usèrent de drogues et d’alcool , cela s’est souvent avéré,on peut s’interroger sur la responsabilité du public lui même,
et celle des médecins, étaient ils dans une totale ignorance du fait ?
– Lire que la vie de Beethoven est »plombée par le vin…( frelaté de Hongrie) », c’est un peu fort de café, dirait l’autre… y aurait il trouvé par hasard l’inspiration nécessaire à ses compositions ?
-D’ailleurs Beethoven évoque dans ses lettres » du champagne ou du vin comme d’un « moyen curatif. »..on a bien du lui enseigner la chose comme telle.
– Pourquoi ses propos sur Beethoven ,homme célèbre et non pas sur Monsieur Tartonpion ? dont tout le monde se moque ? volonté de détruire ? ou question de com ?
Requiem in pace !
Oui, bon article
et consulter en complément le documentaire de Bruno Monsaingeon : le dvd est sorti il y a bien longtemps déjà…(on y voit notamment le jeune Emile Naoumoff, enfant, interprétant pour le grande Mademoiselle, une fantaisie de Mozart) et bien d’autres musiciens…
http://www.youtube.com/watch?v=kW7GiX4-hPc
Et alors qu’est-ce que tous ces propos d’apothicaires peuvent bien nous faire ? je trouve cet article sans intérêt, du moins » musical »…je m’attendais à une démonstration « intelligente » et brillante…J’y vois plutôt une lecture politique anti Beethoven, anti occidentale…non ? Le vin lui même à l’époque était considéré comme un breuvage d’apothicaire, voire miraculeux… 🙂 comme le chocolat vendu autrefois en pharmacie.
Je ne comprends pas ce courroux. Vie et oeuvre, ombres et lumière sont les ingrédients d’un portrait VRAI. Dieu sait que sa surdité a couté au grand homme et que sa vie trop breve nous a peut être privé d’autres chefs d’œuvre.
La longueur des cheveux est de 7 à 15 cm. Etant donné que les cheveux poussent en moyenne de 1,5 cm par mois, ces derniers coupés sur la tête de Beethoven sur son lit de mort représentent les 6 à 12 derniers mois de la vie du compositeur.
L’analyse des cheveux n’est qu’un des éléments de l’enquête.
Monsieur,
Pourquoi donc vos images ont-elles disparues sur « les-statues-de-sepa-et-neset-du-louvre ».
Cela detruit l’exposé.
Sincèrement votre.
(JLF=> Elles ont réapparues 🙂 Merci de votre remarque)
Karol Beffa n’est pas le fils de l’ancien pdg de st Gobain mais son neveu , et certainement pas issu de la grande bourgeoisie ( parents profs).
(JLF=>Merci pour cette rectification)
Oui = c’est bien connu : les journalistes restent les plus compétents dans ce genre d’affaire.(cf. Hergé Tintin et son double, Milou ) quoique ces derniers soient plus reporters qu’investigateurs.
Je trouve ça bien naïf comme conclusion. Au contraire c’est révélateur que le système n’a pas fonctionné parce que lorsque le FISC a fait son enquête et n’avait rien trouvé. Il a fallu que des journalistes s’en occupe…
ps : Ohé ! prière de lire » Sa demande de pardon , hé ! personne ne l’a agréée ni entendue,
pps : excellents liens donnés par JLF !
C’est vrai : on a envie d’hurler avec les loups de La Fontaine , mais pas forcément « tous pourris »…
« car Il y a encore des gens honnêtes en ce bas monde, mon brave Môssieur ! « …
Ceci dit je trouve que Sir Jérôme C. a un culot époustouflant, et même du cran, d’avoir avoué par écrit le mensonge,qu’il tenait « pour vrai » par oral il y a peu, dans un lieu que d’aucuns tiennent pour quasi sanctuaire de la nation !!! ( il ne joue donc que très partiellement le rôle du » baudet » de la fable de La Fontaine ), …j’aime bien ce côté « chevalier désespéré seul contre tous », le baudet est déguisé c’est un renard rusé !!! mais il fait montre d’un certain courage, assez rare dans cette classe politique. non ? plutôt langue de bois…Avez vous jamais entendu quelqu’un demander pardon à qui que ce soit ? Démarche calculée ou non elle a le mérite d’être faite sans façon…Pure folie ? peut-être. Sa demande de pardon , hé ! personne ne l’a agréer ni n’entendu, au contraire il semble bien que le pardon soit impossible à accorder, on cherche de plus belle des preuves à « enfoncer » et des poux plein la tête ( aucun rapport avec cette histoire d’implants capillaires) Pas de seconde chance en France ni pour les vieux renards rusés ( et celui là a plutôt belle allure) ni pour les baudets. Triste époque.
Emilie
Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune ;
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
Peut-être il obtiendra la guérison commune. (…)
Tous les gens querelleurs, jusqu’aux simples mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints. (…)
L’Ane vint à son tour et dit : J’ai souvenance
Qu’en un pré de Moines passant,
La faim, l’occasion, l’herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net.
A ces mots on cria haro sur le baudet.
Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu’il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
extrait des Animaux malades de la peste
La Fontaine
‘sa peccadille fut jugée un cas pendable’ => c’est drôle (merci Émilie de nous rappeler les bons auteurs) mais est-ce d’actualité, sauf à crier ‘tous pourris’ avec les loups de La Fontaine ?
J’ai ajouté une video de présentation de son livre par Pierre Patrolin en fin de billet: -) JLF
Je suis à la retraite depuis 4 ans
2009 Tours Santiago
2010 Tours Budapest
2011 Montreux Biarritz
2013 Biarritz Cap Finiterre.
Que de beaux paysages et souvenirs
Et voici le blog de l’ex-équipe Sibelius qui a intégré l’équipe de développement de Cubase chez Steinberg :
http://blog.steinberg.net/
J’adore Herbie Hancock . Surtout sa reprise du concerto de Ravel. Ca doit être formidable de le voir en concert
c’est vrai que le Canada c’est quand même plus class !
Nicolas POUSSIN , dont on aime à direqu’il est le peintre classique par excellence! moi j’ai découvert le peintre secret et magique . J’ai eu la chance arès huit ans de recherches et de découvertes sur deux tableaux de famille qui m’ont amené su la piste de ce maitre, de pouvoir accéder au monde occulte et secret , qui est l’essence même de sa peinture .J’espère que mon site http://www.lesecretdepoussin.com vous guidera vers ce DA POUSSIN ..
@ Bruno je peux t’assurer que Véro à gardé son bouquet et après l’avoir gardé en loge il est partit avec elle dans la voiture et maintenant il est chez elle 🙂
Superbe ton article 🙂
Bonjour Monsieur,
Vous aviez eu la gentillesse de parler du concert de mon fils Thibault LEBRUN à la Scot’s Kirk le 5 mars 2011 (votre article du 27/2/11).
Depuis, il a fait un chemin considérable et à 21 ans (3ème année au CNSM), il entre vraiment dans la « carrière ».
Il donne un nouveau récital à la Scot’s Kirk samedi 19 janvier, je serai ravie d’y faire votre connaissance si vous avez l’occasion de venir, car j’apprécie beaucoup votre blog.
Si cela vous intéresse, je peux vous envoyer l’annonce de ce concert avec l’affiche.
A bientôt,
Bien cordialement à vous,
Marie Sheridan
Tu as une vision très romantique de la composition ! 🙂
mouiiii suis peut être allée un peu loin, là, ….très intéressantes tes réponses dans l’ensemble, JLF, …je le reconnais, sauf une
– » Et la démesure ou la « folie » n’est souvent qu’une manière de se faire remarquer d’un public que l’on recherche, »
eh bien non justement !!! cette démesure n’existe que si le compositeur oublie totalement le public , l’idée même du » public » freine, mutile et déforme toute pensée créatrice. On ne devrait composer que comme des dieux, soi et la musique !!!
🙂
ah ! voilà bien ton humour JLF !!! ! tu veux parler de Mozart ? non ? les noces de Figaro ?
Tu lis trop le Figaro ! 🙂
contrairement aux apparences, je suis plutôt réaliste.
Je pense qu’il faut dédramatiser cette affaire. Elle a pris des proportions folles parce qu’elle se traite encore à la loupe déformante et persifleuse des réseaux- soc. et de la blogosphère. ( c’est un système amplificateur, et sans aucune limite , pas très intelligent et infiniment grégaire)
Même si Depardieu a joué les provocateurs par des déclarations incroyables et regrettables; il joue « du répertoire de l’extrême »,j’en conviens, il faut reconnaître qu’on l’ a aussi provoqué.
Personne n’est dupe, le bonhomme doit en avoir gros sur la patate pour avoir poussé jusqu’en Russie quand même !!! à moins que le souvenir de Napoléon…
Depardieu est un artiste de stature internationale. il a des faiblesses certes , mais et alors ? qui n’en a pas ? les poètes et les compositeurs maudits n’en avaient ils pas ?
Il aurait du répondre à la Cyrano :
« minable ? » c’est un peu court jeune homme on pouvait dire …bien des choses en somme tenez par exemple en variant le ton…etc.
Pour moi je ne vois rien de minable chez lui , il touche plutôt au grandiose, même… dans ses dérapages.
On ne peut que lui souhaiter de retrouver ses esprits et le calme nécessaire pour continuer son travail d’acteur :
ici un des meilleurs passages de Cyrano
http://www.youtube.com/watch?v=Zj840BbvMIk
« Le géant Depardieu s’offre un rôle en « caméra réalité » , quel panache, »
Trop drôle ! Ton empathie est sans limite, Emilie !!
Quand D. est monté sur l’estrade sans qu’on le lui demande lors d’un meeting de Sarkosy pour dire tout le bien qu’il pensait de lui ou quand il chante les louanges de Poutine en le traitant de démocrate, tu lui trouves toujours du « panache » ?
Non, non, c’était un grand acteur, il n’a jamais été aussi bon que dans ses premiers films et c’est devenu un clown triste qui donne une piètre image de lui même et de son pays de naissance ou d’adoption (encore un alcoolique de plus chez nous disent les russes), et ce, quelles que soient par ailleurs les excuses (« il est malheureux ») que son ex-femme lui trouve.
« une musique « politiquement correcte »
Le « politique » est affaire d’époque. Dans les années 60s-70s, c’était Boulez…
Et le public n’a pas trop aimé…
« qui ne prend pas de risque »,
On prend toujours des risques quand on compose, quoi que l’on compose. Et d’abord par ce que le compositeur veut se frotter à un auditoire. Et la démesure ou la « folie » n’est souvent qu’une manière de se faire remarquer d’un public que l’on recherche, et ce n’est pas nécessairement signe de talent…
« et qui semble prête à être consommer par le public »
Le public ne consomme pas de la musique quand il va au concert. C’est un évènement qui est tout sauf le robinet à musique de la radio, le super marché culturel comme la FNAC ou une quelconque boite de nuit..
Le géant Depardieu s’offre un rôle en « caméra réalité » , quel panache, il rassemble pour nous tous les rôles à la fois, le colonel Chabert, Montecristo, Jean Valjean, et…Rodin ? Je serais d’avis de se souvenir du meilleur de l’acteur. point //. Il y avait de l’humour et une certaine tendresse je trouve à s’installer à quelques km de la frontière française…Je ne vois pas d’acteur vivant de cette stature dans le monde du cinéma contemporain français…j’ai beau réfléchir…
à lire : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/01/06/01016-20130106ARTFIG00155-la-famille-de-gerard-depardieu-prend-sa-defense.php
bof, je n’aime pas cette formule là…une musique « politiquement correcte », qui ne prend pas de risque, et qui semble prête à être consommer par le public, non ? ça ne correspond pas à l’excellente musique de Beffa. Qu’est ce que c’est que cette histoire d’équilibre entre l’art et le cerveau ? l’art n’est que démesure !!! sinon quel ennui !
les grands artistes , acteurs ou musiciens , d’ailleurs ne sont souvent que démesure, même les plus « ‘intellectuels » d’entre eux ( il y a une certaine folie dans l’art de la fugue de Bach, toute maîtrisée que cette oeuvre sublime soit ! )
Il ne fait que paraphraser ravel. Le beau: « le point à égale distance de la sensibilité et de l’intelligence »
Ce que j’adore, c’est le mot « égal ». Génie !
On a eu le même guide .
visite de la semaine dernière, époustouflant, grandiose, guide génial, une belle et interessante découverte, je conseille la visite, c’est vraiment un autre monde.
Danielle 78
Bonjour
C’est une bonne chose.
Le net est incontournable pour de nouveaux talents qui souhaitent élargir leurs relations et partager leurs oeuvres.
Cdlt
Jean-Erik Larrivoire
J’y étais le même soir que toi 🙂
J’ai découvert Véronique Sanson assez tard (j’ai 32 ans) vers la fin des années 90 avec ses reprises de Berger… Et puis je suis tombée amoureuse de tout son répertoire et cette voix magnifique. Je me suis fait les mêmes remarques que toi sur sa générosité envers le public, c’est une belle personne, sensible… trop peut-être ?
J’ai passé deux heures assez magiques et sa voix a longtemps résonné dans ma tête, pour la première fois j’ai regretté de ne pas avoir acheté un bouquet de fleurs à lui offrir (alors que euh…. ce côté « fanitude » démonstratif n’est absolument pas mon genre, mais j’avais juste envie de la remercier :d).
Un très joli moment musical que je n’oublierai sûrement jamais. J’espère avoir l’occasion et la chance de l’entendre en live à nouveau un jour.
Pour avoir longtemps travaillé dans des théâtres, je peux vous dire que les artistes gardent très rarement les bouquets de fleurs pour eux, mais les laissent dans leurs loges (s’ils jouent plusieurs sois sur la même scène) ou les offrent au personnel du théâtre. Les joujoux, les peluches, pareil.
Ravi de constater une fois encore que des « jeunes » prennent le relai et que l’émotion procurée par Véronique et ses chansons dépassent les questions d’âge et de générations.
Merci à tous deux pour vos témoignages – cela m’a permis de me relire et de corriger quelques fautes d’orthographe dans mon billet 😉
Madame Harteros a chanté, et marveilleusement, le 18 et le 21 décembre et chantera le 27 aussi.
U
Grand merci pour cette bonne nouvelle qui nous vient tout droit d’Italie !
Pardon, merveilleusement
Le site de la Scala parle toujours de « persistent flu » le 22 décembre 2012 :
« Due to a persistent flu, Mrs. Anja Harteros is forced to postpone her debut in Lohengrin,
( http://www.teatroallascala.org/en/season/opera-ballet/2012-2013/lohengrin.html )
Donc ce n’est pas gagné. D’un autre coté, d’ici le 27, dernier jour, il peut encore se passer des choses. Après tout, une grippe ne dure pas un mois. Mais je reste dubitatif. Ils ont déjà changé de cheval une fois, le succès est là, pourquoi prendre un nouveau risque?
Ceci étant, on peut toujours revoir sur le net les émissions d’ARTE , quand on les a manquées, ceci pendant un certain temps.
J’aimerais savoir si Anja Harteros reprendra le r:ôle d’Elsa le 27 décembre 2012. et si il y aura un enregistrement. Merci pour votre réponse. Nous avons beaucoup regretté cette merveilleuse chanteuse.
comment faire?
Votre commentaire était intéressant car il m’a permis de réactualiser le billet qui datait d’il y a… 7ans ! (A relire, donc !)
Mon bouquin est accessible dans ma Bibliothèque après inscription, il suffit de choisir son identifiant et son mot de passe, indiquer son adresse email qui reste invisible au public, et voilà. C’est là :
http://foucart.net/Bibliotheque/index.php?op=edito
Bonne lecture !
J-Louis Foucart
Bonjour,
J’ai visité votre site et lu votre » 20 lecons d’harmonie » que j’ai trouvé très intéressant. Cette lecture a permis de m’aider dans la composition de ma propre musique. J’aurais en revanche besoin des figures des sons qu’on trouve sur le document auquels je n’ai pas pu accèder.
Je serai ravis que vous m’indiquez comment y procéder.
merci
Beracah Phibel
Ouf! J’ai retrouvé cette photo qui avait disparu… Vivie Google (https://www.google.fr/search?q=old+people&hl=fr&newwindow=1&safe=off&client=firefox-a&sa=X&rls=org.mozilla:fr:official&biw=1440&bih=781&tbm=isch&prmd=imvns&tbs=simg:CAESEgnGF4_1M_1FtjkiFT4TCiBo97sQ&iact=hc&vpx=281&vpy=490&dur=4741&hovh=194&hovw=259&tx=75&ty=272&sig=106404996215309996229&ei=e7OfUIqKKeq40QX7tYD4Bw&page=17&tbnh=144&tbnw=176&ved=1t:722,r:29,s:500 )
excellent billet JLF bravo ! j’ai appris beaucoup de choses outre que Mozart peut s’avérer être un excellent somnifère, que Zygel est peut-être légèrement cabotin, et que Beffa excellent compositeur aurait une grosse tête ( bien faite) bon heureusement que la musique réunit tout ce beau monde …
Personne n’arrive à la cheville du Maestro ZYgel, dispensateur généreux et passionnant d’un savoir incroyable, les polytechnicien ou les savants de la rue d’ulm ont d’autres qualités.
Bel hommage pour Ce grand compositeur Elliott Carter qui aura eu une belle vie, et quelle présence à 103 ans jusque dans cet ultime interview avec la talentueuse violoncelliste Alisa Weilerstein. : voir ici : http://www.youtube.com/watch?v=1stGn4NA-tU
je remarque que la toile s’est enrichie depuis 2007 sur Elliott Carter, sans doute grâce à l’anniversaire du centenaire en 2008, et les concerts qui ont suivi, à vrai dire, lorsque je décidais d’écrire ce papier » Elliott Carter un jeune centenaire et un grand compositeur » en 2007, sur le site de JLFoucart, il n’y avait pratiquement aucun exemple audio sur le web.et très peu d’articles. You tube and cie et les divers sites de musique, se sont actualisés tant mieux, that’s great !!!
Adieu et Merci Maestro !
nb: l’interview ci dessus a eu lieu à New York en juillet 2012 !
Superbes fotos, ça donne vraiment envie d’y aller.
Réponse : Le concours est ouvert aux compositeurs nés après le 6 avril 1973.
Oh Le Coucou vous êtes bien pessimiste !!!
C’est toujours déroutant d’écouter un jeune prodige, ou bien on l’admire béatement, ou bien on le plaint à l’excès ( « pauvre petit Mozart privé de son enfance et de ses récréations…le travail , toujours le travail « ) …Difficile de savoir si ce jeune pianiste est réellement » bien dans sa peau », ou s’il a subi des heures forcées au clavier.
A première vue, il a l’air de bien s’amuser !! et de prendre plaisir à jouer, c’est ce qu’on remarque tout de suite. Et nous l’écoutons aussi avec bonheur, car c’est de la musique !!! pas seulement des notes…
Pour ma part je suis admirative, non pas de la technique mais surtout de la maturité de son phrasé, il joue avec énergie, la même je suppose qu’il mettrait dans un match de foot ou de ping-pong qu’il disputerait avec ses copains.
Le danger dans l’entraînement intensif, pratiqué très jeune c’est d’abord l’isolement, ( on travaille de longues heures tout seul ) , c’est aussi la trop grande fatigue nuisant à la santé, et enfin le » décalage » vécu au quotidien, par rapport aux autres enfants du même âge que l’on devrait fréquenter, mais aujourd’hui la pédagogie a bien évoluée depuis l’âge des » coups de baguette » et autres brimades …
(Beaucoup de musique d’ensemble, de rencontre avec les grands virtuoses, de formations orchestrales pour junior, d’opéras destinés aux enfants etc. )
D’ailleurs on entend une voix familière et chaleureuse près de lui et qui l’écoute, son professeur ou son père …c’est sûrement le plus important…Il n’est pas certain que cet enfant ne connaisse « rien d’autre » …Ce genre de gamin est au contraire très curieux, et avide d’apprendre.
( L’avenir musical n’est pas plus facile pour ces enfants surdoués, car le public jadis ébloui par l’enfant est d’autant plus cruel pour l’adulte qu’ il est devenu ) Garder le plaisir de jouer malgré un entraînement certainement exigeant et de haut niveau , là est le challenge !
Il existe vraiment des enfants surdoués, jouant excellemment en travaillant juste » un peu » …Ils devinent les gestes à faire, retiennent une pièce dès la première écoute, c’est un don ! ce sont les projets de concours et de concerts qui leur mettent la pression ensuite, et les ambitions des « maîtres » ou des familles qui rivalisent de projets pour eux.
Peut être faudrait il privilégier « composition et improvisation » dès le plus jeune âge ? pour pallier la folie de la performance à tout prix et éviter la pédagogie du » petit-singe-savant » …Ce que n’est absolument pas ce jeune pianiste dans cette vidéo . Les petits singes ont toujours l’air triste…
Permettre à la virtuosité ( enfantine) de ré « inventer la musique » .
Emilie
Bonjour, permettez moi de laisser ici le commentaire d’un ignorant qui après 40 années d’interrogations infructueuses en musique ne sait toujours pas harmoniser les comptines pour enfants mais sait interpréter des morceaux de musiques plus complexes à la manière des perroquets sans comprendre ce qu’il joue!
Suite à cette steppe musicale je me suis interrogé pendant ces mêmes 40 années sur la cause de mon ignorance.
Il faut arrêter d’enfariner le peuple et surtout la jeunesse!
Sans connaître Mr. Zimmer ni avoir vu le documentaire, je confirme : HZ est un travailleur, affable, sympathique, doué et talentueux. Mais il n’est pas un mythe, ni un génie ou un héros.
Il transparaît de sa photo et les textes qu’il est un pur produit bavarois né et élevé par ses géniteurs et leurs réseaux pour éduquer et créer un expert musical.
Le fait que HZ ait étét mis très tôt dans un environnement propice avec des VRAIS maîtres connaisseurs en la matière lui a permis de développer les connaissances nécessaires dans le tiers du temps nécessaire au commun des mortels.
J’ai bien découvert qu’il n’est pas nécessaire de connaître 70% de ce qui est enseigné dans les conservatoires pour développer la création musicale. Mais le secret réside dans les 30% restant dans l’art et la manière, la chronologie dont lui ont été inculqué ces connaissances nécessaires.
H.Z. doit cesser d’affirmer qu’il ne connaît rien en théorie musicale. Il vaut mieux ne rien dire ou annoncer qu’il ne veut pas divulguer son secret plutôt qu’affirmer sa méconnaissance. Cela aussi lui a été inculqué par les maîtres qui l’on formé dans tous les domaines du « savoir-tromper »! Son seul mérite réside dans sa volonté et sa passion pour travailler l’environnement musical où on l’a plongé depuis son enfance.
Le vrai mérite revient aux maîtres qui connaissent et qui lui on enseigné le juste minimum à connaître pour développer des facultés de créations musicales.
Il est triste que la majorité des mélomanes les plus avertis ne connaissent ou ne reconnaissent pas ce juste minimum qui est d’or.
Secret jalousement gardé ce qu’on peut accepter, mais il n’est pas acceptable qu’on divulgue de fausses (ou incomplètes) informations pour éviter de dire la vérité.
Pauvre Gosse… Pour avoir un peu vécu çà (a l’europeenne), je ne peux voir que l’envers du décor, et c’est pas beau a voir. Même si le gamin n’a pas l’air malheureux, après tout, il ne connait rien d’autre, et pour faire faire ça a un gamin, il faut y passer pas mal de temps, tous les jours.
Aucun môme n’est programmé pour ça. Attendons de voir sa crise d’ado, dans le meilleur des cas…..
bien sûr pour transposer d’une tierce, mineure, ou majeure, ou monter d’un ton, les clés seront autres, il y a du choix parmi les sept clés, …mais le raisonnement est le même :
– quelle est la nouvelle tonalité ? et son armure ?
– les altérations accidentelles éventuelles ? se référer à do M et à l’intervalle de transposition considéré.
– déterminer les nouvelles clés ( ut 4 , 3 fa 4 ou ut 1ere ) à la main droite et ( ut 3, ut 2, fa 2 ou clé de sol ) à la main gauche
ou bien laisser les cantatrices chanter a capella …
Transposer à vue en « réfléchissant » c’est toujours un peu difficile , c’est vrai…Il est plus facile de transposer d’instinct, d’oreille, si on est sûr de soi…
1) passe de Sol b à Fa b majeur, c’est descendre d’un ton, on se retrouve en Mi majeur, l’enharmonique de Fa b M.
2) -voilà donc la nouvelle tonalité: Mi majeur avec ses 4 dièses, ( armure)
3) – on pense maintenant aux altérations accidentelles que l’on va rencontrer, raisonnons : passer de sol bemol à fa bémol c’est comme passer de do Majeur à si bémol Majeur, donc il faudra dans notre transposition, baisser d’un demi ton devant si et mi
4) les nouvelles clés de lecture seront la clé ut 4 eme pour la main droite ( au lieu de clé de sol) et ut 3 eme pour la main gauche ( au lieu de clé de Fa ).
Certes, il faut réfléchir fort et vite…mais il y a ensuite des automatismes qui s’installent. Les seules contraintes :
Connaître les gammes et leurs armures
Savoir lire dans les 7 clés
S’exercer régulièrement, et gagner de la vitesse d’exécution…
Je me souviens que ans le cours de « technique au clavier » c’était l’exercice de transpo le plus redouté de nous …On transpose en général d’un ton, d’une tierce mineure ou majeure,
(soit en montant soit en descendant). Il est rare que l’on transpose d’une quatre, à moins que la chanteuse soit très spéciale…
Transposer « d’oreille » et certainement plus agréable, …reste encore les vieux harmoniums à claviers transpositeurs…ça « couine » un peu mais ça « couine juste ».
Emilie
Faire une dictée musicale et interpréter une partition au piano sont deux choses différentes, même si dans les deux cas il s’agit de « reconnaitre des notes ».
Dans un cas, on entend des notes. Dans l’autre, on les lit, et en général on en a plusieurs à lire en même temps (dans un accord). Et l’exercice est autrement difficile quand on déchiffre en même temps que l’on doit jouer sans fausses notes, comme en concert, ce qui est le cas des artistes professionnels.
Ceci étant, dans les deux cas, on parle toujours d’intervalle, même si c’est inconscient. La preuve, avant de commencer la dictée musicale, on donne le LA pour que l’élève trouve d’abord la tonalité et puisse noter les altérations à la clé!
S’agit-il d’une visite organisée standard ou d’un visite particulière organisée spécialement à titre privilégié ?
C’est une visite organisée « standard ».
jolene-suarez, le 14/12/2011 à 17h31
Vous faites de la « formation musicale » car vous êtes de votre époque : vous nous demandez donc d’entendre « des intervalles ». Mais croyez vous que vous préparez bien à la dictée en demandant aux auditeurs de trouver un intervalle ? Quand on fait une dictée, on n’a pas le temps de penser à l’intervalle, il faut penser tout de suite à la note. Ici, vous travaillez sans donner le la, donc sans tonalité définie. Cela n’empêche pas de trouver l’intervalle bien sûr. Mais une fois qu’on a trouvé l’intervalle il faut trouver la note pour l’écrire si on fait une dictée, il faut donc perdre du temps à compter sur ses doigts . Moi, je fais l’inverse, je ne reconnais pas les intervalles, j’entends des notes et c’est après seulement que je qualifie l’intervalle, si je pense que c’est nécessaire. La différence, c’est que ma méthode est bien plus efficace pour le déchiffrage, la dictée, bref pour tout. D’ailleurs ce n’est pas « ma » méthode, c’est LA méthode traditionnelle qui prévalait depuis longtemps avant la réforme des années 70. Ceci dit, si on entend l’intervalle en même temps que les 2 notes, c’est très bien. Mais la pédagogie actuelle semble vouloir faire trouver l’intervalle seul, les gens trouvent des intervalles et sont empêtrés ensuite pour chanter ce qu’ils lisent ou écrire ce qu’ils ont entendu.
Dans l’implication par rapport à l’égo, au contraire, on fait des comparaisons sociales, on relie le résultats aux qualités de la personne. (Ex : « C’est très bien, vous faîtes un bon travail », « C’est mauvais, vous devriez faire mieux », « D’habitude les gens ne mettent pas plus de 15 minutes pour faire ça »).
C’est exact. Mais le latin est aussi une langue de communication internationale pratiquée par bon nombre de non-catholiques. Regardez à « Ephemeris », « Domus Latina », « Schola Nova » ou « Nuntii Latini », et vous serez étonné du nombre de gens qui parlent le latin indépendamment de tout contexte religieux, ce qui n’empêche nullement ces gens d’être, par ailleurs catholiques ou protestants, ou athées.
Etant moi-même professeur de formation musicale / solfège, je partage malheureusement les propos de cet article. Je rêve qu’un bon programme officiel national soit mis au point car parmi toutes les méthodes qui existent, beaucoup sont trop difficiles, ne sont pas assez progressives et je suis obligée de les décaler d’un niveau pour qu’elles marchent. Il faut arrêter l’élitisme dans les petits niveaux et réserver certaines difficultés à ceux qui veulent enseigner la FM sans pour autant tomber dans l’excès inverse …
J’ai partagé cet article sur facebook, que tous ceux qui le partagent cliquent sur « j’aime ».
Merci !
Trop trop fort !
j’ ai bien reçu un peu moins de publicites dans la boite a lettres mais il y en a encore beaucoup trop. Ce qui devrait etre interdit c’ est que les listes de publicites soient revendables. merci quand même.
Ce fut une excellent concert, avec un chœur de chambre « Artemisia » qui a beaucoup travaillé et acquis un niveau professionnel. Mais je n’aurais garde d’oublier les solistes instrumentaux, flutistes et pianiste!
On attend les enregistrements (audio et vidéo) avec impatience.
Merci Esté!
ah bon !!!!
La vidéo n’est pas de resMusica mais de Qobuz.com !!!
Ooops! Sorry, je corrige ça dans mon papier.
Et le lien vers qobuz:
http://www.qobuz.com/info/MAGAZINE-ACTUALITES/RENCONTRES/Klaus-Heymann-Naxos-une-rencontre89733
Bonjour jean louis
et Bravo pour ton trio, superbe!
amicalement
Esté
merci JLF pour cette découverte !!!
Aelita est une véritable artiste au sens plein du mot :
il me semble que les toiles de Pollock soient tout de même plus accomplies et plus complexes, mais
l’ intuition d’Aelita est déjà très sûre, il y a du rythme dans la composition, fantaisie bondissante et rafraîchissante dans le style, collages, couleurs, mélange de textures…Grande maîtrise aussi dans les faits et gestes, la gestique est précise même quand elle semble improviser.
j’aime bien ses harmonies de couleurs, les « opaques » et les lumineux » aussi, superbes !
quelle est la part du hasard dans tout cela ? probablement la même que pour un compositeur-improvisateur…
un seul bémol : ses poumons !! cette fillette n’a que cinq ans ! si petite à peindre sans doute longtemps au milieu de ses flacons et pots de peinture, il vaudrait mieux peindre au grand air, on pense à la grande plasticienne Niki de Saint Phalle, disparue il y a quelques années, des suites d’une maladie respiratoire, directement liée aux produits toxiques respirés continuellement en atelier. Espérons que ces produits là soient inoffensifs !
En tous Bravo mademoiselle Picasso !
Picasso ne disait-il pas : on ne crée qu’entre 0 et six ans , ensuite on se répète ! ? …
Emilie
Merci Agnès je vais de ce pas télécharger votre livre.
J’ai bien noté aussi que « Agnès Boucher participera à l’emission « Les femmes, toute une histoire » sur France Inter le 13 mai à 16 heures ».
A ce propos, connaissez-vous le compositeur français Florentine Mulsant? Elle m’a avoué avoir eu quelque mal à se faire éditer et avoir choisi finalement un éditeur allemand qui s’est spécialisé dans l’édition des compositeurs femmes, et notamment de Fanny Mendelssohn, Clara Schumann, Alma Mahler et quelques autres.
Intéressant, non?
Alma disait avant leur mariage que la musique de son fiancé était assourdissante…
Je me suis intéressée à Alma, ainsi qu’à Fanny Mendelssohn et Clara Wieck, au travers d’un essai, publié chez L’Harmattan.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=36589
Si Félix avait un petit problème avec sa grande soeur… si géniale… et Robert (Schumann) avec sa chère et tendre Clara… finalement, Gustav (Mahler) fut sans doute le plus « clair » des trois
J’ai écrit ce livre, par amour pour la musique, par envie de parler de trois femmes aux destinées à la fois similaires et dissemblables, dans leur réalisation et/ou leur frustration.
Même si ces destins remontent aux 19ème et 20ème siècles, ils peuvent apparaître à nombre d’entre nous diablement modernes dans leur combat pour exister en dépit de tous les apriorismes.
Merci pour l’attention que vous voudrez bien lui apporter.
Bien cordialement
L’avantage du verre est qu’il est recyclable à l’infini et que sa technologie est de plus en plus performante, adaptée aux exigences écologiques et d’économies d’énergie actuelles.
Le projet de l’agence Sanaa présente l’avantage d’être sobre, comme l’architecture art déco de Sauvage et d’unifier des façades disparates par une peau de verre ondulée transparente et légère à la vue. Cela ne pourra pas être pire que l’indigent projet de pseudo-canopée en verre du futur Forum des Halles de David Mangin, véritable manifeste de non-architecture voire d’architecture honteuse de se montrer. Je recommande plutôt comme modèle de recyclage d’une architecture moderne, la Cité de la Mode et du Design, réalisée sur une structure en béton armée de 1909 (classée monument historique), dont le dessin ludique évoque un improbable monstre du Loch Ness, clin d’oeil à la nationalité écossaise d’un des deux architectes qui l’ont conçu : l’agence Jakob et MacFarlane. Il s’agit du meilleur des grands gestes architecturaux réalisés à Paris depuis au moins 20 ans : http://www.contemporist.com/2009/01/12/docks-de-paris-by-jakobmacfarlane/
Chère Danielle,
Rien d’insultant dans mon propos: « Pépé Barenboïm » a aussi le même age que moi. 😉
Et j’ai remarqué comme vous qu’il ne manquait pas d’énergie, en effet; combien de fois s’est-il épongé le front d’un geste rapide tout en dirigeant la 9e de Bruckner!
est-ce que vous payez votre place salle Pleyel ?
c’est dommage de le faire pour vous y assoupir en écoutant Mozart.
Personnellement je paierais 10 soirées pour écouter tous les concertos de
Mozart.
J’étais Salle Pleyel et le « pépé » – comme vous dites – a le même âge que moi.
Force est donc de constater que l’énergie n’a pas de rapport avec l’âge !
Excellent numéro ce JSB décontracté ! D’ailleurs il est juste de penser que Bach devait terriblement s’ennuyer pendant ses propres cours… Ici le prof en perruque dénommé Bach- Astier parle de réponse « à la quarte » , ( descendante ) il faudrait dire « au ton de la dominante », si c’est une réponse « réelle » c’est plus précis. On ne confond pas ainsi avec l’éventuelle réponse plagale. ( ton de la sous-dominante) . Certainement il a voulu jouer avec l’expression » à la carte ».
voir ici (archives INA .fr) ce que le pianiste classique & jazz Jacques Loussier réussit à faire de la fugue BWV 565 il est accompagné par Pierre Michelot à la basse et Christian Garros à la batterie.
La fugue devient plus un thème ( libre) et variations, qu’une fugue d’école stricte . On note des rappels brefs du discours initial, collés ça et là , histoire de ne pas perdre le fil…Divertissement plutôt réussi non ?
le lien : http://www.ina.fr/art-et-culture/musique/video/I00008432/jacques-loussier-play-bach.fr.html
Beau compte-rendu en effet ! merci JLF ! .
Par contre je trouve que ce surnom de « doigts volants » terriblement laid et réducteur…même si flatteur. ( virtuosité oblige ? )
autant cerf-volant est joli autant l’autre terme est inélégant. A moins qu’il ne soit mal traduit de l’anglais ? ou du chinois ? ( vous avez dit flying fingers ? c’est nettement plus musical…même si le terme désigne aussi l’art délicat…du tricot )
De toute façon les stars du piano ne sont pas uniquement des « faiseurs de sensationnel « . Bon il faudrait trouver un nom plus poétique.
Sinon écoutons son rachmaninov dirigé par Claudio Abbado !
Quoi de plus agréable que d’écouter un trio printanier en plein hiver ! « L’appel des fleurs » avait déjà suscité sur le forum plusieurs commentaires et je l’entendais moi-même déjà comme une Sinfonia à 3 voix , toute en force et en énergie, ( voir forum : http://foucart.net/musicomposer_fr/viewtopic.php?topic=1228&forum=19 ) . Soulignant le caractère légèrement plus enjôleur et parfois consonant et de cette musique en adéquation avec le titre même du morceau » l’appel des fleurs » .
Dans « l’appel de la forêt , » le Second Mouvement du trio, une seule note , (do ) inquiète, jouée au violoncelle , puis répétée trois fois , et « appoggiaturée » lance un motif ascendant plus lyrique, repris par le violon et bientôt commenté par le piano.
De cette introduction mystérieuse et sombre, s’échappent des thèmes plus allègres, quasi descriptifs.
On y distingue des cellules rythmiques percussives, en valeurs brèves et répétées, presque joyeuses. Le martèlement de ces ostinati rappelle même certains des chants d’oiseaux Ils définissent d’ailleurs des repères au fil du morceau.
L’aspect très concret de cette musique illustre une certaine réalité de la forêt, et s’oppose aux passages plus langoureux et sombres, interrogatifs, où les cordes par exemple dialoguent entre elles et équilibrent les passages plus heurtés du piano. Lorsque le trio s’anime , les trois instruments évoluent de manière égale et développent des phrases plus longues, l’espace de la forêt aussi semble s’élargir.
L’appel de la forêt , mouvement plus doux (dolce) que le premier mouvement, génère pourtant une certaine tension intérieure. Cette pièce semble concilier deux mondes opposés : le premier appartient à l’imaginaire la forêt rêvée) et le second au réel, au concret ( la forêt arpentée, vécue) D’où ce caractère musical oscillant entre le scherzo et l’andante lyrico.
L’expressivité et la grande variété du rendu instrumental, très soigné, est particulièrement appréciable (sons plaintifs, narquois, lyriques, attaques forté, appogiatures ).
Le piano a plus le rôle conciliateur reliant les deux autres protagonistes cello / violon, en évoluant souvent par plages d’accords ou passages arpégés.
Emilie
On va bientôt pouvoir dresser le même bilan de la France, au train où vont les évènements……
Y.R.
Oui, pauvre Italie… Parmi le train de mesures prises sous le gouvernement Berlusconi, il y a eu des coupes sombres opérées dans les budgets éducatifs. Finie l’Histoire de l’Art, véritable épine dorsale nationale d’une Italie demeurée profondément régionaliste ; fini l’enseignement du français, relégué au magasin des antiquités, les jeunes italiens se ruant sur l’anglais (normal) et aussi sur l’espagnol (bizarre). Les « Humanités » souffrent le plus de ces mesures draconiennes, l’école nouvelle voulue par les dirigeants italiens devant, avant tout, faire la preuve de son « utilité » économique. Tout comme en France, où, sous prétexte qu’elle constituait un obstacle discriminatoire, l’épreuve de Culture Générale a été supprimée du concours de Sciences Po. Plutôt que d’élever le niveau général en rendant la culture accessible aux plus défavorisés, on préfère niveler par le bas pour produire de nouvelles générations de technocrates incultes. L’Italie et la France, jadis modèles d’excellence culturelle et de civilisation, risquent de s’enliser dans le marais de l’Histoire. Peut-être ira-t-on, dans un avenir pas si lointain, visiter les dépouilles et ruines de ces deux pays, comme l’on visite aujourd’hui celles de la défunte Grèce Antique, l’actuelle n’étant plus que l’ombre de sa prestigieuse devancière.
Y.R.
Bon, on donne dans la sinistrose ambiante, il va falloir que je trouve une sujet plus léger… 🙁
Oui, tout cela est très juste. On suppose notamment que plus de la moitié des plantes qui entreront dans l’alimentation de demain et bon nombre de futurs médicaments se trouvent dans la forêt tropicale, amazonienne notamment. C’est la raison pour laquelle de nombreux laboratoires recherchent là-bas des molécules thérapeutiques et des principes actifs contenus dans des plantes, insectes et autres animaux encore inconnus, à condition que les grandes compagnies forestières qui dévastent cet écosystème richissime ne l’aient pas anéanti avant qu’on puisse découvrir de quoi sauver l’humanité de la famine ou des futures pandémies.
Concernant l’évolution lente des systèmes socio-culturels qui est un frein au progrès, de nombreux évènements, plus ou moins récents, prouvent que rien n’est définitivement acquis et qu’une marche arrière est toujours possible. Ainsi, dans les années 1970, l’Afghanistan était cité comme exemple, pour sa société moderne, ouverte à l’émancipation des femmes. La Hongrie, qui veint de renouer officiellement avec le fascisme nous montre qu’en Europe, nous ne sommes pas plus à l’abri de ces phénomènes régressifs qu’ailleurs. Il semble qu’à ce sujet, l’UE ait été aussi efficace à prévenir l’instauration d’une dictature fasciste en Hongrie que la SDF de jadis en Allemagne. L’histoire ne se répète pas ; elle a seulement une facheuse tendance à bagayer.
Y.R.
Pour ce qui concerne la musique elle-même, je n’ai pas grand’chose à dire car elle ne m’inspire pas du tout, mais j’ai beaucoup apprécié le décor bucolique de la vidéo, notamment le tuyau d’arrosage jaune….
Y.R
La prospective démographique me semble être un exercice difficile : il suffit de se souvenir du Club des Sages (démographes) de Rome qui avait prédit, à court terme, une croissance exponentielle, catastrophique, de l’humanité (dans les années 1960, sauf erreur…). En cinquante ans le nombre des humains s’est fortement accru, mais pas dans les proportions prévues. La production des ressources s’est développée plus que proportionnellement ce qui correspond globalement à une amélioration du niveau de la vie matérielle et en particulier à un recul de la faim, le cas de l’Afrique devant être traité à part. Les démographes actuels semblent être d’avis que les ressources terrestres deviendraient problématiques au-delà de 10 milliards d’humains. Il est sans doute difficile d’évaluer les ressources productibles dans le futur, car il y en a vraisemblablement de nombreuses que nous ne connaissons pas encore, et en particulier dans le domaine alimentaire. Quelle était l’importance de la pomme de terre, avant Parmentier ? Il convient donc d’être prudents en avançant les chiffres.
L’inquiétude justifiée semble bien provenir du continent africain. La population actuelle d’un milliard passerait à deux milliards et demi dans cette prospective. Or la pauvreté et l’insuffisance alimentaire dont souffre la majorité des Africains ont des causes diverses qui ne peuvent être éradiquées à moyenne échéance (quelques décénnies). En incluant la responsabilité des pays industrialisés dans l’exploitation des richesses, les causes sont structurelles, culturelles, religieuses, avec pour conséquence désastreuse la difficulté d’organiser ces sociétés de telle façon à les rendre capables de faire face aux problèmes. Or les bases structurelles, culturelles, religieuses sont caractérisées par la lenteur de leur évolution, quand évolution il y a…Dans plusieurs états africains, on assiste plutôt à une régression, de ce point de vue, et les perspectives sont mauvaises. Quant aux espoirs de limitation des naissances, ils sont illusoires.
Oui, et puis, à défaut de pouvoir découvrir ce fameux Boson De Higgs, pour lequel on a construit cet accélérateur géant, il faut bien justifier les sommes astronomiques investies avec l’argent du contribuable européen….. Gageons que ce monstre technologique réservera de (bonnes) surprises à la physique, en mal d’une théorie unifiant la Mécanique Quantique et la Relativité Générale, pour le moment incompatibles, et pourtant, traitant toutes deux d’un même objet – la matière- mais à des échelles bien différentes….. D’ailleurs, les découvertes récentes en microfluidique prouvent que la matière se comporte différemment selon son échelle…. mystère, mystère…
Y.R.
Merci à Jean-Louis Foucart de faire la promotion de l’ELC ArteMisiA qui possède comme spécificité de ne créer que des oeuvres de musique contemporaine « classique » (ou un peu moins « classique ») émanant de compositeurs vivants, oeuvres profanes et aussi sacrées, ces dernières faisant l’objet des prochains concerts du groupe. Le choix des oeuvres fait l’objet d’une décision collégiale et ne connaît comme limite que la qualité des pièces proposées, en fonction de leur intention.
L’ELC ArteMisiA recherche activement des barytons-basses et des alti !!! Venez assister aux répétitions si vous êtes intéressés et vous constaterez que le travail sur des oeuvres de musique vivante, aussi sérieux soit-il, ne rime jamais avec morosité ; bien au contraire !!!!
Y.R
Effectivement, nous assistons, sous couvert du politiquement et du historiquement corrects, à un véritable hold-ip de la pensée critique. Des élus, pas forcément compétents en la matière, dictent aux historiens la manière de considérer l’Histoire et aboutissent à priver les citoyens de tout droit au débat, fut-il l’occasion d’intentions révisionnistes. Imaginons cependant que le Parlement ait voté une loi similaire dans les années 1960/1970, une loi qui aurait interdit de remettre en cause la responsabilité des armées nazies dans les massacres des officiers polonais à Katin. Nous nous serions retrouvés bien cois lorsqu’après la chute du Mur de Berlin, on put prouver que c’était bien l’Armée Rouge qui en était la responsable des « Fosses de Katin », Staline partageant à l’époque les mêmes intérêts stratégiques qu’Hitler, notamment en Pologne. Loin de moi l’idée de remettre en cause la réalité du génocide arménien perpétré par les turcs en 1915. Mais je doute que nous, français, apprécierions que le Parlement turc légifère pour interdire toute négation du génocide vendéen perpétré par la Convention, lors des la Terreur révolutionnaire. À force de légiférer au gré des faits divers, des élections et des fluctuations des sondages d’opinion, nous en viendrons à réaliser la prédiction de Balzac : « Un pays de trop de lois n’a plus de Loi ».
Y.R.
Cher Monsieur,
J’ai voté pour vous au 1er et 2e tour des « primaires citoyennes » car si le candidat du PS est appelé à se présenter au 2e tour des « vrais élections » pour battre Mr Sarkosy, autant que ce soit vous !
Mais je ne suis pas encore sûr de voter pour vous au premier tour… ne m’en veuillez pas 🙂
Les deux mouvements adoptent deux démarches différentes et me semblent à ce titre incomparables. Le premier, porté par une rythmique répétitive au piano sonne agréablement pour celui, qui comme moi, apprécie la musique tonale et mélodique. C’est un terrain pas aussi aisé qu’on le dit et l’incursion de Jean-Louis Foucart dans ce domaine, assez inhabituel chez lui,est ici heureuse. Certes, la force rythmique de ce premier mouvement semble éloignée des évocations habituelles de l’univers floral : point d’accents debussystes par touches évanescentes ; on est plutôt dans un défilé de couleurs battues par les vents, printaniers… Quant au second mouvement (second ou deuxième ?), il fragmente l’espace avec des cellules sonores évocatrices d’une atmosphère plus conforme aux codes poétiques se rapportant à la description du monde sylvestre, chargé de mystères et d’inquiétudes multiples. La réverbération y contribue mais pas seulement. C’est la composition et la répartition des instruments qui contribuent à élargir l’espace sonore de cette pièce, plus statique, plus mystérieuse et tellement différente de la première. Cette variété peut étonner, elle ne détone pas.
Merci JLP pour cette écoute attentive et indulgente ! Après les remarques ci-dessus, j’ai repris le premier mouvement du triple point de vue de la compo (certains passages en contrepoint), de l’orchestration (le violon joue à l’octave pour qu’on l’entende sur le violoncelle) et de l’enregistrement (modification de la réverb et plus de réverb sur le piano qui est maintenant moins « sec »).
J’ai laissé l’ancienne version du 1er mouvement, pour comparaison.
Les partitions sont sur le chevalet, mais ne seront pas prêtes avant la fin septembre, du fait de mon absence prochaine.
Par ailleurs, j’ai reçu ces deux mails de Magali Heyries (depuis Facebook) concernant ces deux pièces et celle du concours, écoutées sur le blog.
Bonjour Jean Louis.
J’ai lu l’interview du pianiste JB Milon et j’ai adoré sa personnalité, j’ai bien plus aimé votre colombine sous ses doigts !! C’est cent fois mieux qu’un fichier midi !) A ce sujet, le quatuor du gagnant de votre concours mériterait vraiment d’être joué. Il me semble trés intéressant; motivez -le pour obtenir un enregistrement autre que numérique (avec des glissandi qu’on croirait être bruits de ressort!!) A bientôt sur le net, heureuse d’avoir pu discuter musique avec vous.
2e mail (concerner ces deux pièces):
» Bonjour Jean Louis. Superbe ! Belle inspiration que celle des oiseaux de votre jardin ! Musique et poésie ont toujours porté de beaux fruits gorgés de soleil ! Je vous rejoins sous peu sur votre site, promis, d’autant que j’avais beaucoup aimé l’excellent travail que vous y faites. » Magali
Pour ma part, j’aime bien les deux car je trouve qu’ils se complètent admirablement.
Dans le 1er Mt le dialogue entre le violon et le violoncelle soutenu par un piano volubile, est très intéressante. Par contre effectivement l’accentuation trop forte des accords plaqués au piano dans certains passages aurait tendance à perturber l’homogénéité harmonieuse de l’ensemble.
Dans le 2ème Mt le discours mélodique qui s’égrène par petites touches tout au long de l’oeuvre génère une atmosphère mystérieuse très réussie. On notera les belles accentuations très variées (y compris les harmoniques) des cordes, la démarche incisive du violon et la rondeur des graves du violoncelle. Bravo Cubase!. Pourtant pour moi, la reverb est un peu trop violente et malgré qu’elle renforce à souhait le côté mystérieux recherché, elle amène un petit coté artificiel et un peu forcé de la musique de studio à la limite du réel.
Mais finalement c’est quand même très beau! ………
Et bien moi c’est le contraire, je préfère le premier mouvement, plus mélodique et rythmique, même si le piano sonne trop métallique et martelé. Le deuxième mouvement est plus thématique me semble t-il. Ce n’est pas un hasard si j’écris des mélodies accompagnées. C’est par goût personnel.
Bonjour à tous deux et merci pour avoir écouter et commenter si vite : ça fait plaisir !
A Nicolas:
Ce problème de lecteur audio a été réglé avec les webmasters.
Concernant le premier mvmt, j’ai conscience que le son n’est pas très bon en effet. A reprendre, avec la partition d’ailleurs.
A François :
Ce que tu appelles « effets spéciaux » sont des articulations classique du violon et du violoncelle, soit joués en harmoniques, soit près du chevalet, cf. la musique de Flotentine Mulsant que j’avais publiée sur le blog (et que l’on peut toujours entendre ici :
http://musiquecomposer.fr/2010/07/24/florentine-mulsant-portrait-d-un-compositeur/
Encore merci, et content que cela vous plaise.
Bien agréable de te retrouver sur le site!
En ce qui concerne le premier mouvement de ce Trio, je rejoins Nicolas pour sa remarque sur la nuance du piano au début. Mais dans l’ensemble, j’ai un peu de mal à m’accrocher au déroulement mélodique de cet « Appel des Fleurs ». Au départ, elles sentent plutôt bon, mais ensuite le « discours mélodique » comprend des brutalités qui me paraissent assez gratuites, à moins d’être tombé sur certaines fleurs de la forêt amazonienne qui ont fort mauvaise réputation. C’est, à mon avis, un peu dommage, car il y a des passages poétiques dont les odeurs ne demanderaient pas mieux que de se répandre…
Je préfère nettement le deuxième mouvement du Trio, à la fois original, sensible et varié. J’ai le sentiment que la reverb a été poussée et celà donne une bonne spacialisation à cet « Appel de la Forêt », particulièrement pour les effets spéciaux. En salle de concert, il y aurait peut-être un petit problème pour obtenir cette spatialité… Je ne connais pas assez les cordes pour me représenter comment obtenir ces effets spéciaux: sont-ce des harmoniques, des positions particulières de l’archet? Quelle est l’indication sur la partition?
En tout cas c’est très agréable à écouter et très bien réalisé. Félicitations!
Le premier mouvement est très sympathique, pas trop tonal à mon goût (on s’approche plus de la modalité jazz il me semble). Malheureusement les sons n’y font pas l’honneur dû : les nuances du piano sont mal rendues (il serait impossible à un pianiste d’atteindre un niveau si bas qu’on l’entende à peine sous un mf de violon, d’autant plus que seul le volume semble changer, et non le timbre). Ce premier mouvement manque quand même de parties solistes malgré tout, à mon avis.
Très beau second mouvement, extrêmement poétique, narratif, descriptif, tout ce que j’aime ! Même le timbre des instruments est beaucoup mieux, je crois. Plus de polyphonie, non pas simplement plusieurs voix homogènes et basées sur le même discours, mais chacune vivant pour elle-même par moment. Très réussi. Bravo !
Bravo Jean-Louis . Je m’aperçois que tu manipulais déjà très bien le PRO24 à cette époque glorieuse de nos expériences avec le début de la MAO !!! … J’aime beaucoup cette pièce car elle nous plonge dans une bonne atmosphère douce et généreuse, très homogène sans jamais générer l’ennui à l’encontre de bien des pièces d’électroacoustique!!! ……
Je ne savais pas que tu avais trempé aussi dans la musique électronique. Bravo Jean-Louis, cela me plait beaucoup : le rythme obstiné de la première partie, la nappe du synthétiseur à partir de 4mn… Par contre, cela s’arrête un peu trop abruptement.
Ah, nostalgie des années passées !
C’est fou comme on reconnaît l’époque au son des synthés en quelques secondes !
En tout cas, très belle pièce électronique/expérimentale. Ce n’est pas mon domaine d’expertise (du tout, à vrai dire) mais les enveloppes et les timbres me semblent bien maîtrisés. Et l’arrivée de la mélodie ajoute justement cette nostalgie dont beaucoup ont cherché à se débarrasser depuis le début du XXe siècle. Et bien c’est agréable de l’avoir ici !
Manque à mon goût le son concret narratif, justement prise de son des vagues et des oiseaux (pas besoin de prendre les cloches dont le timbre est déjà suggéré). Mais comme toujours, c’est ce que je ferais aujourd’hui, et cela ne signifie nullement que la pièce ne se suffit pas à elle-même.
Donc bravo encore et à bientôt !
La prestation de Pierre-Yves plat illustre bien ce qu’Eric Satie appelait lui-même « musique d’ameublement » ( était-il ironique ? ) une musique qui selon lui, » adoucirait le bruit des fourchettes, sans le dominer, sans s’imposer » …Il est Impressionnant ce bruit de fond ici, ! Cela fait sans doute partie du spectacle.
Hum… dorénavant il y aura « jouer comme un pied » et « jouer comme un bon pied » 🙂
Pas mal, Poulenc, hein !
Idylle est en fait un poème de Satie à l’adresse de Debussy:
(Etranges ces mots des avant -dernières pensées ! on ne sait pas non plus quelles étaient les dernières pensées de Satie…)
Idylle
Que vois-je ?
Le Ruisseau est tout mouillé ;
et les bois sont inflammables et secs comme des triques.
Mais mon cœur est tout petit.
Les Arbres ressemblent à de grands peignes mal faits ;
et le Soleil a, tel une ruche, de beaux rayons dorés.
Mais mon cœur a froid dans le dos.
La Lune s’est brouillée avecque ses voisins ;
et le ruisseau est trempé jusqu’aux os.
Voir ici d’autres poèmes de Satie :
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=satie/idylle
Sur le site de l’INA : ici dans cette vidéo à 3 ‘ 07 on voit Francis Poulenc jouer au piano le début d’une pièce très connue d’ Eric Satie , de quelle pièce s’agit-il ? :
http://www.ina.fr/art-et-culture/musique/video/I00008481/le-groupe-des-six.fr.html
Et voici une interprétation très inattendue : ce pianiste est loin de jouer… comme un pied :
http://www.youtube.com/watch?v=CXTjrz_vet8
Complément au message précédent :
Autre pratique ancienne qui a de moins en moins cours aujourd’hui : ne pas graver les reprises prescrites pour « économiser » le support
J’ai connu toutes les symphonies de Beethoven avec une forme sonate amputée, jusqu’à ce que je les entende enfin telle qu’elles sont écrites, et ce bond qualitatif est arrivé grâce au numérique…
Certes, il y a des pratiques nouvelles malsaines qui prennent la place des anciennes : copier-coller certaines sections en reprise au lieu de les jouer pour de vrai, par exemple etc…
Mais ces dérives affectent relativement peu l’univers feutré du classique
Enfin, dernier avantage, et non des moindres : la mémoire collective s’est enrichie d’un support renouvelable à l’infini via le numérique : cette pérennité donne aux enregistrements historiques la valeur inestimable d’un « Musée imaginaire »
Jean-Armand :
« Autrement dit ce n’est pas un avantage inhérent au support, mais dû aux traitements à la noix que les ingénieurs du son font subir aux enregistrements, et qu’ils ne faisaient pas à l’époque des vinyles »
Mon commentaire :
Il me semble que la « compression » c’était plutôt « avant », pour le simple motif qu’une pointe de lecture physique aurait immanquablement « déraillé » au delà d’une certaine « déviation » latérale du sillon, et que la tolérance physique au suivi d’une piste sinueuse par un objet physique est limitée par les lois inertielles (les mêmes qui limitent le rayon des courbes d’une voie de chemin de fer à une valeur elle-même fonction de la vitesse de défilement du rail sous la roue)
Pour notre sujet, il en découle une pratique permanente très intéressante au niveau de la « remasterisation » (quel horrible néologisme) des anciennes matrices analogiques : le premier boulot des ingénieurs est de restaurer la dynamique d’origine, précédemment volontairement « aplatie » pour le motif évoqué ci-dessus
Or, il se trouve que la perception auditive humaine est associative : l’expérience est d’autant plus prise en compte pour l’interprétation du réel qu’elle est ancienne et répétée, ce qui est peu ou prou le cas de tous les gens de ma génération : l’habituation au son « microsillon » nous fait ressentir comme une sorte de surprise malencontreuse à la découverte des mêmes enregistrement remastérisés … jusqu’à ce qu’une nouvelle habitude s’installe, à partir de laquelle, c’est l’ancien son qui sera perçu comme « non naturel », ce que vous rappelez très justement en écrivant : « je ne voudrais pas revenir au microsillon », et que le vulgum pecus traduit par l’adage : « On n’arrête pas le progrès » (sous-entendu : on est bien obligé finalement de l’accompagner)
C’est encourageant de penser qu’en cette époque de pétrole rare et cher, on ne reverra jamais revenir les lampes à pétrole, sauf pour la décoration rustique, ha, ha, ha
Bien amicalement,
Christian Faivre
C’est avec une grande joie et une réelle émotion que je reçois ce premier prix! Un grand merci aux jurés qui ont couronné AZORTINE et qui de ce fait consolide la confiance que j’ai dans mon travail qui malgré tout, est toujours soumis au doute! C’est un immense honneur que d’avoir été choisi parmi tous ces concurrents, tous ces compositeurs de bonne musique …. et je remercie toute l’équipe de MUSICOMPOSER pour l’organisation irréprochable de cet évènement.
Encore , un grand Merci à tous!…
« quel pseudo porte Éric »=> ermier
En effet! Quel pseudo porte Éric si bien entendu , il est membre?
Bonjour à tous!
Je tiens à remercier très sincèrement le jury pour le choix de Lili-Sherbrooke pour le 2e prix du concours de printemps 2011.
Merci très sincèrement!
Merci JLF ! Il est vrai que ce Mazeppa est un tsunami pianistique : tourmenté, violent et exacerbé, ce n’est pas le plus facile « à écouter »… mais cette œuvre n’est pas moins « musicale » ni moins romantique pour autant.
Les années de pélérinage correspondent plus à l’idée qu’on se fait de la musique romantique Lisztienne :
http://www.youtube.com/watch?v=RABb9a15oxg&feature=related
Merci Emilie ! Pour ma part, je ne connaissais pas ce pianiste.
J’aime pas trop ce ce Liszt des études transcendantes, je préfère la Polonaise en Do mineur de Chopin, plus musicale.
Merci Jean-Armand pour ce résumé de l’article, résumé que je n »avais pas fait faute de temps. 🙂
Les avantages du vinyle semblent surtout venir de la compression du CD. Par exemple la dynamique relative. Autrement dit ce n’est pas un avantage inhérent au support, mais dû aux traitements à la noix que les ingénieurs du son font subir aux enregistrements, et qu’ils ne faisaient pas à l’époque des vinyles.
Il y a déjà eu quantité d’articles sur le sujet. Le codage utilisé par les CD n’est pas exempt de reproche. Il y a un bruit de quantification (qui peut être augmenté par les équipements analogiques, l’ampli et les enceintes), il y a la limite du 0 dB au-delà de laquelle se produit une coupure, il y a la coupure en fréquence au-delà de 22 kHz (quoiqu’il soit bien établi que les adultes n’entendent absolument rien dans cette zone), il peut même dans certains cas y avoir du pleurage, aussi surprenant que cela paraisse.
Il n’empêche que j’ai encore en tête la mauvaise qualité des disques que j’écoutais quand j’étais petit, et je ne voudrais pas y revenir.
Je trouve cet article intéressant et je me demande si cela est toujours actuel!
Ah!!! Quelle crise de fou rire !!! C’est trop marrant 😀
Je viens de visionner le concert/interview de Lang Lang à la Cité de la musique sur http://fr.medici.tv/#!/lang-lang-masterclass-chopin-liszt-debussy-rachmaninoff-bach-cite-musique
La prise de son et d’image sont d’une qualité absolument remarquables. Pour ceux qui ont un débit suffisant, ce concert proposé gratuitement sur internet est une occasion à ne pas manquer pour faire connaissance avec ce sympathique Lang Lang, immense pianiste.
L’ensemble du programme proposé par medici.tv est là :http://p3trc.emv2.com/HM?a=ENX7CqkpW-4b8SA9MKJMOFfnGHxKLNrMiPcStGb5lw8W0bBhOG5mpqVsje_Hhe-gJlJ1
Les chaussures ? la marque Montblanc ? bah ! Peut-être bien…Il est difficile de ne pas être « récupéré » avec une telle notoriété.
Lang-Lang est aussi bien engagé pour les droits de l’enfance ( UNICEF, diverses fondations ) http://www.unicef.org/french/infobycountry/china_46066.html
à propos les amateurs de musique doivent regarder ces concert éducatifs, celui de Lang -Lang en particulier :
http://www.citedelamusiquelive.tv/Concert/0961889.html
Tellement à contre-courant dans le monde des artistes qu’il a, en 2008, lancé au niveau international la chaussure Adidas « Lang Lang ». En 2009, il est l’égérie de la marque Montblanc.
Lang-Lang est un univers à lui tout seul, une sorte d’extra-terrestre.
Lisez aussi sa biographie, « Lang-Lang le piano absolu, » c’est un récit passionnant, en fait un véritable roman ! Très facile à lire, on assiste pas à pas aux péripéties du jeune prodige… On y apprend aussi beaucoup sur les mentalités des professionnels de la musique d’orient et d’occident. On s’étonne qu’un artiste aussi épanoui, et joyeux que lui ait reçu une éducation si stricte, si intransigeante, dans un milieu professionnel plutôt hostile malgré son talent évident d’enfant prodige et ses milliers d’heures de travail acharné. Lang Lang a toujours cru à sa bonne étoile, il a bien eu raison !
Ce n’est pas la première fois qu’il joue avec Hankock : http://www.dailymotion.com/video/x9wh6v_herbie-hancock-lang-lang-avec-l-onl_music
J’aime bien aussi sa leçon plus ou moins improvisée sur cette pièce de Schumann :
http://www.youtube.com/watch?v=ldlFa7qgPq0&feature=related
Lang-Lang a le côté un peu « crazy » et généreux des musiciens de génie.
Je reste que le bonheur existe et.au delà des » fautes » de style ..quel bonheur de voir les limites des artistes mais leur joie .. communicative..le lendemain.. pogorelich incarne le paradoxe du.contre sens..fascinant
Un peu sentencieux que le « Pour certains, le concert, c’est comme l’office du dimanche. C’est une affaire sérieuse ». D’autant que je n’aimerais pas que la sobriétés des concerts classique se voient dévoyer dans un show à l’américaine comme c’était le cas samedi soir.
C’est d’ailleurs le principal reproche que je ferais à ce concert, que j’ai par ailleurs beaucoup apprécié – ma petite amie s’était saignée les veines pour me l’offrir.
Tout d’abord, l’arrivé de HH en star internationale (qu’il est) tel un candidat en campagne, son jeu plus qu’approximatif et son manque de préparation à peine caché (transposition à l’octave systématique lors de sa piètre improvisation et mauvaise lecture de ma mère l’Oye sur certaines pièces).
Concernant LL, dont je redoute qu’il ne soit lui aussi définitivement happé par le star-system, j’ai en revanche été très impressionné par sa technique, sa musicalité et sa maîtrise. J’ai adoré les pièces chinoises et leurs harmonies debussystes (ou plutôt les harmonies chinoises de Debussy) mais aussi ses libertés sur les partitions toujours bien senties.
Enfin, a soufflé sur moi comme un vent de pitié à la vue des autographes quémandés lors des rappels et à la standing ovation (faut pas déconner !).
C’est vrai que ce concert avait un coté « concert pop » assez étonnant pour les habitués (comme moi) des concerts classiques ou même de jazz, surtout salle Pleyel.
La raison de ce sujet sur Pascal Dusapin…Serait-ce de la jalousie ?
Serais-je jaloux de cet excellent vendeur de sa musique qu’est Pascal Dusapin?
A la réflexion, peut-être… Il est clair que pour ma part, j’ai beaucoup plus de mal à vendre la mienne…d’autant que je n’ai pas encore commencé. 🙂
Ce billet reflète mon opinion sur le bonhomme. Quant à savoir ce que je pense du compositeur, il suffit de taper Dusapin dans le moteur du blog, en haut à droite pour avoir la réponse.
Bonjour, je découvre ce blog qui me semble très intéressant mais j’avoue ne pas comprendre très bien la raison de ce sujet sur Pascal Dusapin. Serait-ce de la jalousie ?
Le déséquilibre de la mâchoire est certainement à l’origine de nombreux troubles non élucidé et particulièrement de troubles ORL comme les acouphènes
http://www.amazon.fr/Acouph%C3%A8nes-ecz%C3%A9ma-surdit%C3%A9-Comment-d%C3%A9barrasser/dp/2354851634
Frédéric : pour revoir ce documentaire « Hans Zimmer , des mélodies pour Hollywood, » prévoir d’être devant sa tv le Mercredi 30 mars à 5 h du matin, ou prévoir l’enregistrement : voir là le guide tv Arte http://www.arte.tv/fr/Programmes/72,week=13,year=2011.html
et là :
http://www.arte.tv/fr/semaine/244,broadcastingNum=1211867,day=5,week=13,year=2011.html
cit. Fred. : » Hans Zimmer est un vrai compositeur »
oui, tout à fait d’accord…mais au fait comment définir un « faux compositeur « ? y en a- t -il vraiment ?
tout essai de composition reste une composition, réussie ou non.
Emilie
Ici un bon billet sur ce spectacle : http://zvezdo.canalblog.com/archives/2011/03/15/20634517.html
Tout à la fin du documentaire, il est très instructif d’observer la façon dont Hans Zimmer dit surmonter son trac au moment où il doit se mettre au piano :
il se convainc de ne jouer que » pour lui-même « quelques secondes avant de monter sur scène..En fait intuitivement il se retrouve dans l’état de gestation de sa pièce musicale, compositeur, seul face à sa musique: une manière habile de se re-concentrer.
En général on conseille aux concertistes qui ont le trac, telle ou telle manière de respiration, de pensée, de méditation ou encore ceci : » choisis une personne dans le public » et joues pour elle, ou essaie de te détendre et de raconter une histoire au public, ou je ne sais quoi encore…)
autres mots intéressants que j’ai appréciés dans cet excellent documentaire :
par Hans ZImmer :
( « de la composition ») …
« Ce n’est pas un simple boulot quand je compose je mets mon cœur à nu , je passe énormément de temps à m’interroger sur le sens du film , à comprendre sa signification profonde, mais il faut que j’arrête d’intellectualiser pour pouvoir me mettre à composer. »
« Ça doit venir du cœur, les premiers jours de travail sur un film sont toujours un cauchemar, je suis là à essayer d’écrire quelque chose mais je ne sais pas encore quoi, pendant des heures je n’arrive à rien faire de bon. …Et puis soudain le déclic se produit, et je ne m’en rends pas compte tout de suite, c’est inconscient, je me recule un peu et je dis c’est bon ça comme si ce n’était pas de moi. » ( Hans Zimmer Arte TV documentaire )
– de James L. Brooks réalisateur :
» Il ne suffit pas d’être talentueux et passionné, il faut rester vulnérable et anxieux même quand on a du succès : c’est le prix à payer pour conserver son originalité, c’est difficile surtout quand le succès est grand… »( James L. Brooks, réalisateur, Arte TV documentaire )
sur la vie de concert :
par Hans ZImmer :
» J’ai le trac je n’aime pas jouer en public « j’étais très stressé pour ce concert donné en avant première, le concert se terminait par un morceau au piano que je devais jouer tout seul,
En montant su scène je me suis dit « je vais jouer que pour moi », comme quand je l’avais composé,… je ne sentais complètement libéré; ( Hans Zimmer- Arte TV )
du Solfège:
En fait c’est vrai « le solfège » signifie ici un peu fréquentation du « conservatoire » , ou « académie musicale ».
(Je crois bien qu’en Allemagne l’apprentissage du solfège est différent, les jeunes élèves apprennent directement dans le texte , dans » la partition ».)
Hans Zimmer ne s’est pas contenté de prendre des leçons de musique. Il a eu la chance et la volonté de « choisir » la musique dès son enfance et en toute liberté…Son travail acharné et passionné, ses rencontres avec des pédagogues d’avant-garde et intelligents (à Londres) et la rencontre décisive avec un maître et « allié en composition », Stanley Myers, ont fait le reste.
Les écoles comme les conservatoires ont du bon, l’essentiel est de savoir en « sortir » …un jour.
Je ne connaissais pas Younh Soun Nah, je ne trouve pas cet exemple musical très « jazz », ce pourrait être une « ballade » pop tout simplement, Cette artiste a beaucoup d’élégance et sa prestation est stylée, très personnelle.
C’est fou le nombre d’artistes par delà le monde , toutes cultures et toutes nations confondues, qui se réclament du jazz, n’est ce pas risquer une appellation facile, un genre « fourre tout » ?
(Je ne parle pas pour cette artiste précisément qui est une « grande », mais en général)
Ici la prise de son ressemble à une prise en studio, on n’a pas l’impression d’un extérieur.
C’est une chance que Mezzo transmette cette soirée dès demain et en direct !
Je me demande pourquoi les billets de concert de musique baroque sont si chers comparés à ceux de la musique contemporaine…Les pièces musicales sont elles tellement plus longues (?) et les instruments plus difficiles à accorder , les artistes si rares ?…
merci encore pour ce compte rendu qui donne envie d’entendre Orlando Furioso !
tout a fait d’accord avec ce propos je n’ai pas vu ce documentaire mais je suis tout a fait en pahse avec ce qui été ecrit.
La facon de faire la musique change, il y a touhjours eu des evolutions. le materiel ne compte pas seul l’idée compte.
mais aujourd’hui on a faire a des personnes notamment dans le cinema et meme chez les americains qui n’ont aucune culture musicale, aucune reference. c’est la raison pour laquelle il faut maquetter à outrance. le passage a l’orchestre devient presque une formalité tellement le travail a été fais en amont pour des gens parfois qui vous donne des critiques completement hors sujet, et c’est la que leur culture ou la culture devient indispensable pour au moins avoir confiance avec les gens avec lesquels on travaille.
croyez bien que cette situation existe depuis environ 30 ans. alors heureusement que gens comme lengeling ou steinberg ont eu l’intelligence d’apporter des outils pour montrer nos musiques pour les ecrire les sonoriser e cela bien sur avec 0 moyens au depart.
car en face même l’idée d’un theme d’une melodie ne concainc plus, certainement par meconnaissance et souvent par peur des producteurs et televisions qui sont devenus aujourd’hui les decedeurs
hans zimmer est un vrai compositeur.
IL a D’abord des idées. je ne les aimes pas toutes mais d’abord : CELA : DES IDEES et DU TRAVAIL
ensuite il a appris a utliser les outils que : aujourd’hui tout le monde utilise. moi le premier et depuis 30 ans. temps ou l’informatique ne se vendait pas avec la baguette de pain. ou il fallait fabriquer ses logiciels.
Bravo ZIMMER c’est un sacré vendeur. et un tres bon musicien.
MAIS BRAVO aussi a DESPLAT et tous les autres qui sont dans le meme systeme.
cela n’empeche pas le papier bien au contraire. c’est souvent le meilleur outil pour choper l’idée qui vous traverse et rien sur vous pour vous en souvenir par la suite. j’ai beau utiliser l’informatique. j’ai toujours un carnet de note sur moi.
l’ouitil aide a la réalisation et est un formibable outil pour rendre le tout plus rapide.
rappeler aussi que le premier a avoir travaillé en musique de film a la maniere de ZIMMER ….. c’est ….. vangelis
ou il jouait des synthé a l’image avec le rea aux studios les prod deriiere.
souvenez vous des « chariots de feux »…. ou pour la musique d’un certain « synclavier » le plus cher des synthes existant toujours aujourd’hui. sorte de cubase et sampler sans ecran.
voila seulement mon avis, face a certain puriste de l’ecriture ou seul le conservatoire donne les clés si on les écoute religieusement.
si vous pouviez me dire ou revoir ce doc.
cel
Demain soir vendredi 18 mars 2011, un concert est donné par l’Orchestre National de Radio France avec la participation de la violoniste japonaise Midori (http://www.gotomidori.com/english/). Retransmis en direct sur France Musique, ce concert sera dédié aux milliers de victimes japonaises. Midori jouera le concerto N°2 de Bartok.
Pauvres japonais !
Précurseurs dans bien des domaines, ce sont aussi Les expérimentateurs des désastres nucléaires: Hiroshima et Nagasaki dans les années 40s et maintenant Fukushima, résultat du récent tsunami… mais aussi de la politique démente de leur nucléocrates.
Le programme du Concert de Pleyel comporte aussi « l’apprenti sorcier » de Paul Dukas. Une musique emblématique de l’industrie nucléaire.
Excellent documentaire en effet, un peu « hollywoodien » voire complaisant parfois mais c’est la loi du genre!
Une chose qui m’énerve : les journalistes interviewers rapportent habituellement le propos : « Hans Zimmer n’a pas appris le solfège ». Ici, on ajoute quand même : »enfin, il l’a appris en quelques jours dans sa petite enfance ».
Il ne faut pas prendre ces propos au pied de la lettre, il faut interpréter, traduire : « Il n’est pas passer par les conservatoires. il a appris les notes en trois jours étant enfant ». Et cela n’a rien d’exceptionnel, pour un gosse doué et motivé!
On dit aussi : « il sait se servir des logiciels complexes, d’ordinateurs et autres claviers numériques ».
En fait j’ai vu que HZ composait avec un logiciel que je connais bien, Cubase. Et il dispose en effet d’un studio numérique d’enfer, à la mesure de la fortune qu’il a amassée, avec pas mal de collaborateurs qu’il a formés. En fait, là encore, ce n’est pas ça qui en fait un génie de la musique !
Pour manier Cubase correctement et l’utiliser dans des compositions symphoniques comme il les produit avec des partitions jouées par des orchestres de cent musiciens, il faut savoir faire la maquette numérique que l’on va « vendre » au producteur, bien sûr, mais aussi nécessairement connaitre la musique à tous les sens du terme. La notation musicale – ce qu’on a appelle « solfège » à l’école primaire n’en est qu’un infime partie et il la maitrise évidemment. Hans Zimmer n’est pas un « autodidacte », terme un peu méprisant associé généralement à « musique facile » dans la bouche des musiciens professionnels diplômés et des journalistes qui rapportent ces propos, mais un pionnier de la musique et de la composition « moderne », celle que l’on apprend encore trop peu dans les conservatoires.
Je pense – j’espère ! – que ce point de vue va hérisser quelques poils chez les âmes bien pensantes de la musique traditionnelle et les inciter à me répondre… en tout cas il est fait pour ça ! 🙂
Quel superbe reportage sur Gênes ! et qui donne envie de voyager !
Jolies photos des Palais, églises, sculptures,paysages, et vues sur la mer,
merci…même l’écureuil dit « italien » a du style…( photo 100) Je ne savais pas que l’un des deux architectes de « Beaubourg » était natif de cette ville.
bravo et merci pour les photos.J’avais traversé Gênes, il y a fort longtemps…Je ne me doutais pas de toutes ces merveilles….
La nouvelle video de Emmanuel Ceysson à la harpe est un vrai plaisir des yeux (et je ne parle pas du tableau de Dufy… 😀 )
Traduction du titre (pour les « purs » francophones 🙂 ): « Choisir un instrument de musique : par tradition, fierté ou… préjugé »
Merci beaucoup Chris pour la très juste remarque, ce « e » même pas muet qui m’a échappé !!! et Je suis en tous cas très heureuse de vous lire ici ! J’ai donc corrigé dans le texte. J’aurais du me souvenir de La Fontaine et de « La Gent trotte-menu s’en vient chercher sa perte. » (une histoire de souris, de rat et de chat ) dans une de ses fables… Point de « gentes » ni de « gentilles demoiselles » dans cette histoire, et rien à voir avec l’ « espèce », (gens, gentis en effet)
Emilie
Ca me rappelle un kiné, qui jouait de la trompe de chasse dans un ensemble qui donne des sonneries en plein air. Il me parlait régulièrement des exercices de respiration et de musculation qu’il faisait – c’est assez logique, pour un kiné, d’être porté sur l’entretien du corps.
Un jour, il m’a tout de même avoué que la personne qui jouait le plus fort de leur groupe, c’était… une femme. 🙂
La gente dame appartient à la gent (se prononce comme Jean) féminine…
http://www.clavieretstyle.com/article-30471689.html
Vivaldi semble incontournable en effet et ses Quatre Saisons sont assurément une de ses œuvres les plus connues, les plus jouées et les plus appréciées du public.
Qui pourrait bien nous en donner les raisons ? Sans doute sont-elles multiples…Est-ce parce que cette œuvre descriptive, d’inspiration poétique, est résolument émouvante, quasi lyrique, rythmique et même dansante ?
Est ce parce qu’ elle traduit merveilleusement l’histoire de nos saisons et finalement celle de nos vies, de la Vie tout court? Thèmes classiques, éternels, ressassés…et donc d’actualité (!) -Printemps, été, automne, Hiver.-
On peut se demander si ces concertos pour violon ont toujours servi les danses et les ballets, car les poèmes qui les accompagnent évoquent bien la danse.
Quant au choix du répertoire, il est difficile d’en juger Jean-Armand, et une œuvre beaucoup jouée, ne perd rien de son originalité. C’est un peu sa vocation justement d’être souvent à l’affiche (c’est le lot de toute œuvre « solaire », dite « facile d’accès », chantante, aux thèmes facilement mémorisables, aux formules rythmiques entraînantes, même si c’est une pièce difficile à jouer)
Pour ce qui est de » l’original à tout prix »
on observe que dans l’opéra de Nicolas Le Riche, le fait d’associer Vivaldi à Racine (Caligula) n’ est déjà pas si banal, ( Caligula le sombre, le sanguinaire, le cruel, lié à un Vivaldi, pacifique, poétique, pastoral, météoro-écolo…) le fait d’alterner une musique baroque avec une création électro-acoustique de Louis Dandrel ne l’est pas non plus (banal), bien au contraire.
N’empêche que Vivaldi, s’il le pouvait, aurait droit à d’importants droits d’auteur, depuis le temps où Jean-Sébastien Bach lui-même transcrivait ses concerto (à l’orgue) !
(Personne d’ailleurs, à ma connaissance, n’a jamais mentionné une réelle rencontre entre ces deux géants de l’ère baroque.)
C’est incroyable le nombre de créations chorégraphiques qui exploitent les Quatre Saisons de Vivaldi. Quel manque d’imagination !
Alors j’en déduis que Michel Drucker n’est pas quelqu’un de sérieux ? Moi je trouve que c’est une très bonne idée de faire intervenir les compositeurs pour expliquer la gestation de leur pièce. Je ne pense que ce soit cela qui soit reproché. Car cela peut se faire dynamiquement,sans nonchalance.
Animation nonchalante ? Oui, certes, mais nous étions en petit comité, entre nous, alors c’était tout de même plus sympathique que l’on prenne le temps d’apostropher les uns et les autres, leur demandant s’ils s’occupaient d’un orchestre à Pantin, etc.
Effectivement pour les concerts de mai et juin il faudra être plus sérieux, il y aura des maisons d’édition et des auteurs. Mais Yves sait s’adapter à son public donc cela se fera très naturellement.
bravo pour cette synthese.
et ravi d’y avoir participé.
a reconduire, c’est sur.
Merci, cher Jean-Louis foucart, pour ce compte-rendu et cet échantillon de réactions au concert. J’ai personnellement pris beaucoup de plaisir à le présenter et ai particulièrement apprécié la convivialité manifestée par tous : musiciens, compositeurs et public. C’est sans nul doute le concert le plus fidèle à l’esprit associatif de MusiComposer.fr qui ait eu lieu, jusqu’à présent. On remerciera chaleureusement les interprètes qui ont donné beaucoup de leur talent, gratuitement avec une mention particulière pour les deux « piliers » pour l’occasion, à savoir Etienne Champollion et Eric Seys.
N’oublions pas Emilie qui fut héroïque et nous a montré combien elle méritait notre (très grande) estime, voire plus encore.
Je ne crois pas que l’absence de pièces de moi ait justifié une moindre fréquentation du public, par rapport au précédents concerts et je le dis sans fausse modestie. Je crois que la date – en tout début d’année – a joué en notre défaveur. Peut-être le Printemps éveille-t-il plus la volonté de sortir à Paris écouter des créations musicales ? Espérons-le pour nos deux prochains concerts des 28 mai et 17 juin…
Bravo à tous les participants !
Désolé, j’ai perdu mes jumelles
Le type te semble à moitié « autiste »?! Tu rigoles !! Au contraire, très à l’écoute, beaucoup d’humour, de vivacité. Bon, il y a de la mise en scène, aussi, c’est vrai.
Quant aux réglages du piano, il fait ce que lui demande le pianiste. Quand PL Aymard lui demande que son piano sonne comme un clavecin mais aussi, – selon la façon de jouer – comme un orgue, IL Y ARRIVE ! C’est étonnant.
Ceci étant, je n’aime pas du tout le son obtenu, mais ça c’est mon problème ! 😉
Ben voila prems!
Film que je voudrais voir, mais qui semble peu distribue.
A chaud quelques remarques:
– le type semble a moitie autiste
– j’ai toujours considere que la qualite d’un piano c’etait son cote changeant et pas toujours tres juste, ce qui oblige l’interprete a etre parfois imaginatif pour faire sonner son morceau sur tel ou tel piano
Mais, ne serait-ce pas Evelyne que l’on voit au troisième rang ?
YVes.
La page indiquée n’est plus valable, après qu’Apple ait fait les gros yeux ! :-/
La bonne page est maintenant là :
http://grunt.fdn.fr/Roue_Apple/fr/
J’ai rajouté dans le billet un streaming de Reverso de Dusapin que j’ai repiqué de l’enregistrement de Radio France (avec quelques améliorations quand même, suppression du souffle et de bavardages intempestifs notamment)
Bravo pour cet article
Fred
Envoyé de mon iPhone
Trés bon commentaire, moi aussi j’ai adoré et j’y suis retournée.
La musique du générique ne voulait pas sortir de ma tête aussi et je voulais préciser qu’elle est maintenant téléchargeable sur Amazon à environ 1€ voilà merci !
Voilà une video de cette musique de Philippe Sarde :
https://www.youtube.com/watch?v=5leY4brYNCM
MAL AUX OREILLES ? QUE FAIRE ?
Tous les musiciens, mélomanes et pros devraient protéger leurs oreilles :
Prévenir les risques
Plusieurs astuces permettent, lorsqu’on est souvent exposé au bruit, de réduire l’impact des nuisances sonores :
– se mettre au calme un peu chaque jour pour reposer ses oreilles ;
– réduire le temps passé à écouter de la musique, notamment au casque
– écouter au casque à un faible volume ;
– ne pas passer ses soirées au téléphone ;
– lorsqu’on va écouter un concert : se protéger les oreilles avec des boules Quiès ou mieux, des filtres (ils ont l’avantage de ne pas couper les fréquences et donc de ne pas dénaturer les équilibres sonores) ;
– anticiper le plus qu’on peut les bruits pour « prévenir » l’oreille : une oreille avertie en vaut deux, et soyez sûr qu’elle souffrira beaucoup moins si elle est prévenue de ce qui va arriver ;
– ne pas hésiter à se boucher les oreilles lorsqu’on traverse une rue en travaux ou qu’on entend un métro arriver.
Extrait de : medecine-generale.suite10…
CIt. JLF : Non, le compositeur est un artiste qui compose avec ses valeurs propres, valeurs qu’il s’est appropriées ou qu’il s’est forgées. »
-Oui bien sûr, ceci dans le meilleur des cas;cependant personne ne compose » ex nihilo « ; Les « valeurs propres » ne le sont jamais entièrement, la preuve : on englobe beaucoup de compositeurs dans des » courants musicaux « , voire des époques entières. Ce qui ne contredit pas le fait que chaque artiste puisse garder sa personnalité et l’exprimer dans ses œuvres.
Quant au fait de » composer gentiment « , il relève aussi de » l’esthétique »
( celle-ci étant liée de toute façon à l’éthique) et il est bien éloigné de toute réflexion subjective !
créer une musique « aimable », consciemment ou non, c’est s’inscrire dans une esthétique bien particulière.
. Il n’y a pas de jugement de valeur là dedans. ¦Peut on reprocher à un compositeur de vouloir plaire, [Mozart, – désolée de citer cet exemple ressassé,- cherchant des » notes qui s’aiment « , selon ses propres mots. Elles ont eu parfois l’amour vache , ces notes en s’affrontant dans le quatuor des dissonances , dans Don juan ou dans un certain Adagio et Fugue]
Une romance d’aujourd’hui écrite en sol mineur, ou mieux en si b mineur , enrichie de thèmes langoureux, faciles à mémoriser aura du succès à coup sûr, et surtout si la pièce est confiée à des interprètes aux sonorités veloutéesâ; Personne n’écrit » atonal » dans le monde de la musique grand public, â; ou cela m’a échappéâ;les orchestrations n’y sont jamais tellement sophistiquées, quant à la notion de concept musical elle est absente.
La musique » plein les oreilles » n’est pas forcément agréable, à moins d’être fou de rock , quoique certains tutti de l’orchestre classique ne soient pas en reste dans la course aux décibels. Certains compositeurs sont mêmes réputés dangereux auprès des musiciens d’orchestre ( Beethoven, Bruckner, Berlioz ?) dans leur démesureâ;.
On oublie souvent la notion de « confort d’écoute » tout simplement, au-delà duquel l’auditeur risque se sentir écrasé voire agressé. Les premiers rangs dans les salles de concert , les fauteuils d’orchestre ne sont pas forcément les plus confortables d’un point de vue acoustique…
Les musiciens (les cordes par exemple ) placés à proximité des percussions ou des cuivres se protègent des effets sonores soudains et nocifs. D’où¹ l’importance aussi des dispositions orchestre/ salle /public.
p>Emilie : « Finalement un compositeur n’a t-il pas tout intérêt à composer « gentiment »
Hum… Composer « gentiment » plutôt que « méchamment » relève de l’éthique plus que de l’esthétique et c’est une nouvelle grille d’analyse bien subjective !
Personnellement je préfère revenir du concert avec de la musique « plein la tête » plutôt que « plein les oreilles ».
On peut être mélomane sans être masochiste. 🙂
« et en se référant aux valeurs sûres du passé ? »
… ou a contrario en créant les valeurs sûres de l’avenir? Non, le compositeur est un artiste qui compose avec ses valeurs propres, valeurs qu’il s’est appropriées ou qu’il s’est forgées. Que cela plaise ou non est une autre affaire. Qu’il recherche l’applaudimètre lors d’un concert est une évidence.
Cette description vivante , enjouée et parfois grinçante m’a beaucoup plu ! En tous cas cela me donne envie de découvrir le deuxième opéra de l’excellent Bruno Mantovani !
On en parle ici : saison10-11.operadeparis….
cliquer en bas sur « opéra » puis sur la vidéo correspondante à « Akhmatova »
Akhmatova est d’ailleurs « un grand poète », en fait elle est La grande dame de la littérature russe du XX e siècle voici une présentation sur le site « Esprits Nomades » :
http://www.espritsnomades.com/si...
EN 2010 , et à côté des autres œuvres présentées ce soir là ,
( sauf l’œuvre raffinée de « Johannes Maria Staud » appréciée de tous ) l’ opus 16 de Schoenberg fait presqu’ office de friandise au rayon » Bach-Vivaldi » …
Finalement un compositeur n’a t-il pas tout intérêt à composer « gentiment » et en se référant aux valeurs sà»res du passé ?
Tout dépend de ses motivations: Musique ? Applaudimètre ? Provocation ?
le reste sur http://www.youtube.com/watch?v=x... 😉
Quand on clique sur "Acheter" en haut à droite, on tombe sur le vrai Apple Store, avec un produit dont le texte a visiblement inspiré celui qui a fait cette fausse page Apple…
Très fort le leurre consistant à faire croire qu’on est sur le site de la grande marque, le menu copiant celui de ce site et renvoyant bien vers ses pages web !
Ah! les veinards….
Dont acte ^^
Totor qui n’a pas (toujours) tort…. dis-tu???Totor, t’as tort, tu t’uses et tu te tues ! Pourquoi t’entêtes-tu? 😀
« Mais il n’y a de sourd que celui qui ne veut entendre… » (Laurent)
Sauf les vrais sourds … bien entendu (librement inspiré de Brassens)
Cela dit, l’humour n’est pas méprisant en soi : c’est plutôt une forme parmi d’autres d’hygiène mentale destinée à combattre l’ennui
Ce dernier nous guette tous à un moment ou à un autre, et un bon éclat de rire est le seul remède connu : comme toutes les potions efficaces, il n’est pas nécessairement facile à avaler
Totor qui n’a pas (toujours) tort
Oui ce sont de très belles pièces, curieusement peu connues, je les ai signalées dans le billet , sans pouvoir les intégrer (voir après la vidéo "paradis mécanique " dans le texte )
" Plus récente et créée en 2008, l’œuvre vocale et orchestrale: Sonnets, I composée d’après les poèmes de Louise Labé."
( Il semble que la diffusion des vidéos soit réservée à LydianAirs
http://www.youtube.com/user/Lydi... )
Merci Laurent, il s’agit bien d’une distraction musicale, ( a joke ?) sans prétention, je ne pensais pas qu’elle aurait attiré tant de mépris.
Que d’aigreur !
Je suis rassurée qu’il y ait encore quelques musiciens à l’esprit ouvert…
Gershwinou, merci pour ta vidéo, effectivement c’est un très joli moment de pop music, très artistique et même poétique.(Ce n’est pas comparable évidemment avec la précédente « Billie Jean », qui n’est qu’un montage à partir d’une idée…)
c’est très bien filmé également et la ballerine évolue comme un automate gracieux sortie d’une boîte à musique.
j’ai apprécié aussi les compositions du compositeur hongrois Gabor Kemeny
dont tu parles sur les forums : musicomposer.fr/viewtopic…
Merci pour toutes ces découvertes musicales !
Emilie
Totor : il vient souligner que l’on peut aimer autant Dusapin que Michael Jackson. Cela ne me semble pourtant pas si compliqué à comprendre. Mais il n’y a de sourd que celui qui ne veut entendre…
Emilie, Si tu veux vraiment quelque chose d’artistique:
C’est pop et c’est Suedois http://www.youtube.com/watch?v=K...
Vous avez compris ce que vient faire ce pauvre Dusapin dans le commentaire sur ce navet ?
Pas moi…
Il y a là comme un vieil air de relent à Roncevaux qui plane par ici
Personnellement, je me rangerais derrière Émilie : il n’est pas question ici de grand art, mais simplement de se faire plaisir, et c’est très réussi. La vidéo elle-même est suffisamment originale, la transcription pianistique stimulante et l’usage percusifs divers et variés également.
merci de cet article
Pour une fois je suis d’accord avec ce coucou (qui joue maintenant les poulettes?)
Les transitions vidéo permettant les raccords musicaux au montage sont facilement repérables, ça sent son bricolage, et le tout n’est pas très « fun » – mais pas plus que Wagner ou Brassens, il est vrai ! 😉
Dans le genre « fun » je préfère par exemple cette vidéo :
http://www.dailymotion.com/video...
cotcotcotcot codète !
Les sonnets de Louis Labé mis en musique par Dalbavie, chanté par Jarousky : une orchestration somptueuse, à écouter de toute urgence !
http://www.youtube.com/watch?v=f...
Oh la la !!! cela devient vraiment « le blog des plaintes et des lamentations en tous genres » décidément… on dirait un groupe de grincheux un peu ringards sur les bords non ? …
Et d’abord, les avez-vous eues ces idées de mise en scène ? que proposez-vous de mieux ?
Il n’y a pas que Wagner et Brassens dans la vie ! (sic)
( et fichtre nous savons combien Brassens est un grand)
Vivent DUSAPIN, Stockhausen et …le roi de la pop et… tutti quanti…
Voir ici un extrait de la dernière "livraison" de Dusapin, son opéra "Passion" qui est joué au Théâtre des Champs Elysées :
http://www.theatrechampselysees….
Pour le reste, concernant les dérives culturelles que stigmatise Yves Rinaldi, je suis assez d’accord avec Laurent : ce ne sont pas les institutions qu’il faut montrer du doigt de façon systématique, mais plutôt ce qu’en font nos dirigeants, au quotidien.
Musées publics et galeries privées, même combat?
Théatre des Champs Elysées et Stade de France, même combat?
Prouesse? Bof…
C’est du bon travail de montage vidéo à partir de quelques idées de mise en scène. L’intérêt artistique est mince.
Merci Totor (voila un pseudo qui, au moins, ne traduit aucun orgueil mal placé de la part de son auteur) pour votre message. Lorsque j’évoquais la dialectique, je l’envisageais justement dans son sens dérivé – et altéré – que les marxistes lui avaient donné ; à savoir : une pseudo-confrontation de points de vue strictement encadrée par une pensée…unique en l’occurrence car exclusive, sur un plan idéologique, à l’instar de l’ancienne « disputatio » chère à la scholastique médiévale, dont la Sorbonne était férue et experte. C’est justement ce paradoxe là que je cherchais à souligner : une pensée, une idéologie monolithiques se parant du costume vertueux de la dialectique et de la pluralité des approches. Et, force est de constater que notre pays est devenu champion de ce type de contorsion intellectuelle qui ressemble fort à l’idéologie fordiste qui recommandait de laisser les consommateurs américains libres de choisir leur voiture, pourvu qu’elle soit une Ford T…. Transposée aux enjeux qui nous intéressent dans cette tribune, il s’agirait d’admettre le pluralisme culturel et artistique, pourvu qu’il corresponde au dogmatisme en vigueur dans les cénacles auto-proclamés du moment.
Cordialement,
Yves Rinaldi.
Yves Rinaldi.
Pour émettre une simple remarque de bon sens, il me semble que l’art de cour des XVIIe et XVIIIe siècles n’a pas donné que des restes de « naufrage », tout de même… C’est aller bien vite en besogne. Et si le ministère de la culture est bien une excroissance de la tradition centralisatrice française, il faut aussi souligner qu’il est une innovation gaullienne : il y a donc eu solutions de continuité entre le Grand Siècle et les années 1950 : l’histoire n’est pas un déterminisme.
Du reste, l’art « officiel » de notre temps peut aussi produire du beau et du bon : quelle que soit la personnalité et les travers de Boulez, plusieurs de ses œuvres n’en sont pas moins stimulantes (ne confondons pas un maître avec ses épigones). Après tout, en matière d’art « officiel », ne retrouve-t-on pas depuis quelques temps les vertus et l’équilibre de l’art académique du XIX siècle, de la peinture des Couture et Cabanel aux opéras de Thomas ?
Bonjour Yves RINALDI
Vous parlez de « monolithisme dialectique » : la dialectique étant la mise en opposition des contraires ne saurait être constitutive de quelque monolithe que ce soit
Ce qui est monolithique est la « pensée unique », comme vous le soulignez très justement, précisément parce qu’elle exclut les différences, et dont vous établissez à juste titre la lointaine filiation objective avec l’académisme (que l’on pourrait d’ailleurs généraliser en tant que « conservatisme », ce qui rétablirait aussi la parenté réelle la plus triviale entre politique et culture)
Une raison à tout cela ? Nous nous sommes réveillés vieux au lendemain de notre (trop) glorieuse histoire, et de cet âge pesant , qui engourdit l’esprit public, nous avons gardé le goût des valeurs « consacrées »
Pour faire un beau vieux, il faut avoir eu une belle jeunesse : la nôtre, culturellement parlant s’est engloutie avec l’absolutisme dès l’Ancien régime : de ce naufrage est née la lignée de l’Art officiel, propagande qui n’avoue pas sa vraie nature, et qui satisfait si bien l’appétit pour le déjà vu des médiocres, et la propension à s’immiscer partout des hommes de pouvoir
Sans Louis XIV, point de ministère de la culture au sens « moderne » (raccourci volontairement polémique…)
Votre réflexion est à ce titre remarquable : c’est si rare de lire un texte qui sorte un peu des sentiers battus…
D’habitude, la discussion (pas la réflexion, hélas) revient à dire : il y a sûrement une bonne raison d’en parler… puisqu’on en parle, ce qui est la consécration telle que la conçoivent les snobs…
Et pour contredire Bricas, tout en paraphrasant Brassens : « le temps ne fait rien à l’affaire »
Il me semble que ce débat sur la musique et la personnalité de Pascal Dusapin est révélateur de l’idéologie qui anime les milieux officiels de la création contemporaine dont on retrouve d’ailleurs les termes à l’identique dans celui concernant les arts plastiques et que je connais donc un peu mieux. On a du mal à envisager la création dans sa pluralité et on n’admet la notion de progrès que dans le mouvement et l’innovation que l’on consacre volontiers de « modernes », afin de bien l’opposer au reste, à celle des « non-modernes » qui, du coup, deviennent des « anti-modernes », immédiatement suspectés de fascisme réactionnaire et bien sûr de ce fait stigmatisés par la Pensée Unique, ce fléau issue de l’énarchie qui s’est également emparée des rênes de la politique culturelle française.
Le monolithisme dialectique qui règne désormais sur les arts en France, n’est certes pas nouveau et procède d’une pesante tradition colbertiste ; jadis « académique », l’idéologie officielle des institutions artistiques se pense aujourd’hui résolument « moderne » et « créative » au point d’en devenir un nouvel académisme qui s’ignore : celui de la nouveauté à n’importe quel prix, surtout si ce dernier voit sa côte boostée par le marché…. Et ce qui est valable pour les Xavier Veilhant et autres Carole Benzakem l’est également pour Dusapin et la plupart des compositeurs issus de cette mouvance contemporaine « avant-gardiste ».
La confusion, sciemment entretenue, entre « modernité » et effet de « mode » conduit à ne considérer qu’un seul point de vue de la création, tout en déconsidérant les autres points de vue, complémentaires mais pas forcément antithétiques. Nous avons eu le droit au règne sans partage des « installationnistes » dans les arts plastiques des années 1980-2000 ; aujourd’hui les néo-pop-artistes à tendance néo-mangas se partage les cimaises des plus grandes institutions qui ne prennent aucun risque à consacrer des célébrités… déjà consacrées par la spéculation du marché de l’art, de même que l’on ne prend plus beaucoup de risque à programmer Dusapin…dans des institutions publiques dont on sait, par avance, que le contribuable paiera les places invendues (et invendables ?). Il arrive un moment où l’on parvient à se demander quel sens a encore la politique culturelle de notre pays quand on voit l’ahurissant déclin du prestige des artistes français à l’étranger, notre pays ayant désormais acquis la réputation d’être une province reculée de la création et une destination tout à fait évitable pour les artistes souhaitant acquérir une audience internationale. Ne faudrait-il pas y voir également un effet pervers de la façon dont on distribue les subventions destinées à « favoriser les œuvres de l’esprit », comme le prévoyait la charte fondatrice du Ministère de la Culture? Il est certain que les choix opérés laisseront toujours des artistes frustrès sur le bord de la route mais il faut reconnaître que l’on voit et l’on entend systématiquement les mêmes, toujours aux meilleures places et que dans les cénacles concernés, l’on se repaît toujours des mêmes chimères sur le « rayonnement culturel de la France ». Un aveuglement un peu trop chronique sévit ici, au point qu’on se demande, là-bas ou plutôt ici-bas s’il ne sert d’autres intérêts que ceux de l’art….
Yves RINALDI
merci Bricas pour votre avis "Je trouve que d’autres compositeurs français actuels ont vraiment quelque-chose à dire, comme par exemple Connesson, Dutilleux, Escaich, Dalbavie…"
repris dans le billet suivant :
http://musicomposer.fr/leblog/?p=311
cit. Totor : Ne serait-il pas plus simple de dire tout bêtement : « ce que je compose me vient … comme ça me vient, parce que … je suis musicien »
je suis d’accord avec vous bien sûr, rien ne vaut la simplicité et le langage direct, mair alors ce ne serait ni le même homme justement ni le même domaine musical….
A mon avis, Parler de « sa musique » pour Pascal Dusapin, fait partie de son mode de pensée, et du même geste créateur que celui de « faire de la musique » …je pense qu’il n’a pas renoncé à la parole dite ou écrite juste parce qu’il est musicien…Il se place tranquillement à la frontière de tous ces domaines …( écriture, discussion, art de la conversation, philosophie, architecture,)…son rêve est peut être celui d’un grand sorcier, faiseur de formes musicales à la fois folles et raisonnées… ça peut être exaspérant quelquefois de se perdre dans tant de considérations…
Si tout ce « paratexte » ou cet « appareillage » accompagnant chaque partition musicale, jugé prétentieux et inutile par certains, si tout cela n’est pas de la supercherie, et cela lui est vraiment nécessaire, pourquoi lui refuser ?
Comme vous dites,Totor, il reste une solution : celle de suivre un des conseils possibles et souhaitables de Pascal Dusapin :
– Allez écouter mes œuvres en concert, et vous comprendrez… »
En lisant les interventions sur ce forum à propos de Dusapin, j’ai une réaction que certains trouveront simpliste : à mon avis, une musique, pour être qualifiée ainsi, doit éveiller, interpeler (positivement), à première écoute, l’intérêt et la sensibilité de l’auditeur. L’analyse vient ensuite, qui peut constituer un enrichissement de l’écoute. Je pense que la même réflexion vaut pour les autres arts. Bien entendu, on peut objecter que la qualité d’écoute dépend de la qualité de l’auditeur, de sa sensibilité, de sa formation etc. On peut aussi constater, à juste titre, que l’arbitre final est le temps, bien que de nombreux ratés ont eu lieu…Mais chacun fait ses choix et a le droit d’en exprimer les raisons.
Je ne connaissais pas « Clam 2/2 » de Dusapin qui est effectivement réussi. De ses opéras je ne connais que
« Medeamaterial » dont j’avais acheté le disque il y a quelques années, et qui m’a beaucoup ennuyé.
« Clam » me rappelle certaines réalisations d’Eliott Carter que je trouve bien venues du fait du foisonnement sonore, du mélange judicieux des timbres, mais selon mon sentiment, le développement de « Clam » est bien linéaire et évènementiel. Ce qui compte, c’est que mon intérêt et ma sensibilité sont éveillés par cette courte pièce…mais par quoi ne faut-il pas passer pour en arriver là!! Je trouve que d’autres compositeurs français actuels ont vraiment quelque-chose à dire, comme par exemple Connesson, Dutilleux, Escaich, Dalbavie…et personnellement je ne mets pas Dusapin sur le même plan. Mais, comme on dit : cela n’engage que moi .
J’ai passé un moment magique trop rare à la TV. Oublié les soucis, les peines. Charme de la musique, des voix, tout était là pour nous faire passer un moment de rêve. Merci à France 3 et tant pis pour les grincheux.
Bonjour,
auriez vous gardé un enregistrement de cette retransmission.
je vous l’achèterais bien sûr
Cordialement H.A
Pourquoi ne pas acheter le DVD, puisqu’il devait en sortir un?
Bonjour,
oui, mais ou retrouver ce DVD , afin
de l’acheter.
Cordialement H.a
Merci Emilie pour votre réponse déjà très fouillée, et qui apporte un éclairage intéressant sur des questions complexes
C’est amusant que vous établissiez en fin de votre explication un parallèle avec la musique de Mozart : je me rappelle d’une bagarre homérique que j’ai eue il y a pas mal d’années avec un copain, également fondu de musique, parce qu’il affirmait (péremptoirement, selon moi) que la différence principale entre Mozart et Beethoven résidait dans cette question de volume : Mozart se serait déployé en surface, et Beethoven dans un espace « psychologique » multi-dimensionnel »
Comme cela devait vouloir dire que l’un restait à la « surface », et que l’autre évoluait dans les « profondeurs insondables » de l’âme humaine, j’ai trouvé cette mise en opposition comme un artefact intellectuel parfaitement dénué de fondement
D’où la question posée à propos de votre remarque sur la musique de Dusapin
Quand on connaît le degré d’abstraction des réflexions de l’intéressé sur l’essence de son Art, on peut s’interroger sur le côté réel de ce qu’il avance comme explication
Ne serait-il pas plus simple de dire tout bêtement : « ce que je compose me vient … comme ça me vient, parce que … je suis musicien »
Mais alors, que resterait-il à dire à ceux qui vont à ses confèrences ?
Autre réponse possible : « Allez écouter mes œuvres en concert, et vous comprendrez… »
Cordialement
« La musique en trois dimensions » chez Dusapin :
Comment l’expliquer ? Comment reconnaître ces dimensions ?
« mélodie », « rythme » et « composition » ne sont pas à proprement dit, les éléments constitutifs de cette musique, même si en un sens ils y sont mêlés.
Mélodie et rythme sont plus du fait d’ une pensée linéaire : ainsi beaucoup d’auteurs de musique classique (au sens général) organisent leur musique d’un point A à un autre point Z tout en la faisant évoluer par maints chemins surprenants
Mélodiquement, rythmiquement, dramatiquement…Les fugues de Bach, les sonates de Mozart, celles de Beethoven par exemple, sont très organisées et dirigées de cette façon, (tension, détente, point culminant d’un chant, cadences, résolutions, etc.) d’autres pièces au contraire restent suspendues, extatiques, comme certaines œuvres d’Eric Satie .
Il faudrait considérer une pièce donnée de Pascal Dusapin, partition en mains évidemment et argumenter de façon précise pour illustrer ces propos (je ne donne ici que quelques termes généraux)
– Ecoutons par exemple du solo orchestral 4 Clam donné plus haut
Qu’est-ce qui donne cette impression d’espace, de volume ?
– Les sources sonores : simultanées, diffuses, multiples et démultipliant justement les point sonores originaux (propagation du son)
– La résonance, la vibration : augmentation et prolongement en écho des sons originaux (longueur, largeur)
– Les timbres, l’épaisseur et la coloration du son, timbres multiples, décalés, superposées, en échos, (épaisseur)
– La translation rapide et le déplacement des registres aigus vers les mediums et basses
– l’agogie et la vitesse de déplacement de ces « formes » musicales et en mouvement.
Tout cela donne l’impression d’un « environnement sonore », écrit, mesuré, coloré, agité et diffusé en tous points, et d’un réel volume sonore..
(Certains compositeurs sur nos forums « MusiComposer » s’apparentent un peu à ce type de musique là.. sensible et intuitive, spatiale. )
Dusapin parle plutôt bien de musique.
Quant à ce qu’il dit encore de la musique telle qu’il la pense : il évoque encore la forme, le volume, la sculpture, et même la forme vivante (élastique, évanescente, fuyante, organique )
» former c’est inventer des bords…
assembler des blocs de durée,
je suis un écrivain de musique, c’est du dessin »
Est-ce seulement une impression de vocabulaire et de déclaration péremptoire ?
« agogie, élasticité, timbre, translation, spectres sonores » …ne peut on pas retrouver tous ces éléments dans un opéra de Mozart ?
Dusapin écrit la musique, certes de façon artisanale et savante, mais à l’ombre de Xenakis en un sens, l’architecte et le musicien, inventeur de « polytopes » de musique et lumière.
voilà Totor pour répondre à votre question, ma réponse tardive …et encore incomplète
Emilie
Emilie :
Dusapin est sans doute plus un architecte de l’immatériel, un architecte qui pense la musique en volume, en trois dimensions
Quelles sont ces trois dimensions ? Mélodie, Rythme, composition ? Comment les reconnaissez-vous, et comment les appelleriez-vous concrètement chez Dusapin ?
Pour ma part j’aime certaines pièces de Dusapin, son opéra « Perela, l’homme de fumée » par exemple, ou des pièces pour piano. En revanche, dès qu’il parle ou qu’il écrit, cela devient quelconque et prétentieux. Il surfe sur les idées à la mode, sans assurer aucune consistance à son discours.
Encore une fois, il y a des gens qui savent parler de musique (Boulez par exemple – je le dis d’autant plus volontiers que je n’aime pas sa musique), mais pas Dusapin.
Frédéric Ferney (le Bateau Libre) parle plutôt bien de Pascal Dusapin, et avec Dusapin en personne.
<img src=""Le Bateau Libre" N°1 Pascal Dusapinenvoyé par lebateaulibre. – Futurs lauréats du Sundance. />
Pour ma part, j’estime que sa musique est ce qu’elle est, mais Dusapin est certainement l’un des compositeurs les plus cultivés et les plus intéressants de sa génération, certainement parce qu’il est entouré d’artistes-chercheurs appartenant à divers domaines (biologistes, architectes, écrivains, philosophes) et qu’il ne cesse de "penser la musique" et de la « mettre en question » et aussi de la mettre en quelque sorte « en danger ». J’aime bien cette prise de risque…
à écouter:
le bal
comme il titre son livre, "une musique entrain de se faire", sa musique quelque part se cherche continuellement.
On peut apprécier son discours par rapport à l’espace, aux arts plastiques, à l’écriture, à l’architecture, et à la philosophie, la pensée de Deleuze (Rhizome) …
Dusapin est sans doute plus un architecte de l’immatériel, un architecte qui pense la musique en volume, en trois dimensions…Sans cesse préoccupé par la forme, tout en la combattant.
Son opéra Passion sera donné à Paris, début octobre 2010, au
Théâtre des Champs Elysées
Ses citations:(sources vidéo rue 89)
" Composer c’est penser" donner à la musique de s’inclure dans l’espace infinie qu’est le monde"…
"j’écris pour moi pour quelques amis et pour adoucir le cours du temps…"
(Borges)
" écrire pour soi n’est pas une solution, il faut éviter de se faire plaisir…ne pas réduire sa pensée à des choses que l’on connaît "…
"Mon corps se délite si je ne pense pas, si je n’écris pas de la musique"
Alors, qu’écouterons-nous de Dusapin en premier ?
Certainement pas tout de suite ses œuvres pour piano…Je crois que le piano est un instrument réducteur pour les compositions de Pascal Dusapin, même si les performances des interprètes sont admirables car ces pièces sont redoutables, mais aussi très ardues à l’écoute…Ses œuvres orchestrales et vocales conviennent mieux à l’univers qu’il imagine et sont plus réceptives.
Voici un extrait d’une œuvre intéressante dans laquelle je défie tout mélomane d’y déceler une quelconque « bouillie » sonore (n’est-ce pas chers amis compositeurs )
Clam :
<img src="
Un vrai faux :
Avis recherche
URGENT
Recherchons admirateur/trice pour commentaire sur ce blog en vue de remonter la cote Du Sapin au marché de Noël.
Quadrumane débutant s’abstenir.
Victor, Fred, Laurent, ne vous méprenez pas : l’anathème que m’a jeté « Monsieur trois points » ne mérite pas de réponse. Il est le fait d’un jeune homme qui n’a pas vraiment terminé sa crise d’adolescence.
On l’a vu pendant quelque mois dans nos forums; il portait en bandoulière son arrogance et son mépris pour les compositeurs « qui ne sont pas de leur siècle puisqu’ils composent comme grand Papa »…
Il nous a quitté brutalement un jour en démontrant son manque d’humour et sa mauvaise éducation. Je n’imaginais pas qu’il lisait encore le blog, probablement sur Facebook qu’il fréquente beaucoup.
Sa mère (il vit chez ses parents) est, je crois infirmière. Espérons qu’elle saura soigner son handicap.
Pour moi, en tout cas, il n’y a pas sujet à discuter plus avant.
PS. Les commentaires sont modérés a priori depuis la mi-aout car nous recevons beaucoup de spam fabriqué « à la main », je veux dire par des hommes et non par les habituels robots. 🙂
Avis recherche
URGENT
Recherchons admirateur/trice pour commentaire sur ce blog en vue de remonter la cote Du Sapin au marché de l’art.
Melomane débutant s’abstenir.
Je trouve (pour ma modeste part) :
1) qu’on peut ne pas aimer Dusapin sans forcément rejeter la musique contemporaine ;
2) qu’on peut aussi aimer la musique de Dusapin et ne pas aimer le personnage ;
3) qu’on la droit de vivre même sans aimer la musique contemporaine, et de s’exprimer librement ;
4) qu’on peut toujours écrire de très belles choses en si bémol ;
5) qu’il n’est pas nécessaire d’être joué à l’opéra Bastille ou à Donaueschingen pour avoir quelque chose à dire, et avoir quelque chose à dire en art est toujours respectable ;
6) que les « amateurs compositeurs » ont au moins le courage de signer leurs œuvres à « bonne médiocrité », quand certains internautes auto-érigés en arbitres des bons goûts (tout en fustigeant cette attitude chez autrui) n’ont pas le courage de signer leurs insultes exposant une bêtise crasse.
Je ne vous salue pas, monsieur « … »
Je ne le connaissais pas mais vos commentaires ont aiguisé ma curiosité. J’ai donc écouté plusieurs pièces de Dusapin.
Sur plusieurs d’entre elles j’ai eu l’impression d’entendre une même note une note sur deux ou sur trois. Sur les autres bouillie ou cacophonie suffit à qualifier mon impression (toute personnelle). Je ne me prononcerai pas sur l’idée que ceux qui disent l’aimer le font par conformisme, n’étant pas dans leur tête. J’espère simplement pour eux qu’il n’en est rien.
Tout ce que j’ai entendu de Dusapin m’a laissé un sentiment de vide total, et l’impression que son renom est usurpé.
Dusapin descend pourtant du Sapiens, comme dirait son copain Coppens (Yves…)
Pour la bouillie, il reste au choix : les pastilles Rennie, ou mieux, les boules Quies
Je préfère Deux heures trente de Britney Spears ou de Lady Gaga que deux minutes trente de bouillie sonore signée par notre Dusapin national.
Notre JLF est flegmatique et grand seigneur !
Allez, on en verra toujours, des gens qui ne savent pas penser par eux-mêmes, qui gobent tout ce qui est à la mode sans un soupçon de recul. Le degré d’éducation n’y fait rien : les uns sont fanatiques de Lady Gaga, les autres de Dusapin. C’est confortable d’avoir la même opinion que ses pairs. La seule différence, peut-être, c’est que les plus éduqués sont les plus intolérants.
(Réponse à littlejazzman)
Une bibliothèque de partitions gratuites en ligne ne peut publier que des partitions qui sont tombées dans le domaine public. C’est-à-dire dont le compositeur est mort depuis plus de 70 ans (plus les périodes de guerre, qui varient d’un pays à l’autre).
Les auteurs que vous citez sont tous encore sous protection du droit d’auteur, donc non publiables dans IMSLP.
Victor, Fred, Laurent, ne vous méprenez pas : l’anathème que m’a jeté "Monsieur trois points" ne mérite pas de réponse. Il est le fait d’un jeune homme qui n’a pas vraiment terminé sa crise d’adolescence.
On l’a vu pendant quelque mois dans nos forums; il portait en bandoulière son arrogance et son mépris pour les compositeurs "qui ne sont pas de leur siècle puisqu’ils composent comme grand Papa"
Il nous a quitté brutalement un jour en démontrant son manque d’humour et sa mauvaise éducation. Je n’imaginais pas qu’il lisait encore le blog, probablement sur Facebook qu’il fréquente beaucoup.
Sa mère (il vit chez ses parents) est, je crois infirmière. Espérons qu’elle saura soigner son handicap.
Pour moi, en tout cas, il n’y a pas sujet à discuter plus avant.
PS. Les commentaires sont modérés a priori depuis la mi-aout car nous recevons beaucoup de spam fabriqué « à la main », je veux dire par des hommes et non par les habituels robots. 🙂
Plancher sur Dusapin (!) avec humour vaut mieux que de se farcir ses écrits : les amateurs auront au moins rigolé un bon coup, et se moquer d’un nombriliste revient à pratiquer l’hygiène intellectuelle la plus salutaire
Quant à la postérité… Parle-t-on de l’opinion publique de cette foule protéiforme d’obscurs abrutis qui avait quasiment oublié J-S Bach, avant de jeter Telemann, tout en méprisant Haydn, etc. ?
Que sait-on aujourd’hui de la masse de génie humain que la connerie ordinaire a balancé aux oubliettes ?
"Je n’ai jamais pu comprendre l’infini – la seule chose qui m’en donne une idée est l’étendue de la bêtise humaine" (Einstein)
bonjour a tous.
quelle polémique …. sur ce Monsieur dusapin….
on en parle dans cent…deux cent ans…..on verra ce qui reste de l’œuvre.
et puis ce discours toujours aussi inutile sur le "contemporain… pas contemporain …"
qui détient la vérité ? personne. seul la vérité du coeur et des émotions reelles transcrites musicalement résisteront aux polémiques et aux temps futurs. le temps décidera pour nous tous, comme pour ceux d’hier, ceux-la même qui nourrissent aujourd’hui nos modestes ambitions musicales et notre culture.
J’avais cru le rédacteur JLF malicieux et plutôt admirateur de Dusapin …ou ai je mal compris l’article ?
Je parle du vrai Dusapin (pas denoù«l)
– Oui, oui "on peut écrire encore beaucoup de grandes choses en si b Majeur " pour paraphraser un grand homme
Je trouve (pour ma modeste part) :
1) qu’on peut ne pas aimer Dusapin sans forcément rejeter la musique contemporaine ;
2) qu’on peut aussi aimer la musique de Dusapin et ne pas aimer le personnage ;
3) qu’on la droit de vivre même sans aimer la musique contemporaine, et de s’exprimer librement ;
4) qu’on peut toujours écrire de très belles choses en si bémol ;
5) qu’il n’est pas nécessaire d’être joué à l’opéra Bastille ou à Donaueschingen pour avoir quelque chose à dire, et avoir quelque chose à dire en art est toujours respectable ;
6) que les "amateurs compositeurs" ont au moins le courage de signer leurs œuvres à "bonne médiocrité", quand certains internautes auto-érigés en arbitres des bons goûts (tout en fustigeant cette attitude chez autrui) n’ont pas le courage de signer leurs insultes exposant une bêtise crasse.
Je ne vous salue pas, monsieur "…"
Dusapin : un nom prédestiné pour un fossoyeur de l’esprit.
‘aurai aimé des explications sur l’absence de poulenc dutilleux chostakovitch
katchatourian et le double concerto pour orchestres à cordes de martinu; merci cordialement. littlejazzman.
Dusapin est un type bien… quand il compose de la musique. Quand il parle ou quand il écrit, il est incompréhensible, redondant, inintéressant. On est loin, très loin, des qualités de pédagogue de personnes comme Messiaen, Boulez ou Bernstein.
C’est assez drôle comme article, mais si c’est une critique – et ça l’est -, il n’y a aucun argument derrière. JLF a t-il ouvert et écouté au moins une dizaine de partitions de Dusapin avant de pouvoir juger ? (et non pas survolé une partoche et écouté un extrait ou être allé à deux concerts !)
Vos articles sont vides, creux, puisque la critique est superficielle : vous ne parlez même pas de musique mais vous vous attaquez au personnage. C’est aussi dégoûtant que de s’attaquer au physique d’une personne, et cela ne fait que révéler la débilité de vos propos.
Peut-être êtes vous jaloux que Dusapin ait une personnalité – au moins musicale ?
Si vous voulez vraiment agir – càd concrètement -, commencez par vous taire s’il vous plaît. Au lieu de dire des âneries, présentez-nous vos superbes compositions en sib Majeur (à moins que vous soyez déjà passé à polytonalité ?) ou des pièces pour orchestre ?
Ce qui me gène avec les amateurs compositeurs, c’est qu’ils font de la musique sans avoir une connaissance profonde du passé, tout en ignorant ce que font les compositeurs aujourd’hui (sauf les Beffa, Bacri et autres compositeurs à rayonnement microscopique s’enterrant dans des clichés acceptés par la société et un politiquement correct).
Concernant la technique, ils appliquent « théorie, harmonie et contrepoint », sans regarder plus loin que leur nez. La peur est toujours le même sentiment qui gouverne l’ignorant : peur d’autrui, de la nouveauté, de l’étranger ; ça ne m’étonne aucunement au regard de vos partitions.
Alors c’est sûr, à ce jeu, JLF, vous êtes plutôt bon, mais vous trainer un chiffon d’âme, rien de plus. Vous ne creusez pas à l’intérieur de vous-même, ni ne vous surpassez. Vous incarnez la bonne médiocrité de l’amateur péteux qui est fier de se dire compositeur pour le temps de sa retraite (lisez les correspondances de Monsieur Croche, bon sang !).
Il est un peu tordu cet article. Dusapin est un type bien.
Confronté au même problème, j’ai adressé un mail à Mezzo qui m’a envoyé les programmes HD complets.
Très bon article, merci Yves !
Intéressant à lire également, sur Poussin, cet article :
http://www.pileface.com/sollers/...
Emilie :
"Petit Quiz Mozartien :
Les "Six quatuors" en hommage à Haydn valaient 50 Louis d’or, combien valaient-ils en florins d’argent ? en Kreuzer ? …et combien en euros contemporains ?"
En utilisant la formule de conversion tarabiscotée du Louis d’or en poids de métal précieux, puis en convertissant ce poids au cours du dernier fixing de l’once d’or fin, on arrive à environ dix mille euros pour les six quatuors
Pour ce tarif, il n’est pas impossible que WA, vivant de nos jours, eà»t préféré faire footballeur, où¹ cette somme se gagne en dix minutes…
J’ai donc vu cette émission classique et jazz sur MA Télé – et pas sur le net. Excellente émission, des peoples qui n’étaient pas des potiches, et intervenaient pour poser des questions intelligentes et ne semblant pas trop "téléphonées".
Et surtout des interprètes au dessus de tout éloge, que ce soit "la" Stutzmann (quelle voix étonnante! et quelle cheffeux d’orchestre !) ou le quatuor Ebène. Quels talents! Ils savent tout faire…allez les écouter sur leur site de jazz :
http://www.quatuorebene.com/fr/a...
Jean-Yves Thibaudet était moins étincelant qu’à Pleyel (pas de ceinture avec des brillants… :-). Mais c’était sympathique de sa part, pour les téléspectateurs français qui ne peuvent pas aller au concert qu’il se soit produit au studio de Zygel (qui s’est dit "honoré" de cette participation, d’ailleurs).
Merci à notre couple présidentiel adoré!
finalement peu de monde à mon concert mais que des des gens de qualité … que d’émotion devant la qualité d’écoute, une quarantaine de personnes tout au plus pour m’écouter, mais les retours sont plus grands que mes espérances. des enfants étaient aussi présent et ils ont été ravis. que du bonheur … je remercie tous les gens présents et je remercie ici aussi pour ces belles lumières sur internet
Et bien, voilà un article qui va en effet à l’encontre des idées reçues concernant Nicolas Poussin, tout au moins en ce qui me concerne.
Pour moi, jusqu’à cette lecture, Poussin c’était surtout… beaucoup de poussière !!
Et puis, plus qu’un article sur Poussin, c’est une leçon sur l’art de regarder et d’analyser une œuvre picturale avec son contexte.
Merci Monsieur le Professeur ! 😉
Pourquoi :
Dans une émission culturelle qui sort de l’ordinaire et qui pourrait nous faire enfin un peu rêver, nous imposer des invités tels qu’une ministre dont on a ‘soupé’ et un diseur de jt dont on ne supporte même plus la caricature.
(Désolée pour l’irrévérence)….
Qui plus est, les caméras s’attardent sur eux avec une telle insistance……..
On en oublierait presque, hélas, les prestations des merveilleux et talentueux Artistes présents.
Quel gà¢chis…….
Les infos sur la diffusion de la Boù®te à musique 2010 étaient justes JLF, France 2 avait bien annoncé :
Jeudi 29 juillet 2010 Thème: "l’amour et la mort",
Jeudi 5 août 2010 Thème "Rythme et virtuosité".
Jeudi 12 août 2010 Thème: "Classique et Jazz",
Jeudi 19 août 2010 Thème: "Europe et Méditerranée",
Jeudi 26 août 2010 Thème: "Hommage à Bach",
Apparemment il y a eu inversion dans la diffusion TV de deux épisodes.
La preuve en est que le site diffuse déjà l’émission « Classique et Jazz » . Par conséquent on peut la visionner avant même sa parution TV, (Ce côté retour vers le futur, me plaît): programmes.france2.fr/la-…
Etonnant qu’on ne lise nulle part des explications ou une petite note de France 2 pour ce « mini beans ». Bah c’est l’été , tout est permis ou presque…! "Errare humanum est"
L’émission « Europe et Méditerranée » était plaisante, j’aurais bien aimé que PPDA s’exprime plus longuement,( que pensait -il lui de la musique ? )On aura bien admiré Mme Roseline Bachelot, souriante et savante, rien d’étonnant pour une passionnée d’opéra et spécialiste de Verdi.
Pour créer vraiment la surprise, Jeudi prochain ce serait bien de programmer « Hommage à Bach ! » la délicieuse confusion sera plus logique ainsi…. Et surtout, l’audience n’affichera pas un double zéro, puisque beaucoup auront déjà vu l’émission sur la toile. Enfin ce n’est qu’une idée…
Boù®te à musique plus 7 c’est déjà un beau cadeau, mais tout bien considéré « Sept jours de rediffusion » sur le web c’est trop court, voire frustrant pour un ZYGEL ! Ne pourrait-on pas les laisser, toutes, en ligne et tout l’été ces émissions-là ? Merci d’avance…
Emilie
" Fausse Monnaie " fait bien de remarquer qu’au temps de Mozart et au pays de Mozart, c’était le "florin d’argent" qui était monnaie courante…Cependant, Mozart l’européen, ce génie tant aimé, aimait voyager.
Nombre de ses correspondances font état justement des "florins" gagnés, bien entendu, mais aussi parlent des "guinées" (d’usage en Angleterre, en son temps d’enfance) et des fameux "Louis d’or". (français) Il estimera lui-même ses "Six quatuors en hommage à Haydn" à 50 Louis d’or, …Dans une autre lettre, sa propre mère évoquera "une nouvelle élève claveciniste " de Mozart, lui payant généreusement "3 Louis d’or "une douzaine de leçons, et il y a bien d’autres exemples ou les "Louis d’or" sont invariablement cités.
J’avoue que ne citer que les "Louis d’or" était un peu provocateur, et ne semble évoquer que les séjours et les tournées musicales du prodigieux compositeur "au Royaume de France", quand on sait l’accueil hostile qu’on réserva justement à Mozart jeune adulte, de retour à Paris,
(refus d’éditer ses symphonies concertantes ou de lui faire obtenir un livret d’opéra) cela peut évidemment en étonner plus d’un. Et donc, "Rendons à Mozart ce qui revient à Mozart, ses florins d’argent bien mérités. "
Toutefois un "Louis d’or" équivalait à l’époque, à quatre "florins d’argent", rien n’empêche d’établir alors les correspondances monétaires nécessaires, n’est-il pas vrai ?
Petit Quiz Mozartien :
Les "Six quatuors" en hommage à Haydn valaient 50 Louis d’or, combien valaient-ils en florins d’argent ? en Kreuzer ? …et combien en euros contemporains ?
NB: On sait que Mozart eu des funérailles de 3 e classe (Pauvre Mozart) mais ce n’était pas la fosse commune gratuite quand même…
" Le coût de l’enterrement de Mozart s’élevait à 8 florins 56 kreuzer, plus 3 florins pour le corbillard. Il représentait 1/5 de l’argent
liquide dont disposait sa veuve. Un enterrement
de 2e classe aurait coûté 37 florins pour six porteurs et six enfants de
choeur, au lieu de quatre."
‘ Extrait de " Mozart Mythes et réalités" : http://www.guywagner.net/pdf/moz... )
Emilie
Monsieur,
Je desire recevoir un CD D’Aurelia Legay…Si possible gratuit…
Merci beaucoup…
Monsieur DOLBEAU Gerard 101 Rue Hoche
92700 Colombes
Merci beaucoup à l’Avance
tout le monde sait bien que Mozart vivait aisément en collectionnant des louis d’or (Emilie)
Tout le monde … ? Mozart thésaurisait des Florins peut-être, mais des Louis ?
C’est vrai que tout le monde le sait bien maintenant
La nouvelle,on la trouve sur le site du CNSMDP.
Le "Qui a dit" est à compléter par… "que Sarko et Carla Bruni ne favorisaient pas la musique classique et ses interprètes?"
La réponse appartient aux lecteurs du blog. 😉
revoir si possible
Alors, qui a dit ça?1
J’étais mal informé… Cette émission sera programmée (sous toute réserve !) le jeudi 19 prochain.
Génial… Si je pouvais faire 120 kms chaque jour, je serais fier !
Quand je serai à la retraite (si j’y arrive) je le ferai aussi depuis Mulhouse.
l’émission la boite à zik,que je ne rate jamais enfin presque,un moment de detente que j’aprécie,rien à dire et à redire,parfait,france 2 doit garder cet émission,qui est maintenant ma boite a zik !
Il a quand même la santé, ce jeune homme ! A moins que Saint Jacques lui ait prété des jambes toutes neuves, ou que l’Esprit Saint lui ait soufflé dans le dos tout au long du trajet?
Pour ce qui est de l’audience, notons que l’émission la boù®te à musique de JF ZYGEL est diffusée cette année le JEUDI SOIR …On se demande bien pourquoi (?) Cela en a dérouté plus d’un ! Maintenant que le public s’est habitué au Vendredi…
Beaucoup de téléspectateurs ne consultent pas les programmes tv des magazines et s’attendaient à la regarder ce Vendredi soir…à mon avis France 2 voulait absolument que les mélomanes consultent leur site après coup.
C’est dommage de toujours juger une émission sur ces données précisément: audience, part de marché etc., à ce rythme les meilleures émissions ne tiendront pas, surtout si elles sont si peu annoncées.
Dire que " pour une fois l’émission était bien rythmée" est à la fois vrai et faux, car elle a souvent été très bien menée et rythmée cette célèbrissime émission, et cette qualité là est plutôt une récurrence.
Qui a trouvé l’instant Chopin bà¢clé ? Ce moment était subtil au contraire ! ( vite, à ré-écouter d’urgence) et puis il n’ y a pas que Chopin dans la vie ( musicale) …euh ! enfin …bref…
Je l’ai trouvé fort bien assaisonné, ce bouillon de culture musical, même si effectivement il n’a pas vraiment mis en scène les trois candides de l’émission, Hugues Aufray, Disiz Peter Punk et Nolwenn Leroy, était-ce un choix délibéré ? Dommage. Y a t-il eu des coupures au montage ? Ce n’est pas grave :on se procurera leurs cd !
Hugues Aufray s’est vraiment distingué par ses mots poétiques et sa culture musicale. Je m’attendais à ce qu’il chante avec Zygel au piano, improvisant…
Musicalement aussi, il faut saluer chaque prestation des autres musiciens, tous excellents : les impros d’Antoine Hervé ( même si l’intermède Chopin était un peu succinct) , mais Antoine Hervé qui joue si bien, ne joue jamais assez longtemps, je trouve, ce qu’il a interprété sur un thème de Chopin était d’une grande délicatesse… les prestations de la mezzo soprano Béatrice Uria Monzon, et ses commentaires fort intéressants, les airs chantés par le baryton, Laurent Alvaro, ( on connaissait déjà de lui son interprétation de « l’air du froid » de Purcell, mais ce fut un plaisir) celles du harpiste de jazz Park Stickney( La harpe est rarement utilisée pour ce répertoire) et celles du Quatuor Voce et le clarinettiste Nicolas Baldeyrou ( superbe quintet de Mozart , leur impro valsée sur do dièse mi) mais aussi le jeune joueur de guimbarde et de flà»te à calebasse chinoise, Wang Li,animant la séquence « instrument rare », ne faisait-il pas du chant « instrumental » diphonique ? on entend au moins deux voix, étonnant pour un flà»tiste, cela doit venir de sa technique de souffle continu dont parle JFZ.
Notons que Jean –François Zygel a contesté une fois plus la version du film Amadeus de Milos Forman, ( et ça m’énerve vraiment, chaque fois, car j’ai aimé cette version justement ) dans laquelle on compatit au « pauvre Mozart, mourant, abandonné et dont le cortège funéraire ne sera suivi que par un chien (errant) et qui plus est, lors d’une tempête de neige , avant d’être jeté dans une fosse commune » tout le monde sait bien que Mozart vivait aisément en collectionnant des louis d’or, qu’il a eu des funérailles grandioses, et ce, sous un soleil de plomb( hé !)
Plus sérieusement, Grand Merci à Jean-François Zygel et à ses invités pour ces bons moments.
Cette belle émission est visible pendant sept jours sur le site de France 2 . Régalez-vous !!!
programmes.france2.fr/la-…
Le message est destiné à J.F. Zygel
Je vous suis depuis quelques années. J’ai eu le plaisir de vous voir et vous entendre à Biot.
Votre boù®te à musique est une idée originale et très intéressante.
Nous y voyons des interprètes de talent et je pensais en vous regardant hier soir
que le couple de chanteurs d’opéra que je connais bien Elizabeth Vidal (soprano-
colorature et André Cognet barython-basse) illustrent parfaitement le rapprochement entre classique et modernité dans leur spectacle de l’opéra aux beatles.
Pour apprécier le talent d’Elizabeth : l’écouter dans la Méditation de Thaà¯s en
vocalise… un enchantement.
Peut-être pourriez-vous leur consacrer un peu de votre attention. Merci.
Merci Emilie pour vos compliments qui me sont allés droits au coeur ! Est ce que vous composez aussi de la musique ?
Grand Merci à Hélène Werlé, pour son message et l’indication de l’adresse du site "bidochon", que mon article ait plu à Christian Binet me fait très plaisir, et qu’on prenne le temps de l’écrire aussi.
Ce portait si plaisant à lire et à écouter, si ressemblant, est vraiment à l’image de l’artiste et de sa musique : sensible, intelligent, tellement musical, et par dessus tout il nous fait aimer sa musique donc « La » musique. J’en connais même quelques-uns qui grâce à ce beau témoignage, se décideront à « composer »….Merci à Florentine Mulsant et Merci à JLF.
Merci pour vos commentaires sur l’interview réalisée par Jean Louis Foucart.
L’éléctroacoustique m’a permis de prendre conscience du son , cela est vrai. Mais il ne m’a pas apporté d’ enrichissement dans le domaine de l’harmonie. Mais je suis très sensible à la démarche de Ligeti par exemple.
Beau billet. Quelle érudition !
Tout ce qui peut paraitre "gratuit" au "vulgum pecus" de l’art contemporain (dont je suis hélas) s’éclaire tout à coup, quand il comprend l’intention de l’artiste, au delà de la beauté formelle de l’œuvre.
Merci Yves !
Bravo Jean-Louis Foucart pour ce très beau portrait d’une compositrice aussi attachante que talentueuse. On y apprend beaucoup sur elle et son travail. Dommage que Florentine Mulsant ait conservé un mauvais souvenir de son incursion dans la musique électro-acoustique qui permet quand-même de prendre conscience du son en tant que véritable matière susceptible d’être sculptée dans un espace défini par le temps et la place occupée par les protagonistes (source sonore/auditeurs). Même si le niveau de la production musicale électro-acoustique n’est pas à la hauteur de la technologie déployée, il n’en reste pas moins un domaine d’exploration sonore tout à fait novateur et passionnant.
Florentine Mulsant a aussi de la chance de pouvoir faire saisir ses partitions par un spécialiste de Finale car ce logiciel, aussi performant soit-il, est une vraie usine à gaz pour celui qui est pressé d’en finir avec les corconvolutions des informaticiens qui ont conçu ce genre de système alambiqué….
Merci à Florentine Mulsant de nous avoir ouvert un peu de son jardin secret et de nous avoir fait goûté à la saveur de sa belle musique.
Yves Rinaldi.
Yves Rinaldi.
Entretien passionnant ! Un très belle veine musicale, accessible, mais qui interroge et ne laisse pas indifférent : en un mot, ça fait envie ! Merci Florentine Mulsant pour ce témoignage, merci Jean-Louis.
Il a bien raison!
Si vous aimez la musique live, Moodio.tv stream des concerts des Francofolies de Spa.
Le 23/07 : Arid
Le 24/07 : Marie Warnant
Le 25/07 : Phantom Ft. Lio
Merci Laurent pour cet article très documenté sur ce sujet fort intéressant pour nous.
Je l’ai requalifié dans la rubrique « Musicologie ».
Et de retour de congés, me voici en mesure de donner le lien qui permet d’écouter les enregistrements de notre concert. Rappelons que ces enregistrements ont été réalisés par notre talentueux preneur de son (et compositeur associé) Richard long. Qu’il en soit chaleureusement remercié ! 🙂 Voici LE LIEN
Binet était très content de votre article et vous signale que vous pouvez voir ce qu’il fait sur :
http://www.bidochon.fr/
Cordialement
hélène
—
Hélène Werlé
Relations Publiques
Votre réponse est intéressante : elle pose une différence de nature entre une « réduction » pour piano, et une « amplification » orchestrale du même morceau
J’ajouterais pour le cas particulier de LVB, que sa prodigieuse capacité à improviser au piano dédiait naturellement cet instrument à la recherche thématique et/ou harmonique, ce qui constitue, comme vous le dites fort justement, un processus d’élaboration
L’orchestration elle-même est chez Beethoven suffisamment « normalisée » pour ne pas faire en elle-même l’objet d’une recherche supplémentaire spécifique : tous les exégètes soulignent à juste titre la grande similitude de l’instrumentation entre Haydn et Beethoven, la différence résidant davantage dans la construction que dans la coloration, ce qui est précisément le fruit le plus apparent de la recherche thématique préalable
Enfin, il est tout à fait possible que ce qui fut entendu comme une version définitive réduite au piano n’était en réalité qu’une improvisation destinée à accréditer l’affirmation : « j’ai une symphonie toute prête » (sous-entendu : en voilà la preuve…)
Cette hypothèse cadrerait bien avec la pratique avérée de l’auteur et le fait non moins évident que personne n’a pas pu mettre la main sur le manuscrit allégué de la Xe Symphonie, hormis quelques fragments dispersés
Cordialement
Merci pour toutes ces précisions !
Pour ce qui concerne les particelles, ou les ébauches pour piano de symphonies (ou de toutes œuvre équivalente), je ne pense pas qu’on puisse les retenir comme « transcriptions » : non seulement elles précèdent l’œuvre définitive (qu’elles contiennent donc en germe, mais qu’elle ne « réduisent » pas, par définition, correspondant donc à un processus différent d’élaboration), mais en outre elles sont destinées avant tout au travail du compositeur et non à la divulgation ultérieure (encore que ceci ne soit pas empêché par cela !).
Bien cordialement
Sur l’intéressante version pianistique op.61a du fameux concerto pour violon op.61 :
Je pense que ce concerto était une commande émanant du grand pianiste, également éditeur de musique, Muzio Clementi
LVB, comme il en était coutumier en pareil cas, a réalisé le « boulot » a minima, ce qui explique le choix de la « simple » transcription, néanmoins complétée par quelques ajouts techniques spécifiques du piano : sections en écho utilisant le thème exposé par l’orchestre, remplissages harmoniques sous forme de basses d’Alberti avec ponctuation rythmique à la main gauche de la mélodie d’origine exposée à la main droite, trilles prolongés remplaçant les tenuti du violon, pour permettre le rendu des nuances cresc. et decresc. etc.
Il n’a pas pu s’empêcher de réserver à son propre usage une cadence pianistique nettement plus évoluée, qui ne manque pas de susciter quelques regrets : il est évident que si ce génie du piano avait envisagé la réutilisation du matériau thématique de son opus 61 dans un tel esprit de « recréation », il l’eût fait autrement plus élaboré…
Pour la même raison, le numéro 6, attribué parfois abusivement à ce concerto n’a jamais été proposé par l’auteur (op.61a indique bien une simple variante d’édition de l’op.61).
Par contre, il a travaillé un certain temps sur un « vrai » sixième concerto pour piano, également en ré, si je me souviens bien, et hélas abandonné, à cause des progrès de la surdité, ce qui montrait bien que le concerto était pour lui un mode de relation permanent et privilégié entre un virtuose et son public, et qu’il perdait de son sens joué par un autre : il n’y eut d’ailleurs plus d’autre ébauche de concerto après cette dernière tentative avortée.
Le premier mouvement pianistique de sa Ve symphonie, à comparer avec le travail de transcription effectué plus tard par Liszt : LVB, là encore face à une commande, se contente de recopier soigneusement les quatre voix principales, réparties également entre les deux mains, sans recherche particulière de coloration : cette version, jouée devant Goethe l’impressionna si fort que le poète de Faust s’en déclara bouleversé, ce qui chez lui voulait plutôt dire qu’il trouvait cette musique … extravagante
Enfin, il existe une transcription pour trio à corde de la Symphonie de jeunesse N° 2 op.36, encore influencée par Haydn, et, par définition, ce trio pour P-V-Vc est assez proche de son original pour orchestre
On sait aussi que l’auteur avait l’habitude de réaliser une ébauche pianistique intégrale de ses symphonies, avant de passer à l’orchestration : il expliquait ainsi en 1827 à Schindler (son « secrétaire »), qu’il « avait dans son pupitre une nouvelle symphonie entièrement terminée » (la Dixième, par conséquent, non retrouvée, à part quelques courtes ébauches), et un contemporain a rapporté que malgré sa surdité quasi totale, il pouvait l’interpréter entièrement de tête au piano, et qu’il jouait toujours aussi magnifiquement les passages les plus difficiles, en dépit de son infirmité
Cordialement
Les exemples que tu as choisis (notamment "Gris qui s’allège vers l’outre-mer") sont assez beaux aussi, sur le seul plan esthétique. Et le principe de "Structure qui mange" est très simple à analyser donc facile à apprécier pour un premier contact avec l’Arte Povera. À Nice, où¹ je sévis, le Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain (MAMAC) a quelques bons exemples, mais plus abscons et un peu moins faciles à apprécier directement sur le plan esthétique (notamment le "Lit étrusque" de Calzolari, ou des œuvres de Tinguely).
Merci Laurent pour ce compliment. l’art conceptuel est souvent rebutant à cause de l’apparence des œuvres présentées au public. Mais derrière cette approche purement visuelle, il convient d’en décrypter les intentions. Le plaisir qu’on peut en ressentie alors provient essentiellement de cette compréhension inattendue. Là encore, on accède à une dimension conceptuelle, celle d’un plaisir intellectuel.
C’est une découverte pour moi. Merci et bravo pour ce post long et informé, précis et clair !
Merci beaucoup Sébastien, j’ai vu qu’il y avait même le Prélude en ré b pour cordes.(audio)
Si.Sur le site des Bidochon,rubrique "le monde de Binet".
http://www.bidochon.fr/
Etonnante l’expression relevée par le chef d’orchestre Paavo Jà¤rvi : Schumann "le Brahms des pauvres" qui a toujours existé dans l’ombre de Schumann,…dans l’émission " Anniversaire Schumann, Arte. TV ( voir à 9 ’02 et suivantes)
videos.arte.tv/fr/videos/…
En quoi cette expression employée et partagée par quelques professeurs et par d’autres musiciens se justifie t-elle ? Paavo Jà¤rvi exprime en tout cas son désaccord avec ce jugement. J’ai toujours perçu le contraire dans l’enseignement musical classique, français, le génie de Schumann, son sens inné de la poésie, sa complexité aussi. Brahms étant considéré plutôt comme un " cadet", ce qui n’enlève rien à son propre génie bien sà»r.
Sans irrespect de ma part, 🙂 je me souviens des cours de "reconnaissance d’œuvres musicales genre (licence 1 musico) la consigne étant :
– si c’est un morceau symphonique plutôt "pesant" c’est sà»r c’est du Brahms !
ou Crois-tu que c’était du Brahms ? Mais non ce n’était pas assez lourd (sic)
bon c’est un raccourci évidemment beaucoup trop réducteur. Pourtant, on n’aurait jamais dit ça d’un Schumann.
Schumann est un pur génie, il ne vit "à l’ombre" de personne.
Oui merci Nicolas, l’interview est intéressant…J’aimerais bien entendre les compositions de Christian Binet, connais-tu l’adresse d’un site musical où¹ il les présenterait ?
On peut lire une courte interview de Christian Binet à propos de cette bande dessinée ici : http://www.pianobleu.com/actuel/...
Cher ami musicien, (ou chère amie musicienne) vous avez adressé des mails au webmaster récemment, et vous n’avez pas obtenu de réponses. Veuillez l’excuser
il est absent encore pour quelques jours, et ne peut lire vos messages. Il ne manquera pas de vous répondre personnellement dès son retour.
N’ayant ni votre email ni votre nom, je ne puis vous répondre personnellement, c’est pourquoi je vous écrit sur ce fil (Schumannien) peut-être pourriez-vous m’envoyer un message interne via le forum, si vous y êtes inscrit(e) ?
Cordialement
Emilie
Le webmaster est en vacances, non?
C’est qui cet energumène?
Bonjour,
Je ne suis pas le webmestre, toutefois je vous signale que si votre requête porte sur les messages du forum, vous pouvez les éditer vous-même, il me semble.
Bonjour,
Pouvez vous répondre aux mails que je vous ai envoyé concernant la suppression de mes données informatiques personnelles sur vos sites.
Je vous rappelle à vos obligations de webmestre vis à vis de la CNIL.
Merci de faire le nécessaire, et surtout de répondre à vos mails.
Déjà presque dix jours que ce concert lyrique et poétique, autour des poèmes d’Oscar Mandel, a eu lieu. Et j’en garde un souvenir tellement agréable et vivant.
Ce fut un régal, un excellent moment de musique bien défendu par chanteurs et pianiste. (En plus de la qualité des œuvres proprement dites, la beauté des timbres et l’expressivité des voix solistes y sont pour beaucoup : Ursula Barrière, Clémence Gegauff, Pierre-Henri Ageorges)
Est à souligner aussi le grand travail effectué par le choeur sur des pages musicales contemporaines, fort difficiles d’exécution. Ce concert nous révèle d’autant plus les trois personnalités des compositeurs de la soirée Jean-Louis Foucart, John Sernee et Yves Rinaldi.
Une mention spéciale revient à Benoù®t Aguettant, remarquable pianiste et directeur musical de l’évènement, et bien évidemment à Yves Rinaldi qui a pratiquement tout organisé avec l’aide précieuse d’ Ursula Barrière, d’Anne Le Bihan et du choeur ArteMisia. Merci pour cette belle soirée musicale.
On attend la mise en ligne du mp3 avec impatience.
Emilie
ps: Vous qui aimez la poésie, conjointement à la musique, je vous recommande la lecture intégrale de "cette guêpe me regarde de travers" d’Oscar Mandel.
C’est vrai, on ne s’aperçoit pas que Philipp Addis est anglophone,
sa diction est parfaite.
Karen Vourc’h, émouvante soprano, est aussi une "actrice" impressionnante dans le rôle de Mélisande. Elle incarne vraiment le personnage.
Finalement le parti pris du décor est le milieu marin (aquatique), et les tours du chà¢teau sont métamorphosées en phares…(Mélisande a parfois des airs étranges de petite sirène sur son rocher, mais là , c’est un autre conte… )
Très belle prestation aussi de Marc Barrard, qui dans le rôle de Golaud est très imposant, pourtant il garde une dimension humaine, ce qui estompe un peu son côté anti-héros.
Ce qui étrange dans cet opéra de Maeterlinck- Debussy c’est que personne ne semble pleurer la mort de Pelléas, et encore moins de reprocher le crime à son auteur. Même Mélisande a perdu la mémoire. On est vraiment ici au coeur du royaume des ombres plus que des clartés.
En effet, j’ai pu voir les deux premiers actes avec un grand plaisir. Un très bon niveau d’ensemble en effet, et une diction re-mar-qua-ble de Philip Addis, à faire pà¢lir un francophone. La mise en scène est parfois un peu trop elliptique, mais ne manque pas de charme ni de poésie (étrange scène de la tour, mais finalement parti pris qui se défend). L’ensemble est très poétique, les jeu de lumières y contribuant pour beaucoup.
Deux rediffusions à noter : les 2 et 9 juillet prochains sur MEZZO
Magnifique opéra dirigé Par John Eliot Gardiner, Excellentes prestations des musiciens et chanteurs, on adhère moins au choix des " costumes", neutres, presque fades, quant à la mise en scène, originale, parfois ingénieuse, elle se défendait bien.
Une belle critique à lire de Gilles Macassar (Telerama)
http://www.telerama.fr/musique/p...
Compositeur, Binet l’est absolument.
Dans sa dernière BD Haut de gamme, un "Prélude pour orchestre à cordes
(violons 1 et 2, alto, cello et contrebasses) et déambulateur" figure au dos des pages de couverture…Prélude signé de l’auteur, Christian Binet.
Il est écrit en ré b majeur d’après ce que j’en ai lu, Un Andante de 29 mesures , chiffré à 4/4…
Les violons et altos évoluent dans des valeurs brèves et s’opposent aux pupitres graves, qui sont l’assise du morceau ( valeurs longues, rondes et blanches) Le thème principal joué aux violons 1, chante avec nostalgie, et s’apparente à une complainte.
Après la demi cadence ( au milieu du prélude, mes. 14) commence un dialogue plus animé, entre les pupitres aigus ( violons 1 contre violons 2 et alti ) ce mouvement alterné, syncopé, donne l’impression d’un passage ternaire dans du binaire,c’est l’instant solaire du prélude qui ne dure que six mesures…Dès la mesure 21, le thème principal, et toute l’exposition du prélude reprennent (a tempo) jusqu’à la cadence finale.
le propos intimiste de ce prélude nous ferait souhaiter presque l’entendre par un ensemble à cordes plus restreint (quintet, quatuor )
Je pense qu’il faut attendre la sortie du nouveau site internet de Mezzo en septembre pour que la communication se mette en place et que l’on connaisse les programmes… Voir aussi mezzo sur Facebook. C’est ICI (mais je ne suis pas chez Mezzo !! 😉
Je viens de m’abonner sur free à Mezzo Hd et je m’aperçois avec stupeur que le programme est différent de Mezzo SD et qu’il est impossible de trouver ce programme à l’avance sur Free ou ailleurs Je ne suis d’ailleurs pas le seul dans ce cas et vais donc faire cesser cet abonnement si cela persiste!!
Eh bien merci pour l’invitation ! Pourquoi pas en effet : je m’y emploierai ce week-end !
C’est vrai que Bach transcrivait beaucoup, mais d’abord pour se faire plaisir à lui-même, et croù®tre dans son art, On pourrait supposer qu’il souhaitait jouer les concerto de Vivaldi "tout seul" sur son orgue par exemple ou les jouer avec d’autres. Une façon de s’approprier les répertoires, de les assimiler, sans les "copier" toutefois et sans avoir recours à tout un orchestre, plus difficile à réunir.
D’ailleurs c’est curieux comme les transcriptions de Bach qui passent de l’orchestre à un instrument soliste ou quelques instruments solistes, ne semblent pas "réduites", (" réduction" par opposition à "orchestration" ) Le résultat aurait pu être catastrophique sous une autre plume que celle de Bach.
Quoique réduction ne signifie par forcément " appauvrissement" loin de là .
La chaconne Bach-Brahms pour la main gauche est impressionnante , c’est d’ailleurs plus une "Fantaisie- passacaille " pas ses dimensions. Ce genre d’écriture se retrouve d’ailleurs dans les œuvres originales de Bach destinées au clavier, ( dont on devine qu’elles pourraient être jouées au violon) ce qui laisse supposer que Bach devait se transcrire lui-même sans cesse.
( je ne dis pas du tout qu’il était à court d’idée !!!)
Pourquoi est-ce que Bach si génial, éprouvait le besoin d’écouter et de transcrire d’autres œuvres que les siennes ? Capter l’air du temps ? Curiosité artistique ?
– Oui, il faut présenter ta transcription pour piano solo Laurent, du concerto de Vivaldi pour quatre claviers, et nous expliquer tout le processus : comment s’y prendre pour réduire une partition d’orchestre ou d’orchestre de chambre ! Ce sera tout un prochain billet… Chiche ?!
Je suis d’accord. Ce qui est intéressant chez Liszt, du point de vue du processus créateur, c’est que son admiration pour ses contemporains (que traduisent ses transcriptions/paraphrases – déjà des re-créations) ne semble pas l’avoir tellement influencé dans sa propre production, sauf peut-être l’harmonie wagnérienne. Du moins c’est l’impression que j’ai, mais je me trompe peut-être et j’attends avec impatience une mise au point brève mais salutaire là -dessus.
Pour ce qui est de la transcription comme art de compositeur, Bach lui-même transcrivait beaucoup (et adaptait souvent). J’ai un faible tout particulier pour le fameux concerto pour quatre claviers d’après Vivaldi :
http://www.youtube.com/watch?v=t...
Je me suis amusé à le réduire pour piano seul, si ça intéresse quelqu’un 😉
Deuxième transcription fidèle qui me touche beaucoup (quoique moins que l’original) : la Chaconne en ré mineur du même Bach, cette fois adaptée (plus que transcrite véritablement) par Brahms pour la main gauche seule :
http://www.youtube.com/watch?v=4...
(Personnellement je la préfère à la transcription de Busoni…)
Merci pour l’interprétation d’Horowitz, elle est effectivement sobre et élégante.
La transcription musicale est donc un art à part entière, les Schubert-Liszt sont à ce propos l’un des plus beaux exemples. Certainement parce que Liszt était compositeur tout autant que virtuose. ( trop virtuose peut-être, son maître Czerny a du le marquer un peu…j’aime moins certaines paraphrases de Liszt)
On croit souvent que la transcription est utilisée pour voler au secours des répertoires insuffisants de tels ou tels instruments, ce n’est pas vrai pour le piano, surtout à l’époque de Liszt, pourtant il a été prolixe en la matière. Cela prouve qu’il était aussi à l’écoute de bien des musiques (autres que les siennes) c’est rare pour un compositeur.
C’est imparable : l’interprétation de Cziffra lui-même est bien moins agressive, et passe mieux. Russo est fatiguant : c’est bavard, agité, répétitif ; bref on demande grà¢ce.
Mais tu as raison sur le fond : c’est bien la transcription elle-même qui multiplie les embà»ches et, in fine, c’est cela qui me pose problème (la virtuosité pour la virtuosité). On ne retrouve pas l’esprit de l’original (même en tenant compte de la destination instrumentale différente). Las, il faut bien faut bien nourrir ces animaux carnavalesques que sont les pianistes (et le public en redemande, du reste).
À tout prendre voilà une transcription beaucoup plus sobre, bien plus fidèle à l’original, et tellement moins laborieuse, sous les doigts d’Horowitz !
http://www.youtube.com/watch?v=E...
Ce n’est un secret pour personne, Laurent, le grand Cziffra était un passionné de virtuosité, le Paganini du piano, ceci dit un phénomène de la musique romantique aussi. Pourquoi a- t- il adapté cette pièce ? par goût de la démesure ? on a l’impression qu’il s’est lancé un défi à lui-même…Faire disparaître les mouvements des doigts par le truchement de la vitesse, atteindre le jeu de l’extrême ?
Le terme de "torche -doigts" que tu emploies plus haut, est un peu cru, mais il me plaît bien, dans le sens où¹ les doigts comme des danseurs " se plient" se donnent à fond, comme des sportifs de l’extrême ( en extrapolant un peu, je l’avoue)la torche c’est aussi le feu,.
La transcription de Cziffra c’est un pur "con fuoco" et c’est justement vers "la Fulgurance" qu’il veut tendre.
D’autre part la partition de Rimsky est un exercice à l’outrance du chromatisme, toujours très suspect celui là (le chromatisme ) ne veut-il pas noyer les tonalités ? Gommer le cadre harmonique habituel ? Musique bourdonnante, folle, obsédante, tout pour déstabiliser l’auditeur,…Et l’émotion, étrange, elle commence déjà là ! (quand c’est bien joué)
Virtuosité chez Cziffra ? Oui, mais pas seulement, car quand on l’écoute dans ses versions des années 50 il y a une réelle musicalité dans l’interprétation de sa pièce d’une légèreté incroyable avec des accents presque" dolce":
à écouter là : http://www.youtube.com/watch?v=n...
Contrairement aux "imitateurs" qui s’essayent à l’exercice, (Yuga Wang elle s’en sort plutôt bien, mais elle le jouera de mieux en mieux, comme tous les grands, ils ne cessent de progresser…c’est une constante en musique)
Pour en revenir à Bumble-bee, j’aime moins ce que fait Sandro Russo
ici : http://www.youtube.com/watch?v=-... ) Un jeu trop dur, trop sà»r… même si c’est extraordinairement réussi techniquement d’ailleurs.
C’est peut-être plus facile de faire passer l’émotion de cette musique d’extra terrestre, au violon ( Rimsky-Korsakov avait destiné cette pièce au préalable pour le violon, dans son opéra) et du coup transposée au piano, la pièce paraît presque martelée,plus rythmique, alors qu’elle est avant tout mélodique.
Cziffra a surchargé la mélodie d’une forêt d’octaves à en avoir le vertige, cela ne joue pas en faveur de la légèreté naturelle non plus… Les octaves au piano, est une écriture connotée (Un intervalle que je n’aime pas beaucoup ) …redoutable pour la justesse et la virtuosité.
La version sur Dailymotion des "pianistes" est sà»rement plus intéressante :
http://www.dailymotion.com/video...
On trouve une partition de base sur free-score de Bumble-bee
La partition ( de base)
http://www.free-scores.com/parti...
Oui à‰milie, je ne doute pas qu’elle puisse par ailleurs être très touchante. Je suis parti un peu au quart de tour, je le reconnais ! Je me suis juste focalisé sur la virtuosité pure présente dans cet extrait : je ne trouve pas l’adaptation de Cziffra réussie du tout.
J’arrive un poil après la bataille… mais je rejoins Laurent sur le poujadisme décomplexé de ce petit texte, et Emilie sur le fait que 4’33 n’est évidemment pas une œuvre sur le silence, mais une œuvre sur l’écoute et l’indétermination (sur le ready-made aussi). Enfin, j’espère m’exprimer sans sfumato ni pédanterie… 🙂
ce sont des fausses statues ..
il n’ya aucun dignitaire egyptien qui porte la moustache ,
et l’exécution de ces statues ne respectent en rien les proportions egyptiennes ,
de plus pour des satues représentant la "genèse" egyptiennes , les couleurs sont trop bien conserver à certains niveau ..
sans compter l’écriture plus que grotesque sur les supports
ces staues sont des fakes à 100%
à comparer avec les status de la mem époque de menkaure ou djedefre , qui sont authentique
Nous sommes d’accord à‰milie – sans aller jusqu’à museler les musicologues ! 😉
Même si encore une fois je dirais que le problème n’est finalement pas qu’un compositeur (ou tout musicien d’ailleurs) parle de son art, mais la façon dont il en parle (n’oublions pas les médecins de Molière…).
Jean-Armand, je suis bien d’accord : la musique de Messiaen se reconnaît en quelques secondes d’écoute. Le plus intéressant dans la remarque de G. Sacre est le constat que le rythmes ajoutés par exemple, ont effectivement bien souvent le même effet que le rubato. Bien des passages de lecture difficile dans sa musique pour piano paraissent en fait beaucoup plus évidents à l’écoute (et toute mon admiration va aux Muraro et autres Loriod qui ont le courage de déchiffrer le pointillisme de la notation – sans compter le virtuosité technique bien sà»r).
Je maintiens que le jargon est condamnable, si toutefois on se met d’accord sur le sens de ce terme. Car le jargon, ce n’est pas le vocabulaire technique ! C’est une complexification abusive de langage destinée à appréhender d’une réalité simple (et souvent pour se distinguer le savant du profane – cf. Bourdieu).
Ainsi, lorsqu’un physicien parle de quark ou de boson, c’est pour désigner quelque chose de précis et qu’aucun autre nom ne peut remplacer clairement. Lorsqu’un musicologue parle de quarte et sixte, idem. Lorsqu’un géographe parle de mégalopole, idem. Mais lorsque ledit géographe commence à parler de "bidonvillisation", lorsque le politologue parle de "gouvernance", je dit que l’on entre insidieusement dans le jargon. Mais c’est peut-être affaire de sensibilité personnelle.
Je suis d’accord sur le fait que Messiaen a affublé de noms compliqués des notions qui étaient moins compliquées que ça.
Il n’en reste pas moins que les rythmes qu’emploie Messiaen ont vraiment une personnalité propre à l’écoute. Les comparer à "croche – noire – croche" ne leur rend pas justice ; "noire – croche – noire" serait déjà plus proche : les rythmes typiques de Messiaen ne font pas un nombre entier de temps.
A propos de l’harmonie, que Messiaen ait eu des visions colorées avec la musique n’intéresse personne d’autre que lui. En revanche, là encore, on reconnait certains accords de Messiaen instantanément. L’accord sol – do – mi – fa# par exemple. Qu’il est inutile de vouloir comparer à un accord classé (#11), vu la façon dont Messiaen l’emploie.
Le jargonnage n’est pas condamnable a priori. Dans les sciences dures il est nécessaire, parce qu’on doit être aussi précis que possible. Dans les arts et les lettres, en revanche, les mots sont le plus souvent flous ; en créer de nouveaux n’apporte aucun bénéfice.
Il est vrai que l’exercice ici était plus ludique que musical, mais je ne le jugerais pas aussi sévèrement. Yuja Wang est trop fine pianiste pour être réduite à un moment "de bravoure". Ceci a le défaut de tous les extraits, n’oublions pas tout le récital offert avant ce "bis" ( je crois bien le cinquième ) Il faut absolument l’entendre en direct, dans toute sa dimension, Yuja Wang est une très grande artiste, elle ne pourra que t’émouvoir Laurent, à mon avis.
Merci Laurent d’avoir citer l’excellent Tristan Murail, et comme il a raison…
En un sens la musique dite contemporaine était forcée de s’affubler d’un "paratexte " , finalement inutile, pour se justifier. et elle subit encore cette même pression.
"On vous demande toujours un discours"…c’est vrai, est-ce la faute des musicologues ? des historiens ? du public lui-même ? qui veut toujours mieux saisir ce qu’il entend.
Il y a aussi cette manie dans le geste même de la composition que "tout doit être justifié" . Or, Une œuvre bien pensée, finalement se justifie d’elle-même.
a t -on demandé à Bach de justifier sa Messe en Si, ou son Art de la Fugue, et son "traité de langage musical" à ce propos où¹ est-il ? si ce n’est dans sa musique…
Ah bas le jargon, et trève de bla bla bla,
du son ! du son ! je ne vois qu’une solution :
muselons, muselons
musicologues et donneurs de leçons.
Diapason est une bonne revue
je regrette l’ancien "Monde de la Musique"
que je lisais en biblio dans le temps.
Emilie
Et je ne résiste pas au plaisir de citer le bon Guy Sacre :
"Plutôt que de se demander si la rythmique "à valeurs ajoutées" n’est pas une manière originale de noter le rubato, [le critique] vous apprendra les termes hindous dont elle s’affuble. Il s’extasiera sur un "rythme non rétrogradable" (le développement, au fond, de la cellule croche-noire-croche, dont plusieurs siècles de musique nous offrent l’exemple), plutôt que d’avouer l’indifférence que l’on devrait avoir pour un private joke […].
Surtout ce critique nommera à son tour un accord violet veiné de blanc, un accord orangé veiné de vert avec quelques tà¢ches noires, au lieu d’écouter l’accord en question (et de s’apercevoir qu’il est moins flou et ésotérique que le langage qui le décrit)"
Le discours technique du musicien ne sonne jamais creux, car il use de termes nécessaires ; mais certains prennent souvent un malin plaisir à se draper dans le jargon (je maintiens le mot, car il est exact : c’est le mal de notre temps dans tous domaines – et l’à‰ducation nationale, où¹ je sévis, en est l’un des pires exemples).
Je maintiens que l’hermétisme est un vilain défaut, car ce qui se conçoit bien s’énonce clairement – et simplement. Le langage est un moyen de communiquer ses idées, pas de les obscurcir, et il est souvent le paravent des médiocres pour brouiller les pistes derrière un savant sfumato. C’est un des vices de la recherche actuelle d’ailleurs, pas seulement en musicologie. Loin d’être "vraiment dangereux", c’est surtout fort irritant.
Tristan Murail reconnait lui-même (dans le Diapason de ce mois-ci) : "À un moment, il y a eu une forte pression sociale pour que chaque partition soit justifiée, argumentée par un contexte littéraire, politique ou philosophique. Sans quoi la musique n’avait pas d’intérêt. Les choses ont changé, mais on vous demande toujours un discours."
non , non Jean-Armand, retourne vite voir les tableaux de Veermeer, c’est bien de lui que je parle, Malevitch ne m »intéresse pas pour l’instant. Veermeer joue avec la lumière et démontre bien que le blanc n’existe pas. vibration lumineuse : blanc-rose, blanc-gris, blanc-violet…)
Franchement je ne vois pas en quoi Mallarmé est hermétique ..
quant à Messiaen on s’aperçoit de sa complexité surtout dans ses pages de musique, moins dans ses explications et commentaires.
"passer outre le discours pour apprécier la musique" c’est un bon adage, Laurent , je trouve,
cependant le discours technique d’un musicien ne sonne jamais "creux" contrairement à celui du "pédant." ( y en a t-il encore de vrais pédants vraiment dangereux de nos jours ? ils sont vite repérés et ..moqués non ? )
Je trouve un peu facile de surligner ces verbiages des années 70, il aurait fallu le faire dès leur parution. Maintenant tous ces gens ont déjà un , voire deux genoux à terre, on peut toujours leur "taper dessus"
Quant à l’hermétisme, ce n’est pas forcément un (vilain) défaut
Chère à‰milie, je ne suis pas sà»r que le but de la charge en question fut de dire que " le silence n’existe pas " … Mais bien plutôt de dénoncer un (petit) monde copieusement nourri aux subventions pour créer ce qui pourrait très bien se faire dans un atelier d’ados motivés et sans l’appareil jargonnant et l’esprit élitiste mal placé que dénonce aussi Renaud Machard.
Cela me rappelle le jugement expéditif mais salutaire que j’ai lu, voici quelques années, sous la plume de Guy Sacre, dans sa somme consacrée à la musique pour piano. Il démonte en deux ou trois phrases acides le verbiage de Messiaen s’auto-commentant à satiété et ensevelissant ses œuvres sous un déluge de commentaires plus ou moins hermétiques, que se contente de reproduire une critique un peu trop confortable. Je précise que j’aime beaucoup Messiaen (et Sacre aussi ne s’en cache pas du reste) ; mais cette remarque m’a fait le plus grand bien : il m’est apparu, comme une évidence alors, qu’en effet, il faut savoir passer outre le discours pour apprécier la musique, et qu’entre le vocabulaire technique du musicien et le jargon boursoufflé du pédant, il y avait une limite à ne pas franchir.
Le blanc, c’est plutôt Malevitch ("Carré blanc sur fond blanc", 1918) que Vermeer.
Quand Olivier MESSIAEN est décédé les Oiseaux du Monde ont perdu leur plus grand chantre, aujourd’hui avec la disparition d’Yvonne LORIOD ils viennent de perdre leur plus belle interprête!
Quelle émotion! Voici ce couple d’exception réuni dans ce petit cimetière de PETICHET face à ces paysages qu’ils ont tant apprécié et qui les a tant inspirés.
Ah ! Emilie, un peu de polémique, voilà qui va égayer ce blog ! Avec l’esprit frondeur, voire provocateur qu’on me connait, je ne peux m’empêcher d’en rajouter une couche. Voilà ce qu’écrit Renaud Machard (Le Monde du jeudi 10 juin) dans un article intitulé ‘L’exaltante invitation au voyage de Gérard Pesson" (festival Agora, Centre Pompidou jusqu’au 19 juin) :
A l’heure de la simplification des documents administratifs, l’Ircam continue de s’exprimer en une logorrhée qui, au mieux, rappelle l’hermétisme de Mallarmé, au pire, les grandioses nanars de la musicographie jargonneuse des années 1970-1980. Ainsi l’Ircam loue -t-il sans sourciller, et sans contrepet délibéré semble-t-il, « le métier aboli de sa performance », la relation entre « nulle part auparavant » et « partout ensuite » ou encore la « présence de l’invariant au sein de ce qui mute ». C’est en tout cas ce qu’on lit dans L’Etincelle n°7 (juin 2010), un illustré savant publié par le laboratoire associé au Centre Pompidou.
pffffff…tout ce verbiage pour essayer de dire que " le silence n’existe pas " en ce bas monde ?
c’est vraiment laborieux.
Je ne trouve pas ça drôle, et bien des musiciens de l’Ircam sont bien plus intéressants que les auteurs de critiques faciles à l’écoute…limitée, ce qui ma foi rejoint le silence.
Il n’existe pas plus de "silence" en musique que de "blanc" en peinture. Veermer et Cage = même combat.
Les tv peuvent rechecher arte automatiquement
Il est difficile de préserver l’ancien dans le contexte de recherche permanente de gain des entrepreneurs et autres …
Dépenser de l’argent pour préserver les "vieux trucs" passe même pour pure folie aux yeux de beaucoup.
Dommage pour ce monde peuplé de personne ayant perdu jusqu’à leur propre identité.
depuis peu, Nora The Cat joue avec orchestre the Cat…certo :
http://www.youtube.com/watch?v=z...
Personnellement, ces prestations me laissent de marbre. Transformer la musique en art de clown n’est pas ma tasse de thé. Et chercher la vitesse pour la vitesse est une subtilité de fans de tuning.
Si la prestation de D. Garret est intéressante, PARCE QUE musicale (quoique la vitesse excessive n’aide pas à goûter la fantaisie et la grà¢ce aérienne du morceau), le fatras de Yuja Wang est proprement abominable. Mais peut-être est-ce moins de sa responsabilité que de celle du massacreur qui a ravalé le petit bijou de Rimski au rang de torche-doigts amusical : on a connu Cziffra plus inspiré…
C’est mordant, c’est méchant, un tout petit peu poujadiste, mais tellement drôle !
(et probablement pas si faux que cela dans l’esprit !)
En fait d’autres immigrants européens, comme Kurt Weill ou Korngold, ont eu à Hollywood au moins autant d’influence que Rachmaninoff.
Schoenberg a, lui aussi, émigré aux Etats-Unis (pas très loin de l’endroit où vivait Stravinsky, qu’il détestait). Mais Schoenberg ne voulait jamais écrire de musique commerciale, et se tourna vers l’enseignement.
oui, je confirme ! Le Pianiste Franck Sitbon est un véritable phénomène, je ne le connaissais pas,
jusqu’au jour où¹ mes jeunes élèves "qui sont fans de la nouvelle star" ne cessant de me parler de cette émission, j’ai pu l’entendre l’an passé, jouer en "différé"…c’est un véritable virtuose, il peut tout jouer, tout accompagner, et surtout il valorise n’importe quel "filet de voix"…Une perle ! …
j’aimerai bien qu’il soit l’invité de la boù®te à musique de JFZ, jean-François Zygel, pour un duel d’impros…ou autres tours musicaux.
(Je suis étonnée comme la part "d’invention" musicale est faite à ce genre musical, les Klassikeux devraient en prendre de la graine…plutôt que d’imiter le jeu du prof. ou de faire croire aux marmots que jamais ils ne seront Mozart ou Beethoven…)
"Les cloisons des genres sont plus que poreuses".
Oui. Et heureusement !
si vous aimez le hang voila ma page myspace:
http://www.myspace.com/davidcharrier
Pelléas arrive à Paris salle Favart direction Gardiner
Pelléas, Phillip Addis
Mélisande, Karen Vourc’h
Golaud, Marc Barrard
Arkel, Markus Hollop
et Yniold ? je ne sais pas… Mais mercredi 16 juin dans deux semaines j’y serai.
Et [ce n’est pas pour raconter ma vie, c’est pour savoir si ce genre d’écart culturel est fréquent, merci de me dire…]
Et attention les classiques-exclusifs ! Mercredi 9 juin une semaine avant j’ai 2 places pour le pavillon Baltard demi-finale de la Nouvelle Star M6 en direct j’y serai aussi yeah !
Franck Sitbon le pianiste accompagnateur attitré de l’émission est carrément à couper le souffle. Que donnerait-il en Debussy, Ravel, Messiaen ? Que donnerait-il aujourd’hui, car je gage qu’il sort du Conservatoire.
Les autres musiciens dirigés par Olivier Schultes sont excellents. Les cloisons des genres sont plus que poreuses
En effet, il est extrêmement étonnant que Pierre Boulez ait choisi de promouvoir l’œuvre d’un Jean-Baptiste Robin, jeune compositeur-organiste qui allie l’absence de personnalité (ce qu’on peut entendre de lui ressemble toujours, soit à du Thierry Escaich, soit à du Jean-Louis Florentz) à la vulgarité, et qui semble ici singer sans grande conviction une esthétique à la Dalbavie-Mantovani…
Je ne partage pas entièrement la virulence de Renaud Machard : Dalbavie, au moins, a un univers. Mais si le choix de ces œuvres de jeunes musiciens est du fait de Pierre Boulez, il faut bien reconnaître un manque cruel d’audace et de clairvoyance.
soutenons l’église qui en a vraiment besoin ces temps si avec tous les scandales qui l’éclaboussent. Même si on sait que cela touche une minorité de prêtres, c’est toutes l’église malheureusement qui est affecté. JLF> Merci d’éviter la publicité pour les sites marchands sur ce blog, SVP, quelle que soit par ailleurs la cause que vous défendez => « anonyme ».
J’ai assisté au premier des deux concerts, celui du 27 mai. En voici un rapide compte-rendu.
Messiaen ("Appel interstellaire" pour cor solo, extrait de "Des canyons aux étoiles") : Boulez a choisi probablement l’extrait le moins intéressant que l’on puisse trouver dans tout Messiaen, un duo de cors insipide (pourquoi ce "solo" est-il joué à deux ? aucune explication dans le programme).
Bartok (Musique pour cordes, percussion et celesta) et Berg (Quatre pièces pour clarinette et piano op. 5) étaient intéressants et correctement interprétés.
Webern (Cinq mouvements pour quatuor à cordes op. 5) : égal à lui-même, c’est-à -dire : froid.
Varèse (Octandre) : une pièce que j’aime bien mais qui ce soir manquait de punch. La direction mécanique de Boulez ? Peut-être mon éloignement (j’étais au milieu du premier balcon) ? Pleyel ne se prête pas à la musique de chambre. Mais tout de même, les pièces pour clarinette et piano de Berg passaient beaucoup mieux.
Après l’entracte :
Debussy (Nocturne n°1 : Nuages) : la direction de Boulez a la réputation d’être analytique, "on entend tout", et rythmiquement précise. Ce sont des qualités partagées avec mon ordinateur, qui est lui aussi capable de mettre en avant chaque voix, et de respecter une battue stricte. Toutefois mon ordinateur a moins de succès que Boulez.
Schoenberg (IIième et IIIième pièces des Cinq pièces pour orchestre op. 16) : je n’ai pas reconnue Farben, qui est pourtant une belle matière sonore.
Ravel (Une barque sur l’océan, orchestration Debussy) : légère déception, moindre que pour Nuages. On sent une certaine émotion.
Stravinski (Le Sacre du Printemps, fin de la IIième partie) : là enfin la direction de Boulez se montrait efficace pour mettre en valeur la partition.
Après une pause interminable, il y avait une présentation de "Boulez, ses pour, ses contre", sans qu’on sache en quoi elle consisterait.
On a installé le maître sur une estrade, dans un fauteuil, avec un lampadaire pour l’éclairer, et un commissaire (appelé "modérateur" dans le programme) pour l’interroger.
Alors un récitant est apparu, qui a entrepris de narrer par le menu la vie du jeune Boulez, se voulant drôle mais ne réussissant pas, accumulant les anecdotes d’authenticité douteuse :
– Bébé Boulez ne marche qu’à trois ans. Le récitant met ça sur le compte de "l’aversion pour le rythme régulier".
– Etudiant à Paris, Boulez se procure de l’argent de poche en jouant du piano aux Folies-Bergères.
– Yvette Horner reçoit une demande de Pierre Boulez pour créer un concerto pour accordéon… Après enquête, le prétendu Boulez se révèle être un escroc déguisé.
Au bout d’une demi-heure de ce galimatias ponctué d’interventions musicales peu inspirées (et tonales, au grand dam sans doute de l’intéressé), j’ai quitté la salle.
Au chapitre des désagréments de ce concert décidément décevant :
– Aucun commentaire sur les œuvres interprétées, dans le programme. On aurait pu avoir le point de vue de Boulez, par exemple. Etait-ce pour pousser les spectateurs à acheter le livre en vente dans le hall ?
– La salle Pleyel a décidé, depuis le début de l’année, que tout sac doit être déposé à l’accueil. Je suis donc obligé de déposer mon sac à dos, qui me sert à transporter mon PC portable professionnel. Il paraît que c’est parce que des clients se sont plaints que les gens font du bruit avec leur sac pendant les spectacles.
Personnellement je me plaindrais plutôt du bruit que font les papis et mamies du XVIième, bien arrivés dans la vie, à tousser et moucher. Ils viennent directement de chez eux, sans sac à dos bien entendu, ils n’ont pas une dure journée de travail avant. Et on ne peut pas leur demander de laisser leur tête au vestiaire.
Il y en a d’ailleurs un qui a fait un esclandre, avant le début du concert, parce qu’il y avait une caméra de télévision installée au balcon, qui le gênait légèrement. L’idée que le concert puisse être vu par des millions de personnes devait sans doute le froisser. Mais vu le programme il n’y avait aucun risque.
Beaucoup d’œuvres contemporaines (qui datent en fait du XX e siècle ) encore peu jouées, incluent cette notion de spatialisation…Je ne trouve pas cette "exigence" si démesurée ni même déplacée. N’y a t-il pas dans certaines pièces de Boucourechliev cette même exigence ?
On sait bien qu’en France on fuit " Stockhausen, Xenakis, et les autres…" mais
La spatialisation fait partie intégrante de la musique, la preuve en est des expériences passées ( Berlioz, et bien avant les musiciens de Venise…)
le génial Edgar Varèse aussi ne dédaignait pas cette notion essentielle :
espace et son, …interaction des timbres; géographie d’orchestre…
Pierre Boulez est loin d’être le seul à se préoccuper d’espace et de spatialisation…les connaisons nous tous ? C’est bien présomptueux d’affirmer
" Quel grand musicien tiendrait aujourd’hui la "spatialisation" comme une vertu cardinale de la musique de l’avenir et oserait affirmer que cette dimension oblige à repenser totalement le plan des salles de musique classique ? On ne connaît que Boulez pour tenir avec autant d’opinià¢treté ce discours."
Même Un compositeur qui écrit pour grand orgue de cathédrale, n’écrirait pas de la même façon que pour une petite salle non réverbérante… ( voir la musique de Louis Vierne )
Les projets d’orgue révolutionnaires de Guillou en un sens incluent aussi cette notion de spatialisation
peut-être que si les compositeurs vivaient avec leur temps, ils cesseraient au contraire de penser "concert-salle dortoir" où¹ on reste figé dans des fauteuils confortables …non ?
"Les salles classiques fonctionnent depuis des siècles" … ? ça prouverait seulement qu’on y joue peut-être la sempiternelle même musique …( mais là j’exagère un peu …)
Boulez a parfaitement raison, il n’y a pas encore de salle de concert du XXI es digne de ce nom, permettant d’y jouer les œuvres vraiment audacieuses.
Il faudrait que les architectes se penchent vraiment un jour sur le problème…Boffil ? Calatrava ?
mais la musique il est vrai n’est pas une priorité, en ce temps de crise.
Yvonne Loriod-Messiaen est une Dame bien extraordinaire, merci jlf-MusiComposer.
Terriblement impressionnante en "diva" sur les plus grandes scènes internationales, – technique, maîtrise, sensibilité, mémoire – et surtout la Gardienne Absolue et intraitable de la maison Messiaen… mais/et, la même personne, désarmante de simplicité réelle dès qu’on lui parle, chute libre !
J’imagine parfois une prêtresse sacrée intouchable qui deviendrait instantanément … quelqu’un de la famille ; une tante tout à fait gentille, qui excellerait à faire pour nous des confitures ! Je ne peux mieux dire l’effet produit ni le contraste. Vivacité de paroles, de gestes, légère exubérance plus que sympathique… Je l’ai adorée
Voici la copie d’une lettre émouvante qu’elle écrivit 3 semaines après le décès de son mari
http://www.oliviermessiaen.org/Y...
La création de Pelléas fut très éprouvante pour Debussy ; nous aurions tort de sous-estimer ce qu’il a pu ressentir devant l’ironie facile de certains spectateurs, la condescendance de certains confrères, tout cela probablement encouragé par Maeterlinck qui n’hésite pas à souhaiter (dans "Le Figaro") une "chute prompte et retentissante" pour cette pièce qui lui "est devenue étrangère".
Peut-être avez-vous pu lire le contenu du pseudo programme distribué ce jour d’avril 1902 sur les marches de l’Opéra Comique. Un texte plein de clins d’oeil salaces, aux antipodes du climat de l’œuvre. On soupçonne un geste suicidaire de Maeterlinck, le persiflage ne s’en prenant qu’au texte de l’opéra. De quoi en tout cas changer la curiosité du public en prévention malveillante.
Il faut lire les souvenirs de Paul Valéry ou ceux de René Peter concernant cette première de Pelléas. L’ambiance "poisseuse" dont parle Valéry est bien réelle. "Dire qu’il fait si beau dehors" regrette un voisin de René Peter. André Messager dans la fosse doit se retourner à plusieurs reprises sans guère de succès face à un parterre qui n’écoute pas la musique mais détourne le sens de chaque mot pour en rire à gorge déployée. Là on ne regrette plus le soleil de dehors, ça devient amusant…
Essayez de construire un grand et beau chà¢teau sur le sable de la plage, passez-y quatre ou cinq heures. Eloignez-vous, observez les enfants qui approchent…
Bien sà»r oui, quelle joie de tout écrabouiller. Le public se défoule. Seulement Debussy a mà»ri et travaillé Pelléas pendant près de dix ans. Ce que l’on détruit en abaîmant Pelléas, c’est la volonté d’échapper au théà¢tre musical ordinaire. De faire autre chose que ce qui plaît à peu près à tout le monde opératophile. Cette soif debussyste d’aller chercher l’émotion plus loin que les autres (Debussy avait rêvé je cite, "ce poète qui, ne disant les choses qu’à demi, me permettra de greffer mon rêve sur le sien"), cette infinie délicatesse debussyste ne fait-elle pas insulte aux confrères, au métier des confrères, comme aux ambitions limitées, vite satisfaites, de tous ces confrères capables d’écrire un nouvel opéra tous les un ou deux ans.
Crachez sur un opéra de … [x], il aura tôt fait d’en faire un autre (voyez les souvenirs de Romain Rolland sur les réactions de Strauss durant Pelléas). Mais massacrez ce qu’un homme, Debussy, a porté secrètement au profond de lui-même pendant dix ans, d’une façon si brà»lante… « Mélisande… J’ai passé des jours, des nuits entières à poursuivre ce rien dont elle est faite, sans y parvenir. » Lire sa correspondance avec Pierre Louà¿s, voir sa perpetuelle exigence, son désarroi, son insatisfaction. L’œuvre finalement écrite, je ne dis rien des difficultés qu’il eut à faire accepter Pelléas par l’Opéra, puis de celles dues à l’incompréhension des interprètes lors des premières répétitions.
Je sais que Pelléas, malgré la catastrophe de la générale, et les incidents qui ont encore suivi (à la 3ème de l’œuvre on voit le chanteur populaire Paulus sortir en rigolant), je sais que Pelléas a fini malgré tout par s’imposer, essentiellement paraît-il grà¢ce au soutien des "jeunes" musiciens, littérateurs, poètes, critiques… Proust, Gide, Ravel, Laloy … Et bien sà»r grà¢ce aux qualités propres de l’ouvrage, qui a pu bénéficier d’une programmation suffisamment longue pour effacer le souvenir de l’accueil-réflexe initial.
Mais ne doutons pas que la blessure profonde reçue par Debussy le 30 avril 1902 l’a marqué à vie. On a pu attribuer à ce choc l’inhibition qui l’a empêché de mener à terme la composition de "La Chute de la Maison Usher", à quoi il travailla jusqu’à sa mort…
Un grand merci à eskaïaneetska pour cet écho. Ci-joint la vidéo du Moqueur Polyglote sur YouTube (g.é.n.i.a.l!).
Obsèques d’Yvonne Loriod-Messiaen aujourd’hui voilà 5 jours, 25 mai 2010 en l’église de la Trinité à Paris.
Cérémonie émouvante on l’imagine. Le cercueil entre nous tous, sa famille, ses proches, ses élèves, amis, admirateurs…
Jacqueline la soeur aînée. Martine la filleule d’Olivier et d’Yvonne… Michel Béroff, Roger Muraro…
Jean-Rodolphe Kars, lauréat du concours Olivier Messiaen 1968, devenu prêtre, co-célèbre la messe avec le Père Kohn curé de la paroisse du temps où¹ Olivier Messiaen tenait l’orgue.
Le Choeur grégorien de Paris est là , et Olivier Latry à l’orgue.
Les Petites Soeurs des Pauvres de Saint-Denis sont là aussi ; elles ont soigné Madame Loriod dans les quatre difficiles et dernières années de sa vie.
J-R. Kars parle très bien, d’Yvonne Loriod inspiratrice créatrice de Messiaen, de son talent multiple – composition, poésie… (de son génie réel) et de sa foi, une foi unissant "la foi du charbonnier" à la plus grande pénétration des vérités théologiques. Il cite une anecdote : A un admirateur qui s’étonnait – légitimement – de sa capacité à assurer des programmes de concerts si riches et si difficiles, dans des laps de temps si étroits parfois, et qui interrogeait Yvonne Loriod sur le secret de cette énergie : "Je me nourris de Jésus" avait-elle répondu.
Le prêtre ajoute qu’ "une idée de l’art étonnant d’Yvonne Loriod est donnée sur YouTube, où¹ nous pouvons la voir et l’entendre interpréter ‘Le Moqueur polyglotte’. Yvonne est là tout entière".
Il évoque le voyage spirituel, affectif, intellectuel et professionnel que fut la vie commune d’Yvonne Loriod et Olivier Messiaen. Il nous renvoie au petit dépliant accompagnant la cérémonie, illustré de deux photos. La première, Yvonne Loriod interprète inspirée. La deuxième : Yvonne Loriod et Olivier Messiaen assis côte à côte dans le train.
Le Père Kars se permet "une réflexion naà¯ve" : "Pareillement, ils sont là tous les deux réunis dans le voyage éternel"
Incroyable histoire de la réussite de la personne qui n’a pas peur de suivre ses rêves. Je n’ai jamais entendu parler de quelqu’un étude si difficile de devenir compositeur après une trentaine d’années. Nicolas Demetri est un excellent exemple pour tous ceux qui veulent réaliser quelque chose, mais ont peur de démarrer en raison de l’à¢ge, le sexe ou le manque d’éducation.
C’est sans doute en hommage à cette pianiste incontournable de l’école française du piano du XXe siècle que Marianne Jammes, incarnant la volcanique soprano Maria-Ulrika von Glott, dans son délirant spectacle musical "L’ultima Recital" se voit flanquée d’une pianiste dénommé Yvonne de Saint-Coffre….
Certes, la soprano Georgette Leblanc, compagne de Maeterlinck, fut la cause de la brouille entre celui-ci et Debussy qui lui préféra la filiforme écossaise Mary Garden. Mais la Leblanc eut sa revanche et quelques années après la création houleuse de l’œuvre à l’Opéra Comique (1902), elle endossa le rôle tant convoité. C’est aussi cette même Georgette Leblanc qui créera le rôle titre d’"Ariane et Barbe Bleue", l’opéra de Paul Dukas sur un livret assez bancale de Maerterlinck.
Bien des années après la mort de Debussy, Maeterlinck accepta enfin d’assister à une représentation de Pelléas. Il en fut bouleversé et concéda, un peu tard il est vrai, ses remords de n’avoir pas su reconnaître à temps le génie du compositeur qui venait de faire entrer sa pièce de théà¢tre dans la légende de l’Opéra.
Mary Garden eut un destin hors du commun. Devenue la première femme à diriger un opéra – celui de Chicago – elle s’était également illustrée en réalisant le premier streap-tease de l’histoire de l’Opéra, dans une danse des Sept Voiles de la "Salomé" de Richard Strauss qui dévoila à un public autant scandalisé qu’admiratif, une poitrine parfaite, à des lieux des langueurs d’une Mélisande diaphane….. C’est oublier que Mary Garden, avant d’incarner l’évanescence de la prosodie debussyste, avait créé le rôle de "Louise" de Gustave Charpentier à Paris, en 1900, œuvre "vériste" dans laquelle la belle jeune fille bien sous tout rapport choisit la liberté d’une existence montmartroise sulfureuse auprès des artistes bohèmes épris de sa plastique…..sculpturale. Debussy n’était non seulement pas sourd à la limpidité du timbre de la belle écossaise mais encore pas aveugle face à la créature censée (dés)incarner le rêve symboliste de Maeterlinck…..
Je confirme : Oscar Mandel est un homme d’un abord simple, chaleureux, attachant, plein d’humour. Il me fait penser à Jacques Prévert, que j’ai un peu connu (musicomposer.fr/themes/Ca…
Mettre ses poèmes en musique fut pour moi l’occasion de le rencontrer, en même temps qu’un exercice passionnant.
Tu as raison Jean-Armand, de citer le Pelléas de Schoenberg …excellente idée que de redécouvrir cette pièce…
Quant aux interludes musicaux ( écrits pour changement de décor…) ils ne sont plus interprétés…
Pour la réception de Pelléas auprès du public je vois les choses différemment :
Même si le Pelléas et Mélisande de Debussy marque un tournant dans toute l’histoire de la musique occidentale, cette œuvre réussie, belle et incontournable, n’est audacieuse que surtout "musicalement", intrinsèquement, et touche beaucoup plus les compositeurs et les interprètes eux-mêmes que le reste du public… N’est-ce pas avant tout une leçon de composition ?
elle est beaucoup moins révolutionnaire " scéniquement", ni même dans le fond du propos.
Je ne sais pas si au début du XX e siècle, la majorité du public était si désireux vraiment de "la rejeter", étant donné que le langage musical utilisé était volontairement au plus près du" théà¢tral", ( prosodie soignée) …et puis d’une part la pièce de Maeterlinck était déjà connue, créée à Paris, en 1892, et déjà appréciée, d’autre part, les musiques de Debussy étaient déjà bien jouées.
Pelléas ne risquait donc pas grand chose …Ne risque- t- il pas plus en 2010 en fait ? ( l’indifférence est aussi une forme de rejet, certains qualifient ce texte de désuet…)
Les œuvres audacieuses du XX e siècle ont été effectivement en grande majorité rejetées du grand public (ce n’est pas seulement un cliché sans fondement. ) et même rejetées et critiquées par des mélomanes ou compositeurs, souvent les congénères des auteurs concernés ! Et cela à chaque période de ce grand XXe siècle tellement éclectique…
Disons qu’en musique, ce qui fait scandale un jour ne demande en général que très peu de temps pour se classer dans les chef-d’œuvres en suite.
Plus tard dans le siècle, Stravinski, Bartà³k, …Stockhausen, Ligeti, John Cage, eurent à coeur de "remuer "leur public (avec succès)…
Quels sont les critères qui maintenant font des musiques contemporaines-classiques des pièces "à scandale" ? Hormis les provocations scéniques, un peu gratuites. Peut-être bien que, à cause d’une imagination épuisée, de répertoires exploités et usés, la notion de rejet en musique n’existe même plus entre cette fin de XXe siècle et ce début de XXI e siècle ?
Pour retrouver dès à présent les poètes, consultez le site des Editions Bruno Doucey :
http://www.editions-brunodoucey….
On pourrait ajouter que "Pelleas et Mélisande" est la pièce la plus réussie de Maeterlinck. "Ariane et Barbe-bleue", par exemple, qui a donné l’opéra de Dukas, est un livret loupé.
Ce n’est pas un hasard si Pelleas et Mélisande a inspiré Fauré, Schoenberg, Sibelius et Debussy. Après l’opéra de Debussy, la pièce de Schoenberg (purement instrumentale) est la plus réussie. Il s’agit du Schoenberg encore tonal, mais à la limite de l’atonalité, un cran plus loin que "La nuit transfigurée" ; une très belle pièce, peu connue, que je vous recommande d’écouter.
Les interludes orchestraux furent composés à la hà¢te par Debussy, parce que les changements de décor demandaient plus de temps que ce qu’il avait prévu. Le style, effectivement plus traditionnel (c’est-à -dire plus romantique, plus wagnérien) laisse penser que Debussy avait une excellente maîtrise du langage romantique. Comme tous les créateurs réellement originaux, il n’arrivait à son propre style que par beaucoup d’efforts. Pris par le temps, il s’est montré moins original.
Un point mérite d’être rappelé : la cabale contre Pelleas et Mélisande fut provoquée en partie par Maeterlinck, dépité que Debussy ait refusé que son épouse chante le rôle-titre. On ne peut pas dire que l’œuvre fut rejetée par le public ni fit scandale, ce fut au contraire un succès, comme en témoignent les 300 représentations. Cela va à l’encontre du cliché comme quoi les œuvres audacieuses du XXième siècle auraient été incomprises du public.
Euh, si mes souvenirs sont bons, le John Hancock Center et la Sears Tower, tous deux à Chicago, ont été conçus par l’ingénieur-architecte Fazlur Khan de l’agence américaine SOM, l’un en 1969 et l’autre en 1974, la Sears Tower détronant à l’époque le record de hauteur des tours jumelles du World Trade Center (1972/410-415m de haut) d’une trentaine de mètres (444m). C’est à lui que l’on doit pour l’un cette armature de renfort faite de grandes poutres croisées en losanges, inspirées de celles de la Tour Eiffel et qui rend le John Hancock si reconnaissable. C’est d’ailleurs ce gratte-ciel qui inspira le célèbre film catastrophe "La Tour Infernale" (1975).
Quant à la Tour Sears, sa structure faite de prismes accolés dégressifs en a fait un cauchemar pour les employés des sociétés installés dans les étages les plus élevés : vent permanent, murs et vitres qui tremblent les jours de fort vent (pas rare à Chicago), ascenseurs bloqués à cause des mouvements de balancier infligés par le même vent aux structures sommitales, etc. On raconte même une anecdotes où¹ une employée de bureau, brutalement aspirée aux trois quarts dans le vide par une fenêtre qui venait d’éclater tout près d’elle et qui aurait été tout aussi brutalement "inspirée" à l’intérieur, après quelques secondes d’une frayeur qu’on imagine….à la hauteur du bà¢timent. Une légende ? En tout cas, la Sears qui avait été conçue uniquement à des fins commerciales a été obligée de se doter d’un étage panoramique destiné aux touristes, avec entrée réservée au rez-de-chaussée, devant le grand succès remporté par sa hauteur.
Le John Hancock, fut, à son époque, le premier gratte-ciel "social", c’est-à -dire mélangeant bureaux, commerces et appartements (les plus hauts du monde pendant très longtemps). il y a même un hôtel et une piscine située à plus de cent mètres de haut. On aménagea également devant l’immeuble une "piazzetta" destinée à retenir les passants en créeant une aire de convivialité, jusque là si souvent absente des gratte-ciel.
Les deux tours, typiques de la course à la démesure des années 1960-1970, partagent au moins le même type de revêtement extérieur en verre fumé, comme notre bonne vieille Tour Montparnasse nationale, de la même époque (1974), mais avec une hauteur bien plus considérable. De même, le procédé constructif est totalement différent. Les gratte-ciel américains sont entièrement structurés en poutres géantes et treillis métalliques tandis que leurs équivalents français sont bà¢tis autour d’un noyau central en béton armé d’où¹ partent les poutres métalliques supportant les planchers, telles les branches d’un arbres partant du tronc. C’est normal, les américains possède une tradition sidérurgique considérable (Pittsburgh) et les français sont les maîtres de la technologie du béton, depuis le milieu du XIXe siècle où¹ l’on osa élever à Paris un immeuble entièrement fait de cette pierre artificielle promise, déjà à l’époque, à un grand avenir.
Yves RINALDI
Bravo pour ce prix, fut-il honorifique. Votre contribution à MusiComposer.fr se rattache à une démarche stylistique radicale qui prouve que la diversité est la règle chez nous, pourvu que la qualité soit au rendez-vous et que le résultat soit à la hauteur des intentions affichées. Le contraste avec la pièce de Nicolas Démétri, l’autre lauréat de ce Concours de Printemps prouve l’étendue des styles que MusiComposer.fr accueillent depuis sa création, à l’époque de Musique Harmonie. Votre pièce est riche de tensions, aux antipodes de l’atmosphère élégiaque de celle de l’autre lauréat. Le choix de vous reconnaître tous deux ex-aequo n’est pas paradoxal mais illustre parfaitement la complémentarité des opposés qui fait toute la richesse de la création contemporaine, loin de la monolithique monotonie qui prévaut dans certains cénacles musicaux autoproclamés.
Bravo encore à vous,
Amitiés,
Yves Rinaldi.
Mon humour de mauvais goût mis à part, c’est vrai que les concerts à la Cité de la Musique sont excessivement bon marché. Avec un abonnement, on s’en tire à 12€ par place. A l’opéra Bastille, pour avoir une place qui ne soit pas à trois kilomètres de la scène, il faut compter au moins 5 fois plus… Je ne parlerai pas du Chà¢telet ou de Garnier, où¹ là le risque avec une place bon marché c’est de ne pas voir la scène du tout.
Vous me direz, pour des concerts de musique contemporaine, 12€ c’est encore trop cher puisqu’il y a de nombreux événements gratuits : festival Radio-France, concerts de l’ensemble 2E2M au conservatoire rue de Madrid… (Ca y est, je retombe dans l’humour de mauvais goût).
L’ accord de tonique DO MI SOL et l’ accord de dominante SOL SI RE ne peuvent pas comporter à eux deux toutes les notes de la gamme de Do majeur: il manque le FA et le LA, que l’ on trouve alors dans l’ accord majeur FA LA DO.
Effectivement, les lecteurs flash (qui permettent l’écoute directe) fonctionnent très bien sous Firefox et sous Google Chrome, mais pas sous Internet Explorer.
Mais il y a encore des gens qui utilisent Internet Explorer? 😉
Merci JAM ! de la part de tous ceux qui ne peuvent pas aller au concert (travail, jardinage, famille, fauché, trop loin, etc.) 😀
Bonjour Arthur,
Effectivement, effectivement, les comptes-rendus sont passés assez bas dans ma pile de priorités, après les activités familiales, l’activité professionnelle (10h de travail + 2 fois 1h30 de déplacement), les cours de musique (5 h par semaine), les concerts auxquels j’assiste, la composition, la participation au forum, quelques autres activités Internet, le dépannage de mon PC qui m’en fait voir, le jardinage, l’écoute de musique, la lecture. Autant dire qu’à ce niveau de priorité, il n’y a plus rien qui sort. 🙂
Et c’est bien dommage, car j’ai assisté à quelques concerts mémorables ces derniers mois.
J’encourage tous ceux qui liront ce billet à aller au plus grand nombre de concerts possibles à la Cité de la Musique : c’est très bon marché, c’est de très haute qualité, et vous n’aurez plus besoin de nos comptes-rendus à Arthur et moi puisque vous aurez assisté aux concerts.
Sur mon PC ça fonctionne bien avec Firefox 3.6, mais pas avec IE 8, effectivement. La page reste indéfiniment en attente d’éléments du serveur, qu’elle ne reçoit jamais. Merci d’avoir signalé le problème ! Ceci dit, je ne sais pas si Jean-Louis aura une solution.
Vous devez effectivement être un peu déboussolé, pour poster votre demande sur un site consacré à la musique… 🙂
J’étais pour ma part au concert du 27 mars, à la Cité de la Musique. John Adams y dirigeait le Asko/Schà¶nberg Ensemble, un groupe de hollandais spécialisés dans la musique contemporaine. Le programme – 100% Adams – était à la fois plutôt "traditionnel" (pour du Adams), et en même temps bien intéressant et très agréable. Je veux dire par là qu’il a interprété ses œuvres probablement les plus connues, mais que sa musique vaut vraiment d’être connue. Fraiche, spontanée, pas ennuyeuse (même si inspirée en partie de la musique répétitive). Du sport pour les instrumentistes aussi, comme ce "Shaker loops", tout en trémolos, ou encore la Chamber Symphony, avec une partition toute en virtuosité et en pièges rythmiques.
Etait également au programme la (le ?) son of Chamber Symphony, inspiré de la Chamber Symphony, mais moins "extême" et ponctuée d’un peu d’électronique.
La direction, à la fois ample et précise, la gaîté et la vigueur du monsieur sont assez communicatives, et il a été longuement ovationné à la fin du concert. En bref, un très bon moment.
P.S. JAM est allé à un autre concert de John Adams, mais malheureusement il est en pleine grève des comptes-rendus je crains donc que nous n’en sachions pas plus 😉
Je suis bien ennuyé je ne réussis pas à activer les enregistrements postés sur ce billet. Y-a-t-il un problème côté serveur, ou bien est-ce sur mon PC ?
Bonjour,
Je pars à la mi juin faire un tour d’Europe. Après avoir visité l’Europe du sud, je souhaiterais aller en Russie prendre le transsibérien et descendre en Mongolie. Je n’ai aucune date fixée, c’est pourquoi je n’ai pas pris de Visa. Je m’étais renseigné sur des forums qui indiquaient qu’il était possible de se procurer un visa depuis Minsk ou Kiev entre autre. C’est ce que je comptais faire initialement.
Seulement on m’a informé que, suite à une nouvelle loi, il était dorénavant très difficile de se procurer un visa russe et que je ne n’arriverais pas à me procurer un visa dans un pays voisin.
Mais qu’en est-il pour un visa de Transit ? Est-ce la même chose ? Il doit bien y avoir une solution à mon problème …
Vous pouvez voir plus en détail le projet de voyage sur mon pseudo, preuve fondée de ma demande.
A savoir que j’ai posé ma question sur le site du routard, sans réponse … Essayé d’appelé plusieurs fois le consulat et l’ambassade ( ne décroche pas ). Je suis un peu déboussolé.
Merci à ceux qui pourront me renseigner …
J’étais ce soir au concert d’Henri Demarquette.
Magnifique concert dans un théatre de Champs Elysées bien rempli,
Deux interprètes en pleine possession de leur art, Demarquette bien sûr, la vedette, mais aussi Giovanni Bellucci, brillant pianiste trop peu connu en France "une force de la nature déchaînée", a t-on dit de lui, l’un des dix meilleurs pianistes contemporains, grand spécialiste de Liszt, très célèbre dans son pays.
La sonate de requiem d’Olivier Greif était particulièrement poignante, elle générait un stress tel qu’une personne s’est plus ou moins trouvée mal au 2e balcon, à l’issue de l’œuvre, c’est dire !
Outre le programme, nos deux artistes nous ont gâtés avec deux "bis", un scherzo de sonate de Rachmaninov et un mouvement (adagio) de la 5e sonate de Beethoven.
Deux heures de musique de chambre "quatre étoiles", comme le dit Télérama .
A Part qu’elles ne s’adaptent pas à toutes les oreilles … j’ai jamais pu utiliser les miennes..
pour info :
Prokofiev : le journal inachevé
Rediffusions ARTE :
Dimanche, 2 mai 2010 à 06:00
Lundi, 3 mai 2010 à 10:00
Vendredi, 7 mai 2010 à 05:00
Samedi, 8 mai 2010 à 13:05
voir là : http://www.guidetele.com/program...
et là : http://www.arte.tv/fr/semaine/24...
(oui, il est bien programmé une fois à 6 h du matin, un autre fois à 5 h du matin)
oui , les visions fugitives sont un chef d’œuvre , ici jouées très joliment en effet, et dans le désordre comme l’indique la légende ( seulement neuf sur les 20…) Ce n’est d’ailleurs pas un ordre anodin, probablement poétique et dynamique ici :
1. No. 9: Allegro Tranquillo
2. No. 3: Allegretto
3. No. 17: Poetico
4. No. 18: Con una dolce lentezza
5. No. 11: Con vivacità
6. No. 10: Ridicolosamente
7. No. 16: Dolente
8. No. 6: Con eleganza
9. No. 5: Molto giocoso
mais en concert on ne joue pas l’intégrale, tout comme les préludes de Chopin, c’est rare…
Il y a un lien intéressant pour visionner ( sans jeu de mot) Prokofiev au piano dans un film ici voir surtout les dernières secondes en film muet : ( cliquer en bas de page sur le second lien si le premier ne marche pas)
hospaud.org/hai/audvid/ar…
( les versions piano / orgue sont sublimes, jouées par Guillou, voir plus haut, une toccata de feu martelée et jouée comme il se doit, Prokofiev ne peut qu’applaudir ! L’orgue d’ailleurs transcende souvent ce piano "transcrit" du XX e s )
Oui Emilie, c’est Prokofiev qui joue la toccata en Ré m opus 11. Il l’a joue beaucoup moins vite d’ailleurs et avec beaucoup plus de nuances que le jeune Guillou, c’est étonnant.
Finalement on trouve sur internet pas mal d’interprétations de ses œuvres pour piano par lui- même enregistrées sur "piano-roll". Il suffit de mieux chercher que je ne l’avais fait ! 🙂
Cette jolie suite, par exemple : http://www.youtube.com/watch?v=e...
une version intéressante Piano / Orgue par Guillou ( extrait d’une émission de l’ancienne chaine musicale "Muzzik" qui n’existe plus, heureusement il ya encore Mezzo… )
http://www.youtube.com/watch?v=1...
Est-ce Prokofiev qui joue ici sa toccata en ré m op. 11 ? http://www.youtube.com/watch?v=A...
Bonne vidéo! Merci beaucoup pour le site! Je pense que ces gars-là ont du talent et ils méritent d’agir sur scène! Je m’excuse pour mon français cassé!
Oui, je suis encore là pour apprécier ce que mes amis, mes commègues de métiers font.
C’est un très beau travail qui mérite assez d’encouragement et qui demande assez d’efforts.
Je vous remercie d’avoir diffuser cette belle plage pour nous qui sommes très long de vous voir.
Je voudrais alors m’excuser si dérange votre quiétude. Mais je voudrais laisser mon mail au Maître et aussi avoir ses contacts si possible.
Merci pour tout!
J’ai connu un cocker qui hurlait à la mort quand je travaillais mes études de clarinette …
Oui, moi j’aime bien cet éditorial à ce sujet :
http://www.clicanoo.re/?page=edi...
C’est génial, depuis que ce fameux nuage se promène sur la France, plus de trace d’avion, le ciel est pur, la nuit c’est un plaisir de regarder la lune et les étoiles même en ville… On veut des nuages comme ça tous les jours !
Une représentation sur UT, ici par exemple :
http://www.youtube.com/watch?v=b...
ma prof de music me demande une représentation de bolero aide moi
Rien de tel pour se stimuler qu’une bonne petite musique. C’est fou la dose d’énergie et de motivation que cela peut nous apporter. Une vraie petite dose de voyage et de nostalgie 🙂
C’est tout a fait juste.D’ailleurs des compositeurs contemporains architectes , nous en connaissons.
J’ai vu ce film aussi, ‘Le Concert" dont tout le monde parlait tant…
Pourtant les bons acteurs, le génie de Tchaà¯kovski, le scénario rocambolesque et cette histoire émouvante, ne parviennent pas à faire du "Concert" un film incontournable, " à voir absolument ", mais je dirais, plutôt "à écouter"…( Excellent choix musicaux, jeu crédible des acteurs) car c’est une suite de scènettes juxtaposées, graves ou comiques, une histoire racontée et montée dans le désordre…un peu brouillonne.
Par exemple,on ne peut pas dire que les plans soient soignés,( Ce n’était certainement pas une préoccupation majeure ici…) on dirait un montage réalisé à la hà¢te. On dirait "une pièce de théà¢tre" filmée, ( unité de lieu, ambiance confinée, peu d’extérieurs réels)
La voix off expliquant à la fin "le comment du pourquoi," se superpose à la musique, la reléguant au second plan, on se disait aussi qu’on ne pouvait tenir "musicalement", donc sans paroles que dans un temps limité.
Dans l’ensemble, j’ai eu la nette impression d’un film "comprimé, raccourci par nécessité (?)
Les films "musicaux" sont rarement réussis, je n’en connais que deux vraiment incontournables : le pianiste ( Polanski) et Amadeus (Milos Forman).
Ceci dit, l’humour, du premier au énième degré, est certainement la première qualité du film " Le Concert" …qui pourrait bien vous divertir. Qui sait ? Surtout si vous aimez la musique…
Très intéressant et vivant cet article: manque plus que l’illustration sonore…
Selon John Adams, " les compositeurs, quelle que soit leur culture, doivent beaucoup à la France, car la France a donné Debussy, Ravel, Messiaen…
Ecoutez-le s’expliquer : http://www.cite-musique.fr/franc...
(voir dernière vidéo en bas de page " Domaine privé, John Adams, le minimalisme américain")
Consultez aussi le programme musical autour de " John Adams" à la cité de la musique : http://www.cite-musique.fr/franc...
merci beaucoup pour tous ces liens, Buxtehude mérite en effet d’être
mieux connu de nous tous.
A quand la prochaine édition ??
:SPM INFOS
– Bach rencontre Buxtehude avec Marthe Keller et Francesco Tristano Schlimé, est au cinéma Bio de Carouge film au Bio-vidéo
> avec les
> horaires suivants :
>
> 14h25 me/sa/di
> 18h55 tous les jours
> 21h10 tous les jours
– Interview Daniel Kà¼nzi TSR 1 12h30, 12 mars 12h45
http://www.tsr.ch/tsr/index.html...
Article dans Le Temps du samedi 6 mars
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/...
Article Le Courrier, vendredi 5 mars
http://www.lecourrier.ch/index.p...
Interview Daniel Kà¼nzi, SolidaritéS, 5 mars
http://www.solidarites.ch/journa...
Interview Daniel KàœNZI -Genève à chaud sur Léman Bleu 1 mars
http://www.lemanbleu.ch/leman_bl...
Interview Radio cité par Olivier Delhoume
http://www.radiocite.ch/page-152...
Procainement dans Scène Magasines, interview D.K.
http://www.scenesmagazine.com/
Bande annonce et documentation
http://www.danielkunzi.ch/?page_...
France Musique Francesco Tristano Schlimé explique et joue La Capricieuse de Buxtehude
sites.radiofrance.fr/fran…
-Bach rencontre Buxtehude sera au cinéma ABC de La Chaux-de-Fonds les 17 et 18 avril à 18h15 , en présence du réalisateur
-Le 20 avril à Saint Imier, Espace noir
– Lausanne Cinéma Bellvaux en avril, date à préciser
– Pully City, avril, date à préciser
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SOCIETE PRODUCTIONS MAISON
Passage Baud-Bovy 10
CH-1205 Genève
Tél. 022 800 00 80
Fax 022 329 15 10
http://www.danielkunzi.ch
Puisqu’on parle de musique américaine, je signale que j’assisterai mardi prochain 16 mars au concert que John Adams donne à Pleyel, pour la création de sa symphonie "City Noir" (plus œuvres de Ravel, Stravinsky, Debussy, etc.). Il dirigera le London Symphonic Orchestra.
10 ans que John Adams n’avait pas été invité en France, dit-il dans une interview parue aujourd’hui dans Le Monde.
O๠l’on apprend principalement qu’il n’a plus besoin de diriger pour "payer ses factures", mais qu’il dirige quand même "parce qu’il aime ça"… 🙂
Je ferai une petite relation de ce concert.
Pour ceux qui ne connaissent pas John Adams, taper son nom dans Google… 🙂
A noter que JA dirigera aussi le pianiste américain et célèbre blogueur dont j’adore l’humour, Jeremy Denk, voir son blog ici : jeremydenk.net/blog/
Il n’y a pas écrit depuis 2 mois… grosse tournée en Europe oblige…
pour écouter l’émission Samuel Barber du 7 mars 2010
" la tribune des critiques de disques " par François Hudry
sites.radiofrance.fr/fran…
et après les symphonies, il faut se souvenir aussi du Concerto op. 73
vu par Hélène Grimaud / Jurowski : http://www.youtube.com/watch?v=n...
ou extrait joué ici par Glenn Gould
http://www.youtube.com/watch?v=4...
la Pastorale oui bien sà»r , mais J’avais déjà cité la 6 eme dans le " texte du Billet " la 6 eme c’est bien la Pastorale …citée dans les symphonies connues…
relire plus haut : " Certes, la popularité écrasante des autres symphonies (comme la Pastorale, l’Héroù¯que, la Cinquième, ou encore la Neuvième avec son ode à la joie célèbrissime) explique en partie cet état de fait."
Pour moi la plus belle est la 7ième.
"les plus célèbres sont bien la 3 e, la 5 e et la 9 e , vient ensuite la 8 e pas si méconnue du public, car plusieurs fois interprétée et enregistrée. "
Hum… Objection votre honneur ! :-/
La 6e symphonie dite "Pastorale" n’est-elle pas du même compositeur?
Et si oui, est-elle si méconnue du public qu’elle ne mérite pas d’être citée ici?
Pour moi, c’est la plus belle avec la 9e, évidemment…
Merci pour cette excellente émission sur France-Inter, consacrée à Chopin, compositeur qui est encore " source d’audace et d’inspiration pour beaucoup "d’après Pascale Fautrier, auteur d’une biographie Chopin et interviewée pendant l’émission…Les commentaires comme les exemples musicaux particulièrement sont bien venus.
Il suffit pourtant d’écouter le concert pour comprendre le choix de ce programme.
d’autre part, aucun interprète n’est tenu à garder un programme éternellement figé sous prétexte de leurs seules dates de composition. Bien des interprètes révèlent au compositeur leurs propres œuvres et sur un autre jour…
Il est évident qu’on peut toujours trouver une « œuvre moins jouée » dans un corpus donné. Comparons ce qui est comparable il est évident qu’il s’agit ici de comparer les 7 dernières symphonies de Beethoven.
Pour notre exemple il s’agissait de comparer les deux choix de Jurowsky par rapport aux trois plus célèbres symphonies de Beethoven évidemment.
les plus célèbres sont bien la 3 e, la 5 e et la 9 e , vient ensuite la 8 e pas si méconnue du public, car plusieurs fois interprétée et enregistrée.
Les deux premières sont encore sous l’emprise des maîtres viennois et donc classiques. [elles ne sont en tous cas pas ignorées des étudiants et musiciens apprentis, et de leurs jurys, car combien de fois ces musiques servent encore de sujets d’ examens d’ écoute d’œuvres ou d’analyse ! ]
La quatrième et la septième restent sérieusement à redécouvrir par rapport aux trois géantes .
Citation :
"Je n’aurais sans doute pas du soustraire à ce texte quelques notes de bas de page élémentaires, indispensables à certains lecteurs, apparemment plus jeunes ou peu habitués au décryptage de mots et de pensées"
Lecture recommandée :
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr...
Toto
PS : je ne fume pas
mais ma parole, je sais pas ce que vous fumez ici, mais j’en veux…
Tiens c’est une bonne idée Zozo ( je vous ai reconnu finalement) :lancer une invitation à rédiger un billet (titre compris bien sà»r) !
– alors c’était une blague n’est-ce pas ? " surprise -surprise comme dit l’autre dans le film " les Visiteurs" Ok je n’avais pas compris.
JLF rappelle souvent qu’il suffit de proposer un billet pour éditer sur le blog, Toto pourrait rédiger un article sur les symphonies de Beethoven, j’ai cru comprendre qu’il s’y connaissait en lisant son commentaire, mais est-ce le même Toto ??? http://www.foucart.net/?2010/02/...
Si Zozo, ( Zorro ?) peut transmettre le message à ce(s) Toto(s) …?!?
au plaisir de vous lire…
Houlala, qu’est-ce que Toto n’a pas dit là avec sa proposition de titre ! Quelle histoire ! Pauvre Toto, tu ne vas pas te faire embaucher comme rédacteur, c’est Zozo qui te le dit !
D’autant qu’un webmaster soucieux du référencement de ce blog défendrait également le titre initial.
Le titre de Toto comporte en effet les seuls mots "survie", "musées" et "difficile" et n’est pas signifiant pour Google, pour tout dire il est même… ambigu ! 🙂
Le mot "musiciens" est indispensable pour cerner le sujet.
Personnellement je préfère cette autre histoire de Toto :
-Papa, c’est encore loin l’Amérique?
-Tais-toi et nage…
(C’était un commentaire signé : Toto Zozo)
Conclusion :
4. De la clarté à l’ambiguà¯té:
En sciences (domaine de rigueur par excellence) Tu as raison Jean-Armand, la clarté (de tout article, puisqu’il s’agit de publication ici…) est indispensable.
Or en sciences, comme dans les domaines artistiques, ne procède t -on pas aussi par tà¢tonnements, par intuition et par hasard ?
Personne n’a la clarté infuse (hormis Dieu).
Quant à l’ambiguà¯té, elle règne aussi en musique, et pour un bon bout de temps. L’harmonie (du classique au jazz) préfère le plus souvent ses accords étranges, impossibles à chiffrer, à cataloguer, et les retient comme des plus remarquables. Ce ne sont que des notes sans importance, sans conséquence, évidemment…
L’expression « avoir la vie dure », dans sa signification courante et populaire, n’est pas ici infirmée ni contredite dans ce billet, elle y est malicieusement incluse. La vie des musées de musique rencontre des obstacles tout autant qu’elle résiste et rayonne. Si l’inversion de l’épithète (dure vie / vie dure) du titre rebelle, jette une ombre contradictoire sur ce texte : ce n’est que pour mieux l’éclairer en multipliant ses angles de lecture.
Il est vrai qu’on n’est pas tenu de répondre à un commentaire quasi anonyme, (voilà la plus belle des clartés à demander « au siècle des Lumières » : celle de se présenter et de signer) Cependant l’amitié de ta réponse m’a guidé la main. Encore merci Jean-Armand.
– Les musées dédiés aux musiciens ont bien la vie dure.
Et que vive la musique et qu’elle perdure dans son
ineffable et « dur désir de durer » !
Emilie
2. Et quelle est donc cette affaire ?
Pas grand-chose. Deux vocables, fièrement logés dans un titre, qui décident de s’inverser et ce, sans aucune ponctuation. Inversion fatale, et moins innocente que le contrepoint renversable si musical, et spécialement dans ce titre-là . Cataclysme assuré : un texte entier plonge tout à coup dans l’absurdité au point qu’il se dérobe à tout entendement.
3. Voyons cela :
Hé !? On aurait pu titrer : « la dure vie des musées, la douce vie des musées , la Dolce Vita , dure dure la vie des musées ! Plus dure la vie ? » Ne visant chaque fois qu’un aspect du problème
Ah ! On propose : « la survie difficile des musées ? » Non, décidément c’est un peu hors sujet, trop général et ennuyeux. « La survie » ? c’est un peu suffoquant, négatif. Et puis, il est surtout question de musique ici : de sa pérennité et de sa fragilité, de son histoire, vivante dans sa grà¢ce fugitive. Ne focalisons pas non plus sur les difficultés mais plutôt sur les contradictions, les chocs, tout ce qui génère l’enthousiasme des mélomanes et des fans : la vie quoi !!! Alors ?
Alors, alors « Les musées dédiés aux musiciens ont la vie dure ! » Celui là est parfait. Je persiste et je signe. Qui pourra me convaincre d’un autre titre ? Ah ?!! C’est un jeu de mot ! Impossible à deviner !
…/…
Gracias :
Merci pour cette fine lecture Jean-Armand et pour ce que tu as décelé dans ce simple billet. A juste titre tu parles d’ambiguà¯té. Il faudrait que je m’en explique un peu. Merci encore pour ton commentaire.
1 . Constat :
Je n’aurais sans doute pas du soustraire à ce texte quelques notes de bas de page élémentaires, indispensables à certains lecteurs, apparemment plus jeunes ou peu habitués au décryptage de mots et de pensées. [ En ajoutant par exemple : « doit-on comprendre l’expression dans son acception courante et généralisée ? / Notez l’ironie de l’expression en regard du sujet évoqué et des exemples concrets cités ? / « comment faut-il comprendre l’adjectif « dure » employé ici : endurcie, résistante, pérenne, difficile, éternelle, à¢pre, qui dure, qui endure ? /Justifiez votre réponse.]
…/…
Adresse web pour (re)voir ces concerts sur ARTE:
plus7.arte.tv/fr/1698106,…
extraordinnaire concert de chopin sur arte j’ai beaucoup admiré Yuja WAng et Kissin
Excellente émission Chopin ce soir sur ARTE (surement rediffusée aussi sur le site internet).
J’ai particulièrement aimé l’interprétation des 24 préludes opus 28 par Alexe௠Volodine. Ces préludes sonnent étonnamment moderne.
Je vous sens ironique voire amer.
Seuls les articles scientifiques ont besoin d’être non ambigus.
Vous avez dit « Ambigu » ? Comme c’est ambigu…
Je croyais jusqu’ici que le propos principal d’un article était la clarté
Mais, au fond, vous avez raison : l’âge des Lumières est bien révolu
Je pense au contraire que le titre de l’article d’Emilie est délicieusement ambigu, comme l’article proprement dit. Emilie écrit notamment :
« N’est-il pas tout à fait étrange de vouloir enfermer la musique et de mettre systématiquement sous-verre les souvenirs propres àun musicien de renom ? »
« La musique, art du vivant, s’échappera toujours des musées »
« Un musée dédié à un musicien, reste un défi et une contradiction »
Dire que quelque chose a la vie dure veut généralement dire qu’il s’agit d’un objet très résistant, ce qui est exactement le contraire du propos de cet article
Il aurait mieux valu dire : la survie difficile des musées …
Les "délaissées" seraient plutôt la Deuxième, encore assez expérimentale sur le plan formel, et la Huitième, cette dernière étant considérée comme un retour sur le passé, à cause de son menuet, et du classicisme appuyé de son discours
Par contre, la Septième a eu une renommée immédiate dès 1812, jamais démentie depuis, à cause de son sublime deuxième mouvement allegretto. C’était aussi la préférée de Wagner
Dernier point : les symphonies étaient généralement composées par paires "antagonistes" : 3 et 4, 5 et 6, 7 et 8, ce qui est en soi une caractéristique intéressante de la pensée dialectique chez Beethoven, un peu trahie de ce fait par le choix de programmation de ce concert
J’ai beaucoup apprécié le travail réalisé par Darina et Xavier de la Bretonnerie sur ma pièce, qui n’était pas simple, loin s’en faut. Lorsque l’enregistrement sera disponible, je serai heureux de le mettre en ligne…
Je reconnais qu’on peut apprécier sincèrement la musique de Boulez, mais vu ce qu’il a écrit sur ses confrères compositeurs quand il était jeune, et vu le carriérisme dont il a fait preuve sa vie durant, je ne suis pas mécontent qu’on l’assaisonne un peu de temps en temps. à‡a sera toujours moins méchant que les horreurs qu’il a lui-même écrites.
C’est fou, cette obsession du "foutage de gueule", comme si des musiciens pouvaient avoir envie de jouer "n’importe quoi"… Du coup, tous ceux qui aiment ça sont suspectés d’être d’horribles snobs qui ne vont voir ça que pour souffrir…
Tout va bien, cela dit, les concerts de l’Intercontemporain sont tout sauf vides et les gens aiment souvent cette musique. Il ne faudrait d’ailleurs pas croire que ce soit si important que ça de comprendre, d’avoir une approche musicologique : on peut aimer une symphonie de Beethoven sans suivre la structure de la forme sonate ou l’organisation tonale, on peut aimer Boulez sans avoir fait dix-huit ans de conservatoire. Suffit d’ouvrir les oreilles et l’esprit…
Le violoniste David Garret est d’autant plus impressionnant dans son Flight of Bumblebee qu’il semble ne faire aucun effort spécial, son violon chante presque naturellement. Il ne fait aucun geste inutile, tout le jeu est concentré au plus près de la touche. Et quelle aisance ! Sa prestation accompagnée d’un tel sourire ne gà¢che rien… Les violonistes, classiques, tziganes ou de jazz marquent souvent le tempo avec le pied. On observe moins ce genre de pratique chez les autres musiciens, certainement moins rigoureux (?)
Les " Victoires de la Musique Classique", seront diffusées en direct demain soir lundi 8 février 2010 à 20h30 sur France 3 et France Inter depuis l’opéra Berlioz-Le Corum de Montpellier.
http://www.lesvictoires.com/clas...
merci beaucoup Laurent, j’ai corrigé dans le texte.
Toute petite correction : c’est le directeur musical du London *Philharmonic* Orchestra.
Un site intéressant pour s’initier à la passion selon Saint-Matthieu sans trop de détails musico-technico rébarbatifs…au contraire, une claire présentation de l’œuvre : (voir le site musique du jour ), l’exposé assez long est divisé en six parties …
http://www.musiquedujour.com/per...
aimez-vous Liszt aussi ?
Ecoutez spécialement ce duo Boris Berezovsky et Brigitte Engerer très brillants dans la Rhapsodie hongroise n° 2 en ut # mineur (version quatre mains)
à 41 ‘ 33 (virtuosité, humour, plaisir de jouer : un régal)
http://www.arte.tv/fr/Echappees-...
( Ne manquez pas non plus tout au début…la grande sonate en si m de Liszt puis les variations en Fa de Chopin)
c’est vrai qu’à le réécouter, c’est un midi.
Gagné Samlab, bravo mais en partie seulement ! pour le titre de l’œuvre…
quant à l’interprète (je ne sais pas comment Rachmaninov va le prendre) il s’agit d’un enregistrement midi.
Par contre on peut entendre Rachmaninov "en vrai " ici dans :
– Concerto n° 2 ( moderato, orchestre Philadelphia, dir.Stokowsky,1929) :
http://www.youtube.com/watch?v=x...
– Prélude en ut #
http://www.youtube.com/watch?v=Z...
(Ampico system, 1919)
Un détail amusant : Elliott Carter est né le même jour que Manoel de Oliveira, immense cinéaste portugais. les deux grands artistes (202 ans à eux deux) sont toujours en activité.
Il s’agit du prélude en Do# Mineur de Rachmaninov, joué par Rachmaninov lui-même, n’est-ce pas?
très intéressant Merci Arthur pour ce compte-rendu.. d’après les descriptions on aimerait bien entendre toute la musique du concert…
Mantovani : pour écouter quelques extraits de ses œuvres :
http://www.musiquecontemporaine….
Non non pas d’accord la musique était là et les émotions fortes et sincères !
Il faut aimer Montovani et Boulez…ce qui est doublement très difficile !!!! Bienvenu au royaume du "concert foutage de gueule ". Mais courage ! ce courant dépéri ! il est déjà vieux !
Etienne
SUBLIME
Fred
Le concert a lieu au 18 rue de l’hôtel de ville et non au 28 comme indiqué par erreur dans le billet (corrigé).
Merci pour ces infos et cette peinture.
Le pianiste David Kadouch s’était fait remarquer pendant une masterclasse de Daniel Barenboù¯m retransmise par Mezzo il y a quelques années, en 2005, il avait juste 20 ans, on le retrouve ici : http://www.youtube.com/watch?v=5...
On avait entendu aussi Lang Lang dans une autre sonate :
http://www.youtube.com/watch?v=J...
Intéressante masterclass de Barenboù¯m "autour des Sonates de Beethoven" qui existe en DVD ( Barenboù¯m on Beethoven, EMi)
à suivre en feuilleton à partir de : …http://www.youtube.com/watch?v=Y...
Oscar,
Je répondrai dans un post spécial concernant ces 20 leçons d’harmonie.
JLF
Je suis en Republique Democratique du Congo en Afrique et j’ai besoin d’assistance apres avoir lu 20 lecons d’harmonie de Mr. Foucart. Je me serais perdu de cite mais je crois etre un jour tombé sur un site ou il ya des questions et des reponses concernant l’harmonisation. Aidez moi SVP
Peut-on dire que pendant l’harmonisation, la basse marque l’accord? (Par exemple Dans la gamme de Do, la basse de l’accord III doit toujours être un Mi ?)
Qu’en est il si l’on va de l’accord VI a II sachant que quand il n’y a pas de note commune entre deux accords successifs la basse monte ou descend d’une seconde ?
Quand peut on décider de renverser un accord pendant l’harmonisation ? Pourquoi ?
Le Ténor doit il être plus élevé que le soprane ? Quand ?
Entre les 4 voix dans la polyphonie, quelles sont celles qui ne devraient pas chanter la même note ? En cas de deux voix, quelles sont les notes toujours prioritaires dans l’accord ?
Que doit on savoir si l’on veut harmoniser a trois voix et/ou a 4 voix ?
Combien d’accords devraient on avoir au maximum dans une mesure de 4/4 ?
Pouvez vous harmoniser mon chant ?
incroyable, si vous ecoutez bien zimerman chante tout du long de ses pieces… notamment la ballade numero 4….
Toujours sur Frédéric Chopin :
On peut consulter avec profit l’excellent article, dans "drôles de Gammes" de Nathalie Kraft, il est écrit de façon plaisante et précise avec une clarté exemplaire ( se référer au sommaire) :
http://www.rue89.com/droles-de-g...
voir la rubrique films, qui sont assez rarement signalés ( http://www.rue89.com/droles-de-g...
Bonnes fêtes !
Merci JLF
la qualité sonore de la vidéo Art Tatum en fait laisse à désirer, et ce n’est pas la meilleure version pour notre grand romantique… ( just Chopin, excusez nous du peu…) mais Art Tatum reste un pianiste génial !
je le trouve sublimissime dans Tiger rag :
( il vole au dessus des touches)
http://www.youtube.com/watch?v=I...
dans yesterday : http://www.youtube.com/watch?v=D...
Tiger Rag (again) :
http://www.youtube.com/watch?v=P...
Sinon pour en revenir à Chopin :
Précision sur les premières polonaises de Chopin, en fait deux polonaises ont été écrites en 1817 ( Chopin avait 7 ans )…l’une en sol m l’autre en si b, j’avais d’abord parlé de celle en si bémol, elles sont sans numéro d’opus…la polonaise en sol mineur a été redécouverte en 1924 seulement.
@ aux amateurs d’Orgue :
Franz Liszt a transcrit au moins une pièce de Chopin pour orgue, révisée ici :
e-partitions.servhome.org…
Et maintenant bon réveillon et bonnes fêtes à tous !
Emilie
Merci beaucoup pources rensegnements précieux. Une association intitulée "Mémoire d’Aincourt" s’est créée afin de tenter de sauver ce qui peut l’être de ce formidable complexe et surtout pour que la mémoire des résistants internés au Pavillon es Tamaris ne soient pas, elle aussi, vandalisée par l’ingratitude des pouvoirs publics, théoriquement en charge de ce lieu. On a du mal à croire que ces bà¢timent ont été inscrits officiellement sur la liste supplémentaire des monuments historiques, il ya maintenant plus de 10 ans, quand on constate l’inertie avec laquelle on les a laissés livrés au saccage, et ceci à quelques mètres à peine des bà¢timents administratifs du Centre Hospitalier encore en fonctionnement. Aveuglement, surdité, autisme ou simplement complaisance ?
Derrière tout critique d’art hargneux se terre le plus souvent un artiste raté qui fait payer sa médiocrité aux autres…
Merci Emilie pour cet hommage "planétaire" à Frédéric Chopin.
L’interprétation que tu nous a proposée de la barcarole par Zimerman est fascinante, beaucoup plus intéressante que cette vieille chose que tu nous a trouvée d’Art Tatum (pianiste de jazz que j’apprécie peu à vrai dire…).
Quant aux hommages que nous pourrions réserver aux pièces de Chopin, c’est vrai que nous avons de bons pianistes chez MusiComposer qui pourraient nous dépoussiérer Chopin en nous offrant leur version… Allez, tous à vos chiffons !
Les egyptiens de cette époque exagéraient tout, oui ils étaient obèses et les représentations qu’ils ont laissés ne reflète pas la vérité mais leurs vérités, tout dans cette culture n’est que demi-vérité, il faut bien constater que les élites avaient la folie des grandeurs et que leur alimentation ne pouvait produire que des obèses (comme la notre)
Il y a eu au moins une mise en scène du livre de Yaà«l Hassan, "le Professeur de musique", et le compositeur Didier Goret en a écrit la musique de scène, la connaissez -vous ? Je ne l’ai pas trouvée (dommage).
Sur son site, il présente plusieurs compos (j’ai bien aimé "Miroirs" et "Furioso")
http://www.myspace.com/goretdidi...
une bonne lecture du livre (de Fabienne) aussi ici:
http://www.guidelecture.com/crit...
Merci Chris, … alors quelles œuvres citées ici et dans quel ordre ? je m’interroge aussi…
(remarquez la jolie transition à 3′ 28 )
Merci, c’est tout simplement superbe!
Bonjour Yves,
L’histoire du site, une grande partie en tout cas, se trouve aux Archives départementales du Val d’Oise, à Cergy Pontoise. Compte tenu de mon éloignement, je ne peux m’y rendre facilement. La tà¢che demande beaucoup de temps, le nombre de dossiers à étudier est important.
On a pu me confirmer qu’il s’agissait d’une entreprise parisienne, Lauret, qui avait eu le marché du gros œuvre. J’ai retrouvé d’ailleurs dans les archives de la BNF un article du Journal des débats politiques et littéraires de l’époque qui confirme cela. C’est aussi ce qui est indiqué sur des documents d’archives familiales.
Mais je n’ai rien pu obtenir sur les conditions de travail, listes des ouvriers, comment vivaient ces ouvriers expatriés d’Italie, leur contrat de travail s’il existait etc…..le côté humain en somme, qui m’aurait beaucoup intéressée, et qui aurait complété les nombreuses photos du chantier, des visages d’anonymes qui ont travaillé durement et qui mériteraient bien que leur nom soit indiqué.
Le nombre d’articles de presse de l’époque (à la BNF) est infime, si on le compare à celui concernant les sanatoriums de St Hilaire du Touvet qui est très volumineux. Et pourtant ces centres disparaissent aussi, de plus en plus cambriolés, dégradés, comme Aincourt.
d’accord avec jam, le fait de juger la beaute de qqch sur un critere de temps est plus que douteux.
Pour etre franc, je me demande comment des critiques aussi has been peuvent encore exister. Fadrait lui signaler que nous sommes au 21eme siecle, et que sa critique date un peu…
S’il ne veut pas de mise en scène passéiste, il n’a qu’à pas aller voir d’opéra du passé, ce Maxime Kaprielian. Pourquoi s’évertuerait-on à jouer sur instruments d’époque, et pas en mise en scène d’époque ? A bas les metteurs en scène démiurges !
Voici ce qu’en dit Maxime Kaprielian dans ResMusica :
sans un plateau exceptionnel et un chef d’orchestre rompu à ce répertoire, l’œuvre perd toute sa valeur. Pari réussi.
Un opéra à aller voir pour paraphraser Des Grieux dans Manon de Massenet « en fermant les yeux », tant la mise en scène insignifiante de Giancarlo Del Monaco gà¢che le plaisir. Nous revoilà dans l’opéra de grand-papa, décors somptueux, grandes robes et perruques, personnages statiques face au public la main sur le coeur. Un peu de distanciation au premier acte avec ces aristocrates au teint cadavérique, rien de plus. Le reste est de la pire des conventions, avec un final kitchissime, Andrea Chénier et Maddalena di Coigny escaladant les barreaux de la prison de Saint-Lazare Espérons que ce genre de visions passéistes ne pollue pas la scène de l’Opéra de Paris à l’avenir.
L’article entier ici :
http://www.resmusica.com/article...
S’il est vrai que les milanais sont plutôt enclins à préférer les opéras italiens, le choix de l’œuvre a dà» plutôt les décevoir à un double titre… Tout d’abord il y a beaucoup trop de "phrasés" (parties non chantées)… On est loin d’un opéra vériste !… Ensuite la mise en scène s’est voulue (légèrement) audacieuse, s’attaquant à pas mal de symboles…
Pour ma part, j’ai trouvé cette dernière intéressante. Il ne faut pas oublier que Michaela est la messagère… et de ce fait, les images fugaces d’un mariage en blanc qui n’aura jamais lieu ou l’identification avec la mère décédée peuvent très bien se concevoir.
j’ai rarement entendu (et vu) une Carmen et un Don José aussi convaincants, notamment dans le dernier acte. Cet affrontement avait un côté de sublime… leurs voix se marriant d’ailleurs très bien ensemble… Quant à Adriana Damato !… c’était le choix à ne pas retenir pour une telle soirée…
Reste la direction de D. Barenboù¯m toute en nuance et qui est une relecture justifiée d’une œuvre qui trop souvent est menée "tambour battant" !
Pour ma part, je ne partage pas la sévérité excessive de certains camarades. Le premier acte ne m’a pas convaincu du tout, certes (cela sentait le manifeste et la démonstration vaine – ces soldats qui mettent en joue les cigarières, quelle blague !).
Mais la suite me semble plus attachante, et plus juste (le final était tout particulièrement poignant). Jonas Kaufmann est vraiment très habité, magnifique, un don José marquant. Erwin Schrott par contre m’a fort déçu, j’ai trouvé son émission plate (sans relief, à la prononciation sans vie) et sans prestance, ni morgue ! Quant à Anita Rachvelishvili elle m’a semblé probe, mais sans flamme particulière (rien d’inoubliable, disons).
Bref, cette production ne mérite, à mon sens, ni excès d’honneur ni excès d’indignité…
Carmen ????
Non une Sicilienne ne sera jamais cette belle Andalouse ,
Carmen n’est ni frustrée ni soumise ( contrairement à tous ces hommes représentés sur scéne)
Mise en scène racoleuse vulgaire et hors sujet ,un zéro pointé lorsque l’on prétend "mettre en scène" à la Scala .De plus ce pauvre Don José ,violé par la Belle ,quelle maîtrise de soi que de continuer à chanter juste .
"et tu n’avais eu qu’à paraître, à jeter un regard sur moi …" et l’autre l’imagine allongée, presque la culotte à la main dans des costumes trop "haute-couture "
Allez je vais me remettre au 33 tours .
Je vous trouve bien indulgent pour la mise en scène de cette dame, qui ne m’a paru très pertinente et semble mieux convenir à Cavalleria Rusticana qu’à Carmen.
Des idées, il y en a, certes, et même beaucoup, ce qui serait plutôt un bon point pour elle. Malheureusement, ces idées ne sont pas de nature à apporter un éclairage nouveau, et tombent le plus souvent "à côté". D’accord avec vous, en revanche, pour signaler la nullité de la Micaela, indigne d’une scène comme la Scala.
Effectivement, le pathos musical de cet opéra s’inscrit dans la continuité du style romantique et post-romatique italien. On peut noter que le metteur en scène de cette production en très grande partie italienne, est Giancarlo del Monaco, le fils du célèbre ténor Mario del Monaco qui fut l’un des grands Andrea Chénier du XXe siècle. Le fils n’a pas lésiné sur le grandiose et sur l’accumulation des symboles laquelle confine parfois à l’indigestion. Mais la splendeur de certains décors et la très haute tenue musicale de cet Andrea Chénier marqueront l’entrée de cette œuvre au répertoire de l’opéra de Paris.
RINALDI.
Les archives du sanatorium doivent conserver tous les documents relatifs a construction. Le problème est que le service de communication de cet établissement, rebaptisé Centre Hosiptalier Départemental, est désespérément muet aux questions posées sur l’histoire du site. Un comble.
RINALDI
Le résultat final de la vidéo 2 est simplement magnifique. On suit jusqu’à la fin et on se demande si oui ou non, le boule va faire le trajet en entier.
Bravo aux réalisateurs ! Imagination débordante !
Merci Arthur, merci aussi à Florentine Mulsant qui m’avez donné envie de voir ce film.
C’est un cocktail (d)étonnant de scènes burlesque à la Buster Keaton, de moments graves voire tragiques, menées à un train d’enfer, tout comme les 10 dernières minutes de musique qui, à elles seules valent le déplacement.
A voir, et surtout à prendre au 2e, voire 3e degré ! Concernant le Bolchoù¯ (où¹ l’on m’a trainé pour voir « La Fiancée du tsar » de Rimski Korsakov, en russe évidemment -je ne comprenais rien), je me souviens vaguement d’une foule immense assise sagement dans le parterre, l’orchestre étant situé très loin devant…et puis les banquets iimposants qe font les russes à l’entracte… Pas vraiment comparable à la Bastille. Pour revenir à notre sujet, voici l’extrait d’un autre film où¹ l’on peut voir le concerto pour violon de Tchaikovski joué par JASCHA HEIFETZ TCHAIKOVSKY – VIOLIN CONCERTO 1ER MOUVEMENT – JASCHA HEIFETZUploaded by jazz-teque. – Music videos, artist interviews, concerts and more.
C’est une bonne critique, Arthur dans le sens où¹ tu ne dévoiles pas le fond de l’histoire comme la plupart des billets lus ici et là sur les blogs et dans divers journaux…Tout en donnant l’envie d’y aller.
Cependant, même s’il est plaisant, pourquoi tant de battage autour de ce film ? après tout …On n’a pas parlé tellement du film sur Schumann…(que je n’ai pas vu non plus) …
Ce concerto pour violon et orchestre de Tchaà¯kovsky, …oui, ….un peu facile comme musique, le cinéaste ne prend pas trop de risques.
la musique russe a quelque chose d’immuable, " une valeur sà»re" …mais qui nous (re) tourne finalement plus souvent vers le passé que l’avenir…(hormis Stravinski ) et distille un rien de nostalgie…vers quel paradis perdu ?
Je me demande si ce n’est pas un film parfaitement anachronique en plus d’être légèrement et gentiment caricatural…
Emilie
(rubrique : " que dire d’un film que je n’ai pas encore vu" )
Je confirme : les Séquences du vent de Peter Eà¶tvos, c’est vraiment du vent.
Les Quatre caprices de Gyà¶rgy Kurtag étaient à peine mieux.
Torso III de Mà¡rton Illés est nettement plus intéressant. Un détail remarquable (parmi d’autres) dans cette pièce : la durée des silences, vraiment très longs. Pour l’un d’entre eux, quand j’en ai eu assez d’attendre j’ai commencé à compter les secondes dans ma tête, et il s’est écoulé douze secondes de silence en plus de tout ce que l’on avait déjà attendu !
On peut ajouter que, si le vérisme musical tranche effectivement avec le romantisme par le choix des sujets (avec toutefois les réserves qu’émet Yves), il ne tranche pas par le style musical, qui reste parfaitement romantique. Bien plus novatrice est l’évolution musicale dans les opéras de Richard Strauss (Salomé : 1904), et dans Pelleas et Mélisande (1902, mais commencé longtemps avant) de Debussy.
Tant mieux pour les personnes à¢gées et handicapées qui ont bien besoin que l’on pense à elles !
Petite question à ceux qui pourraient me renseigner ; on connaît les architectes du sanatorium, on sait que les ouvriers venaient de la Vénétie en grand nombre, mais connaît on l’entreprise qui était chargée de cette construction ?
ODT
Quelle bonne idée ! Et la réalisation est à la hauteur de l’idée, toutes les possibilités sont exploitées. Merci de l’avoir posté : j’ai beaucoup ri, et cela change des one man show cyniques toujours pareils.
je serais plus de l’avis d’ Arthur: cette musique est véritablement grandiose,
D’ailleurs "le dies irae", "jour de la colère" n’a rien de très céleste en soi…Divin, certes, mais terriblement matérialisé s’il devait se manifester dans l’univers , alors quoi de plus concret ?
(On est loin du Requiem de Fauré, évidemment…ce n’est pas le même monde..).
Cette musique passionnée, tire sa force "de la terre" et des musiques populaires,et elle n’en est pas moins savante.
Son langage direct est à l’opposé de tout hermétisme, de toute prétention surfaite…
On reconnaît plus Verdi comme "compositeur d’Opéra,"mais lorsqu’il compose un Requiem, évidemment ce riche attribut transparaît dans son écriture… et tant mieux, son langage musical semble fait pour embraser les foules…Verdi, "le romantique et le nationaliste" par excellence…
Je me souviens particulièrement de l’incroyable choc à l’écoute de l’ouverture de la "Force du destin" :
( dramaturgie, souplesse, variété du discours, plasticité de la musique…)
J’aurais aimé l’entendre "en vrai" dirigée par le redoutable Toscanini
http://www.youtube.com/watch?v=9...
Pffff! C’est vous qui êtes des prosaà¯ques !
Pour info, la réaction de Gershwinou et la mienne, qui disent la même chose, sont complètement indépendantes, puisque les commentaires ont été temporisés avant d’être mis en ligne. Je suis content de ne pas être le seul à trouver Verdi prosaà¯que ! 🙂
Mmmm… Je n’accroche vraiment pas au Requiem de Verdi. Le texte évoque les fins dernières, mais la musique reste bassement terrestre. Verdi, en l’écrivant, pensait-il à la souffrance des à¢mes, ou à la souffrance de son estomac qui avait mangé trop de pà¢tes ?
le requiem de Verdi c’est un peu comme faire des blagues tarte a la creme dans une piece de moliere….
on a beaucoup critique mireille de Gounod. Mais la, quand meme, Verdi nous sort de la musique tout juste bonne pour la traviata. Le Amen est incroyablement kitsch
Pour avoir assiste a quelques operas de verdi, je n’ai toujours pas trouve ce qu’on lui trouve de genial a verdi, si ce n’est qu’il a contribue au reveil national italien….
Voilà une œuvre bien belle, voire grandiose. Merci pour ce compte-rendu, qui donne bien envie, surtout avec tout ce "beau linge". Ce Dies irae est extrêment puissant, et je ne savais pas qu’il était spatialisé. Je croyais qu’à l’époque seul Berlioz l’avait fait (dans son propre requiem). En tout cas ça doit décoiffer.
J’ai un peu de mal pour ma part à constituer des budgets suffisants pour Pleyel 😉 Par contre j’étais hier à la Cité de la Musique. Compte-rendu à venir, via JAM comme d’habitude. Voila c’est promis maintenant il ne me reste plus qu’à m’y mettre !
Mais heureusement qu’ils lui ont refusé ! Papa t’as toujours été autonome, ou plutôt obligé de l’être, apprendre par toi même c’est ce que tu maitrises à son apogée, quand tu dois te référer à quelqu’un d’autre, ta gentillesse te perd, j’ai le sentiment que tu écoute le père que tu n’as jamais eu, alors que tu as plus de qualités personnelles que beaucoup de gens, je le dis parce que t’es mon père, mais surtout parce que je le pense, et tu devrais protéger un peu plus ta sensibilité et ta créativité (mais ça maintenant tu sais). D’avoir appris la composition tout seul t’amène à écrire des pièces (dont les gens diront plus tard que tu as "composé des œuvres" je l’espère) qui te ressemblent, à un moment donné de ta vie, qui sont foisonnantes d’idées, et pleines d’énergie, parfois très puissantes, alertes et lucides, parfois mélancoliques, étouffantes et oppressantes. Quand j’écoute ce que tu écris je te vois, et toutes l’ambiance de tes pièces te représente, et tel un bon fils un peu chiant j’ai toujours envie de dire "rebelle toi là te morfond pas", "ou on se calme un peu c’est pas la fête ici", mais mieux encore "vas-y continue la dedans c’est super ça" ou tout simplement "waou"… j’ai envie de dire ça comme si c’était toi que j’écoutais et pas ta musique, et ça de mon avis personnel ça la rend plus vrai que nature, sans artifice, juste intime, et émouvante… et je suis très très fier de ce que tu fais, je l’ai toujours été, même si je ne suis pas du genre à lancer des fleurs dans tous les coins, et je suis fier de toi rien que parce que ta musique est vrai, alors imagine comment je suis fier si en plus je te dis qu’elle me plait…
C’est un beau portrait de Frédéric Jacqmin que nos découvrons là , vivant et franc, émouvant même, il ressemble un peu à sa musique.
J’aime beaucoup le passage décrivant l’enfant qu’il était si curieux de musique, refaisant inlassablement le même chemin sur la colline de Saint -Malo pour y réécouter un disque de Villa-Lobos .Si j’étais cinéaste ce serait la toute première scène du film.
Finalement pour devenir un jour un vrai compositeur ne faut-il pas mieux avoir été " autodidacte"
" je n’ai jamais suivi de cours de composition." on me les a refusés…peut-on lire dans l’interview, et
Quel refus scandaleux et incompréhensible ! Pourtant,
ce fut peut-être une chance aussi : celle de rester curieux et avide de musique, d’être à l’affà»t. Il n’est pas donné à tout le monde de "dévorer" jeune, traités, partitions et enregistrements musicaux. Beaucoup vont au cours de musique en traînant les pieds, voire à reculons.
Bien sà»r l’idéal voudrait qu’un "prof" soit un éveilleur de talents, et que l’élève trouve de lui-même son "univers" ( le mot est à la mode ) plutôt qu’un dépisteur de fautes de texte. Bref, la composition s’enseigne t-elle vraiment ?
( Une découverte pour moi le compositeur anglais cité ici par Frédéric Jacqmin : Arthur Bliss auteur de nombreux opus dont un Concerto pour orchestre et violoncelle dédié au grand Rostropovitch )
Merci à JLF et à Frédéric Jacqmin pour ce partage musical
Emilie
Avis aux lecteurs adhérents :
Merci de privilégier le forum Musique de chambre des adhérents du site MusiComposer.fr. pour les demandes d’explications (et les réponses sollicitées) et remarques qui ne concernent pas directement ce billet, mais le Concours lui-même. Ces forums sont là pour discuter entre adhérents, précisément. 🙂
Le blog est réservé aux annonces et communications "grand public" il est souhaitable qu’il ne se substitue pas aux forums.
Bravo d’avoir remporté le concours, votre succès est parfaitement mérité. Je pense que l’essentiel a été dit sur les mérites de « Chaos 2001 » et je m’associe aux compliments déjà exprimés. Personnellement, j’ai une préférence pour « Chaos In », mais les deux mouvements sont de facture très unitaire et très réussis.
En écoutant cette pièce, tout comme votre « concerto pour hautbois – harpe et cordes » j’ai une perception générale de votre style personnel, tout au moins tel qu’il découle de l’écoute de ces deux pièces : vous excellez dans l’élaboration d’une ambiance musicale, sensation pesante et inexorable d’enfermement dans « chaos », plaisante par ses mélanges de timbres dans le « concerto ». Ce qui me frappe, et ce n’est pas une critique, c’est le côté statique de cette ambiance unitaire. Il est parfaitement concevable qu’une pièce musicale soit évocatrice d’une ambiance dans laquelle on reste plongé, c’est une forme comme une autre. Cependant, je me demande, vu vos qualités de compositeur, si vous ne devriez pas explorer le « couple » tension –détente qui est essentiel aussi bien en musique classique que dans la variété. L’alternance « tension-détente » est une caractéristique essentielle de la vie et la musique, art se déroulant dans le temps, est particulièrement apte à développer cet aspect. La majorité des œuvres du passé en est le témoin.
Cela dit, ce n’est qu’une expression découlant de ma perception personnelle de votre musique ; d’autres la ressentiront peut-être différemment
bonjour à tous les candidats et à tous les adhérents.
J’ai écouté et regardé toutes les pièces du concours, comme tous les autres candidats je pense.
d’ailleurs il faut quand même remercier Musicomposer de pouvoir le faire. Cela reste ouvert, chacun est à même de se faire sa propre impression sur les œuvres des autres et croyez moi ça vaut de l’or. Dans les autres concours, on vous envoie une belle lettre vous disant : "vous n’êtes pas sélectionné" et c’est tout. pourquoi? qu’est-ce qui ne va pas . qu’est-ce qui était bien ? ai-je au moins deux mesures de bonnes ? Tant de questions que je me suis déjà posées, et toujours sans réponse, je dis ce que je pense, point. Quant aux œuvres concurrentes vous ne savez rien et ne saurez d’ailleurs rien puisque vous n’êtes pas sélectionnés.
De chaque pièce que j’ai écoutée, j’ai senti, l’envie, la passion et pourquoi pas l’Am… de la musique. C’est un art si difficile ou chaque œuvre musicale en gestation, en naissance, est une forme d’accouchement. Il me semble que pour avoir travaillé et côtoyer beaucoup de compositeurs émérites et reconnus, le schéma reste le même, on a beau avoir écrit dernièrement une belle œuvre ( à ce moment, chacun considère que c’est la plus belle œuvre du monde)… la suivante nous pose encore plus de questions, plus de doutes…La fébrilité nous envahit, avec la peur indicible de ne plus avoir d’idée, et aussi celle de ne plus avoir de plaisir, au fond.
Je m’associe donc au désarroi et à la déception de certains candidats, pour l’avoir déjà vécu.
A vous tous : je vous adresse mes félicitations pour le travail que vous avez fourni pour ce concours, et tous les encouragements pour la suite et les autres concours que vous passerez.
Pour clore un débat qui me parait un peu houleux… : nous faisons tous de la musique, à notre manière, à notre niveau, n’est-ce pas là la plus belle des choses ?? Et que diable, on n’est pas en guerre que je sache ??
Ensuite merci aux personnes qui ont aimé cette pièce et même ceux qui l’ont critiquée. Seules, l’ignorance et l’impassibilité restent éprouvantes pour ce difficile artisanat.
Frédéric
Encore sincèrement : bravo à tous les candidats que j’espère rencontrer au concert du 20 février 2010, partager est la meilleures des choses.
La suite dans l’interview.
Vous aimez les fruits?
Nos confitures sont musicales 100% acoustiques, centrées sur le hang, portée par la guitare et +… De performeur de rue à performeur de toile, il n’y a qu’un pas alors après le quartier St Jean de Lyon, on s’attaque au monde..
Les liens c’est par la, une ptite confiture d’ananas aux influ ibériques en video ici:
http://www.youtube.com/watch?v=R...
Et le myspace si vous voulez écouter +.
Bonne dégustation et merci!
CdH
Pffffff ! C’est pas Poussin mais Boudin qu’il fallait lire… Eugène Boudin.
Distraction ou déjà le grand à¢ge? Disons mon élan, comme tu le dis gentiment, qui m’a reporté quelques deux siècles en arrière…
J’ai oublié de dire qu’il y a dans ce musée Malraux une exposition temporaire très intéressante sur le thème des nuages, sujets et objets dans la peinture -notamment celle des impressionnistes – et photographes d’art des 19e et 20e siècles.
"Deuxième musée en importance pour le nombre de toiles impressionnistes qu’il propose, avec son artiste local, un dénommé Poussin."
Jean-Louis, emporté par ton élan, tu as condensé deux idées en une seule ; le résultat nous porte à croire que Poussin est un impressionniste. 🙂
ABSOLUMENT D’ACCORD AVEC CET ARTICLE , la « forme » est le « composant d’une eouvre et cela n’a rien a voir avec la « tradition de la forme ». oui le projet devrait être au depart d’une pensée lié a l’ecriture d’une œuvre si cela est juste avec la volonté et l’idée du dit compositeur… oui tous les moyens sont bons du moment que le projet initial n’est pas altéré par les techniques nouvelles. et de toutes les facons cela fini toujours sur deux oreilles… peu importe les théries, le pourquoi du comment etc.. etc. seul le travail et le respect du projet qu’on se donne ne doit pas nous eloigner une seconde de l’effort à entreprendre.pour être juste avec ses choix.. sinon on se plante generalement. c’est vrai pour tous les arts. peut importe comment on fait c’est ce qui est fait qui reste. c’est seulement à partir de là que l’on peut juger de l’œuvre face au projet initial. et pour ca qu’il n’y a que le travail et ses doutes.
Merci pour vos commentaires élogieux. Concernant la démarche mathématico-architecturo-acoustico-composiotionnelle de Xenakis, j’ai trouvé à brahms.ircam.fr/works/wor… le texte suivant. A méditer (mais je ne fournis pas le paracétamol):
Dans le but d’imposer un ordre logique à l’agencement des sons, Xenakis s’était appuyé jusqu’au début des années 1970 sur trois théories mathématiques : la théorie des probabilités, la théorie mathématique des jeux et la théorie des ensembles (ou des groupes). De ces lois structurantes naquirent les musiques stochastique, stratégique et symbolique. Sans conteste, Nomos alpha est certainement la pièce la plus représentative de la musique dite «symbolique» de Iannis Xenakis.
Dans une seconde pièce plus tardive pour violoncelle seul (Kottos, 1977) le compositeur continuera l’exploration du potentiel sonore enfoui dans l’à¢me de cet instrument en recommandant par exemple de «s’abstenir de belles sonorités». Ce foisonnement d’effets est en outre inclus dans une forme basée sur la théorie des ensembles. Le compositeur s’en explique en début de partition :«Nomos alpha possède une architecture hors-temps fondée sur la théorie des groupes de transformations. Il y est fait usage de la théorie des cribles, théorie qui annexe les congruences modulo z et qui est issue d’une axiomatique de la structure universelle de la musique. Cette œuvre veut rendre hommage aux impérissables travaux d’Aristoxène de Tarente, musicien, philosophe et mathématicien fondateur de la Théorie de la Musique, d’Evariste Galois, mathématicien fondateur de la Théorie des Groupes et de Felix Klein, son digne successeur.»
Et pour suivre avec la partition "Hail, bright Cecilia! Ode for St. Cecilia’s" de Henry Purcell:
imslp.org/wiki/Hail,_brig…
pour lire d’autres partitions de Purcell encore :
imslp.org/wiki/Category:P…
merci Arthur pour ce compte rendu fort intéressant, les partitions de Xenakis, superbes, sont aussi celles de l’architecte qu’il fut…( que ces grands formats débordent du blog…tant mieux )
"Les micros intervalles" et "les doigts" ( d’une même main) qui ne se déplacent pas à la même vitesse , fichtre ça tient de l’extrême virtuosité ou alors un tout petit peu de l’aléatoire ( ?) .
encore merci pour cet exposé riche et tellement vivant !
Merci à jean-Armand, et surtout à Arthur qui nous fait le privilège d’un nouveau compte rendu très intéressant et instructif d’un concert de musique contemporaine.
On en apprend plus sur Xenakis que dans bien des livres, avec ce CR et les vidéos qui nous sont proposées (vive internet!)
PS : Pas de problème, JAM, j’ai fait quelques adaptations de mise en page, mais j’ai gardé les images, compris celle de la partition en vrai grandeur, même si son format dépasse : on ne saurait s’abstraire de cette partition détaillée, absolument incroyable (je plains les interprètes !!!)
Et puis les abonnés au blog qui reçoivent les billets par mail le voient in extenso, et sans brouillage.
Encore merci !
Je suis de ton avis Jean-Armand, La lettre du musicien est un excellent journal,
et je regrette la disparition du "Monde de la Musique" avec ses articles de fond, sa superbe mise en page et le sérieux de cette revue…
ainsi va le monde comme dit l’autre…
Je n’ai pas vu l’opéra, mais comme je me suis plusieurs fois em…bêté aux mises en scènes "Berlin-Est" de Bastille, je vous transcris les réactions de "Classica" et "La lettre du musicien".
Alain Duault, dans Classica de novembre, parle de "l’exercice organisé de la rumeur qui impose sournoisement un style de pensée, fut-il à rebours de ce qu’éprouve le public". Et de citer Mireille : "Et quand Nicolas Joel a choisi d’afficher Mireille, le chef-d’œuvre de Gounod, les mêmes ont commencé d’insinuer que c’était un ouvrage inutile, ont entretenu une rumeur défavorable à son égard, ont même fait la moue devant le magnifique décor d’Ezio Frigerio (…). C’était encore une fois ‘la province à Paris’ ! C’est vrai qu’il n’y avait pas de lavabo et de bidet sur scène, qu’on y voyait ce qu’on entendait, que le beau était préféré au laid… Un journal du soir qui entretient un terrorisme intellectuel en s’érigeant en parangon du bon goût moderne a condamné le spectacle – et d’aucuns qui avaient passé une bonne soirée n’ont plus osé le dire."
La Lettre du musicien n° 377 (octobre) parle de Mireille deux fois, d’abord dans le courrier des lecteurs : "La télévision nous a programmé un très beau spectacle d’opéra (…). Il s’agissait de Mireille de notre grand Charles Gounod, avec une distribution de premier ordre, une mise en scène poétique et sobre, des décors et des éclairages superbes." Puis la lectrice se plaint de ce qu’un quotidien (le même que celui lu par Alain Duault ?) a dit que France 3 avait fait, avec cet opéra, la plus mauvaise audience de l’année. Que si on jugeait seulement à l’audience, etc.
L’article de Philippe Thanh est quant à lui presque entièrement dédié à Mireille : "Pour son premier spectacle à l’ouverture de l’Opéra de Paris au palais Garnier, Nicolas Joel a osé la plus grande provocation de ces dernières années, en enfreignant tous les tabous !
Ainsi a-t-il choisi :
– un opéra français (!)…
– de Gounod (!)…
– et ‘régional (!), avec Mireille, opéra provençal, d’après le poème de Mistral (farandole ! pélerinage aux Saintes !!).
En outre :
– sa mise en scène suit totalement le texte et l’esprit de l’œuvre, avec de sobres décors d’Ezio Frigero (très belle scène solaire du dernier tableau) et des costumes ‘d’époque’ épurés.
– quant aux chanteurs, ils forment une distribution homogène à la diction parfaitement compréhensible.
Il est vrai qu’après des années d’éducation politique à l’Opéra de Paris, le premier lever de rideau crée un choc. Que voyons-nous ? Un champ de blé, un ciel bleu, des paysannes avec leurs paniers et des feuillages dans les bras ("Chantez, chantez, magnanarelles, car la cueillette aime les chants…"). Nous sommes effarés. Mais où¹ sont passées les Kalachnikov ? Il n’y a donc pas d’HLM délabrées à Arles ?
Bref, Nicolas Joel nous présente un opéra d’époque, dans le style de l’époque, comme l’ont vu et aimé nos grands-parents. (…)
Le public de la première, réputé difficile, a beaucoup applaudi. Les quelques huées auront en tout cas réconforté Gérard Mortier : il n’a donc pas totalement échoué dans sa mission d’éducation des élites parisiennes !"
J’en profite pour vous conseiller de vous abonner à la Lettre du musicien – pas à Classica, qui ne vaut pas tripette.
Superbes, ces photos aux couleurs automnales qui défilent sous nos yeux …
Après les jardins japonais, le triomphe de l’art de l’éphémère avec cet instrument.
Très amusant
Du même Japonais sur le même site : "Amazing Grace" avec un sifflet fait en macaroni.
plutôt amusant…c’est signé " apple " ?
Cot cot cot…J’espère qu’un Québécois répondra. Pour ma part, en tant que Parisien de Paris (France), je m’en sens incapable.
J’ai modifié les liens audio des pièces de Fréderic Jacqmin, qui ne fonctionnaient pas pour tout le monde.
J’aurais juste une question à poser à Monsieur ZYGEL, que j’apprécie beaucoup.
Nous recherchons une version française de la Flà»te Enchantée du divin Mozart, dans le but de faire jouer cette œuvre par des handicapés mentaux, oui Monsieur, vous avez bien lu des handicapés mentaux adultes. L’an dernier, ils ont interprêté "l’Homme de la Mancha"avec beaucoup d’appréhension et cette année, ils "s’éclatent" tous, en jouant Notre Dame de Paris. Sur scène, ils sont magnifiques et très émouvants. La petite troupe se compose d’une dizaine de personnes, ils ont instauré une relation de confiance avec la personne qui monte le spectacle et avec leur peu de moyen, ils arrivent à nous émouvoir et à nous faire oublier leur lourd handicap. Voilà , Monsieur, je voulais vous parler de ces personnes, hors du commun, qui arrivent à parler par le biais de la musique, alors qu’ils ne parlent pratiquement pas au quotidien. Pour eux, nous aurions besoin d’une version française de la flà»te enchantée et nous laisserons opérer la magie de Mozart.
Merci, Monsieur,de m’avoir lue jusqu’au bout et veuillez excusez mon impertinence.
Continuez à nous ravir avec vos émissions musicales, il y en a si peu à la télévision.
Bonjour, je me présente je viens de trouver votre site en cherchant sur le net: Festivals de Chanson Française à Quebec
J’ai en tête l’idée que LES POULETTES, dont je suis membre comme saxophoniste, aurait toute les bonnes raisons d’aller jouer par chez vous … – quicéksa ?
LES POULETTES Quintet féminin of Marseille (France) recherchent des contacts pour
participer aux festivals de Chanson Francophone sur le Quebec et au Canada
Sortie de leur album en Octobre 2009 " VOYAGES EN COULEURS " humain & sincère elles vous propsent des éscales musicales ensoleillés teintée d’espiègleries de réalisme tout féminin.
Venez nous voir sur le site et n’hesitez pas à nous contacter.
Nous sommes en auto production sous forme Associative ayant la licence d’organisateur & producteur de spectacle vivant
Nous soutenons également d’autres artistes (pour voir) : http://www.amusesdiffusion.fr
J’aimerais beaucoup savoir comment les choses se passent dans votre Pays
pour les gens & pour la vie des artistes
à quoi ressemble une fiche de paie un contrat d’un artiste
Si tout est aussi compliqué qu’ici …
Gigi = Ghislaine BOHELAY Association(A)muses 36 Bd Oddo 13 015 Marseille France
Tel bureau : 04 91 58 48 20 / mail : gibohelay@wanadoo.fr
La municipalité d’Aincourt, par décision du conseil municipal du 5 juin dernier, vient d’autoriser deux sociétés de promotion immobilière à transformer l’un des deux bà¢timents abandonnés ("Les Tamaris") en résidence pour personnes à¢gées et pour personnes handicapées de 80 appartements dont 40 à la vente. Comme quoi cet ensemble est toujours adapté à une destination para-hospitalière. Il était donc inutile de le livrer aux pilleurs et aux vandales. Une fois de plus, on attend le dernier moment pour sauver ce qui peut l’être et à grands frais, alors que "Les Tamaris" étaient encore intact, il ya peu…
Certains enchaînements sont vraiment très bien faits ! Je parle de la pièce aux fausses notes.
C’est somme toute assez logique que ce soit un jazzman qui fasse ce genre de gag : le passage au demi-ton supérieur ou inférieur est une pratique courante en jazz.
Je me promène souvent dans les deux bà¢timents abandonnés, c’est un crève-coeur de constater leur état. Celui qui a été abandonné en 2000 est désormais fichu, les infiltrations d’eau ont atteint le gros œuvre. Même si les gentils garnements du voisinage et tous les récupérateurs de matériaux ne l’avaient pas saccagé, il était condamné : que faire d’un immeuble construit en 1936 ? Trop grand, trop coûteux de le rénover. Je comprends les Résistants et les personnes qui y ont souffert, mais comment en faire un lieu de mémoire. Il n’y a plus aucune trace de ce qui s’y est passé. Et puis, après la guerre, il a retrouvé sa vocation hospitalière et je doute que quelqu’un y ait trouvé à redire. Il fallait y penser avant, bonnes gens. Vu le coût d’une démolition, il va rester ainsi à se dégrader lentement. Quand j’y suis, je pense au temps passé, aux années trente, à l’Occupation, aux malades, et je vois tous ces fantômes. C’est aussi un beau terrain de jeu, j’en demande pardon à ceux qui y ont souffert, et mes petits-enfants aiment bien y venir avec moi…
Merci, chère Odette, pour ce message qui illustre encore une fois le caractère exceptionnel de cette entreprise que fut la construction du sanatorium d’Aincourt. Dès 1933, il accueillait déjà plus de 500 malades dont beaucoup durent la vie sauve grà¢ce aux modernisme des équipements, à la conception architecturale extrêmement bien pensée et à la compétence et au dévouement du personnel en place. Ma mère fut l’une de ces malades et doit au sanatorium de la Bucaille (étymologiquement "la colline aux vaches") d’avoir pu vivre encore de longues années après sa maladie.
Amitiés,
Yves Rinaldi.
Vous avez raison, Yves, de parler de compétences multiples. Lorsqu’on regarde les photos ou cartes postales de la construction du sanatorium, on s’aperçoit que les entreprises, à cette époque, employaient un grand nombre d’ouvriers, et que la majorité d’entre eux intervenait directement sur la matière. Pas de matériel sophistiqué, pas de grue apparemment.
Le sentiment d’appartenance à un groupe organisé pour un objectif commun, développant un savoir faire, ne pouvait que créer du lien social.
Je peux vous dire que de nombreuses années après, les ouvriers étaient contents de se retrouver et parler de la "Boucaille" (comme disaient les Italiens).
Mon père, mes oncles, de nombreux amis ont participé à cette construction et y ont laissé une partie de leurs forces et de leur à¢me.
Amitiés
Odette Favre-Fontana
Très bon documentaire effectivement. Merci Jean-Louis.
J’ai assisté l’année dernière à l’une des pièces présentées dans ce film : Drumming. Les phasages / déphasages sont très impressionnants à entendre et à voir.
De nombreuses pièces de Reich sont visibles sur Youtube. Vous trouverez par exemple Drumming ici et ici :
http://www.youtube.com/watch?v=U...
http://www.youtube.com/watch?v=B...
(Ne me demandez pas pourquoi ces deux vidéos ne commencent pas de la même façon, je ne sais pas. La deuxième me paraît plus conforme à ce que j’avais vu)
Merci pour ces renseignements. J’ai effectivement été agréablement surpris de découvrir qu’on pouvait régulièrement acquérir des cartes postales de la construction du sanatorium d’Aincourt sur Internet. Il est vrai qu’à l’époque ce chantier avait mobilisé beaucoup de moyens techniques et de compétences multiples. L’état actuel d’abandon n’en est que plus scandaleux
Amitiés,
Yves Rinaldi.
Excellent documentaire qu’on aimerait conserver …pour en apprécier toute la richesse. Même si on connaît déjà bien le compositeur et sa musique, on le redécouvre ici avec plaisir. Intéressant ce que dit Steeve Reich sur la "mélodie du discours",
( au fond c’est ce qu’on appelle la " fonction intonative " ), à remarquer aussi ses précisions sur les phénomènes acoustiques résultant des musiques instrumentales ( perception de voix, engendrant l’idée d’introduire des voix féminines dans ses compositions )…
belle chorégraphie et belle prouesse rythmique sur "Piano phase" … et tant de choses superbes à retenir encore.
Merci à JLF pour ce lien !
En réponse à Yves Rinaldi, et concernant les photos de la construction du sanatorium de la Bucaille à Aincourt, des cartes postales ont été imprimées dans les années 30 par l’éditeur Thévenin, montrant différentes phases de cette construction, mais aussi les méthodes de travail employées. J’en possède (copies) deux. On devrait en retrouver d’autres parmi les collectionneurs de cartes postales, et peut être dans les archives de ces éditions ?
ODT
Merci Yves pour ton riche commentaire, je ne savais pas que Maria Callas considérait le rôle titre de cet opéra comme "le plus difficile des sopranes",
l’avis de cette immense diva (et grande tragédienne ) est éclairant et pour nous de grande importance.
Je crois effectivement qu’il y a eu contresens, ou même "nonsense" dans ce qu’on comprend généralement de cette provence là ( une provence d’opérette ?)…" et du coup de toute la pièce… Comme tu le dis si bien, ce soleil provençal a sans doute occulté le drame social sous-jacent. "
Un drame social, et drame musical… tout court .
Le fait que certaines œuvres d’art puissent se laisser enfermer dans des clichés passéistes reste un mystère… N’est ce pas le propre des chef-d’œuvres
que de traverser les siècles sans prendre ni ride ni "couleur du temps" ?
Il est vrai que le poème de Mistral, semble daté, tout comme la plupart des poèmes mis en musique ( et donc définitivement sauvés !) par les grands mélodistes du XIX e s et du début XX e s…
Bien des fois les œuvres dites surannées, ne le sont que du fait d’une ré-interprétation décalée.
Effectivement, tu as raison Emilie (comme toujours !). Mireille a besoin d’une mise en scène intimiste qui éviterait les écueils du folklorisme et d’un passéisme que la production actuelle n’a pas su éviter. Le poème en langue provençale de Mistral doit être très beau mais il est également daté. La musique de Gounod, sans doute pas la plus tapageuse de son auteur, a très bien su rendre les fluctuations des passions animant les protagonistes de ce drame amoureux en filigrane duquel il fut envisager également une critique sociale : celle du mariage d’amour impossible pour cause de mésalliance. Un thème souvent exploité au théà¢tre, en littérature et sur les scènes lyriques du XIXe siècle en un temps où¹ il constituait un vrai problème social et culturel. "Mireille"en donne un écho méridional (c’était déjà en vogue sous Napoléon III) mais ce soleil provençal a sans doute occulté le drame social sous-jacent. Quand on y regarde d’un peu plus près, pas mal d’opéras de cette seconde moitié du XIXe siècle se situent dans cette perspective critique, à savoir : la dénonciation de la rigidit d’une société souvent arqueboutée sur des principes moraux étriqués (Traviatta, Lakmé, Bohème, etc.). Notre nouveau directeur des opéras de Paris aurait peut-être du y songer avant des s’atteler à scénographier cette œuvre dont Maria Callas affirmait que le rôle titre était le plus difficile du répertoire des sopranes.
Yves Rinaldi
Certes, la mise en scène laisse songeur, mais la musique ? Celle de Charles Gounod est unique en son genre , je la trouve belle
« so french »
Quant à Mireille, (arlésienne et donc méridionale ) il est vrai que la voir mourir d’une insolation c’est peu crédibleSa traversée du désert doit avoir une symbolique cachée
On aurait souhaité une mise en scène dramatique ( peut-être à la Claudel ? cf. son « partage de midi » où¹ l’intensité du drame ne faiblit pas sous le soleil aveuglant. )
Je me demande si l’opéra de Gounod "Mireille" n’étouffe pas dans un cadre trop étroit( forme musicale, scénario, parti pris dans une interprétation scénique naà¯ve, ici très « premier degré » ) Une tragédie musicale appelle peut-être plus de démesure, ou à l’inverse un total dépouillement .
L’opéra puise déjà dans un poème, qui deviendra livret d’opérade toutes ces métamorphoses, il est difficile d’en tirer une œuvre lisse, et surtout "justement" dramatique
On peut en écouter un ( bel) extrait là : (sur culture box)
culturebox.france3.fr/all…
et là (site opéra Garnier) : http://www.operadeparis.fr/cns11...
On peut écouter aussi Marc Minkowski nous parler du compositeur : ( quelle belle voix, il devrait enregistrer des contes musicaux …aussi )
http://www.operadeparis.fr/cns11...
Un site intéressant sur Charles Gounod : http://www.charles-gounod.com/oe...
Sicuro, potete scrivere in italiano.
posso intervenire in lingua italiana?
grazie
agostini alfredo
Merci pour avoir communiqué le lien permettant d’avoir des photos du sanatorium en construction. Elles sont plutôt rares. Je comprends l’indignation des ouvriers italiens qui avaient participé à cette entreprise, considérable et novatrice pour l’époque. C’est d’autant plus pénible de constater ce gà¢chis que l’attitude complaisante des pouvoirs pubics en charge d’Aincourt envers les vandales (on "laisse faire" les destructions à seulement quelques mètres des bà¢timents administratifs actuels) se double d’une nette propension du Service "Communication" du Centre Hospitalier Départemental du Vexin (nom actuel de l’ancien sanatorium) à demeurer mutique quand on le sollicite pour en savoir un peu plus sur les "projets architecturaux" en cours. Même chose pour les pages du site internet de l’établissement consacrées à ces mêmes "projets" : elles ne sont pas actives….comme le Service en question d’ailleurs !
Yves Rinaldi.
Je suis fan de la deuxième vidéo. Ca demande une telle précision, une organisation méticuleuse. Y avait des pubs avant qui passaient dans le même style mais je ne sais pas si c »était des montages … mais là j’adore !
Joli building !
Des photos de la construction du sanatorium sont sur
http://www.lescommunes.com/commune-aincourt-95008.it.html
Cette construction faisait la fierté des maçons, cimentiers, manœuvres, chefs de chantiers, entreprise venus de la Vénétie en grand nombre spécialement pour cela. Quelle n’a pas été la surprise de certains ces dernières années, avant leur mort, de voir leur travail ainsi saccagé !
Les sanatoriums de St Hilaire du Touvet(38), récemment abandonnés risquent d’avoir la même fin d’ici peu.
ODT
A lire les commentaires, il me semble que le choix du metteur en scene est judicieux. Je ne connais pas la critique de l’epoque, mais ca met de facon troublante en perpspective les gouts de l’epoque. Rien que pour ca ca doit valoir le detour et susciter pas mal d’interrogations…
Déjà , pour se taper une insolation mortelle en ayant traversé 300 mètres de dunes, il ne faut pas être bien maligne, mais de surcroù®t, au lieu de se jeter sur le bénitier pour se réhydrater, cette pauvre gourdasse de Mireille se met à pousser des vocalises pendant 3/4 d’heures à la porte de l’église, en plein cagnard, pour enfin escalader un escalier façon Potemkine et rendre l’à¢me au pied d’une colonne qui faisait un tantinet calvaire breton inachevé. Etonnez-vous, après tout cet étalage de mauvaise volonté que le fiancé n’ait pas eu envie de verser une seule larme. Elle l’a bien cherché !
Merci, chère Emilie, pour ta réaction si sensible qui traduit parfaitement l’impression que cet ensemble laisse lorsqu’on le voit pour la première fois. Ce site est effectivement exceptionnel, bien que les photos illustrant le billet ne se focalisent que sur un seul des trois grands bà¢timents qui abritaient jadis les malades. La France s’est toujours singularisée, depuis l’Hôtel-Dieu de Paris, jadis plus grand hôpital de la chrétienté médiévale, par une politique hospitalière ambitieuse, de grande envergure et novatrice. Que l’on songe également à de grands ensembles comme la Pitié-Sapétrière, Cochin ainsi que tous les grands ensembles bà¢tis en province, tels que les hôpitaux de Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais).
Aincourt s’inscrit dans cette continuité et constitue un moment important de l’architecture des sanatoriums du XXe siècle. Seuls quelques exemples étrangers peuvent lui être comparés, comme le sanatorium d’Alessandria, en Italie, lui aussi construit dans les années 1930, mais demeuré intact, à la différence d’Aincourt, livré au pire des vandalismes, celui de l’indifférence et de l’oubli.
Yves Rinaldi.
je trouve l’histoire de ces bà¢timents très émouvante. Les quelques photos que nous découvrons là , laissent deviner l’importance du projet réalisé si vite et dans les années trente, c’est une véritable prouesse architecturale.
Les lignes de ce vaisseau, sont particulièrement épurées, je ne réalise pas la fonctionnalité du bà¢timent , mais il est superbement bien dessiné, telle une " architecture navale", quel bel équilibre entre le jeu des terrasses en dégradé et la haute tour arrondie ( celle de la vigie ?)
…Le bà¢timent a souffert,mais il demeure imposant et c’est d’autant plus impressionnant… c’est peut être le genre de bà¢timent qu’il faut parcourir pour en apprécier l’espace , la lumière et les dimensions …alors que les vieilles pierres nous charment tout de suite ( effet de façade , conformisme ? )
Une image de bà¢timent est toujours frustrante et nous laisse en dehors de la vraie dimension ( la 3 e , la perspective etc. ) enfin bref…
Je me demande s’il ne devrait pas être réhabilité en espaces culturels, universitaires …? si la médecine, elle, n’est plus intéressée… ( ?)
(J’imagine bien des centaines de musiciens jouer à tout vent sur ce navire là …
toute la musique du XX es et du XXI es
quel charivari …)
Merci pour ce billet, je trouve ce site tout simplement exceptionnel .
Cher Jean-Armand,
Il est illusoire, comme tu le dis, de vouloir tout préserver, au risque de pétrifier les villes, le paysage et l’architecture elle-même. L’Italie connaît ce problème et les architectes ont peine à proposer des bà¢timents contemporains au milieu d’un glacis historique sclérosant, bien que faisant l’admiration du monde entier . Cependant, le matériau – le béton -ni la forme – apparemment "banale" que tu trouves aux bà¢timents d’Aincourt -ne doivent être des critères réddhibitoires qui justifieraient qu’on voue aux gémonies un édifice plutôt qu’un autre, fait de bonnes "vieilles pierres". Bien d’autres données entrent en ligne de compte pour considérer la "valeur" historique d’un monument désigné comme tel. D’ailleurs, Aincourt figue à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques, ce qui n’impose au propriétaire – ici le département – aucune obligation d’entretien. Mais, un des trois grands "paquebots" a perduré, en tant que centre hospitalier et démontre toujours l’adéquation de sa conception d’origine avec les normes hospitalières actuelles. Si l’on s’en tenait à cette considération, bien des hôpitaux anciens devraient être rasés, ce que l’on se garde heureusement de faire dans la majorité des cas. De plus, comparer les grands bà¢timents d’Aincourt aux barres HLM des années 1950-70 ne me semblent pas tout à fait pertinent, tant d’un point de vue contextuel qu’esthétique. Après tout, bon nombre de beaux esprits trouvaient la reconstruction du Havre par Auguste Perret hideuse et tout juste bonne à être démolie, avant que l’UNESCO ne classe cette zone urbaine au Patrimoine de l’Humanité. Sans en arriver là à Aincourt, on ferait bien d’y regarder à deux fois avant de condamner cet ensemble à la ruine, d’un revers de main que l’on pourrait un jour regretter.
Yves.
Bonjour Yves.
J’aime bien les vieilles pierres, mais là le choix me surprend.
Tu parles de réutiliser les bà¢timents en gériatrie ; de façon générale il est moins cher de reconstruire un bà¢timent neuf que de réhabiliter un bà¢timent existant. De plus les bà¢timents d’Aincourt ne sont certainement pas adaptés à la pratique actuelle de la médecine, ce qui signifie qu’il y aurait un surcoût de fonctionnement permanent. Quant à conserver les bà¢timents vides, je n’ose pas imaginer le coût.
On ne peut conserver qu’une petite partie du patrimoine, il faut faire des choix. Conserver le patrimoine est d’ailleurs une idée moderne, qui date du 19ième siècle. Avant, on détruisait et on réutilisait les pierres. A commencer par tous les temples paà¯ens, sur lesquels ont été construits des églises.
Ce bà¢timent perdu dans la forêt ne présente pas des caractéristiques extraordinaires par rapport à l’architecture de la même époque, à part le gigantisme. Pourquoi pas préserver les grandes barres des banlieues, puisque c’est l’architecture typique des années 50-60 ?
Ah, j’oubliais : j’aime bien le paintball… 🙂
Le metteur en scène est excusable : Mireille est un opéra suffisamment cucul-la-praline en soi.
Wozzeck : je l’ai vu l’an dernier. La mise en scène est pas mal… mais une mise en scène au 1er degré aurait été encore plus efficace à mon avis. C’est un opéra terriblement sordide et brutal, presque sans équivalent. La mise en scène de Marthaler arrondit les angles, c’est un peu dommage.
Sans parler de la supression pure et simple des subventions annuelles du ministere de la culture pour la restauration des orgues en France, pour les donner au … rap.
Je crois me souvenir que l’etat en 1905 a vole toutes les eglises de France au moment de la separtaion de l’Eglise et de l’Etat et que donc depuis c’est a l’Etat de s’en occuper.
Il est exact que bon nombre d’églises et de bà¢timents plus anciens que le sanatorium d’Aincourt mériteraient qu’on les restaure d’urgence. La plupart des chantiers de restauration de grandes cathédrales sont d’ailleurs en souffrance depuis des années, faute de crédits suffisants. Mais la leçon de l’anéantissement des Halles de Paris doit demeurer à l’esprit. Il sera bien temps d’avoir des regrets, une fois la ruine d’Aincourt achevée. Dans le cas d’Aincourt, l’appel à des fonds privés serai tout à fait possible, compte tenu de la destination gériatrique que ces grands bà¢timents pourraient prendre. Comme chacun sait, il s’agit d’un marché d’avenir très lucrtif (Salve Lucrum !) sur lequel bon nombre d’entreprises privées et de fondations se sont déjà positionnées, car les besoins en hébergements de personnes à¢gées dépendantes sont énormes et le seront plus encore dans les années à venir. Alors, pourquoi se priver de faire œuvre patrimoniale et œuvre d’utilité sanitaire publique en réhabilitant Aincourt, dont la configuration architecturale se prête merveilleusement bien à cette fin ?
N’oublions pas non-plus que ce site unique au monde est également un mémorial de la Résistance.
Ne laissons pas les fantômes d’Aincourt hanter notre mauvaise conscience…..
Amitiés,
Yves Rinaldi.
Aincourt, c’était grand, c’était beau, et surtout c’était utile en…1930 – et ce le fà»t aussi en 1940, mais ça on peut le regretter…
Mais en 2009, époque bénie où¹ l’argent public coule à flots manque terriblement?
Réhabiliter d’immenses bà¢timents, loin de tout dont la rénovation couterait des dizaines de millions d’euros, pour en faire quoi?
Personnellement, et pour rester en Normandie, je trouve lamentable et honteux que l’on ne trouvent pas les crédits pour sauver l’une des plus belles église de la région, celle de Dieppe.
Il est vrai que la municipalité y est communiste depuis des lustres… :-/
JLF, d’habitude en musique française il n y a pas beaucoup de pédalier.
Magic-Marmelade, je doute que le propos de l’ermite t’ait fait prendre des vessies pour des lanternes… 🙂
Quant à ta vidéo, gersh (tu sabotes ton pseudo, là ), on l’avait vue et écoutée, mais on n’avait pas compris qu’il s’agissait d’une impro, malgré le titre, du fait de l’existence d’une partition sur le pupitre.
Et puis on regrette de ne pas voir ton jeu de jambe… C’est le jeu de jambe qui fait l’organiste, pour un pianiste 😀
le callinet: c’est deja fait depuis l’annee derniere
exemple impro musique francaise:
dailymotion.virgilio.it/u…
deja poste sur le forum mais n’a pas eu de succes…. 🙁
Quel lieu magnifique, hum ! cela donne envie de devenir "ermite" ( ou hermite ? Hermès ? )
Louis Marchand ? très beau, pourtant je n’ai jamais joué ce "tube" Gershwinou, mais
quelle chance as-tu de l’avoir joué sur un orgue Callinet, j’espère que tu as pu te filmer et t’enregistrer ?
Il s’agit d’une vraie cathédrale, un lieu grandiose pour un ermite vivant d’habitude dans un désert (selon la légende) le buffet de ces grandes orgues est impressionnant …
Effectivement l’organiste répétait…essai de jeux de registration, reprise de passages,généralement il faut attendre que la nuit tombe pour répéter et faire sonner les grands tuyaux …mais il a raison de jouer il en fait profiter les vacanciers !
je comprends pas tres bien jean louis… le batiment de la premiere photo d’eau haut et les images filmées sont le meme batiments?…
ah non je viens de voir le diaporama….
c’est le commentaire de l’ermite qui m’a fait douter peut etre….
donc cette tour et l’orgue sont en haut de cette colline magnifique et inaccessible ? Ils sont forts ces chrétiens….
Inconvénient des spams : on est obligé de filtrer les commentaires dans les blogs, du coup certains comme moi posent des questions alors que la réponse a déjà été donnée mais n’est pas encore visible…
Ce que joue l’ermite, c’est une pièce française, type Noù«l de Daquin ?
Suis le premier avant mazurka:
un petit extrait dans la video (disons plutot que notre organiste repetait…) du grand dialogue de Louis Marchand. Le plus drole est que j’ai jouer aussi ce morceau une semaine plus tard pour une sortie de messe sur un orgue callinet entierement conserve a 97% (non Mazurka, ne salive pas…)
La seconde vidéo est tout simplement énorme à voir 😉
Ils ont du mettre des jours et des jours pour organiser tout ça…
Un grand bravo
Très intéressante dans son éclectisme même, cette dernière émission du 28 août 2009 du professeur Zygel :
musique rap, opéra, opéra vériste, jazz, baroque, classique, musique sud-africaine (Zimbabwe).
(toutefois, l’interprétation sur les sept dernières paroles du Christ , de Haydn, quoique belle, me paraît trop « légèrement » commentée.
Les impro (dansées) du pianiste Yaron Hermann sont impressionnantesDifficile parfois de s’y retrouver tant il s’éloigne du thème initial, étant donné qu’il voyage harmoniquement et mélodiquement.mais quelle belle énergie !
La leçon de direction d’orchestre de Jean Christophe Spinosi vaut le détour ainsi que la prestation humoristique de l’acteur Francis Perrin et "son orchestre" dès 34 ‘
Encore une belle saison musicale signée par le maestro.
Je suis Franciscain et chargé du Pôle humanitaire
prevact.canalblog.com/
Les émissions musicales de JF Zygel diffusées l’été, sont enregistrées dès le mois de janvier,
pour y participer voir sur ce site : http://www.casting-events.com/
rubrique " Boù®te à musique de JF Zygel "
Non seulement Zygel confond-il seconde diminuée avec seconde augmentée mais il en donne de nombreux exemples sonores et aucun des nombreux musiciens présent (y compris le nouveau professeur de clarinette à Genève) ne bronche!
Incroyable!
Il s’agissait de l’émission du 10 août – le professeur solfège qui commente la musique Klezmer
magnifique, élégiaque, envoutant, de bout en bout, et la peste soit des mauvais esprits et des jamais contents….
Un moment d’exception… avec des chanteurs d’exception… Une mise en scène esthétique et dépoussiérée,qui aide à la compréhension (c’est devenu si rare…)
Bonjour,
Je suis venu voir votre blog, je l’ai bien aimé et j’ai creé un lien à partir du mien. Venez me faire une petite visite à l’à ccasion…Bonne continuation.
Notes sur la musique "classique", lbenon.unblog.fr
Bonsoir j’aimerais pouvoir participer en temps que spectateur a cette emission comment dois-je faire pouvez vous me repondre par mail
La mise en scène d’Olivier Py m’a enchantée. Je n’avais aucune idée préconçue avant le spectacle car les critiques me laissent indifférente. Le ballet final ne m’a pas convaincue cependant car l’espace était trop restreint mais je ne me déchainerais pas contre une tentative qui pourrait aboutir, peut -être avec plus de concision. Ce sont les idées originales qui font avancer l’art.
Rippy, merci de cette information. Le HAPI drum est une version « low cost » du hang drum, avec un principe un peu différent (c’est une languette de métal qui résonne, au lieu de tout l’instrument). On trouve même sur le Net un plan pour en réaliser un à partir d’une bouteille de gaz (vide !) : http://www.ehhs.cmich.edu/~dhavlena/for-webpage-lp-hang.htm Voici un article explicatif sur le hang drum et la HAPI drum : http://mfdhdp.blogspot.com/2008/12/hapi-drum-vs-hang-drum.html
C’est toujours avec grand plaisir que je regarde la retransmission du tour de France. Bravo pour les images de notre beau pays, accompagnés des commentaires de Jean Paul Olivier. Bravo à nos 2 Laurent des vrais pros du commentaire sportif. Par contre, carton jaune à Thierry Adam, élocution exécrable, avec des insistances en fin de mot ou de phrase qui sont très très fatigantes pour les téléspectateurs. Ce n’est plus supportable. Des cours d’élocution s’imposent, mais où¹ sont les vrais journalistes professionnels? En France nous sommes les champions du monde du nivellement par le bas. Mr Thierry Adam, laissez parler les spécialistes du vélo, ne vous aventurez pas dans des commentaires de technicien que vous ne maitrisez pas. Vous êtes à des années lumières de Laurent Jalabert et Fignon. Les amateurs de vélo ne s’y trompent pas. Grosse erreur de France télévision de vous avoir confier cette responsabilité. Vous voulez jouer au patron, vous voulez faire de l’humour, vous voulez faire l’animateur {n’est pas Michel Drucker qui veut), mais vous en avez pas la carrure.
en fait on peut visionner l’opéra Idoménée sur ARTE.TV + 7 jusqu’au 17 juillet
plus7.arte.tv/fr/detailPa…
vite si vous voulez en regarder une partie :
allez sur Arte. TV , l’opéra est rediffusé jusqu’à ce soir :
plus7.arte.tv/fr/detailPa…
J’ai regardé aussi, une pure merveille!
Amicalement
Esté
J’arrive très en retard 🙁
Je serais là la prochaine concert 🙂
Je dois envoyer un manuscrit à Pascal Dusapin en septembre 2009, vous avez assurement une idée de l’adresse de son secrétariat.
Merci mille fois d’avance !
Je souhaites juste repondre au tout premier commentaire…
Un autre instrument qui m’a beaucoup attiré dans le meme "genre" est le HAPI drum…
V’la un lien de video ou on en entends (avec du hang ^^)
http://www.youtube.com/watch?v=4...
Voila voila ^^
Superbe prestation de cet organiste…(et jolies chaussures de danseur.)
Un morceau difficile pour un manchot, (!)
même au vu des rares notes ou accords joués manuellement, aux quelques jeux tirés de la main droite, et de la main gauche accrochée au banc, l’équilibrant dans ses traits de pédale ( là , normalement il faudrait trouver l’équilibre sans appui manuel, mais l’exercice est trop difficile) cela m’évoque un peu le célèbre et très recherché Salve Regina de Raffaele Manari…(sorte d’ Etude de concert pour Fred Aster de l’orgue)
Chopin est rarement transcrit à l’orgue, contrairement à Liszt ou Schumann…
C’est une musique pour manchot dans un cas, pour boxeur dans l’autre
Comment ça "Bof " JLF..moi .j’ai bien aimé cette expo ! évidemment ce n’était pas la folle journée du jazz…Il manquait peut-être des artistes in live, mais cette exposition parlait du jazz à travers le visuel…La musique au contraire était omniprésente, plutôt joliment mise en scène…Il y aurait beaucoup à dire et à écouter encore…
au fait c’était la dernière ce dimanche 28.
Merci à ceux qui commentent sur Facebook de le faire plutôt sur le blog !
Avantage : ça parait sur les deux sites. 🙂
Oui j’ai vu cette exposition juste avant qu’elle ne ferme, il y a quelques jours.
Bof…. 🙂
Pas assez de musique à mon goût. Mais peut-être est-ce un biais facilitant l’initiation pour qui ne connait pas cette musique ?
Oh! Hé! Mossieur Picharotte! On se calme – en plus t’étais au concert 🙂
Le webmaster a eu quelques (gros) soucis ces temps-ci et avait peu de temps à consacrer aux sites.
Les enregistrements ont été faits et sont de bonne qualité, merci Richard !
Quant à les écouter, c’est autre chose. C’est laissé au bon vouloir des compositeurs et de leurs interprètes.
Les uns prétendent qu’ils ont fait tellement de fausses notes qu’ils ne souhaitent mettre que des extraits en ligne – Hum arrières pensées mercantiles ? 😉
D’autres ne sont pas vraiment contents de l’interprètation.
C’est notamment mon cas.
D’autres enfin sont contents, mais ils prennent le temps de poster le lien sur leur sites perso et d’en disposer un autre sur les forums de MusiComposer.
En ce qui me concerne, on trouve ça ici :
http://www.musicomposer.fr/viewt...
on veut l’enregistrement,
on veut l’enregistrement,
on veut l’enregistrement,
on veut l’enregistrement,
on veut l’enregistrement,
on veut l’enregistrement.
on veut l’enregistrement,
on veut l’enregistrement,
on veut l’enregistrement,
on veut l’enregistrement,
on veut l’enregistrement,
on veut l’enregistrement.
Quand on parle d’une soirée de la musique classique mais pleine d’un potentiel riche et du style, c’est le nom de Maleeva qui est prononcé le plus souvent. Une choix excellente
on veut l’enregistrement,
on veut l’enregistrement,
on veut l’enregistrement,
on veut l’enregistrement,
on veut l’enregistrement,
on veut l’enregistrement.
Au fait c’est YuHirà sous ce pseudo 😀
Je serai là ce soir si tout va bien. J’ai un RV après à 21h30 à Montparnasse mais si je peux discuter un peu avec vous tous ce serait avec plaisir!
pas de musique de jam?
Cit. Damien : " C’est aux réalisateurs et aux producteurs de réaliser le rêve de Jean-Yves Thibaudet car eux seuls sont suffisamment décisionnaires pour permettre au compositeur d’écrire une pièce aussi longue."
j’avoue n’avoir jamais raisonné ainsi, et tu as très certainement raison, Damien. Pourvu que réalisateurs et producteurs ne soient pas trop frileux et se décident un jour alors à faire le bon choix.
Hormis le documentaire musical ou le film historique retraçant la vie de grands musiciens, il y a peu de films offrant de telles opportunités …un documentaire limite toutefois l’ interprète à un répertoire précis…( je pense au récent " Clara Schumann )
oui d’accord avec toi, quel talent, Jean-Yves Thibaudet ! c’est réellement un pianiste d’exception
Bonjour,
Vous êtes hors sujet.
Merci JC pour ces précisions (et confirmations).
J’espère que nous aurons le plaisir de t’entendre jouer quelque chose sur ton Hang dans nos forums de MusiComposer.fr, même si tu n’es pas encore un virtuose ? 😉
Oui Jean-Armand, mais nos biologistes « modernes » ont du mal avec la génétique des algorithmes. Ils préfèrent encore l’Art de la rhétorique à l’étude de la réalité.
Cela doit les faire vibrer de considérer les déplacements de symboles de description types ondes ou fréquences, plutôt que de prendre en compte la réalité moléculaire-atomique sous-jacente. Visiblement les oscillateurs atomiques, ils ne connaissent pas trop.
Pourtant, ils n’ignorent rien d’une réaction biochimique ou chimique. Ils savent qu’elle se traduit par une transformation, réorganisant les atomes constituant les molécules. Ils devraient, tous, savoir que dès 1879 Lord Kelvin alias Sir William Thomson faisait remarquer que les oscillateurs atomiques : les atomes pouvaient fournir un étalon de fréquence.
Mais bon, ces mystiques préfèrent observer l’oscillation d’un balancier d’horloge ou la vibration d’un quartz en imaginant que passe le « Temps » présent. Cela les dérange probablement d’exprimer que c’est le présent qui passe. De nous faire connaitre que ce sont les enregistrements mnésiques captés qu’ils étudient. Toujours au passé.
Non ! Il leurs faut introduire de l’Ordre relationnel objectif, descriptif. Afin de contribuer au maintien de l’Ordre féodal d’antan. Il y aurait, parait-il des lois descriptives à découvrir en « science »
Mais, se préoccuper de notre capacité à pouvoir capter le Monde. Se préoccuper des systèmes biologiques d’acquisition et des algorithmes de traitement des signaux environnementaux détectés, oublions !
Tout comme, probablement, ils ont oublié que c’est par définition que l’on relie la fréquence au « Temps » (1/T).
Quel peut être l’intérêt de décrire un phénomène qui se répète, si non de comprendre physiquement pourquoi il le fait.
C’est vrai, on ne les forme pas pour réfléchir sur l’Harmonie ou le Chant du Monde. Nobel, il n’aimerait pas trop.
Et puis comprendre que l’étude de la nature n’a rien à voir avec l’étude de la mécanique, cela ne les intéresse pas.
" Les neurosciences constituent un domaine de recherche foisonnant et offrent une ouverture considérable vers une meilleure compréhension de l’homme ", pour autant que la coévolution écosystémique se limite à la vieille histoire de la théorie darwinienne. On est poussières atomiques d’étoiles, juste pour amuser les gosses.
Continuons à croire, puisque, parait-il, les « scientifiques » ne font nullement appel à des croyances, que les atomes sont liés entre eux par des « liaisons riches en énergies ». Magie Magie. L’induction et le couplage magnétique, oublions.
Cela nous a déjà valu des détournements d’attention atomiques mémorables. Célébrons la célérité débile où¹, l’homo faber fabrique et choisit des étalons mécaniques arbitraires, afin de définir la Vérité et pourquoi pas la Vérité absolue.
Ce après avoir exprimé sa capacité à apprendre, à lire, à parler, à compter et, à représenter à l’aide du beau langage mathématique biologique.
Qui oserait dire que nos « scientifiques » ne sont pas des lumières.
http://www.fabriquedesens.net/Ga...
Oui… enfin… C’est un peu plan plan tout ça. Sur la ressemblance entre peinture et musique, par exemple, cela fait longtemps que l’on sait que certains algorithmes de reconnaissance de rythme en musique sont identiques aux algorithmes de reconnaissance de zone sur des images. Si vous manipulez Ableton Live, et que vous vous servez du système de transposition sans modification de la durée, vous verrez que les options dont il dispose (accent mis sur la hauteur, le rythme ou la texture) sont similaires aux questions à se poser dans un algorithme d’agrandissement d’image.
waw!!! tro cool
J’ai decouvert le hang en automne 88, en voyant un extrait du festival de jazz de berlin, avec Hadouk trio qui jouait Hijaz (present sur YouTube), j’ai 56 ans, et je n’avais pas pris une beigne pareille depuis extremement longtemps; le lendemain j’ai fait les boutiques d’instruments de musique, et j’ai reussi a connaitre le nom de la bete, depuis je cherche, avec ce que cela suppose d’ "infos" tres fantaisistes, surtout de la part des commercants qui aimeraient vendre cet instrument et qui pour beaucoup expriment une grande frustration; c’est vrai que cest une vrai quete, avec des hauts et des bas, et surtout avec des gens qui en cherchent qui sont passionnes et qui font plaisir a voir, car ils ont souvent beaucoup de noblesse et de respect dans leur recherche.
il n’y a qu’a aller sur un forum, pour sentir cet esprit de communaute que j’avais un peu oublie depuis les annees 70.
pour repondre a ta question, j’ai eu la chance d’en trouver un sur ebay, un penta c, ca n’etait pas la premiere fois, mais la, c’est moi qui ai remporte l’enchere, j’ai eu du mal a le croire jusqu’a ce que je l’ai dans mes mains…
et depuis, je joue, mal, mais je joue, ce qui m’apporte un grand plaisir, je ne joue pas de percussion, et j’ai un grand besoin de me delier les mains et les doigts.
J’en profite pour remercier tous ceux qui mutualisent leur travail afin d’aider les autres a avancer.
Pour ceux qui en revent, comme je le fais depuis ce soir de 2008, tout arrive, mais je crois que le mieux est de commander un hang a PANART, et meme si ca prend du temps, c’est la que vous aurez le hang le meilleur pour vous, et tout ce qui va avec, et que seuls Sabina et Felix sauront vous apporter. Bon courage a tous!
JC
La « toute-puissance pianistique » c’est bien la meilleure caractéristique de ce talent musical que j’ai eu jamais la chance d’entendre. Vous êtes bien opportune avec ce billet , c’est sà»r!
Les pianistes, surtout ceux provenant des pays orientaux font chaque fois mon coeur battre de la nouvelle force. Bellissimo ! Pianissimo !
Pour être complet, je signale que l’article "hang" sur Wikipedia pointe vers l’article "steel drum" cité dans mon commentaire précédent.
fr.wikipedia.org/wiki/Han…
Avec le recul, je me demande si le hang est véritablement innovant ? Arthur (qui a écrit deux articles du blog) m’a signalé que ce n’est rien d’autre qu’un steel-drum ou pan. Voir cet article de Wikipedia :
fr.wikipedia.org/wiki/Ste…
Le pan ou steel drum est un instrument infiniment plus populaire et moins cher que le hang… Certes il se joue avec des mailloches plutôt que les mains, mais c’est seulement une question de volume sonore (le hang a un volume faible).
Après il y a la question du timbre. Un instrument fait main par des suisses n’a pas de mal à avoir une meilleure sonorité qu’un bricolage à base de bidon d’essence.
En tout cas le caractère innovant du hang m’échappe désormais.
Désolé, Jean Charles, je n’en ai aucune idée. Mais puisque vous possédez déjà un hang, peut-être pourriez vous nous dire où¹ et comment vous vous êtes procuré votre hang? En Allemagne? Sur Ebay?
Merci d’avance pour tous les (nombreux) prospecteurs (cf. plus haut) ! 😉
Fabrice di Falco m’a envoyé un message.
Objet : article
"Bonsoir Monsieur, mon agent vient de m’envoyer par mail votre article. Merci d’être venu assister à cette prière de l’ascension. En effet,je comprends tout à fait que le Stabat Mater de vivaldi et le Salve Regina de Pergolèse n’ont pas été des Oeuvres qui révélent ma voix de théatre. C’était pour moi,une sorte de prière intime avec une voix pudique. J’ai été très content de chanter comme bis ces deux airs de L’Opéra Baroque, car j’ai pu quitter la prière musicale pour ce qui m’anime aussi la théatralité. Je reviendrai en France, pour un concert consacré aux airs héroiques pour Castrats, et j’espère que vous serai des notres, à cette théatralité musicale et vocale baroque. Bien à vous, fdF"
Merci ! 🙂
Bien sà»r j’essaierai d’y être, dans la mesure du possible. jlf
Bonjour
je suis a la recherche d’un "bag" pour mon hang, et je n’arrives pas a trouver l’adresse des fabricants en allemagne, si quelqu’un a l’info…
Merci
JC
Merci JAM 🙂
L’organiste qui jouait à la messe de 19h qui a précédé le concert est Jean-Paul Serra. C’est l’un des deux organistes titulaires de Saint Germain des Prés, l’autre étant Anne-Marie Blondel.
Vu la tonalité et le tempo de ce chant de vagues, c’est l’Atlantique en tous cas…
Qui dit Ravel dit la côte Basque aussi…et donc peut-être Saint Jean de Luz ?
quel superbe paysage marin !
Oui, tu as raison de le préciser, et C’est d’ailleurs la même vidéo ( la deuxième) que je mentionne plus haut, Gersch,
cliquer sur visiter "son atelier"…J’ai oublié de dire qu’elle "s’entend" en italien.
une des references en matiere de finesse restera la musique de il etait une fois dans l’ouest de morricone, ou comment donner la chaleur/fraicheur d’une voix feminine (chom, chom, chom) au milieu d’une scene brutale de guerre.
Je parle de John W, ou la musique du marteau ;), ca n’enleve rien a son genie d’orchestration et de certains de ses themes, mais on a l’impression qu’ils (les themes) meriteraient mieux
PS: wow les captcha deviennent de plus en plus dur ("dans quelle ville se trouve la tour de Pise ?"). Bientot faudra s’equiper d’un dico
c’est ce que propose Luigi Borgati dans cette video: Des compositeurs d’aujourd’hui pour ce piano.
http://www.youtube.com/watch?v=C...
Sujet du prochain concours? Je suis partant
D’accord avec toi Gersch, C’est vrai qu’on aurait envie d’entendre de temps à autre les jeux plus individuellement, ceux de détails, notamment sur le clavier récit ( boù®te fermée)
ou une registration plus contrastée…
utiliser la variété des jeux, oser d’autres harmonies…( mais encore une fois ce ne sont ici que des extraits)
Quant à la finesse en musique, elle est toujours bienvenue même quand il s’agit d’accompagner des brontosaures.
Faire croire que " le beau c’est ce qui est impressionnant" …
Il y a du vrai dans cette réflexion : la beauté impressionnera toujours…
(la laideur aussi.) Pour moi l’impressionnant tient plus à la seule démesure…
De quel Williams parles – tu ?
wagnerien ne veut pas dire wagner.
C’est le fait de faire croire que le beau c’est ce qui est impressionnant. En gros plus ca fait de bruit, plus c’est gibantesque, mieux c’est. On retrouve ca chez williams par exemple
Ca manque de finesse comme chez morricone voila tout.
Du romantisme dans l’art..Bravo messieurs 😉
Wolfgang Seifen s’est peut être retrouvé en terrain connu, tout simplement, les dinosaures , fréquentant habituellement nefs de cathédrales et concert d’orgue, pourquoi aurait-il changé de style ?
Plus sérieusement, Gersch. ce style te rappelle Wagner ? et il y aurait trop d’accords ? …peut-être bien, mais le fait d’utiliser la puissance de l’orgue sur de telles images, c’est compréhensible, D’ailleurs , ici, ce ne sont que des extraits, nous n’avons pas l’intégralité de l’improvisation.
Comment aurais-tu procédé Gersch ?
J’aurai bien aimé entendre Thierry Escaich dans cet exercice là
Wolfgang Seifen improvise comme si il etait a la messe, maniere ultra wagnerienne qui est cense creer du lyrisme a coup de gros accords. J’aurais vu (fait) qqch de radicalement different, mais difficile de sortir des sentiers battus.
« Le problème est que le silence est une forme de musique que la plupart des gens trouve également dérangeante. La preuve, ce succès des lecteurs mp3 dans le métro. » Pas vraiment, les gens préfèrent se médicamenter à la musique, se stimuler et consommer du "son générique", produit à grandes séries plutôt que de laisser place à la réflexion ou à l’attention au paysage extérieur à notre petite bulle ! Le succès des lecteurs mp3 ? c’est le succès de la société de consommation et de son individualisme. Heureusement, je ne passe pas souvent par là .
« La musique ne peut se réduire à n’être qu’un divertissement, un sédatif auquel on recourt en cas de stress […] » Susanna Mà¤lkki
Lecteur MP3 que j’utilise aussi… Mais comme tu dis, je la choisis, cette musique… Si les gens sont dérangés par le silence, on pourrait arguer qu’ils ont leur lecteur MP3
D’abord bravo à Yuhira pour cette victoire, ainsi qu’à Gerald et Buldoz…Merci pour vos encouragements qui ne manquent pas de…m’encourager !
"On ne peut plus échapper à une certaine tyrannie de la musique dans les lieux publics par laquelle on nous impose un "choix" d’écoute".
D’accord avec toi, la musique est tyrannique quand on ne la choisit pas, c’est d’ailleurs vrai pour toute chose que l’on vous impose…
Le problème est que le silence est une forme de musique que la plupart des gens trouve également dérangeante. La preuve, ce succès des lecteurs mp3 dans le métro 🙂
Oh nom de Diou… Voilà une nouvelle qui ne me réjouit nullement. Le silence est devenu un bien trop rare… Je trouve agaçant de devoir supporter tous les jours de la musique dans les trains: entre les baladeurs, les téléphones portables, les musiciens du dimanche et la radio des gares SNCF (les vieilles rengaines mille fois entendues de RTL2 à la Défense), on ne peut plus échapper à une certaine tyrannie de la musique dans les lieux publics par laquelle on nous impose un "choix" d’écoute. Les transports ont longtemps été le lieu où¹ je pouvais composer dans ma tête… je ne peux plus le faire aujourd’hui… Je ne peux même plus écouter les musiques "douces" de mon lecteur mp3 sans être dérangé par les rythmes d’écouteurs à fond…
Je trouve qu’on ne parle pas assez des nuisances sonores. Le mouvement Chut des Têtes Raides mériterait d’être généralisé. Je suis étonné que des pétitions et des sites n’aient pas encore vu le jour contre la tyrannie de la musique omniprésente.
Ma position est peut-être un peu réac mais je crois que ce combat mérite d’être mené par les musiciens…
bravo yuhira,
On espere avoir a en ecouter plus
Grand merci à Arthur Haas pour ce compte rendu aussi savant que vivant. Il nous fait effectivement regretter de ne pouvoir fréquenter plus assidument la Cité de la musique et l’Ensemble Intercontemporain.
(Et merci à JAM pour la mise en page!)
Il me reste à approfondir ma connaissance du compositeur aperghien (adjectif qualificatif de Aperghis, prénommé Georges) dont le site est aussi édifiant sur son auteur et ses amis que passionnant et plein d’humour. 😉
Voilà un compte rendu qui donne envie de s’abonner aux concerts de musique contemporaine et d’entendre au moins cette rediffusion le 11 mai à 20 h sur France Musique
" Rebonds " de Xenakis est maintenant un classique du répertoire, mais
la description faite par Arthur de Happiness Daily, rend compte de l’univers
du compositeur. (Aperghis)
un univers fascinant à (re) découvrir en partie sur son site :
http://www.aperghis.com/
Après vérification sur YouTube, c’est un peu plus compliqué, car il a aussi chanté celui de Schubert… mais avec des paroles françaises qui n’ont pas grand-chose à voir avec le texte d’origine.
Sans tricher sur YouTube : Gounod.
Je vous accorde que je me suis pris les pieds dans le tapis avec tous ces ave maria… Question à cent sous: celui chanté par Tino Rossi, c’est lequel 😉
j’ai adoré … qui peu me dire où¹ se procurer le DVD du concert ?
merci d’avance …
Oui, cela a tout l’air d’un canular, effectivement, car on est très loin de la musique de la Renaissance ! Pourtant l’histoire est véridique.
Cette pièce (dans ses versions quasi symphoniques) m’avait un peu évoqué le climat de la célèbre " vocalise" de Rachmaninov. (!)
C’est dommage que la version de Fabrice Di Falco ne soit pas complète, j’estime que c’est l’une des plus élégantes, elle allie la sobriété à beaucoup de sensibilité.
C’est invraisemblable qu’on ait pu croire que c’était une pièce de la Renaissance !?! Avec un accord de septième majeure sans préparation dès les premières mesures, j’en passe et des meilleures… Il y a eu des canulars musicaux plus vraisemblables, le passage central de "L’enfance du Christ" de Berlioz, par exemple.
A priori j’aurais dit quelque part entre 1870 et 1920, par un italien, Puccini par exemple. Mais le fait qu’il n’y ait pas de développement (c’est le même thème qui est repris à peine varié) est une marque moderne, post – top 50… 🙂
et la partition : http://www.free-scores.com/parti...
Excellente question Jean-Armand,
Dans la vidéo N° 2 on entend le début de l’Ave Maria dit de "Caccini" [ Giulo Caccini (1551-1618)] mais qui en fait a été composé par Vladimir Vavilov en …1970 (oh ! )
voir la légende véridique ici : fr.wikipedia.org/wiki/Ave…
et fr.wikipedia.org/wiki/Vla… et
On peut l’entendre cet Ave Maria ici par Andrea Bocelli :
http://www.youtube.com/watch?v=S...
et une autre version par Sumi JO : http://www.youtube.com/watch?v=H...
Bonsoir!
Quelle bonne nouvelle que voilà après une AM passée à bosser! Merci beaucoup au jury!!! Je suis vraiment très content!
Damien (YuHirà )
Jean-Louis, dans la video numéro 2 sur cette page, ce n’est pas le même Ave Maria que sur son site personnel. Je ne sais pas de qui est l’Ave Maria ici.
Fabrice Di Falco m’a demandé d’être son ami sur Facebook. J’en suis très fier ! 🙂
Je suis tombé par hasard sur ce passage, dans le livre "Percussion" de James Holland, collection Yehudi Menuhim, préface Pierre Boulez. (Un traité très complet sur la percussion, qui n’a comme seul défaut que de dater de 1978). L’auteur parle du xylophone – qui est un instrument aigu, puisque son étendue correspond exactement à la moitié aigà¼e du piano.
"Il est bien connu que la plupart des gens ont tendance à entendre un peu haut dans les octaves supérieures, notamment les violonistes ; leur jeu s’en ressent d’ailleurs dans ces registres où¹ les doigtés sont si rapprochés qu’il est presque impossible de jouer les passages rapides sans tomber dans ce défaut. C’est pour cette raison que de nombreux percussionnistes donnent à leur xylophone un accord "plus brillant" (légèrement plus élevé) dans les octaves supérieures. [Note de Jean-Armand : cela se fait aussi couramment pour le piano]. Et malgré cela, le xylophone dont les sonorités sont immuables se trouve souvent trop bas par rapport aux violons dans les passages très aigus à l’unisson. Il ne reste plus qu’à essayer de faire comprendre aux violonistes qu’ils ont vraiment tendance à jouer trop haut, ce qui est loin d’être facile !"
Accordéoniste et fiere de l’être, merci de montrer cet aspect de l’instrument !!!
"Mes cinq centimes", comme on dit en anglais :
Le violon est un instrument pour lequel la question "la note la plus élevée" n’a pas vraiment de sens. N’importe quel amateur n’ayant jamais touché un violon, moi le premier, est capable de "sortir" une note très élevée. Mais évidemment la justesse et le timbre ne sont pas au rendez-vous.
Pour la justesse, il est nécessaire qu’une note très élevée ne soit pas attaquée directement, mais résulte d’une montée à partir de notes plus basses, que l’instrumentiste maîtrise mieux. D’autant que plus on monte, plus le millimètre d’écart donne un décalage important en demi-tons (toutefois c’est compensé en partie par le fait que l’oreille est moins précise dans l’extrême aigu).
Impeccable, d’autant plus que ce pianiste est le dédicataire de certaines créations et qu’ils jouent souvent ensemble !
Au passage, quelle est la note la plus élevée qu’un(e) violoniste de ce niveau peut jouer, car en regardant les tessitures proposées, beaucoup différent… !(Question technique subsidiaire : à partir de quelle note doit-on utiliser des sons harmoniques pour jouer cette note et les suivantes ?).
elles sont cool ters videos Jlf ! 😉
Vous pouvez également aller voir sur culturebox la vidéo de "Philippe Jaroussky et l’ensemble Arpegiatta" lors du concert exceptionnel donné en 2007 à l’occasion des 100 ans de la Salle Gaveau :
culturebox.france3.fr/jar…
Bonne journée !
Mille mercis pour ce lien et ces minutes de pur bonheur.Quand la jeunesse s’allie au talent et à l intelligence.
Musicales salutations
Esté
Merci de cette précision.
Gardiner ne s’est pas spécialisé dans ce répertoire – il a d’ailleurs largement débordé sur la période classique puis romantique, avec son Orchestre Révolutionnaire et Romantique.
Christie, au contraire, s’est spécialisé dans le baroque français. Il a d’ailleurs créé Les Arts Florissants dès 1979.
J’ajouterai que l’on sous-estime souvent (moi le premier) l’importance de la mise en scène dans cette redécouverte des opéras baroques. Si Christie avait dirigé dans des mises en scène façon "Berlin Est" (comme l’Opéra de Paris nous en a régulièrement servi ces dernières années), Lully, Charpentier et Rameau auraient immédiatement pris cent ans de plus de purgatoire… Donc, merci Jean-Marie Villégier.
La redécouverte des Boréades n’est en rien due à William Christie, mais à JE Gardiner à Aix en 1982. Il a effectivement ensuite cédé le pas à Christie dans ce répertoire, ce qui est fort dommage de mon point de vue.
Rédiger un article ?…Heureuse occupation Jean-Armand, tu as fais le bon choix !
tu mets le verbe broncher entre guillemets, tu as raison, c’est un drôle de verbe (Vous bronchà¢tes, que vous bronchassiez, que vous eà»tes bronché ! nous bronchions, bronchez!)
amicalement toooo…
Emilie
Bonjour Emilie,
Je n’ai pas "bronché" parce que hier soir j’étais occupé à rédiger… un article pour le blog. Je n’ai pas lu ton commentaire.
Amicalement,
Jean-Armand
> A moins que cela ne soit déjà chose faite, quel compositeur réalisera un jour, le rêve de Jean-Yves Thibaudet ?
Cher Emilie A. je crois que cette remarque fait peser sur le compositeur une responsabilité qu’il n’a pas. On attribue trop souvent aux compositeurs de film un pouvoir de décision qu’ils n’ont jamais eu. C’est aux réalisateurs et aux producteurs de réaliser le rêve de Jean-Yves Thibaudet car eux seuls sont suffisamment décisionnaires pour permettre au compositeur d’écrire une pièce aussi longue.
Pour le reste je suis parfaitement d’accord. Le cinéma et sa musique permettent d’attirer du public vers le concert (de quel que genre qu’il soit).
La BO de Pride & Prejudice est également une merveille: le talent de Thibaudet y est en effet pour beaucoup.
Bonjour,
Cette œuvre de Rameau m est surtout connue, effectivement, comme possédant des clarinettes dans son orchestration.Elles ne font que doubler du reste.Bizarre qu’elles soient si peu utilisées alors qu ‘elles sont présentes depuis la fin du XVII siècle par un certain Denner.Il faudra attendre 1791 et Mozart pour que la littérature pour cet instrument prenne son essor.
Musicales salutations
Esté
Oh ! désolée JLF , je me suis trompée de prénom ! …(et JAM qui ne bronche même pas)
oui j’ai bien compris que la mise en scène se voulait dérangeante, c’est difficile en art de déranger sans tomber dans le ridicule ou le mauvais goût… tout est question de nuances, et bien des fois c’est l’humour qui sauve…
Merci Mr "Jean-Louis" F. ( et non Jean-chose ) encore pour ce compte -rendu !
Emilie
Le point d’exclamation que tu soulignes dans ma prose, Emilie, ne réfère pas au chant lui-même ("How Beautiful are the Feet…") mais à la mise en scène qui l’illustre.
On peut voir cette illustration au 1er degré: les deux protagonistes se réjouissent de la bonne nouvelle dans une scène que l’on peut juger avec quelque indulgence comme "légèrement grivoise". Ou, au contraire, que l’on situera plus sévèrement au 3e degré du mauvais goût… 🙂
Ce qui est clair, c’est que du point de vue du metteur en scène, il fallait qu’elle "dérange" !
Et de mon point de vue de spectateur et mélomane, cette mise en scène a globalement le défaut de ne pas assez respecter la musique, même si elle est intéressante.
Jean-Chose
merci Jean-Armand pour ce compte-rendu, Arte devrait laisser sur son site plus longtemps de telles émissions…
tu mets des points d’exclamation après " How beautiful are the feet ", mais c’est vrai que ces paroles séparées de leur contexte paraissent étranges…
(La mise en scène que tu décris bien, m’a l’air un peu loufoque, il y a peut être eu confusion avec une danse de …passepied ? )
Les versets de la Bible que Haà«ndel a magnifiquement mis en musique et que tout le monde connaît sont en anglais :
How Beautiful are the Feet of those who bring good news, proclaim peace, bring glad tidings of good things, proclaim salvation, and proclaim to Zion, "Your God reigns!"
(Isaà¯e 52-7)
quelques versions ici plutôt belles ( mais sans Susan Griton )
http://www.youtube.com/watch?v=4...
http://www.youtube.com/watch?v=I...
et Par Jeffrey Osborne : http://www.youtube.com/watch?v=X...
texte in french :
Is 52:7-Qu’ils sont beaux, sur les montagnes, les pieds du messager qui annonce la paix, du messager de bonnes nouvelles qui annonce le salut, qui dit à Sion : " Ton Dieu règne. "
intéressant ! Merci Nelly,
ces vidéos (très courtes) nous montrent un Michel Legrand plein de projets, et qui adore la vie,
Il dit avoir plusieurs comédies musicales " sur le feu" , qu’il doit terminer de composer !
Il y a aussi deux autres vidéos associées, dont une, où¹ on le voit jouer et chanter avec son fils Benjamin (Legrand)
(Au fait il compose dans sa tête, pas du tout "au piano")
Je vous recommande deux vidéos de Michel Legrand sur culturebox.france3.fr :
Michel Legrand en live :
culturebox.france3.fr/mic…
Rencontre avec Michel Legrand dans l’émission "ce soir ou jamais" :
culturebox.france3.fr/mic…
Merci Esté, et JLF, pour vos appréciations, même si la musique n’a pas besoin de mots, cela fait plaisir de partager ses impressions , merci à vous.
pour la partition, déjà disponible, il faut consulter di arrezzo par exemple, http://www.di-arezzo.com
sinon, France musique n’a pas précisé le jour de la rediffusion :
http://www.radiofrance.fr/france...
Bravo pour votre article.Réjouissons-nous que la musique contemporaine, animée par les talents que vous avez cités, trouve un souffle nouveau.Répétons-le, le répertoire contemporain est digne d’intérêt, mérite plus d’audience et d’attention sous peine de manquer quelque chose .
Musicales salutations
Esté
Bonjour,
Je vous contacte à propos de votre site.
Je suis assistante promo du label Mon Slip (Loù¯c Lantoine, Têtes Raides, Valhère…) et j’aurais voulu avoir un contact (adresse mail notamment).
Si vous êtes intéressé par un des artistes (ou plusieurs!), réaliser une interview, avoir des infos,etc. Merci de me contacter par mail.
Autant pour moi… je vais réécouter (encore) plus attentivement 🙂
Vite,vite, que l’on entende tout cela (radio? internet? disques?) ou qu’on puisse lire les pièces (les déchiffrer?) quelque part.
Merci à Emilie, j’espère que nous aurons des échos ici sur ce billet de la part des organisateurs.
salut à tous !
merci pour le lien,
ha sur ce thème ‘Blues for Daddy’ ce n’est pas un violon c’est un alto, et il est bien acoustique (prise micro et pas cellule évidemment..)
voilou, voilou 🙂
pour les autres non anglicistess
translate.google.com/tran…
Merci Arthur pour les références audio et pour le lien vers l’opus 10 de Webern !
Et voici les références pour l’enregistrement des œuvres de Webern : Intégrale Webern par Boulez (London Symphony Orchestra) et le Juilliard String Quartet chez Sony (réédition d’un enregistrement de 1969/1970).
Voici un lien sur lequel on pourra entendre un extrait de l’opus 10 de Webern :
http://www.musiquecontemporaine….
Emilie,
je vais me renseigner sur le mode opératoire pour insérer des exemples sonores (Jean-Armannnnnnd !).
Quant aux enregistrements pour les œuvres de Webern et Berg, à vrai dire je ne sais pas. J’avais déjà pu entendre les pièces de Webern lors de mon cours de musique hebdomadaire, mais n’ai pas noté les références. Je me renseigne c’est promis.
Oui, bien sà»r, (je suis un étourdi), le hip-hop est acceptable seulement dans le 19e et sur la dalle de la Défense… Mais Pleyel ou la Cité, n’est-ce pas la même maison? 🙂
Ce serait plutôt du hip-hop à la "Cité " ( de la musique ) JLF…pas à Pleyel.
A bien y regarder, tous ces compositeurs appartiennent au siècle précédent et entrent maintenant dans le grand répertoire très "classique". ( Hors-classe)
musique et vitesse:
On va de plus en plus vite dans les interprétations, parce qu’on privilégie la violence de l’expression à la musique elle-même.
" Le public adore être bousculé, surpris , emporté …" ( c’est une réflexion d’un compositeur, je ne sais plus qui…) Le chic c’est d’allier vitesse et expression,
c’est ce que les musiciens ont réussi à faire ce soir là , semble t-il.
est-ce un hasard si les chef d’œuvres de Stravinski ont été essentiellement pensés pour des ballets ?
merci beaucoup pour le compte-rendu Arthur, manque juste des exemples sonores…même si les œuvres sont archi-connues, quels enregistrements des Berg et Webern conseilles -tu ?
Merci à Arthur H. pour cette chronique imagée et pleine de finesse(s) qui stimule notre imagination : le haricot mexicain sautant et dansant sur l’air du Sacre…
Quelle chorégraphie, en effet ! Du hip-hop à Pleyel? 🙂
génial !
OUI ! à‡A VA MARCHER !! On les vendra ces 750 CD, j’en suis sà»r ! 😀
Eh bien, Jean-Louis, me voici joyeusement encadré ! Bernard Palissy, c’est pour moi une image d’enfance : dans mon premier livre d’histoire à l’école primaire, j’avais été frappé par un dessin représentant cet homme en train de brà»ler ses meubles, à la recherche du secret des émaux.
A la recherche de son Graal, le bougre avait du se dire : « aux grands (é)maux, les grands remèdes. La fin justifie les moyens ». Et voici donc que Padre Pio, du haut de son nuage, vient lui répondre : «attention, mon fils, l’enfer est pavé de bonnes intentions ». Entre le feu qui purifie et celui de l’enfer
La folie purificatrice n’a pu se limiter à mes chères bouteilles de Bordeaux. J’y ai aussi sacrifié ma guitare, une Framus modèle 1961 ; je suis rassuré de savoir qu’elle trône maintenant chez un collectionneur parisien entre une « Gibson Les Paul » et une « Stratocaster ».
Mais seul, le premier pas coûte. Comme l’aurait dit Rabelais, je n’ai fait que passer du « service du vin » au « service divin ». C’est l’expérience la plus passionnante que j’ai eu à connaître. Ajouter à l’écriture la coordination de 7 interprètes, les répétitions, leurs emplois du temps et celui du studio, gérer ou encaisser égos, affection ou inimitiés, et une fois larmes ( !), créer une représentation scénique virtuelle avec le Studio (surtout dans la plage 9), sont des moments à jamais précieux.
Maintenant, le second acte. Il « suffit » de vendre encore 750 CD pour y parvenir. Une paille, grà¢ce à vous. Et si vous me laissez le micro encore 30 secondes, c’est d’accord : tous les inscrit(e)s sur musicomposer.fr qui achèteront le CD du 1er acte sur le site http://www.padrepio-opera.com recevront gratuitement (après enregistrement) le second acte sous forme de mp3 d’excellente qualité. Le CD du 1er acte (durée 1 heure) est une réalisation professionnelle, et ne coûte que 9,50 Euros (+ livraison par lettre suivie). Il est expédié personnalisé au nom de l’acheteur.
Très intéressante et documentée, cette analyse. Quelle érudition !
Merci, JAM.
Je vais m’efforcer d’ajouter des extraits sonores pour chaque partie, à partir du disque dont je dispose (Disque ADDA 581029 de 1986, interprètes : Maryvonne LE DIZES, violon, Alain DAMIENS, clarinette, Pierre-Laurent AIMARD, piano, Pierre STRAUCH, violoncelle), pour en rendre la lecture plus vivante.
Ceci dès que possible. 🙂
Quant à moi, j’ai toujours le projet de m’atteler à l’analyse du quatuor N°8 de Chostakovitch. Un jour… !
Elle n’est pas tres difficile. En revanche la jouer a la vitesse de Fazil, c’est une autre affaire….
Merci, Chère…Oott(e) ! 🙂
J’étais dans la salle aussi ce soir là ! Et je n’ai pas non plus résisté à la tentation d’en parler sur la toile…
Il est vrai que notre artiste se fait vieux, c’est indéniable, mais tout de même on lui pardonne volontiers ses improvisations qui finissent par se ressembler et son accent à couper au couteau quand il parle en anglais.
J’aime beaucoup comment vous retranscrivez le concert que nous avons vécu, rien ne manque, pas même quelques remarques et quelques citations.
à‡a m’a fait plaisir de vous lire !
merci Gersch, pour la marche " Turkissima magnifica ", j’aime beaucoup aussi Fazyl Say !
Tu l’appelles "turka-jazz" on pourrait dire un peu "turka-ragtime" …aussi
Merci pour la partition que je ne connaissais pas.
la joues tu cette version Fazyl ? ( sans jeu de mot )
et la partition
http://www.esnips.com/doc/1b7c51...
peine perdue Emilie, je suis un fan de la premiere heure de Fazil Say, j’ai meme son premier disque gershwin a la maison, ou il y a d’ailleur des impro tres bien reussi sur des themes de gershwin, incluant d’autres instrumentistes.
a ne pas manquer son mozart alla turka-jazz:
http://www.youtube.com/watch?v=0...
Entre neiges et méditerranée, que de merveilles partagées !
Joli trompe l’oeuil formé par le duo-chat
Ces chevreuils et autres bouquetins ( faux chamois ) ont bien de la chance( mais où¹ sont donc les marmottes ?) Merci JLF pour ce plaisant et lumineux carnet de voyage .
Que font-ils de tous ces citrons et agrumes , une fois la fête terminée et les sculptures démontées ?
Meci pour cette analyse en détail, c’est pour ce genre de choses qu’on aime votre blog !
Merci pour le lien, Emilie !
Merci Jean-Armand, c’est une belle initiative, on attend la suite impatiemment
Oui, le décalage entre son et image est toujours un peu gênant,
c’est comme une mauvaise ligne de téléphone, il y a sà»rement une raison technique (ordinateur, lecteur vidéo, transmission de données, codecs, etc. )
pour les plus doués voir là : http://www.commentcamarche.net/f...
Comment y remédier ici alors Jean-Armand ? toi qui es ingénieur et compositeur ?
Sur la vidéo de Fazil Say, le son est très en retard par rapport à l’image. Ce n’est pas la première fois que je le remarque sur une vidéo de Youtube, mais là c’est particulièrement flagrant.
Pour écouter La sonate à kreutzer :
http://www.youtube.com/watch?v=M... ( première partie )
http://www.youtube.com/watch?v=1... (seconde partie )
le concertino ( I) pour piano, deux violons, alto clarinette, cor, and basson , avec Martha Argerich
au piano :
http://www.youtube.com/watch?v=t...
Le style Gershwin est vraiment particulier, à la fois construit et "comme improvisé", le compositeur aurait presque pu appeler ce morceau fantaisie -impromtu, mais Rhapsody in blue, c’est tellement mieux ! On dit qu’il a composé en peu de temps et que les thèmes lui sont venus pendant un voyage en train…
la partie piano a été fixée sur le papier , après la création de l’œuvre , (Gerschwin improvisant au piano pendant le concert )
quand à la version Osawa, ci-dessus, le chef d’orchestre prend plaisir à diriger ses musiciens en tous cas, il danse même, j’aime bien cette version, le jeu pianistique peut ne pas être apprécié, évidemment, il n’est pas toujours égal, mais le terme "poussif" me semble excessif…Le piano joue "heurté " et percussif, très vertical aussi ( vers la fin) …il semble un peu prisonnier des thèmes-Gerschwin … Il y a deux moments à ne pas manquer : le pianiste à 9′ …( et le trio )… Ozawa à 14 : superbe
ps : un supplément spécialement pour Gersh (qui va hurler 🙂 :
http://www.youtube.com/watch?v=f...
le gershwin n’est pas genial, les impros un peu poussifs, mais l’idee est excellente
Du haut de ma montagne (ou il fait décidément bien froid, avec trop de neige, on n’est jamais content !), je n’ai pas eu la possibilité de suivre l’émission a la télévision. Il faut dire que programmer cela en pleine après midi plutôt qu’en début de soirée…Bref !
En mon nom et au nom de tous les téléspectateurs mélomanes et frustres, merci Emilie pour ce compte rendu détaillé ! 🙂
Retrouvez quelques extraits des "Victoires de la musique classique 2009 à Metz " :
– Ce qui se passe en coulisse une heure avant l’émission :
culturebox.france3.fr/all…
Entendre Roberto Alagna chanter « le dernier jour d’un condamné »
http://www.youtube.com/watch?v=Q...
ainsi que le duo Alagna/ Vourc’h dans la Bohême :
http://www.youtube.com/watch?v=1...
écoutez Jarrousky et l’ensemble Matheus dirigé par Spinosi
http://www.youtube.com/watch?v=4...
et même suivre sur une partition de Porpora :
http://www.youtube.com/watch?v=O...
j ai ecouté karen vourch, et franchement je ne comprends pas comment on peut lui accorder une recompense compte tenu de son emission vocale.
Je la plains plus que je la blame, car vu ce que l on entends c est la chirurgie dans moins d un an. J ai franchement peur pour elle.
A part la pure logique de maison de disque, je ne comprends plus ce qui guide les comités de selection et de récompenses. Ca discrédite totalement la récompense décernée.
On en commencerait presque à regretter les habituels nominés (dessay, alagna et compagnie) qui franchement n en n avaient plus besoin (leurs disques se vendent deja bien ils ont plus besoin de ca).
decidement l argent et le marketing auront bien raison de la musique.
C est triste pour tous les jeunes artistes francais qui ont un vrai talent eux.
Bonjour Jean-Louis,
J’étais aussi à ce concert ! Au deuxième rang de l’orchestre, au centre, les chaussures de Paavo Jà¤rvi à deux mêtres de mon nez. Ce qui était très bien pour Pà¤rt (orchestre à cordes), moins pour Mozart (les solistes étaient certes proches mais le choeur sonnait vraiment flou).
J’avais réservé ce spectacle pour le Canticus de Pà¤rt, que je connais et dont j’ai la partition. Je n’ai pas été déçu. Je n’ai pas non plus été déçu par la messe en ut de Mozart, que je n’aime pas beaucoup et qui me le rend bien. Cette pièce est hétéroclite et parfois peu inspirée (les longs "tunnels" d’écriture polyphonique peu originale à la fin).
Pour revenir à Pà¤rt, sa pièce a une écriture vraiment systématique. On applique un processus, jusqu’au bout. Seulement ce processus est très bien pensé pour générer des dissonnances et leur résolution.
Il y a tout de même un forte inattendu dans la partition, vers la fin. Je te le donne en mille, il est au seul moment de la pièce où¹ l’orchestre joue un accord parfait en position de quarte et sixte… Les vieux réflexes. Cette pièce a une force extraordinaire, qui découle en partie de sa simplicité.
Quant à Britten, ma foi, sa pièce est un peu brute à mon goût (surtout par rapport au reste de son œuvre), mais tout de même assez efficace.
Un concert élégiaque en somme ? ou plutôt "recueilli" … merci JLF pour ce beau compte rendu…on aimerait se rendre plus souvent salle Pleyel !
Arvo Pà¤rt, a été mis récemment à l’honneur ( en France, au bac musique 2004 – 2005) on discutait même de la problématique du temps dans son œuvre musicale :
trf.education.gouv.fr/pub…
Je taime papa !! C est toi le plus fort !! =) <3
Merci Seb (j’ai corrigé le lien)
J’espère ne froisser personne en vous proposant un autre lien pour le morceau de Arvo Pà¤rt :
C’est ici.
A moins qu’il ait mordu la Vénus. Faut dire, une telle avalanche de viande…!
Très intéressant ton blog, nathalto.
A propos du Concert Hall de Copenhague, j’avais été très impressionné par celui que Nouvel a construit à Lucerne. C’était là son premier chef d’œuvre.
(Tout ça n’a évidemment aucun rapport avec mon billet, ci-dessus, mais je suis également fana d’architecture, ayant été (un peu) architecte, moi-même, dans une autre vie).
oui, touchant en effet 🙂 c’est poétique ces images animées d’un temps jadis…
Quel dommage ! j’adore Hélène Grimaud, c’est une pianiste exceptionnelle. Bravo pour votre blog.
Merci Olivier.. je découvre aussi ton interview et en sai un peu plus sur toi : bravo, beau parcours et quel musicien !!!
Au plaisir de te rencontrer .
Je confirme : Richard m’a tout appris !
🙂
tiens je viens d’écouter l’épopée, j’aime beaucoup, belle maitrise des trompettes (je sais, je sais, tu passes ta vie avec..)
Olivier
Oui c’est vrai ce type est formidable !
Non, je plaisante… je voudrais simplement vous remercier pour ces touchants commentaires!
Richard.
Bravo pour ce compte-rendu précis et synthétique. La rencontre avec Richard Long a ét très cordiale et son professionnalisme autant que sa modestie nous ont impressionnés. Son travail est d’une grande qualité d’inspiration et d’une grande rigueur technique. Nous souhaitons tous que sa collaboration avec MusiComposer.fr lui permettra d’élargir son audience auprès des mélomanes et de mieux faire connaître son œuvre en devenir. Il le mérite beaucoup !
Peut-on réserver des places pour y assister ?
Très sympathique compte-rendu, on en a l’eau (enfin, le vin..) à la bouche !
Un qui doit être content, c’est le patron, puisqu’à chaque rendez-vous nous sommes un de plus, ou presque… 🙂
Sympathique compte rendu – plus court que les précédents – mais concis. Ca fait plaisir de voir l’éclectisme de ton inspiration (ça me fait penser à Ligeti et le rock, le jazz, l’électronique, le gamelan, la musique des pygmées Aka, etc…) et que tu apprécies la démarche de Dutilleux !
Merci pour ce compte-rendu Jean-Louis et bienvenue à toi Richard !
Ce fut un plaisir de te rencontrer, j’espère que l’on sera amenés à réitérer
A bientôt,
Vincent
orgue est un des rares mots de la langue francaise, avec amour, a etre masculin au singulier et feminin au pluriel
divin, qu’elle disait…..
Effectivement, c’st une erreur de déclarer que Milhaud est l’inventeur de la polytonalité. A ce sujet, un très bon ouvrage vient de paraître, vous pouvez consulter le descriptif en suivant ce lien: http://www.symetrie.com/fr/editi...
Cinderella dit : "vous devez décrire ce (qui est) vraiment talentueux et créatif".
Pourquoi dites-vous cela? Vous avez écouté la musique de L. ?
Nous, nous sommes dans l’attente de l’intéressée, qui devait nous proposer quelque chose à écouter sur nos forums (bientôt en anglais) :
http://www.musicomposer.fr/forum...
C’est dans ces forums que l’on fait de VRAIES critiques. Emilie (Mazurka) la première.
Le blog a un autre objectif, plus "léger", plus littéraire…
Et je remercie Emilie de m’aider à l’animer d’un manière plaisante. 🙂
J’ai bien aimé votre histoire, il est très facile à lire, à faire un début romantique. Je ne vous remercie pour cet article, vous devez décrire ce vraiment talentueux et créatif.
le sujet du billet étant musical, j’y reviens :
les morceaux proposés par les jeunes artistes sont tout à leur honneur :
écoutez les violonistes, les guitaristes et les interprètes de "pt’it escargot"…
La Belgique peut être fière en tout cas de son concours musical international Reine Elisabeth http://www.cmireb.be/fr/
je ne sais pas s’il y a l’équivalent ailleurs en Europe…
L’organiste aux sandales d’or…
Très Belle prestation organistique !
Il n’est pas courant d’entendre des pièces de Philip Glass
Jouées aux grandes orgues On y entend aussi des toccatas sur des thèmes de Bach, l’incontournable toccata de Charles Marie Widor ( final de la 5 eme symphonie ) et même la pièce héroù¯que de César Franck.
Dire que « l’orgue a besoin d’espace . » est intéressant , car à l’origine l’orgue était joué à l’extérieur..bénéficiait de tout l’espace …
Le tireur de jeux, « l’assistant », ou tireur d’élite, connaît aussi bien l’œuvre que l’organiste. On ne remerciera jamais assez ces musiciens de l’ombre
Sur des orgues plus modernes, les combinateurs facilitent l’appel des différents plans de registration, on peut même se passer d’assistant parfois
Il me semble que dans la première pièce entendue, l’orgue devrait permettre
de telles combinaisons.
Ici l’organiste utilise surtout les pointes, ses talons sont hauts, une autre technique viserait à utiliser autant les talons et pointes ( meilleur contrôle du jeu de pédalier, c’est une question de technique, et de chaussures aussi…libre choix donc)
Les œuvres difficiles nécessitent énergie et mouvement, certes, mais on a tout intérêt à s’économiser en choisissant le geste minimum. Le jeu d’ Iveta Apkalna ressemble un peu à celui d’une pianiste, plus "démonstratif"…
Très belles vues sur la mer, les oiseaux, et l’orgue, que demander de plus ?
masculin ou féminin l’orgue ? …Iveta le dit masculin, une chose est sà»re c’est un instrument…royal, voire …divin !
Emilie
Pour moi sans hésitation je vote pour Lise Berthaud à l’alto : Beaucoup de maîtrise et de sensibilité . Elle a choisi des morceaux difficiles.
Je vois que l’une et l’autre (Emilie et Leticia Cuen) ont un admirateur en commun. Je ne doute pas qu’elles apprécient ! 🙂
Concernant la candidature de Leticia, je signale qu’elle a un compte ouvert comme adhérente.
La suite, c’est à dire le fait "d’ouvrir un item du forum pour y entrer plus avant dans la connaissance de ses productions musicales" est une initiative qui lui appartient.
Et en même temps, c’est un passage obligé pour que le bureau de l’association puisse proposer sa cooptation…
Espérons qu’elle nous entende.
Les adhérents comprendront alors tout l’intérêt de sa présence dans notre association.
@ Restons Groupir,
Quand les Français racontent des blagues sur les Belges (ou sur les Suisses), c’est de l’humour. Lorsqu’un Belge taquine un peu les Français, c’est de la hargne et de l’amertume.
🙂
Jean-Jacques (Groupir)
Je suis atterré par la hargne et l’amertume de groupir dans ses propos et ses clichés.
Je n’en dirais pas plus, ça n’en vaut vraiment pas la peine.
Merci à Emilie pour cette narration si romantique, si vivante, si littéraire nous ressentons chez elle une véritable «patte» d’écrivain. Son talent naturel nous a permis de rencontrer Laeticia Cuen, comme si chacun d’entre nous l’avait effectivement, et personnellement vécu ; ce récit possède également la vertu créatrice de nous emporter vers une aventure humaine et musicale pleine d’émotions et de promesses, et je pense que le site «MusiComposer» ne saurait, non seulement, faire l’économie de ces rencontres, mais aurait bien plus de bénéfice à favoriser l’émergence de ces expériences particulières.
Merci à elle aussi de donner (ou de redonner) cette dimension spirituelle et littéraire nécessaire à toute création musicale, ce dont tout bon compositeur ne saurait se passer, tant elle constitue la nourriture première de bien des œuvres, et quand je crois absolument salutaire de ne pas rester cantonné à la seule technique, concernant la musique.
Puis-je demander aux membres du bureau de l’Association la cooptation de Laeticia Cuen comme «Compositeur Associé», et bien que cela ne soit certainement pas nécessaire, de proposer le ou les motifs suivants :
– soit pour l’ensemble des œuvres de sa jeune carrière,
– soit à titre de récompense spéciale pour ses préludes ?
Peut-être puis-je aussi suggérer l’ouverture d’un item du forum pour entrer plus avant dans la connaissance de ses productions musicales ?
Une superposition de quartes, c’est effectivement do – fa – si, ou do – fa – si bémol, ou ré – sol – do – fa – si… C’est intéressant à plus d’un titre :
– Les accords obtenus ont une couleur non tonale. Si l’on superpose des tierces on obtient des accords tonaux. Avec des sixtes idem. Si l’on superpose des secondes on obtient des clusters (ou tout au moins des accords épais, sans couleur). Avec des septièmes on perd un peu la sensation d’accord : les notes sont trop distantes les unes des autres (toutefois le résultat est intéressant) ; de plus c’est difficile à jouer au piano, or la plupart des compositeurs écrivent au piano (même Berg pour Wozzeck, même Stravinski pour le Sacre – d’ailleurs l’accord typique du Sacre tombe très bien sous les doigts…).
Reste la superposition de quintes. Je vois deux raisons qui font qu’elle a été peu exploitée : 1) elle sonne tonal ; 2) elle est déjà présente dans l’accord des instruments à cordes, donc en employant cette superposition on rappelle le son de l’orchestre qui s’accorde, et on rappelle le débutant au violon qui joue des cordes à vide pour apprendre à tenir l’archet.
– L’idée même de superposer des quartes a un côté "systématique", donc à la mode au XXième siècle. On fait comme pour la tonalité, on se base sur un intervalle prédominant, sauf qu’on prend la quarte au lieu de la tierce.
– Dans les quartes, il y a la quarte augmentée, qui est un des deux intervalles privilégiés de la musique atonale. L’autre est la septième majeure (sous cette forme, ou sous forme de seconde mineure ou de 9ième mineure). D’ailleurs un des accords les plus fréquents dans les pièces de Berg et Schoenberg est do – fa# – si : superposition de deux quartes, qui font apparaître ces deux intervalles privilégiés.
– Dans les quartes, il y a aussi la quarte diminuée, qui est assez rare mais très tendue. Témoin son utilisation par Schoenberg dans Pelleas et Mélisande (œuvre à la limite de la tonalité) : un des thèmes est, en do mineur : sol – fa# (une octave au-dessus) – mi bémol (en descendant) – si (en descendant). Le dernier intervalle est la quarte diminuée.
Pour que cet intervalle sonne comme une quarte diminuée et non comme une tierce majeure, il faut qu’il y ait présomption de deux notes entre les deux bornes de l’intervalle. C’est le cas dans Pelleas et Mélisande, car l’on est clairement en do mineur. C’est le cas aussi dans les pièces de Messiaen (les modes 2 et 3 comportent chacun des suites du type : do, ré bémol, mi bémol, mi bécarre) et dans le Domine Jesu Christe du Requiem de Duruflé (notamment au tout début).
Toutefois je ne pense pas que cet intervalle puisse être reconnu dans une superposition de quartes, donc je suis un peu hors sujet…
– Notre oreille est habituée à ce que la quarte signifie la tension, l’instabilité (sauf si elle est compensée par une tierce en-dessous). En effet 1) la quarte est présente dans l’accord de quarte et sixte, l’accord tonal de tension par excellence ; 2) la quarte est présente, avec la seconde, dans tous les retards et appoggiatures, puisque c’est ce qu’on obtient lorsqu’on change diatoniquement un accord tonal basé sur des tierces.
On remarque d’ailleurs que l’impression de quarte et sixte perdure même si l’accord n’est pas une quarte et sixte, du moment qu’il comporte une quarte entre la basse et la note immédiatement au-dessus. C’est sans doute pour cette raison que Messiaen aime beaucoup l’accord sol – do – mi – fa # (présent dans les modes 2 et 3 de Messiaen).
– La superposition de 5 quartes justes donne le mode pentatonique (bien entendu on l’obtient aussi par la superposition de 5 quintes). C’est pour cette raison que les accords par superposition de quartes justes ont tendance à sonner pentatonique. Ledit pentatonique est à la mode depuis que la musique occidentale s’est aperçue qu’il y a des musiques intéressantes en Asie (Debussy, Roussel, Alain, Messiaen…), et aussi parce que les touches noires du piano donnent un pentatonique.
Messiaen utilise dans le Quatuor pour la fin du temps l’accord suivant : mi b – fa – la b – si b – ré b – la bécarre – ré bécarre. Il est constitué d’un groupe pentatonique, et de deux notes en quarte au-dessus de ce groupe. La quarte la bécarre – ré bécarre est en fait (dans l’esprit de Messiaen) une appoggiature pour sol – do. On entend cet enchaînement notamment au début du premier mouvement (accords plaqués, un ton plus bas), et au début du second mouvement (l’arpège de la clarinette)
– La superposition de quartes est jouable aux cordes, en doubles, triples ou quadruples cordes, et sonne bien. Certes il y a beaucoup, beaucoup d’autres accords que l’on peut jouer en cordes multiples, mais pas des superpositions de tierces par exemple.
Parmi les autres utilisateurs de superpositions de quartes, il y a… votre serviteur. Dans Memento Mori, l’arpège de quartes est à la main gauche au début du morceau, puis on l’entend (sous la forme de trois arpèges imbriqués) sans discontinuer des mesures 26 à 38.
Merci, super intéressant, tout ça, tu as de bonnes fréquentations ! 🙂
Qu’appelles-tu exactement accord par superposition de quartes? Do Fa SI, par exemple? Ou MI La Ré? ou la combinaison partielle ou totale des deux?
Personnellement, ça fait longtemps que je ne mange plus de frites. Celles que l’on trouve dans les restaurants sont vraiment trop mauvaises ; quant à en faire chez soi, c’est trop pénible, mieux vaut faire d’autres légumes.
Et cela fait longtemps, plus de vingt ans, que je n’ai plus regardé un match. En fait, le sport, c’est comme l’amour : regarder les autres le faire, ça n’a aucun intérêt. 🙂
En fait, vous les Français, vous êtes beaucoup plus sympathiques avec nous (les Belges) que nous ne le sommes avec vous. En effet, quand vous racontez une blague sur les Belges, dans 99 % des cas, elle ne reflète pas l’esprit belge, notre "belgitude" comme nous aimons à dire. Et donc vos blagues ne font rire que vous (ce qui n’est déjà pas si mal !). En fait, ce que je dis n’est pas tout à fait vrai : nous rigolons aussi, mais pour d’autres raisons ! Je vous invite à venir passer quelques jours dans notre beau pays, vous y apprendrez ce qu’est l’humour belge, le vrai. Car en matière d’autodérision le Belge n’a pas son pareil. Alors, un peu ça va, mais trop c’est trop, et quand les limites sont dépassées, le Belge perd sa bonne humeur légendaire et contre-attaque là où¹ ça fait mal. On devient forcément nettement moins sympathiques 🙁 .
Se prendre pour le centre du monde est un statut difficile à assumer. Le plus drôle c’est en matière de sport : en Belgique, nous n’avons jamais eu beaucoup de prétentions, et donc quand on se fait dérouiller, n’ayant pas placé la barre très haut, ça ne fait pas trop mal. Mais en France, mon Dieu mon Dieu mon Dieu ! Je m’étonne que vous n’ailliez pas décrété trois jours de deuil national (un pour chaque défaite) lors de votre élimination de la coupe du monde de foot en 2002. Le pompon, c’est vos commentateurs sportifs : si vos blagues ne nous amusent pas franchement, vos commentateurs, eux, nous font carrément hurler de rire !
Petite blague à l’attention du Français moyen (notez que cette expression n’est pas usitée en Belgique, on ne parle jamais du "Belge moyen", ou de "Belgique profonde", allez savoir pourquoi 🙂 ). J’en viens à ma petite blague : en réalité, il faut démentir cette idée reçue que le pourcentage de "demeurés" en Belgique est plus élevé qu’en France. En toute objectivité, ce pourcentage est strictement égale… sauf qu’en France, vous êtes nettement plus nombreux que nous 🙂 🙂 🙂 . Si si, c’est très drôle, en Belgique on est tous écroulés de rire !
Une autre idée reçue : les frites ! Outre le fait que les Français ne savent déjà pas les cuisiner correctement, ils en mangent bien plus que nous ! Si si ! En réalité, le Belge accompagne pratiquement tous ses repas de pommes de terre nature, tout comme vous accompagnez tous vos repas de pain. J’ai bien dit "pommes de terre nature" et pas "frites". Nous ne mangeons des frites qu’à raison d’une ou deux fois par semaine maximum. Le Belge en villégiature en France est par contre toujours sidéré de voir les tonnes de frites que vous vous envoyez derrière la cravate à pratiquement tous les repas ! Et après, on dit que les Belges sont des bouffeurs de frites : vu de Belgique, c’est carrément le monde à l’envers ! Pour plus d’infos (sur la manière de bien les cuisiner notamment) : fr.wikipedia.org/wiki/Fri…
Bon allez, j’arrête ici 🙂 … pour ce soir 🙁 !
Jean-Jacques (Groupir)
rigolo !!vaut mieux rester au chaud que de gratter la voiture du voisin de palier !!!!
La murailLE de chine est chinoise.
Mais notre compositeur est bien français (là , je t’aide… ! 🙂 )
Réponse trop chinoise ?
Qu’est-est-ce à dire ?
T’as presque gagné seulement… Réponse trop chinoise 🙂
Tristan Muraille avec sa pièce :
Le Fou à pattes bleues pour flà»te (sol et ut) et piano (1990)
Je confirme, pour 20 euros la paire les Pianissimo-S20 sont vraiment de très bonnes protections.
Et maintenant on peut aussi recevoir les commentaires par email…
Abonnement en bas à droite 😉
"un blog pouvant disparaître, m’autorisez-vous à créer un pdf, sur le contenu de cette page ?"
!!!!!!
Cher Monsieur,
– Je vous trouve légèrement désobligeant d’envisager que ce blog géré par une association sérieuse disparaisse… Faudrait-il que tous les rédacteurs en disparaissent à la fois ? :-/
– Tous les billets de ce blog font l’objet d’un copyright. Fabriquer un pdf sur un billet faisant l’objet d’un copyright ne se fait pas sans l’accord de l’auteur, et même avec son accord, cela se fait sous certaines conditions (mention des références, de l’auteur, etc.).
Je réserve donc ma réponse en attendant l’avis de l’auteur du billet, Yves Guérini-Rinaldi. Et je me ferai un plaisir de fabriquer moi-même le pdf si la réponse est positive et de vous l’envoyer.
En attendant, vous pouvez, bien sà»r disposer un lien vers notre site… dès que le votre sera prêt ! 😉
JLF
Webmaster.
Recherche très intéressante.
je créé un lien sur mon site : //jeanpaulmarlot.free.fr
Sommaire/en marge/Traité d’Horapollon : l’à¢me (en cours de mise en page).
un blog pouvant disparaître, m’autorisez-vous à créer un pdf, sur le contenu de cette page ?
Monsieur l’avocat Gaunet,
Les partitions de Keith Jarret sont effectivement payantes, et il faut s’adresser à son éditeur pour en bénéficier!
pouvez vous m’adresser contre rétribution la partition de The Wind que je trouve sublime avec mes remerciements;mon adresse rue saint antoine 71400AUTUN tel 0672718241:
Pour tous ceux qui sont sensibles aux compositions de Leticia Cuen,
je vous signale deux nouveaux articles à lire :
(et sur le site piano bleu, on peut même consulter une de ses partitions)
http://www.pianobleu.com/leticia...
http://www.pianopenguin.net/inde...
Grande question, apparemment ça te travaille
La même chose que toi de t’être présenté : des personnes qui ont écouté nos travaux, rien de plus
Ha si : un bon repas où¹ on a plus parlé de bêtises informatiques que de musique (mais bon aussi un peu de musique quand même faut pas pousser..)
Bonne musique à tous !
il n’ y a pas longtemps j’ ai été dans un "musée funéraire" a rouen avec ma classe c’ était super je vous conseil d’ y aller vous aprendrez plein de chose trés intérésante sur les scribes,les momies, les sarcophage…..ect (vous ne serai pas déssus)si vous n’ aimait pas l’ égypte grasse a se se musée comme moi vous l’ adorerai .
au temps des égyptiens les scribes servé a comté le bétaille et récolté les impos
Oui, je sais, mieux vaut tard que jamais 🙂
C’est une œuvre majeure et magistrale
Jean-Armand tu as notemmant cité l’Ascension, j’y ajoute les Offrandes oubliées, 1ère œuvre d’orchestre du Maître, œuvre ou les couleurs sont d’une grande richesse et que j’affectionne particulièrement
Rien à redire ! TOUT était fantastique !!
Les deux grands pianistes de cette symphonie sont, à mes oreilles, Roger Muraro et Jean-Yves Thibaudet. ce dernier ayant réalisé un enregistrement absolument magistrale avec le Concertgebouw – dir. Chailly.
Trop de chefs ont endance à oublier que Messiaen aimait son 5e mouvement "rapide" et fougueux. Je me souviens d’une soirée mémorable dirigée par Zubin Metha durant laquelle le chef prit un tempo franchement rapide pour ce 5e mouvement, Messiaen était enthousiasmé.
Quoi qu’il en soit, quel plaisir de voir tout ce public enthousiasmé par l’œuvre de Messiaen.
Et ça t’apporte quoi d’être le gagnant du concours de MusiComposer.fr?
Vraiment sympathique, merci pour cette découverte 🙂
Ah! Une pianiste racontée par une autre pianiste, quel beau billet cela fait !
Moi je vous dois aussi un billet sur le concert du lendemain à Pleyel, le 5 décembre, avec l’orkestre filarmonique (ortografe moderne) de Radio France avec au programme Carter, Messiaen, et Benjamin, le tout dirigé par Benjamin, avec un autre grand pianiste, P.L. Aymard… ça va viendre ! 😉
Avis aux mélomanes : jeudi 11 et vendredi 12 décembre 2008 , se tient à Paris, un grand colloque international en hommage à Elliott Carter, pour fêter son centième anniversaire, ce 11 décembre , pour tous renseignements voir :
http://www.ircam.fr/82.html?even...
Vendredi soir le pianiste Winston Choi interprétera des œuvres du grand compositeur : http://www.ircam.fr/464.html?eve...
Je pensais à un 5/4 par rapport au chant qui aurait un débit de croche, donc plus lisible sur un score !
Rien à voir mais j’avais fait un concert avec mon quartet et le duo Iyad Haimour & Ismael Mesbah, c’était un moment inoubliable ! On a fini en jouant un traditionnel algérien tombé dans l’oubli ..
Bonjour Jean-Armand,
Ce que j’ai oublié de signaler dans mon post (mais il y a tellement de choses à dire sur cette musique que j’oublie toujours quelque chose ;)), c’est qu’elle est une pure tradition orale, elle a été transmise de maître à élève depuis 12 siècles. Le solfège n’étant apparu que bien plus tarden Europe.
Pas de partitions (pour le moment), chant et jeu instrumental se font par le biais de l’oreille musicale. Les informations que je vais donner ici, sont donc à apprendre avec des réserves car même si quelques musicologues tentent de codifier cette musique, il n’y a malheureusement pas de consensus d’une quelconque école ou communauté de musiciens. Nous sommes d’ailleurs à la recherche de personnes compétentes qui pourraient nous aider à écrire cette musique.
Je disais donc hier que la Nouba suivait 5 mouvements différents, les voici : (Pour avoir une illustration de chaque mouvement je vous conseille d’écouter les extraits d’un CD qui reste pour moi une référence de la Nouba de Tlemcen enregistré par Nassim El Andalous (ou j’ai fait mes débuts à Oran – Algérie), disponible à l’adresse suivante : musique.fnac.com/a593554/… )
Metchalia : Introduction instrumentale, sans rythme qui annonce le mode interprété lors de la Nouba (ici Mode Sika). [CD Piste 1]
Touchia : morceau instrumental, rythme 8/4 puis 4/4 plus vif [CD Piste 2]
1er Mouvement : Le Meçadar, mouvement extrêmement lent et majestueux, rythme chant 16/4 (ou 16/8), réponse instrumentale rythme 8/4 [CD Piste 4]
2nd Mouvement : Le Betaà¯hi, mouvement lent, rythme chant 8/4, réponse instrumentale rythme 4/4 [CD Piste 6 et 8]
3eme Mouvement : Le Darj, mouvement plus rapide que le précédent, rythme chant 4/4, réponse instrumentale rythme 4/4 [CD Pistes 9 et 10]
4eme Mouvement : Le Inçiraf, mouvement alerte, rythme 6/8 lent avec une sensation de déséquilibre qui peut faire penser à un temps ternaire mais dont je ne suis pas certain [CD Pistes 12, 15 et 16]
5eme Mouvement : Le Khlass, mouvement vif, rythme 6/8 avec un tempo plus rapide [CD Pistes 17 et 18]
Touchia El Kamel : littéralement Touchia de la conclusion, morceau instrumental marquant la fin de la Nouba [CD Piste 19]
Notez que chaque mouvement est précédé d’un Koursi (chaise en arabe) morceau instrumental assez court, annonçant le mouvement (sur lequel on va ‘’poser » le mouvement). Exemples : [CD Piste 5] pour annonce le Bataà¯hi, [CD Pistes 11 et 14] pour annoncer l’Inçiraf.
Notez aussi l’Istikhbar, solo sous forme de dialogue entre chant et instrument qui est une variation autour du thème de la Nouba (ici mode Sika) [CD Piste 13]
Notre association (Les Airs Andalous installée à Paris) travaille pour sauvegarder ce patrimoine, si vous souhaitez nous soutenir, venez assister à notre concert du 20 décembre 2008 à Orly. Réservation possible sur notre site : http://www.lesairs-andalous.com.
PS : j’allais oublié de répondre à ta question, Jean-Armand, le Hawzi « Tlemcen Ya Hmam » est interprété dans un rythme appelé Berouali, la transcription que l’on m’en a donné est un 6/8, Olivier pense à un 5/4….j’ai besoin d’aide car moi j’ai pensé à un 5/8….ça prouve qu’il y a encore du travail à faire pour harmoniser tout ça 🙂
Merci.
Très interressant ce billet, merci
c’est bien un 5/4 🙂
Bonjour Mehdi,
Merci de ces explications. Effectivement, c’est plus simple de mettre le violon sur le genou si l’on veut chanter.
Concernant les rythmes, j’ai l’impression que le Hawzi de la video est à 5 temps (ou 10), est-ce bien le cas ?
Et pour le rythme à 11 temps qu’il m’a semblé entendre durant le concert, est-ce possible, ou est-ce que j’ai mal compté un 5 temps ou un 6 temps ?
Cette vidéo est absolument superbe, effectivement !
Jean-Armand, ton compte-rendu fait vraiment regretter de ne pas avoir été présent. Et Mehdi, les précisions que tu apportes ne font qu’ajouter à ce regret.
Cette musique est si chaleureuse et sensible à la fois…
Merci à tous pour cette belle contribution à notre culture musicale.
J’ai mis en ligne la vidéo de Mehdi qui est magnifique !
Bonjour Jean-Armand,
Je voudrais d’abord te remercier pour ce compte rendu et cette analyse que je trouve pertinente et intéressante.
Je vais tenter d’apporter modestement quelques éclaircissements à ton post :
La musique arabo-andalouse est comme son nom l’indique née en Andalousie, pendant la présence arabo-musulmane dans la péninsule ibérique. Elle est à la fois savante et simple, raffinée et populaire.
On attribue sa création à un certain Zyriab, la révolution apportée par cet artiste est la structuration de la musique. C’est à cette époque qu’est née la Nouba qui est comme tu l’as expliqué une suite de mouvements (au nombre de 5) du plus lent au plus vif, on associe à chaque mouvement un ou plusieurs morceaux (poèmes chantés en langue arabe classique, avec une réponse instrumentale pour chaque vers chanté), chaque Nouba correspond à une heure de la journée ce qui fait 24 Noubas dont il ne reste que 12 actuellement. Une Nouba est exécutée dans un mode particulier, comme le mineur ou le majeur en musique occidentale, il existe 7 modes différents dans la musique arabo-andalouse.
On voit ici la recherche de raffinement et d’enrichissement de la musique, d’un coté l’attention apportée à ce qu’exprime une mélodie (une Nouba pour une heure précise de la journée) et la profusion de gammes issues du mélange de la musique arabe et de la musique occidentale de l’époque (chants grégoriens par exemple).
Les principaux instruments de l’époque était : le luth arabe (Oud), la Kouitra une autre variante du Oud qui est une sorte de basse c’est l’instrument de Yassmine Saidi, le Rebab (ancêtre du violon, que l’on retrouve en Inde par exemple), le Qanoun (instruments à 72 cordes) la derbouka et tambourin pour la percussion.
Le violon est apparu bien après en occident, il a été intégré aux orchestres arabo-andalous, les musiciens ont du le poser sur leur genou pour le permettre de chanter en même temps, puisque tous les membres de l’orchestres sont musiciens et chanteurs !
Après la chute de l’empire arabo-musulman et l’exil dans andalous au Maghreb (juifs et arabes confondus), cette musique a voyagé au Maroc, en Algérie, en Tunisieet dans chaque pays on retrouve des adaptations et des styles différents, c’est comme ça qu’en Algérie on distingue 3 grandes écoles : Tlemcen (qui aurait hérité de Grenade), Alger (de Cordoue) et Constantine (de Séville).
D’autres styles dérivées de la Nouba sont apparus comme le Hawzi à Tlemcen, chants plus populaires car les textes sont écrits le plus souvent en arabe dialectal, on ne retrouve pas non plus la structuration de la Nouba, même si le Hawzi suit lui aussi des normes que j’éviterai de citer ici.
Plus d’informations sur le site de l’association dont je fais partie (et dont faisait partie Amine Allal avant de créé son propre groupe) :
http://www.lesairs-andalous.com
Nous nous produirons le samedi 20 décembre à Orly avec la présence exceptionnel de M. Ahmed Pirou un des grands musiciens d’arabo-andalous à Rabat (Maroc)
Un extrait de nos répétitions :
http://www.dailymotion.com/video...
Et surtout un Hawzi (sur Tlemcen) que nous avons enregistré en studio, et qui sera en vente le soir de la représentation, ici :
Hawzi Tlemcen ya hmam par « les airs andalous »envoyé par andalous76
Bonjour Mazurka,
Je n’ai pas trouvé d’enregistrement satisfaisant de ce type de musique sur youtube ou autre.
merci Jean-Armand pour ce beau compte-rendu de concert,
très enjoué et quelle réussite pour ces artistes, de voir leur concert se conclure sur la danse et la fête !
Je pense que l’interprétation de la musique arabo-andalouse est assez complexe ( du moins à analyser ) le caractère invitatoire et accessible serait plutôt du à son caractère rythmé, dansé , et peut-être aussi improvisé.
Les musiques qui nous touchent le plus sont souvent issues du chant,
des chants les plus populaires, peut-être bien les plus précieux.
Le violon joué "debout " appuyé sur la jambe de l’instrumentiste, me fait penser à une mini "viole de gambe"
Ont-ils réalisé des enregistrements ? On aimerait les entendre…
Bonjour à tous,
Le concours qui vient de se dérouler a été une gageure pour le jury, tant les œuvres proposées étaient stylistiquement différentes et spécifiques.
Nous avons fait fi de nos sensibilités personnelles pour récompenser celui dont la pièce paraissait être à la hauteur des intentions affichées (titre, texte de présentation, orientation stylistique générale, nomenclature choisie, etc.).
Même si, personnellement, la pièce de Yuhira correspond à ma sensibilité, j’ai reconnu dans l’œuvre présentée par Olivier Calmel, une maîtrise et une économie de moyens rares prouvant que son travail était largement à la hauteur de ses intentions.
Pour répondre à quelques insinuations fielleuses, la délibération ne s’est pas apparentée à une loterie à la côte d’amour, ni à un exercice de recrutement de "valeurs sà»res" pour le Salon des Compositeurs Associés. A quelques très rares exceptions près, nous sommes tous des "amateurs". Cependant notre "amateurisme" statutaire ne fait pas abstraction d’un niveau d’exigence que nous nous fixons pour nous-mêmes et pour l’ensemble du Forum.
Nous ne souhaitons pas que le Site ressemble à tous ces forums bavards et vains, véritables exutoires pour des personnalités aigries et/ou dogmatiques dont les postures "intellectuelles" tiennent lieu de talent. Ici tous les talents, toutes les bonnes volontés, y compris exprimés par des moyens techniques modestes, sont les bienvenus. Ce ne sont pas les performances des logiciels utilisés que nous évaluons, ni mêmes les professions de foi théoriques et parfois fumeuses, mais la musique et seulement elle. Nous tentons toujours d’adopter une attitude humble devant les travaux soumis à notre jugement car nous connaissons le difficile travail de remise en cause permanente de soi que requiet toute création de l’esprit.
Cordialement, Yves RINALDI.
A la demande de pitchoun, notamment, je supprime ici tous les commentaires inconvenants qui ont pu émailler la publication de ces résultats.
Concernant certaines explications de vote, j’avais prévenu leur auteurs que je les publierai. J’ai effectivement oublié de "censurer" certains des propos que l’on pouvait considérer avec raison comme blessants.
Cette erreur m’amène à présenter ici des excuses – tardives – aux personnes concernées, et aux lecteurs que ces commentaires ont pu choquer.
Sur le fond, et pour que cesse toutes discussions polémiques inutiles j’engage maintenant les adhérents à prendre leur responsabilité.
Je les y aiderai si nécessaire… :-/
Merci Mazurka. Bien entendu, c’était un lapsus…
Le CDMC est l’un des sites parisiens qui abrite une bibliothèque de partitions et d’enregistrements de musique contemporaine. Il est installé à la Cité de la musique, et je me demande quelle relation il entretient avec la médiathèque de la Cité de la musique, qui dispose de documents similaires.
Parmi les autres sites parisiens collectionnant les partitions et enregistrements de musique contemporaine, il y a la médiathèque de l’IRCAM aux Halles, et peut-être la maison de la radio (mais non accessible au public).
Je dois avouer que je n’ai jusqu’ici pas visité ces différentes bibliothèques…
Pour ce qui est du lien mort, effectivement il y a un problème sur le site. Hier soir le lien marchait.
Jean-Armand, je crois bien que le " CDMC" est le "Centre de Musique Contemporaine" , même si " Centre de Musique classique "
sonne bien aussi.
Si ta pièce a été écrite à 26 ans, c’est encore plus impressionnant 🙂
> "Et encore une fois personne n’est supérieur, ta pièce Damien notamment est très interressante et je ne vois pas en quoi elle serait inférieure."
La subjectivité artistique, tu sais ce que c’est 😉 . Tout cela fait partir d’un processus nous permettant de nous améliorer. On reconnait tous le génie de Williams, pourquoi ne pas reconnaître que sur le plan de la maîtrise d’écriture, tel ou tel collègue a un meilleur niveau technique? Je ne crois pas que cela soit indécent, même si je comprends que cela mette mal à l’aise. Je ne parle pas d’inspiration ni d’originalité mais de maîtrise technique (cette capacité à passer facilement d’un style à l’autre, à manier les contrepoints…). Or c’est cette maîtrise qui permet à un compositeur de pouvoir exprimer au mieux ses idées musicales. Tout le monde n’est pas au même stade sur ce point. Après, tout dépend en effet de ses objectifs personnels.
Pour compléter un peu vu de ma -petite- lucarne : j’ai écrit cette sonate à 26 ans
Et encore une fois personne n’est supérieur, ta pièce Damien notamment est très interressante et je ne vois pas en quoi elle serait inférieure.
Je considère uniquement que, pour avoir la possibilité d’écrire la musique que je veux écrire, il est important de passer par des étapes, qui comporte notamment le conservatoire, mais pas uniquement.
Si j’avais voulu faire de la musique électronique j’aurais passé plus de temps dans d’autres univers, avec d’autres personnalités, et je ne me serai pas pris la tête autant sur le contrepoint rigoureux (que j’adore du reste, mais c’est un autre débat..)
La seule vraie question pour moi est : se donner les moyens qui sont en adéquation avec ce qu’on veut faire, et ne pas se reposer sur des acquis (faire confiance à son oreille interne donc en dépit de tout ce qu’on apprend)
Mais tout cela est très personnel et nous avons certainement des visions différentes suivant nos expériences
Merci mille fois pour ces liens (l’un est mort mais j’imagine que ce n’est que temporaire).
En ce qui me concerne je vais me sentir obliger de compléter mon "commentaire sur les commentaires" car apparemment il n’a pas été très bien pris pour des raisons que j’ignore totalement.
Mon message ne vise aucunement à accuser les lauréats d’avoir concouru parce qu’ils avaient un certain à¢ge. Bien au contraire!!! La barre est en effet haute, et il convient pour nous perdants de relativiser. Nous avons encore le temps d’arriver au niveau d’Olivier et de Richard (en ce qui me concerne je n’ai que 26 ans) et les critiques formulées ici nous permettront sans doute d’avancer dans ce sens.
Egalement lorsque j’écris "Lorsqu’Olivier a présenté sa pièce (que j’adore) j’ai su que j’avais perdu toute chance de gagner: je me souviens même avoir été affecté toute la journée qu’il ait osé présenter sa pièce LOOOL" je prends bien le soin de mettre un smiley. La pièce d’Olivier était d’un niveau supérieur, cela ne fait aucun doute. Il n’a pas à culpabiliser d’avoir concouru!!! Mais ce qui est clair, c’est que dès le 2e post, je savais que le prix m’échapperait parce que je reconnais en Olivier, autant qu’en Richard des qualités évidentes et supérieures que je n’ai pas pour l’instant. Ce n’est ni de la frustration ni de la dévalorisation, c’est juste un gros compliment à l’envers de deux belles personnalités musicales 🙂
J’espère cette fois que mes intentions ne laissent aucune ambiguité 😉
Bonjour,
Savoir pourquoi l’on ne gagne pas me semble d’une importance capitale.
J’ai participé à beaucoup de concours dans ma vie. Je n’en ai jamais gagné aucun, même lorsque je partais favori (l’orchestre qui se foire et fait croire au jury que j’ai en effet synchronisé à côté). C’est l’une des plus grandes frustrations de ma vie!!! Mais perdre sans savoir pourquoi, c’est encore pire. Personnellement j’ai besoin de connaître mes défauts et mes qualités pour continuer. Donc je suis plutôt heureux de lire une partie de ce qui a motivé la décision. Ce sont les critiques violentes que j’ai reçu ces 6 dernières années qui m’ont permis d’avancer et qui me permettent aujourd’hui d’approcher mes rêves.
Je pensais réellement en participant cette année que j’aurais ma chance parce que les échos que j’avais eu sur cette pièce, dans la presse comme ailleurs, avaient été positifs. Lorsqu’Olivier a présenté sa pièce (que j’adore) j’ai su que j’avais perdu toute chance de gagner: je me souviens même avoir été affecté toute la journée qu’il ait osé présenter sa pièce LOOOL. On ne peut pas lutter contre des gens qui savent réellement écrire et ont un "vrai" métier, acquis durement avec les années. C’est une leçon. Olivier tu m’énerves 😀 Veux tu être mon professeur?
La victoire de Laurent l’année dernière restait ainsi prévisible. Je connais aussi la musique de Richard Long depuis des années. Richard a un talent énorme, qui m’a même inspiré un moment: cette pièce n’est d’ailleurs pas ce qu’il a fait de mieux. Ecoutez Labyrinthe!!!
Ensuite il faut en effet relativiser: Olivier Calmel a 34 ans et Richard Long 39. Qui a cet à¢ge et cette expérience dans les concurrents?
En ce qui me concerne, j’ai quelques très beaux commentaires qui me rassurent et des critiques violentes masquées comme celles-ci "Et là où¹ tant d’autres compositeurs croient devoir faire œuvre de littérature (en générale prétentieuse et verbeuse) pour expliquer « avant » à l’auditeur ce qui serait bon qu’il comprenne". Une critique qui ne vise peut-être pas uniquement mon œuvre mais qui pourrait s’appliquer à la mienne (néanmoins, quand on écrit une fable musicale, il est normal d’alterner musique et texte donc je ne la prends que comme une critique subjective qui bien qu’impitoyable s’avère tout aussi contestable).
La critique fait partie du jeu!
Et pour finir, revenons à l’essentiel: bravo à Olivier (qui décidémment cette année rafle tous les prix de cette planète) et à Richard.
NB: je m’appelle Damien Deshayes pas Olivier Deshayes LOOOL
Les mots nous échappent […] mais au-delà il y a l’envie formidable de
composer comme celle de présenter notre nouvelle œuvre aux autres compositeurs de musique harmonie .
Aurions – nous atteint les "04:00 de musique sans l’appel persévérent de jlf;j’ai vraiment apprécié lesmots simples d’Olivier: " il n’y a ni "vainqueur ni ‘vaincu" Se comparer n’aidera à rien. Notre but est de se dépasser soi-même; souvent il suffit que deux ou trois membres de musique harmonie aient apprécié ce qu’on écrit pour oser continuer;le reste c’est du vent, de l’orgueil. de la solitude.
Pourquoi compose-t-on ? Pour être célèbre: aucun de nous ne l’est. Pour nous amuser, oui et on s’amuse beaucoup sur musique harmonie même si parfois on s’envoie des fleurs fanées ?! Chacun a son style; souvent on fauche à l’autre ses blés quand il a le dos tourné: c’est de bonne guerre.
Comme dans une famille chacun connait les défauts de l’autre et c’est assez sympa: y’ a l’intello, le snob, le plat & le fat, le raleur, l’illuminé, le chercheur & celui qui trouve jamais rien , celui qui aime travaillerà table & celui qui déteste ça, celui qui copie & celui qui est authentique , le ringard et l’avant-gardiste, bref on peut y faire son marché tout à loisir […]
Bon,bien sà»r personne n’a voté pour moi alors que j’étais le meilleurs (je blague !) mais ça ne fait rien; j’y ai découvert plein de copains et c’est ça incité à jeter un oeil sur ce blog sans ça je n’aurais pas pu saluer l’heureux vainqueur.
Bravo Olivier !
cordialement à tous
restifxp
Bonjour à tous
Je comprends tout à fait la réaction de certains suite à la ‘parution’ des commentaires, et je trouve également qu’il n’était pas utile de publier tout cela.
Pour répondre à Chris Dewitte :
Désolé si tu as cette impression de faire-valoir, ça n’était l’intention de personne j’imagine en tout cas pas la mienne. J’ai passé -beaucoup trop- de concours, j’en ai gagné quelques uns et je n’ai qu’une chose à dire la dessus : il n’y a ni ‘vainqueur’ ni ‘vaincu’, encore moins de personne au dessus ou au dessous des autres. Il y a juste un contexte et un jury (nécessairement subjectif).
Un des concours importants que j’ai passé est le concours national de jazz (la défense). J’ai eu un prix de composition, j’étais très content de l’avoir évidemment, mais objectivement ce concours rassemble la crème hexagonale de ce qui se fait en jazz contemporain, et d’autres méritaient tout autant d’avoir le prix. En plus le jury m’a fait savoir que ce n’était pas vraiment du jazz que j’écrivais (trop écrit ou trop imaginé, bref). Donc même quand on gagne on fait nécessairement l’objet de remarques destinées a priori à nous faire avancer. Il faut les accepter s’il est sont justifiées, modérées et respectueuses, sinon il faut les rejeter en bloc.
Ensuite tu parles de ‘catégorie’ ? J’avais bien lu le règlement et il me semblait que toutes les ‘catégories’ étaient acceptées. Laurent n’a-t-il pas gagné la fois d’avant ? Il me semble bien qu’il gagne sa vie avec la musique…
Qu’est-ce qui différencie un professionnel d’un amateur ? Le seul critère objectif est la part de ses revenus dans la musique, y’en a pas d’autre.
Mon père était -selon moi- un grand compositeur, il était joué très régulièrement et dans des contextes très variés (professionnel et amateur). Il gagnait pourtant l’essentiel de ses revenus en étant directeur de conservatoire, ce qu’il faisait avec beaucoup de coeur et de professionnalisme.
Je connais des amateurs qui écrivent des pièces d’orchestre magnifiques et des pros qui ne savent pas écrire un choral de Bach correctement.
Maintenant, de manière personnelle, je considère que pour écrire à peu près bien la musique que je souhaite composer, la meilleure option était d’apprendre en classe d’harmonie, de contrepoint, d’orchestration. C’est mon choix (comme dirait Evelyne..). Enfin il n’y a ni temps, ni à¢ge, pour apprendre. Dans nos métiers, nos passions, on apprend continuellement et toute la vie. La seule réelle difficulté pour moi est de ne jamais se résigner, ne jamais se contenter de ce qu’on croit savoir, rester modeste car on est tous à la recherche, personne n’a de réponse ni de vérité absolue (sauf peut être Beethoven, mais il n’est plus là pour nous en parler !).
Je pensais être un pianiste de jazz et un jour j’ai vu Tigran Hamasyan (21 ans, prix Monk à 19 ans je crois, 2eme prix Solal puisqu’on parle de ‘prix’), un vrai génie du piano. Ce jour là j’ai beaucoup écouté et beaucoup réfléchi. Et puis je me suis remis au travail : chacun développe son univers et se donne les moyens de s’exprimer, la musique n’est pas une compétition.
Enfin la raison pour laquelle je n’ai proposé que le 3eme mouvement est simple : la sonate fait 17 minutes, ce qui me semblait un chouia long pour un jury qui allait se coltiner une dizaine, voire plus, de pièces assez variées.
Pour répondre à CHRIS :
Personne n’a à rougir de quoique ce soit, il faut juste assumer les écrits, musicaux ou autre, que nous diffusons. Je ne crois pas que la sincérité ne soit remise en question pour personne ici.
Tu cites Trenet, on peut en citer des dizaines d’autres, comme Hendrix, qui sont de vrais génies sans savoir placer un do sur une portée.
Merci à ceux qui ont pris le temps d’écouter ce mouvement de sonate.
Je veux aussi remercier bien sà»r les interprètes : les frères Durupt (www.duolinks.fr).
Cher Chris,
Nous n’avons pas à rougir de ce que nous sommes, nous avons notre sincérité pour nous
Après tout, Trénet qui a crée quelques unes des plus grandes chansons de la langue française n’a jamais su lire, ni écrire la musique
Le vrai problème, ici comme ailleurs, c’est qu’à l’approche de Noù«l nous soyons en même temps déjà … opaques
Cordialement
Bonsoir,
Ce qui m’apparait évident, c’est que le niveau des candidats était parfaitement hétéroclite. Moi aussi, si j’avais été jury, j’aurais voté pour Olivier Calmel; c’est indéniablement son ouvrage qui méritait de gagner. Ce qui me chagrine un peu, c’est qu’on ne boxe pas dans la même catégorie! Pour moi, il a présenté un travail tellement propre que ça saute aux yeux que c’est un professionnel, en plus issu d’une famille de musiciens professionnels: je suis un autodidacte à peu près total, je n’ai jamais fréquenté un conservatoire, et je suis le seul dans ma grande famille à m’intéresser à la musique en général et à la composition musicale en particulier, autrement dit, je suis en quelque sorte un extra-terrestre dans ma planète familiale.
Ceci n’excuse pas la médiocrité de mon travail: à moi de me hisser au niveau d’Olivier, ce n’est pas à lui de s’abaisser au mien. Mais bon, j’ai quand même la désagréable impression d’avoir servi de faire-valoir à quelqu’un qui finalement, on peut le dire, a vaincu sans véritable gloire. Veni, vidi, vici: mais les dés étaient pipés dès le départ!
J’ai encore quelques petits trucs à dire qui me chagrinent. Pourquoi Olivier n’a-t-il présenté qu’un seul mouvement de sa pièce?
Jean-Sébastien Bach lui-même, ne notait pas souvent les nuances et souvent même pas le tempo: le résultat est que des controverses sont nées entre les différents interprètes sur la manière de jouer la plupart de ses œuvres: c’est aussi ce qui fait que sa musique est toujours vivante et actuelle! (ça c’est pour répondre à la réflexion concernant la notation).
Mon explication concernant ma coda qui reprend à peu près le début de mon morceau n’a pas su convaincre: tant pis pour moi!
Je veux quand même féliciter les gagnants parce que je pense sincèrement qu’ils ont présenté les meilleures pièces de musique.
J’encourage les autres candidats à persévérer dans la composition musicale parce qu’ils ont tous fait preuve d’imagination et que chaque ouvrage présenté à ce concours mérite au moins considération et respect.
ChrisDewitte
Et celui-là , de commentaire, vous le trouvez sympa ?
Une mention spéciale pour CHRIS, qui a fait un bel effort et qui est admirable dans sa persévérance. Je considère souvent ses créations bien en deçà des compositions généralement entendues sur MusiqueHarmonie. Je pense qu’il en est conscient lui-même et que malgré tout, contre vents et marrées, il continue à jouer le jeu. A ce titre, c’est un exemple.
Un exemple de quoi, au fait ?
Peut-être avons-nous là un effet sournois du Beaujolais nouveau ?
PS : Marées s’écrit avec un seul r, même en lui faisant courageusement face (pas comme le mot : erreur …)
Hi Pitchoun,
C’est la première fois que des commentaires sont dévoilés. C’est une surprise, surtout pour ceux qui ont fait preuve de sincérité ( de trop grande sincérité dirons-nous). Ils proviennent des personnes ne faisant pas partie du jury officiel. Je le sais, car je reconnais les commentaires que j’ai envoyés. J’ignore si le jury a tenu compte de ces avis mais je pense que oui dans une certaine mesure au vu du résultat final. Personnellement, je suis également un peu gêné de voir un de mes commentaires, sévère je l’avoue, donné ainsi en pà¢ture. J’avais imaginé que ces commentaires resteraient dans l’enceinte close de la délibération d’un jury. Si j’avais su qu’ils allaient être publiés, soit je me serais abstenu, soit j’y aurais mis un minimum de formes. Il est vrai que, si les commentaires étaient restés confinés là où¹ il me semble qu’ils auraient dà» l’être, on aurait évité de blesser l’une ou l’autre personne.
Ceci démontre une fois de plus que si les paroles s’envolent les écrits restent.
On fera attention la prochaine fois.
Jean-Jacques (Groupir)
c’est ce que j’ai fait, en ecoutant "I Loves you Porgy". fermer les yeux et ecouter. Etant fan de gershwin (sans blague) j’ai ete decu.
Gersh,
Merci pour ton commentaire. Je ne suis pas déçu, chacun apprécie évidemment comme il veut.
Abstraction faite de la première vidéo en entête de fil, as-tu eu l’occasion de visiter les autres liens que j’ai communiqués par la suite (The Wind – I Loves you Porgy – I Got It Bad and It Ain’t Good – etc.) ?
Effectivement, il y aurait peut-être bien un problème de confusion des sens. Soit on est impressionné par le "ballet" qu’effectue Jarrett et on magnifie sa musique de manière inconsciente, soit on est irrité par ses gesticulations et cela provoque un rejet de l’ensemble. Un moyen de se protéger de ces effets collatéraux (pour reprendre un terme à la mode), c’est de couper son moniteur, ou de fermer les yeux pendant l’audition. Pour m’imprégnier du l’univers de Jarrett, c’est cette seconde solution que j’utilise généralement; pas uniquement quand je regarde une vidéo, mais aussi quand j’écoute un de ses CD.
Vous avez compris que Keith Jarrett est mon pianiste de jazz préféré. Au fond, quels sont les vôtres ?
Bien à toi, Gersh 🙂
Jean-Jacques (Groupir)
au risque de decevoir groupir, je trouve qu’il fait avec le corps ce qu’il n"arrive pas a rendre en musique. Confusion des sens pour l’interprete et l"auditeur?
Bravo à Olivier et à Richard. A l’évidence, le niveau augmente de concours en concours et ils n’en n’ont que plus de mérite.
Bravo aussi aux autres participants.
🙂
Jean-Jacques (Groupir)
Bravo à tous pour ce beau concours, avec bien sà»r une mention particulière au gagnant… Beaucoup de diversité dans ces morceaux, c’est la preuve d’une grande richesse du site.
Félicitation à Olivier, Richard, Hubert, Vincent, François-Xavier, Damien , Chrisian et Christian: continuez à nous ravir!
cordialement
Phil
Pour jslain et tous ceux qui souhaitent voir cette mise en scène : l’Auditorium du Louvre la diffuse le samedi 14 février 2009 à 15h, comme du reste beaucoup de spectacles de la Scala.
Pour ceux qui ne connaissent pas l’Auditorium du Louvre, sachez que c’est une excellente salle, de dimension humaine (400 places ?), toutefois très "aérée", où¹ toutes les places ont une excellente visibilité. La salle est pourvue d’un écran géant. Pas très loin de là se trouve l’Auditorium de l’Ecole du Louvre, qui est une salle différente (que je ne connais pas).
L’Auditorium du Louvre ne dispose malheureusement pas d’une billeterie en ligne ; il faut passer sur place ou acheter sur le site de la Fnac – mais au moment où¹ j’écris la vente n’est pas encore ouverte.
Dernier détail qui n’en est pas un : le tarif est de 6 euros…
Une dernière douceur et cette fois-ci c’est vraiment la petite dernière.
Danny Boy :http://www.youtube.com/watch?v=C...
Si le programme vous a plu, je ne saurais trop vous conseiller l’album "The Melody at Night, with You" de Keith Jarrett édité chez ECM en 1999.
Dix morceaux tous les uns plus beaux que les autres. Dans la même veine que ce qui a été entendu sur ce fil.
🙂
Jean-Jacques (Groupir)
Allez, une petite dernière qui vaut le détour… mmh, ce sera peut-être bien l’avant dernière en fin de compte.
I Got It Bad and It Ain’t Good : http://www.youtube.com/watch?v=z...
🙂
Jean-Jacques (Groupir)
Vous allez peut-être dire que je m’attache à un détail, mais avez-vous remarqué à 3:29 le soupir là¢ché par Jarrett. Je trouve que ce soupir en dit très long sur l’intensité de ses émotions au moment où¹ il joue. Je crois qu’à cet instant, il n’est plus question de concert, d’applaudissements, de scène, de public. Il n’y a plus que lui, son piano et Gershwin sur la terre.
Vous allez me prendre pour un… heu.. enfin pour ce que vous voulez, mais, lorsque je vois, j’entends surtout cette prestation, j’en frissonne et je ressens une sensation de bien-être incroyable. Très clairement, mon corps est envahi d’endomorphines ! Un petit trip à bon compte 🙂
* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
Mazurka se prénomme en réalité Emilie !!! Ravissant quand on sait en plus qu’elle porte le prénom de ce superbe standard du jazz (Emily) de Johnny Mandel dont on a déjà parlé. Il en existe de très jolies versions sur Youtube également (j’avais aussi publié ma modeste version sur Musique Harmonie).
Bonjour Emilie 🙂
Jean-Jacques (Groupir)
PS. Je pensais à Orang – comme outan, mais je ne voyais pas le grand singe au piano… non, le Robert dit : Oran ; personnage en prière; statut funéraire représentant un personnage en prière.
(Quel ignare… je sors 😉 )
Hum… C’est quoi, un "orant", Mazurka-Emilie?
« I love you Porgy », sublime moment musical, offert par Keith Jarret.
A un tel sommet, on peut se demander si c’est encore de la musique ou un langage venu d’ailleurs « over the rainbow » , même si ce n’est point le thème ici…
Souvent, qu’il soit calme ou en transe, Keith Jarret « fait corps » avec la musique, il danse plus qu’il ne joue, il supplie aussi,
et il y a tant de beauté dans son geste et son propos, qu’on peut certainement évoquer ce petit dieu ailé « Eros ». Mais Jarret n’arrête pas la musique à des états d’âme il me semble.
Plus qu’un pianiste-interprète-compositeur, il est le piano et la musique à la fois, un danseur, un conteur à la façon des griots, voire un orant des temps modernes que l’on écoute là avec délectation. Ces musiques semblent filmer au ralenti…Qu’importe le temps ?
Ne croirait-on pas qu’à travers toute sa gestique si particulière, il commande à un orchestre invisible, pour chercher loin nuances et harmonies les plus aptes à nous émouvoir ?
Grand Merci à Jean-Jacques pour cette perle fine.
Emilie
J’avais dit un par jour, tu m’en sers deux ! 😀
Ceci étant, je trouve que dans cet opus, comme dans le précédent d’ailleurs, Keith joue comme Chick Corea dans ses impros des années 60-70 (un pianiste que j’aime beaucoup également).
Tous les jours Jean-Louis ! Il faudrait que je puisse mettre ma discothèque en ligne pour çà , je ne pense pas que cela soit autorisé.
Mais pour ce mardi, on peut toujours refaire un petit tour sur Youtube qui reste une vraie mine !
On y retrouve notre ami Jarrett interprétant "I Loves you Porgy". Extrait de l’opéra "Porgy and Bess" de Gershwin. Pour ceux que la "chorégraphie" de Jarrett énervent (personnellement, je la crois sincère), il leur reste toujours la possibilité de fermer les yeux et de se concentrer sur ce que l’artiste tire pianistiquement de ce titre : une caresse pour l’oreille !
A nouveau, des accords dissonants à couper le souffle !
http://www.youtube.com/watch?v=o...
Bonne écoute.
Jean-Jacques (Groupir)
M.A.G.N.I.F.I.Q.U.E !
6’58 de bonheur !
Merci Jean-Jacques.
(J’en veux un comme ça tous les jours 🙂 )
En fait, je n’ai jamais dit que c’est ce que je préférais chez Jarrett. Je trouve ça simplement curieux et amusant. La vue du bonheur des autres m’a toujours mis en joie. C’est uniquement à ce titre que j’avais communiqué le lien (pour la rythmique aussi que je trouve quand même impressionnante).
D’autre part, je n’arrive pas à comprendre qu’on puisse faire un lien avec une quelconque manifestation érotique… mais bon, chacun y voit ce qu’il a envie d’y voir 🙂
Si un jour vous avez l’occasion d’écouter le titre « The Wind » du pianiste Russ Freeman mais dans l’interprétation qu’en donne Keith Jarrett, c’est à en avoir la chair de poule tellement le jeu est sensible et délicat (rien à voir avec notre petite vidéo). Cela reste pour moi l’un des morceaux de jazz les plus mélodieux que j’ai eu à entendre avec de superbes dissonances.
Oups ! Je viens de le trouver à l’instant sur Internet : http://www.lastfm.fr/music/Keith...
Peut-être que cela raccommodera certains d’entre vous avec Jarrett (je dispose de la partition si cela en intéresse l’un ou l’autre…)
Bonne écoute et bien à vous.
Jean-Jacques (Groupir).
Je n’aime pas beaucoup non plus cette pièce, ni ce que fait Keith Jarrett en général. Cette pièce manque d’inspiration. Il y a une phrase qui est intéressante, en particulier rythmiquement, mais qui est répétée ad nauseam. Il aurait fallu que cela dure une minute, pas cinq. Ou bien qu’il module, je ne sais pas, que ça bouge un peu.
On peut apprécier le côté répétitif de la chose, après tout les musiques de transe sont répétitives. Disons que je n’y suis pas sensible.
Quant aux simagrées de Keith, elles sont plutôt pénibles. Pour reprendre la métaphore de Jean-Louis, elles nous placent en voyeurs d’un type en train de se pougner intellectuellement, c’est désagréable. Mais il est connu que l’érotisme des uns est la pornographie des autres.
C’est sans doute tout cela que voulait dire Ben. En tout cas il aurait pu développer sa pensée, cela aurait été plus correct qu’un simple adjectif. Surtout de la part de quelqu’un qui tient lui-même un blog. Mais peut-être le lien vers ce blog est-il la seule raison du message ? 🙂
Hé bien, une fois de plus, les Québécois auront montré l’exemple !
C’est déjà sur les sites de l’université de Montréal que l’on trouve les cours les plus intéressants en matière de théorie musicale en langue française…
Je suis professeure dans un conservatoire de musique du Québec et on essaie (quelques amis et moi) de passer l’idée de développer un programme e-learning pour soutenir l’enseignement des matières théoriques…. Il faut cibler sur la complémentarité de ces cours donnés à ceux en présence du prof. Et les esprits s’ouvrent peu à peu… Mais il est vrai que ce n’est qu’un début….
e suis très déçu du commentaire de Ben. Peut-être aurait-il pu, au minimum, développer un peu ce qu’il trouvait d’insupportable dans cette prestation. Est-ce le morceau en lui-même, est-ce l’interprétation ? Il est évident que Jarreth s’est assagit avec les années.
Comment peut-on trouver insupportable de voir un jeune musicien en plein bonheur ???
Jean-Jacques (Groupir)
Emilie,
Merci de votre commentaire.
La composition de mes Préludes pour piano (2nd cycle) est en cours. Il sera prêt pour l’année prochaine. Je vous tiendrai au courant.
Cordialement,
Leticia Cuen
Moi non plus, je n’ai malheureusement pas pu y assister, étant loin, loin…
Mais on peut désormais entendre les enregistrements des pièces proposées par Yves Rinaldi et John Sernee, respectivement là :
rinaldi-musica.fr/
http://www.soundclick.com/johnse...
Et les commentaires sur le forum :
musicomposer.fr/viewfo…
Insupportable !
Bonjour Leticia,
ce fut un plaisir pour moi, de vous écouter,
et de commenter, à mon tour
de vous remercier pour votre appréciation,
en espérant qu’on pourra découvrir beaucoup
d’autres de vos œuvres.
Bonne continuation,
j’attends particulièrement, avec impatience,
le cycle 2 de vos préludes,
Emilie
Je n’ai vu qu’une seule autre version, c’était il y a au moins dix ans. Elle n’incarnait pas plus la passion que celle-ci. De toute façon, vu le texte il est difficile de croire à la passion des protagonistes – qui de surcroit sont censés être jeunes.
La vidéo du baptème est effectivement un peu cloche, c’est celle qui s’intègre le moins bien à l’opéra, parce que c’est la vidéo la plus narrative.
J’ai lu les commentaire du spectacle sur d’autres blogs. Jeudi, Waltraud Meier a été annoncé souffrante, et a été doublée durant le troisième acte. Apparemment elle était déjà diminuée lundi. Toutefois on lit beaucoup de commentaires élogieux sur sa prestation : elle a une superbe présence scénique, et une voix très prenante. C’est en tout cas ce que j’ai ressenti. Tout le monde souligne également l’excellent niveau de tous les interprètes, même les seconds rôles.
A dire vrai je me rends compte que dans cet opéra je ne fais pas vraiment attention aux notes que chantent les personnages. Je me souviens maintenant avoir été surpris par moments sur ce que chantait Isolde au troisième acte, sans être choqué cependant : l’orchestre est tellement prenant ! J’ai été plus gêné par le timbre de Forbis au premier acte que par les fausses notes de Meier.
Eh bien à vous lire, on dirait que nous n’avons pas vu le même spectacle. J’y étais lundi également. J’en suis sorti profondément déçu. C’était mon premier Tristan à la scène, je suis un jeune auditeur. Pour l’occasion, et devant un tel plateau, je n’ai pas hésité à me payer un siège à l’orchestre. J’avais relativement bien préparé l’avant scène, réécoutant mes versions préférées, Solti avec Nilsson, Bohm avec Nilsson et Windgassen, Pappano avec Stemme et Domingo. Et un certain nombre de podcasts sur l’opéra Tristan, ses clefs de lecture, sa symbologie, son contexte etc
Ma déception vient d’abord et avant tout de Waltraud Meier. Je ne l’avais jamais vue auparavant sur scène, j’espère qu’elle était en méforme, autrement je ne comprendrais vraiment pas ce que le monde entier lui trouve. Manifestement dépassée par la technicité du duo d’amour dans le deuxième acte (médium souvent métallique et serré, les contre-uts qu’elle n’a pas pu sortir, les tenues sur les aigus qu’elles plafonnaient systématiquement un bon quart de ton en dessous), il me semblait qu’elle chantait tout non pas une mais trois nuances en dessous. Du coup l’orchestre pour ne pas la couvrir faisait de même. Et pour un opéra comme Tristan, on a besoin d’être submergé au moment où¹ Isolde invoque Vénus devant Brangà¤ne ou bien dans les climax du duo d’amour. Non, je n’ai pas de problèmes d’audition. Je n’exclus pas cependant un problème d’acoustique au parterre à Bastille. On m’en a parlé plusieurs fois.
Et puis cette lourdeur des deux chanteurs à incarner la passion, un toucher minimal, à peine un regard, sans parler du baiser (bien le seul) pour la forme à la fin du deuxième acte. Peter Sellars a dà» penser plutôt à Caroline et Charles Ingalls dans la Petite Maison dans la Prairie!
Enfin, mais je crois que c’est plutôt à Wagner qu’il faut le reprocher, il y a des longueurs insupportables dans ce Tristan, un peu comme dans le Ring, où¹ on répète à la satiété les histoires passées. Tristan et isolde disent et redisent et reredisent pourquoi leur passion doit se sublimer dans la mort.
Du coup je suis passé à côté du reste. Sur le moment, j’étais un peu gêné par les propositions américano-puritaines de Viola (la scène du baptême avec les parents derrière ressemblait plus à du show business mormon qu’à un rite d’initiation à la passion) Après coup, il ya des métaphores esthétiques que j’ai trouvées puissantes, notamment l’idée de nager dans un océan de véracité, en dessous, en deçà de l’illusion de la vie en société.
J’aurais aimé voir la production de 2005, avec Stemme en Isolde et Esa-Pekka Salonen à la direction. Peut être l’avez-vous vue?
J’ai vu ce spectacle aussi. Je l’ai trouvé magnifique. Le second acte était superbe, le chant de Brangà¤ne en particulier résonnait superbement. Le premier acte était bouleversant, le choeur des matelots investissant la salle et nous prenant d’autant plus à témoin de la scène. J’ai trouvé l’ensemble du spectacle parfait.
remarque :
Le système des leimotivs est bien en place dans "Tristan" c’est le premier opéra de ses opéras où¹ il l’est aussi bien.
Ces pieds grecs des statues égyptiennes me font penser au "type aryen" dont les nazis faisaient grand cas, considérant que les canons de la beauté grecque en étaient l’archétype alors que le "type grec" a toujours été franchement… méditerranéen, depuis des millénaires (dixit les Grecs eux-mêmes). 🙂
Bonjour,
Je voulais vous remercier pour votre article.
Je suis très émue…
Leticia Cuen
Je crois que nos deux personnages possèdent plutôt des pieds…égyptiens et que la dénomination "pieds grecs" est largement postérieure. Comme il était d’usage de ne porter qu’exceptionnellement des sandales et que l’on vaquait à ses occupations quotidiennes les pieds nus (y compris dans les classes les plus aisées), les égyptiens avaient les pieds plats et larges, la voûte plantaire s’affaissant, faute d’être maintenue par une semelle dessinée à sa forme.
Ooops! je crois que j’ai aussi les pieds grecs… et je n’ai rien d’égyptien. 😀
Pour ma part, je qualifierais cette musique de délicieusement… "féminine" !
(Mais non, je ne suis pas un macho de retour de vacances!)
J’espère seulement qu’après cette belle critique, cette compositrice acceptera de nous rejoindre… trop d’hommes chez nous, à MusiComposer.fr, pas assez de femmes! 😉
Bien pratique !
A défaut d’avoir pu être là , je suis impatient d’en entendre l’enregistrement !
O๠trouver une rediffusion de l’opéra de Wagner par Chéreau que j’ai lamentablement loupé ?
Existe-t-il enfin une copie enregistrée sur dvd ou cd dans le commerce ?…
Merci de me répondre
Comment se fait il que les statues égyptiennes archaîques aient des peids de forme grecque ?
De mon côté je porte des Pianissimo-S lorsque je vais dans des lieux à haut niveau sonore (concerts de musique amplifiée par exemple, ou lorsque je jouais dans un groupe). C’est effectivement très bien et peu onéreux : 30 EUR la paire. Ils ressemblent à ceux photographiés dans l’article de Jean Armand.
Je n’en ai jamais eu besoin à l’opéra ou à un concert symphonique jusqu’à présent. Tant mieux, car même si la déformation est absolument minime (c’est très bien fait) c’est tout de même encore plus plaisant que de n’avoir besoin de rien. Mais sait-on jamais, aussi je les garde toujours sur moi.
Et la fonction mail fonctionne, cette fois ! 🙂
Alors, je pars en vacances et laisse les rênes à mes coéquipiers.
En effet je viens de voir cette fonctionnalité sur Wikipédia, merci de nous l’avoir fait découvrir.
Génial, merci JLF!
A 44 musiciens, il est déjà à peu près mort, cet orchestre… Surtout s’ils veulent continuer à jouer le programme indiqué dans l’article de resmusica : Brahms, Bizet, Dvorak, il faut au minimum dans les 11 bois + 9 cuivres + 32 cordes (12 / 10 / 8 / 6 / 4) + 1 timbalier soit 53 instrumentistes.
En plus on leur demande de supprimer encore 9 postes (certes ils ont 11 personnels non musiciens). Ils peuvent utiliser beaucoup d’extras, mais c’est difficile de maintenir le niveau d’un orchestre dans ces conditions…
La bibliothèque est accessible aux adhérents du site MsuiComposer.fr (cotisation exigée).
Seul l’abrégé de 20 leçons d’harmonie est disponible pour tous.
j’ai adhéré à labibliothèque et je nai pas reçu le livre d’harmonie il ya certainement une erreur je vous prie de m’éclairé .
ce que je pense de l’harmonie du jazz et bien elle différe beaucoup de l’harmonie classique .
L’idée d’utiliser les intervalles plutôt que les hauteurs est sympa.
En revanche, on n’a que des intervalles ‘classiques’ apparemment. Si on veut faire une quarte diminuée, c’est raté.
De plus, pour changer de gamme, ça a pas l’air simple.
Si on veut tous les intervalles montants et descendants sur une octave d’amplitude (et ca ne serait pas encore assez) , il nous faudrait 22 touches.
D’un seul coup, c’est moins ergonomique…
Sans compter qu’on ne peut jouer qu’une seule note à la fois…
Bref, j’ai l’impression que c’est une fausse bonne idée.
felicitation et continuer comme ca dans le meme sens.porriez vous avoir la bonte de me prendre pour votre ami.je vis en afrique de l’ouest à lomé au togo.merci pour votre compréhension.john
Merci à tous pour votre lecture bienveillante.
A Mazurka : Rex Lawson a seulement cité des noms de compositeurs ; j’ai malheureusement oublié qui.
Il y a des informations sur le site pianola.org :
http://www.pianola.org/history/h...
et surtout
http://www.pianola.org/history/h...
pour les œuvres de Stravinski. Ne pas manquer, vers la fin de l’article, l’enregistrement de l’intégralité du Sacre du Printemps pour pianola !
En effet, Lewis… On peut être fans de l’Intercontemporain et garder l’esprit critique ! 😉
La deuxième vidéo est éblouissante °:° une fois déclenché on ne peut que la suivre jusqu’au fin, Bravo pour les créateurs et leur imaginations et précision
Nos lecteurs semblent partager votre avis…
http://www.musicareaction.com/ei...
Meci pour ce compte rendu très complet d’un excellent concert !
Je confirme : très beau C.R. JAM. Je confirme aussi que le concert était passionnant et festif. Seul regret, j’aurais vrai-ment voulu voir la barbe se coincer dans le rouleau du pianola 😉
Très beau compte-rendu Jean-Armand, merci !
Tu nous donnes envie de nous rendre plus souvent au concert
de musique contemporaine ! on y « entend » presque la musique ! encore bravo !
(le spécialiste mondial de pianola a cité des œuvres précises du répertoire français ?)
C’est vrai que c’est une fonction très intéressante et que, moi qui suis un Cubasien fervent, je ne l’ai pas encore utilisée. J’ai aussi vu la vidéo sur Audiofanzine: le formateur précise que l’improvisateur ne doit pas être trop « à côté » du tempo, la qualité audio s’en ressentirait. Néanmoins, c’est pourquoi j’adore ce logiciel, Cubase se révèle être vraiment complet dans toutes les aspects de la création musicale (de ce point de vue là, nous vivons une époque vraiment formidable).
Oui, le pianola « joue » le rouleau en tapant sur les touches du vrai piano.
Une des raisons de ce procédé, c’est que cela permet de graver (perforer) des rouleaux sans se soucier de l’interprétation : le rubato et le forte / piano sont donnés par l’interprète. Celui-ci peut aussi commander les pédales du vrai piano, je crois. (Voir les détails sur le site pianola.org).
L’autre procédé classique, c’est de faire enregistrer des interprétations sur des formats de rouleaux qui permettent d’enregistrer également le forte / piano et le jeu des pédales. C’est comme cela que nous avons conservé les interprétations de quelques pianistes célèbres du début du XXième siècle. Mais cela répond finalement à un autre besoin.
Pardon, je parlais de celle-ci: http://www.arte.tv/fr/art-musiqu...
Quelle chance d’avoir entendu Alfred Brendel à Pleyel ! c’était bien son dernier concert à Paris, mais son véritable " dernier " concert est annoncé pour le 18 décembre 2008 au Musikverein de Vienne.
On en a déjà parlé là :
http://www.foucart.net/?2008/06/...
Ben dis-donc! A la lecture de ce compte rendu (Merci JAM !), on regrette de ne pas y être aller !
D’autant que ces pièces là sont très rarement jouées, notamment les Nancarrow.
Le pianola n’est juste que le dispositif qui « joue » les rouleaux en tapant sur les touches du piano, si j’ai bien compris?
Je pensais que les pièces de Nancarrow se jouait sur un véritable piano mécanique (piano comportant son propre dispositif de lecture des rouleaux à bande perforée)…
Non, pas besoin de réserver, mais il ne vaut mieux pas arriver au dernier moment! 😉
merci Jean Louis pour ce souvenir d’Alfred Brendel un jeune pianiste de 78 ans; cela m’a fait penser à un de mes amis Jean Doué parti précisément au jeune à¢ge de 78 ans & qui a transmis la passion de composer à tellement d’élèves … sans cet hommage je n’aurais pas repensé à lui; comme quoi la magie des mots porte loin et résonne … encore merci jlf restifxp
Super initiative ! Il n’y a pas besoin de réservation par avance, j’imagine ? J’essaierai d’y être !
"l’URL que tu donnes est inaccessible! "
De quel URL parles-tu?
Jean-Louis, l’URL que tu donnes est inaccessible! "The page you requested has not been found (any more). We are sorry, please try another page".
Sniff. Et s’il y avait également un relevé du concert de Vienne du même Jarrett, ce serait fantastique. Je l’ai préféré à Cologne, Vienne m’a littéralement mis par terre.
J’enverrai le mail de pétition, sinon 🙂
Bon, j’espère que je me souviendrai de ne pas acheter quoi que ce soit de Cyprien Katsaris.
Oui… Il semble que ce pianiste soir un pur adepte de la Scientologie.
Nobody is perfect :-/
Le concert sera enregistré et bien entendu les adhérents de Musique Harmonie pourront l’écouter sur le site.
Cordialement, Yves Rinaldi.
"La Scientologie, philosophie développée par Monsieur Hubbard, est une religion dans le sens le plus ancien du terme : l’étude de la sagesse", dixit Cyprien Katsaris…
http://www.celebritycentreparis….
Je partage assez l’avis de Phrygien quant à la première vidéo. Mais j’aime bien le homard, aussi le risque serait que par inadvertance je mange l’instrument.
Plus sérieusement, l’idée est excellente, mais reste le problème du son. Mais j’imagine que cet instrument peut avoir plein d’application dans le domaine éléctro. Il peut aussi remplacer avantageusement un clavier maître midi.
Quant à la seconde vidéo… fantastique !
Eh bien ! Le concept est intéressant (ça s’emporte partout !) mais… je n’aime pas trop le son synthétique. Rien ne vaut – pour moi – les instruments traditionnels. Quant au design, il me fait penser à un… homard ! ^^
En ce qui concerne la seconde vidéo, je ne peux que m’incliné, émerveillé devant une telle créativité et précision ! J’adore surtout le coup du ressort dans l’escalier ! on dirait bien qu’il ‘vit’ !
Samedi 25 Octobre 2008 A 19H30 !
Mince alors, pourquoi fallait-il que ça tombe ce jour précis où¹ je serai à 60 kilomètres ??? Je suis… (pas de mot).
Allez vous l’enregistrer ou le filmer ? Ou y a-t-il déjà une autre occasion prévue ?
(et pardon pour ces fautes de frappes, je suis sur un horrible portable aujourd’hui)
Je pense aussi. Pour eux ca ne passera pas comme une "avancé technologique" ou une "nouveauté". C’est sans doute ce qui bloque (ou ce qui fait faire n’importe quoi à cetains ausi parfois) aujourd’hui
Je plaide complètement pour la fracture psychologique.
On oppose souvent l’authenticité de la musique classique à la technologie actuelle, considérée comme artificielle (combien de fois j’ai entendu "La musique électronique, c’est pas de la musique", même si les DJ français "exportent" leur musique dans le monde entier).
Mais soyons optimistes : la prochaine génération aura connu internet et le mp3 dès le plus jeune à¢ge et intégrera naturellement ces outils.
La science, c’est comme la musique classique : quand c’est bien vulgarisé, c’est accessible à tous.
Je veux emmener ma femme à notre premier opéra, et j’hesitais entre la norma et roméo et juliette. Mais cet air m’a vraiment transpercé et fais remonter des larmes du plus profond de mon être. Merci pour ce bout de paradis, nous irons voir la norma!
Je ne saurais trop recommander d’aller écouter aussi cette œuvre lyrique de notre ami Jean-Armand, ici :
musiComposer.fr/viewto…
et ses autres compos sur le forum des compositeurs associés, notamment "Nil novi sub sole", ici :
musiComposer.fr/viewfo…
Le billet de Jean-Louis est extrêmement intéressant à bien des égards. Il rend en particulier bien compte de la distorsion qui peut exister entre ceux qui, comme nous ici, avons totalement intégré l’outil Internet, et ceux, plus nombreux qu’on ne le croit qui ne le comprennent pas ou le refusent. Dans une réunion de profs de musique récente, un professeur disait ne pas vouloir même de carte bleue!…
J’ai bien aimé aussi découvrir le site de Philippe de l’Odéon et m’y suis déjà inscrit. C’est l’avenir, je vous dis! (bon, ça y est, ça recommence… )
Bah, les éditeurs sont utiles par le fait qu’ils distribuent la musique des compositeurs et auteurs. Ils en font la promotion.
C’est vrai que c’est loin d’être parfait. Peu, si peu (aucun ?) prennent le moindre risque, si bien qu’il est rare de voir émerger quelque chose de nouveau ou d’un peu hors normes, mais bon ils ne sont pas inutiles pour autant.
J’adore son toucher !
Fantastique !
Je comprends que les éditeurs n’aiment pas ça !
Il leurs faudra trouver d’autres arguments pour conserver une utilité, comme les forgerons, jadis, ou comme les grands labels de disque, aujoud’hui qui se transforment en organisateurs de concert, pour survivre…
(J’aimerais bien que l’on me contredise, là…. Qui s’y colle? 🙂 )
Je réagis ici par rapport à (*) .
Un peu de publicité, si elle est ciblée, n’est pas un problème.
Au contraire, c’est un moyen pratique d’accéder à des choses que de toutes façons nous aurions cherché sur internet. Des partitions, du matériel musical, du logiciel, des CDs, que sais-je…
Si ça peut aider le site (et son webmaster 🙂 ), je suis pour !
C’est vraiment excellent. C’est une bonne idée ce clip, et ceux qui l’ont fait ont vraiment bien réussi à expliquer ce qu’est le LHC !
Ce truc devrait être diffusé dans les lycées en terminale.
Sinon, bah, ça ne m’étonne pas tant que ça de la part du CERN. Ca colle assez avec le souvenir que j’ai des instituts nationaux de recherche 🙂
Pour le moins étrange de la part du cern…
Ca c’est un flow qui détruit tout.
> Rien de tel qu’un concert pour chasser les mythes !
Oui c’est vrai. Et rien de tel pour différencier CDs et performance live.
J’adorerais voir cet orchestre cependant. Et le programme est des plus alléchants !
Oui, il existe une affichette (format A4 en pdf, imprimable sans problème). Je l’ai actualisée 😉
A télécharger ici :musiqueharmonie.fr/downlo…
Toutes les femmes et les hommes de bonne volonté, qu’ils soient ou non mélomanes voire même compositeurs… peuvent aller coller cette affichette dans les conservatoires et écoles de musique de France et de Navarre.
Nous les en remercions par avance et leur exprimons notre immense gratitude, notre profonde reconnaissance, etc., etc., au nom des 1400 adhérents de musiqueharmonie.fr qui attendent impatiemment les candidats ici :
musiqueharmonie.fr/viewfo… ! 🙂
Est-ce que vous avez une affiche A4 en PDF qui présente le concours, par exemple pour annoncer ça sur un tableau d’affichage ?
Zygel arrive à faire des émissions géniales et accessibles! espérons que france televisions en recommande pour l’année prochaine
Oui, mais le 3e monte plus haut ! 🙂
Excellente idée Olivier ! Tu fais la lettre? Tu trouves la bonne adresse où¹ l’envoyer?
Tu m’envoies tout ça ici : musiqueharmonie@gmail.com ?
Moi je me charge de faire un mailing à ce sujet aux 1350 adhérents de musiqueharmonie.fr pour les inciter à envoyer une mail de pétition, ce sera le coup d’envoi.
Et si tu trouves l’adresse E-mail de Zygel, par la même occasion, ça permettra de le mettre au courant (c’est la moindre des choses).
OK ? 🙂
« A quand la prochaine? Nous faut-il attendre le mois d’aout 2009? »
Vu l’orientation de France Télévision à aller vers la culture et le service public, peut être qu’un coup de pouce, par exemple une pétition ou une lettre ouverte, pourrait nous permettre de profiter de ce type d’émission pendant l’année (que ce soit Zygel ou quelqu’un d’autre, s’il est trop occupé).
Le premier est tellement aérodynamique qu’il doit être possible de jouer plus vite que sur les autres !
Ah, merci Olivier, je vais corriger 🙂
Interressant
c’est une des rares Boite à musique que je n’ai pas vu mais je vais me la procurer assez vite !
Sinon l’harmoniciste c’est Olivier Ker Ourio 🙂
Olivier
Merci Mazurka pour ces compléments.
Zygel nous a aussi dit incidemment que Keith Jarrett s’était laissé fléchir par ses admirateurs en se décidant à relever son fameux concert de Cologne.
Il en existerait donc une partition ! 🙂
Voir ce qui est dit sur ce fameux concert sur le site d’ARTE, ici :
http://www.arte.tv/fr/art-musiqu...
Superbe compte -rendu, JLF, sur la boù®te à musique
" improvisation" ( on avait annoncé une émission sur "les Russes" (?) )
Juste une remarque je crois que c’est le pianiste de jazz Antoine Hervé qui a accompagné Christophe Hondelatte au piano, quand il a interprété le standart "All of me" , il dansait d’ailleurs, quelle énergie !
les spectacteurs auraient pu claquer des doigts ou frapper dans les mains avec plus d’enthousiasme.
Hondelatte, a évoqué l’aspect » coincé » et « ficelé » de l’enseignement musical classique, qui n’ accorde par exemple que trop peu d’importance à l’improvisation, …" la plupart des musiciens classiques qui ont fini leurs études, ne sont même pas capables de jouer trois accords pour accompagner une chanson dans une soirée , " paraît-il …( vrai ou faux ? )
Katsaris a très bien commenté et interprété la fantaisie en sol mineur de Beethoven, relevant le caractère improvisé de cette pièce. Il a interprété brillamment le début de la toccata en ré m de Bach, dans la version piano, certainement celle de Busoni ( pièce redoutable de virtuosité).
ses impros à la Franz Liszt, en nous livrant des airs d’opéra, et celle sur Berstein étaient remarquables.
Antoine Hervé donne chaque fois l’impression que le jazz "c’est facile" et que ça coule de source…Quel talent ! Intéressant aussi ce qu’il a expliqué sur l’origine du jazz, du griot qui "raconte une histoire"…
La jeune chanteuse Pauline, ( qui a étudié le piano au conservatoire de Lille ) admira un moment l’impro de Zygel sur la chanson " à la claire fontaine " façon Schubert. Elle interpréta à son tour une de ses chansons, plutôt nostalgique, dans trois styles différents, superbement accompagnée au piano par Jean-François Zygel.
C’est vrai que dans l’ensemble on avait l’impression d’une bande de copains (très musiciens ) qui se faisaient plaisir en jouant !
Mazurka
Drôle de pistolet, le premier piano !
Vendredi passé (22 août), la minute du professeur solfège était sur la pédale (note répétée) et l’instrument rare était la vielle à roue.
Je crois qu’il y a une minute solfège et un instrument rare à chaque épisode.
je suis hugo kawka c moi
Je ne crois pas qu’il y ait chaque fois une « minute du professeur solfège » prévue dans la série
Boù®te à musique, cette séquence n’alterne –t-elle pas parfois avec celle de « l’instrument rare » ?
En tout cas, pour le reste, je me souviens que JFZ a parlé de la « Basse d’Alberti », de « l’anacrouse », et du « rubato. » ( temps volé)
Il a juste évoqué aussi la « résonance » ( caractéristique de l’impressionnisme en musique, comme la décomposition de la lumière en peinture) mais sans l’inclure dans une minute spéciale du prof Solfège, dommage d’ailleurs car le sujet était plutôt intéressant.
…des boù®tes à musique 2008 de Jean-François Zygel :
[-C’est vrai l’intitulé du générique serait peut-être à "réharmoniser", et à "réactualiser", tout le monde connaît maintenant le prénom et le nom du maestro…Entendre pour la troisième année, "son nom est Zygel", …"une fois de plus cet homme relève le défi"…fait sourire un peu.On pourrait garder la musique du générique en changeant juste le texte…bref ! ]
si chacune des émissions demande à JFZ une à deux centaines d’heures de préparation, il y en a de plus réussies que d’autres, pour l’instant je trouve que « musique et cinéma », « les modernes » et « la musique française » ont été des plus abouties. Chaque émission est écrite et interprétée comme une vraie partition musicale par Jean-François Zygel et par tous les professionnels qui l’entourent, mais quelquefois des éléments semblent échapper au maestro
Autant la spontanéité des invités candides, enjoués, mélomanes et souvent cultivés, est bienvenue, autant les interventions convenues et un peu longuettes de certains, ralentissent le rythme de la Boù®te magiqueHeureusement l’humour de JFZ et la présence tonique d’Antoine Hervé, rattrapent le tout !
(Antoine Hervé qu’on devrait entendre encore plus souvent, il a été brillant dans les "modernes")
L’intervention pianistique de Xavier Darcos a été très touchante de simplicité , il a choisi d"improviser en mi bémol majeur , un ton romantique s’il en est…et a plutôt bien joué, mais c’est aussi sa grande culture musicale que l’on aura appréciée, peu de mélomanes auraient reconnu,comme lui Poulenc, Franck ou Ravel …
Toutes émissions confondues, je dirais que la présence d’Hélène Segara, d’Azouz Begag, ou encore de Daniel Picouly, et du musicien Stanislas ont été des plus appréciables.
Si JFZ invite aussi de très grands interprètes , qui nous captivent, on s’aperçoit bien du talent incroyable du maestro, lisant et interprétant n’importe quel répertoire à « tour de bras » et toujours avec sensibilité !
Voici une des séquences de l’émission « musique française » , elle nous révèle le talent d’un poète et troubadour, Stanislas, ( il est aussi chef d’orchestre) mais aussi celui des excellents musiciens qui l’entourent, écoutez en seconde partie ce que devient la première mélodie jouée par des musiciens complices :
http://www.dailymotion.com/relev...
Enfin, si vous pensez que la musique classique : « c’est triste, trop long et bien trop ennuyeux », vite, prenez le temps d’écouter cette « fête de la musique 2008 » au Chà¢telet, série les clefs de l’orchestrevous ne le regretterez pas ( France 2 la diffuse jusqu’au 30 septembre 2008) ici : video-direct.france2.fr/c…
"on peut enfin dire qu’on joue de la clarinette sans passer pour un ringard"
C’est amusant, ça! Je n’aurais jamais pensé qu’un clarinettiste puisse passer pour un ringard ! :-/
La minute du professeur solfège sur son piano… ringard est assez drôle en effet. La dernière était consacrée au retard, je ne me rappelle plus le sujet de la précédente; dommage car il s’agissait d’une notion inconnue pour moi. Quelqu’un s’en souviendrait?
Moi, j’adore la minute du professeur Solfège !
Et grà¢ce à Zygel, on peut enfin dire qu’on joue de la clarinette sans passer pour un ringard à côté de ceux qui reprennent du tokio hotel….
Bonjour,
Je me présente comme l’inventeur du coussin ergonomique breveté que Mazurka que je remercie d’ailleurs vient de présenter sur ce forum.
Ce coussin est maintenant commercialisé sur le site http://www.piano-fitness.com.
Je vous remercie de votre attention.
Pierre Tran (France)
Salut JLF,
Oui, je crois qu’elle est passée à Garnier effectivement.
Sinon, ce n’est pas tant la distance par rapport au sujet, mais bien la façon dont c’est fait.
La partition, produisant une musique trop générique, neutre, à mon gout. La mise en musique des dialogues, parfois difficile à écouter car les voix s’écrasent mutuellement, au lieu de se compléter. Des choses comme ça…
Le livret lui même ne m’a pas séduit car trop "explicite". Rien n’est suggéré, tout est dit… et longuement dit, comme si on avait peur que l’auditeur ne comprenne pas. On lui donne le manuel, comme ça on est certain qu’il peut suivre.
Sinon, les pilosités en question relèvent de la mise en scène oui. C’est peut être la seule chose de cette mise en scène qui ne m’ait pas plu, car sinon elle est plutôt de nature à relever tout ça. Mon amie a déploré les décors et le climat western mêlé d’années 50, mais résolument Américain (des puits de pétroles, des revolvers à la ceinture, des chapeaux typiques de l’Amérique du XVIIIè siècle, des bordels à allure ClintEastwoodesque… et des voitures des années 50, des caméras à double bobine aussi), tandis que le livret n’a de cesse de se référer à Londres (c’est là que c’est supposé se passer). Ca m’a moins gêné qu’elle, mais je comprends que ça puisse déranger.
Je ne savais pas pour Stravinsky et l’humour, dis m’en plus? C’est étonnant car tout dans cet opéra suggère que c’est fait avec humour… tandis qu’effectivement il est tout sauf perceptible 🙂
Cette œuvre passait à Paris (Garnier) ce printemps, si je ne m’abuse? je me rappelle avoir eu envie d’y aller, au vu de l’affiche.
En fait, ce que tu reproches à cette musique, c’est sa relation au sujet : Trop ou pas assez de distance par rapport au sujet? Le livret a t-il été écrit en même temps que la musique? Qu’en pensait Stravinsky?
Stravinsky n’était pas réputé pour son humour…
Concernant les poils choquant de ta "sorcière", cela relève de la mise en scène, non?
Ceci étant, je ne connais pas du tout cet opéra, mais ce que j’en ai lu ne laissait pas penser que c’était LE chef d’œuvre du compositeur.
N’empêche, j’aimerais bien voulu le voir ! 🙂
Je me réponds à moi-même : c’est extrait du "Grand restaurant" (jamais vu ce film)
Sans oublier le talent de la photographe officielle de ce "banquet", j’ai nommé… Mazurka ! 🙂
(Quelle tour de force, cette scène proposée en vidéo ! De Funès est décidément un clown extraordinaire, même s’il en fait des tonnes… c’est quel film ?)
bravo pour cet article ! il est super bien écrit, avec des infos justes !!! Je suis en histoire de l’art à l’Ecole du Louvre : ton analyse est plus pertinente que celle de mes profs !
quel merveilleux billet !!! riche et intelligent, je le mets de côté pour y revenir 🙂
j’ignorais cette représentation de l’embonpoint
Vous reprendrez bien une flà»te 🙂
Quel folkore, c’est classe 😛
Et même avec ce concert de klaxon, aucun ne s’est mis en danseuse !
c`est bien passe
Superbe cette vidéo estivale et pimpante qui fleure bon la France
et les vacances, une vraie symphonie de couleurs aussi !
Qui a écrit la musique du film ( on repère bien le motif principal ! )
merci JLF !
Belle émission en effet, la plus enlevée des émissions télé de JFZ que j’ai vues.
Merci Mazurka.
Si j’ai bien compris JFZ et Mocky, la musique de cinéma existe et elle est facile à composer : il suffit qu’elle soit mélodique et se mémorise bien, nous dit Mocky. Il suffit donc de trouver un thème qui soit symétrique ajoute Zygel… A nos crayons ! 🙂
Malgré tout, je note les réserves du seul compositeur réellement reconnu du plateau, Vladimir Cosma : pour lui, la musique de cinéma n’existe pas en tant que telle, si je comprends bien.
Donc , ce ne serait pas si simple…
merci pour tous ces liens Mazurka, c’est super….
tout autant les video que les partitions.
oui tu as raison, Gilles Cantagrel est passionnant a lire, je tacherai de trouver cet ouvrage………..
a bientot
Bonjour Pitchoun, contente que l’émission de Gilles Cantagrel
t’ait plu…ses livres sont tous aussi passionnants…
Il y a ce Jesu meine Freude (sonate) superbe par le Purcell Quartet , à écouter de Buxtehude ici : avec partition : fr.youtube.com/watch?v=_s…
et un jubilate Deo ( avec clés d’ut en prime) fr.youtube.com/watch?v=qD…
bonne écoute !
merci Mazurka,
l’episode de 1705 a surement été effectivement des plus interressant!!
j’ai ecouté l’emission et les hypotheses éclairées de Gilles Cantagrel sont passionantes……….
Buxtehude, oui a ecouter activement!!!
merci à "Just in Jazz" !
Bonjour Olivier,
ne manquez pas la prochaine émission du 18 juillet !
pour la précédente Boù®te à musique,
il faut espérer qu’il y aura des rediffusions, ou la parution de dvd,
j’ai fait un compte-rendu là : http://www.foucart.net/?2008/07/...
Très bon article/résumé ! À recommander !
Je connaissait très peu ce musicien, j’apprends beaucoup 🙂
Quel dommage, je l’ai manqué !
Est-ce qu’il y a un enregistrement video sur la toile, à quelque part ?
merci JLF pour le compliment, mais je n’ai fait que compléter ton travail de mise en page au fait …c’est vrai que ces photos sont magnifiques et bien choisies : tout le mérite revient surtout à Yves Rinaldi auteur des billets si intéressants sur l’Egypte !
( Il ne manquerait qu’un peu de musique suggestive …)
L’évocation de ces portes mystérieuses entre deux-mondes m’ont rappelé un peu le thème du miroir "magique", frontière entre deux mondes ou celui du mystère des mondes parallèles.
Très belles photos, bravo Mazurka pour la mise en place !
(Je vais prolonger mes vacances, j’ai trouvé une remplaçante hors pair 🙂 )
toujours à propos de musique grecque, un lien vers le site de
Angelique Ionatos (pour ceux qui ne connaissent pas encore…)
http://www.angeliqueionatos.com
Bonjour Vincent, oui ce n’est pas toujours évident d’être devant le petit écran pendant l’été, reste à programmer un enregistrement,
ou encore à attendre la sortie éventuelle des prochains dvd "boù®te à musique"…Ceux de la saison 2006 ne sont jamais sortis au fait ?
( si ?)
Pour "musique et cinéma", il y aurait beaucoup à dire et à écouter surtout.
on avait un peu parlé de musique de film et de Cosma sur ce fil : musicomposer.fr/viewto…
Terrible, merci Mazurka ! Je tà¢cherai d’être devant ma TV-ADSL 🙂
😀
Premier prix remis le premier juillet à Laurent Juillet, je pense que tout ça est d’une cohérence incontestable.
Ok, je sors… 🙂
En France, le bassiste Barnard Paganotti en joue. Ecoutez son premier album "Paga" dans les années 80 : on y entend du stick, ainsi qu’un solo de fretless d’anthologie.
J’ai vraiment l’impression que l’histoire de la vie et de la mort des instruments ressemble à celle des espèces vivantes : certains arrivent à s’imposer, d’autres disparaissent avec le temps….
Bonjour Sandra,
Tu évoques les pensées de Fà¼rtwà¤ngler , mais dans quel ouvrage ? si tu t’en souviens, cela m’intéresserait…
J’ai visité ton site, qui est déjà bien avancé et reflète ta culture musicale étendue et éclectique , comme je l’aime !
Bravo, j’ai apprécié de retrouver le cd des poésies de Françis Jammes, aussi et de découvrir plein d’autres choses !
Sinon Je suis une fan de Glenn Gould et je t’invite à visionner les DVD qui lui consacrés ( superbes ! ) … Es-tu claveciniste ? Merci pour ce partage de musique écoutée et appréciée , il y a un fil "coup de coeur" dans les forums là : musiqueharmonie.fr/viewto… ou là musiqueharmonie.fr/viewfo…
qui pourrait t’intéresser aussi
à bientôt
Mazurka
Bonjour !
Ce texte est très intéressant ! il pose bien les problèmes, je trouve, entre l’intelligence de la forme et le plaisir du beau son… et l’équilibre entre les deux peut être étudié à toutes les époques, non ?
J’ai lu des pensées de W. Fà¼rtwà¤ngler qui vont dans le même sens.
Je pense que toutefois l’intelligence de la forme peu, au détriment du beau son, offrir de grandes expériences musicale.
Bisous,
Sandra.
PS : je commence en toute modestie un petit site musical, vous y êtes le bienvenu !
c’est un instrument très riche, offrant de belles et nombreuses possibilités
A écouter: Tony Levin, par exemple ici
fr.youtube.com/watch?v=SO…
ou avec King Crimson:
fr.youtube.com/watch?v=oR…
J’ai regardé/écouté le concert de Patti Austin, superbe chanteuse de jazz, dans le répertoire de la grande Ella (dont elle raconte la vie, de façon réjouissante, d’ailleurs), avec le Count Basie Orchestra (festival D’Aspen) : fantastique !
Elle passe aussi le 14 juillet au Jazz festival de Montreux…
A regarder d’urgence sur medici.tv pour ceux qui seraient en manque de bon jazz 😉
Quel superbe paysage, c’est exactement ce qu’on pourrait imaginer dans des rêves les plus beaux…
merci au photographe !
(belle lumière, jolie perspective, plan d’eau et jeu de miroir …que de demander de plus ? )
Dans son traité d’orchestration, Berlioz cite les œuvres de Gluck à tout bout de champ.
Moi ce que je relève, c’est cette échelle des valeurs de la composition qui fait du mélodiste le roi du pavé :
" Le son et la sonorité sont au-dessous de l’idée.
" L’idée est au-dessous du sentiment et de la passion."
Oui, c’est vraiment une "belle bestiole". Celui qui l’a construit expliquait sur http://www.letsmakerobots.com que l’assemblage mécanique et éléctronique n’était pas le plus complexe (bien que ce soit déjà l’avis de quelqu’un d’avancé), mais que la programmation avait par contre été un véritable casse-tête: comportements, rythmes, processus de recherche…
Particulièrement, programmer la partie musicale à l’aide d’un langage et d’un système qui ne sont absolument pas conçus pour une telle application s’est révélé vraiment ardu, a-t-il ajouté.
Je veux bien le croire. En tout cas ce doit être vraiment amusant de programmer un vrai robot bien réel (je n’ai programmé que des robots virtuels de jeu vidéo)
Bravo Slublu ! (mais tu avais d ja gagné notre considération 🙂
Berlioz, extrait de "A travers chants" ?
Baudelaire?
Ce qui m’impressionne le plus, c’est qu’il enregistre son propre son, pour le remixer ensuite avec ce qu’il joue.
Jean-Louis merci pour ton blog qui me permet de découvrir et de corriger beaucoup de chose sur l’harmonie
Ceci étant, Sicmu a raison sur le fond du problème : il faut absolument que les candidats puissent prouver, d’une manière ou d’une autre qu’ils sont capables de produire des pièces de plus de 4mn.
C’est la moindre des choses, sauf à ne pas se (faire) prendre au sérieux…
Et c’est quand même mieux quand précisément c’est la pièce proposée qui fait au moins 4 minutes ! :-/
Ce joujou m’hypnotise !
Rien à voir, mais le lien "Apprendre les notes" de la rubrique Liens dans la colonne est cassé….
A propos de musique Grecque, j’ai entendu une belle musique dans une librairie/galerie d’Olympie (très jolie boutique, on se serait cru à St Germain des Prés!)
Musique de Manos Hadjidakis, le compositeur de musique de film (Jamais le dimanche, America america, Topkapi, etc.)
J’ai ramené un disque de lui (30 nocturnes), j’en passerai peut-être un extrait ici dans un prochain papier avec quelques photos choisies de ce voyage dans la Grèce contientale.
Ca changera de la chorégraphie militaire 😉
Là où¹ c’est vraiment impressionnant, c’est qu’ils restent synchro, même en se tournant le dos 🙂
Pour les points d’orgues, il faudrait ajouter ensuite une petite fin rapide pour accompagner le balancement avant/arrière avec retour au milieu 😉
Jolie chorégraphie ! Merci JLF de partager avec nous cette carte postale de vacances…C’est vrai qu’un peu de musique ne dépareillerait pas à la cérémonie, mais ce silence (tout relatif) permet de mieux observer les pas de "danse"…
(Il faudrait sà»rement prévoir une marche ( à 2/4) …avec des changements de tempo sur les pas "allongés" et y mettre quelques points d’orgue !)
Très sophistiqué aussi ce costume de guerrier et de gardien, il parait que les 400 plis de la jupe des Evzones symbolisent les 400 années d’occupation turcque.
Je trouve très émouvant le récit de ce jeune evzone qui préféra sous l’occupation allemande, s’enrouler du drapeau national grec et de se jeter du haut de l’Acropole plutôt que de le remettre aux nazis.
( lire là : http://www.info-grece.com/agora…. )
Et si on se souvenait un peu des compositeurs contemporains grecs ? Faut-il dire compositeurs de musique contemporaine et d’origine grecque ou bien compositeurs de musique grecque contemporaine ? Du reste qu’est-ce qui caractériserait une telle
musique ?
On pense à : Arpeghis …Theodorakis… Xenakis, à qui d’autre ?
Ben… il n’y a pas de musique militaire, pour accompagner ça?
>L’idée de last FM est bonne, mais pourquoi ne
>pas faire un site de ce genre "dégagé du rock",
>musique que j’aime bien, mais que je ne
>cherche plus à découvrir aujourd’hui…
Je vois trois raisons à ça.
La première est que faire un tel site est tès difficile, demande beaucoup de travail et de moyens. De temps aussi. En l’occurence, il ya ue équipe complète de personne à plein temps pour le maintenir. C’est incompatible avec l’activité d’écriture, ce n’et pas le genre de choses que l’on peut faire seul comme ça.
La seconde est qu’une fois l’outil technique en place, tout n’est pas fait: il lui faut une population de compositeurs pour mettre des msiques à disposition, et un public pour les écouter. Ca prend du temps de construire une telle population, et ce n’est pas gagné d’avance.
Enfin, les genres musicaux ne snt reliés que par les gens qui le écoutent. Ca signifie que si tu n’écoutes pas du tout un genre musical donné, et que ton entourage musical non plus, tu ne t’en verras pas suggéré. Par contre, si ton entourage musical en écoute, tu auras efectivement des suggestions. Ca a un sens: celui de ne pas prendre le genre musical en ligne de compte mais seulement l’affinité.
Oui, on découvre Brendel à travers ce que vous en dites, et cela le rend bien sympathique (Merci à tous deux!).
Qu’est-ce que j’en pense?
=> Vouloir commercialiser ses œuvres avant d’être connu, c’est mettre la charrue avant les boeufs.
Voilà ce que j’en pense !
C’est pourquoi j’ai créé le site musiqueharmonie.fr où¹ on peut écouter, partager, donner son avis sans payer… pour s’étalonner et s’améliorer quand c’est possible.
Et lastfm.fr peut être complémentaire pour se faire connaitre quand on n’est pas le seul à aimer sa musique. 😉
Eureka!
(Comme on dit dans le pays dont je reviens, éprouvé par la chaleur…)
Pourquoi n’ai-je pas fait mes gammes depuis si longtemps?
Fainéantise?
Pas du tout ! Je n’ai jamais terminé ma dernière leçon de piano, tout simplement ! 🙂
A vrai dire, j’ai déjà eu l’occasion de discuter avec un certain nombre de compositeurs de la possibilité de créer un site de ce genre spécialement pour nous, les compositeurs qui cherchons à renouveler les grandes formes symphoniques aujourd’hui.
Pour l’instant, ce fà»t sans succès, et j’ai monté mon site d’écoute et de vente de ma musique pour mes seules œuvres. Mais j’espère pouvoir l’ouvrir un jour à d’autres compositeurs. Pour l’instant, je me contente de donner des liens vers leurs sites, lorsqu’ils en ont un.
L’idée de last FM est bonne, mais pourquoi ne pas faire un site de ce genre "dégagé du rock", musique que j’aime bien, mais que je ne cherche plus à découvrir aujourd’hui… Il faudrait un site comme celui de Musique et Harmonie, mais qui accepte la commercialisation des enregistrements. Qu’en pensez-vous?
Oui j’ai bien tout lu, tout entendu, tous ces mots sont bien sonores, moi même en recherche sur mon piano, à la recherche des mots qui n’existent pas, et puis là, une perle rare me vient, et celle là était une évidence, et tous les autres discours établis, entre cadences et fonctions harmoniques disparaissent pour laisser dans le discours les mots qui durent dans l’être entier … cela me tourne vers ces jolis mots de prévert que je sors de ses « paroles »
« deux et deux font quatre,
quatre et quatre font huit
huit et huit font seize…
et seize et seize qu’est-ce qu’ils font ?
Ils ne font rien seize et seize
et surtout pas trente-deux
de toute façon
ils s’en vont… »
… et la musique aussi, si capricieuse et si généreuse aussi d’autres fois … enfin vous le dites tellement bien, je voulais juste vous témoigner mon plaisir de vous avoir lu … merci
merci beaucoup Pitchoun pour tes appréciations,
c’est réconfortant en effet de voir de tels laboratoires
de recherche travaillant au bien-être des musiciens.
En visionnant la jeune pianiste exécutant la gamme de si majeur (si agréable à jouer ) je me disais qu’il y a mille et une manière de
jouer une gamme, par exemple :
sur une seule octave et à un tempo très "ralenti"…"lento", en articulant de haut…puis sur deux octaves au même tempo "lento", ce n’est qu’ensuite que la gamme sera exécutée progressivement sur tout le clavier jusqu’au tempo rapide ( jeu "très près des touches)
Ceci dit je suis entièrement d’accord avec les exercices d’échauffement à réaliser en douceur et lentement dans la première partie de la leçon.
Dans un programme de concert également, on place les pièces les plus coriaces et les plus éprouvantes plutôt à la fin .
à propos du confort des pianistes il existe un coussin dit ergonomique pour pianistes voir là :
http://www.art-piano.com/rapport...
document tiré du site du pianiste et professeur Pierre Tran: ici http://www.art-piano.com/stages/...
En effet, Vincent, tu as raison, le site d’Alfred Brendel est très instructif, et bouleverse nos conceptions parfois étroites sur ces grands virtuoses.
Pourtant si les musiciens prodiges sont adulés durant leurs plus jeunes années, une fois devenus adultes, ils sont souvent mis à rude épreuve par ce même public, autrefois si admiratif.
" les jeunes phénomènes concertistes ", sont alors sévèrement jugés. Ils se voient jugés "sans réelle personnalité" ou "trop excentrique", quand ils ne sombrent pas carrément dans l’oubi parmi les innombrables "virtuoses d’aujourd’hui", immenses musiciens certes, mais tout le monde ne peut occuper le devant de la scène internationale .
Peut-être est-ce une chance pour un interprète de ne pas s’afficher "prodige" trop tôt ? de mà»rir " sans se hà¢ter" ni sans trop vite s’exposer à la critique (parfois féroce ) ?
Il est intéressant d’ apprendre aussi que le grand pianiste Alfred Brendel compose depuis son plus jeune à¢ge. ( La composition comme
sa passion pour la littérature et les arts semblent lui assurer une certaine liberté artistique )
On peut remarquer aussi le programme de son premier récital constitué d’œuvres musicales comprenant toutes une "fugue"…
Il y a un souci de "composition" dans ce choix, et une idée poétique aussi…
je retiens aussi que pour Brendel " l’écoute " reste à la base de tout apprentissage musical.( Ecoute musicale libre et attentive, toujours très diversifiée, et non pas mimétisme et automatisme acquis de façon académique…)
"L’ Ecoute" dont Pascal Dusapin parle très bien aussi dans sa "leçon" au Collège de France, selon son expression (poétique) :
" composer n’est pas écouter.
Celui qui compose entend, mais il n’écoute pas.
(…) " L’écoute était comme une ombre. L’ombre du composer."
voir là le billet très intéressant de JLF :
http://www.foucart.net/?2008/03/...
Mazurka
Merci Mazurka !
C’est intéressant comme tout. Certains extraits tiré de son site officiel m’interpellent:
<< He was not a child prodigy, his parents were not musicians, there was no music in the house and, as he admits himself, he is neither a good sight-reader nor blessed with a phenomenal memory. >>
Sans doute est-il modeste (j’image que beaucoup aimeraient mal lire aussi bien que lui), mais c’est tout de même intéressant. Le cliché "zéro défauts" que l’on se fait de tous les grands musiciens est ici un peu malmené. Certains pourraient donc être humains.
Enfin,
<<After the age of sixteen, the little formal training he had had came to an end. He had no further teachers. To this day, Alfred Brendel regards his unconventional musical background as something of an advantage.>>
et
<<Presented with a Revox tape-recorder (now an antediluvian machine but still in working order), Brendel learnt by recording the piece he was studying, listening to himself and reacting to it. "I still think that for young people today this is a very good way to get on," he says, "and it makes some of the functions of a teacher obsolete."* >>
semblent montrer que Brendel a su utiliser au maximum ce qui lui a été enseigné pour faire la reste du travail par lui-même. Il ne ferait donc pas partie des élèves plus que formés, bardés de diplomes d’écoles plus prestigieuses les unes que les autres (Julliard, CNSM, et j’en passe). Je n’ai rien contre ces écoles, bien au contraire! Mais il existerait un autre voie que celle que l’on n’a de cesse de nous vendre de façon un peu romancée (cependant, la dernière fois que je suis allé au CNSM pour y voir jouées des pièces d’un ami, j’ai été littéralement soufflé par la perfection atteinte par les différents interprètes ! Et si jeunes).
<<Brendel remembers, "When I was young my overall career wasn’t sensational at all, it rather progressed step by step. But then, one day I was performing a Beethoven programme in the Queen Elizabeth Hall in London. >>
Ca, ça me fait penser à Stravinsky qui je crois a démarré comme pianiste de clubs.
Tout ça est vraiment intéressant. Ca ne veut pas dire que tout le monde peut faire comme Brendel, mais simplement que la musique ne se limite pas à l’image la plus souvent véhiculée. Celle que l’on attache par exemple à Mozart ou à Murray Perahia.
Je confirme tout à fait.
J’ai découvert plusieurs artistes par le biais de LastFM et l’analyse est plutôt pertinente.
De plus, pour le côté pratique, il existe bon nombre de greffons (plugins) pour la plupart des logiciels de lecture audio, ce qui permet de lire cette nouvelle musique sans changer son lecteur audio favori.
build.last.fm/category/2
«modèle ABA» : c’est pas un modèle venu de suède plutôt ? 😉
je Trouve qu’il manque 1 peu d’image…mais si nn c bien
merci Mazurka, c’est tres interressant, ça fait se poser des questions quant a la bonne marche a suivre, la plus efficace et la moins decourageante pour transmettre…………….
c’est un questionnement primordial pour tout pedagogue serieux………..
il s’agit la de piano mais surement que des analogies sont possibles………….(meme extramusicaux-d’ailleurs c’est fait dans le film avec le sport……..)
et puis que de moyens ici au service de la pedagogie……..wahou!
Merci Vincent, grà¢ce à tes explications, l’objectif de last.fm me paraît plus clair et vraiment intéressant, s’il permet d’élargir peu à peu le répertoire musical de chaque mélomane en lui proposant d’écouter toujours du "nouveau" …Il aiguise forcément sa curiosité tout en faisant connaître les compositeurs d’aujourd’hui.
Peut-être faudait-il séparer les critères d’analyse " fréquence d’écoute " et "durée des extraits musicaux écoutés" effectivement…
ou les conjuguer autrement pour établir ces "profils".
Je me disais aussi qu’un mélomane serait amené à écouter plusieurs fois une même musique qu’il juge hermétique par exemple, pour mieux la percer et sans pour cela l’apprécier …Le fait de persister dans l’écoute témoigne certainement d’un intérêt esthétique quoiqu’on en dise…(à moins d’être un peu mazo…)
Quand je parlais de "la musique contemporaine quelle qu’elle soit", je
pensais surtout musique composée et interprétée en ce siècle ( le XXI e s ) et en fait , peu importe le style :
c’est pourquoi l’idée que tu suggères " du système qui s’affole et se perd complètement à cause des goûts éclectiques" me plaît beaucoup … et comme tu le dis aussi :
" tout un chacun se verrait en théorie suggéré l’intégralité du répertoire connu par Last.fm, "rock+rap+classique+baroque+jazz+
contemporain+techno+renaissance+pop"
Ecouter l’intégralité du répertoire !!! Quel beau projet, même si cela reste utopique…
"Etre connu du grand nombre " :
Un compositeur préfère-t-il être apprécié d’un cercle de spécialistes, tous au moins "Prix de Rome" bien-entendu, ou bien alors préfère t-il être applaudi chaleureusement par le "grand public", toutes salles de concert confondues ?
Les grands moyens de diffusion sont indispensables bien sà»r, mais le "matraquage médiatique", peut créer un instant l’illusion d’une réussite…une illusion parfois amère…
Je pense que toute bonne musique aura un jour ou l’autre son heure de "gloire". ou tout simplement son heure "d’écoute " !
Bonsoir Mazurka,
Merci pour ton retour !
Effectivement, aucune méthode d’analyse n’est infaillible, et il existe effectivement une marge d’erreur. Le procédé utilisé par Last.fm peut se résumer ainsi (ce n’est pas l’algorithme officiel mais seulement une façon de le comprendre):
– chaque artiste écouté par un utilisateur de last.fm se voit associé un score correspondant à son importance quantitative au regard des autres artistes écoutés par ce même utilisateur. Exemple (sur mon profil): Prokofiev: 638 écoutes/6831 écoutes totalisées. Gabriel Fauré : 250/6831.
– moins un artiste est connu (moins son nombre d’écoutes est important), plus il est intéressant à suggérer. Il est donc prioritaire sur un autre artiste de même score.
– prenons un autre utilisateur nommé Mazurka et qui écoute majoritairement Prokofiev. Le moteur de Last.Fm compare ceci avec les autres profils l’écoutant également. Il tombe donc sur Shlublu et d’autres utilisateurs. Tous les scores des artistes issus de ces profils utilisateurs "compatibles" sont utilisés pour constituer une liste de suggestions, triée par score, et à égalité de score par non-notoriété (cf. point précédent). Les premières entrées de cette liste sont suggérées à Mazurka.
– s’il n’y avait que Mazurka et Shlublu sur last.fm, mazurka se verrait donc suggérée Schumann, Bach, Borodine et Beethoven (ils sont tous connus mais je n’ai pas d’artistes moins connus à égalité de score). Sauf si Mazurka les écoute déjà tous, auquel cas ce sont les suivants : Chosta, Fauré, Rachamaninov et Gagik Hovounts qui lui seront suggérés. Etc. On peut considérer les suggestions comme étant les premiers artistes de la liste constituée à partir des profils compatibles et non déjà écoutés par le receveur de la suggestion.
Donc: oui, il y a une forme de cloisonnement, puisque la proximité entre deux artistes est calculée par rapprochement de valeurs quantitatives. Tu écoutes A et B "donc" A est proche de B. Comme ces rapprochements ne sont pas faits sur un mais sur des dizaines de milleirs d’utilisateurs, la statistique a pour effet de rendre les artistes les plus connus proches d’un plus grand nombre d’autres artistes. Il y a tout de même un seuil de détermination de "proximité", et c’est ce seuil qui fait que par exemple, John Sernee (http://www.lastfm.fr/music/John+... n’est pour le moment considéré comme similaire à personne (mais ça va venir assez vite).
Enfin, si tout le monde avait des goûts tout à fait éclectiques (mettons rock+rap+classique+baroque+jazz+contemporain+techno+renaissance+pop), le système serait complètement perdu, car tout un chacun se verrait en théorie suggéré l’intégralité du répertoire connu par Last.fm, donc n’importe quoi. EN même temps, ce serait cohérant puisque dans cette hypothèse chacun est éclectique.
Malgré tout, c’est là où¹ bien que je partage ton avis quant à l’eclectisme je trouve que la catégorisation (celle qui est statistique, et pas celle artificielle déterminée par le choix d’un DA) à tout de même un intérêt : celui de cerner des éléments significatifs. Mais ils peuvent être inattendus: comme personne ne vient catégoriser les artistes comme on peut le voir à la FNAC ou chez Virgin, on a que des associations intéressantes au final, car reflétant les "autres écoutes majoritaires". C’est une catégorisation naturelle, par association de quantité – des nombres de titres en l’occurence.
Une limite au système existe néanmoins. On la voit facilement par un exemple: mon exemplaire de Ivan le Terrible de Prokofiev est découpé en 54 titres. Donc je l’écoute une fois, et Prokofiev se voit ajouté 54 entrées pour une grosse heure de musique écoutée. Mon exemplaire du Requiem de Mozart est constitué d’un seul titre: tout le requiem d’un bloc car c’est un live. Et idem pour mon exemplaire de la Symphonie du Nouveau Monde de Dvorjak. Conséquence: lorsque j’écoute l’un ou l’autre, Mozart ou Dvorjak ne se voient associées qu’une seule écoute… pour une heure d’écoute également, pourtant. Last. fm a déclaré travailler sur ce point car c’est embêtant. C’est du à son historique: autant ce modèle est valable en pop (modèle 3 à 7 minutes par titre) autant il n’est pas valable en classique (Couperin a fait des œuvres de quelques dizaines de secondes. Dans mon cas, chacune de ces œuvres compte autant qu’un Requiem de Mozart en entier et ce seulement du fait de la structure de mon exemplaire de l’œuvre sur CD ou en MP3).
Il faut dire que Last.fm a démarré sur le rock et la pop.
Et enfin…
> Enfin est-il vraiment nécessaire de se faire connaître par le plus
grand nombre ?…
Vraiment nécessaire, c’est subjectif. Des gens vivent sans écouter de musqiue du tout. Moi je déprime si je passe deux jours sans musique.
Par contre, je pense que se donner une chance d’être écouté par un parfait inconnu est intéressant, oui (point de vue prêté à l’auteur) comme je pense que pouvoir découvrir un inconnu est une réelle chance (point de vue de l’auditeur).
Dans le cas précis de Last.fm il s’agit juste de permettre à des gens de se dire "tiens, j’essaierais bien d’écouter ça" ("sur un malentendu ça pourrait marcher" – Michel Blanc, Marche à l’ombre, Acte II scène IV). C’est aussi que je crois que lorsque que l’on écrit quelque chose d’autre qu’un exercice, qu’un essai, on le fait certes pour soi, mais tout de même dans l’idée d’être écouté.
En plus de ça, pour que "le plus grand nombre" écoute une œuvre, il faut de bien plus que Last.fm. Il faut une campagne marketing, une production, un carnet d’adresses bien rempli, un matraquage sur radio classique en bonne et due forme, et enfin quelques premières parties au théatre des champs… Et encore, ce n’est pas toujours suffisant. Bref, une toute autre histoire.
Vincent
Bravo Vincent pour ce billet très intéressant et destiné aux compositeurs soucieux de se faire entendre, connaître et jouer"en vrai"
Pour un musicien , le fait de pouvoir se faire "analyser" et établir un profil musical par last.fm , et intéressant mais m’intrigue aussi , car établir un profil à partir d’un répertoire donné de pièces musicales que l’on écoute ( donc supposées appréciées ? ) n’est-ce pas aussi estimer avec une bien grande marge d’erreur ?…Certes aucune méthode n’est infaillible, mais quels sont en amont les critères d’analyse pour définir ces profils ?
N’y a t-il pas un risque de regrouper les mélomanes par catégorie ?
et donc de les cloisonner ?…
La musique se classe t-elle vraiment en "style" au bout du compte ?
Parmi les musiciens j’ai toujours privilégié ceux qui avaient les goûts éclectiques…( et je n’ai pas dit "mauvais goût " !…)
Enfin est-il vraiment nécessaire de se faire connaître par le plus
grand nombre ?…
En tous cas tu poses bien le problème de la diffusion et de la réception de la musique contemporaine quelle quelle soit !
Mazurka
> Il y aura bien quelques jaloux…
Oui oui 🙂
Que dire, Mazurka, sinon, que tu as eu de la chance de pouvoir être présente et prendre autant de plaisir (et nous d’en profiter un peu – trop peu – en lisant ton billet…)
Il y aura bien quelques jaloux… 😉
toujours à propos de l’improvisation on peut relire ce billet :
http://www.foucart.net/?2007/06/...
et écouter Bobby MacFerrin improviser vocalement …d’après Bach :
fr.youtube.com/watch?v=du…
Merci à vous.
Oui, je comprends bien, Jean-Armand.
Et moi aussi j’adore ces pièces (la tempête, rien que d’y penser je m’assied et ouvre grand les oreilles).
Non, simplement, je trouve dommage qu’on ne favorise pas plus la découverte. J’ai l’impression que l’on traite ces quelques pièces comme des pièces de musée. C’est à dire avec le plus grand respect (ouf !) mais aussi comme des vestiges uniques, alors que ce n’est pas le cas. Non seulement ça vit mais en plus c’est très nombreux.
Peut-être bien, pour la mémoire, Mazurka. Plus de chances d’être retenu implique plus grande assimilation implique meilleure appréciation ? C’est possible, et peut être même pas conscient.
Jean-Armand, tu trouves difficile d’écouter jusqu’au bout certaines sonates , mais ça doit être à cause de toutes les "reprises" obligées,
dans les longues sonates de Beethoven…
Tes sonates préférées ? je parie que ce sont : la 23 e : l’appasionnata, la 14 e : la sonate dite "au clair de lune", la 8 e : la pathétique, la 17 e :la tempête,
peut-être la 29 e : l’ Hammerklavier, la 32 e : l’opus 111, et la 18 e la chasse op 31 ?
Pourtant il y en a d’autres, moins ambitieuses mais aussi belles : la 19 e , petite sol mineur et la 25 e , sol majeur ,
au fait : " à quoi servaient toutes ces reprises dans ces pièces musicales classiques déjà assez longues ? "
la musique contemporaine en demande si peu de "reprises "!
peut-être à exercer la mémoire du public et à éprouver les virtuoses …
On joue toujours les mêmes pièces, parce que ce sont celles que le public aime le plus, et parce qu’il n’écoute pas suffisamment de musique pour être lassé de ces pièces.
Je n’ai pas de honte à avouer que, parmi les sonates de Beethoven, je préfère celles qui sont les plus jouées, et que parmi les autres, il y en a la moitié que je n’ai franchement pas envie d’écouter jusqu’à la fin.
Dans le cas de la musique, je préfère une analyse linguistique, qui distingue syntaxe et sémantique. Cela s’applique beaucoup moins aux arts plastiques, parce que la syntaxe y est moins marquée, en particulier pour les arts figuratifs.
Dans un langage, le "message" est dans la sémantique, mais il se trouve que la syntaxe peut aussi être appréciée pour elle-même. L’équivalent plastique, ce sont par exemple ces gigantesques frises des mosquées.
Effectivement, dans les arts plastiques l’artiste visualise intérieurement le résultat avant de l’exécuter. C’est moins net dans ces "arts du temps" que sont la musique et la littérature, d’une part parce que l’écoulement du temps gêne la représentation instantanée, d’autre part parce que ce sont aussi des arts du langage, qui demandent une syntaxe.
Une tentative de pont entre musique et peinture, ce sont les essais d’Eggeling et Richter sur une "basse continue de la peinture". Encore s’agit-il non pas vraiment de peinture mais de cinéma, où¹ le temps s’écoule. Le résultat n’est pas (à mon goût) à la hauteur du concept : http://www.ubu.com/film/eggeling...
Pour revenir à la gestalt-theorie, elle a une importance historique, mais il me semble qu’elle a été dépassée par les travaux "pratiques" d’intelligence artificielle, qui se sont réellement attaqués aux problèmes de reconnaissance de formes, de compréhension du langage, de formalisation de la connaissance. En nuançant au passage les belles théories des linguistes et structuralistes, Saussure, Levi-Strauss, Chomsky… C’est au pied du mur qu’on voir le maçon, n’est-ce pas ?
un traité d’harmonie mis à terre ! …ô misère ! ô sacrilège…
comment est-ce possible ?…
mais non, Yves il ne faut pas être désolé !!! … de Théodore Dubois,
éminent musicien quand même, j’ai surtout en mémoire sa "toccata" pour grand orgue …
j’apprécie particulièrement le sens de l’orchestration du compositeur Laurent Juillet, c’est une qualité qui se remarque dès la première écoute. à propos de "Canyon" j’en ai parlé ici : http://www.foucart.net/?2008/02/...
et pour ses autres œuvres ( surtout les poétiques ) dont "Automne" :
ici : musiComposer.fr/viewto…
Bravo pour ce commentaire qui rend le nouveau lauréat du concours bien sympathique et attachant. Je suis désormais rassuré de ne pas être le seul compositeur associé à ne pas avoir l’oreille ajustée aux subtilités des règles canoniques de l’harmonie classique. Quand j’ai ouvert le traité d’harmonie de Théodore Dubois, il m’est tombé des mains et je ne l’ai pas ramassé….désolé Mazurka et Jean-Armand !
J’aime particulièrement la façon que Laurent Juillet a de créer des ambiances sonores évocatrices en jouant à fond la carte de l’illustration sonore propre à la fonction de la musique de film. "Canyon" utilise l’orchestre dans une optique dramatisante saisissante.
Bravo aussi pour sa franchise lorsqu’il dénonce les mozarts de prisu qui balancent sur le Net trois notes répétitives repiquées dans les séquences pré-programmées de leur synthé acquis de fraîche date. Ils confondent l’informatique avec le talent.
Bravo encore pour le concours !
Yves.
Oui, Laurent, tu fais bien de préciser que tu as la mémoire musicale (mais personne n’en aurait douter !)
Quand à ton ami Jean Philippe Bec, je signale son beau site ici :
jeanphilippebec.com/#
Enfin je me rends compte que j’ai oublié de rapporter beaucoup de choses de notre conversation, par exemple ce qui concerne ton concert au Chatelet qui fut un grand succès (une salle pleine). Nous aurions pu en lire le compte rendu dans "Le Monde" si les journalistes n’avaient pas été en grève ce jour là (Ah! Stéphane, nous lis-tu? 🙁 )
Merci pour cet entretien Jean Louis,
Je voulais juste me permettre de rectifier quelques petites choses.
C’est feu le directeur de l’ENM de Saint Germain en Laye, Mr Gilles Cagnard qui m’a incité à transcrire pour notre quatuor.
Mon grand ami Jean Philippe Bec à fait un peu plus que d’être joué au Capitol. Il est le premier compositeur en résidence de l’Orchestre National du Capitol de Toulouse, et fut en résidence à la casa Velasquez.
Pour finir, quand je dis que je n’entends pas, comprenez que je suis très mauvais en dictée musicale, mais je rechante une mélodie sans soucis.
Merci au Jury pour ce prix de composition.
Laurent.
… et Haydn 🙂
> à mon avis on sous-estime le public, on ne veut pas le perdre non plus.
Je crois surtout que c’est ça. Il y a une volonté de ne prendre aucun risque, car le nombre de partitions disponibles excède a mon avis le nombre de celles utilisées.
On observe le même phénomène en musique dite populaire. Des milliers de titres sortent chaque année. Des millions (sisi) de titres sont aujourd’hui disponibles et peuvent être diffusés – il y a de tout, mais on peut supposer que sur ces millions, il y en a bien quelques dizaines de milliers valables. Pourtant le programme d’une radio sur un an n’en comporte que quelques centaines.
En musique le chiffre 3 a une symbolique forte :
JLF le rappelle en donnant une aimable « leçon de pédagogie » aux compositeurs , " Les 3 à¢ges du compositeur " :
voir là musiComposer.fr/viewto…
Dans le forum "orgue" : musiComposer.fr/viewto…
Jean-Armand écrit : « On dit que la Fantaisie en sol majeur BWV 572 représente les trois à¢ges de l’homme. L’analogie est effectivement frappante. » ( post du 26 avril)
et enfin, Olivier Messiaen parle nous rappelle que le chant des oiseaux peut se diviser en trois catégories :
1 : le chant de « propriétaire de territoire »
2 : le chant d’amour
3 : le chant de louange, d’exaltation, pur, gratuit, le plus beau des trois ( chant entendu surtout à l’aube et au crépuscule )
d’ici là qu’on établisse certains parallèles.
Schlublu a dit :
"Quelqu’un pourra-t-il me dire pourquoi ce sont toujours les mêmes choses qui sont jouées ?"
…parce que ce sont les seules œuvres dont les partitions sont encore accessibles Schlublu !!! voilà pourquoi ! et on a perdu toutes les autres …
Il faut te résigner " Mozart, Bartok , Schubert, for ever…"
on ne va pas trop s’en plaindre …( d’ailleurs tu dis qu’elles sont magnifiques…alors !)
mais tu as raison, il faudrait renouveler le répertoire, à mon avis on sous-estime le public, on ne veut pas le perdre non plus.
Les mélomanes viennent écouter en concert surtout ce qu’ils connaissent déjà . C’est une vérité absolue ! du moins le croit-on !
Quel portrait tonique ! en toute simplicité il rend bien compte d’une vraie passion pour la musique et la composition !
j’apprécie la brochette de compositeurs ici nommés , de Ravel, Bernstein, Stravinsky, Prokofiev, etc. à … Beethoven " mais pourquoi réléguer Bach à une autre époque ? c’est le plus moderne de tous !
De quel John Adams s’agit-il ? ils sont plusieurs je crois.
Quand on entend les enchaînements d’accords, on entend les accords , et donc les intervalles qui les constituent normalement …
Comment faire autrement ?
<< Divertimento pour cordes N°1 de Mozart, le Quatuor à cordes N°1 de Bartà³k ainsi que le Quatuor à cordes N°14 « La jeune fille et la mort » de Schubert >>
Quelqu’un pourra-t-il me dire pourquoi ce sont toujours les mêmes choses qui sont jouées ? Si magnifiques soient-elles – ce n’est pas la question, c’est fatiguant.
Merci Shlublu, heureusement que tu veilles au grain 🙂
Intéressant comme tout. Par contre, j’imagine qu’au lieu de "session du printemps 2000" il faut lire "2008" ?
Découvrez en vidéo le « Cercueil d’Isetemkheb », exposé au Musée des Beaux-Arts de Lyon : http://www.culture.lyon.fr/cultu...
RDV sur http://www.culture.lyon.fr/clin-... pour découvrir « Clin d’œuvres », La nouvelle émission vidéo sur l’art à Lyon.
En 2 min vous saurez l’essentiel sur une œuvre d’art ou d’histoire d’un des musées de la Ville de Lyon. 15 épisodes, présentant chacun une œuvre, seront diffusés en ligne tout au long de cette année 2008.
Merci Schlublu-Vincent, merci JLF,
pour vos remarques,
le billet est dense et la leçon est riche,
en une heure et quarante minutes, il est très difficile de faire le tour de ce compositeur de génie, qui n’a pas fini de nous étonner
Sinon c’est JFZ lui -même qui nous a recommandé de visionner
ces extraits filmés sur Messiaen, quelle bonne idée !
Il existe aussi un DVD sur Messiaen intitulé "La liturgie de cristal" que tous les mélomanes devraient voir.
Oui, Bravo et merci, Mazurka ! 🙂 J’ai particulièrement apprécié la vidéo montrant Messiaen et ses oiseaux.
Ne pas oublier le billet concernant Turangalila et ses commentaires, bon compléments de ce billet, ici
Fantastique. Et à lire plusieurs fois car très dense, très documenté aussi. Merci beaucoup Mazurka !
Merci Mazurka pour ce 5e mouvement. C’est vrai que cela fait furieusement grand orchestre de jazz avec ces tutti de cuivres, ce rythme. Je n’avais pas eu cette impression à Pleyel.
Question d’interprétation?
Ceci étant, le son sur Youtube est tellement raboté…si seulement on avait mis ça sur Dailymotion dont la définition (son et image) est nettement meilleure…
Enfin, on attend ton papier, Mazurka, maintenant qu’il est publiquement annoncé 🙂
je voulais dire : Messiaen disait de prononcer " Tourà¢negheulaî-lࢠen accentuant les "dernières syllabes" évidemment ! …
vous aurez compris …
et pour écouter le cinquième mouvement "joie du sang des étoiles " avec Aimard (Piano) et Davis :
Alors… ça swing ou pas ?
merci JLF et Jean-Armand pour cette belle rétrospective de la Symphonie Turangalila, Messiaen disait de prononcer " Tourà¢negheulaî-lࢠen accentuant les premières syllabes en les prolongeant un peu…(c’est du sanskrit )
"Turanga" c’est le temps qui court "comme le cheval au galop" dit Messiaen, et "Lila" signifie à la fois jeu (jeu divin sur la création ) et Amour donc il la définit comme : "chant d’amour, hymne à la joie, mouvement , rythme, vie et mort " …
Quant à moi, je l’appellerai bien "le Concerto-géant", tellement ce concerto pour piano et orchestre est monumental et presque "américain" ! à l’image des architectures démesurées ( il a été composé en 1946-49 pour le Boston Symphony orchestra )
J’apprécie aussi le sixième mouvement "jardin du sommeil d’amour" d’autant que le piano fait chanter les oiseaux…merle , rossignol fauvette…et que Cordes et Ondes Marthenot se partagent bien cette musique construite sur ce thème d’amour .
Curieusement un de mes mouvements préférés est le cinquième, "la joie du sang des étoiles", très rythmique et exubérant…
( Dès qu’il y a du rythme et des syncopes, on évoque le jazz, est-ce qu’on a raison ou pas ?… a -t-on vraiment swinguer en musique avant le jazz ?…)
Je ne peux pas croire que Messiaen n’ai pas aimé le jazz, c’est mathématiquement et musicalement impossible, il n’a pas eu le temps d’écouter, c’est tout…et il doit se rattraper en ce moment même…
à propos d’Olivier Messiaen, j’ai entendu une merveilleuse leçon donnée par JFZ au Théà¢tre du Chà¢telet à Paris le 5 mai 2008 dernier, je vous en dirai plus très bientôt.
pour vous tenir au courant des leçons, cabarets , concerts et prestations de Jean -François Zygel vous pouvez consulter son site
officiel là : http://www.jeanfrancoiszygel.com...
retenez aussi la date du 17 mai 2008 c’est la nuit de l’improvisation
au chà¢telet par ZYGEL de 21 h à 2 h du matin !
Mazurka
> Le site : Je sais, cela dysfontionne à tout va, des liens brisés, des choses qui ne sont pas encore en état de marche, des pages à reprendre, mal rédigées… on s’en occupe.
Mais dans l’immédiat, je vais mettre en ligne une nouvelle compo (piano + violoncelle) dans un style léger, je préfère que l’on me parle de ça ! 🙂
Belle utilisation de ton accès internet nouvellement restauré !
La musique jouée par le "préposé à l’harmonium" ( l’excellent acteur Roger Caccia) effectivement n’est pas la même,( remarquez la façon qu’il a de relever les poignets en agitant les doigts plus vite, il mime la musique presque dans le vide…)
cette musique "liturgique" est plus discrète dans la version française,
( petits arpèges/ simple mélodie ) l’autre version en anglais ( après 1 ’32 ) c’est vrai , fait entendre une sacrée impro avec vers la fin une sorte de danse "à la russe " et des rythmes entraînants dans un tempo accéléré…du coup on s’étonne de la quasi indifférence
( voulue ) du publicils tous devraient taper dans les mains !
Il est très amusant aussi d’observer la façon qu’a l’organiste de se servir du clavier transpositeurau début d’un geste brutal et furieux, il doit descendre carrément de deux octaves …pour donner l’illusion d’un second clavier grave.On utilisait plutôt ce genre de clavier pour changer de ton dans l’accompagnement des chants…donc par petits déplacements…mais l’ effet de scène est très réussi !
Même un peu forcée, la caricature musicale est bien vue puisqu’elle accompagne "l’abbé Catagnet" escaladant la chaire célébrissime…
Dommage qu’on ne compose plus pour harmonium …muni de clavier
transpositeur… Le son de l’harmonium est peut-être trop connoté et prisonnier d’un temps révolu …
Quand la video est terminée on a accès, dans la même fenêtre, à un choix d’extraits de films de de Funès. Il se trouve qu’il y a aussi une version anglaise de la même scène du sermon du Petit baigneur ; la bande-son y est meilleure, et le préposé à l’harmonium a une façon de jouer nettement plus excentrique.
Alex,
Ne le prends pas mal, mais je trouve que tu accordes trop d’importance à la règle. Nous ne sommes pas, Dieu merci, chargés de décider du gagnant d’un appel d’offres public, ni d’attribuer un prix de 10 000 € avec réglement déposé chez huissier. Nous essayons simplement d’avoir un concours sympathique, où¹ l’on connaît tous les concurrents et toutes les œuvres présentées – ce qui en soi est déjà contraire au fonctionnement d’un concours.
La moitié des pièces présentées ne faisaient pas les 4 minutes réglementaires. On aurait donc pu s’en émouvoir avant.
Amicalement,
Jean-Armand
Exact !
Mais le jury est souverain! 🙂
Il a tenu compte de l‘ensemble de la production – malheusement sous Sacem – de ce compositeur pour faire son choix a la quasi unanimite des votants.
je suis tres dou j’aime la musique cuisine voiyage
Je ne comprend pas, le réglement dit que les pièces soumises au concours doivent faire au moins 4 minutes, non ?
Et à propos de la polytonalité, quand, dans le Blues de la sonate pour piano et violon de Ravel, par exemple, le piano joue en Sol# et le violon en Sol, c’est pas de la polytonalité ? (je crois bien que dans toute cette sonate il y a des exemples de ce type).
C’est pas de la polytonalité ? Si oui, pourquoi ce serait Darius Milhaud qui l’aurait inventé ? Si non, c’est quoi ??
Je n’ai malheureusement pas pu assister à ce concert, étant absent de Paris, quelqu’un pourrait-il nous en parler? Mazurka?
C’est quand même un sacré outil pour la musique en général !
Je trouve le son vraiment réaliste, mais je ne suis pas violoniste 🙂
C’est sà»r que je préfère voir et entendre Anne Sophie Mutter jouer le concerto pour violon de Beethoven, comme ce fut le cas sur ARTE ce soir, avec S. Ozawa et le Philarmonique de Berlin pour le 100e anniversaire de Karajan…
Impressionnant ce chef en 2e partie dans la 6e symphonie de Tchaikovsky !
Tiens voici une autre vidéo qui mettra tout le monde d’accord :
http://www.dailymotion.com/video...
ca fait un bout de temps qu’elle est en ligne cette video.
Pour moi ca serait genial pour des rendus, achant que je n’aurais jamais personne d’autre pour jouer une de mes compositions.
En meme temps j’aurais honte de sortir un disque avec un son comme ca. D’autant plus qu’on sent que le type n’est pas violoniste, loin de la…
J’ose à peine imaginer le travail nécessaire pour réaliser une grande partition d’orchestre ( Daphnis et Cholé ou les Gurrelieder par exemple) à partir du manuscrit…
Bravo Mazurka !
Pour info, voici ce que ce compositeur nous avait écrit récemment :
Bonjour !
Je viens de prendre connaissance de votre site, je vous remercie pour les commentaires et les liens et me réjouis que ces extraits vous aient plu !
Je participerai avec plaisir à votre site dès que j’aurai un peu plus de temps (travaux, déménagement, bébé… je suis un peu débordé en ce moment !)
Pour info, la sonate pour piano et hautbois a été enregistrée par David Walter. Quant aux extraits piano solo, certains datent un peu, il faut que je réactualise mon site.
Au plaisir,
E.Savoye
(Malheureusement, il n’y a pas eu encore de suite…)
Shazam m’indique « Sonate pour hautbois et piano » avec effectivement David Walter au hautbois et Yuki Nakajima au piano, dans un disque sorti en 2002 chez Polymnie
Je n’entends que la première musique , la deuxième ne passe pas.
Pour la première pièce, on pourrait croire à une pièce écrite par un musicien du groupe des six ( Poulenc, Milhaud, Auric …) mais non…tout compte fait il s’agit du compositeur Emmanuel Savoye voir là : emmanuel.savoye.free.fr/
aller sur la page " extraits" …puis sonate
et Emmanuel Savoye présenté ici sur le forum par Geneses :
musiqueharmonie.fr/viewto…
d’ailleurs c’est une sonate pour hautbois , cor anglais, basson et piano.
finalement j’ai écouté aussi l’extrait de la sonate Hautbois/piano
directement sur le site de d’Emmanuel Savoye…
Ce sont deux très beaux morceaux et tellement bien joués !
merci pour la présentation cette musique ,
( finalement, heureusement que JLF a posé sa question ! )
Mazurka
Je ne peux pas aider quand à l’identité du compositeur, mais je trouve ces morceaux magnifiques..
Xoryus,
Les seuls adresses que je connaisse (et qui fonctionnaient il y a un an) sont dans mon billet, plus haut. Il suffit de savoir lire ! 🙂
Cela fait maintenant un an que je suis à la recherche d’un HANG DRUM mais je n’ai toujours rien trouvé..alors, pourriez-vous s’il vous plait me dire à qui exactement je peux m’adresser ? Quelle est l’adresse des constructeurs en SUISSE ? comment fait-on pour en commander un ? faut-il se rendre obligatoirement là -bas ? Qui d’autre dans le monde pourrait m’en procurer un ?
Merci de m’aider..je suis quelque peu desepéré..
super ce blog, je recherche des gens qui ont une grande passion du piano et de la musique. Je peux échanger des partitions, j’en ai énormément
Ce billet a été lu plus de 5700 fois en 15 mois, soit à peu près 10 fois plus que la moyenne…
Quelle peut bien en être la raison ?
Tu as raison Shlublu, cette vidéo retrace
magnifiquement bien
l’art de graver une partition ! c’est édifiant.
On est loin de se douter d’une telle minutie.
D’ailleurs les partitions des éditions Henle sont parmi
celles que je préfère,( comme beaucoup de
musiciens d’ailleurs ) pour la beauté de la partition,
joli teint mà¢t du papier, qualité du papier,
clarté et précision du texte :
urtext , doigtés, ossia, préface, édition commentée , etc.
ce sont de vraies merveilles de partitions ! et un bon atout
pour les interprètes, apprentis comme confirmés.
Ecouter et commenter de la Musique est aussi enrichissant et passionnant que de composer ( sourires )
Mais rien n’est plus agréable que de savoir son propre commentaire si bien apprécié par le compositeur en personne ! Merci Laurent Juillet.
Mazurka
Merci à Jean Louis de relayer l’événement au travers de blog.
Merci aussi à Mazurka et au talent de sa plume. C’est toujours plaisant pour un compositeur de voir que d’autres s’approprient son travail, surtout c’est une talentueuse jeune femme qui raconte mieux ma musique que je ne le ferai.
Medici Arts est très heureux d’annoncer que le 26 février 2008, le concert historique du New York Philharmonic dirigé par Lorin Maazel à Pyongyang en Corée du Nord, a pu être diffusé en direct sur http://www.medici.tv
Depuis le 26 février l’événement a été suivi par plus de 6000 personnes à travers 77 pays, et parmi elles, 2500 se sont connectées sur http://www.medici.tv pour suivre le concert en direct. Celui-ci était également diffusé sur http://www.arte.tv.
L’aventure continue, puisque jusqu’au 30 avril, les internautes du monde entier pourront découvrir en différé cet événement artistique et diplomatique majeur sur http://www.medici.tv
Un DVD de l’événement sera publié avant l’été.
Ps : On repère dans le film, Fair Play un thème évocateur et sombre du final juste après une phrase prononcée par un des personnages-clé, « Nicole » ( Marion Cotillard) :
« Moi je dis on le laisse ici »
Ecoutez ici :
cf. film bandes annonces de “Fair playâ€,
voir Extrait n°5 à 1′ 53 :
http://www.commeaucinema.com/ban...
De l’ illusion esthétique et musicale suggérée tout d’abord par le seul mot-titre « canyon », il ne restera rien.
Les toutes premières mesures donnent le ton et nous forcent à abandonner l’idée préconçue d’une musique purement descriptive, décorative ou exotique. Une tonalité mineure, sombre et angoissée, un tempo lent, digne d’une marche funèbre, une orchestration sobre et contrastée, nous entraînent d’emblée au coeur d’un drame, dont nous devinons qu’il est avant tout psychologique.
Le tempo solennel, les entrées progressives des familles d’instruments, le rythme qui se resserre peu à peu, haletant,
les tremolo confiés aux cordes, dans les aigus, le martèlement sourd des percussions, les longues phrases qui se tendent, sans presque jamais se résoudre, mais en changeant de plan sonore, ou de couleur harmonique, souvent en se surhaussant, à la manière des grands thèmes d’un César Franck, confèrent à cette pièce les qualités d’une véritable strette musicale :
– concision, rigueur et richesse du discours.
Cet univers guerrier, oppressé et pressé de sentiments héroù¯ques nous suggère aussi d’étranges combats, mais quels sont-ils ? de quels héros ou antihéros s’agit-il ?
Deux parties se distinguent clairement:
– l’une, après l’exposition d’un thème qui sera bientôt cerné de toutes parts, ce premier thème énoncé est traité comme un étroit canyon, justement, avant d’être masqué, commenté, et développé plus largement,
– l’autre partie, plus calme, favorise le retour du thème principal allégé, libéré, et termine pourtant sur une note abrupte et sèche.
"Canyon", est un épilogue puissant et équilibré dont la tension dramatique force l’attention. C’est une œuvre symphonique aussi paradoxale que suggestive puisque au préalable « musique de film » (du film Fair Play ) elle ne semble même plus vouloir réclamer ni image, ni parole, plus rien…hormis d’excellents musiciens l’interprétant « in live » Allons-donc ce pas, nous en assurer
en salle deconcert !
Incroyable. Quel patience et quel travail !
Le concert en Corée est encore visible sur Internet (site de la chaîne Arte) pendant quelques jours. Je n’ai écouté que le début, mais l’interprétation m’a paru excellente.
Un peu compassé ce concert vu sur ARTE ce soir…
La caméra s’attardait longuement sur les visages des quelques femmes parmi les "officiels" occupant les 20 premiers rangs, moins d’une femme pour dix hommes… le Parti est bien masculin en Corée du Nord !
A part ça, j’ai bien aimé la Symphonie du Nouveau Monde (encore que le Largo était étonnamment lent et comme décomposé par L. Mazel), la Farandole de L’Arlésienne de Bizet, bien enlevée, ainsi que l’ouverture du Candide de Bernstein.
Le dernier morceau, un arrangement d’un air populaire Coréen empruntant la gamme chinoise était sucré (et longuet) à souhait…
Rien à dire du reste (L’américain à Paris de Gershwin et une ouverture de Wagner).
Le reportage sur la Corée du Nord que ARTE nous a proposé pendant l’entracte était aussi intéressant que le concert. 😉
Bravo pour cette consécration parisienne dans un des temples musicaux de la capitale ! Les accents dramatiques de "Canyon" mettant si bien en valeur l’expressivité des cuivres seront excellemment servis par L’Orchestre Pasdeloup connu pour sa vocation pluridisciplinaire et son rôle de découvreur de talents nouveaux.
Gageons que cette soirée sera une réussite pour notre ami adhérent du Salon.
Non, il n’y a pas d’orgue, bien sûr. Je ne sais si c’est Zygel ou moi qui avons fait l’erreur… à moins qu’il s’agisse d’une figure de style (« pédale d’orgue »…joué par les cuivres… 🙂 )
Ahh merci, je ne manquerai pas de regarder le concert du NYP sur Arte !
Jean-Louis, en relisant ton excellent compte-rendu, il me vient deux remarques :
– « Ecoutons ce MI bémol grave joué avec plein de notes par les contrebasses, appuyé par une pédale de l’orgue » : il n’y a pas d’orgue dans l’Or du rhin, sauf erreur. C’est dans « Ainsi parlait Zarathoustra », autre lever de soleil célèbre, qu’il y a un orgue.
– « Notons qu’avec les accords de 1er , 4e et 5e degré, on a 90% de la musique occidentale jusqu’au XXe siècle, à l’exception peut-être de Wagner ou Scriabine… » : en fait la musique du XVIIIième siècle utilise beaucoup plus le second degré que le quatrième (mais ils sont fonctionnellement équivalents). Quant à Wagner, il utilise beaucoup de modulations, mais la prépondérance des degrés 1 et 5 reste manifeste.
Adresses : voir la lettre plus haut.
cela fait plusieurs jours que je cherche où¹ l’on peut acheter un hang drum sur internet …
donner moi des pistes, des adresses !
merci
PS : pouvez-vous me répondre sur mon adresse mail
merci
Oui, Joe, je crois qu’il s’agissait de "La Grande Porte de Kiev" de Modest Moussorski.
pour en revenir a ces tonalités éloignées, elles sont aussi et surtout durant la periode romantique de moins en moins preparées, avec parfois de tres "brusques" modulations, quasi inatendues…. (je pense a Liszt entre autre…….)
quelu’un pourrait il me dire quel morceau a servi à conclure les victoires de la musique 2008?
Merci beaucoup pour cet article d’introduction à l’harmonie, accessible pour tous, qui donne l’envie d’en savoir plus.
Bonsoir, quelqu’un, parmis vous, peut-il me dire qu’est-ce que Cyril Auvity chantait lors de la présentation des trois interprètes lyriques de l’année ?
Si vous pouviez me répondre à mon adresse e-mail, je vous en serais mille fois reconnaissant.
Par avance, merci beaucoup.
Francis à Bordeaux.
Mon adresse mail : ifbernet@club-internet.fr
titre du morceau retransmis hier en hommage à rostro accompagné d’un ensemble de violoncelles victoires de la musique 2004 ? merci
C’était la très connue Fantaisie Impromptu de Chopin.
=> Fantaisie impromptu en ut dièse mineur op 66 😉
comment s’appelle le nom du morceau qu’a joué Evgueni Kissin????
j’adore ce morceau et je rêve de le jouer!!! mais sans le nom, pas facile!!!
merci pour la réponse à venir!
entre parenthèse, je l’ai vu jouer en concert… c’était génial (liszt et Chopin)
Oups ! mea culpa, mes informations étaient erronées, les taureaux sont bien d’Isidore Jules Bonheur. Désolé…
bonjour Sorges, je ne pourrais repondre a ta question, par contre une chose est sur c’est qu’a l’epoque de l’ecriture du Bolero, Ravel etait deja atteint a un stade certain de degenerescence neuronale, il perdait progressivement ses facultés de memorisation…………………ce qui a d’ailleurs medicalement "abouti" a une trepanation infructueuse…………
Il parait que Ravel, à la première page de son manuscrit du boléro aurait écrit:"rentrez vous bien ça dans la tête" . Est-ce véridique ??
Je voudrais pas dire, mais Paris village raconte des conneries.
Les deux taureaux sont l’œuvre d’Auguste Caà¯n (1821-1894) et n’ont jamais vu le trocadero. Mais c’est bien beau quand même. 🙂
, et oui, les 7e, 9ve, preparations, resolutions……….aussi bien sur…..
beaucoup de facteurs il y a………….et meme la notion de nationalisme est a prendre en compte sur cette periode fille et petite fille de la revolution, nombre d’idées nouvelles se devellopent…………………….
merci jean-armand pour toutes ces precisions que je n’ai eu le courage de mettre…..tu as raison c’etait tres tres vite dit…….il ne s’agissait la que d’un point precis…….
oui Charles Rosen……………a lire……
pour ce qui est des modulations, effectivement ça ne suffit pas a tout expliquer, n’empeche que le gout pour des tonalités eloignées (alors qu’il etait assez marginal neamoins chez Bach, mais reel), devient avec le fil du temps une habitude, largement devellopée alors dans le romantisme le plus recent….(Liszt, Wagner….), habitude ne chocant plus alors a l’epoque…..on peut effectivement tjs trouver des contres exemples partout, on a bien trouvé il y a qques temps une "resolution" III-I chez mozart, qui a fait grande polemique (en ce qui me concerne ce n’etait pas un III, mais bon……)
pour ce qui est de Mozart, je n’ai pas assez de recul…..(je fait neamoins une distinction entre musique vocale, et strictement instrumentale, car dans la musique vocal, l’eclairage musical du texte peut souvent amener le compositeur a des choix surprenant, cherchant telle ou telle intention, tonalité ou discours exprimant un mensonge par exemple, comment faire???opera)
tu as raison, les tiroirs c’est dangereux………
merci de parler aussi de la carrure du langage classique, qui tend a se derigidifier avec le temps……
Chopin tres carré, au niveau des phrases peut etre (quoique deja le jeu des nuances de rythme casse deja cette carrure…..), mais au niveau des motifs, tout deviens moins sur (nombre de glissandi dans une phrase qui casse allegrement cette carrure………
quoiqu’il en soit merci d’avoir pris le temps de donner tant de precisions…..
effectivement, ranger tant de compositeurs sous une seule et meme banniere n’est pas sans poser des problemes et des contradictions….ceci ne sert en fait beaucoup qu’a essayé d’avoir une vue globale sur l’evolution du langage musical
a mediter egalement, ces fameux tiroirs a compositeurs, dans quelle mesure sont t’ils pertinents??
D’accord sans l’ombre d’un doute pour Cyril Auvity. J’hésite beaucoup entre les deux pianistes, j’aime les deux et particulièrement le Mozart de David Greilsamer. Je le choisis donc, on verra aux résultats.
oui, merci jean-armand, c’est vrai tu as raison et il faut effectivement relativiser, c’est en cela qu’une analyse est en grande part subjective, tes remarques sont tres justes et pleines de bon sens,
en definitive j’arrive en effet a y ressentir un emprunt (pour ne pas dire plus), emprunt fugitif pour appuyer une retombée sur do, mais il faut vraiment que je me force a l’entendre, tant l’attraction de do le gomme, ……………
tout est effectivement affaire d’oreille a ce stade, effectivement en regardant des partitions de Bach par exemple, on peut facilement egalement arriver a des desaccords qui se defendront tout aussi bien dans un sens que dans l’autre,
merci pour toutes ces precisions, a mediter……..
Pour Rosen, le spécialiste de la période classique, Beethoven est le dernier des classiques. Il dit même que Beethoven est le musicien "le plus tonal" de l’histoire de la musique. Rossini est bien placé aussi, certes avec un niveau de qualité inférieur (à mon goût) – et Rossini pose le même problème de classification.
En fait, l’éloignement des modulations n’est pas un critère facile à prendre en compte, car Mozart et surtout Haydn modulent aussi très loin. Et que dire de Bach, dont un prélude pour orgue passe consciencieusement en revue les 12 tons, par des transitions répétitives à base de septième diminuée ? – mais il paraît qu’il s’en servait pour vérifier le tempérament d’un instrument…
Quand on veut caractériser la différence classique / romantique sur des critères précis, on se mord les doigts, car rien n’est simple. Par exemple :
– Au XVIIIième siècle, l’enchaînement de très loin le plus fréquent est I II V I, tandis qu’à la fin du XIXième siècle, on trouve souvent I IV V I. O๠s’effectue la transition ? Beethoven utilise volontiers I IV V I… mais certains romantiques comme Schumann préfèrent I II V I.
– L’absence de préparation des septièmes et neuvièmes d’espèce est une caractéristique du romantisme "mà»r" (ex. Wagner). Mais Berlioz, qu’on croirait l’archétype du musicien romantique, critique ces libertés chez Wagner.
– Les classiques écrivent en principe de façon plus carrée, plus prédictible. Carrure de 4 mesures, 1/2 cadence, carrure de 4 mesures, cadence parfaite, etc. Cependant Mozart respecte de moins en moins ces principes lorsqu’arrive sa maturité ; quand à Chopin, il écrit le plus souvent de façon parfaitement carrée malgré son étiquette romantique.
– Quand à la prétendue différence sur l’objectivité / la subjectivité de la musique, elle est sujette à caution : les valses brillantes de Chopin, comme de nombreux mouvements de symphonie de Mendelssohn, sont objectifs, tandis que certains passages de Mozart ou Haydn sonnent subjectifs. Mais peut-être y a-t-il une forme de logique : Chopin vénérait Mozart et n’appréciait que modérément Beethoven ; quand à Mendelssohn, on l’a appelé le "classique des romantiques".
J’ai relu le début de la partition, et oui, j’entends bien l’emprunt à fa mineur. De même, j’entends la mineur dans le "changement de tonalité sur mi" dont tu parles. Ceci dit, appeler ça un emprunt à fa mineur ou mi mineur est largement conventionnel. Je m’explique.
La même question se pose chez Bach, dont nombre de chorals en mineur ont une mélodie qui se termine sur la dominante, par exemple sur mi pour un choral en la mineur (à la clé), avec un accord de mi majeur. L’explication que je préfère est de dire qu’il s’agit d’une fin sur une demi-cadence, mais on peut dire aussi qu’il s’agit d’un mode de mi. Historiquement, c’est l’explication "mode de mi" qui est exacte : Bach a repris des airs de chorals luthériens, qui étaient en fait repris des chorals grégoriens, lesquels étaient écrits en mode de mi. Il n’empêche que pour l’auditeur du XVIIIième siècle, il s’agissait bien d’une fin en demi-cadence, parce que son oreille n’était plus habituée au mode de mi ! Et pour l’auditeur actuel, ça se discute, mais je pense que pour 95% des mélomanes on est bien en la, pas en mi modal.
Dans le cas de Ravel, on peut citer aussi Duruflé, dont le merveilleux Requiem exploite très bien les modes anciens. Maintenant, comment l’auditeur des années trente entendait-il cette deuxième partie de la mélodie du Boléro : comme un mode de mi sur do, ou comme un emprunt à fa mineur sur pédale ?
De même, dans la musique espagnole, l’enchaînement typique Do m – Si b 7 – La b 7 – Sol 7, peut être interprété en Do mineur, ou en mode de mi sur Sol, la deuxième version étant vraisemblablement plus correcte (cet enchaînement vient de musiques populaires, elles-mêmes influencées par des modes gitans, etc.). Il n’empêche que pour l’auditeur français moyen (sans parler de la vieille dame du premier rang), on va de la tonique Do à la dominante Sol en passant par quelques accords gentiment colorés.
Un point à noter, c’est que l’alternative "mode de mi" ou "mode de la" ne se résoud que lorsque l’on regarde la note finale de la pièce : s’il s’agit d’un mi, on est en mode de mi. L’inconvénient, c’est qu’on ne connaît la note finale qu’à la fin de la pièce ! Pendant tout le morceau, on peut très bien penser qu’on est en mode de la (ou de do). C’est particulièrement vrai pour Bach, où¹ la "bizarrerie" n’intervient vraiment qu’à la fin du choral : en cours de morceau, les phrases se terminent sur la "tonique" tonale (je veux dire : la, en la mineur). Ca l’est moins pour la musique espagnole, car toutes les phrases ou presque se terminent sur la dominante.
j’ai oublié de rajouté pour info, changement de tonalité final sur mi: mode hybride, mode de sol avec une sixte abaissée d’un demi ton (mi fa# sol,# la si do re mi), avant la definitive retombée sur do………
bonjour jean-armand,
j’ai lu avec grand interet ton post,
c’est effectivement interressant theoriquement cette tonalité de fa min, mais je n’arrive absolument pas a l’entendre, la pedale de do etant a mon sens toujours une pedale de tonique,
je sais que par contre il y a juxtaposition tres discrete d’un autre tonalité (dans le plein feu de la montée), peut etre donc fa a do…..(comme subliminale)
tu dis que cela expliquerai ces notes, y a t’il besoin d’explication a l’utilisation de mode, et l’utilisation d’une pedale de tonique pendant 18 min?
debussy mort en 1918 (pedale pendant tout un morceau sur une meme tonalié ou presque ex: voiles, modes substitués au tonalité strict…..), avec le Bolero je crois qu’on est au debut des année trentes….
le langage modale etait par ailleurs tres familier a Ravel, et cela ne m’etonne guere (ce defilé de mode sur do)
retrouve le theme d’oreille, harmonise le, et dis moi alors si tu ressens la tonalité de fa min a quelconque moment (une analyse etant en partie subjective, ton analyse m’interresse au plus haut point)
merci par avance
Effectivement, le célèbre thème a deux parties :
– une partie en do majeur pur,
– une partie avec des emprunts, et des accords sur pédale de do. Je ne me souviens plus bien de cette partie du thème, il me semble toutefois que ce sont des emprunts à fa mineur, l’accord étant un do 7ième puis 9ième de dominante mineure. Ce qui explique les notes indiquées par Pitchoun.
Ce dont je me souviens bien, par contre, c’est que dans la partie avec des emprunts, ce sont des timbres légèrement "grotesques" qui sont utilisés pour la mélodie, en particulier le trombone avec des glissandi, et la petite clarinette en mi bémol.
Pour ma part j’étais à l’arrière-scène, c’est-à -dire derrière l’orchestre. On entend très bien, et on ne perd aucun détail du chef. En revanche, ce concert souffrait de deux défaut matériels.
Le premier : il y avait un haut-parleur de retour qui émettait une petite note aigà¼e. Comme j’étais situé à l’arrière scène, je l’entendais, ainsi que tous les musiciens. Sylvain Cambreling le regardait de temps en temps avec un air agacé. Heureusement, la plupart du temps la note du haut-parleur était couverte par l’orchestre.
Second défaut, on n’entendait pas du tout l’onde Martenot. Là encore, problème spécifique à l’arrière-scène ?
Maintenant, pour parler du fond, il y a d’autres œuvres de Messiaen que je préfère, par exemple l’Ascension, les 20 Regards sur l’enfant Jésus, les Oiseaux exotiques. Dans la Turangalila symphonie, je n’aime pas son principe de développement par répétition, non plus que le thème « gershwinien » du 5ième mouvement, et de façon générale son traitement de la tonalité. En revanche j’aime les interventions du thème-statue, et, comme Jean-Louis, le mouvement lent (6ième).
Ce thème-statue est celui énoncé par les cuivres, isolés, plusieurs fois dans la pièce. Il est formé d’accords, et comporte notamment une transition majeur – mineur dans le même ton, avec saut d’octave vers le bas. Le célèbre début d’Ainsi parlait Zarathoustra, de Richard Strauss, comporte aussi cette transition très inhabituelle – à ma connaissance Strauss est le premier à l’avoir autant mise en exergue -, mais pas le saut d’octave.
Il paraît que Messiaen n’aimait pas le jazz, et n’aurait pas apprécié qu’on en parle à propos de sa symphonie. Chez lui la syncope se justifie par de subtils raisonnements, où¹ les rythmes hindous ont leur place, ainsi que sa théorie sur les rythmes non rétrogradables et sur les personnages rythmiques. Il n’en reste pas moins que le 5ième mouvement présente de furieuses ressemblances avec le jazz, au point que cette influence soit citée, par exemple, sur le site du Philharmonia Orchestra (qui a un programme Messiaen cette année, organisé par Pierre-Laurent Aimard).
Durant le concert, j’ai noté l’importance de la dominante dans cette pièce : sous forme de degré V, et sous forme de note à la mélodie. La pièce finit d’ailleurs sur une dominante. Le degré V est également présent sous forme de quarte et sixte – de façon générale les accords sont souvent en second renversement, une manière de s’échapper de l’harmonie tonale classique.
Puisque la Turangalila symphonie fait partie d’une trilogie explicitement consacrée Par Messiaen à Tristan et Isolde, il est possible que cette présence de la dominante soit un hommage à l’opéra de Wagner, sans doute l’œuvre de la musique occidentale qui exacerbe le plus le mouvement dominante – tonique. On trouve par ailleurs dans la Turangalila un bout de thème qui rappelle celui de Tristan.
Toutefois, il y a une différence fondamentale entre Wagner et Messiaen : chez Wagner l’harmonie se confond avec la polyphonie (comme chez Bach), alors que chez Messiaen elle est entièrement couleur, autrement dit elle est sa propre justification.
Quant à l’absence de développement sous forme de tension croissante (enfin, c’est une absence relative…), on peut y voir l’influence de la musique hindoue, aussi bien que celle de Stravinsky (le Sacre du printemps) ou Debussy.
en ce qui me concerne je ne range pas Beethoven dans le tiroir romantique, meme si il en a été entre autre contemporain (du premier romantisme),
Beethoven enfermé dans sa surdité n’a a aucun moment pris de liberté tonal vis a vis du langage classique (meme si il a poussé le langage classique a ses limites, la forme, l’orchestration, laissant ces contemporains dos au mur),
d’ailleurs sur la fin de sa vie, il etait putot considéré comme un vieux maitre a respecter que comme un genie qu’il etait alors…….
regardé ses modulations, on ne peut plus classiques, meme si le gout de l’experience a donné lieu a un puissant jeu sur la forme (la neuvieme symphonie….wahou), jeu sur ambiguité harmonique….
etudions des partitions de romantiques, on verra tres vite arriver massivement des modulations a des tons bien plus eloignés notamment……………………………………..(romantisme caracterisé notamment techniquement par une prise de liberté croissante vis a vis du langage classique pur et dur……, emancipation qui n’existe pas encore chez Beethoven, mais qu’importe, il n’en avait pas besoin…………….)
pour en revenir a la 9e de Beethoven, quel genie!!!, et que d’humour dans ce final (finallement!)
juste un petit mot pour dire qu’il y a bien plus d’une modulation dans le Bolero, meme si la "tonique" reste do pendant toute la montée des 18 minutes, le mode change, en partant par do maj pur et dur, puis mode de sol sur do (do,re,mi,fa,sol,la,sib,do), puis un mode hybride sur do (do, rebecarre,mi,fa, sol, lab, sib,do, et meme reb), puis un mode de mi sur do (do, reb, mib, fa, sol, lab, sib, do)………….
effectivement, avant le changement de tonique final, le ton est le meme, do, mais les modulations sont elles assez nombreuses en fait, meme si cycliques, et tellement subtiles qu’elles pourraient passer inaperçues…..
Oui, et Schubert était aussi à l’honneur sur la 5, hier soir, émission de notre Zygel national qui n’a pas hésité à faire le pitre au Chatelet devant un parterre de "vieilles dames du premier rang", en se faisant pomponner pour et devant les caméras, en plein milieu du spectacle avec ses musiciens !
Pitre, provocateur, mais toujours aussi brillant et bon pédagogue avec ses démonstrations, au piano ou en compagnie de ses comparses habituels.
Une excellente leçon. Et puis, il faut le noter, Schubert, à la télé, à une heure de grande écoute…20H40 !
Que voulez-vous, le romantisme est à la musique, ce que le nectar est aux boissons plus ordinaires , "il est nécessaire de ne point en abuser, et bien s’y préparer pour savoir l’apprécier."
Il faudrait sà»rement être au moins pianiste ou chef d’orchestre, pour "entendre" Beethoven et Schubert quitte à abandonner clavecin, épinette et virginal !!!
Au fait, Schubert est à l’honneur dans les folles journées de Nantes 2008 , Arte va retransmettre ces concerts tout le Dimanche 3 février 2008 .
j’ai assisté à une représentation du boléro de Ravel l’été dernier, dans le cadre du Festival Berlioz à La Côte Saint André (38), donné par l’orchestre français des jeunes, c’était terrible !!!! au rappel, ils l’ont joué debout, c’était extraordinaire !!!!!
Non Leonhardt a raison. Les sentiments exacerbés du romantisme sont ridicules et dangereux. Les œuvres de Schubert son sinistro-morbides (lisez les textes) . Quant a la 9 e symphonie c est grotesque !! le pompon du genre symphonico romantique … et la aussi les parles d un ridicule a se rouler par terre !!! Cette oueuvre est bien indigne d un bon compositeur !!! bouuhhhhhhhhhhhhh
Le lien de fonctionne pas?
Je le remets ici :
http://www.lesvictoires.com/clas...
Pour moi, ça fonctionne (enfin…je ne peux plus voter, mais c’est normal, c’est déjà fait !)
Evgueny Kissin ? La soirée risque d’être intéressante. Par contre le lien pour voter n’a pas l’air de fonctionner. Je sais que Alexandre Tharaud et Nicholas Angelich sont nominés dans la catégorie Soliste instrumental 2007 et David Fray et David Greilsammer dans la catégorie Révélation Soliste instrumental.
J’ai redécouvert à travers ce magnifique récit
la magie et la science propres à l’antiquité égyptienne…
J’ignorais tout de ce couple princier " Rahotep et Nofret" ,
merci de nous avoir fait ressentir l’extrême beauté de ces statues excetionnelles…Il est frappant en effet d’observer leur port altier et leur regard mystérieux dirigé vers une ligne d’horizon très haut située…
Que signifient les inscriptions sur le dos du siège
de Nofret ( La belle ) ?
Les pierres précieuses : la lapis-lazuli bleu foncé , la turquoise bleu clair , la cornaline orangée , la malachite verte, mêlées à l’or et l’argent , étaient-elles associées à des vertus , des valeurs morales ou des symboles spécifiques comme c’est parfois le cas ?…
Les égyptiens accordaient beaucoup d’intérêt à
la sculpture, la peinture, architecture
( beaux-arts en fait…)
et pour la musique ?…Qu’en était-il ?
Grand merci , Yves, pour ce beau voyage au coeur
de l’histoire et de l’Egypte ! …On attend la suite !
Mazurka
Ce dialogue technique continue sur le forum du Salon de musique, ici:
musiqueharmonie.fr/viewfo…< 🙂
Mazurka, si tu es intéressée par ce morceau je dois dire que seul je n’ai malheureusemnt ni le temps ni la capacité d’en faire un arrangement pour orgue : il faut que l’on soit deux car il y a plein de questions que je me pose concernant le jeu et les jeux de l’orgue.
La 1ère étant : doit-on garder la tessiture initiale des 7 flà»tes ou étendre certaines basses pour donner plus de poids harmonique mais en perdant peut-être aussi aussi la légéreté initiale ?
J’ai surtout joué ce thème en quintette, on l’avait inclus dans lotre répertoire : ça n’a pas été facile de persuader les soufflants d’improviser sur une grille ont les accords changent tous les 2 temps à un tempo assez rapide.
Le vingtième siècle a mis en évidence les structures, grà¢ce ou à cause de l’analyse ( trop loquace ? et réductrice ? peut-être ) …or nombre de grandes formes elles- mêmes ont connu leur apogée aux siècles précédents…( fin 18 es , 19 es ) La grande sonate pour piano ( Beethoven, Schumann, Liszt ) la ballade, le Nocturne
( Chopin ) pour ne citer qu’eux…
On n’a pas attendu le plein midi du vingtième siècle pour glorifier forme et structure, d’ailleurs Eric Satie avait déjà réagi ironiquement à cette "manie compositionnelle" en écrivant ses morceaux en forme de poire ( pour piano 4 mains ) …
Analyser, c’est vouloir comprendre mieux, et c’est toujours un
" plus "…
Merci en tous cas , Jean-Armand pour cette fine analyse ( sourires) de Tannhaà¼ser , cela m’a remémoré aussi les idées de Wagner sur l’art total…
les 2 traités d’ Anthony Girard sont remarquables et fourmillent de tant d’exemples ! il vient d’écrire un spécial analyse " quatuor de Haydn op 76 " ( qui devrait en intéresser plsu d’un ) et un autre sur les " Préludes" de Debussy…Analyste virtuose, on le serait à moins…
Ton commentaire est tout à fait juste. L’idée de faire du héros un peintre "maudit" conférait au propos initial une épaisseur nouvelle et intéressante sans pour autant en dénaturer le fond.
On peut également remarquer que la chorégraphie de Giraudeau renouait avec une esthétique expresionniste en accor avec le caractère érotique, Venusberg oblige, de l’Ouverture, véritable poème symphonique à lui tout seul.
A Garnier, Carsen et Giraudeau se sont également chargés de la scénographie d’ALCINA de HAENDEL, bel opéra aux accents intimistes. Le décor représentait un intérieur de palais néo-classique s’ouvrant à l’arrière sur un jardin féérique et évanescent (il disparaît à la fin de l’opéra) rappelant un peu le procédé déjà utilisé pour LOHENGRIN, la saison dernière à Bastille.
J’ai revu (partiellement) ce film sur gulli (TNT)…C’est du champagne en images !
Les références psychanalytiques et la morale de l’histoire sont suffisamment appuyées, aussi kitsch et datées que le style du film, d’ailleurs (mais à l’époque, certains trouvaient déjà ça assez "cucul" !) pour qu’on ne puisse pas le qualifier de "dépravé" à mon sens… c’est un Conte de fée pour adultes comme dit Mazurka et je suis sà»r que tes filles t’ont dit "Merci Papa !" 🙂
PS : pour moi, cela n’est pas la meilleure musique de Michel Legrand.
Quel bel extrait musical !
hum ! mais complexe et rapide ! …Alex nous aura donc convaincus ! (sourires )
Nous comptons sur les futures adaptations de" vif argent "…et je les attends avec impatience !
merci d’avance
Merci aussi Alex pour ce beau thème composé en l’honneur de Peterson dont nous pouvons profiter aussi ! ( Y a t-il eu des "variations" ensuite ? )
et merci pour les deux prises "in live" …C’est un bel hommage rendu à Oscar Perterson en tous cas !
Tout d’abord je suis content que mazurka soit une organiste pro : ça fait longtemps que j’ai dans la tête une pièce pour cuivres et orgue et mis à part le temps qui me manque beaucoup, je ne me suis pas décidé à l’écrire car l’orgue ne m’est pas familier: si je peux bénéficier de ses tuyaux ça serait vraiment génial !
Concernant "Vif Argent" j’ai bien dit que pour être jouée à l’orgue la pièce nécessitait sà»rement des adaptations, en tant que pianiste je me demande comment 2 mains pourrait jouer l’extrait ci-dessous avec 2 mains ( et même 2pieds) à 140 à la noire:
your-sicmu.zftp.com/Quick…
Cela dit ssi Mazurka est intéressée par jouer cette pièce à l’orgue je pourrais avec sa collaboration en réaliser une adaptation: ça serait certainement très enrichissant.
Alex, si Mazurka te dit que c’est possible d’adapter ton truc à l’orgue, j’ai tendance à lui faire confiance…
…En tant qu’organiste professionnelle elle a fait ses preuves sur les plus grands orgues parisiens, en tant qu’enseignante également, elle sait donc de quoi elle parle 😉
aucun organiste ne peut jouer simultanément 7 lignes mélodiques ?
…
Si , si …" la pieuvre " en est…
sans rire , une telle adaptation pour orgue serait enthousiasmante !
merci d’avoir écouté et pour les commentaires. Je n’aurais jamais écrit pour un tel ensemble de flà»tes si mon éditeur n’en possédait pas un.
Effectivement ça pourrait sonner à l’orgue mais il faudrait faire quelque adaptations : aucun organiste ne peut, même avec un pédalier jouer 7 lignes mélodiques simulatnées en double croches qui dépassent l’envergure des 2 mains.
So Wonderful !
Merci Alex pour ces musiques !
On a l’impression d’y être
Dans la dernière vidéo , il y a une osmose extraordinaire des
trois musiciens: Oscar Peterson, Ray Brown et Herb Ellis !
C’est le joie de vivre et surtout le bonheur de jouer …(Observez les pieds des artistes aussi)
Ce qui est étonnant c’est la timidité et la quasi inertie (apparente) du public ?Il devrait sinon entrer en transe, au moins entrer dans la danse( Oui, oui, je sais ils vont quand même applaudir et puis on peut rester pétrifier d’admiration aussisourires ) Ray Brown fait face à sa contrebasse, comme si c’était une vraie personne …On dirait que les musiciens se parlent en jouant et parfois ils dansent
J’aime beaucoup le jeu de Herb Ellis, et sa guitare qui devient percussion ( il frappe carrément sur le manche de la guitare par-dessus les cordesdifférent du jeu de frappe sur caisse de résonnancecela donne un son particulier) On entend un rythme très « latin » à un moment donné, puis d’autres plus « rag-time »
C’est de la pure énergie traduite en swing et en "major" c’est vrai !
Oscar Peterson vit sa musique vraiment de l’intérieur, il joue
pratiquement sans regarder le clavier , en balançant de temps en temps la tête, c’est le registre medium du clavier qui est surtout utiliséOn remarque la précision des gestes
( grande concentration et économie de mouvement pour un maximum d’émotion )Une cadence finale soignée, jouée très furtive et délicateLes trois musiciens sont très rapprochés on dirait un conciliabule ! autour de la musique bien sà»r…Quel trio !
Je ne suis pas assez fin lettré pour composer un thème sur "Oh, ce car pète et resonne" mais j’avais écrit un thème sur lui à l’époque ou je faisais pas mal de jazz ( il y a assez longtemps) :
your-sicmu.zftp.com/Oscar…
Cette maquette est réalisée avec des banques de sons mais pour montrer à quel point Oscar était mon idole quand j’ai commencé le Jazz je met aussi 2 morceaux "live" enregistrés dans des conditions loin d’être idéales :
your-sicmu.zftp.com/Alex1…
your-sicmu.zftp.com/Alex2…
Le dernier "mot" en revient au maitre avec cette vidéo excellente de son trio lgendaire avec Ray Brown et Herb Ellis, loin de l’époque baroque des années 70 mais avec un seul mot d’ordre : le swing en béton armé associé à une joie de vivre que l’on pourrair résumer dans le titre du livre de Prévin"no minor Chords".
http://www.youtube.com/watch?v=3...
Il ne faut pas être triste, les géants de la musique comme leur musique, ne meurent jamais finalement …
Quant à ces vidéos elles sont merveilleuses ! tout semble si facile et naturel à jouer…Cette aisance incroyable est souvent le signe imparable des grands artistes.
Dans le forum jazz ( musiComposer.fr/viewto… )
Jean-Armand, évoque le style classique d’Oscar Peterson
( similitudes avec Chopin ) c’est vrai…Dans le concert de Montreux 1977 ( ci -dessus) on entend aussi une cadence finale plutôt baroque, assez humoristique.
Des sites canadiens lui consacrent de belles pages,
collections de photos , extraits audio (trop brefs) , bio, biblio et disco –graphies
voir là : http://www.collectionscanada.gc….
et là :
thecanadianencyclopedia.c…
Quel musicien et compositeur ( surtout de MusiComposer ) va se lancer dans une impro géniale ou une compo sur les lettres désormais célèbres de "OSCAR PETERSON "?
Comment traduire en notes le nom célèbre d’ailleurs ?
A = la, B,=SI , C= DO,…E = Mi, etc. mais pour O, P, N, S, R, T ?
Comment procéder au mieux ? c’est une question réelle, non une devinette (sourires)
Mazurka
ps : Savez-vous quelles chaînes tv (musicales) ont prévu de rendre hommage à l’ immense pianiste au fait ? Je n’ai rien repéré de tel encore…et vous ?
JFZ a interverti les séances consacrées aux Noces de figaro et au Requiem pour nous permettre d’admirer le talent des deux chanteuses qu’il a invité en son émission télévisée de Noù«l, La boite à musique sur la Deux.
bonjour alex,
j’ai beaucoup aimé Quick Silver, c’est tres interressant cette utilisation des flutes, qui effectivement ne doit pas etre evidente a l’interpretation……..work,work……
les 2 autres pieces sont certes moins impressionnantes, mais tres charmantes, j’ai beaucoup aimé aussi………..
Non, non, il n’y a que trois à¢nes, et j’ai corrigé le titre, il y a maintenant 2 teas for you 🙂
Quick Silver
Un septuor flà»té !
La pièce entendue plusieurs fois fait penser à un petit orchestre à vent, et même à un orgue à vent.
Le morceau est régit par des motifs mélodiques, cousus en longues phrases , qui se courent après, comme le font les furetsTels de longs rubans qui se déroulent et défilent devant nous
L’ œuvre certes, semble très difficile à exécuter, à cause de la vitesse, de l’écriture même très continue, des légers décalages d’une voix à l’autre et enfin d’une « mise en place » technique et expressive toujours exigeante. Comment les flà»tistes respirent-ils ?
Toutefois un mouvement plus lent central, et à l’écriture plus verticale, permet de reprendre haleine
Ne serait-ce pas une manière de Scherzo d’une symphonie de Vierne ? On y retrouve presque l’esprit d’une pièce de fantaisie du grand organiste-compositeur ( telles les naà¯ades , les fantômes ?) Quel bourdonnement aérien, enjoué et malicieux !
L’équilibre entre dissonances et consonances, le tempo « presto », les plans sonores, en écho, ou en parallèles, les contrastes rythmiques et dynamiques (nuances) , tout cela guide bien l’auditeur, l’écoute en est grandement facilitée.
Le Quick Silver décrit un tracé furtif et sonore, d’une musique pressée et farceuse, à la limite de ce qu’on peut retenir, : c’est-à -dire aucune note
( solfègique , ça va trop vite ! même pour celui qui possède deux oreilles absolues-relatives . ) On retient les couleurs sonores, une ambiance particulière
C’est cela qui est intéressant, une musique à la fois très moderne dans son expression, même légèrement "puriste" (choix d’un seul timbre : les flà»tes) en travaillant sur le souffle, et les vents, dans leur différents registres
Une très jolie pièce, en tous cas, que je verrai bien jouer aussi ( une fois transposée ) sur les claviers « écho », « récit » « positif », d’un grand orgue ?Le royaume des flà»tes est aussi celui de l’orgue ! Merci à Alex Millet pour cette piquante et charmante pièce.
Mazurka
Merci Pitchoun de ton appréciation ! Cela fait plaisir !
Jean-Armand : merci de ton observation , je ne m’en étais pas aperçue !
trois à¢nes, dis-tu ? ça fait un trio ! ( musical )
Mais question d’orthographe, ce n’est pas grave, c’était juste un "t" for "two" …
(Il me semble que dans le titre même de l’article , ci-dessus, on ait omis encore un "t" au prénom ELLIOTT, …Tout dépend du transcripteur du titre , si je suis impliquée ( je ne m’en souviens plus ) … on pourrait bien passer dans ce cas du trio au quatuor…(sourires )
Ah !!! …le Père Noù«l est en avance !…
Merci Jean-Armand pour cette belle et charmante scéance de ciné qui me rappelle de bons souvenirs !
Catherine Deneuve jouant de l’orgue , je n’avais jamais vu cette scène ! pourtant je connaissais le film, la scène a du être coupée auparavant (rires )…quel orgue en effet ! je le trouve superbe ce bleu ! quelle couleur !
(Je me demande si ce n’est pas une référence aux pigments bleus utilisés par Yves Klein ?…)
On n’entend pas d’orgue à tuyau, la musicienne semble jouer un "portatif"…On aurait pu la faire jouer sur une "régale" …Bon ! l’ambiance est kitsch et c’est romantique et charmant à souhait…
plus qu’" un brin dépravé" je trouve ce conte plutôt moraliste avec la fée marraine qui veille au grain…C’est vrai les tourtereaux vantent les "excés"
…il y a sà»rement un message là -dessous ( il faut sà»rement remettre le film dans son contexte ? )
c’est juste un conte pour adulte, comme beaucoup de contes d’ailleurs, "Barbe bleue", finalement c’est une horreur cette histoire…je me souviens que l’enregistrement que j’écoutais enfant, était rayé à deux endroits : " Anne ma soeur ne vois-tu rien venir, et " vite madame il faut que je vous tue"…( partie de frayeur puis de rigolade assurées) le chaperon rouge, le petit poucet, sont de drôles d’histoire aussi…(à mettre en musique avec plein de dissonances ! )
Mazurka
"la salle lyrique la plus subventionnée de France est celle qui se comporte le plus mal avec ses clients."
Celle où¹ les syndicats sont les plus puissants car les techniciens y sont des fonctionnaires qui n’ont pas peur de se faire virer, et pour lesquels….l’art n’a pas de prix (de revient) !
Quand est-ce qu’on reprend la bastille? 😉
(Toi tu étais ironique, et moi je reste provocateur, comme pécédemment 🙂 )
Mazurka,
Le problème de compte sur Google vient de ce que Jean-Louis et moi sommes des à¢nes (et Pitchoun aussi, d’ailleurs) : nous avons tous écrit Elliot avec un seul "t" alors que son prénom prend deux "t".
Apparemment les deux versions du prénom existent.
Jean-Louis,
J’étais ironique en disant que la mise en scène de Tanhauser ne vaut rien. Le problème de fond, c’est que l’Opéra de Paris est de loin la salle lyrique la plus subventionnée de France, et que c’est celle qui se comporte le plus mal avec ses clients. Si encore les places étaient bon marché… mais c’est en fait la salle la plus chère à Paris. Comment font le Chà¢telet, le Théà¢tre des Champs-Elysées, l’Opéra-comique ?
C’est une peinture extra ordinaire un des plus grand maitre de l’école de Paris mon piano trio "A" c’est bien dans la peinture de Soutine ou j’ai trouvé toute l’inspiration.
vous pouvez l’écouter sur:
http://www.soundclick.com/johnsernee
John Sernee
merci pour ce billet tres interressant………….
et pour les extraits audio disponibles (waouh),
je dois avoué avoir jusqu’a present laissé ce compositeur de coté (que j’ai peut etre ecouté trop jeune, l’oreille trop delicate), tu m’a convaincu de corriger ça……..
toutes ces precisions sont tres interressantes,
quelle chance que d’avoir pu correspondre avec Elliot Carter, y a de quoi etre jaloux!!!!! 🙂
Le critique musical du journal Le Monde a fait une excellent critique de la mise en scène de Tanhauser.
Il conseille d’y retourner, comme il l’a fait pour voir le spectacle complet.
Maintenant il est probable qu’il ne paye pas sa place. 🙂
Les abonnés ont intérêt à ce que l’Opéra ne mette pas la clé sous la porte.
Et moi en tant que contribuable, je ne veux pas payer pour eux, même quand ils ne voient pas TOUT le spectacle.
Déjà que l’abonné ne paye que 40 % du prix de revient quand tout va bien….Tout ça pour dire que 15% de réduc, ça ne me choque pas !!! 😀
Pour Tannhaà¼ser, la direction de Bastille a apparemment jugé que la mise en scène ne valait rien. Voici en effet l’email que j’ai reçu :
______________________________________________________________________
Opéra national de Paris
Message aux spectateurs des représentations de Tannhà¤user de Richard Wagner à l’Opéra Bastille
Chers spectateurs,
Comme vous le savez, depuis quelques semaines, un mouvement social perturbe fortement l’activité de l’Opéra national de Paris.
Cependant, les groupes de personnels artistiques ont répondu favorablement, à une large majorité, aux propositions de la Direction qui portent sur les mesures d’accompagnement de la réforme du régime de retraite de l’Opéra.
Les représentations de Tannhà¤user seront donc maintenues, éventuellement en version de concert si le personnel technique poursuit la grève. Considérant la qualité musicale exceptionnelle de cette production, les billets ne seront pas remboursés.
Dans l’éventualité de représentations en version concert, une réduction de 15% sera accordée, sur présentation des billets Tannhà¤user, pour l’achat de billets, dans la limite des contingents disponibles, pour l’un des spectacles suivants :
> Cardillac de Paul Hindemith (représentations du 29 janvier au 16 février)
> Le Prisonnier de Luigi Dallapiccola (représentations du 10 avril au 6 mai)
> Melancholia de Georg Friedrich Haas (représentations du 9 au 27 juin)
> Louise de Gustave Charpentier (représentations du 20 juin au 12 juillet)
En vous remerciant de votre compréhension, je vous prie de croire, chers spectateurs, en l’expression de ma considération la meilleure.
Gerard Mortier
Directeur
_____________________________________________________________________
Bref, ils proposent une réduction de misère sur les opéras qu’ils n’arrivent pas à remplir. Autant dire que la mise en scène de Tannhaà¼ser n’a aucune valeur.
Jean-Armand
> sicmu : t’as pas résisté, là , hein !
T’en fait en anglais, aussi de ces jeux de mots ?
Génial cette introduction à l’harmonie! merci infiniment de nous en faire profiter! Je n’ai jamais vu Zygel mais s’il inspire des pages comme ça, c’est surement un super pédagogue 🙂
"J’aurai pu me transporter à la Scala de Milan mais à 2000 euros la place…mesquinerie, c’est vrai."
Messe qui ne rit ? Je dirais plutôt que 2000 euros c’est un peu… Chéreau
Merci JLF pour ce site Hector Berlioz !
il faut lire aussi ses mémoires ( quelle belle plume !) là : http://www.hberlioz.com/Writings...
vous connaissez son œuvre "Enfance du Christ " ?…
Au fait, c’était aussi l’anniversaire du compositeur Elliott Carter le 11 décembre
( 99 ans !) J’espère que tout le monde y a pensé ! Même si tout le monde ici est très "tendances" musique classique, baroque , romantique et post-post romantique …juste un tout petit peu contemporain, mais pas trop quand même…
Mazurka
je me dis à chjaque fois que je ne reviendrai plus sur ce log, non pas parce que c’est mauvais mais parce qeu c’est tellemen bon que je me sens nulle à côté 🙂 j’adore vraiment beaucop, tu acceptes les fns ? 🙂
Il y a plus de 10 ans j’avais eu la chance d’entendre Waltraut Meier chanter cet opéra à Bayreuth mais la mise en scène était nettement moins créative que celle de Chéreau.
Aux membres du jury,
Je vous remercie de l’attention et de la distinction que vous avez donné à ce morceau, car c’est comme lui donner une seconde vie. C’est de plus ma première œuvre, qui fut une sorte de recherche, sérieuse et amusante.
Merci encore,
Vincent Bourgin
Merci d’avoir écouté ce " Couic si il est vert". Pour moi aussi c’était original car le septuor de flà»tes n’est pas forcément ma tasse de thé.
Je ne me souviens plus de mes déclarations sur l’atonal mais je suis conscient que mon style a évolué : l’étude de partitions de Lindberg et autres pièces pour orchestre de Schoenberg m’a certainement laissé des traces même si cette musique intellectuelle n’est pas forcément ce que je recherche.
Cela dit, si je ne me sentais pas pressé de mettre ce truc en ligne c’est pour plusieurs raisons :
d’une part je suis sà»r qu’il va y avoir des révisions et des coupes car je pense que c’est à la fois trop long pour l’auditeur et l’interprète.
Ensuite, je ne suis pas tout à fait satisfait de ce style : ce langage atonal très chromatique me frustre un peu et je pense que cela ne représente qu’un étape.
Le problème de l’harmonie est un large débat. Pour ma part, je me suis attaché à distinguer la modalité de la tonalité dans un premier temps, car ce sont là deux expressions musicales totalement différentes(tant harmoniquement que mélodiquement et rythmiquement d’ailleurs).
Par ailleurs, pour ce qui est de la tonalité, on résoud assez facilement beaucoup de problèmes en considérant l’accord à trois sons et la cadence parfaite comme la structure de base, les autres devant leur pouvoir expressif par rapport à la cadence fondamentale. (Je prépare une étude détaillée sur ce sujet plus de nombreux autres, elle est en cours de rédaction).
Le cycle des quintes sert aussi à de nombreuses démonstrations, tant en ce qui concerne l’éthos d’un mode (les émotions qu’un mode est susceptible de faire ressentir) qu’en ce qui concerne les effets des modulations par exemple… La place me manque ici pour en dire plus.
A partir d’une bonne compréhension de la modalité et de la tonalité (étude qui est non seulement harmonique mais aussi rythmique : le temps modal n’est pas mesuré, ce qui est normal…), on comprend mieux ces musiques qui ont mélangé durant le 20°siècle les deux esthétiques, comme la musique française de Fauré, ou de Debussy plus encore, par exemple.
Pour ce qui est de la polytonalité (et donc la polyrythmie, le polythématisme, etc.), je préfère de beaucoup l’exemple de Stravinsky (dans le Sacre ou dans Petrouchka) à celui de Milhaud, si peu convainquant!…
Ce palmarès introduit de nouvelles perspectives stylistiques pour notre Salon de Musique en récompensant des œuvres exigeantes qui ne sont pas d’un abord facile. Bravo aux deux lauréats pour leur contribution respective.
Souhaitons que cela continue de plus belle et que de nouveaux compositeurs tout aussi talentueux prendront part à Musique Harmonie et enrichiront toujours plus la palette des musiques contemporaines déjà en présence. Ces prix se placent dans la continuité de la démarche d’ouverture et de tolérance voulue par notre ami Jean-Louis Foucart afin de ne pas confiner la création à quelques styles convenus.
Pluralité, qualité et originalité sont des valeurs auxquelles nous pourrons toujours nous fier si nous avons à coeur de partager des idéaux esthétiques exempts de tout préjugé.
est-tu sur que ce soit une chenille ? est ce qu’elle à 3 paire de pseudopode vu que si c’est une chenille c’est un arthropode ?
Cher Jury,
Je voudrais vous remercier pour l’attribution du prix pour l’adagio de mon Piano Trio C.
Je suis très touche et j’espère que cette musique peut motiver d ‘autre compositeur d’écrire la musique classique contemporaine et qu’elle soit une stimulante pour le développement d’un style personnel pour chacun!
Mercie beaucoup,
John Sernee
Découvrant tardivement à mon tour le talent de JFZ, je regrette de ne plus voir vos commentaires et me lamente (!) de ne pouvoir sur Mac, écouter les émissions.. comment faire
Leonhardt et Ludwig
Merci JLF, pour ce billet très intéressant !
N’empêche que je ne suis pas tout à fait d’accord…avec le grand Leonhardt dont j’apprécie énormément les interprétations par ailleurs…
On peut comprendre ses réserves en tant que "baroqueux" et claveciniste-organiste-chef d’orchestre, pour l’exubérance et la puissance démesurée d’un Ludwig Von Beethoven ! Mais je m’étonne de son rejet de la « sentimentalité » d’un Schubert ! Car quoi de plus sentimental que le répertoire baroque, (Rameau, Couperin, et même parfois Bach et ses fils ? )
Mine de rien quoi de plus sensible et proche de la sentimentale- musique, que ce royaume des « affects » ?
Quant à la "neuvième symphonie", cette œuvre colossale et son "ode à la joie", toutefois, mérite mieux que l’adjectif « vulgaire » ( à moins qu’il ne s’agisse de la "vulgate", "commune" à tous les peuples et "populaire"….proche du message humaniste ?…)
Oeuvre gigantesque pour une symphonie ! Une heure de musique, le résumé de toute une vie de compositeur estiment certains
Le final à lui seul est une symphonie à part entière. Ce morceau de choix est à analyser, écouter, digérer durant de longues heures sur une année entière !
( Pitié ? dirons certains ? tant pis ! ) tant il est fourmille de joyaux !
C’est sà»rement la plus belle strette musicale réalisée par un génie( et je pèse mes mots ) Observez le final, beaucoup de formes y sont représentées,
( thèmes et variations, choral, fugato, récitatifs, fantaisies ) outre le côté
« humaniste de l’ode de Schiller » qu’on n’est pas obligé d’apprécier, l’œuvre ,n’est-elle pas aussi une leçon de musique à la fois sérieuse et ironique ?
Etrange que Beethoven qui n’a jamais eu trop de chances avec le répertoire vocal et lyrique ait tenu à y insérer ces choeurs ? Une revanche ?
En cas d’allergie à Beethoven, persévérez ! ré écouter l’appassionata, le concerto pour piano et orchestre, quelques légères bagatelles
Mazurka
Merci pour l’info, attaca (tiens, un Lyonnais, comme les Leonis 🙂
Le site, et surtout le blog est drôle…Bravo !
Pour que l’info soit complète voici le site du quatuor LEONIS:
quatuorleonis.free.fr
La définition n’est pas forcément fausse dans certains cas …
Pas de problème pour vous faire parvenir gratuitement un CD d’Aurélia Legay. Il suffit de me donner vos coordonnées.
Amitiés, Yves RINALDI.
… "le schématisme japonisant systématiquement plaqué par BOB WILSON à toutes les mises en scène d’opéra"
– dont s’est ouvertement moqué Jean-François Zygel lors d’une Leçon de musique au Chà¢telet.
Pouvez-vous m’envoyez l’une de vos meilleurs mélodie(si possible GRATUITEMENT) je suis l’une de vos meilleurs FANE
merci d’avance
je vous adore bisoux
l’harmonisation, est-ce un concours de mathématique ou un délice pour les oreilles?
Oh !
Joli commentaire…
Merci bluenote, de la part de Maitre Zygel 🙂
Grand merci JLF pour cette belle mise en page , c’est vrai : ça change tout !
Jean-Armand : j’ai cherché aussi " Elliott Carter" sur google , entre guillemets et je trouve : 268 000 réf. ? Cela doit dépendre des jours ?…ce n’est pas grave.
sinon pour "mazurka", on trouve 1 290 000 réf. ( quel succès ! …)
Pour le 5 e quatuor de Carter : une précision tout de même, il est très original car formé de 12 mouvements brefs, les six ( nombre pairs sont des pièces dites de caractère, les six autres placés entre chacun d’eux sont des "interludes" de forme et d’allure plus indéterminée sans être des impros ou de la musique aléatoire… )Tout se passe comme si 2 mondes étaient placés en vis à vis ou côte à côte : mis en résonance, le second comme la respiration du premier, et réciproquement.
Mazurka
….. je ne manquerai pas de venir au prochain rendez vous musical ; au nom de Mozart , avec qui je suis liée , mélodiquement, coeur et à¢me , depuis l’enfance … sa musique résonne en moi comme pour beaucoup de gens du peuple, que l’on sache l’expliquer ou non, ressentir reste , l’essentiel .
mes hommages, au musicien qui sait parler ,sans fioritures,de ce grand homme,MOZART… qui affrontait la vie …,MOZART , armé de nobles sentiments, en composant sur son clavier des concertos.. "à fleur de peau".
M*
Google donne 2 200 000 références… si tu cherches Elliot Carter sans guillemets. Ce qui n’est pas surprenant vu que le prénom et le nom sont répandus. Mais si tu mets des guillemets, on tombe à 53 000.
Ce qui fait tout de même beaucoup.
Ah! Les illustrations musicales, ça change tout!
Superbe! Merci Mazurka, de nous faire ainsi découvrir ton grand homme. 🙂
Le site Wikipédia anglais est aussi un bon complément d’information sur les fameux "accords toniques" de Carter. C’est ici : en.wikipedia.org/wiki/Ell…
NB : Google donne plus de 2 millions de références sur Elliot Carter !!
(Honte à moi qui ne le connaissais pas… :-/ )
Merci Mazurka pour le compliment, mais…quelle est la danse folk jouée?
C’est pas gagné, là ! 🙂
Facile ce quiz !!!
les 3 instruments sont :
la vielle à roue
le bandonéon
la musette ( sorte de cornemuse )
C’est une superbe carte postale et musicale !
La "danse folklorique" elle va plaire à …Chris ! ( spécialiste des danses traditionnelles et folkloriques…)
( …et comment elle se nomme cette danse ? )
Le photographe a du talent et de l’humour (… superbe la première photo: prespectives, couleurs, reflets …)
Mazurka
Tosca victime de la grève des machinistes de Bastille : cet opéra n’en finit pas de susciter, bien malgré lui, des conflits…..
Je découvre seulement aujourd’hui cette discussion. Pourtant, je peux en dire des choses!! C’est simple, je me suis plus de 9 fois sur 10, pour ne pas dire 99 sur cent autoproduit avec des échantilloneurs et des synthétiseurs. Ma musique m’y prédispose : hormis l’Oiseau Blanc et deux autres pièces, toutes mêlent électronique et orchestre. Même le Seyesh e Seyà¯h sera sans doute prochainement électrifié.
La banque Garritan, celle peu chère et bien, sonne de façon homogène. J’utilisais la Roland avant : beaux sons, mais très difficile à mixer : ils ne "se connaissaient pas". La VSL ou la Garritan rendent un effet d’ensemble très réussi.
Par contre, il faut être musicien, et programmer sa séquence MIDI de façon à ce que les sons sonnent de la façon la plus naturelle possible. On m’a souvent fait des compliments à ce sujet. Le mieux que j’ai eu, c’est lorsqu’on m’a demandé qui était le batteur sur "Le Petit Bouddha dans le jardin"!! Le mieux est de régler à la main dans Cubase les pistes de modulateurs MIDI, une à une, mesure par mesure. Faut prendre son temps, comme dans tout travail d’art. Sur le violon solo, il y a ainsi quatre pistes de contrôleurs en plus de celle des notes on et off à régler!…
Car, oui, je crois qu’alors, en soignant le détail, on parvient à une authentique expression artistique avec l’électronique. En plus de permettre une création sonore illimitée, elle permet de simuler tous les instruments.
Est-ce que cela me pose des complexes ou suscite des remords? Non!! Chacun ici a du mal à se faire jouer. Les instrumentistes n’ont qu’à être plus ouverts à la création si ils ne veulent pas être remplacés par des "machines"!… (En fait, des instruments de musique nouveaux, joués et programmés par des musiciens)
C’est grandiose !-)
Merci, vraiment merci, car je me suis toujours demandé ce qu’ils racontaient ;))
Si ça interesse des gens, le quatuor LEONIS dispose également depuis peu d’un blog dans lequel figurent des articles sur les œuvres jouées ou les personnes qu’ils ont rencontrées et des anecdotes diverses…quatuorleonis.unblog.fr/
Bel article, merci, Yves!
je suis entièrement de ton avis concernant la scénographie pénible d’Ariane à Bastille. Cet anti-conformisme qu’on nous inflige depuis cinquante ans et qui n’en finit pas d’agoniser est la marque d’esprits étriqués pour lesquels la priorité d’un metteur en scène consiste à défigurer une œuvre pour prouver que son auteur était un crétin. Ce fléau qui infeste le théà¢tre prétendà»ment d’"avant-garde" et qui de temps à autre sévit à l’opéra souligne la vacuité de beaucoup de metteurs en scène, artistes créateurs ratés, réfugiés dans le déni et le jeu de massacre.
J’ai effectivement trouvé la direction de Cambreling trop lourde mais ce n’est pas une nouveauté, ce chef d’orchestre ayant l’habitude de couvrir les chanteurs ("Louise", la saison dernière nous en avait donné encore une illustration). C’est pour cela qu’il a été difficile de percevoir les subtilités de l’orchestration de Dukas, réelles dans cet opéra qui, sur ce point, n’a rien à envier au Pelléas de Debussy.
Enfin, le livret de Maeterlinck est d’une indigence affligeante et les déséquilibres observables entre les rôles (une Ariane omniprésente et un Barbe bleue quasiment absent) prouvent combien cet auteur s’avérait incapable d’écrire pour l’opéra. Si Maeterlinck a survécu, c’est bien grà¢ce aux compositeurs qui ont immortalisé son œuvre à travers des des musiques géniales (Fauré, Schà¶nberg, Sibélius, Debussy et Dukas).
Jean-Louis, merci pour l’exemple musical. On entend d’ailleurs de la gamme par ton au tout début et à la toute fin de l’exemple.
excellent, j’ai vraiment bien rigolé……merci
Messiaen a toujours raison. 🙂
Même contre Boulez (écriture trop horizontale ! Pfffffffff !)
Merci en tous cas pour cette chronique consacrée à ces excellentes musiques contemporaines, les œuvres musicales des jeunes auteurs ne sont pas si souvent mises en valeur, et c’est très bien de continuer à le faire ici !
L’ «Allegro » d’Alex Millet ( et « Chicago » que j’ai entendu aussi sur le forum), sont remarquables, éminemment descriptives et fort bien écrites des moments d’évasion de grande qualité, à savourer une fois que l’on est entré dans cet univers particulier, à la fois narratif et combatif
Les œuvres de Fabrice Peyrot ( du moins les extraits présentés ici) sont celles d’un compositeur extrêmement sà»r de son art et de sa science. La force et la précision de son écriture sont saisissantes. On apprécie autant les thèmes choisis, que l’orchestration : originaux et si bien traités Plus que « Lugubre soit son chant » c’est l’œuvre précédemment présentée sur le site, qui était comme taillée pour ma part dans du roc, ou du diamant
( me parlait-on pas du piano diamantaire d’un Dutilleux ?) mais je ne me souviens plus du titre de la pièce qui est certainement l’œuvre la plus aboutie J’ai vu aussi que les "Choéphores" possèdent déjà
un "Prologue" très réussi, qui annonce une œuvre ambitieuse, et enthousiasmante, elle fera parler d’elle très certainement…
Le titre « Les Choéphores » ( et son livret) m’ont aussi rappelé l’œuvre si belle de Darius Milhaud
Bref, les mélomanes le savent bien, quand la musique est belle ça vaut la peine de lui consacrer de "nouvelles pages" et beaucoup d’attention !
Mazurka
D’aucuns s’étonnent en privé que "je fasse de la publicité" à la musique de Fabrice Peyrot alors qu’il n’est plus adhérent du Salon, après les incidents regrettables qu’il a provoqué sur le forum, en mon absence, cet été.
A ceux-là je réponds : après qu’on s’en soit expliqué tous les deux, FP a exprimé ses regrets à ce sujet.
Sur le fond, ces incidents, tout regrettables qu’ils soient n’enlèvent rien, à mes yeux, à la qualité de sa musique. Mais ça, ça se discute ! C’est mon avis personnel, parfaitement subjectif :-/
C’est vrai, ça, c’est une bonne question : comment en savoir plus quandquonsaitrien ? 🙂
Jean Versailles avait-il un frère nommé Joseph?
Si oui comment en savoir plus?
Cher Jean-Louis,
Enfin je trouve le temps de vous répondre. Merci énormément pour cette page que vous nous avez consacré sur votre site. Nous sommes tous très touchés de la gentillesse de vos commentaires, et de l’attention que vous nous témoignez.
Je voulais vous écrire depuis un moment, mais jusqu’à la fin de l’été
j’étais en tournée sans arrêt, et dans ces moments là , j’ai peu de temps pour répondre au courrier de l’ensemble.
Nous nous réunissons justement ce soir avec mes amis-collègues pour faire le bilan de notre été.
Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant de toutes les nouveautés.
Je sais que certain de l’ensemble ont voulu mettre des commentaires sur votre site, mais bon, nous sommes plus doués pour la musique que pour l’informatique, car ce fà»t un fiasco, du moins c’est ce que m’a dit Mathieu, le clarinettiste, qui n’ a pas réussi.
A très bientôt en tout cas, et n’hésitez pas à m’écrire à cette même adresse.
Amicalement,
Delphine, et l’Atelier-concert
les videos sont excellentes…..
Ce qui me fait le plus rire, c’est "classe putride". On se croirait devant un discours de Castro.
Wagner, par exemple, a dit du bien de la plupart de ses contemporains musiciens, même de certains qui aujourd’hui nous paraissent bien ternes.
Bizarre, rien sur Webern 😉
Je crois qu’il y a aussi de bons mots de Boulez sur Dutilleux, Grisey et Murail…
En fait, il faut être clair : ils font tous les deux les clowns et sont payés pour ça! 🙂
C’est un truc que Zygel a fait, je crois avant d’être connu par le grand public. Ils avaient tous les deux à y gagner, en terme de notoriété, n’ayant pas le même public.
Au niveau pianistique, je me rappelle que Zygel a fait une longue improvisation uniquement sur les touches noires (obligées) qui était magnifique, et que son adversaire a d’ailleurs applaudie, en séance.
J’ai trouvé que la prestation de Zygel avait elle aussi son côté d’esbrouffe. Il a une grande virtuosite rythmique, mais on a parfois la sensation que les mains se posent n’importe-où¹.
Mais tu mets notre correspondance privé sur internet, maintenant?
T’es gonflé, d’autant que tu ne corriges même pas les fautes d’orthographe! 🙂
Non, Kriss, je n’ai rien enregistré, j’ai seulement vu l’émission sur les claviers, et manqué les trois dernières…mais tout existe déjà ou existera un jour sur internet! 🙂
Exemple la campanella de Litz joué par Duchable ?
La voici :
http://www.youtube.com/watch?v=0...
Merci jlf pour ce superbe morceau.
Tu sembles avoir enregistré l’émission sur le thème "Clavier" que je recherche. Disposes-tu de Paganini – La Campanella (Liszt) interpretée par FR Duchable himslef ?
Merci Kriss pour cet enregistrement. Je n’ai pas vu cette émission, hélas, mais ce fandango est magnifique!
Un autre enregistrement (Chopin, étude Opus 25 N°11) de l’émission consacré au clavier, avec l’époustouflant François René Duchable :
http://www.youtube.com/watch?v=T...
la présence de l’organiste STEFAN PATRY à l’orgue Hammond a été un trés grand moment du festival de Jazz à JUAN LES PINS.
Sa prestation restera à tout jamais marquée dans la mémoire des amoureux du Jazz.
Un grand organiste trés inspiré par Rhoda Scott, référence mondiale du jazz à l’orgue Hammond.
Site(ou blog …) découvert ce jour ….où¹ des voix qui se sont tues …. nous manquent ….Merci pour le "casta diva", mille et mille fois écouté …Certaines arias …sont presque des ….prières ……
Bonjour,
Fan de l’émission j’ai enregistré la dernière intégralement (Musique de chambre), dont vous pouvez retrouver le meilleur extrait (Fandango de Boccherini) sur : http://www.youtube.com/watch?v=z...
J’ai été pris de court pour les émissions précédentes mais je compte bien en faire de même avec la dernière sur la danse.
Je vous tiens informés.
Trouver des propos déplaisants dans la prose de Pierre Boulez, c’est assez facile, quoique généralement ses aggressions ne soient pas nominatives.
En voici une qui est nominative, trouvée en deux minutes : (à propos de Satie) "beaucoup de ses directives, pendant un long moment de sa vie, se sont avérées juste, jusqu’au moment où¹, déboussolé par une surestimation subite, il s’est précipité de droite et de gauche tel un insecte nocturne aveuglé par une excessive lumière".
Une autre : "On sent dans Berg un amalgame des plus hétéroclites où¹ l’exotisme de bazar prend aussi sa place avec le tango de la cantate Le Vin".
Les citations de l’article du Monde sont d’ailleurs extraites du même ouvrage que les deux plus haut : "Points de repère / Imaginer".
En voici encore : "L’on n’a pas assez de blà¢me pour honnir Stravinsky et son Histoire du soldat".
Mais il est vrai que plus loin, Boulez dit : "Si, pourtant, nous nous sommes permis de critiquer Berg, c’est que nous le plaçons bien au-dessus de tous les Gribouilles qui se croient et se proclament dodécaphonistes, et que nous répugnons à donner la main – même pour célébrer ses louanges – à cette classe putride qui constitue le plus clair du monde musical ‘parisien’ !"
(Les textes du livre datent de 1948 à ~1962).
Bonjour à tous,
J’ai vraiment adoré ces émissions, mais je n’ai pas pu les enregistrer. grrr
Y a-t-il quelqu’un qui les a ?
romain.fontaine1@free.fr
Savez-vous s’il y a des redifs de prévu ?
Au fait merci pour le site du Quatuor Leonis ! 😉
Petite rectification:
Je viens de m’apercevoir que le quatuor leonis a bel et bien un site (qui est en travaux pour l’instant).
L’adresse est la suivante: quatuorleonis.free.fr
J’ai aussi trouvé leur mail, c’est : quatuorleonis@gmail.Com
C’est un bon résumé, mais il n’y a pas un mot sur Zarlino le héros principal de l’histoire. Est-ce voulu ?
Voilà un très joli carnet de voyage, merci JLF de nous le partager ! Juste une remarque concernant le Baptistère de Parme, il me semble que le Roi David représenté là , joue en fait non pas de la flà»te de pan, mais un instrument à cordes pincées, une sorte de cithare ou de lyre, d’une part parce que traditionnellement dans les écrits bibliques on parle du Roi David chantant les psaumes et s’accompagnant de sa cithare, et d’autre part en regardant bien l’image , il semble que les doigts de sa main droite s’apprêtent à effleurer des cordes…La flà»te de Pan (connue depuis l’Antiquité) est aussi de forme triangulaire et cela peut porter à confusion vu de loin…Les anges musiciens en jouent alors pourquoi pas le Roi David ?…D’autant qu’il a été berger, dans son enfance, et la flà»te est souvent associée aux bergers et aux bergères…
Le campanile de l’église de Pomposa est très beau aussi… Je ne savais pas que Guy d’Arrezo y avait vécu !
merci en tout cas a tous les auteurs de ce billet……….
Nicholas,
Les mélomanes n’attendent rien et n’attendront jamais rien, même patiemment s’ils ignorent l’existence de ta musique !
D’autant qu’il y a peu de chances que tu sois le nouveau Mozart que tout le monde attend ! 🙂
Et si la partition existe, ce qui suppose qu’elle soit éditées et commercialisée par un éditeur ayant pignon sur rue (et ceci est encore une autre paire de manches !), encore faut-il que ces mêmes mélomanes y aient accès, aient envie et sachent la lire…Ca fait beaucoup de conditions!
Résultat : combien de chances sur 100.000 ?
Par contre tout le monde a des oreilles, tout le monde va sur internet écouter de la musique, ou à la radio … 😀
J’ajoute que, d’expérience, il vaut mieux interpréter soi-même une œuvre avec les moyens du bord, plus ou moins sophistiqués, quand on le peut (ça coutera de toute façon moins cher que louer un orchestre !) plutôt que d’entendre sa musique "esquintée" par des musiciens mauvais, même s’ils sont pleins de bonne intentions…
Evidemment que tout compositeur rêve de se voir jouer par le Philharmonique de Berlin, mais en attendant, le problème se pose quand même, quoique tu en penses…c’est la réalité.
A noter que ce n’est pas une question de fric : la technologie coute infiniment moins cher que les bons musiciens. Ce n’est pas pour rien que la moitié ds réalisations cinématographiques ou vidéo font appel aux moyens informatiques et au sampling, plutôt qu’aux musiciens pour les illustrations sonores.
Conclusion, sauf à être un authentique autiste, il FAUT "programmer", comme tu dis. Ce terme n’est pas beau, peut même faire peur à un musicien.
Mais d’expérience, avec les logiciels de composition professionnels que nous utilisons aujourd’hui (qui utilise le midi et non l’audio), cette programmation là ressemble, et même rencontre pour partie le travail que le compositeur doit faire de toute façon, après avoir écrit ses notes sur la portée, pour donner toutes les indications de jeu nécessaire à l’exécution de l’œuvre.
Donc, d’une manière ou d’une autre,on peut éditer la musique (audio) et la partition (écrite) en même temps, même si cela semble sportif de prime abord !
C’est moins de la programmation que de l’édition, plus ou moins poussée, c’est vrai, c’est…. la composition moderne ! 🙂
Le sujet est intéressant mais je pense que cela ne mène pas très loin. Le travail du son et celui de la composition sont complétement différents. Demandez à un excellent guitariste qui joue sur une mauvaise guitare si il aimerait travailler sur une Gibson Custom .. eh bien c’est pareil. Il y a la composition musicale et la programmation. Ceux qui composent et qui veulent être indépendant et qui ont les moyens, peuvent passer du temps à faire de tres belles rélaisations sur informatique. Mais sincèrement, quel compositeur ne voudrait il pas que son œuvre soit interprété par un véritable orchestre ? Pour moi, il n’y a donc pas de polémique. Aucune raison de mélanger le rendu sonore avec le travail de composition musicale… Pour faire apprécier sa musique, il faut faire une belle composition. Et si vous en avez la possibilité libre à vous de la réaliser avec des samples … sinon, les autres apprecieront la partition ou attendrons patiemment que votre œuvre soit interprétée…
Tous ce qu’il disent est juste, ils ont leur façon de l’exprimer qui est bien plaisante, j’adore le cabaret classique, ce sont des bons musiciens et improvisateurs, mais pour expliquer ce qu’est une fugue rapidement, j’ai beaucoup mieux, en 15 minutes tout de même, c’est les 2 faces d’un vynil 45 tours didactique d’un ancien camarade, que j’ai repiqué sur une cassette audio à l’époque, et que tout à l’heure je vient de transformer en 0 et 1 avec Audacity.
C’est très bien fait, le monsieur parle très clairement d’une voix très agréable, avec des exemples tirés de la fugue à 4 voix en Sol mineur du premier livre du clavecin bien tempéré de Jean-Sébastien BACH, transcrite pour basson, clarinette basse, clarinette en si bémol et haubois, ce qui facilite beaucoup la distinction des voix ; et la leçon n’est pas que théorique puisqu’à la fin, le monsieur explique bien que « il sagit dans la fugue de parvenir à la beauté par les moyens de la science …/… qu’il y a une logique profondément harmonieuse dans toute fugue belle (sic) une logique musicale et par conséquent humaine …/… l’instinct musical et l’inspiration y ont leur mot à dire …/… il faut d’abord choisir pour sujet un beau thème, il faut ensuite dans la foule des combinaisons possibles retenir les plus séduisantes les plus heureuses, il faut varier le nombre des voix qui dialoguent et donner l’impression que le développement de la fugue se déroule comme la croissance naturelle d’un bel être vivant… » j’en pleure de joie ; et plus loin il conclu : « la fugue n’est pas qu’un jeu de mots croisés, mais bien une des plus belle et des plus hautes d’entre les formes musicales. » Je suis sà»r qu’après avoir écouter cette leçon, n’importe qui peut faire une belle fugue.
Comme je n’ai pas encore retrouvé ce camarade, son vynil, et avec le nom du monsieurs qui cause bien, je cherchai donc sur l’internet des traces de cette petite merveille avec la concaténation : "Qu’est-ce que la fugue", puisque c’est par ces mots que commence la leçon, et je n’ai trouvé que ta page Jean-Louis 😉 Ca va donc m’encourager à retranscrire en texte ce cours sur ma page perso, avec seulement les exemples musicaux sonores, et sans oublier à côté, de parler aussi de toutes les belles fugues que j’aime, comme par exemple, celle de la fin du deuxième acte de l’opéra : "Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg" de Richard Wagner.
magnifique version, plein de l’air de la mer
>JA: Je confirme : on ne fait pas de politique sur ce site…même si j’ai, à l’occasion exprimé mes opinions qui ne sont pas précisément celles de Radio Courtoisie (d’après ce qu’en dit Abel).
Quant à ce billet d’humeur sur Crespin, tout le monde a eu l’occasion de s’exprimer à la suite de Rinaldi, comme je l’avais d’ailleurs suggéré dans le premier commentaire, et sans vouloir te flatter, j’ai apprécié ton implication dans ce dialogue fort intéressant.
Après cette mise au point, je considère cette affaire comme close.
Personnellement cette mention de Radio Courtoisie me chagrine, parce que je n’aime pas ce type de radio ; mais Yves n’en fait pas la publicité. En revanche ce qui me chagrine encore plus, c’est qu’on se mette à parler politique sur ce site, c’est-à -dire ta réaction, Abel. Il y a suffisamment d’endroits où¹ on en parle, on en est saturé.
D’ailleurs un article précédent d’Yves m’avait déjà chagriné, celui intitulé "REGINE CRESPIN EXCOMMUNIEE PAR LA « CULTURE MEDIATICO-PUBLICITAIRE »", précisément parce qu’il était polémique, et cela m’avait fait réagir. J’aurais sans doute mieux fait de dire que ce qui me gênait c’était le sujet abordé, plutôt que de répondre sur le sujet lui-même.
Bref, le mieux serait de ne pas parler du tout de politique sur ce site.
Tes réponses sont des non-réponses, seulement rhétoriques, et qui ne disent rien du fond du problème. Evidemment, on peut toujours me dire qu’on n’a pas demandé mon avis. Mais si j’ai envie de le donner ?
Je n’ai pas prétendu que vous faisiez de la pub pour Radio Courtoisie (puisque tu sembles m’en accuser). J’ai juste dit qu’aller parler sur cette radio revenait à la cautionner (de facto, qu’on le veuille ou non, et même s’il s’agit de ne parler que de musique). Et que cautionner Radio-Courtoisie ne me semble pas être une bonne chose. Mais ce n’est que mon avis…
Il ne s’agit pas d’être politiquement correct. Radio courtoisie se targue d’ailleurs être politiquement incorrecte, est-elle recommandable pour autant ? (je l’ai pas mal écoutée, c’est assez instructif… et ca fait parfois peur aussi : cette radio charrie tous les réactionnismes nauséabonds d’aujourd’hui).
Après, on peut aussi considérer que rien n’a d’importance, pourvu qu’on ait notre musique, et que l’œuvre méconnue d’un compositeur vaut bien de se compromettre sur une antenne comme celle-là … Et que fermer les yeux suffit à faire disparaître ce qu’on ne veut pas voir.
Abel
ps: par extention, dans la mesure ou chaque type accord different et ce dans toute position possible, met en vibration certaines series harmoniques, alors on peut parler de timbre specifique de tel ou tel accord, mais il s’agit avant tout d’empreinte sonore, de couleur (on emploit beaucoup ce terme chez Debussy par exemple, dans la musique duquel on trouve beaucoup d’accords identiques parralleles…ayant alors une couleurs, un timbre specifique),
cependant il s’agit d’une utilisation specifique de ce mot, et je lui prefere largement le terme de "couleur" d’un accord…. (majeur, mineur, diminué, sur fondemmentale, renversé…., dans les grave…..)
mais la musique spectrale (timbrale, ou timbrique pour d’autre) actuelle est une musique tourné vers la recherche de sonorités nouvelles………………………
ps: le timbre de la caisse claire est ce qui lui donne ce son de crecelle (peut etre l’utilisation plus vaste qu’on peut faire de ce mot vient-elle de la???)
>Abel :"Je n’ai pas écouté l’émission, et je le regrette. "
Moi aussi je le regrette, car d’après ce que j’ai compris ils ont parlé musique et pas politique…
"Personnellement cela me gênerait de passer sur une antenne comme celle-ci, fusse pour défendre ma musique. "
Ca tombe bien, on ne te l’a pas demandé ! 🙂
Ici on ne fait pas de pub pour radio chose, mais pour la musique, et accessoirement pour NOTRE radio, Radio MusHar, en haut, à droite…d’accord, on aurait pu mettre l’icone à gauche, c’eà»t été politiquement correct… 🙂
Je n’ai pas écouté l’émission, et je le regrette. Mais sur le principe, cela me gène que personne n’ai signalé ici que "Radio Courtoisie" n’a rien sur le fond de très… "courtois". Ecoutez-la en dehors des émissions musicales… : celle qui se proclame "la radio de toutes les droites" tient parfois des positions peu recommandables, au minimum très réactionnaires.
Personnellement cela me gênerait de passer sur une antenne comme celle-ci, fusse pour défendre ma musique. Le courage, c’est aussi de refuser les discours d’extrême-droite. Un compositeur ne s’honore pas en les cautionnant, sauf à considérer qu’il n’est pas un créateur engagé dans la société de son temps.
Abel
je pense par ailleurs que timbre dans le texte de jean-armand signifiait belle et bien le son, ayant la meme sonorité, on perçoit les differents sons comme une grappe, un accord…….
en ce qui me concerne le timbre n’est pas du tout l’accord, mais ce qui compose le son, le grain harmonique
exemple un la au piano et au violon sont differents, c’est le timbre qui est en fait different…………ce qui compose le son (les harmoniques et leur agencement….)
ex: la clarinette a un tres variable entre ses differents registres………………….
ps, peut etre ce mot a t’il plusieurs sens,
Je pense comme Jean-Armand que JFZ n’est pas, au fond, aussi "réac" qu’il le parait dans cet interview de "Elle". Pour moi, il s’y montre surtout provocateur, et ça, j’aime bien (c’est pour ça que j’ai repris cet extrait d’interview).
J’en veux pour preuve ce dialogue avec le pianiste François René Duchable dans sa dernière émission télévisée La boite à musique (vendredi dernier) sur le piano.
Pour faire chanter le piano, j’anticipe légèrement le jeu de la voix mélodique par rapport à l’accompagnement nous dit-il .
En quoi il joue "en avant" comme le font volontiers les pianistes de jazz; ce qui démontre qu’il n’est pas cloué dans un fauteuil Louis XVI… 😉
Et d’ailleurs, Duchable, pianiste plus "classique" lui répond qu’il n’aime pas du tout et joue au contraire très "vertical" avec une petite démonstration de la même œuvre classique…
Mais Duchable ajoute modestement que c’est peut-être parce qu’il manque de sensibilité… 🙂
Sympa cette émission de vendredi soir sur le piano.
Il s’agissait de François René Duchable (voir ici :http://www.pianobleu.com/duchabl... )
C’est vrai que l’émission sur le piano et le clavier était très intéressante, en tout cas plus que la première sur l’Opéra.
En fait il faudrait que les illustrations sonores soient accompagnées des partitions, voire de partitions "jouables" à l’écran (on voit quelle note est jouée). D’autant que certaines notions, la théorie de Schenker par exemple, sont difficiles à illustrer.
Mais cela transformerait un travail de 2h en un travail de 20 ou 40h. C’est toute la différence entre un article de blog, et le traité d’harmonie de Jean-Louis, qui comporte de nombreux exemples tous très bien mis en page.
Je n’avais pas l’intention de faire plus que rappeler (ou faire découvrir, pour ceux qui ne les connaissent pas) des notions liées à l’harmonie, le contrepoint, et leur évolution.
Bravo pour ce riche panorama du contrepoint ! Un beau condensé de nombreuses notions et points de vue !
Cependant, il est toujours dommage de parler de musique sans en entendre : des extraits musicaux ou des illustrations sonores pourraient-ils être ajoutés ?
Je sais, c’est un travail important à apporter en plus de l’établissement de l’excellente synthèse que vous nous livrez, mais l’outil blog est assez souple pour donner à écouter ce que les mots expliquent.
Et encore une fois bravo, et je dirais même : merci !
Timbre et accord, c’est la même chose, cf. la papier de JAM sur le contrepoint qui suit.
Mais JFZ parle de "sonorités", pas de "timbre"…ne faut-il pas distinguer ces deux notions?
Non, tout le mérite de cette mise en page revient à Mazurka…
Bravo et merci, Jean-Armand pour cette belle synthèse de l’évolution du contrepoint. En fait ton propos va au delà du seul contrepoint; il s’agit plutôt d’une approche historique de la musique à travers l’harmonie. TRES intéressant !
A l’attention des nombreux adhérents intéressés par l’approche théorique et historique de la musique, je vais coller cet article (les deux parties réunies) dans la Bibliothèque du Salon de musique en y ajoutant quelques autres références bibliographiques, à coté des 20 leçons d’harmonie.
… et merci à Mazurka (ou Jean-Louis ?) qui a mis un peu d’ordre dans un texte au départ mastoc. 😉
Il est vrai que c’est tres tranché, peut etre tronqué???
en tout cas c’est assez etonnant…….
en fait heureusement la musique contemporaine dans toute sa pluralité ne se resume pas a une simple recherche timbrale………
par contre il est claire que a l’heure actuelle le timbre est au moins une donnée dont nous avons conscience, et donc a traiter, au moins a prendre en compte………………
pas grave……………….
Je suis tombée hier soir par hasard sur cette émission que je ne connaissais pas, et j’ai été scotchée devant mon écran. J’ai litéralement flashé sur ce pianiste qui jouait merveilleusement bien et à une allure hallucinante !!!!! Est ce quelqu’un pourrait me communiquer son nom, il avait des lunettes et une chemise rouge.
Merci pour vos lumières !!
C’est amusant, quand il improvise, le père Zygel, il est beaucoup plus contemporain que mozartien ! Est-ce que par hasard il adapterait son discours en fonction de ce que son audience a envie d’entendre ? 😉
j’attend bien evidemment la suite avec impatience……………..
merci pour ce recapitulatif tres concis…………………;
Voici le site officiel de Radio Courtoisie http://www.radiocourtoisie.net/t...
Un projet de podcast existe, il devrait voir le jour. Une partie des cotisations des auditeurs de la radio seront utilisées à cette fin.
Pour écrire à Radio Courtoisie : courtoisie@radiocourtoisie.net
Il est possible de commander les enregistrements des émissions en spécifiant bien le jour et l’heure de l’émission en s’adressant à Radio Courtoisie 61 bd Murat 75016 Paris tel 01 46 51 00 85 fax 01 46 51 21 82
(une K7 pour chaque partie d’émission, précisez s’il s’agit d’une première ou d’une deuxième partie) contre 9 euros par K7 pour les adhérents de Radio Courtoisie et 11 euros pour les non adhérents.
(Il est possible de cotiser en ligne ave cle système sécurisé PayPal)
Le Festival de Verdier ! Magnifique: ne manquer sous aucun prétexte Marha Arguerich, Nelson Freire…Lang Lang ( je ne lai pas encore vu ici…)
Pour le Concours de Piano 2007 de la Reine de Belgique, c’est une aubaine d’y assister ainsi ! merci à Jean Lou pour l’info. Il semble impossible de tout voir et entendre tant la retransmission est généreuse et de haute qualité. Je trouve
Plamela Mangova exceptionnelle !!! …On dirait plus une "invitée" d’honneur qu’une canditate de concours : quelle grande maîtrise de son art !
J’ai beaucoup appréciée aussi l’œuvre imposée :
"La Luna y la Muerte" de Miguel GàLVEZ-TARONCHER ( jeune compositeur espagnol ) qui s’est inspiré d’une œuvre du poète Frederico Garcia Lorca…
( sans pour autant réaliser une œuvre à programme, comme il l’explique )
Très contemporaine et poétique à la fois…à découvrir aboslument !
Mazurka
Bonjour,
la diffusion des émissions "la boù®te à musique " de Jean-François Zygel débute le 3 août 2007… Celle consacrée au piano-Klavier(s) sera probalement la deuxième, donc le 10 août …( à vérifier sur vos programmes tv quand même…)
Lire aussi le billet plus récent de Castafiora et le com de JLF là qui donne tous les sujets abordés, ici :
http://www.foucart.net/?2007/07/...
Bonjour Genie,
Je crois que tu parles du " Birkdale School Concert Band " mais il était programmé le 19 juillet Parc Bassens… Ils devaient aussi se produire au Jardin du Luxembourg…Sinon, si ce n’est pas ça, tu peux vérifier les infos dans ce programme en pdf, voir à la page 2 :
http://www.paris.fr/portail/view...
Au fait qu’en as-tu pensé ? Tu peux poster un com à la suite de "billet jazz" voir ici :
http://www.foucart.net/?2007/07/...
J’étais à Parc Brassen le 21 ou 22 juillet je ne sais plus. Il y avait un band de jazz anglais qui comprend des musiciens jeunes, ados. O๠puis-je savoir le nom de band? I-a-t-il une organisatrice de ça? merci bien en avance pour la reponse.
Bonjours à tous; Elle a lieu quand la diffusion de l’émission sur les claviers, quelqu’un sait ???
J’étais à l’enregistrement et je voudrai pas la louper.
D’avance merci.
Au fait cette émission déchire, dommage qu’elle passe aussi tard
Moi j’trouve bien qu’on mélange comme ça des musiciens classiques avec des artistes de variété, peut-être que ça peut amener des gens à s’intéresser au monde du classique qu’ils penseraient trop vieux, démodé, ringard.
Un coup de chapeau aussi aux organisateurs du concours de Piano 2007 de la Reine Elisabeth de Belgique qui eux aussi ont mis sur internet les auditions des candidats en demi finale et finale (disponibles jusqu’à septembre je crois).
Il suffit d’alller sur : http://www.cmireb.be/video/vod-s...
Choisir Days 6 et 9 pour Anna Vinnitskaya, ou Days 6 et 10 pour Plamena Mangova qui sont les 2 premières de ce concours.
Les images sont exceptionnelles pour ceux qui aiment le piano (position des mains, vue de coté, de dessus…).
Il y a de grands et prestigieux concertos et des pièces étonnantes comme la 13ème sonate de Beethoven jouée par Anna Vinnitskaya en finale.
Bonnes auditions
Jean Lou
http://www.cmireb.be/fr/
http://www.cmireb.be/fr/actu.php...
Bonjour Castafiora, je passais par hasard ici et plein d’indices m’ont fait savoir qui se cachait derrière ce pseudo 🙂 je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, nous étions assises à la même table durant l’enregistrement de l’émission sur "les claviers", Emission formidable j’en garde un très bon souvenir (hors mis peut etre les invités "varietoches").
Peut etre aurons nous l’occasion de nous croiser sur d’autres enregistrements.
Bien cordialement
Alice
Et pour avoir une idée de ce que J. F. Zygel nous réserve en cet été 2007, voir ici :
http://www.foucart.net/?2007/07/...
Slt à tous,
Infos sur Dee Dee Bridgewater
http://www.laprovence.com/Festiv...
Programme de la boite à musique (tous les vendredis d’aout, à 23h10):
– L’opéra (Julia Migenes, André Manoukian, Karl Zero)
– Le piano clavier (F. R. Duchable)
– La Nature
– La musique de chambre
– La danse.
Sà»r que je ne pourrai pas tout voir…une bonne à¢me pour pour enregistrer les émissions?
En fait ça sonnait bien. Des plaques de réverbération étaient disposées (en suspension) un peu partout au plafond, comme on peut s’en rendre compte dans la vidéo.
De Penderecki je ne connaissais que le nom, merci Jlf, de nous faire entendre et découvrir cette musique "saisissante"… Trois violoncelles sur le devant de la scène ce n’est pas commun non plus ! La vidéo même brève, en tous cas, rend bien l’ambiance générale !
Je m’interroge juste sur l’acoustique du lieu…C’est un palais des congrès …Il paraît immense…Il doit y avoir beaucoup de révervération quand même…
Bon, on attend alors d’autres œuvres de Penderecki…à écouter !
Merci d’avance !
22 Juillet 2007 – 20 h-21 h
"Une heure plaisante et musicale en compagnie du compositeur Yves Rinaldi"
(J’ai eu la joie de suivre cette émission à partir d’un petit poste de radio "classique", étant privée de connexion internet ce soir-là ! je n’ai pris aucune note, pensant qu’elle serait archivée, mais je veux bien vous en donner pêle-mêle quelques impressions encore fraîches dans ma mémoire ! )
Quel excellent moment passé en compagnie d’ Yves Rinaldi, invité de l’émission « Auditeurs et Musiciens » dirigée et animée par Didier Rochard, sur Radio Courtoisie Lumière 101 ! Les habitués du Salon MusiqueHarmonie de Jean-Louis Foucart, ont retrouvé avec grand plaisir les œuvres du compositeur dont la mélodie « Il lui disait », dans sa version orchestrale, avec la voix merveilleuse de la grande soprano Aurélia Leguay, mais aussi d’autres mélodies et pièces musicales, « le bal » « le lac »
Pour les néophytes c’était l’occasion de découvrir un répertoire de qualité, que tous ont pu apprécier et dont Didier Rochard fit des éloges mérités. Il fut précisé toutefois que, hormis la voix de la grande cantatrice, on entendait en fait des « maquettes » réalisées à partir de sons de synthèse. Evoquant alors la difficulté à se faire connaître et jouer, rencontrée par la plupart des compositeurs contemporains (donc vivants), Didier Rochard en vaînt à conclure que les œuvres symphoniques d’Yves Rinaldi mériteraient d’être jouées par des " musiciens " . ( et non pas seulement par des sons de synthèse ).
Interrogé sur ses appartenances éventuelles à des écoles musicales particulières, Rinaldi rappela divers commentaires que les auditeurs et les autres compositeurs ont l’habitude de lui adresser sur ses propres œuvres.
Il semble que des écoles aussi différentes que l’école romantique, ou celle de Massenet, ou encore la musique de Wagner et même celle de Dutilleux, soient le plus souvent évoquées. Au cours de l’émission, il fut question aussi de poésie, de littérature, et de la manière dont un musicien choisit tel ou tel poème pour le mettre en musique. La difficulté de la langue française ( avec son rythme propre, ses accentuations, la difficulté des "e" muets) fut également évoquée. Et là une surprise ! …Yves Rinaldi récita lui-même avec beaucoup de sensibilité un poème de Victor Hugo, lequel ?… « Il lui disait »évidemment ! [ce qui me fit penser que déjà dans l’approche d’une "mise en voix" haute, et fine, la musique déjà fait son creuset] D’autres poètes appréciés par le compositeur, furent cités et commentés dont Yves Bonnefoy.
Répondant à la question concernant le prix de composition qui lui avait été décerné pour la mélodie « Il lui disait », Yves Rinaldi ne manqua pas de parler alors du Site MusiqueHarmonie et du Salon des compositeurs de Jean-Louis Foucart, compositeur, fondateur et webmaster du site. Il le présenta au mieux, en décrivant les divers composantes du site : forum, blog, styles de musiques présentées, concours de composition, cours d’harmonie, en insistant sur son audience toujours grandissante( une partie du blog étant aussi accessible en langue anglaise) …Soulignant enfin le grand intérêt de la création d’un tel site, pour des compositeurs voulant se faire connaître, et peut-être un jour éditer et jouer par des musiciens « en chair et en cordes », pour reprendre sa propre expression si évocatrice Aux questions bien choisies et parfois inattendues de Didier Rochard, Rinaldi répondait avec aisance dénotant une réelle passion pour la musique, la composition, la littérature et l’histoire de l’art
Je me souviens aussi des explications données sur la présence de « choeurs » chantant sans paroles précises ( appelés choeurs muets ?…) mais ajoutant à la "pà¢te sonore" symphonique… A la question posée "quel est votre instrument de musique de prédilection ?" Yves Rinaldi répondra sans hésiter: le piano ! mais ajoutera aussitôt que la voix est l’instrument pour lequel il consacre le plus de temps en tant que compositeur… Rinaldi et Rochard reconnaîtront ensemble la « vraie modernité » d’un Beethoven, l’opposant aux effets de modernité qui décidément font très "datés" ( un petit coup de pied …( pas..de pouce ?) là aux bruiteurs en tout genre…) La discussion qui alterne avec la diffusion d’exemples musicaux continue de façon très plaisante.
Quand il s’agira d’expliquer dans quel style composer et du « comment s’y prendre », Rinaldi répondra : « Je compose la musique que j’aimerai entendre »
Un adage simple et lumineux n’est-ce pas ?
Dommage que l’émission ne soit pas archivée, on la ré-écouterait bien encore
une fois.
Mazurka
Un piano au goût "exquis et fruité" serait l’espression juste !
Quel dommage, il ne reste plus que la dernière octave du clavier et le tabouret du pianiste, tout le reste a fondu: trop de lutins gourmands sont passés par là !
Et dire que les friandises en "clé de sol" qui se cachaient sous le grand couvercle se sont envolées aussi…
j’ai lu dans la présentation de cette œuvre d’art chocolatée qu’il existe une coutume très ancienne en Amérique du Sud , lors du traitement des fèves de cacao, c’est "la danse du cacao"…Les hommes et les femmes chargés de remuer
à la main les fèves "à sécher" le font parfois aussi en remuant les pieds…mais sans musique., sans doute parce que le rythme des percussions naturelles ( les fèves de cacao remuées) constitue déjà une musique…
Le chocolat est la "boisson des dieux " dit la légende ! Les cacaoyers, avec leurs cabosses et leurs fèves, sont peut-être alors les vrais "diamants" de ces pays des dieux…Les "élégantes chocolatières" exposées dans nos musées si loin des "Tropiques" en rêvent peut-être encore ?
L’histoire ne dit pas si c’était un "bon" piano, finalement? 😉
Pas de chance, j’ai pas pu t’écouter hier soir, Yves… 🙁
Et en plus, pas d’archives accessibles dans cette radio…
Quelqu’un aurait-il des échos de cette émission?
pour ceux qui ne captent pas ous pouvez ecouter sur le net:
http://www.radiocourtoisie.net/t...
Oui Bianca, mais ce sont quand même les mains de Catherine Frot qui jouent sur le clavier, évidemment elle est doublée, mais on la voit vraiment "jouer"…
" Les acteurs qui n’ont pas pris de cours de comédie ? "c’est fort possible, je te crois Bianca, ils sont doués alors, ou le cinéma est en grand danger (rires)…
Le problème je le pressens plutôt pour les vrais concertistes
qui doivent répéter entre 6 et 8 h par jour surtout…Perdre ce rythme c’est sortir de la scène musicale internationale…quasi définitivement. Mais est-ce l’essentiel ?
Non, elle dit (Catherine Frot) qu’elle a pu jouer car elle avait étudier le piano plusieurs années mais que ce n’est pas elle qui a interprété les morceaux ! Eh oui, je l’ai entendue elle-même le dire à la télé !
Ceci dit, Catherine Frot est une de mes actrice préférées avec Dominique Blanc et Sandrine Kiberlain !
Beaucoup d’acteurs n’ont jamais pris un cours de comédie !
Si on écrivait un opéra ?… alors on y incluerait d’emblée une "Castadiora !" forcément…faudra tenir le rôle Bianca, hein ? pas de blagues ! Franchement, composer un opéra c’est vraiment du ressort des Maestros du salon !
Bianca: l’idée de faire jouer François -René Duchable dans le film est audacieuse, mais séduisante ! c’est un artiste à part entière, je suis sà»re quand travaillant cet autre "rôle" il y serait tout à son aise ! Pourtant je pense que ce sont deux métiers totalement différents : être musicien, et être acteur.
Même si les acteurs ont la plupart du temps une formation quasi complète , un concertiste n’est pas forcément acteur justement. On envisage que très peu la "scène " dans les premières années instrumentales, et c’est dommage ! Peut-être devrait-on lancer la mode…
Quelques pianistes, au tempérament bien trempé, là me viennent à l’esprit : Martha Argerich, Nelson Freire, Pogorelich, Alexandre Tharaud …faisant du cinéma, pourquoi pas ? Mais bon, comment concilier les deux métiers ?…
Ce serait peut-être plus facile de commencer une carrière
de concertiste-acteur dès l’enfance finalement…Mais bon quelle "école du spectacle" proposerait cela de nos jours ?… z’arrivent à peine à monter leurs gammes chaque jour les pauvres chérubins des conservatoires…Dans le film les choristes, le jeune soliste a montré de réelles qualités d’acteur, bien que la plupart des enfants du pensionnat furent "doubler" par une "vraie chorale"…Comment avez-vous trouver Catherine Frot dans "la tourneuse de page " ? Encore une pianiste actrice ! si si !
M.
Tout à fait d’accord avec toi, Castafiora ! Pourquoi les musiciens n’auraient-ils pas la vedette dans les films où¹ il y a des musiciens justement ! Dans les années 50 et 60 il fallait absolument être "beau" pour être acteur de cinéma mais heureusement ce critère aussi subjectif et débile que possible a bien changé ! Musiciens, danseurs, comédiens, écuyers, sportifs, faites du cinéma. Ca nous changera des éternels acteurs grimaciers et abonnés au succès ! Un peu de diversité que diable !
Ya d’l’opéra dans l’air…….
Bon tu t’y mets quand ? En association avec Rinaldi of course !
Si j’avais été réalisateure du film, j’aurais pris le risque de faire interpréter François-René Duchable dans son propre rôle. Je lui aurais juste fait faire quelques séances d’orthophonie car il ne timbre pas assez sa voix (remarque qu’on s’en fout au cinoche, ya tellement d’acteurs avec des voix de chiotte, nasillarde, inaudible, détimbrée par l’alcool, le tabac et autres substances !). Duchable, je l’ai vraiment vu de près, il est très bien, très "good-looking", décontracté, souple, drôle, mais il parle trop doucement tu vois, il ne timbre pas sa voix et il parle très vite, si bien que – même bien placée – j’avais du mal à comprendre ce qu’il disait. Enfin, tu verras comment il "joue" (c’est le cas de le dire) avec son piano, comment il fait ses exercices pianistiques et corporels en même temps, comment il est à l’aise et de bonne compagnie ! Oui, je l’aurais fait jouer le rôle à la place de Dupontel que j’aime beaucoup mais qui n’est pas pianiste après tout ! Je me demande toujours pourquoi – au cinéma – on ne fait pas jouer de vrais musiciens (chanteurs compris bien sà»r mais tu sais qu’on dit toujours "les musiciens" et "les chanteurs"). Voilà !
Ca m’énerve, j’ai envie d’y croire quand je vois un musicien jouer d’un instrument au cinéma ! Après, on va dire "quel acteur admirable, il a pris des cours de violoncelle pendant trois mois pour réussir à poser ses mains sur l’instrument" – merde alors, l’acteur est payé sà»remnt 100 fois plus que le musicien qui joue vraiment ! Bon, je m’arrête parce que je m’énerve toute seule !
Musique , TV …et Cinéma,
Et merci à toi Bianca, pour cette annonce si détaillée qui nous donne très envie d’être déjà au 3 août !
Je me souviens bien du film de Danielle Thompson, dont tu nous parles :
« Fauteuils d’orchestre ». ( vu en 2006 je crois)
Je l’avais perçu même comme un possible « opéra » moderne !
La jeune actrice ( Cécile de France) qui tient le rôle central ( Jessica ) évolue dans un tempo très enlevé, très légerPlus qu’une provinciale qui « monte à Paris », elle m’est apparue comme une libellule des jardins et des campagnes vire-voltant dans la ville, ou une ballerine, qui va de scène en scène ( scène de rue, de quartier branché ou chic, scène des toits, scène du théà¢tre, de bar chic, de salle de concert , de salle des ventes). Chaque nouvelle rencontre que Jessica fera avec l’un des personnages"clé" du film, est un prétexte à nous montrer « un lieu de vie », qui n’est finalement qu’un autre théà¢tre, un lieu en miroir, en trompe l’oeuil, finalement, le film est une succession de lieux clos, qui se reflètent les uns les autres…et s’opposent aux coulisses ( l’appartement de la grand-mère de province, rôle joué par Suzanne Flon, très émouvante) et la loge de la gardienne
( Dani) Ces deux actrices, superbes, regardent les autres « évoluer », on dirait qu’elles représentent aussi l’oeuil (double) du "metteur en scène". Sa vraie façon de voir les choses …du "théà¢tre de la vraie vie".
Les mélomanes auront été sensibles, peut-être comme moi, au jeu subtil de l’acteur Albert Dupontel, dans le rôle du pianiste virtuose qui se remet totalement en question ( d’où¹ suis-je, où¹ vais-je, pourquoi ai-je joué ? joue-je, jouerais-je ? et pour qui ? etc.) Je me suis demandé s’il jouait réellement ce piano de concert tant le résultat visuel et auditif était excellent, convainquant… François-René Duchable a réellement coaché l’acteur…C’est pourquoi sà»rement son jeu est encore plus crédible !
Le moment le plus poignant est sà»rement celui où¹ il proclame son credo sur la musique : ( en fait il passe un savon à son épouse qui le voit comme un objet d’art )…Il crie vouloir quitter « le système » vouloir jouer dans les hôpitaux, les prisons, auprès des gens qui ne connaissant pas la musiqueBref « dé-conserver » la musiqueUn film très enlevé , ce « Fauteuils d’orchestre » perçu tout d’abord comme une comédie en considérant le devant de la scène, mais qui frôle avec pudeur, ce qu’on pourrait appeler « les coulisses du tragique ».Le talent des acteurs y est pour beaucoup ( Claude Brasseur, Valérie Lemercier, Christopher Thompson, Laura Morante, Dani, Sidney Pollack, Suzanne Flon, et Eve Ruggieri )
La musique du film a été composée par Nicola Piovani ( compositeur italien)
On ne parle assez des compositeurs de film à mon avis…
On y entend aussi "Beethoven", dans un concerto incontournable, en plus. Dommage que la fin ( happy end ? ) soit un peu brouillonne, et sonne un peu
« conventionnelle »La "libellule" Jessica, finalement grillant et troquant ses ailes pour un destin nettement plus « petit bourgeois ». M’enfin, comme disait l’autre : difficile de bien terminer un opéra…(même pour Mozart ! )
ps : une idée pour une autre fin du film quand même: Notre libellule aurait pu entamer une carrière d’actrice ou de chanteusepop ou jazzy de concert avec le pianiste, sous la houlette d’une Valentine -impressario-reconvertie-et-cool, tous jouant auprès des malades, des prisonniers, des gens qui ne connaissent rien à la musique "savante" et "pas savante" …Faire vivre l’art, partager la musique !
What else ?
M.
à la question : "Quel était le nom du Quatuor à cordes présent ce soir là ? "
je vais donc répondre ! Il s’agissait en fait du "Quatuor Leonis" avec: Thomas Gautier (violon) Guillaume Antonini (violon) Alphonse Dervieux ( alto) Jean-Lou Loger ( violoncelle)
On devrait retrouver ce jeune Quatuor dans les prochaines émissions "boù®tes à musique" de Jean-François Zygel, de cet été.
Sur la section d’or: merci Jean-Armand de ta réponse, "la section d’or" et tous ces phénomènes de coù¯ncidences numériques sont intéressants effectivement.
N’est-ce pas plus difficile de vouloir retrouver la section d’or, dans une composition, la provoquer en quelque sorte ? A la limite un peu vain ? Mieux vaut qu’elle soit le fruit d’une construction originale et bien pensée. Toute cette science
des"numéros" que l’on a établie à propos de l’œuvre de Bach par exemple, même si elle est fondée, est constatée à postériori, rien ne dit que le compositeur s’en est absolument soucié en écrivant… Mais pourquoi pas ?
Tu as raison sur tous les points évoqués par toi, sauf qu’en tant qu’enseignant, je peux te confier que bien des jeunes à qui l’on fait découvrir la culture dite "classique", simplement et avec passion, deviennent demandeurs et prouvent que cette culture là n’est pas morte mais qu’elle évolue, en s’enrichissant des apports culturels et technologiques actuels. Cela a toujours été le cas, à toutes les époques. Loin de ressasser, les exégètes médiévaux des textes antiques les enrichissaient de leur propre savoir.
Je m’insurge uniquement sur ce trompe-l’oeil consistant à croire que la consommation de l’information culturelle vaut pour la pratique culturelle elle-même. Les émissions télé littéraires peuvent donner l’impression de tout connaître d’un livre parce-que l’on a entendu l’auteur en parler pendant une heure ; c’est évidemment un leurre. Mais le problème touche également tous les autres secteurs de la culture. La médiatisation de la culture ne l’a pas démocratisée, bien au contraire.
Quant au dynamisme américain, il repose, et tu le sais, sur les apports extérieurs : les USA sont un véritable aspirateur à talents et à matière grise, comme la France de jadis qui attirait les artistes et savants du Monde entier. Un jour prochain, ce sera au tour d’un autre pays de devenir le nouvel Eldorado pour les talents et la prospérité économique qui va de pair.
L’usage de l’anglais sert d’idiome de communication international, comme le latin en Europe, au début de notre ère. C’est tout. D’ailleurs, la majorité des sites internet n’est pas anglophone et je ne soupçonne pas les américains d’impérialisme culturel dans la mesure où¹ ils n’en ont aucunement besoin. Mon discours s’adressait surtout à ces français défaitistes qui se croient devenus les vestiges d’une civilisation perdue et croient pouvoir survivre en imitant servilement les travers de la culture dominante.
Ils croient séduire les américains en renonçant à leur identité culturelle propre (comme ces entreprises françaises qui interdisent à leurs collaborateurs français de communiquer entre eux, en France, en français !), ils ne font que susciter leur mépris , car les américains cultivés ou tout bonnement sensés considèrent toujours notre pays et son apport, passé comme présent, avec respect et sans commisération.
La "musique savante" comme tu l’appelles, s’est toujours nourrie au lait de la "musique populaire". Aujourd’hui, elle continue de le faire, par d’autres moyens et je ne m’en plains pas.
Franchement, le "Boléro" ou les complaintes de Puccini sont moins difficiles à entendre que la tronçonneuse Hard-Rock ou la moulinette répétitive et obsessionnelle (et tout compte fait très créative) de la Techno. Qu’est-ce qui t’empêche d’intégrer ce que ces musiques apportent de meilleur dans tes compositions ? Crois-tu que les quatuors de Haydn soient insurpassables ?
Stavinsky estimait que le pire des péchés pour un créateur était d’avancer la tête coincée en arrière. Le passé doit être une source vive sans être incompatible avec le présent. Je ne suis pas passéiste mais respecte le passé et me refuse à le juger à l’aune des mentalités contemporaines, ce qui est une attitude intolérante typique des zélateurs de la pensée unique.
Jack Lang a surtout instrumentalisé les créateurs à des fins politiques. Je compte sur le recul du temps pour que cette imposture soit enfin révélée, il n’en sera que temps.
Amitiés à toi, Yves.
La domination de l’anglais n’est pas due à l’Angleterre, mais aux Etats-Unis, qui est le pays le plus puissant économiquement et militairement, où¹ se trouvent les universités les plus réputées, où¹ se créent 90% des nouvelles modes et des innovations technologiques, où¹ se produisent les films et les chansons consommés par le reste de la planète, etc.
Ceci dit, le passage du français à l’anglais comme langue internationale a commencé au XIXième siècle, époque où¹ l’Angleterre était le pays dominant économiquement, commercialement et militairement – certes beaucoup moins dominant que les Etats-Unis aujourd’hui.
La création réellement vivante, c’est-à -dire la techno, le rap, et tous les autres styles de musique populaire, n’a pas besoin d’être étatisée pour bien se porter – plus particulièrement aux Etats-Unis, mais aussi en France. Si la musique savante a besoin d’une soutien étatique, c’est parce qu’elle est morte, tout simplement. Elle n’intéresse plus personne, à part toi, moi, Mazurka, et quelques autres.
A partir du moment où¹ un secteur devient massivement aidé, il se produit des phénomènes de copinage, parce qu’il n’y a plus de mesure objective de la qualité. C’est un peu le cas dans la recherche, mais il y a tout de même le nombre de publications qui fournit un critère semi-objectif. Mais pour l’art, plus aucun critère, surtout depuis que les musiciens ont crié partout que l’adhésion du public était un critère de non-qualité.
Dans ces conditions, chercher à bà¢tir des ponts entre les musiques actuelles et la musique savante me paraît une démarche sensée ; c’est celle de Jack Lang mais aussi de ses prédécesseurs et successeurs. C’est un des moyens d’intéresser le public à la musique savante : on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre.
Jean-Armand,
Si le rayonnement d’une langue devait correspondre au poids démographique d’un pays, tu conviendrais avec moi que l’Angleterre ne ferait pas le poids et que le monde entier parlerait le mandarin….
Tu sais bien que d’autres facteurs interviennent et Mazurka l’a fort bien dit. Adopter un idiome c’est aussi en embrasser la culture et si la France voit sa langue décliner c’est que les élites françaises exportent une image négative de notre pays qui ne donne pas envie aux autres de s’intéresser à nous. Ce n’est pas moi qui le dit c’est le philosophe Michel Serres qui enseigne six mois par an à l’Université de San Francisco, en Californie…Il semble bien placé pour décrire ce phénomène d’autodénigrement et d’autoflagellation dont nous sommes passés maîtres, nous français.
Quant à mon coup de gueule sur le silence médiatique entourant la mort de Régine Crespin (et aussi de la grande soprano américaine Beverly Sills morte le même jour que Régine Crespin), il vise à dénoncer la fonctionnarisation de la création culturelle en France, son étatisation sur le mode soviétique, celui de l’esthétique unique et du copinage.
Aujourd’hui, on ne demande plus à un artiste dérsireux d’être aidé par les deniers publics de faire une œuvre, on lui demande un dossier, la seule denrée susceptible d’être digérée par les énarques qui ont investi le Ministère de la Culture.
Reconnais avec moi qu’au lieu d’avoir permis le développement "des œuvres de l’esprit" comme le préconisait le décret d’application portant création du Ministère de Malraux en 1959, le Ministère de la Culture a surtout fait prospérer les énarques !
Et surtout promouvoir la musique sous d’autres formes, ne serait-ce qu’avec l’éducation.
JLF dit vrai : Le vrai problème de fond il est là : l’éducation . Mais j’irais un peu plus loin
Eduquer à la musique, c’est reconnaître le sérieux d’une transmission de savoir,
Et non pas seulement des bricolages pour animations éphémères destinés à un grand public, junior ou adulte. Bien éduquer c’est déjà prendre au sérieux, les futurs auditeurs des salles de concert, ou même leurs futurs acteurs
professionnels ! Cela commence aussi par le respect et la reconnaissance des enseignants de la culture, eux-mêmes, par les institutions en place.
et certes quel chemin reste-t-il à parcourir ! Quelle est la juste reconnaissance de ces matières artistiques dans tous nos systèmes éducatifs ?
Le public réclamera des hommages dignes de ce nom, rendus aux grandes cantatrices ou aux immenses compositeurs disparus, quand eux-mêmes déjà les auront fréquentés ! Car hélas, on en revient toujours à cette misérable contrainte : la demande du grand public( et ses conséquences directes économiques, en parler clair : du fric du fric et de l’audimat , il n’y a que cela de vrai !!!)
Est-il normal qu’il soit si difficile de devenir enseignant en musique ( toute branche confondue) pour un si piètre résultat ? Pourquoi y a t- il tant d’examens à passer dans cette branche si peu reconnue ? si infertile ? une profession aussi mal rémunérée ? On peut seulement considérer l’écart qu’il y a entre le haut niveau d’un agrégé en musique et le réel poids qu’il exercera dans les rares classes où¹ il sera appelé à enseignerOn devrait supprimer toute notion de coefficient affecté à chaque matière, l’éducation est un toutet retarder la spécialisation le plus tardivement possible. Voilà la solution pour que nos énarques soient un tant soit peu « culturés »
On a beau être des passionnés, on aurait tendance à troquer son savoir musical contre un bon micro et quelques refrains à succès !
Quant à la fête de la musiquec’est comme Noù«l , elle a lieu là où¹ on ne l’attend pas, elle ne peut pas se prévoir à l’avance, elle a lieu c’est tout ! à chaque fois dans un concert quand le public est touché et s’émerveille ! le 21 juin n’est qu’un épiphénomène, une très très bonne idée au départ, mais rattrapée par les
« gloutons de décibels »
Jean-Armand : il y a belle lurette que les "petites formations" qui jouaient au coin des rues ne se dérangent plus pour jouer à Paris
ou alors ils le font dans des lieux bien confinés, salons et cours d’honneur bien à l’abri, et de préférence tôt dans la journée mais pas dans la rue.
Quand aux " humanités" , ce ne sont pas que "le latin", mais aussi les Lettres, et "le français"et toute la culture qui en découle, tout simplement, Il y a de sérieuses inquiétudes à ce sujet, ce n’est pas nouveau.
Sur la francophonie :
Je crois qu’on dénombre près de 200 millions de francophones dans le monde,
chiffre auquel il faut ajouter tous ceux qui sont en apprentissage de la langue française…Francophonie est un mot "valise " pas vrai ?….
Au fait qui a institué la fête… du 14 juillet ? et ses feux d’artifice ?
Pas Haendel quand même avec les feux d’artifice royaux !
J’ai entendu dire qu’à Paris on allait associer musiques de film aux feux d’artificemanquait plus que ça !
Voir là filinfo.france3.fr/popup_…
mais bon il n’y a pas qu’à Paris, toutes les régions de France adorent la fête…
"Djack" a misé juste.
Bonne(s) fête(s) à tous !
Je vous trouve tous deux bien chagrins à propos de la fête de la musique. Cela fait pas mal d’années que je n’ai pas traîné mes guètres à Paris un soir de 21 juin, mais j’en ai de bons souvenirs. Certes, pas des grands concerts place de la Concorde et autres : je n’y ai jamais mis les pieds. Mais des petits groupes ou des chanteurs indépendants qui se produisent au coin d’une rue.
Sur le fond de l’article, oui, la culture classique disparaît. C’est attribuer beaucoup de pouvoir à Jack Lang que d’en faire l’instigateur. L’ère Lang, c’est 10 ans après Pompidou, 15 ans après mai 68, 20 ans après Andy Warhol, … 70 ans après les ready-made de Marcel Duchamp.
On n’apprend plus le latin ; qui s’en plaindra ? Rome : une armée efficace, de bons commerçants, des moeurs qui feraient honte à une république bananière, une culture en forme de salmigondis de tout ce qui était à la mode dans les autres pays.
Cette évolution, c’est un mouvement de fond, que l’on peut dater du début du XXième siècle, et qui affecte tous les pays occidentaux.
Quant à la chute de la francophonie, elle est due à la baisse d’influence internationale de la France : économique, politique, intellectuelle. Dieu merci, les autres pays se sont éduqués et enrichis ; notre poids se rapproche maintenant de notre poids démographique, c’est-à -dire pas grand chose.
Et puis, qui a créé les journées du patrimoine ? Jack Lang.
Beau billet d’humeur.
On peut être plus ou moins d’accord, et j’espère qu’il suscitera beaucoup de commentaires. Je suis sà»r en tout cas que la Crespin aurait aimé.
Pour ma part, j’ai applaudi quand notre ‘Djack’ national a crée la fête de la musique, pensant ingénument que ça ne pouvait qu’améliorer la situation musicale en France.
Force est de constater qu’il n’en a rien été: on y a gagné le bruit, la foule, la quantité en terme de decibels, mais pas la qualité musicale. Ce bilan négatif est incontestable, il suffit d’entendre l’avis unanime des musiciens – je parle des vrais, pas de ceux qui ont acheté leur guitare la veille de la fête de la musique pour parader avec quelques copains.
En fait, ‘Djack’ aurait du crée la ‘fête du rock’, ou la ‘fête de la musique populaire’ et laisser aux vrais mélomanes le soin d’organiser leurs propres rencontres, festivals estivals ou autres manifestations.
Et surtout promouvoir la musique sous d’autres formes, ne serait-ce qu’avec l’education.
On verra ce qu’il en est avec ce gouvernement ‘nouvelle manière’.
Notre nouveau Président n’est pas plus mélomane que les précédents, mais il parait que son gouvernement compte moins d’énarques…une chance ? 🙂
Oui, c’est elle, c’est la déesse,………..
Ah ! Je ris de me voir si belle !
Merci Mazurka – c’est tout à fait ça !!!
L’article du "Monde" par Renaul Machart sur Régine Crespin signalé par JLF est vraiment intéressant à découvrir là :
http://www.lemonde.fr/web/articl...
Yves Rinaldi vient aussi de signer une nouvelle chronique sur la grande artiste lyrique et "les médias " à lire ici:
http://www.foucart.net/?2007/07/...
merci pour les references…………
Oui, c’est effectivement ce que JF Zygel a dit. J’avais entendu parler (par des profs de musique) de cette passion de Bartok pour la section d’or. Les coù¯ncidences numériques sont un phénomène bien connu : quand on veut trouver un rapport dans quoi que soit, architecture ou autre, on le trouve toujours. Il est donc difficile de juger a posteriori. Personnellement j’ai déjà trouvé la section d’or très nettement dans deux de mes partitions, alors que je n’avais rien fait pour qu’elle y soit.
et merci beaucoup de vos appréciations !
Jean-Armand, tu étais aussi à la leçon sur Bartok ? Te souviens -tu de ce qui a été dit sur la fameuse "section d’or" et la musique de Bartok ?De mémoire, Il me semble que Jean-François Zygel a suggéré que ce n’était que pure légende bà¢tie autour de sa musique ? Que Bartok ne s’en était point occupé en composant ? Pour aller vite on peut dire que ce n’est qu’un délire d’intellos de plus tout cela ?
Qu’en penses-tu ?
Nous voilà gà¢tés avec tous ces titres ! Merci Bianca !
Chez Harmonia Mundi, il y a "Les cris de Paris" et "La Chasse" interprétés par L’ensemble Clément Janequin dirigé par Dominique Visse que tu cites d’ailleurs.
Ces disques sont spécialement peu chers (vers les 8 Euros environ). Dominique Visse a une voix de haute-contre très particulière et très reconnaissable avec en plus beaucoup d’humour et il imite superbement bien tout un tas de bruits divers et variés avec ses camarades chanteurs.
Toujours chez Harmonia Mundi, on retrouve "The Cries of London" par Paul Hillier (chef tout à fait remarquable, tout est bon chez lui)
et enfin, chez EMI Classics le CD intitulé "Vocalises" où¹ Natalie Dessay, notre oiselle nationale interprète "Vocalises" de Rachmaninov, "Le Rossignol" de Alabiev, "Le rossignol et la Rose" de Saint Saà«ns, "Les Filles de Cadix" de Delibes, "Vocalise en forme de Habanera" de Ravel, Granados, "La maja y el ruiseà±or" de Granados,….. le fameux "J’ai vu passer l’Hirondelle" de Dell’Acqua et deux ou trois autres petites merveilles célestes (pour qui aime Natalie Dessay bien sà»r puisqu’à ma grande surprise, je sais qu’il existe des personnes qui ne l’aiment pas…). Ce ne sont que de petits exemples de CD à écouter pour ceux qui aiment les "cris du monde" et les oiseaux…..
Justement Bianca aurais-tu des enregistrements à nous proposer ?
ou une discographie à nous conseiller ?
Merci !
Nous avons maintenant une réponse complète de Castafiora:
voir là
http://www.foucart.net/?2007/07/...
Merci Bianca !
Et puis si vous aimez les oiseaux autant que Messaien
vous pouvez continuer là :
en plus il y a de belles photos :
nature.ca/discover/exb/ds…
Pour vous amuser un peu avec les onomatopées et les chants d’oiseau :
cliquez là : nature.ca/discover/exb/nm…
vous pouvez essayer en anglais aussi !
Il faut juste écouter les chants mélodieux !
Pitchoun : le chef doit bien mettre en place le tempo, les chanteurs doivent suivre ! La difficulté est de faire les onomatopées (parfois complètement inusités de nos jours) très vite et de façon très régulièrement, les quatre voix ne disent pas forcément les mêmes choses en même temps, mais on rit beaucoup et ça change des chants sacrés et de la solemnité des messes. Il faut un très bon chef et de bons chanteurs qui travaillent bien leur partition pour ne pas faire perdre de temps aux autres ! Un soir au Madrigal de Paris (nous répétions au Conservatoire de Boulogne) Pierre Calmelet avait dépassé l’heure de répétition et on nous avait coupé la lumière en pleine Bataille de Marignan – nous avons continué par coeur jusqu’à ce que nos mémoires nous là¢chent et nous avons fini en éclat de rire !
il est vrai qu’a chanté ça doit etre tout a fait sympathique (encore faut il bien sur des bon chanteurs), et ça ne doit pas etre evident!!!
est-ce plus difficile a chanter que quelque chose de plus classique, y a t’il des difficultés particulieres, specifiques a ce repertoire??
J’ai adoré chanter "Le chant des oiseaux" et "La Bataille" de Jannequin ! Je continue à les écouter dans plusieurs versions sans oublier "L’alouette" et "Le rossignol"….. c’est très amusant à chanter – ça rend joyeux et tout le monde est de bonne humeur dans le choeur !
Prochaines boù®tes à musique Jean-François Zygel Eté 2007
Il semble y avoir une réponse ici :
http://www.jeanmarcmorandini.com...
On parle du "vendredi 3 août à 23h10 " sur France 2 , soir à partir duquel nous retrouvons le "professeur Zygel", pour cinq cours particuliers et pour cinq univers musicaux (Opéra, Piano-clavier, Nature, Musique de chambre, Danse).
Mais, Bianca Castafiora la privilégiée, qui a assité au tournage de toutes les émissions devrait nous confirmer tout ça très vite ! Les sites TV n’indiquent rien pour l’instant ! Bianca si tu nous lis…
M.
Bianca, connais-tu les dates (+ heure, chaine de diffusion) des emissions de Zygel, cet ete?
Qu’on ne les loupe pas…
F.zygel à st Cézaire Le 08-07-07- bravo! en réponse à la question triste, le romantisme ? Evoquons la syphilis, la tuberculose, la brièveté de la vie chez ces créateurs, poètes, peintres, et musiciens de la fin du siècle
.merci du passage à St Cézaire ( étonnée) à bientot .
Jean-François Zygel est d’une grande éducation, il suffit de l’entendre parler. Je suis sà»re qu’il s’est poliment exprimé. Je n’y étais pas mais je suppose que la salle était comble et donc l’air étouffant.Ceci dit, on ne pouvait évidemment pas priver toute une salle de la "Leçon de musique" programmée.
L’urgence était de "soigner"la dame souffrante et donc de la faire sortir. Apparemment cela peut être jugé un peu dur, mais c’était le bon choix. Rien ne l’empêchait de revenir une fois rétablie. Cette salle de la mairie du XXe est belle, et confortable, le mieux serait de la climatiser puisqu’elle attire tant de public, et que tant de mélomanes aiment à la fréquenter ! En général quand on prévoit une scéance musicale ou une audition dans les lieux appropriés, il y a toujours des imprévus venant du dehors. ( travaux en retard, marteaux piqueurs imprévus, sirènes bruyantes, défilés…! ) Je me souviens de chefs de choeur parlementant avec des chefs de travaux ( à l’extérieur de l’édifice) pour enregistrer quelques instants un dernier morceau… Il faut parfois remonter aux "sources sonores " aussi, ce n’est pas toujours facile de les faire cesser ! …J’aurais bien proposer à Jean-François Zygel de faire l’entr’acte au début !!! D’ouvrir très grand toutes les fenêtres pendant quelques instants, et en même temps lui proposer d’ improviser sur "bruits de rue" – " fenêtre ouverte" et " dis donc, tu ne manques pas d’air"… le tout dans le style court-métrage imaginaire à la "Charlie Chaplin"…Et bien oui quoi ! juste le temps que cette charmante dame mélomane reprenne ses esprits et un peu d’air frais ! …" Vive le vent, vive le vent"…( sur un air bien connu)
M.
Je suis pour le silence !
Un jour, à la Mairie du XXme, lors d’une Leçon de Musique de Jean-François Zygel, une fenêtre de la salle des mariages était légèrement ouverte. Gêné par le bruit de la place, JF Zygel demande de fermer la fenêtre. On lui répond qu’une dame a besoin d’air car elle ne se sent pas bien. Zygel répond avec beaucoup de diplomatie et de fermeté que si cette dame ne se sent pas bien, elle n’est peut-être pas à sa place dans la salle. La fenêtre fut fermée et la dame est partie au bras d’une amie !
Quelques rà¢clements de gorge, quelques toussotements,…. peuvent être tolérés car ils sont "humains" et parfois impossibles à maîtriser mais les chuchotements, les bruissements de programmes, les "fouilles" de sac pour trouver un mouchoir me semblent un manque de politesse et de respect par rapport aux musiciens et à ceux qui les écoutent "religieusement"…… De même, les personnes qui se parfument abondamment sont une nuisance mais c’est une autre histoire……
On pourrait faire un billet entier sur l’hygiène à respecter quand on va dans un lieu public ! 🙂
J’ai appris sa mort par Jean-Louis Andreani, PDG de Loreley Production, agents de nombreux artistes musiciens classiques qui l’a très bien connue. Il était avec moi sur le tournage de la 4me émission de La Boù®te à Musique de Jean-François Zygel.
Quand j’ai dit "oh, Crespinette est morte" il a répondu, "ne l’appelez-pas comme ça, je vais pleurer ! C’était une femme remarquable et la plus grande de nos chanteuses lyriques. Un femme si simple, si bonne et si exceptionnelle !" Jean-Louis Andreani était venu présenter un de ses poulains guitariste sur le tournage. Je vous en reparlerai bientôt…..
Moi, j’avais lu ses mémoires, pleine de soleil et de vie…. Un grande artiste qui restera dans notre coeur et dans notre patrimoine culturel !
Je reviens du dernier tournage de la Boù®te à Musique de Jean-François Zygel et qu’est-ce que je trouve en rentrant chez moi ? Encore lui, le magicien et Bartok alors que je viens de les quitter !
Super compte-rendu très très complet !
A bientôt pour parler encore de Jean-Françoois Zygel et de ces musiciens et des tournages auxquels j’ai participé !
Magnifique chronique, en effet. Il faudra que je reecoute le quatuor N* 4 et que je relise en meme temps cette chronique, des mon retour.
Merci Mazurka!
C’est vrai que le festival de jazz de Montreal est important, voir ici:
http://www.montrealjazzfest.com/...
A mon tour, j’ai envie de vous parler du concert symphonique »le plus haut d’Europe ».
Il aura lieu en Queyras a Arvieux dans les Alpages des Chalets de Clapeyto le 15 juillet a 17H00 et a… 2050m d’altitude.
Au programme, notamment le bolero de Ravel.
Le programme ne dit pas si les vaches sont dans la salle ou a l’orchestre… 🙂
Excellent compte-rendu !
J’y étais. Tout est dit.
Bonjour Manon, merci de tes commentaires, des doc et photos en plus pourquoi pas ? On verra sinon on peut continuer à visionner ses prouesses voir les autres vidéos indiquées.
Salutations au chat "Cola" guitariste. Une question c’est de la guitare classique ou jazz j’espère qu’il joue ?…(rires !)
à Pitchoun : bonjour et contente que cela te plaise ! Je trouve cette séquence joliment filmée les chats sont des êtres mystérieux que les artistes musiciens et littéraires ont toujours admirés. Je pense à Ravel qui les a mis en musique aussi ! Dans ces séquences on devine bien que la pianiste respecte bien son chat et dialogue même avec lui ! ( dans la seconde vidéo surtout) Je serais plutôt tentée de faire cela avec certains oiseaux d’ailleurs… J’ai connu un oiseau, un"rossignol japonais" qui ne chantait que lorsqu’on jouait "Mozart" au piano ! Il s’est un jour aventuré sur des trilles de toute beauté !… ( on a du arrêter de jouer pour mieux en profiter ! ) … Mais que sait-on des animaux nos petits cousins ?
M.
Merci JLF, quel bon vent frais depuis les hautes montagnes souffle sur le blog !Oui, sur la chaîne musicale Mezzo on a rendu aussi hommage à La grande Régine Crespin en rediffusant ces jours-ci une des émissions ( "d’un air entendu") de Daniela Lumbroso, elle était en compagnie de Frédéric Mittérand. Un bel hommage…Maintenant on attend les articles, billets, photos, commentaires et que sais je encore,des spécialistes de l’art lyrique du site, Yves Rinaldi, Bianca, Jean-Armand ? à vos plumes d’écrivains et à vos clics de photographes !
M.
Hello Thierry ! Merci de l’information … Vive le Québec et le jazz ! Et bien alors tu vas bientôt nous parler en détail de ce beau et riche festival québéquois ? N’est-ce pas ? On a hà¢te de te lire !
M.
excellent!!……………
bonjour moi g aussi un chat il s apel coca lui ne jou pa du piano mé de la guitare je trouve ke se chat et extraordinaire pk vous ne mété pa plus de video sur lui et quelque photos ? aure voir et jèspère ke vs suivre mé conseils
Le plus grand festival de jazz du monde a lieu en ce moment chez nous, au Quebec avec plus de 550 formations qui jouent dans les rues et cours de Montreal. Tous ceux qui vont se produire en France seront passes chez nous!
»on peut espérer revivre cette soirée assez vite sur une des chaînes musicales télévisuelles ou en DVD. »
Merci de nous le signaler !
C’est vrai qu’un concert symphonique d’orgues n’est pas commun, mais même au plus fort du tutti, orgues et percussions comprises, la puissance de la musique était tout à fait audible et en rien assourdissante ! Elle fut dirigée de telle façon
que l’auditoire pu en saisir les nuances les plus fines, dans ses pianissimo comme les plus accentuées dans les crescendo et diminuendo, on peut parler d’ une musique très architecturée, pensée dans l’espace justement…D’ailleurs imagine le vaste vaisseau d’une cathédrale, on ne peut espérer "une auguste caisse de résonance" plus appropriée pour ce genre plutôt grandiose ! D’autre part l’œuvre est construite de telle façon que tous les instruments dialoguent et s’expriment à tour de rôle les uns avec les autres ou ensemble, les orgues "positifs", d’une part avec le grand orgue mais aussi avec les percussions, les " tutti fff " même si il y en a, sont aussi limités dans le temps ! …Les mélomanes curieux pourront d’ailleurs consulter la partition éditée déjà chez Schott…et vu le nombre de preneurs de son, de cameramen "pro" , qui étaient présents ce soir là , on peut espérer revivre cette soirée assez vite sur une des chaînes musicales télévisuelles ou en DVD.
M.
Moi ce qui m’impressionne, c’est ce concert symphonique d’orgues…le tutti doit etre grandiose, mais bonjour les oreilles !
Pire qu’un concert de rock, pour ce qui est des decibels !
les photos sont de toute beauté….(impressionnant!)
Continuons par ici : attention talents de photographe !
Bonne visite !
orgue.volutes-abstruses.c…
Voici une des vues (plafonnantes) les plus originales sur Les Grandes Orgues "en majesté " dont il est question plus haut, les amateurs de belles photos apprécieront je crois:
http://www.arnaudfrichphoto.com/...
M.
Je parlais de Pleyel évidemment "première salle" "rue Cadet" à Paris, qui le resta jusqu’en 1839, celle que nous connaissons rue du Faubourg Saint-honoré s’est fait connaître un peu avant les années trente …dès 1927.
Si les éditeurs éditent ce que veulent acheter le public, faudrait peut-être initier de plus près le public, …elle est inscrite dans un cercle logique cette histoire là ! Plus on entendra de la musique d’aujourd’hui (éditée) plus nos oreilles se feront non pas une raison, mais apprivoiseront ce nouvel univers sonore, l’écoute n’est pas statique, elle doit évoluer aussi…et donc peut-être que certains d’entre eux seront aussi amenés à l’interpréter… ? Il suffit sà»rement de commencer.
Si on avait attendu que Debussy, Ravel, Bartok, Stravinsky soient unanimement appréciés de leur vivant par tous les mélomanes de salon acheteurs de partition, on aurait rien édité du tout ! ni rien joué ! " audace, risques, paris, "ce sont des mots qui ont été sà»rement gommés du vocabulaire en ce début du XXI es siècle, légèrement conformiste ?…
M.
Jean-Armand a écrit : "En revanche à l’époque de Mozart, on
jouait du Mozart,"c’est vrai …sauf quand parfois on empêchait
sa musique d’être copiée pour être remise aux musiciens interprètes…!
Au XVIII e siècle, les compositeurs se faisaient connaître par
les concerts, ils devaient faire "copier" leurs œuvres, ils étaient
aussi dépendants des " copistes" que nos contemporains des éditeurs…On peut se rappeler l’anecdote du "manuscrit Mozartien… oublié" en cette année 1778 !
Mozart devant faire jouer à Paris sa symphonie concertante pour vents, l’avait confié à Joseph Le Gros directeur du concert spirituel, qui le lui avait lui-même commandée, et qui était aussi chargé de la faire copier
Contre toute attente, Le Gros s’arrange pour que la partition soit totalement ignorée. On suppose que le compositeur Cambini, jaloux de Mozart, aurait fait moult pression sur Joseph Le Gros pour retarder cette copie. Une lettre datée du 1 er mai 1778, écrite de la main même de Mozart l’atteste. Il relate à
son père ce fait étonnant :
« Le Gros l’avait depuis quatre jours pour la faire copier ()
Enfin de compte, avant-hier, ne la voyant plus, je la cherche
sous les partitions – je la retrouve cachée. Je fais mine de rien
et demande à Le Gros :
« A propos, avez-vous fait copier la symphonie concertante ? »
« Non. Je l’ai oubliée. » Comme je ne peux naturellement pas
lui donner l’ordre de la faire copier ou jouer, je ne dis rien… »
Etrange et tragique réfexion de Mozart:" je ne dis rien",
le silence d’un génie comme réponse à la mesquinerie…
cela nous laisse songeur…( Mais je ne crois Mozart qu’à
moitié quand même, est-il vraiment resté silencieux ?…)
Combien de spécialistes et d’éditeurs s’intéresseraient encore
aujourd’hui à un manuscrit de Mozart retrouvé et encore inédit ?
Quand à Bach, c’est vrai on l’a oublié pendant longtemps,
c’est vrai il a vécu un "purgatoire" …jusqu’à l’arrivée de
Mendelssohn qui le fit redécouvrir en majesté en re- "créant"
"la Passion selon Saint-Mathieu" si je me souviens bien !
Personne ne l’oublie plus depuis…D’ailleurs son thème
"Sib la do si !" B. A. C. H.) hante bien des pièces du grand
répertoire musical n’est-ce pas ?
M.
En fait au XVIII e siècle en entendait la musique dite « savante » surtout dans les milieux aristocratiques, chez les princes et les mécènes
Si par la suite, la musique s’est pratiquée dans les maisons bourgeoises c’est surtout grà¢ce aux développements de la facture instrumentale, particulièrement la fabrication de pianos droits , plus accessibles à un plus grand nombre.
La bourgeoisie est entrée progressivement dans ce monde musical. L’apprentissage du piano devient un passage obligé pour tout jeune bourgeois. C’est vrai on faisait de la musique chez soi, mais on ne jouait pas forcément les pièces les plus intéressantesEn s’y mettant à plusieurs, au moins à deux pour jouer à quatre mains , le troisième tournant les pages, « les pianistes à domicile » pendant les soirées musicales permettaient d’entendre les œuvres symphoniques des maîtres transcrites pour piano, innombrables à cette époque ! Pour s’attaquer au grand répertoire pianistique très virtuose, il était nécessaire de maîtriser une technique parfaiteCe n’est pas anodin de constater que les grands virtuoses compositeurs écrivaient aussi des pièces plus brèves « de salon » justement, destinées à ce public là . Mais pour le répertoire de mélodies, c’est un peu différent, quoique
En tous cas au XIX e siècle, les grands facteurs de piano comme Pleyel, ont bà¢tis leur propre salle de concert et de prestige pour assurer une publicité suffisante à leurs nouveaux « modèles » ( je ne parle pas des pianistes ). Attirant les plus grands artistes d’EuropeLiszt, Chopin, ThalbergEn ce temps, tout était lié : créativité, édition, concert, facture instrumentale, salle de concert, échanges culturels et artistiquesEtaient étroitement liés aussi les lieux de vie artistique et les personnalités de France, d’Europe et du Monde, les artistes et les artisans de l’artAujourd’hui, peut-être souffrons nous de trop de spécialisation sans réelle communication possible entre divers réseaux souples et intelligents ?
M.
Oui, c’est vrai pour les auteurs que tu cites. En revanche à l’époque de Mozart, on jouait du Mozart, à tel point que les auteurs baroques étaient oubliés, Bach en tête. A l’époque de Beethoven, on jouait du Beethoven, je l’ai lu récemment dans un ouvrage sur sa 6ième symphonie. A l’époque de Wagner, on se pressait à Bayreuth. Les auditeurs ont effectivement commencé à se désolidariser de la musique qui leur était contemporaine à la fin du XIXième siècle.
Et puis au cours du XXième siècle la musique populaire a pris une telle importance qu’elle représente actuellement presque 100% de la consommation de musique. S’intéresser à la musique savante aujourd’hui, c’est se placer d’emblée dans une longue tradition, d’où¹ le poids de Chopin, Brahms et consorts.
Cher Armand, tu as raison sur le fond mais n’oublie pas qu’il y a un siècle on ne jouait pas la musique des auteurs contemporains dans les maisons bourgeoises. Satie, Ravel, Debussy, Stravinsky et Bartok étaient boudés ; on leur préférait des auteurs reconnus, généralement déjà morts… Je reprends le qualificatif de "reconnu" qui m’a été avancé comme motif de refus de jouer ma musique à l’auditorium du Louvre par la directrice de la programmation, il y a quelques mois(je suis pourtant un ancien élève de l’Ecole du Louvre).
Pour ces beaux esprits, un compositeur "intéressant" est forcément un compositeur mort ou sur le point de l’être.
En 1900, seuls quelques audacieux se plongeaient avec délectation dans les partitions des contemporains. Le temps et le talent de ces derniers ont fait le reste. Pour les autres, la musique s’était arrêtée avec Chopin ou Brahms….
Yves, je suis d’accord avec toi sur le constat, mais il me semble que le plus grand danger, c’est que plus personne n’a envie de jouer de la musique nouvelle. Les éditeurs éditent ce que les gens veulent bien acheter.
Au XIXième siècle, on faisait de la musique dans les maisons bourgeoises, chaque famille avait son piano, même à la campagne chez les propriétaires terriens. On chantait beaucoup. Aujourd’hui, quasiment plus personne ne fait de la musique chez soi, et quand on en fait c’est de la musique d’il y a au moins 80 ans.
Les éditeurs, en négligeant la création et en se concentrant, ne font que suivre la demande.
Il y a un message qui tombe à point nommé sur la liste de diffusion musicologie@yahoogroupes.fr. Je me permets de le copier en partie ici, sans les coordonnées de la personne :
Je me permets de vous écrire pour vous informer de l’existence d’une
classe de Contrepoint Renaissance, dont je m’occupe, au conservatoire
du Xème arrondissement de la Ville de Paris.
Nous y abordons les grands principes de la musique modale du XVIème
siècle, à travers l’étude de chefs-d’œuvre de la musique vocale de
l’époque (psaumes de Goudimel, chansons françaises, motets).
L’accent étant mis particulièrement sur l’art de conduire une voix, de
les combiner(sur la base des traités de l’époque) et de se plonger
dans ce style jusqu’à pouvoir maîtriser la composition de pièces
complètes dans le style de l’époque.
L’abord de ce répertoire par le biais de la pratique de l’Ecriture
permet, en outre, d’éviter une approche trop analytique ou théorique,
tout en en approfondissant la compréhension.
Cette approche permet également de mieux comprendre les styles
baroques qui viennent après, en particulier, la tradition allemande
de Schà¼tz à Bach.
(…)
Cordialement,
Renaud Grandemange
Détailler le contrepoint à travers les à¢ges ? Houla !
La difficulté, c’est que les règles du contrepoint et de l’harmonie se sont à peu près figées au XVIIième siècle, et n’ont que peu évolué depuis. L’oreille s’est habituée à de plus en plus de dissonance, c’est tout. Tandis qu’avant, c’est-à -dire du Xième au XVIième siècle, il y eut beaucoup de variété, mais ce sont des périodes que peu de gens connaissent (et je n’en fais pas partie).
Au XVIIIième, il y a eu une théorisation du contrepoint, avec en particulier le "Gradus ad Parnassum" de Fux, qui prétendait fixer les règles de Palestrina (XVIième siècle), mais avec paraît-il des anachronismes. En pratique cependant, c’est ce livre qui a servi comme base des études de contrepoint des générations suivantes : on étudiait Palestrina, puis on passait à Bach (surtout après sa redécouverte par Mendelssohn).
Je trouve que l’étude du contrepoint pour lui-même, c’est-à -dire déconnecté de l’étude de l’harmonie et de la production de pièces musicalement intéressantes, est une perte de temps. Mais c’est une opinion personnelle.
Concernant la reponse de Mazurka a mon message sur le cours d’initiation que j’ai suivi cette annee, je tiens a souligner que je n’y connais pas grand chose et que j’ai un peu de mal a faire la distinction entre toutes les appellations existantes.
En fait, au debut de l’annee je pensais suivre un cours d’harmonie, mais finalement nous n’avons fait qu’etudier une maniere parmi tant d’autres de realiser une polyphonie.
Un ami avait commence a me donner des cours de contrepoint et d’harmonie classique et comme j’etais passione par cela je suis alle a ce cours d’ "initiation a l’ecriture" mais sans savoir reellement ce que j’allais y faire.
Finalement j’ai appris a ecrire une polyphonie a 4 voix et nous avons egalement survole le contrepoint mais j’aurai aime que ces cours soient plus approfondis.
Est ce que quelqu’un pourrait detailler les differents types de contrepoint (des differentes epoques)?
Je lui en serai tres reconnaissant
Grand merci Jean-Armand ! Et pour des idées floues c’est tout de même assez précis et plutôt riche ! Bon ça nous incite à en connaître un peu plus en tous cas sur la question ! Ce mot de" gymel" si évocateur me rappelle bien quelque musique aussi…
Je ne sais pas quelles sont règles de l’Ars Antiqua. Je n’ai que quelques idées floues, merci de ne pas prendre pour argent comptant :
– Pas de notion d’harmonie, i.e. pas de lecture verticale. Seules les voix sont analysées, séparément et deux à deux.
– Ecriture à 2 ou 3 voix, plus rarement à 4.
– Les consonnances préférées sont, dans l’ordre : l’octave, la quinte, la quarte, la tierce. Un point d’arrêt ne comporte pas de tierce.
– Lorsque deux notes sont à distance de sixte, chacune d’elles doit s’éloigner d’un pas de plus, pour que l’on aboutisse à l’octave. De plus, la sixte doit être majeure (ajout si nécessaire d’une altération, non notée, par les chanteurs).
– Ecriture possible en parallèlisme (organum parallèle) : quintes parallèles, quartes parallèles, tierces parallèles, sixtes parallèles. Ces deux derniers cas, qui portent le nom de gymel, sont typiques de l’Angleterre, et s’imposeront (perfide Albion !) au détriment des deux premiers, qui deviendront par la suite interdits (à moitié seulement pour la quarte). Ultérieurement on aura le faux bourdon : quarte + sixte parallèles.
– Ecriture possible aussi en contrepoint par mouvement inverse.
– En plus des modes harmoniques, il y a des modes rythmiques (ce n’est pas une invention de Messiaen), qui peuvent être différents d’une voix à l’autre.
– Possibilités de syncopes et de retards.
Quand thephilosopher007 parle "d’initiation à l’écriture", peut-être devrait-il dire de cours de "spécialisation" d’écriture, de "stystistique" plus précisément.
"Initiation" oui, parce qu’il y a un début à tout…C’est vrai que composer sur les modèles du XIII e s . Cela peut paraître incongru…mais permet aussi d’entrer dans un système de pensée, un univers sensible, artistique bien particulier, pour mieux s’en libérer sà»rement ?
C’est la même démarche que de composer une fugue à la manière de JSB ?même si les règles là perdurent.L’Ars Antiqua est peut- être à redécouvrir
qui sait ?
En Lettres, il existe bien des cours et des cycles entiers sur l’étude du "vieux français", "d’ancien français" assez ardus d’ailleurs. Il n’est pas rare de rencontrer des écrivains à la plume extrêmement moderne, contemporaine,et brillante, qui soient justement aussi des grands connaisseurs de "l’ancien français" …Il doit bien avoir une raison là ? de cause à effet ? hum ! croyez-vous ?
Ceci étant dit : quelles sont les règles importantes de l’Ars antiqua au fait ?…à part l’intervalle interdit qui faisait frémir les bons moines ?…
M.
Je connaissais aussi déjà cette vidéo… peut-être simplement parce qu’elle avait déjà été présentée sur ce site !
Le commentaire de thephilosopher0007 est intéressant, je ne pensais pas qu’on faisait de l’initiation à l’écriture en se basant sur des règles datant du XIIIième siècle. Un peu comme si on apprenait en CP à écrire en vieux français.
Apprendre à écrire avec les règles de Bach, ce n’est pas ridicule car ces règles ont à peu près survécu jusqu’à nos jours, on trouve encore une écriture tonale dans la plupart des styles de chanson et dans les musiques de film. Mais les règles de l’Ars Antiqua…
Tres interessant ce compte rendu sur la conférence de Zygel. Une amie m’a fait découvrir ses leçons de musique et elles sont vraiment passionantes. Je regrette de ne pas être allé a celle-ci car je devais preparer un examen…
L’article sur l’improvisation est également très intéressant.
Merci à tous
Je connaissais déjà cette vidéo de Kaamelott qui est bien drôle et en même temps très intéressante.
C’est d’autant plus drôle qu’étant élève en classe d’initiation a l’écriture, j’ai pratiqué cela toute l’annee (mais à 4 voix, soit superius, altus, tenor, bassus)
C’est à dire que nous devions construire une polyphonie a 4 voix à partir d’un cantus firmus (mélodie en grégorien) chantée par la partie de tenor.
On avait quelques "règles" de consonance:
intervalles de 3ce et de 5te inférieures pour la basse,
intervalles de 3ce et 4te à l’altus
et intervalles de 6te au superius.
On ne devait pas faire entendre de triton (diabolus in musica !!!), ni d’octaves ou de quintes paralleles.
J’espère que mon commentaire sera compréhensible pour les moins initiés …
Merci pour le lien vers le traité d’orchestration de Rimsky Korsakoff qui est une source d’information très riche.
Et donc.l’improvisation comme la composition s’apprennent et quand dans cet article cité plus haut nous entendons Naji Hakim dire :
"j’ai toujours aimé jouer au piano des chansons, des cantiques, des hymnes, des musiques de danse. Cette joie de reproduire s’est progressivement transformée en désir de création (composition, improvisation) – momentanément freinée pendant mes études d’écriture au conservatoire. " … cela nous confirme dans notre idée qu’il y a un risque chez bien des "créateurs en herbe" " de se voir freiner" dans leur élan créateur et d’étouffer leur spontanéité… Enfin parions que leur passion pour la musique sera toujours la plus forte… Comme l’envie de respirer pour un oiseau, ressortant vite la tête hors de l’eau…
Au fait, Naji Hakim, organiste virtuose, improvisateur compositeur est également ingénieur. Des qualités et compétences qui décidément semblent souvent marcher de …concert !
Pour en revenir à l’improvisation, je me souviens d’un livre plutôt agréable à lire et instructif : "l’improvisation musicale, essai sur la puissance du jeu " ( Actes Sud) de Denis Levaillant , dans lequel l’auteur, pianiste compositeur et improvisateur, nous fait part de ses convictions en la matière et mais aussi nous partage ses conversations avec quelques grands noms de la musique…Il aborde même « l’improvisation collective » ( je n’ai pas dit l’hystérie collective) On peut en avoir une petite idée là :
vulcain.lamediatheque.be/… tout en bas vous pouvez en écouter un exempled’impro collective.
M.
Sylvie ! quelle mine d’or cet article ! Merci beaucoup.
Elle pourrait dire aussi à SA : "se coucher tard, nuit" (Raymond Devos)
D’aucune te remercie pour cette réponse nette et précise mais d’aucune n’est pas encore compositrice émérite : peut-être dans une autre vie. Elle lit donc avec admiration ce billet. 😮
Le captchi-captcha est de sa niveau intellectuel – ouf !
D’aucuns me demandent pourquoi ce billet a été lu 390 fois, sans aucun commentaire….tout simplement parce qu’il fut publier la première fois il y a un an tout juste, et que les commentaires étaient fermés à l’époque, à cause des spams.
Avec le Captcha anti-spam, ils sont à nouveau ouverts…profitons-en !
🙂
Cet article est tout à fait remarquable ! J’en recommande vivement la lecture.
Merci Sylvie !
Alors improvisons…
une interview de Naji Hakim sur l’improvisation :
http://www.najihakim.com/writing...
Bien musicalement à toi,
Sylvie Jamet blogueuse & accordéonaute
Bonne idée.
Tirez les premiers, Messieurs les Anglais !
Alors, qui d’entre nous enregistrera une de ses improvisations pour la poster sur ce site ? Chiche ?
En sortant de la « leçon d’improvisation », donnée par Jean-François Zygel ce 7 juin 2007, dans la célèbre salle des Mariages, de la Mairie du XX e arrondissement de Paris, tous les auditeurs et mélomanes présents n’avaient certes pas encore en mains tous les éléments techniques pour entamer sur -le-champ une carrière d’improvisateur, mais plutôt redécouvert une pratique musicale attrayante et quelque peu délaissée
Premier moment, premier scoop improvisé en effet : Zygel décide de donner la parole à son cher publicChacun peut poser les questions qui lui vient à l’esprit ! Voilà donc la marque d’un maestro ! Zygel prenant le risque de confier un peu au "hasard" sa leçon habituellement bien programmée et sur-contrôlée
Intéressantes ces improvisations dans l’ensemble ? Oui, bien sà»r, on ne peut le nier ! Mais ce sont les improvisations libres qui furent les plus réussies à mon avis. La toute dernière surtout avec la clarinette basse jouée par Philippe Berrod, fut la plus riche (clarinette basse échangée contre la clarinette en si bémol jouée dans les premiers morceaux).
Les improvisations réalisées avec panache et humour sur des thèmes culinaires proposés par le public ( « cuisine chinoise en bande dessinée » et « boudin ») même si elles furent alléchantes et accueillies avec enthousiasme étaient légèrement plus « "télé"…"phonées" » .
Dans l’improvisation libre, très contemporaine, et concluant la leçon, la grande clarinette basse était tenue fermement par un musicien dansant et inspiré, tandis que JFZ s’ingéniait sur son clavier et hors du clavier, penché parfois sur le grand corps du piano au-dessus des cordes, pour en pincer ( ou frapper ?) quelques -unes, tour à tour Le piano percussif revenant à la mode n’est-ce pas rythmes, motifs, accords, silences, tout sonnait contemporain
Juste avant JFZ proposait de nous faire entendre un enregistrement assez ancien de Jean Wiener et d’un de ses compères pianistesimprovisant une manière de rag-time sur le thème d’une valse chopinesque en ut # mineur, si je me souviens bien
Evoquant également les liens entre musique et cinéma muet, il fut question aussi des improvisateurs pianistes, remplaçant parfois. l’orchestre ( trop onéreux).
Après avoir rappelé que le jazz était fondé aussi sur un système de grilles d’accords finalement et sur la variation tout comme la chaconne et Passacaille en musique classique, il précisa aussi que les pianistes classiques avaient souvent utilisé les thèmes d’opéra dans leurs concerts d’improvisation
Franz Liszt fit de célèbres paraphrases de concert, dont celles sur « God save the queen »
[n’est-ce pas Haendel qui avait composé la mélodie du « God save the king ? » ]
Selon le professeur Zygel , pour bien improviser « il faut là¢cher prise », il s’agit de pratiquer un langage parlé, oui c’est un art de la conversation On sait ce qu’on va dire dans l’ensemble, grosso modo, mais sans en avoir écrit précisément les mots, improviser en musique c’est un peu le même processus.
Et la cadence ? C’ était une « fantaisie » laissée au soliste entre 2 points de cadence ! Mozart lui, préférait les écrire
Un point éclairci par Zygel : le « Punctum organi » signifiait le Passage d’organum, que l’on a maladroitement et un peu vite traduit par « point d’orgue » ( l’organum étant une pièce vocale de musique religieuse entre le 11 e et 13 e siècle, la coda venait à la fin du conduit syllabique, chanté par plusieurs voix, à un moment donné une voix soliste « prenait » la teneur, la mélodie principale)
Autrefois, l’improvisation permettait de varier les morceaux musicaux dans la musique religieuse où¹ les thèmes étaient obligés, ainsi Jean-Sébastien Bach improvisait très souvent. L’improvisation est tout à fait fonctionnelle à l’orgue, indispensable à la bonne marche de services liturgiques, on ne sait jamais précisément le temps exact d’une séquence précise
( offertoire, communion) et celle-ci peut s’avérer plus longue que prévue Il est donc nécessaire parfois d’improviser.
Répondant à une suggestion du public : celle d’improviser sur le thème d’un prélude de Chopin ( le prélude à la goutte d’eau ) Zygel s’exécute aussitôt, seul au piano, non sans avoir lancé, « oui mais à la manière de Beethoven ! »Ce qui fut dit fut joué !
Le fin mot de l’histoire pour le maestro, sera que l’improvisation est "un art du vivant, une revanche de la vie sur l’écrit" Il ajoutera que c’est le domaine du fugitif et de l’éphémère, un art véritable du spectacle, une revanche des forces vitales !
[ Quelqu’un s’est interrogé pendant cette leçon sur l’étymologie du mot
« improviser » tout le monde a du regarder dans les dictionnaires depuis ! Comme on l’avait pensé à ce moment là , l’étymologie latine est la plus évidente : improvisus, im- provisus (de providere : prévoir , de pro et videre) Mot dérivé aussi de l’ italien « improvvisare » = qui arrive de manière imprévue. A noter que "l’œuvre d’improvisation" se disait autrefois « improvisade » mot qui a était remplacé par « impromptu ». Le nom même « improvisation » apparaît chez Mme de Staà«l en 1807(pour aller plus loin veuillez consulter vos dicos dont le « Dictionnaire Robert, historique de la langue française par Alain Rey ) ]
On aurait pu évoquer aussi la place de l’improvisation dans certaines musiques contemporaines ( musique aléatoire, ou au hasard contrôlé, musique intuitive, en citant John Cage, Stockhausen, Mauricio Kagel, et même Boucourechliev) ou encore certaines musiques extra -européennes de l’Inde, fondées sur un système complexe de rà¢gठ, qui invite à l’improvisation des interprètesMais on ne peut pas tout évoquer en 1 h 30 !
Dans la soirée , Jean-François Zygel devait récidiveret improviser une autre leçon avec l’excellent pianiste Antoine Hervépeut-être en aura-t-on des échos sur ce blog par quelques heureux auditeurs ?
En tous cas de nouvelles « boù®tes à musique » de JFZ ont été déjà annoncées pour les prochains mois…alors il y aura matière à parler de l’art musical Zygélien cet été? Sans parler des comptes rendus de ses "leçons" données au Chà¢telet, dont « celle de Bartok » que personne n’a encore évoquée !
Mazurka
<Jean Armand> j’ai eu le bonheur de chanter à la Trinité dans le choeur grégorien féminin de Paris – Naji Hakim improvisait après chaque pièce de grégorien que nous chantions, c’était sublime. Un grand moment de musique inoubliable ; nous étions dirigées par Ian-Eck Tulve, un jeune estonien qui est retourné dans son pays d’origine…
Tu me l’as rappelé en évoquant Naji Hakim.
Pour la cadence de soliste, c’est en général entre les deux accords de la cadence qui précède la réexposition, pas de la cadence qui termine le mouvement.
Cette idée que c’est à la fin d’une phrase que l’on peut ornementer le plus est très vieille. Je lis, dans le "Guide pratique d’analyse musicale" de Naji Hakim, à l’article "clausule" :
"1. Formule ou période conclusive dans le chant grégorien.
2. Ornementation improvisée des cadences dans la musique instrumentale de la Renaissance."
La cadence est le moment où¹ la tension retombe, et donc généralement celui où¹ elle est la plus élevée. Il est logique de vouloir prolonger ce moment.
Un fantôme, une apparition ?
Un toit tranquille où¹ marchent les colombes (le cimetière marin un peu révisé)…
En ce qui concerne l’impro du boudin c’était très très réussi et ça a beaucoup plu au public !
Précisions : les blogueuses admiratrices l’appellent "notre Zy" ET le compère clarinettiste s’appelle Philippe Berrod.
Très enlevé ce billet, yopla les gens, allez danser maintenant…..
Castafiora la bailadora
Merci pour l’audition de la belle pièce "Allegro Deciso". Elle est très intéressante et n’est pas trop difficile. Cela représente du travail, comme toutes les pièces. L’essentiel est de trouver l’occasion idéale pour la jouer. Un concert en salle evidemment, ce qui est très difficile à organiser pour nous. Un concert en plein air ne lui donnerait pas toute sa mesure. Un jour peut-être ?…
Lorsqu’on a atteint de tels sommets dans une vie d’artiste, et de diva, comme Maria Callas, il est difficile de se maintenir sur cette ligne de crête éternellement… Le sublime ne serait-ce pas d’avoir chanté malgré tout, maladie douleurs et faiblesses comprises, jusque dans ces moments là ? … C’est vrai, on a presque l’impression d’assister sinon à une mort en directe, du moins à un affaissement ou à une extinction lente d’une étoile jadis brillante et imposante…Ce chant déchirant et tellement humain , tellement poignant, ne laissera personne insensible, pour une fois le coeur aura eu raison des oreilles …absolues !
Je ne peux pas m’empêcher de penser à la fin tragique de cet éminent organiste
à Notre Dame de Paris, Louis Vierne…C’est évidemment un tout autre contexte ( car pour Callas ce n’était que le début d’une lente agonie bien sà»r,) …Louis Vierne , lui, mourra subitement, en 1937, à sa console prestigieuse de la Cathédrale de Paris, alors même qu’il débutait une de ses célèbres improvisations pour le concert du soir, cette fois-ci sur "Alma Redemptoris Mater"…On dit que c’est une même note qui se fit entendre longtemps sous les voûtes de l’édifice…Y a t-il un seul organiste qui n’est pas rêvé d’une mort aussi sublime ?
Pour en revenir au chant,on peut dire que Louis Vierne fut aussi un passionné de l’art vocal, il est l ‘auteur non seulement de mélodies (inspirées de poètes tels Baudelaire,Verlaine, Hugo…) mais aussi de poèmes symphoniques "pour voix et orchestre".
Merci à JLF de nous avoir fait partager ce "moment lyrique" poignant et l’excellent billet musical de Marie-Aude Roux .
M.
Belles photos, beau billet, en tous cas, … Mais on pourrait aussi proposer des concerts d’orgue "portatif" ? dans ce kiosque attrayant ?… Merci à Bianca pour cette nouvelle promenade estivale et festivale !
M.
Ce grand pianiste interprète du célèbre prélude de Rachmaninov, qui ne se situe nulle part , serait-il situé au centre exact des quatre points cardinaux ? Une sorte de point Zéro du piano, comme on l’a dit parfois de l’écriture ? Hum…
Je crois plutôt qu’il est tout droit sorti d’une partition, d’un programme précis, et que ses mains virtuoses ne sont …qu’apparence, ou servies par de très réels fichiers (informatiques )…" du plein Midi !" …Sacré ordinateur !
Mais bon JLF avait presque tout dit ! pas de gagnant donc ! Faut vite poser une autre devinette musicale là !
M.
He bien ! il y a du beau monde sur ce kiosque du Parc Brassens!!
Peut-être se trouvera t-il d’aimables musiciens pour jouer la musique de nos compositeurs du Salon de musique?
Je pense notamment à Alex Millet :
musiqueharmonie.fr/sectio…
Il a notamment publié un morceau pour orchestre à vents, Allégro Deciso, qu’on peut écouter/télécharger ici :
musiqueharmonie.fr/downlo…
(Nota : c’est peut-être un peu difficile à jouer pour un orchestre amateur?….)
j’habite dans le quartier et je serai samedi prochain sous le kiosque à 16h avec mon tuba et mon groupe "Dixie Memory Jazz Band" pour un concert au soleil j’espère.
Merci pour ce joli et gentil article…
C’est vrai que je suis VACHEMENT BIEN sur cette photo !!!…
Joù«l le Chef.
Cela m’aurait fait d’autant plus plaisir de vous y retrouver, que je suis né juste en face du parc Georges Brassens, et y ai vécu de nombreuses années. Mes parents habitent encore là .
Héhé…Nous aussi on aurait aimé se promener là avec toi, mais on trouvera d’autres occasions, n’est-ce pas? 😉
Non, c’est au-dessus de mes forces, déjà l’attente pour le tournage, la queue jeudi prochain pour ne pas être trop mal placée à sa dernière leçon dans le XXme, au diable les queues !
Je vais écouter krapock au calme chère Polka (ah, voilà que je fais encore ma Castafiore !) !
"J’adore Bartok, mais le DVD de Zygel…il m’a laissé sur ma faim"
à JLF: est-ce …une faim de loup ?… alors il faut absolument continuer à l’écouter …au Chà¢telet , c’est impératif !
Chère Bianca merci de ton mot, mais oui tu devrais le réécouter ce dvd Bartok, et venir aussi demain !
D’ailleurs avec un peu de chance, on pourra tous y entrer, Bartok n’a pas le même
public que les autres compos, je suis sà»re qu’il y aura des places ( au moins sur scène…)
M.
Personnellement, je crois que c’est le Chopin que je préfère. Le Fauré aussi n’est pas mal.
J’adore Bartok, mais le DVD de Zygel…il m’a laissé sur ma faim…
Mazurka, il faut que je le réécoute alors ! Tu me donnes envie d’étudier ce compositeur ! J’adore le Ravel aussi et j’ai un grand faible pour le Chopin parce que c’est mon premier Zygel et que j’ai une grande tendresse pour Chopin, je l’amènerais bien dans l’aîle déserte !
Alors, on continue à parler d’opéra après Zygel ?
Sublime Callas, c’est grà¢ce à elle que j’aime l’opéra. Elle a vraiment changé la face de l’Opéra le son de l’Opéra, la diction de l’Opéra, le jeu, la passion,…….
Castafiora aussi à cause de Casta Diva !
Merci Jean-Louis, je vais me l’écouter sur un CD car le son de mon ordi est très laid.
Jean-Armand merci de nous rappeller cette leçon "Bartok" au chà¢telet
mais au fait c’est juste demain soir ? Il y a urgence pour s’organiser !!!
Je viendrai et y assiterai si …j’arrive à y entrer ! j’y pense : y a une entrée des "artistes" non ?…On va se déguiser (rires)
Bartok est un immense musicien, et …le DVD Bartok, certainement l’un des meilleurs DVD de ZYGEL. Celui que je préfère en tous cas avec le "Ravel".
M.
Maintenant que je t’ai lu Castafiora, j’ai hà¢te.
Alors rendez-vous au moins d’août devant mon petit écran.
Non, mais c’est une faute drôle, non ? A moins que ce ne soit une drôle de faute…
Ben non, franchement, entre le travail (si seulement on travaillait 39h), les transports (2h 1/2 par jour) et les enfants, je préfère passer le peu de temps qui reste à écrire de la musique.
C’est parce que tu es gauchère que tu écris "abjectif" ?
Merci, Castafiora, pour cette description si vivante. Grà¢ce à vous, nous assistons à ces concerts par procuration. J’ai hà¢te de vous retrouver dans de nouvelles aventures musicales. Je vous embrasse.
Eh oui, j’étais en bas à gauche (évidemment puisque je suis gauchère) et au quatrième rang tout au bout du rang, le coude gauche dans le vide ! Allez, JA, fais-nous un petit quelque chose sur Kraddock ! Ton abjectif ? Faire aimer Ratock à Castafiore !
Non, désolé, je n’ai pas envie de faire le papier. 🙂
Ca m’obligerait à prendre des notes – à la séance précédente, il y avait une femme assise derrière moi qui prenait des notes, je me suis dit "Tiens, une blogueuse" ; en tout cas ce n’était pas Castafiora.
😉
Ouh ! je n’ai pas de billet, moi et je ne veux pas faire une queue de deux heures pour une éventuelle place. Et puis, Bartok, j’ai le DVD et je n’ai pas accroché.
Je crois que je ne suis pas encore prête à l’aimer…. peut-être un jour ? ,-)
Et en plus, le mercredi est un jour sacré ! (meine mutter !)
Alors, là , bonjour le Kaptchick !
Quelle chance de voir la silhouette de notre Castafiora 2007 à la télé ! C’est drôle, je ne m’attends pas du tout à ce qu’elle ressemble à celle d’Hergé ! Il ne faut pas faire de fausse modestie : je ne vois pas comment Zygel aurait pu se passer de toi !;-)
Si tu y vas, tu es tout désigné cette fois pour faire un papier ! 😉
A JAM : Dont acte. 😉
A Mazurka : Ni à l’ouest, ni à l’est, ni au Nord, ni au Sud…en plein midi, pourtant ! 😀
Alors, qui va au prochain Zygel au Chà¢telet, consacré à Bartok, ce mardi 5 juin ? – Au passage, Bartok est l’un des nombreux noms dont la Castafiore affuble le capitaine Haddock. –
J’y serai, et je peux y être en avance car je suis en congé. Nous pouvons aussi nous rencontrer après le spectacle.
Jean-Louis, dans l’article sur Rachmaninov, ton exemple de cadence II V VI est un fait un II V I, avec le I en quarte et sixte.
La question faut la poser "direct" ! ne jamais demander la permission c’est une règle d’or ! Un vrai musicien ( et surtout un vrai prof dans l’à¢me, celui qui a la passion de transmettre…) ne peut pas se taire…en entendant une bonne question. …à moins qu’il y ait urgence ou qu’on ait crié " au feu " dans la baraque…et encore…
en demandant la permission : la question a bel et bien été posée…et il y a bien répondu …hé ?
ps: mais non Bianca, je ne fais pas du mauvais esprit ( sourire )
M.
Le titre : Il s’agit du fameux "Prélude op 3 n 0 2 en ut # mineur " de Rachmaninov…(qui lui a valu d’être surnommé un temps Mister ut# mineur…)
L’interprète: ???? La solution pour le trouver c’est de procéder par élimination :
quel pianiste célèbre se riquerait à jouer une œuvre aussi connue de cette façon ?
Jugez-en par vous-même : technique ? justesse ? nuances ? sensibilité ?
virtuosité ? puissance de jeu ? rudesse ? égalité du toucher frappé ?…(sourire)
Oser donner sérieusement un nom d’un pianiste célèbre ne serait-ce pas dans ce cas précis un peu dangereux ?
Pourquoi une telle interprétation ? Et dans quel but ? caricature ? jeu ? expérimentation ?…Réfléchissons bien…
Si comme moi vous éliminez un à un tous les pianistes de l’Est à l’Ouest et du Nord au Sud…"qui " reste-t-il ???
[ou…"que" reste-t-il …de ce prélude ? …à chanter sur un air bien connu…!]
à vous de jouer !
M.
Mais Sylvie, on ne dédaigne pas du tout l’accordéon ici, la preuve ici :
http://www.foucart.net/?2007/03/...
Ce faisant , je suis allé visité ton site, très intéressant, tu y signales notamment des videos d’accordéoniste dont un m’a beaucoup plu, dans une œuvre contemporaine, ici :
http://www.youtube.com/watch?v=z...
Pourtant l’accordéon ce n’est pas ce qu’en pense cet animateur américain !
(D’ailleurs les accordéonistes américains, ça existe aussi, l’accordéon est répandu sur tous les continents)
J’ai créé un Blog généraliste de Musique et d’Accordéon
Blog généraliste de Musique et d’Accordéon
pour justement faire connaître cet instrument mal connu,
que l’on retrouve dans tous les styles de musique (classique, jazz, musique contemporaine, musique du monde, rock, techno, …).
Je référence dans ce blog tout ce que je connais d’utile et intéressant pour la MUSIQUE et l’ACCORDEON :
Informations sur concerts, stages, masterclasses, cours, pédagogie, professeurs, concours internationaux, artistes, musiciens, accordéonistes, orchestres, compositeurs, festivals, accordeurs, libraires, fabricants, démonstrations,…
Déjà 539 articles pour promouvoir notre instrument !
Bien bloguement et bien musicalement,
Sylvie Jamet l’accordéonaute
Des histoires de garçons tout ça…….
de meme!!!!, c’est une super percu, j’en veux une!!!
mais c’est vrai que c’est cher….(normal)
plein de percu peuvent faire des notes fixes, un seul exemple, les cloches tubulaires (mais ce n’etait pas la ton propos)
en fait sur toute cloches classique en forme de poire on peut faire sortir differentes notes suivantes les zones de frappe (fondammentale de la cloche, quinte, tierce, octave………….), mais ici c’est tout a fait impressionnant vu la nettetée du son, cette cloche est réellement conçue pour un jeu melodico-percussif j’ai envie de dire, meme harmonico-percussif…….
ça a du etre un sacré boulot a mettre au point………………………….
ps: dans le genre marmitte musicale, on a egalement les bols tibetains qui sont plus connus et tout aussi impressionnant dans un registre quelque peu differents……………..
Extraordinaire instrument ! Je suis conquis.
Quels sont les autres instruments à percussion qui permettent de jouer avec les mains des notes à hauteur fixe ?
Ah, je ris !!!
;-))
Oui, ben y’a encore du boulot ! 🙂
Jean-Armand, quand est-ce que tu te lances toi aussi dans des "leçons" ?
Je ne plaisante pas et je n’ironise pas ! J’ai connu Zygel grà¢ce au mot "leçon" sur ses quatre DVD sortis à l’époque à la FNAC ! J’ai acheté le DVD Chopin à cause de "leçon" et à cause de Chopin qui est le premier musicien que j’ai entendu avant même de naître (ma mère jouait Chopin). Alors ? Qu’en penses-tu ?
En fait j’aime beaucoup les spectables de JF Zygel. Je pense simplement que cela pourrait être un chouà¯a plus instructif. Mais pas de quoi bouder son plaisir.
Pour ce qui est du mélange majeur / mineur, j’ai cité Brahms parce que j’avais entendu quelques temps avant un de ses trios (je crois), et la complexité harmonique m’avait marqué. Mais c’est une complexité tous azimuts, dont la relation majeur / mineur n’est qu’un des aspects.
Pour Chopin, c’est effectivement plutôt un mélange par plages. C’est sans doute chez Chopin que le majeur et le mineur expriment le plus la joie et la tristesse, tout au moins c’est ce que je ressens. Chopin joue particulièrement bien de l’alternance majeur / mineur, en particulier de l’impression de joie éphémère que l’on ressent lorsqu’il fait une incursion en majeur dans une pièce en mineur : on sait que ce n’est qu’une joie passagère.
Pour Haydn, cela est dà» au fait j’étudie en ce moment les quatuors de Haydn au conservatoire. Et j’en écris un "à la manière de". Il se trouve que papa Haydn aime bien introduire des neuvièmes mineures dans les tonalités majeures, et qu’il aime beaucoup le jeu entre une tonalité et son "homonyme" (la majeur – la mineur). Au point, par exemple, de passer abruptement de l’une à l’autre dans une cadence. Mozart le fait aussi, en fait c’est probablement symptomatique de la période classique.
Mais bien entendu il faudrait y regarder d’un peu plus près, plutôt que de se contenter d’impressions comme je le fais à l’instant.
Un genre qui hésite entre le majeur et le mineur, c’est aussi le blues, avec ses "blue notes".
L’an dernier à Boulogne, lors de ses 7 ou 8 leçons sur Mozart, Zygel était déjà à son piano et la salle était encore vide, je lui ai demandé si je pouvais lui poser une question : il m’a dit "non" – c’est tout. Et pourtant, il était juste devant son piano, il ne jouait pas et la salle était vide. Je ne suis pas téméraire et je n’oserai jamais plus lui adresser la parole ! Je comprends très bien d’ailleurs qu’il ne veuille pas répondre car s’il commence avec une personne, il va avoir la foule qui va suivre ! Il fait en sorte de ne jamais sortir au milieu de ses spectateurs, de ne jamais être en contact avec eux,…. même au "pot" de son concert des 10 ans de leçons, je ne l’ai pas vu ! Quand je suis allée au Cabaret, il y avait un pot très sympa à l’entracte : j’ai parlé avec les musiciens, les zoizeaux, mais Zygel était invisible ! Je suppose qu’on peut lui "parler" par mail ou par forum interposé mais pas "en vrai". Il se protège, c’est son choix et je respecte cela infiniment. Mardi (demain) lors du tournage pour Antenne 2, je verrai bien comment il se comporte puisque nous allons rester au moins 5 heures avec lui et ses musiciens et son ou ses invités…..
Hé, hé, à bientôt, amigos
Bonjour Jean-Armand, il y a du vrai dans ce que tu dis, mais il ne faut pas oublier que Zygel se définit lui-même comme "initiateur", ( il préfère ça à vulgarisateur)
et c’est déjà bien , comme le dit Bianca, il s’adresse en premier aux mélomanes néophytes… et passionnés.
Pourquoi ne pas lui poser directement la question d’ailleurs ? Il a un site sur FM où¹ on peut lui adresser un message, il faut lui suggérer des thèmes… Il l’a déjà répondu à des questions d’auditeurs sur Cabaret classique et même fait entendre des musiques qu’on lui a proposées ( genre " curiosités musicales " )
La question sur le mineur/ majeur que tu soulèves m’intéresse aussi d’ailleurs.
Ceci dit même s’ils ont tous réalisé du" tricot" musical avec les 2 genres différents, majeur et mineur les résultats ne sont pas les mêmes, il me semble que chez Haydn, Chopin et Brahms que tu cites , les plans sonores et harmoniques, s’opposent plus clairement, on les voit venir de loin… Schubert est plus subtil… Mais tu es assez savant en harmonie et en compo pour nous expliquer pourquoi au fait Jean -Armand ?
Il faudrait demander à Zygeld’instituer : la minute du professeur "compositeur" qui regrouperait les questions un peu plus poussées des…compositeurs…Il en serait ravi je crois …non ?!?
M. E.
Je suis sà»r que tu as deviné, Mazurka…lances-toi ! 🙂
Jean-Armand, tu as raison mais tu es très cultivé en musique et Jean-François Zygel s’adresse à un public plus "modeste" voire totalement ignorant… et ça me convient bien. Quant je chantais au Madrigal, ma prof de solfège décortiquait les partitions et m’entraînait dans des sphères plus élevées. Ce que j’aime avec Jean-François, c’est son sens de la pédagogie, sa gaité, son humour, sa façon de nous donner des exemples au piano, le choix de ses musiciens, de ses intervenants quels qu’ils soient (ses zoizeaux – son fugueur – ses flà»tistes – …). Je me réabonnerai également et nous aurons l’occasion de nous rencontrer sà»rement (d’où¹ mon idée de porter un bandana de couleur autour du cou pour qu’on puisse se reconnaître 😉 ou qu’on crée le TShirt MusiqueHarmonie (ce ne doit pas être bien difficile). A bientôt et merci pour ta réponse.
(Réponse à Castafiora, qui me demande si j’ai aimé Zygel et Schubert)
Ben, ce n’est pas le premier Zygel que je vois, disons le quatrième, mais je reste toujours un peu sur ma faim en ce qui concerne le côté "leçon". Zygel fait de très bons concerts, très longs, pas chers, avec une excellente atmosphère, de bons gags, de bonnes interprétations, on ne s’ennuie jamais une seconde, etc. etc… mais pour ce qui est d’apprendre des choses sur la musique, comme le titre "leçon de musique" l’indique, c’est pauvre, et particulièrement cette leçon-là .
"Schubert tricote le majeur avec le mineur" : oui, mais Haydn aussi, Chopin aussi, Brahms aussi, chacun à sa manière. En quoi la manière de Schubert est-elle différente ?
Ensuite, il y a certainement d’autres particularités dans cette musique. Par exemple, il me semble (mais il faudrait le vérifier) que Schubert utilise plus que tout autre les relations de quinte entre la basse et la mélodie. Alors que classiquement on recommande la tierce ou la sixte (sans compter les retards et appoggiatures de ces intervalles, bien entendu). Coù¯ncidence ou pas, cela signifie que la tierce de l’accord est libre de se balader entre majeur et mineur, puisqu’elle n’est ni à la mélodie ni à la basse.
Un point que l’on cite habituellement pour Schubert, est qu’il ne fait pas de mot-à -mot dans ses mélodies par rapport au texte, contrairement à Schumann (ou même à Bach dans ses chorals).
Ceci pour montrer qu’il y a plein de choses à dire sur Schubert, surtout quand on s’appelle Jean-François Zygel.
Mais il va de soi que je serai présent aux prochaines leçons, sauf contrainte professionnelle, et que je me ré-abonnerai l’an prochain. Nous pourrions nous rencontrer à la sortie d’un de ces concerts.
Notre webmaster est peut-être AUSSI couturier ! J’ai les bandanas en tout cas !
Merci Mazurka…… et bientôt, une autre surprise avec Jean-François Zygel……
suspense !!!!
C’est une chose de dire que les leçons de Zygel sont "extra" et une autre de savoir les re-transmettre , nous les faire revivre quasi intégralement , et d’ailleurs tout génial que soit Jean-François Zygel , que serait-il au bout du compte sans son public fidèle et réceptif ? Il n’est pas donné à tout le monde d’apprécier en toute simplicité ce genre de leçon musicale…( surtout de la part des "pro" ou des "blasés" …) Ni même évident de s’y rendre sur place…Qu’est-ce qui fait que nous allons au concert au fait ?…ou que nous y allons pas ( même aux concerts "gratuits"…) ?
Alors tous nos remerciements à Bianca Castafiora pour la générosité de ses billets agrémentés de belles photos et au public de JFZ. Pour les plus passionnés d’entre nous qui n’ont toujours rien vu en direct de JFZ, Il paraît que son prochain DVD s’appellera…"Schubert" ! encore une chance…
ps : Les T-Shirt "musique-harmonie" et les bandana assortis, seront-ils prêts pour l’été et pour la fête de la musique, au fait, Bianca ?…(sourire)
M. E.
Pour en revenir à Rachmanini…et à ses œuvres superbes, il y a un cd intéressant
"Rachmaninov ( ou "off") plays Rachmaninov " The ampico piano recordings…
(Decca 425 964 DM) "enregistrements historiques…Ce disque présente de nombreuses œuvres du compositeur qu’il a enregistrées sur piano "pneumatique" Ampico…entre 1919 et 1929 ( voir ce cd par exemple sur le site "amazon" en anglais ) C’est d’ailleurs en écoutant ce cd que j’ai entendu pour la première fois une telle qualité d’enregistrement "ancien"….(Le piano mécanique était conçu au début du XX e s avec système de rouleau enregistreur , nécessitant aussi une installation de soufflerie, voilà pourquoi on dit pneumatique…le piano ampico, lui, a été inventé par un ingénieur …ingénieux : Charles Stoddart, un américain, mais les allemands en avaient déjà mis un au point un peu avant, "le Welte- Mignon", mais moins performant semble t-il) .
Dans cet entregistrement, où¹ tout le phrasé est si bien rendu, ce prélude célèbrissime dont on a parlé plus haut, Rachmaninov en personne, ne le joue pas excessivement vite. Il est pourtant saisissant… La renommée qu’il devait à son prélude en ut # mineur (œuvre de jeunesse) avait parfois le don de l’ énerver (le public ignorant sans doute trop à son goût d’autres de ses œuvres magistrales) c’est exactement ce que Ravel disait de sa "pavane pour une infante défunte" devant qui tout le monde se pà¢mait.
En tous cas le billet de JLF daté du 4 mars 2006 titré "Rachmaninov l’homme d’Hollywood", est très intéressant et drôlement bien réalisé, avec exemples sonores à l’appui ! Mais au fait c’ était quoi la réponse du quiz placé à la fin ? "qui c’est qui a joué et gagné là " ??? (sourire…)
M.E.
a ok je savais pas que c’etait une technique qui etait reellement utilisée, mais il est vrai que certaines pieces contemporaines explorent de nouvelles façons d’utiliser les instruments………………………….
Quel massacre incroyable et … quel fou rire ! L’Etna en éruption à côté de ça c’est rien …Le pianiste a en tous cas une excellente technique ! riiires ! ( c’est la vraie technique des planches ajoutées et frappées en fait…)
Ce prélude en do # mineur op 3 n° 2 c’est pas de la tarte ! l’agitato est infernal du début à la fin !
Pitchoun au fait : c’est pratiquement la même technique à l’orgue pour les pièces ultra contemporaines (gmeeoorh)…riiiires
Merci JLF
Mazurka-Emilie
Le Jacky Chan du piano avec son violoniste fou ! Un grand moment !
Zxcuse c’est pire to pire… 😀
Oui, les leçons de Zygel sont extraordinaires !
J’ai d’ailleurs écrit à ce sujet sur tinyurl.com/ytg73a !
😉
je connaissant pas le "poire a poire". Ca demande un reseau qui a la peche et faut eviter trop de montrer sa fraise?
la video est excellente…….(rires)
"qu’il n’y aura pas de prochaine fois. Il vaut mieux ici terminer sur une bonne impression."
Ca veut dire quoi? Plus de composition ? Ah non… ! 🙁
Il va falloir se choisir un bandana blanc (comme Bianca) et se le mettre autour du front pour reconnaître les "amis du blog JLF" ! On finira au café du coin pour discuter de nos idoles ! Ou bien on pourrait créer un TShirt "Musikarmony" ?…
Et alors, tu as aimé Schubert et Zygel ?
Bonjour Castafiora,
J’y étais aussi, mais au second balcon, faute d’avoir passé trop de temps dans les librairies musicales de la rue de Rome. Ce qui n’a pas empêché de profiter pleinement de la leçon de musique, car la visibilité est bonne depuis les balcons, lorsque l’on est en face.
Cher Jean-Louis,
Pour répondre avant d’oublier à une question que me pose votre lettre : non, la partition ne contient pas de clavecin ; les petites notes que vous entendez derrière la guitare distorsion proviennent d’une autre guitare, jazz celle-ci. J’ai utilisé 4 guitares dans cette partition.
Mais l’essentiel : devant autant de compliments sur « Galaxies », il est de tradition de protester (mollement) dans la lignée de ce bon La Rochefoucault pour lequel la « modestie n’est que l’envie d’être loué deux fois ». Je proteste donc (très mollement, « mais non, c’est trop ») et vous renouvelle les remerciements que je vous ai transmis en privé pour votre appréciation très louangeuse. Je ne suis d’ailleurs pas certain du tout que « Galaxies » mérite vraiment autant ces compliments qui m’honorent. Vous avez bien fait d’y associer l’ingénieur du son, Luc Mahé, qui a fait un travail formidable et Marie-Caroline Kfoury, une soprano à l’étoile montante, qui s’est beaucoup investie dans cette œuvre. Je prends ma part de compliment avec d’autant plus de simplicité et de bonheur qu’il n’y aura pas de prochaine fois. Il vaut mieux ici terminer sur une bonne impression.
Merci encore pour tout.
Bien cordialement
Jpn
PS : je ne fais plus de musique la nuit. A mon à¢ge, on dort ou on devrait.
Dommage que tous ceux qui se sont fendu la pêche avec cette video n’aient pas laissé un petit commentaire (n’est-ce pas Fred? )
Faut encourager les blogueurs ! 😉
Masato Matsuura m’a envoyé un petit mail ce matin pour me dire qu’il était très heureux de ce billet !
Quant à Frédérick Haas, il me semble qu’il jouait des deux instruments : clavecin et orgue (tu vois que le clavecin est posé sur l’orgue sur la photo).
J’aimerais avoir un cours très long sur l’accord des violons parce que ce doit être passionnant cela.
Merci de tes commentaires toujours si riches et qui me font très plaisir !
Merci chère Bianca Castafiora, merveilleuse rédactrice entre toutes, pour cette jolie promenade musicale si exaltante !
De Notre-Dame de Paris au temple des Billettes il n’y a que la Seine à franchir pratiquement mais tu le fais avec une telle réceptivité au monde environnant qu’on s’y croirait ! Quelle bonne idée de nous suggérer de découvrir ou de nous remettre à l’écoute des Sonates de Biber, les 15 mystères du Rosaire ( en fait maintenant il en manque encore 5…de mystères, ils ont été ré actualisés ( si on peut s’exprimer ainsi !) nouvellement institués par le Pape "voyageur", si je me souviens bien, ce sont les mystères "lumineux"…qui s’ajoutent aux joyeux, douloureux, glorieux)…la Lumière ça devrait inspirer nombre de compositeurs amoureux de l’art sacré…Qui nous offrira un heureux et génial complément aux sonates de Biber ?…Acte sacrilège ?…mais non ! on a bien complété le Requiem de Mozart,laissé inachevé…
N’empêche que l’alliance des musiques de Biber et du théà¢tre nô c’est très original ! Tu as su nous traduire au mieux toutes ces émotions d’esthète…
Au fait l’organiste jouait de l’orgue ou du clavecin ? ou un clavecin "organisé"…je parle de ces instruments hybrides assez rares cependant. Merci encore !
M.
Quel monde fascinant dans lequel tu vis Castafiora.
Et quel beau rêve que tu viens de me faire partager.
Je t’embrasse…
Oui bien sà»r Thierry Escaich est non seulement compositeur mais un très grand viruose, tu as raison je devrais écouter l’œuvre dont tu parles au plus vite merci Bianca…
Ah ! l’orgue de Saint-Etienne du Mont, (l’église au "jubé " si célèbre ! )… il faut l’entendre aussi…(C’était celui des grands organistes Maurice Duruflé et de Marie-Madeleine Duruflé )
N’empêche que j’aimerais tant écouter une œuvre du XXI es avec "percussions, tambour d’eau , tam tam, bala, grand orchestre et grand orgue…c’est cela que j’aimerais entendre ! … "y a qu’à t’y mettre à la compo "…tiens ! lança l’écho…
c’est une idée !
ps : sinon oui je plaisantais pour "Knowledge"…évidemment ! Savante Bianca en toutes œuvres chantées !!!
M.
Oui Pitchoun j’avais bien pensé à cette force centrifuge et à la dispersion résultante, mais on peut supposer qu’il y a une force parfaitement contraire à celle-ci qui l’annulerait complétement…?… ( tel un vrai délire intergalactique !)
Car pourquoi est-ce d’apparence si rectiligne ?… sans déformation, tu as raison ce n’est peut-être qu’une illusion d’optique …en fait, résultant de notre incapacité à "voir" comme à "entendre…La réponse viendra des spécialistes un jour !!!
Rentrons vite dans le vif du sujet musical …écoutons donc "Galaxie" de Jean-Nouvel !
en fait faut aller au billet suivant de JLF…suivons donc…la comète !
peut etre a tu raison Mazurka quand a un axe de rotation sur lequel se deplacerai le jet, mais en fait alors la force centrifuge devrai dipercer le jet au contraire…….
mais bon!!…tout n’est il pas relatif????, peut etre effectivement que ça nous parais rectiligne sans l’etre…………………..a suivre
ps: j’ai vu en effet qu"il y a une nouvelle compo, "galaxie" de Jean-Pierre Nouvel
c’est fort a propos avec ce petit hors sujet……………..
je vais de ce pas ecouter cette piece……………………..
Je voudrais faire des compositions musicale à partir du logiciel et écouter ce que j’écris
Mais non, cher ami, en vrai je chantais Alto 2 ! Mais on peut plaisanter et là, nous sommes dans le chapitre Soprane – Ténor, c’est pourquoi j’ai introduit les barytons et les basses dans les commentaires. Vas voir dans le billet sur Sandrine Piau et Sara Mingardo ce qui est dit sur la voix d’alto ou de contralto… Ce blog est très divers et a encore beaucoup de choses à exploiter !
C’est superbe : j’ai visité. Je te signale que Thierry Escaich a fait une grande messe pour voix, grand orgue, orgue de choeur et trompettes ! Je l’ai chanté en exclusivité avec le Madrigal et je peux te dire que ça en jette. Thierry Escaich était aux grandes orgues. C’était avant qu’il ne soit nommé titulaire de Saint Etienne du Mont. Un grand moment et un grand plaisir pour nous les chanteurs – nous étions moitié fous de joie de chanter ça ! knowledge veut tout simplement dire "savoir" en anglais – to know – substantif knowledge).
Quant au brave Dr Schweitzer, j’ai vu le film "Il est minuit Dr Shweitzer" quand j’étais petite, c’est un grand souvenir ! A plus tard, chère Mazurka.
Merci "Bianca" pour ce joli billet !
Et à bientôt pour la nouvelle saison de PHILIPPE MAILLARD qui sort sous peu
Tiens on parle de Paul Klee. !? … Je n’avais pas lu cette page là …quel dessin incisif et satirique tout de même !!! Très bien vu…C’est peut-être le portrait sublimé …de son ancien prof de piano…(je sais que sa femme était pianiste , mais non il n’aurait pas osé la caricaturer ainsi, lui un homme de l’art…(!)
Ceci dit Paul Klee , il est vrai , avait toujours des choses intéressantes à dire avec sa "théorie sur l’art moderne" …
Mais qui est-ce qui s’ennuie avec Gustav Mahler ? Jean-Armand ?!! ça alors !
as-tu vu le film de Visconti "Mort à venise"…tu as du entendre le célèbre Adagio de la 5e…de Mahler…( je pense que le connaissais avant évidemment !)
Et puis il y a le "Chant de la terre" … et tellement d’autres "moments musicaux "
…rassure moi là , bon ceci dit " y a pas mort d’homme" non plus ! chacun ses goûts, Jean-Armand !
D’accord avec toi : Vive Stravinsky !!! C’est d’ailleurs André Boucourechliev qui a réalisé une très belle "bio" sur lui ( "Stravinsky" éd. Fayard) Tu l’as parcourue Jean-Armand… "des fois " ?
Mazurka
Bianca, je ne connais cette basilique que par ouà¯e dire ( c’est le cas le dire ) je ne suis pas encore allée, mais j’en ai beaucoup entendu parlé pour sa magnificience …par des amis. Pour son acoustique je n’en sais rien en fait ! mais tout dépend ce qu’on y joue, un lieu est "acoustiquement bon" pour certaines musiques seulement… il y a une interaction entre lieu et composition d’ailleurs …C’est ce dont tu parles justement avec Saint-Marc de Venise dans ton excellentissio billet !!! On peut donner aussi l’exemple des grandes symphonies pour orgue de Louis Vierne, on devine bien qu’il les destinait à la Cathédrale …(de Paris) n’est-ce pas ? avec ces grands plans sonores qui s’opposent…La réverbération quel atout tout de même ! ( avant d’être parfois un inconvénient )…Ceci dit cette basilique ivoirienne "Notre Dame de la Paix" a été dessinée et construite à partir des plans de la basilique de "Saint Pierre de Rome" ( un geste grandiose et osé par les concepteurs !) : l’acoustique de la basilique à Rome elle est comment déjà ?…(sourires)…
Pour la Basilique de Yam’… on voit la console de l’orgue sur le web là tout en bas :
http://www.abidjan.net/cotedivoi...
les boutons des nombreux "jeux" sont visibles de part et d’autre de la console, c’est un trois claviers…pas mal…Je n’en sais pas plus…Je crois que c’est un digital" Allen "cependant pas un orgue à tuyaux…(Il doit avoir de nombreux problèmes dont thermiques à résoudre par le facteur d’orgue…C’est fragile un orgue, sensible aux variations de température, à l’humidité…) le Dr Schweitzer en personne , l’aurait bien joué celui-là quand même !!! N’empêche écrire une symphonie pour « grand orgue et percussions » au XXI e siècle ,et pour cet édifice là ça aurait de l’allure ? et même ( excuse me « Ladies and Gentlemen »…so sorry ) ça aurait de la …"gueule"..de LION !!! Vive La musique du Monde !
M.
ps: Chère Bianca au fait, c’est vrai, je "t’astornische " alors , pauvre de moù¢a? oh la la la …! Je suis très curieuse de nature c’est tout et bavarde comme une pie…! mais …what is it this word : "knowledge "??? …"know -all" ? or a "know a thing or two "?…know or snow .."snow and ledge" or "ledge or board"…ah ! yes …"snowboard" ?…So ! am I Miss "Know-how" yeeeeeees , a little…all except "great music"…!!! (rires !)
amicalement à toi…merci encore pour ton beau billet sur la musique du XVI e s
Mazurka
Ca sonnait japonais et je n’imaginais pas que ça se trouve en Côte d’Ivoir !
Belle visite, comment est l’acoustique ?
Tous ces commentaires sur les galaxies sont vraiment intéressants, Pitchoun,
J’ai lu l’article que tu signales, sur ce "mystérieux jet s’échappe d’une galaxie"…
Ce qui est impressionnant c’estla puissance d’émission que cela suppose, on dirait qu’il s’afgt d’une force d’une explosion quasi nucléaire, et puis cette trajectoire rectiligne en fait surréaliste dans ce comos où¹ tout est en mouvement et devrait par conséquent se "tordre" se "courber"… est-ce que tout simplement cette trajectoire n’aurait pas parfaitement épousé l’axe démesuré de rotation
( imaginaire) du système considéré ?… tout le reste se mouvant autour , l’axe restant apparemment (?) fixe : comme une toupie , elle tourne en s’appuyant sur un axe… Bon, une idée comme cela…Il y a peut-être des physiciens et astrophys…parmi nous ?…
au fait il paraît que le compositeur Jean Pierre Nouvel a composé une œuvre intitulée " Galaxie"… c’est un poème symphonique…( une forme aimée de Liszt à vrai dire !!!) à découvrir absolument…Pitchoun !
M.
indice pour Bianca rieuse …: Yamoussoukro n’est pas un compositeur (rires !!!)
Boucourechliev est un compositeur et musicologue. Il est réputé pour plusieurs livres, et, en tant que compositeur, pour "Archipels", l’exemple le plus connu de forme ouverte. Une forme ouverte est une pièce où¹ le compositeur laisse à l’interprète le soin de déterminer une partie de la composition, par exemple l’ordre dans lequel on joue les différents morceaux.
Bon, Google en sait infiniment plus que moi sur André Boucourechliev, alors je m’arrête. 🙂
Mais je ne suis pas maussade ! J’avais oublié d’enlever cet adjectif inaproprié !
Je suis très rieuse ce soir grà¢ce à tous ces com’s en commençant par celui de notre Altesse :-))
J’espère aussi que tu rencontreras Thomas de Grunne un jour. J’ai son e-mail mais pour l’instant il suit son orgue dans une tournée avec Pierre Cao. Nous en reparlerons en privée. J’espère que Thomas lira ce billet et qu’il pourra y apporter son commentaire personnel.
Mazurka !!!! je ne connais pas Boucourechliev ni Yamoussoukro ! (russe et japonais ?). Tu m’astorniches avec ton knowledge (why not ?) !
J’espère que Gerschwinou va vite nous expliquer ce qu’est un "orgue positif" …
je ne m’en souviens plus très bien…
M.
Bianca merci pour ce très bel article qui m’a appris beaucoup de choses ! Que ne m’as-tu pas invitée, enfin, à venir à ce concert ?…Tu exagères tout de même !!! (rires !!!) Merci pour tes coups de coeur partagés… C’est un peu de soleil chaque fois sur le blog pour nous ! Et bien tu en as chanté de belles œuvres ?…
Ce qui est étonnant c’est aussi d’entendre le son circuler dans ce genre de pièces,
beaucoup de contemporains d’ailleurs ont repris ces idées de musique et de répartition dans l’espace, je pesne à Boucourechliev et à Stockhausen…
Le facteur d’orgue "Thomas de Grunne" est donc très talentueux et "complet"…il est sculpteur ?…j’espère le rencontrer un jour, et admirer ses orgues , toutes ses réalisations , tu nous tiendras au courant n’est-ce pas ? C’est un métier savant et rare de nos jours.
(Au fait le Grand Orgue des Blancs Manteaux: l’est pas mal du tout non plus !!!)
Tu dis que la photo n’est pas l’orgue de Thomas mais lui ressemble, c’est très amusant !!! On dirait un coffre à jouets magnifiquement sculpté !! Mais on comprend que tu as voulu nous donner une idée de la finesse de l’ouvrage.
Je partage ton enthousiasme pour l’acoustique de Saint-Marc de Venise et ce genre de répertoire vocal qui a été donné ce soir là …
Un autre de mes souhaits les plus chers : entende un jour une immense symphonie, voir une armée de percussions et d’instruments à cordes chanter de concert dans la Cathédrale de …Yamoussoukro !!!
Merci Bianca !
M.
un petit rectificatif en ce qui concerne le prix de l’abonnement aux 8 concerts annuels de l’OPPB
130 euros pour les seniors + 60 ans, 200 et qq pour les _ de 60 ans, l75 euros sont réservés aux étudiants,
ceci étant dit, bc de bonheur pour pas cher et tte l’année! Framboisine
Encore une fois un grand merci, Bianca de nous faire partager tes passions pour la musique chantée.
Une petite question : c’est quoi ce tromblon tarabiscoté, en fin du billet? Et comment donc peut-on en jouer, sauf à avaler à la fois l’embouchure et le pavillon? 😀
je me suis trompé dans la longueur du jet cosmique, c’est 200 000 années lumieres et 6000 de large!!……..
voici un lien pour les curieux…………
http://www.radiofrance.fr/chaine...
ps: tres recemment, les scientifiques japonais ont decouvert dans l’espace une ligne droite de lumiere (sur 200 années lumieres de long je crois), une ligne parfaitement droite!!!!!!!!! (pas meme courbe apparemment)
ils emetent l’hypothese de matieres ejectées tres violemment (c’est le moins qu’on puisse dire) de l’envers d’un trou noir, ce qui en ressort!!!!!!!!
cette ligne droite est plus qu’une surprise dans ce monde des spheres……………………..
merci jlf pour ces precisions, (effectivement j’avais vu plus haut…………..)
merci mazurka, c’est tout a fait passionnant et je dois t’avouer que créer une musique a l’image d’un ordre cosmique est une idée qui m’obsede………..(que l’univers est difficile a saisir!!! pour nous autre microbes de l’espaces……..pas facile de se voir ainsi…….)
je connaissais le terme sans savoir ce qu’il signifiait………………..
effectivement des etoiles chantent, emettent de part leur rotation, de part les frottement créer par le mouvement (surement tres rapide), des ondes infrabasses tres tres infrabasse (tellement que c’est difficile a imaginer……….)
(surement qu’a une autre echelle l’univers est en fait rempli de bruits et peut etre meme de sons plus ordonnés!!??)
infra basse de toute façon on ne peut pas les entendre………….
l’espace n’est pas tout a fait vide en fait………..il y a effectivement des zones tres vides (je parle de molecules………….) mais jamais totalement apparemment……………..(mais bon pour nous autre, vide ou presque, c’est pareil………….silence pour NOS oreilles, pas assez d’oxygene pour respirer…………………..)
en fait l’astronomie est une discipline passionnante, qui d’une certaine façon ouvre la porte a nombre de questions………………………………..passionnantes, effrayantes, demesuré…………….
une seule ou bien 2: c’est quand le debut du temps, y en a t’il eu un au moins???
est ce que le temps est propre a chaque univers?????
quoi avant le big bang (et peut etre le debut de notre temps, theoriquement il y a 15 milliards d’années….)
(en regardant les theories sur le big bang et l’expansion fulgurante de l’univers, quand est t’il du temps, y a t’il une relativité comparable a celle des distances entre ce qui compose notre univers……………..)
autre question, est ce que tout ceci n’est pas un ensemble de cycles?????
l’univers finira t’il par s’effrondrer pour finir sur lui meme?????
sorte de grande sinuzoide…………………………..
ces questions n’ont en fait que peu d’interet en ce qui concerne notre quotidien, et je crois que ça peu faire un peu peur aussi mais mazette, que de mystere!!!!!!!!!
la musique n’est constituée que de sinuzoides (le son est une vibration…………)
effectivement c’est tres tentant de chercher a creer une musique-cosmique, j’aime cette idée…………………..mais comment, c’est la grande question……….
Merci Mazurka… Bof, bon, ouais, murfff,….
Bon, d’accord, le sempiternel trio infernal. Mais, dans tout cela, que font les mezzo-sopranos, les contraltos et les basses ? Ce sont des registres asexués ?
Pitchoun,
Tu t’en souviens sà»rement ,
"La musique des sphères" , en fait concerne toutes les théories sur les liens présupposés entre musique et astronomie, il faut se référer aux théories du scientifique Kepler, et à l’astrophysique en généralce qui est tout à fait passionnant en vérité !!! Tout part de l’idée que le Cosmos serait parfaitement ordonné ( réglé comme la musique ! et pas seulement du papier à musique )
Et donc on a supposé qu’il existerait une « musique des planètes », due aux déplacements de ces astresdans l’espace, ces déplacements provoquant des sons ( ???) en décrivant des courbes, des "sphères" justementdes ellipses ou je ne sais quoi d’autre toutefois on sait bien que le « son » a besoin d’air ( !les musiciens aussi (rires ) pour se faire entendre dans le cosmos : Or, dans l’espace normalement il n’ y a que du "vide" ! Le son ne passe pas…Il paraît pourtant qu’il y a des planètes bruyantes et fortement jacassanteslfracassantes…le problème c’est que tout ça nous dépasse, et ne parvient pas à nos grandes oreilles de terriens…et on n’est pas vraiment encore connectés : regarde cette page sur ce site , c’est assez simplifié mais ça a le mérite d’être clair:
astrosophia.free.fr/musiq…
JLF : merci pour la narration de l’Afrique "vraie"…elle l’est toujours, à mon avis, même parée autrement (et malgré elle), même si bien de ses trésors sont encore invisibles à nos yeux, il est "vrai de vrai" ce continent…
M.
Mais Bianca, ("qui aime les chats" ) c’est super drôle au contraire !!!
– regarde il compare "l’air français" ( french) à l’air de l’autre ( B…) qu’il dit "stupid" ( avec l’accent ) …rien que pour ça , il faut l’écouter …et en rire !!!
je pense qu’il y a un regard ironique porté sur l’esprit français mais une sacrée auto-critique de la mentalité atlantiste…non ?…
– ceci dit c’est vrai il y a plusieurs degrés et niveaux d’écoute dans ce sketch !!!…
sont très subtiles nos amis …aux "States"
M.
Je ne sais pas s’il se fout de nous, s’il nous envie, s’il nous méprise,….. je ne comprends pas bien. Et que fait Sean Pen dans cette video ?
Qu’est-ce qui t’a frappé sur cette video, quel est le message ?
Je l’ai regardée plusieurs fois et je suis toujours dubitative.
Je me demande si je comprends l’humour américain. Ah, si c’était de l’humour juif, ça m’irait mieux ou de l’humour anglais….
Traduction, please ?
pitchoun,
La femme est un Basari, photo prise sur un "marché" local, quelque part du coté de Kédougou, dans le Niokolo Koba, comme je l’ai dit plus haut. Voir ici :http://www.au-senegal.com/decouv...
Le musicien est un Peuhl (ça se voit!), photo prise "sur la route" prés de Tambacounda.
(Ces photos ont plus de trente ans. A l’époque la région était privée de toutes communications avec l’extérieur pendant 6 mois du fait de la crue de la gambie. Pas de route, d’électricité… encore moins de vidéo! On couchait dans les cases, chez l’habitant…l’Afrique "Vraie" 😉 )
Ok, bien compris ! Donc tu dois avoir l’oeil…
Tu n’as pas rêvé, simplement ces robots qui nous pourrissent les blogs ont profité d’une défaillance du Captcha pour nous envoyer 70 commentaires de m… que j’ai du retirer. 🙁
J’ai rêvé ou je vois qu’il y a 78 commentaires sur ce billet ?
j’allais oublier: ou plus precisemment ont été prise ces photos????
ps: autre instrument africain tres interressant, les tambours d’eau, qui n’est autre qu’une mare servant d’instrument de percussion, l’instrumentiste y entre jusqu’a mis corps et tape avec diverses techniques la surface de l’eau…………
c’est tres impressionnant a voir…………..
ton site sur les guimbardes est tres interressant, en ayant une je vais approfondir….
pareil au didjeridoo, c’est une instrument spectral, par ce tres interressant pour une approche musicale differente d’une approche melodique classique,……(approche rythmico-spectrale)
en ce qui concerne pluton tu as raison, moi non plus je n’aimerai pas etre traité d’asteroide, j’espere qu’elle ne m’en voudra pas trop….
les abreviations ont du bon c’est vrai (c’etait juste pour chipoter……)
tu parle de musique des spheres, quoiqu’est-ce??? (pardonne mon ignorance, j’en suis plein mais le cache bien)
en ce qui concerne les 2 photos elles sont superbes, de meme que les vers de leopold sedar senghor…………………
dommage juste qu’il y ai pas un petit enregistrement audio (et pourquoi pas video) de ce qu’on voit…..
aux fait de quelles tribus s’agit t’il, a 600km l’une de l’autre (il s’agit bien de tribus????? ça ne ressemble pas a un attrape touriste en tout cas!!…….)
Musicoutremonde me plaît bien. Quant à la arpa de boca, patience, un jour peut-être ? Le plus fort c’est que j’ai rencontré un groupe de zozos fanas de guimbardes au Parc Georges Brassens il y a deux ans lors d’un concert gratuit d’un pays lointain vers la Russie (c’était superbe) ! J’ai discuté avec eux, je les ai vu se servir de leur bêbête mais je n’ai pas su les imiter quand j’ai eu la dite bêbête !
Chaque chose en son temps. Hasta luego compaà±era Mazurka !
Bianca, tu as reçu de tels cadeaux tu en as de la chance !
Je me souviens avoir entendu des guimbardes jouées non pas en Afrique, hélas !mais à Paris par un … ethnomusicologue , il y a quelques années ! Le principe est de faire vibrer une anche (libre) en fait, il y a aussi tout un savoir-faire comme pour tout autre instrument, et différentes sortes de guimbardes,
(il y a même un jeu d’orgue qui porte ce nom )
j’avoue ne pas savoir en jouer (pas encore ) faudrait organiser des stages
voici un site qui m’a l’air intéressant : guimbarde.free.fr/02.html
où¹ il est expliquer comment en jouer. Tu reconnaîtras peut-être une de tes guimbardes…
Pitchoun, quel plaisir de te lire ici !
Tu as raison au fait, le vrai nom est "bala", c’est absolument vrai !
balafon est un terme moins exact, " dérivé"…approximatif !
les ethnomusico et les musico-tout-court sont effectivement passés par là ,
des "incorrigibles" comme à leur habitude ! …
– Ce que tu dis de Pluton est intéressant…Je me souviens de cette polémique,
Enfin, Si j’étais une planète, je ne me laisserai pas traiter d’astéroù¯de ( rires !)
Cela me rappelle aussi la musique …des sphères.
Et pour sourire un peu:
On ne dit plus "bala" mais on ne dit pas non plus "piano-forte", pourtant c’est bien ce qu’on joue…heureusement sinon on dirait le "piano-fortiste" un tel jouera Salle Pleyel et la "piano-fortiste" une telle (ou la piana-fortista ?) a affiché complet au théà¢tre du Chà¢telet, ce soir…"
Finalement oui, les abréviations ont du bon.
M.
Preciosa, preciosa, preciosa, trois fois preciosa !
J’aime les instruments de musique – ça me manquerait de ne pas les voir pendant un concert. Et puis, dans "la musique du monde", on en découvre d’autres et d’autres encore.
Mazurka, on m’a offert deux guimbardes et je ne sais pas m’en servir ! Ca s’appelle "jewish harp" en anglais et "harpa de boca" en espagnol ! Ay, qué pena, impossible d’émettre un son avec ! Un jour peut-être ?
a noter que le balafon est en fait le joueur de bala (qui est le vrai nom africain de l’instrument),
mais les ethnomusicologue ayant ramener "balafon" comme nom d’instrument c’est resté dans notre vocabulaire de musicologue………………..
(de meme qu’au debut du XXe siecle les scientifiques et media se sont empressés de classé pluton parmi les planetes alors qu’elle est plus petite que la lune et surtout pas ronde mais de la forme plus d’un asteroide (de meme son elipse autours du soleil est tres paticuliere)
voila pourquoi aujourd’hui (tres recemment) il y a polemique pour la déclasser…………………….
Bianca a écrit :
" toutes les beautés sont dans la nature et non dans les magazines
(coucou Mazurka, tu me lis ?)"
…Oui je te lis et comme je t’approuves Bianca ! je dirais même plus
que de vraies beautés dans la nature, partout, ["autour et sur"… les collines et sur les yatchs ( ouaff !) …]
et surtout dans les "coeurs" …des mélomanes.
"Musique du monde" c’est très poétique comme expression , non ? Je me demande si on ne pourrait pas inventer d’autres qualificatifs dans les « super marchés de musique » qui riment avec « musiques du Monde » :
allons-y , (pour s’amuser un peu Bianca, je plaisante n’est-ce pas ? ):
« musiques du monde
musiques du monde de la grande musique
musiques du monde de l’autre musique
musique du monde… périphérique
musiques de ton monde à toi
musiques de mon monde à moi
musiques du centre du monde (Paris, tiens ! ou Biarritz ? non… du Béarn !)
musiques de l’autre-monde
musiques du beau-monde
musiques du petit-monde
musiques du tiers-monde ( oh !!! non c’est obsolète , là !!!)
alors ?
musiques du quart-monde ( qui nous provoque là ?)
musiques de " nous ne sommes décidément pas du même monde !"
musiques de tout le Monde ?..
musiques de c’est -ton-destin…du monde !
musique de l’outre-Monde ?
Bon, maintenant faudrait trouver quelques accords , et un diapason commun …(!)
alors Vive le « LA » de "LA" Musique du Monde entier ! »
——–
Le musicien africain sur la photo de JLF, joue un instrument à cordes frottées, qui a la forme d’une petite kora, mais ce n’en est pas une , la kora est un instrument à cordes pincées, en fait ici ce serait une sorte de « rebec » de « rahab » non ? l’archet a vraiment la forme d’un arcLa photo est très belle en tous cas. On entendrait presque sa musiqueJ’ai l’impression de l’entendre …(sérieusement)
Il y a des merveilles parmi les instruments africains, les éternels djembé, les balafons mais aussi les fameux « pianos à doigts » avec leurs 4 ou 5 lames de métal, et puis les percussions « cueillies » du baobab : « les pains de singe » (sic) , ces mini-calebasses évidées et retravaillées avec de la terre, qui se transforment en « hochets » utilisés pour scander les chants, quant aux incroyables « tambours de guerre » ( des troncs d’arbres !!!) ils préfèrent les forêtsFaudrait peut-être aller vérifier ça de temps en temps aux concerts (du Monde ?) et aussi dans nos musées parisiens, à défaut de se rendre dès demain matin dans la belle Afrique ce continent grandiose, quoiqu’on en dise
M.
Ma-gni-fi-ques !!!…Précieux Souvenirs d’Afrique ?
Alors je veux laisser au poète Léopold Sedar Senghor le soin de les commenter :
« Qu’il nous berce, le silence rythmé.
Ecoutons son chant écoutons battre notre sang sombre, écoutons
battre le pouls profond de l’Afrique dans la brume des villages perdus »
( Chants d’ombre )
« Elle a l’éclat du diamant noir et la fraîcheur de l’aube, et la légèreté du vent.
Comme l’antilope volante, elle bondit au-dessus des collines, et son talon clair dans
l’air est un panache de grà¢ce.
() Mouvement musique harmonie, que je vous chante de la voix d’or vert du dyà¢li !
Ils m’ont dit sa bravoure d’amazone, sa langue de soie fine, la poseuse d’énigmes. »
( Elégie de La Reine de Saba )
Groupir, la version complète est maintenant sur notre radio Blog et bien placée, c’est la dernière chargée pour l’instant 🙂 .
Je suis assez d’accord avec Pitchoun, ton morceau sur le plan harmonique et orchestral est très abouti, et tu ne peux pas dire que tu es resté un autodidacte de la composition à l’état brut, même si tu prétends le contraire ! Tu as recueilli un bouquet de conseils sur le forum pour continuer, j’espère que tu pourras nous en faire bientôt profiter… PS: Le palmares de ce dernier concours figure maintenant sur le Salon
Hi pitchoun,
Merci pour ton clin d’oeil. A mon avis, tu as écouté la version de Retour à Saint Malo sur MusArt qui n’est pas la version "longue". Tu peux écouter le morceau complet ici.
A+
Jean-Jacques (Groupir)
bonsoir a tous,
je dois dire que j’ai été assez surpris par ce prix special, et plus qu’honorer,
j’en remercie bien evidemment le jury, de meme que tous ceux qui ont participé…
je felicite egalement les 3 autres laureats, pour leur prix mais egalement pour leurs compositions temoignants d’un grand savoir-faire en plus d’une grande sensibilité musicale…..
de meme je salut tous les participants (grand nombre de pieces etaient tres abouties et le vote a été difficile en ce qui me concerne)…..
petit clin d’oeil a groupir, pour ma part je n’avais pas remarqué que tu était autodidacte, ta composition etant tout a la fois bien construite,
limpide, naturelle (je regrette juste le fade-out pour finir), originale dans un style assez romantique (le langage tonal est assez libre, meme si le morceau ne module pas), composition qui temoigne a mon sens d’une rethorique musicale certaine….
pitchoun
jadore la musique
Elle est belle ton africaine Jean-Louis et si tu veux voir ma belle égyptienne à moi, vas donc faire un tour chez Ra7or le quotidien au masculin (blog pour hommes où¹ toutes les femmes courrent), à la rubrique "belle d’un jour" et tu verras que toutes les beautés sont dans la nature et non dans les magazines (coucou Mazurka, tu me lis ?).
Et "mon africaine" (une femme Bassari), tu ne la trouve pas belle aussi? Elle vendait son mil entourée de sa famille sur le marché d’un village du Niokolo Koba
Bonsoir tout le monde,
Effectivement, j’avais bien répondu en privé à Jean-Louis en le remerciant pour ce deuxième prix, mais je n’avais pas oublié les autres membres du jury ! J’ai supposé qu’il transmettrait mais puisque l’occasion m’est donnée ici de m’adresser directement à eux, j’en profite donc pour les remercier très chaleureusement et leur exprimer ma joie et ma fierté de voir ma petite composition récompensée. Clairement, de fameux encouragements et une incitation à poursuivre.
J’aurais bien voté moi aussi, mais je n’ai pas trouvé de lien sur MusiqueHarmonie qui me permette d’atteindre l’isoloir (c’est où¹ ?) !
Concernant ma compo (Retour à Saint Malo), vous avez sans doute perçu que je suis autodidacte et qu’il me manque la technique musicale. Cette absence de technique, je tente de la compenser par d’autres ingrédients avec lesquels je pense pouvoir mieux me défendre. Ces ingrédients, c’est la recherche de thèmes, pas forcément originaux, mais aux lignes douces, calmes et apaisantes. C’est le travail sur l’enveloppe des sons (au sens midi du terme). C’est également le souci de travailler en profondeur les variations de heu eh voilà , je ne connais pas le terme ! Comment appelle-t-on les quelques mots écrits en toutes lettres sous la portée et qui donnent une indication sur la manière de jouer les notes ?
Enfin voilà , en résumé, ma recette de cuisine, c’est le soin apporté au côté esthétique.
Encore un tout grand merci et toutes mes félicitations également aux autres lauréats pour leur très beau travail.
Jean-Jacques (Groupir).
Je tiens à exprimer ma reconnaissance aux membres du jury et aux adhérents qui ont apprécié ma contribution à Musique Harmonie.
Les compliments de Jean-Pierre NOUVEL m’ont touché et j’espère en être digne à l’avenir.
Ce premier prix me redonne confiance en moi-même et dans la démarche musicale que je défends et qui consiste à démontrer que le Bel Canto français est toujours vivace. J’encourage ceux qui redouteraient d’en explorer les arcanes de se lancer dans le Lyrique car tous les chanteurs que j’ai rencontrés m’ont assuré qu’ils attendaient des compositeurs actuels des partitions qui respectent et exaltent la voix humaine, cet instrument noble et généreux, le plus beau de tous car le plus fragile et le plus humain et le seul capable de traverser les siècles en conservant intactes les émotions contenues dans la musique.
Merci encore à tous et bravo aux autres lauréats de cette troisième cession particulièrement riche du Concours Permanent. Elle prouve que le Forum créé par notre ami Jean-Louis Foucart est promis à un bel avenir en s’affirmant comme le site de référence de la musique tonale et créative contemporaine.
Ca fait plaisir de voir ici des photos de musiciens "du monde" comme on les appelle à la FNAC. En ce moment, j’écoute avec beaucoup de plaisir l’album d’Ismaà«l Lo (Sénégal).
Combien d’adhérents ont voté? Une vingtaine seulement, ce qui n’est pas beaucoup, mais il est vrai qu’il y avait de la concurrence en matière électorale… et ils ont été magnifiques, comme disait l’autre ! 😉
Les lauréats le sont moins, qui m’adressent leur remerciements en privé comme si j’étais le jury à moi tout seul…
Ne soyez pas timides, les gars ! (tiens, il n’y a pas encore de femmes compositeurs ? 🙁 )
Merci beaucoup pour ces prix qui je crois rencontrent un consensus general.
Au fait combien de votes au total avez-vous recus ?
Maître Capello aurait dit "très fin" !!!!!
Merci Mazurka, un vrai délice !
Rilke pensait même qu’on aurait pu intitulé l’opéra « Pelléas » par « Drames de la mort »…tant il y est question d’agonie, » unique certitude quotidienne et désespérance de notre vie »…
(Bon,… pas très joyeux…tout cela !!! )
En s’amusant à paraphraser la définition Euro-piste (1) de l’opéra italien, citée plus haut par JLF,
On pourrait avancer que cet opéra franco-belge c’est :
« une soprano-aquatique et un baryton-martin ( comme l’oiseau-pêcheur) qui, s’aimant malgré eux, veulent à tout prix s’endormir dans la mort et un tout autre baryton ( non martin mais opportun), chargé de les y expédier dans les plus brefs délai »
[ ben alors, le ténor, là, où est-il passé ?…à la trappe ?…Non, En fait de temps à autre on lui confie aussi le rôle de l’oiseau-pêcheur …de « Mélisande (s) » ]
e ne dirais pas vraiment que le texte de la pièce de l’écrivain belge, Maurice Maeterlinck , est « flou et brumeux », certes ce n’est pas un univers banal… Les personnages sont étranges, l’intrigue aussi, ils ne sont qu’apparences de personnes plus que réalités…
La pièce est remplie de non-dits, de silence, de suspension…de brume et de rêve aussi, on nage presque que dans l’invraisemblance, le poétique-fantastique… mais le texte justement me semble très précis , très travaillé, pour demeuré aussi… »mystérieux »…
( Debussy avait lui-même fait ses « propres coupures » dans le texte avant de le mettre en musique ) ce sont surtout les thèmes de l’onde, l’eau, la mer, les spectres ou fantômes de femmes, la mort, la nuit, les contrastes entre l’ombre et la lumière qui sans doute ont tenté Debussy, car ce sont ses thèmes préférés ! Cette mise en musique de Pelléas, avait rendu furieux l’écrivain d’ailleurs… Pourtant mettre en musique de la « prose » était tout de même un geste assez novateur en cette fin siècle…et en cela oui il se situe loin de l’opéra italien ! C’est vrai !
D’accord avec toi pour ce que tu dis du « Martyre de Saint-Sébastien « ( n’est-ce pas André Caplet qui collabora avec Debussy à l’achèvement de son orchestration ? )
Ben, je me contente d’appliquer la définition de l’opéra italien donnée au début de l’article.
C’est effectivement tout sauf italien : c’est un texte flou et brumeux, précisément ce que recherchait Debussy, alors que l’art italien est un art du trait, de la netteté. (Encore que, Léonard et le sfumato… bon, passons).
En tout cas, pour son second opéra (le Martyre de Saint-Sébastien), Debussy s’approche plus clairement de l’italie : le sujet est romain, le librettiste italien. Même s’il écrit en français.
Jean-Armand, tu cites Pelleas et Melisande, … Un opéra très étrange ! mais quel chef-d’œuvre de Debussy !…Moi je m’interroge aussi sur Melisande, une soprano vraiment pas comme les autres, elle s’effraie de tout bruit, elle fréquente les fontaines de préférence la nuit, elle ne sait pas même pas d’où¹ elle vient…et en tant que soprano séductrice et séduisante c’est vraiment mal parti elle vocalise dès les premières mesures : " Ne me touchez pas ! Ne me touchez pas !"…Opéra italien ? Là ça m’étonnerait un peu quand même…
Bien compris, Mazurka ! Merci.
J’espère que quelques barytons et quelques basses passeront par ici et laisseront quelques plumes de leur ramage, pour une fois qu’ils ont la vedette….
Ah oui, très bel article. Les temps changent et nous aussi (enfin pas tout le monde), l’oreille s’adapte à des sons différents. J’aime bien avoir plusieurs interprétations d’une même œuvre en "classique" (l’expérience du "un par voix" est très intéressante dans la St Matthieu ou certaines cantates comme Actus Tragicus de Bach)…… et pourquoi pas en "classique variété" ?
Je me suis achetée "Dylanesque" de Bryan Ferry. Eh bien, j’aime beaucoup un ancien Dylan revisité par un nouveau Ferry.
Merci Jean-Louis.
Brassens…tiens, tape donc Brassens dans le moteur de recherche à droite, tu trouveras un "vieux" billet qui t’intéressera peut-être…
COOL Bien Chère Bianca Castafiora ! COOL tes messages !!! Merci de toutes tes explications ! et vive l’élégance…tu as tout à fait raison, vu comme ça évidemment !
Sinon, c’est vrai tu fais des massages ? C’est super… ! heureux clavecinistes ! heureux chanteurs ! je devrais lancer l’idée chez les pianistes et organistes, tu ne crois pas !
On a surtout des crampes dans les jambes à force de pédaler sur le pédalier de l’orgue…n’est-ce pas Gerschwinou ? !! ah la là !
L’Amour spirituel ? tu veux dire « AGAPE » ?… par rapport à l’autre… l’amour de théâtre…? C’est tout un roman tout çà !
Mais tu as raison, Bianca, l’opéra est un lieu magique et Rien de plus émouvant qu’une diva majestueuse faisant son entrée grandiose sur une scène de l’opéra !
Des instants de rêve qui nous transportent et nous éblouissent pour la vie !
amicalement
Mazurka
Pelleas et Mélisande serait alors un opéra italien ? Car il y a doute sur la tessiture de Pelleas, qui est intermédiaire entre un baryton et un ténor.
Oh, je ne savais pas !
Jacques Chancel aimait tant l’inviter à son Grand Echiquier !
Il faisait partie des gens que j’aime même si je ne l’ai jamais rencontré, comme Proust et Garcia Lorca, comme Brassens et Raymond Devos,…..
Grande tristesse et pensée pour lui et sa famille.
A part ça, oui, tu vas me manquer ! Bon séjour où¹ que tu ailles même si c’est dans ton jardin…
Encore un mot :
La phrase « L’Opéra italien, c’est une soprano et un ténor qui veulent coucher ensemble et un baryton qui veut les en empêcher » NOUS PLACE DANS LE DOMAINE AMOUREUX. C’est pourquoi je me suis permis d’introduire le charme, la beauté, l’élégance de la plupart de nos musiciens actuels en particulier des CHANTEURS.
Mazurka, il s’agit d’AMOUR ! et pas d’amour spirituel, hein, c’est clair !
Je ne peux pas m’empêcher de te dire en riant que Escaich est vraiment très beau garçon (quoique très timide et assez « Tournesol »), je le sais, j’ai eu la chance de chanter une de ses œuvres avec le Madrigal – Dusapin aussi, très beau mec, tu veux que je continue……………. j’en ai une grande liste comme ça !
Je m’en doutais !!!!! Mon com’ est à prendre avec légereté. On parle toujours des ténors, je mets en valeur les barytons et les basses.
De plus, on s’est aperçu que ce n’était pas la peine d’être énorme pour être un chanteur de qualité. D’autant que les chanteurs « jouent » de plus en plus la comédie dans l’opéra et pour « jouer la comédie », il faut être un peu à l’aise dans son corps, pouvoir se déplacer, ramper, sautiller………
Dans les années 80, avec la grande mode du baroque, il me semble que les musiciens ont plus fait attention à leur paraître. Ils ont plus fait attention à leur façon de se nourrir, d’entretenir leur corps, de se soigner,…… ils sont sûrement devenus plus coquets aussi. Quand je dis « morphologie », je te signale que la voix dépend de la longueur des cordes vocales quand même. Il y a quelques années sur Diapason, il y a eu un grand article sur les pathologies des différents musiciens et les façons de mieux vivre avec les contractions, les douleurs, dûes en partie à la pratique de leur instrument. Comme des athlètes, les musiciens ont compris qu’il avait besoin d’entretenir leur corps eux aussi d’autant que – en plus des athlètes – leur carrière dure beaucoup plus longtemps.
C’est cela que je voulais dire. Vive l’hygiène de vie, vive le progrès, les massages en tout genre, le yoga, l’ostéopathie, la chiropractique, les soins de beauté, la nourriture saine,………….. jusqu’à Villazon qui a fait une psychanalyse qui a considérablement changé sa vie et lui a donné la force de continuer ce dur métier de ténor…… Il l’a raconté avec beaucoup d’humour sur France Musique il y a quelques années, à ses débuts à Paris.
Il m’est souvent arrivé de masser la nuque des chanteurs et des clavecinistes, tu sais. Ah, je me doutais – bien après l’avoir écrit – que ce commentaire était un peu dangeureux……. Dis-moi si ça te conforte ce que je t’écris s’il te plaît et merci de me donner l’occasion de rectifier le tir.
» La morphologie des musiciens en général s’est beaucoup améliorée : ils sont de plus en plus beaux ! » ?!?
N’est-ce pas un peu dangereux ? de penser cela ? … chère Bianca, si tu peux me permettre cette parenthèse amicale : y aurait-il donc un « physique idéal » pour exceller en musique ?… Aïe ! On ne va pas être d’accord…( Si ? ! )
Voyons cela : Qu’est-ce qui c’est amélioré ? la sélection ? Oui peut-être, certainement s’est-elle resserrée dans certains domaines … Faudrait peut-être s’interroger pourquoi alors ?…
Moi, je crois plutôt à une musique plurielle, vraie, vivante et contemporaine quand tous les musiciens, « charmants » et « moins charmants » , pourront s’exprimer librement , et se « montrer » se faire connaître, … au delà des jugements étriqués et conservateurs…
et quoi vous n’aimez pas les laiderons ?!! Pourtant Ravel a fait ce qu’il a pu ( souvenez-vous : « laideronnette » chantait-il…)
Vivent les impros ! Vive la musique aux instruments éphémères ! et vivent les beautés vraies , drues et sauvages, les chants du désert, les chants des montagnes, les voix rauques et les trilles des rossignols !
Vivent les beautés du monde, toutes celles qui désertent pour toujours nos couvertures de journaux de luxe et autres papiers glacés !
La musique, c’est tellement plus grand, que du catalogage, des boîtes de conserves, et autres étiquetages,…c’est de la lumière, un souffle, … universel,
on ne peut pas l’enfermer dans des modèles physiques types !
Pitié pour elle ! chers mélomanes !
j’en veux pour preuve, l’immense pianiste de jazz » Michel Pettrucciani » quel soleil que cet artiste, quelle beauté « vraie » !
(la « Belle Hélène », est belle, c’est vrai, mais ce n’est pas le problème , ce qui est important c’est qu’elle soit une grande pianiste ! )
pardonnez-moi ce cri du coeur chers amis ! Il fallait que je vous le dise !
Enfin, je pensais juste à une chose : à l’orgue , on n’évalue pas la beauté dun jeu d’orgue à la « taille » ou à la « hauteur » des tuyaux, il est des jeux d’orgue à la hauteur peut-être moins édifiante, mais très suaves et inégalés, dont le chant si personnel pourrait vous émouvoir, … et pour longtemps !
C’est la même chose pour les ténors et …les organistes ! (rires !!!)
amicalement
Mazurka
bonjour moi je ne connais rien mais entendre du piano sa j’adors merci pour se site bonnes continuations a tous
Ouh ! La vraie Bianca préfère les barytons, ils sont plus grands, plus beaux et plus élégants ! Les ténors roucoulent, les barytons déploient leurs graves. Oh ! Comme elle frémit de délice, la vraie Bianca, quand le son des barytons et des basses caresse ses oreilles. Oh, la vribration cosmique du baryton, caverneuse de la basse…. La vraie Bianca tend l’oreille vers les notes magiques…. attend le moment suprême, celui qui va la plonger dans les abîmes…. Tiens, ça me fait penser à la chanson de Gainsbourg pour Brigitte Bardot « je n’reconnais plus person’ en Harley Davidson…….. et les frémissements de la machine…….. » (censuré)
Mais Bianca se pâme quand elle entend la voix de Philippe Jarousky, celle de David Daniels, d’Andréas Scholl, ces mi-anges mi-démons. Leur voix est tellement masculine dans le déploiement de leur féminité (Caramba). Une femme ne peut pas chanter comme un homme. Ca a l’air idiot, mais c’est vrai ! La voix d’alto/haute-contre/contre-ténor/bas-dessus/sopraniste est bien une voix d’homme. Comme la femme ne peut pas faire des notes graves en voix de tête, elle les fait en voix de poitrine et -à moins d’être aussi extraordinaire que Bernarda Fink ou Sara Mingardo- la voix de poitrine ne donne pas aux notes graves cette lumière, cette magie que les hommes -eux- donnent avec leur voix de tête. Et en plus, Bianca sait bien que ces hommes sont de vrais hommes puisque les castrats n’existent plus. [Remarquez que les castats avaient auprès des femmes un succès fou !]
Quant aux ténors, ils continuent de roucouler… Avec leur petite taille, leur cou court et leur tendance à l’embonpoint. ils sont moins séduisants que les autres…… quoique…… il y a eu des exceptions (Placido Domingo par exemple) et la nouvelle génération de ténors avec Villazon en tête laisse augurer bien des espoirs. La morphologie des musiciens en général s’est beaucoup améliorée : ils sont de plus en plus beaux ! Un jour, un camarade baryton m’a dit en regardant la superbe Hélène Grimaux en couverture de Diapason : « on dirait Gala » !
Alors, pour s’amuser, on pourrait avancer que « l’Opéra c’est une soprane qui fait semblant de tomber amoureuse d’un ténor pour qu’une basse l’en empêche ! »
C’est comme dans la citation : « l’homme est un roseau pensant » / « la femme est un roseau dépensant…… On peut bien rire.
Bravo ! Vive la philosophie appliquée à la musique !
J’ai complété de quelques exemples « reconstitués » au piano, mais il est difficile d’avoir l’aisance et l’humour de Maitre Zygel à son piano :-/
Bianca,
Je crois avoir lu quelque part que" l’une" a reçu une éducation musicale, enfant, qu’elle aurait même appris le piano et …l’orgue ! Mais où¹ ai-je lu cela ?
Mais enfin je pense pas qu’elle aura le temps de cliquer tout de suite dans notre forum "apprentis pianistes"… Pour les autres , je ne sais pas, ah! oui, ils se contentent de vocaliser et de "placer" ou déplacer leur(s) voix …Bref, de s’accorder, … c’est ça l’oreille abso…euh…l’ entente absolue. vive la musique ! vive la France !
A part Beyrou qui a clairement laissé entendre qu’il n’était pas musicien, les autres se contentent de faire… de la politique ? :-/
Un forum pour les pianistes?
C’est ici :
MusiComposer.fr/viewfo…
Pardon, je crois que je suis en train d’imiter mes "petits blogueurs chéris de moins de 25 ans" pour les fautes d’orthographe. Si l’une et l’autre aiment…..
Très joli…
Je crois que ce sera sans surprise…
Au fait, est-ce qu’on sait si l’une et l’autre aime la musique – et si oui, laquelle ?
Jean-Louis, Mazurka, le savez-vous ?
Et quels sont ou ont été les hommes (femmes) politiques mélomanes ?
Bonjour, cette structure s’appelle une descente de quintes. Comme par exemple dans le morceau Autumn leaves, standard de Jazz (extrait n°2). Cette structure est beaucoup utilisée en Jazz et dans la variété. On peut l’analyser par le fait que chaque accord est le Ve degré de l’accord qui suit et ainsi ce ne sont que des résolutions qui s’enchainent.
bonjour je ne connais pas ce blog mais je cherche un blog où¹ on peut parler avec des pianistes un peu du même niveau que soi, échanger des partitions, des commentaires à propos des ouevres qu’on a travaillé,…etc merci !!
En tout cas, ce groupe a sauté le premier obstacle.
maintenant, pour le second, ça va être plus dur, ils vont devoir donner dans la musique "tonale" plus classique pour trouver des suffrages…
Un « Sauter », oui! et alors? (l’orthographe est bonne ! 😀 )
Accordé…non, justement, il ne l’ai plus des masses, il faut que j’actionne l’accordeur :-/
es pianos meurent de ne point être joués, …trop de pianistes pressés,
et de « valses oubliées »…
Passer devant un piano sans le jouer c’est croiser une fleur sans la respirer et l’admirer !
Un « Sauter » ?… accordé ?…
Si tu connais Bernarda Fink qui est pour moi la référence absolue de la voix d’alto femme dans le baroque, Sara Mingardo assure la relève haut la main. Ses graves sont très étonnants et pas trafiqués non plus. Cette jeune femme mince et fine a cette voix de bronze qui donne des frissons… et les vocalises et les mélismes les plus vertigineux sortent de sa bouche comme les diamants et les rubis sortaient de la bouche de la bonne jeune fille qui avait donné de l’eau à boire à une fée déguisée en vieille femme en haillons…… Je m’arrête car je m’enthousiasme trop !
Je suis tellement difficile pour les voix et surtout les voix de femmes ! J’ai donné mes préférés, il y en a heureusement d’autres (Stéphanie d’Oustrac, Claire Leffillià¢tre…)… Regarde ce qu’on dit de Sara Mingardo dans Google.
Aujourd’hui, par ce beau temps printanier si agréable, j’ai fait un grand tour en vélo dans la banlieue boisée de la région parisienne, et au détour d’une rue, perchée sur une petite colline, dans un petit parc, je vois qui s’offre à tous les regards une superbe maison contemporaine avec un salon aux aux grandes baies vitrées, et au milieu du salon, trônant….un magnifique piano à queue, grand ouvert…. Quelqu’un passe devant, mais ne s’arrête pas…
C’est vrai que je passe souvent chez moi devant mon Sauter, sans même l’ouvrir, mais ça n’est qu’un Sauter… :-/
Merci Bianca Castafiora, ( merveillosa …) quelle belle soirée musicale tu nous fais partager là ! Nous faire plonger sans crier gare dans les 17 e et 18 e siècles
musicaux !
Cantates, voix de cristal et de bronze, tu nous donnes à voir, entendre et même à rêver…!
Dis-moi, la belle voix d’alto entendue, son timbre est-il donc si cuivré ? bigre ! sonner à l’ octave inférieure une même note que celle de la soprano, cela vaut le déplacement ! J’en tremble déjà à l’idée de l’entendre !
Merci Bianca !
Mazurka
Séduit par les commentaires de Castafiora, je souhaiterai que l’on m’indique comment je pourrai me trouver le 20 avril 2007, Salle Gaveau, pour assister au spectacle dont elle parle et entendre les voix de Sandrine PIAU et de Sara MINGARDO.
Le procès des oiseaux me fait penser aux Plaideurs de Racine où¹ on y juge le chien Citron pour le vol d’un chapon ("lequel a bonne mine").
On fait venir les petits chiots, enfants du dit Citron "venez pauvres enfants qu’on veut rendre orphelins…..". C’est une pièce rocambolesque !
J’ai parcouru dernièrement un livre sur les procès intentés aux animaux !
C’était un dernier com’ après avoir relu ce compte rendu si vivant et si drôle autour de ma BD favorite. Tiens je vais relire Les Picaros…..
Je ne m’attendais pas à une pareille jam !
Je chante "Mon blog s’ouvre à ta voie…….. je t’entends Ségolène….." sur un air bien connu.
Bonjour ! Oui, Castafioara tu as raison quelle magnifique leçon, je la trouve très « calée » et riche, on voit bien que c’est un fin harmoniste qui a pris des notes et les as aussi enrichies !!! Si avec tout ça vous n’avez pas envie d’harmoniser et d’improviser toute la journée !
Le » Super flumina Babylonis » est très beau…merci de nous le faire connaître !
L’allusion à l’ouvrage de Jean-Jacques Rousseau devrait inspirer ceux qui aiment la littérature…Gide, c’est autre chose,encore … on a d’ailleurs beaucoup critiquer ses » notes sur Chopin », mais pourtant on y trouve quelques finesses…à mon humble avis.
Merci JLF !
Mazurka
Mazurka, c’est Preciosa que tu aurais du prendre comme pseudo. Je vais me pencher sur tout cela ce week end ! Merci.
Ah, je crois y être encore ! Comme il nous a fait rire et comme il nous a intéressés !
Avec ce dynamisme, cette joie de transmettre, cette malice dans les yeux, cette promptitude à se mettre au piano. Merci Jean-Louis de me faire revivre cette leçon passionnante avec une précision et une verve digne de notre…… Jean-François
:-))
L’article sur l’oreille absolue « A la recherche du son: l’écoute, l’oreille, la capacité d’analyse tonale, l’oreille absolue » du Dr Bernard M. Auriol, signalé par JLF dans les « Lectures Musicales » du Salon, est effectivement très intéressant. Dans la dernière partie de cette étude, la notion d’oreille absolue est associée à la notion de « hauteur absolue », vue selon deux paramètres :
1/ existence d’une « mémoire à long terme de la hauteur »
2/ capacité « d’étiqueter les hauteurs »
[autrement dit : capter des sons de façon durable ( voir définitive) puis de stocker ces données et de les tenir classés prêts à l’usage…]
Le plus original dans cette étude est d’avoir lié musique et langage, d’avoir réfléchi aussi sur l’apprentissage du langage parlé et des similitudes avec l’apprentissage en musique. Le passage traitant des « langues à ton » ( tels le vietnamien, le mandarin, où la signification de mots varie selon la hauteur de prononciation utilisée, est aussi très éclairant . Il s’agit sûrement d’autre chose que la simple fonction intonative que nous connaissons bien dans les langues occidentales …) La très fine suggestion de l’auteur de cet article que « la hauteur absolue, traditionnellement envisagée comme aptitude musicale, a évolué à l’origine au service de la parole. » a du déboucher sur d’innombrables débats en tous cas …j’ai vu que beaucoup de monde l’avait lu,… et vos réactions alors ?…en tous cas, si ce n’est pas fait , vite , il est à lire avec une oreille et une attention …absolues !
« Les cloches des Cathédrales ont sonné toute la nuit, je n’ai plus d’oreille du tout ! »
Merci de tous ces renseignements, …Oui, Bianca Je connaissais l’histoire du petit JFZ , mais pas les livres et articles merci d’en parler ! Toutes mes excuses JLF Je n’ai pas enocre tout lu dans ce salon décidément exceptionnel !
Dans les lectures musicales du Salon (musicomposer.fr, barre de navigation du haut, onglet Bibliothèque), il y a un excellent article sur l’oreille absolue:
"A la recherche du son: l’écoute, l’oreille, la capacité d’analyse tonale, l’oreille absolue"
Bon, Mazurka, au sujet de l’oreille absolue, Zygel a écrit un petit article sur le Diapason du mois de mars (Crespinette en couverture). Je l’aurai demain car je l’ai prêté et pourrai te le faire parvenir personnellement ou à Jean-Louis qui pourra le publier (mon scan a l’air très mal en point…..).
Ce que tu dis rejoint ce que dit Zygel : il ajoute qu’il y avait plusieurs diapasons du temps de Bach et que c’était celui de l’orgue (l’instrument le plus complexe à accorder) qui donnait le « la ». Il y avait donc plusieurs « diapasons » selon les lieux, les pays,…..
En fait, c’est un acquis à partir d’un « la » qui ne va pas bouger pendant un certain temps…. Quand il était petit, Zygel raconte que son père, qui n’était pas du tout musicien, était allé au Conservatoire voir un « grand professeur » de musique pour lui présenter son fils (le petit Jean-François). Le fameux « grand professeur » – constatant que le petit Zygel n’avait pas « l’oreille absolue » – avait déconseillé qu’il fasse de la musique son métier. Le malheureux « grand professeur » s’était vraiment trompé ! Quelle perte c’eut été si Jean-François n’avait pas persisté dans son désir de devenir musicien – j’en tremble mille millions de mille sabords !
J’ai une amie pourvue d’une « oreille absolue » et ça l’ennuie parfois beaucoup surtout quand on lui demande de chanter un demi-ton plus bas car c’est du baroque. En lisant les notes, elle a un mal fou à transposer. Il me semble que c’est comme si je me trompais là maintenant et que je me mettais à taper en décalant mes doigts ; ça donnerait ça : vibhiye Larzyrjan cillebt vas-ty N – (Bonjour Mazurka, coment vas-tu ?)
Comme je peux taper sans regarder mes doigts, je crois que c’est à peu près ça !
Ce doit être une douleur de « voir » un do dièze et de chanter un do naturel quand on sait que « do » c’est « do » (le son « do »). Heureusement, ces personnes sont très rares ou bien elles s’adaptent plus facilement que mon amie….
Je pense que Zygel a ce qu’on appelle « l’oreille relative », comme mon chef du Madrigal – Pierre Calmelet dont j’ai souvent parlé – il suffit de leur donner le « la » le matin au réveil et ils l’ont dans l’oreille toute la journée et parfois plusieurs jours de suite…. Pierre n’aimait pas parler de cela – je pense que c’était une sorte de pudeur…. D’ailleurs, tu en parles très bien Mazurka !
Et pour terminer, voici un ouvrage intéressant :
L’oreille absolue et le diapason dit baroque par Gérard Zwang – La Revue Musicale
7, Place Saint -Sulpice – 75006 Paris – Double numéro 368-369.
A bientôt…
Vous en avez de la chance d’avoir assisté à la leçon
sur l’ harmonie de Maître Zygel !
Merci JLF et merci Bianca de nous faire partager ces moments là.
Debussy avait de l’humour et une sacrée plume,
( J’aime bien son » Monsieur Croche » )
Quant à l’avis sur l’oreille « absolue », je dirais que
ça se discute un peu… l’expression « oreille absolue » comprise
comme un mode sélectif pour repérer une élite parmi les musiciens c’est vraiment décevant et pas très intelligent finalement… JFZ a raison il l’a dit souvent, la musique est composée d’un nombre infini de paramètres ( nuances, expressivité, rythmes, pulsations,…)
on ne peut la réduire à un repère (même scientifique) On peut chanter juste et tout entendre « juste » et passer toute sa vie à côté de la musique…( c’est pas gai!)
Mais que faire quand malgré soi, et encore vraiment très jeune , que tout à coup on réalise que « le piano parle » …et chante même) qu’ il dit lui-même les notes… Evidemment au départ quelqu’un a du préciser à l’oreille enfantine que cette note ci s’appellait » La »… etc.
S’agit-il uniquement d’une oreille bien disposée et parfaitement juste ?… Pourtant il y a des toccata soit disant en ré que l’on ne peut plus entendre qu’en mi…Bon, ce n’est pas gênant sauf pour certains examens de solfège ( dictée musicale..atonale) où il fallait tout transposer mentalement. En fait les gens à « oreille absolue » ont une idée fixe : leur propre diapason interne qu’ils ont « attrapé » petits,…Personne ne les aide trop à s’en débarrasser ! …Ah ! si on avait bien suggéré ceci : » ça passera avec le temps ( avec le temps va, tout s’en va…) pour le moment, entrainez-vous à chanter faux ! » (what a joke ?!)
Ces pauvres « privilégiés » ne sont que des petits Tryphons-transpositeurs ! Ne leur en voulez pas trop. Il paraît que Gabriel Fauré souffrait d’une surdité particulière à la fin de sa vie, il n’entendait pas ldu tout le même son d’une oreille à l’autre …j’ai oublié l’intervalle exact qui différenciait cette écoute, ( peut-être un demi -ton, ou un ton ou même plus ? ) Ce devait être un supplice pour lui, ou un saut en avant dans le temps ( si, si, j’aime la musique contemporaine !) mais en tout cas on aurait donné son nom à cette maladie…
Bref, on peut dire qu’il n’y a pas « d’oreille absolue » strictement parlant parmi les musiciens de la planète Terre, [ tout est relatif, et en référence à quelque chose] mais il existe parfois des oreilles fidèles et figées au même diapason…La justesse cela se travaille de toute façon, pour moi la souplesse et l’aptitude à changer d’échelle et de diapason, de style et de répertoire aussi d’ailleurs, est bien plus admirable, que de rester figé quoiqu’il advienne. ( je dirais même plus
cela me paraît absolument …juste ! )
Oui ! Et César Frank disant à Debussy qui devait faire une impro à l’orgue : « Modulez, Debussy, modulez » et Debussy de répondre « Mais si je me trouve bien…… »
Debussy disait : « Arrêtons de dire aux accords qui êtes-vous, d’où venez-vous, où allez-vous ! ».
Et en sortant, deux dames m’ont regardée, l’air inquiet et m’ont dit « C’est un sujet difficile aujourd’hui, hein ? » J’ai répondu « Rien n’est difficile avec JFZ, il explique tellement bien qu’on comprend tout » alors, rassurées elles m’ont fait un lumineux sourire et m’ont répondu « Oh oui » d’une voix gourmande…. Après, je suis allée écouter les oiseaux au Père Lachaise et Mazurka m’a manqué !
Il m’en revient encore deux autres:
– Quand un compositeur écrit 50 accords de tonique à la suite, il s’appelle Beethoven
– Les accords sont comme les papillons : quand on en trouve un qui a l’antenne légèrement vers la gauche, on décide que c’est un nouveau papillon et on le baptise avec un nom impossible.
Tu as tout dit professeur Alambic ! Et en plus, tu m’as fait éclater de rire devant mon ordi avec ton « Zy » – je n’y avais pas pensé puisqu’il y a un i grec !!! Le grec m’a trompée….. Alors ?
27 fois quoi ?
« …notre Zy »…Oh! Surtout ne double pas, terrain glissant, dangereux pour l’image du Maitre. 😀
C’est vrai qu’il fut drôle, plus en forme que la dernière fois.
Quelques perles:
– le traditionnel « j’ai du bon tabac » avec pédale de do et sol qui fait…hymne breton,
– l’hymne à la joie joué en mineur qui devient l’hymne à la tristesse
– si la marseillaises est jouée en mode andalou c’est une mélopée orientale,
– si elle est jouée avec une pédale, l’armée ne marche plus car la pédale arrète le temps!
– la chanson OBAO des cerisiers en fleurs (mode japonais)
– la quinte et la tonique en mode majeur et mineur, c’est comme l’étage chez IKEA, c’est la seule chose qui ne bouge pas
– et celle que je préfère (profondément vrai) : l’oreille absolue, c’est un poisson d’avril permanent
Mille sabords, professeur Alambic, il va falloir que je m’y colle ?
Bon, j’ai pris quelques notes – je vais voir ce que je peux faire. En tout cas, j’ai bien ri – NOUS avons bien ri de certaines remarques et de certaines "exécutions" pianistiques de notre Zy !
C’était pourtant bien amusant, ce « cours d’harmonie » de Zygel.
Je ne vois pas pourquoi tu ne pourrais pas nous en parler, plus légèrement, c’est sûr, que je ne le ferais (je réserve cette prose aux adhérents qui causent harmonie sur les forums du Salon, aux gens sérieux qui se demande encore et toujours pourquoi, comment composer… 😉
(Ah, il va falloir que je sorte ma calculette pour franchir l’obstacle du captcha).
1825 !!! élémentaire mon cher Watson ! …grand Merci Jean-Armand d’avoir relever cette monstrueuse coquille que je n’avais pas vue ! d’autant que l’élégant Boieldieu était déjà parti dans l’autre monde depuis 1834 ! … ( et dire que j’aurais même pu laisser la date de "18925" , ô vertigo …)
J’en profite pour ajouter que Wagner ( Richard pas Igor !) tenait en haute estime ce compositeur alors qu’il méprisait un peu Charles Gounod ?…Allez savoir pourquoi ? Au fait …pourquoi ?
Oui, "l’excellence", Jean-Armand, c’est c’la même ( je plaisante !)
En fait ce sont JFZ , ses invités, la musique et Hergé qui sont excellents ! Voilà tout !
Oh merveilles, oh délices,……. Tu m’as fait vivre cette émission. Mazurka, merci de tout coeur de ce long et merveilleux billet que je vais relire et relire encore…….
Que de diversités et de plaisirs dans ce blog, que d’émotions et de gaité,…..
longue vie à tous et à bientôt !
Excellent article ! Merci.
Précision : la Dame Blanche, c’est 1825, pas 1925.
Elle est en peinture au foyer de l’Opéra-Comique (j’aime beaucoup la décoration intérieure de cet opéra).
Il y a un livre remarquable sur la voix écrit par le Docteur Abitbol, bien connu des chanteurs : L’Odyssée de la voix – il a écrit ce livre il y a deux ans environ – c’est une véritable bible. Ah, ça te fait rêver le quarts de ton, Mazurka ? Nos amis orientaux le font sans y penser…… On peut le faire en vocalises…….
Demain c’est « Harmonie » avec Zygel…… et après, un petit tour au magnifique Père Lachaise ! Mais je ne me sens pas d’attaque pour faire un billet sur « Harmonie » – trop dur pour moi sauf si je délire et ici, on ne délire pas 😉 C’est du sérieux, des oiseaux à lunettes (comme la chouette et le hibou).
Quel plaisir et quel honneur : je viens de lire que je suis conviée en même temps que des musiciens et pianistes extraordinaires ! ? Merci JLF, Je suis ravie d’entendre le « Turdus Merula « de Messiaen, sur ce beau piano…ainsi que tous les autres exemples présentés dans cette page du jour. Pour le pianiste chinois Lang-Lang, j’étais persuadée qu’il affichait complet ! Sinon je me serais précipitée pour aller l’entendre , y entraînant quelques fans avec moi ! ( fans de piano, et des concerts entendez-bien !!!) Le public français le bouderait-il un peu ? C’est sûrement par méconnaissance. Qu’a t-il interprété ? C’est vrai, le steinway ( autrefois steinweg)est un piano d’une rare beauté, préféré par beaucoup de virtuoses, mais hormis les Bösenderfer ( impériaux , parfois) et les tendres Pleyel, j’ai un faible pour les Fiazioli ! ( on peut toujours rêver ) Merci JLF pour cette page musicale à la fois « tonique » et …dominante, bref : « superbe » !
Et Merci à toi, Bianca, pour ton mot encourageant ! j’espère que tu nous présenteras un jour un cours d’initiation au « bel canto » ! Je songe souvent au « quart de ton », à chanter, dès que « la lune descend sur le temple qui fut » Ce cours serait sûrement passionnant ! Mazurka
Ah merci pour ce beau billet et pour la photo qui rend vraiment bien ! J’ai vu Lang Lang plusieurs fois sur la chaîne Mezzo et il me plaît beaucoup. Et merci à Mazurka pour ces commentaires si riches et sa passion pour les oiseaux…….
Je m’incline une nouvelle fois devant ce talent de narratrice chère Castafiora….
Horreur ! J’ai raté ça !!!!!!! Je ne m’en consolerai jamais !
"Rester sans voix "pour une diva ce n’est pas recommandé ! Au fait ce n’est pas un poisson d’avril, mais le 29 ème Cabaret classique de JFZ , il était dédié à …La Castafiore de Hergé ! ? ! JFZ et ses invités avaient beaucoup à dire et à jouer …
(Je l’ai écouté à la limite du temps de rediffusion) Dommage qu’on ne puisse stocker ces petites merveilles dans une médiathèque à la carte chez FM.
Mazurka.
Mazurka, tu m’impressionnes ! Tes connaissances sur les oiseaux et la musique (la grammaire de la musique) me laissent sans voix !
J’ai lu "La Castafiore, Biographie non autorisée" par Albert Algoud – Ed Chiflet&Cie.
J’y ai appris qu’elle est le dernier castrat vivant……. c’est une biographie imaginée par ce grand fou d’Albert Algoud que je ne connaissais que par Canal +
Castrat (aà¯e) ? Je préfère mi-homme / mi-femme et c’est d’ailleurs un sensation assez curieuse de chanter en alto 2, de passer "en dessous" des ténors parfois et de flirter avec les barytons. Et ça demande des dons d’imitatrices pour bien timbrer cette voix mi-ange mi-démon qu’est la voix d’alto….. et un chef qui a vraiment besoin d’altos aussi et qui fait semblant de croire que je l’étais (je suis mezzo) ! Comment les perroquets ne sont pas des oiseaux à part entière ! Sacrilège ! Allez, le maestro n’aime pas trop qu’on s’éloigne de la musique sur son blog, je te laisse et te souhaite un très bon dimanche : c’est le dimanche des Rameaux : Hosannah, filio David…… (un beau grégorien).
Tiens, un message siffloté par notre « Rossignol Milanais », j’ai nommé Bianca !
Qu’entends-je ? M’affubler de noms d’oiseaux ? Vous n’y pensez pas tout de même ! Vous fréquentez vraiment trop ce capitaine Haddock ( Archibald pour les intimes) Miss Castafiora ! Ce Capitaine sans vaisseauconnu pour ses litanies de noms d’oiseaux invraisemblables et difficiles à prononcer ! J’espère que vous ne pensez-pas à la sacrée « Chouette Hulotte » ( aucune allusion de ma part au courageux pacte éco de Nicolas, sans Pimprenelle)
Sans rire, c’est une bien jolie pensée que tu as eu , chère Bianca Castafiora, si j’avais eu à choisir un pseudo-ailé j’aurai préféré le « Diamant de Gould » pour sa toilette écarlate ( je ne connais pas encore le chant de cet oiseau d’Australie ) et en souvenir du grand Glenn G. qui n’était point écarlate du tout , ou alors j’aurais pris comme surnom « la Fauvette des jardins », plus familière mais qui est une virtuose. La « Grive musicienne » à laquelle tu t’associes , sais-tu que Messiaen la carrément immortalisée dans ses divines portées musicales, la partition est la quatrième pièce des esquisses pour piano ( voir les petites esquisses d’oiseaux dédiées à sa femme Yvonne Loriod). Mais dans cet ouvrage c’est la musique du « Merle noir » qui me paraît la plus impressionnante. Messiaen les a toutes écrites à l’origine pour être jouées sur un Piano Bà¶sendà¶rfer impérial ! ( Qui peut abriter un tel piano de nos jours ? )
voir un exemple de ces beaux pianos sur ce site : perso.orange.fr/cjdisc/pa…
Ce piano gigantesque, possède un clavier plus étendu, neuf touches en plus exactement, et permet de descendre dans l’extrême grave ( jusqu’au do , une sixte descendante après la dernière touche la de nos pianos-klavier courantsCes touches supplémentaires sont toutes de couleur noire Alors cela ne vous inspire pas messieurs (et dames ?) compositeurs associés : On pourrait donner des thèmes : « les 9 touches du merle noir ou en anglais ça ferait plus jazzy « Black bird ‘s story . » Cette histoire d’oiseau virtuose sur un clavier va sà»rement inspiré JLF en tous cas et même Gerschwinou…( voir le forum).
Bianca pourquoi d’après toi la Castafiore chez Hergé s’obstine-t-elle à chanter uniquement « l’Air des Bijoux » de Faust alors qu’une diva comme elle présenterait un vaste répertoire plus varié ? As-tu remarqué que son pianiste se nommait « Wagner » en plus ? Il est vraiment présenté comme l’anti-pianiste de service Dans un film retraçant ces épisodes là on luit fait même joué des exercices d’Hanon ! les jeunes virtuoses comprendront…Que de sous-entendus chez R.G. N’est -ce pas ! Merci en tous cas de nous faire partager tes soirées musicales et pour ton billet sur les Madrigaux.
Une dernière petite chose : Messiaen , à ma connaissance, n’a jamais mis de perruches en musique, il ne les as pas gravées dans ses partitions. Si ? Vous en connaissez ? Oublier les perroquets qui « parlent » plus qu’ils ne chantent ( et les récitants sont là pour çà )on peut comprendre ( je ne sais même pas si les perroquets sont des oiseaux à part entière ) SI ?…mais le perruches, pourquoi les avoir omises ? Je vous assure qu’elles chantent !!! Ah ! Qui nous restituera un jour ce chant oublié ?
Mazurka
Je ne savais pas tout ça ! Mais je sais que Freud détestait la musique !
Incroyable, non ?
Mazurka, tu aurais du prendre un pseudo d’oiseau ! Du coup, tu me donnes envie d’écouter "les chants de la nature", un CD que j’ai acheté il y a peu de temps dans une boutique spécialisée sur les animaux ! Ce sont de vrais chants d’oiseaux !
Le site sur Messiaen est très beau, je n’ai pas fini de l’explorer, merci ! La grive musicienne et moi te saluons.
La vision d’un jardin extraordinaire, Sa Majesté "Tortue" ( elle est magnifique)
J’ai écouté les mésanges "extraordinaires" aussi…En tout cas il y a aussi un merle en contrepoint…discret ! C’est trop joli ! Merci vraiment. Merci
Connaissez-vous ce site sur Messiaen ? ( en anglais) il n’est pas mal du tout, ( voir surtout la transcription graphique des chants d’oiseaux, spectrogrammes… à l’appui, ( voir " Birdsongs"new dans la colonne de gauche) et la galerie de photo…
http://www.oliviermessiaen.org/m...
Sinon j’ai en tête un texte que j’aime beaucoup de Messiaen, que vous pourriez mettre dans la rubrique " Lectures musicales", que j’ai découvert ces jours-ci dans ce site décidément riche. Je l’avais recopié à partir du livret d’un disque-coffret : le voici il est assez court :
Messiaen et les oiseaux
La nature, les chants d’oiseaux ! Ce sont mes passions. Ce sont aussi mes refuges. Dans les heures sombres, quand mon inutilité m’est brutalement révélée, quand toutes les langues musicales- classiques, exotiques, antiques, modernes et ultra-modernes- me semblent réduites au résultat admirable de patientes recherches, sans que rien derrière les notes justifie tant de travail, que faire, sinon retrouver son visage véritable oublié quelque part dans la forêt, dans les champs, dans la montagne, au bord de la mer, au milieu des oiseaux ? C’est là que réside pour moi la musique. La musique libre, anonyme, improvisée pour le plaisir, pour saluer le soleil levant, pour séduire la bien-aimée, pour crier à tous que le pré ou la branche sont à vous, pour arrêter toute dispute, dissension, rivalité, pour dépenser le trop-plein d’énergie qui bouillonne avec l’amour et la joie de vivre, pour trouer le temps et l’espace et faire avec ses voisins d’habitat de généreux et providentiels contrepoints, pour bercer sa fatigue et dire adieu à telle portion de vie quand descend le soir. Divinement parle Rilke : »Musique haleine des statues, silence des images, langue où¹ prennent fin les langues » ! Le chant des oiseaux est encore au-dessus de ce rêve de poète. Il est surtout très au-dessus du musicien qui essaie de le noter.
Olivier Messiaen
Extrait du Catalogue de présentation du Coffret Trio 3CD
Messiaen
Catalogue d’oiseaux ( 1956-58)
La Fauvette des jardins (1970)
Anatol Ugorski, piano Deutsche Grammophon ©1994
Digital-Stereo- 474 345-2 G TR3
Encore merci pour ces mélopées printanières !
Mazurka
Et nous nous sommes heureux de lire ici cette chronique d’un des "Grands Concerts Sacrés" (comme les intitule le producteur, Philippe Maillard).
Merci Castafiora !
J’ai oublié de dire que la photo a été prise dans mon jardin il y a deux jours, que c’est ma tortue qui vient à votre rencontre, que les oiseaux sont des mésanges enregistrées le même jour dans ce jardin avec…mon appareil photo, suivant une technique mise au point par Gershwinou (voir forum).
Quant au Réveil des oiseaux de Messiaen, je laisse le commentaire aux spécialistes…
Je n’y tiens pas, Jean-Louis, c’était juste un p’tit délire pour essayer tes captchas.
Mais je ne recommencerai plus, promis !
On continuera ce dialogue en privé si tu veux bien.
Je te fais l’autre qui est nettement plus difficile :-))
Je te jure que je l’ai raté !
Je fais l’autre !
encore raté !
Je l’essaie tout de suite et je suis sà»re que je vais y arriver, je le connais celui-la !
Quand même, cher Jean-Louis, en lisant un peu ton parcours ici et là , je me disais bien que tu avais largement les capacités de laisser venir à toi les petits enfants (traduction : de donner la possibilité d’entrer dans ton blog les personnes un peu limitées intellectuellement).
Tu vas voir, il n’y aura pas de Caramba !
Merci Jean-Louis
Jean-Louis, si tu vas sur le blog de Garance Doré (Une fille comme moi) comment expliques-tu qu’il n’y ait aucun captcha alors qu’elle se dit nulle en informatique ?
Il y a bien un truc ! Garance fait un blog superbe sur la mode, c’est très drôle, avec des dessins superbes et elle a des tas et des tas de com’s ! Donc, pourquoi n’a-t-elle pas de captachas magique anti-spam ? Vas donc voir ! J’y fais des com’s sous le nom de Lorca parce que c’est comme ça, j’adore Lorca, je suis dingue de lui depuis que je suis née et que ma mère me recitaitè o luna, luna, luna avant de m’endormir…..
Adios, fais de beaux rêves !
Et voici un nouveau Captcha, rien que pour Castafiora…Sera t-il plus facile à manier?
J’attendrai….. le jour et la nuit, j’attendrai une fois
tes captcha(s)……..
🙂
En attendant, je m’exerce et je dis "Caramba" !
Carmba, deux fois
"Seigneur, Jean-Louis, quand vas-tu changer tes captchi-captcha !!!!!! en "quelle est la couleur du cheval blanc d’Henri IV" par exemple"
Ca va viendre…un jour 🙂
Je dirais comme Obelix : "pauvre bête" !
Quant à la soprane Aurélia Legay, je ne la connais pas encore mais j’essaierai de l’écouter et je suis sà»re que la "gentille" Castafiora dirait : "Place aux jeunes, mon cher, j’ai fait mon temps !"
Très aimablement,
Bianca
Seigneur, Jean-Louis, quand vas-tu changer tes captchi-captcha !!!!!! en "quelle est la couleur du cheval blanc d’Henri IV" par exemple !!!!!
Oh, Merci Mazurka pour ce grand com’ si vivant et si drôle !
Alors, j’essaie de répondre à tes questions :
1° je n’ai pas vu la salle se vider car j’ai attendu le dernier moment croyant à une farce mais tout s’est fait très rapidement à cause des "gentils videurs" et de toutes les sorties prévues dans cette belle salle du théà¢tre de la Colline. Par contre, dans nos enveloppes rouges, nous avions un très joli texte de Nathalie Sarraute sur une leçon de récitation et comment dire un texte, avec le ton juste…… Zygel nous a demandé de le sortir et de le lire (seulement avec les yeux) pendant qu’il faisait une impro. Je m’étais déjà débarrassée de cette enveloppe rouge très "bruissante" et, quand les spectateurs ont cherché le fameux texte dans leur enveloppe, il y a eu une "musique" de bruissements/ froissements, qui a duré quelques très longues secondes et qui a ravi Zygel ! Nous avons fait une impro de bruissements/ froissements de papier pour lui !
2° Les abonnés à la leçon se sont vu distrubuer un coupon pour ce concert. Il fallait le renvoyer avec un chèque de 7Euros50 pour participer à cette soirée, ce que j’ai fait le soir même !
3° Pour le quart de ton, c’est grà¢ce à notre chef – Pierre Calmelet – que nous le réussissions. Je disais à Pierre qu’il avait des poils-antennes dans les oreilles qui lui indiquaient les différents commas. Ca le faisait rire. Il était très exigeant et avait une oreille exceptionnelle. C’est avec lui que je me suis rendue compte qu’il nous manipulait à sa guise pour donner à son choeur la couleur, la justesse, l’atmosphère qu’il souhaitait, en fonction du répertoire ! Eh oui ! Le chef est extrêmement important – il "dirige" véritablement le choeur. J’ai eu cette même impression avec le génial John Nelson et avec Ian Eck Tulve (estonien, chef de choeur grégorien). C’est très difficile à expliquer comme ça mais j’ai vécu des moments "magiques" avec ces chefs et je me suis prêtée à leur "pouvoir" avec délices. Nous avons vécu des moments extraordinaires qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire et dans mon corps !
Enfin, j’ai toujours été fan de Bianca Castafiore et – comme je pensais ne pas pouvoir prendre son nom (droits d’auteurs) – je lui ai ajouté un a final, plus conforme à ses origines.
Merci encore – dans tes écrits, il y a un humour et une vitalité qui me mettent en joie ! PS : demain je serai aux Blancs Manteaux pour la Passion selon St Matthieu de Schutz (Akademia) et jeudi je retrouverai mon cher Denis Raisin Dadre pour des madrigaux spirituels d’Agostini encore aux Blancs Manteaux. Nous sommes dans une période riche en concerts et je suis fidèle à Philippe Maillard qui produit des concerts spécialement bon marché et de grande qualité ! Caramba, le captcha ! Encore raté ! 3me tentative
Mille excuses j’ai écorché bien involontairement ton nom Bianca Castafiora, pourtant j’ai de l’estime pour la grande artiste si présente dans " Tintin et Milou", dit le rossignol milanais ! Je rectifie tout de suite le nom, "Castafiora",donc, même si JLF peut le faire ensuite. Encore merci pour ton billet sur JFZ.
Mazurka.
Fête au Théà¢tre de la colline ou Bianca aux pays des merveilles zygéliennes
Merci pour ton billet chère Bianca Castafiora, qui nous relate à la fois le bel anniversaire des leçons de musique et le non-anniversaire de Maître Zygel. Vraiment bravo, on a l’impression d’y être
Question extra-musicale : Mais en combien de temps avez-vous donc évacué la salle ? 600 personnes , ce n’est pas rien ? Cela a du faire du bruit « musical » très concret non ? et a du inspirer JFZ pour une future improvisation ( dans le style « Farandole ou panique à bord », je pense au film « le rideau déchiré » d’Alfred Hitchcock, dans la fameuse scène où¹ le héros, assis parmi les spectateurs, et apparemment cerné, provoque lui-même la panique dans la grande salle d’un opéra en criant « au feu » pour échapper à ses ennemis, mais tout le monde se souvient bien de cela )
Sinon, c’est incroyable qu’il y ait encore des "privilégiés "dans notre quasi "septième république", pour assister à de tels spectacles-concerts, non mais ne crois-tu pas ? ( je plaisante) C’est bien que la maison Naà¯ve ait pensé à offrir des cadeaux, des cd, à mon avis on peut espérer aussi un DVD Zygel, « anniversaire » ( non, ne chantez surtout pas : j’ai dix ans,j’ai dix ans) pour nous l’offrir aux prochains récitals d’impro de JFZ, AH ! On peut rêver non ?Je trouve dommage qu’il n’existe pas un site JFZ avec un journal de bord clair et lisible résumant un peu ses interventions, interviews, tous ses concerts et autres leçons ! On ne sait jamais où¹ le trouver, tellement il a de prestations à honorer, comme le furet, "il court , il court…" Et quand on a fixé une date, et trouver le lieu, c’est déjà complet ! Tout le monde ne bénéficie pas d’abonnements…
La revue « Pianiste » (différente de « Piano ») a réservé un beau portrait à JFZ sous la plume de Frédéric Gaussin et un interview mené par Matthieu Papadiamandis. Il s’agit du numéro paru en novembre- décembre derniers.) On y apprend en tout cas que JFZ préfère parler d’ « initiation » à la musique plutôt que de « vulgarisation » de la musique, il est un « passeur », l’auteur ( F. Gaussin) a même titré magnifiquement son portrait : « Jean-François Zygel, la transmission du sensible ». On ne peut guère dire mieux. Il suffit d’écouter JFZ ne serait-ce que quelques instants pour s’apercevoir en effet qu’il est bien incapable de "vulgariser "quoique ce soit, ( ce mot a pris une certaine connation péjorative, même si le sens au départ était tout autre) Zygel lui, procède plutôt a contrario, rehaussant et clarifiant tous les thèmes abordés, et tous azimuthsBref !
Juste une question, hors sujet, Bianca Casatafoira. mais relative à tes précédentes interventions sur le chant : comment faire pour penser et chanter juste « un quart de ton » ? Sans l’aide d’un instrument, évidemment, de tête, je veux dire.
Mazurka.
Envoie-moi ton adresse et je te le ferai parvenir mardi au plus tard avec – en prime – la cassette des zoizeaux ! La poste n’est pas loin de chez moi – métro Volontaires – Paris 15me 😉
Allez, je replonge dans tes hiéroglyphes ; pourtant, je lis couramment depuis longtems déjà . Tu sais, je me demande si ça ne décourage pas les lecteurs de mettre des com’s avec tes captchi-captcha !!!!! Bon, j’y vais…. 2me fois
T’es repartie avec un CD d’extraits d’improvisations de Zygel….!!!!
Veinarde ! On ne peut pas en profiter un peu, écouter quelques extraits, nous autres qui n’étions pas présents? Je n’ai jamais entendu de compos de zygel (de vrais compos je veux dire)
C’était une superbe soirée ! Merci encore à tous !
Mandrake ? je ne comprends pas ton com’ – quel rapport avec le concert ?
"ton résumé est fidèle à ton image, passionnée. Je suis admirative devant ce talent. "
Un peu trop "fofolles", ces… dames (?)… non?
Mea culpa : j’ai oublié de citer NAIVE ! La maison de disque de Jean-François Zygel et de bien d’autres de mes idoles (Doulce Mémoire, Christina Pluhar, Laurence Equilbey) !!!! NAIVE qui a distribué à chacun d’entre nous un dossier avec un CD d’extraits d’improvisations de Zygel. NAIVE qui édite les "Leçons de Musique" sur DVD ! Pardon à NAIVE mais vous m’avez mis la tête dans les étoiles pour vous avoir ainsi négligé(s) !
Chère Kasta-chroniqueuse, ton résumé est fidèle à ton image, passionnée. Je suis admirative devant ce talent. Cet enthousiasme me fait regretter d’être aussi loin pour partager ces moments de délice.
Tu peux être fière!
mille bises.
Bon, c’est fait, j’ai le disque (C Mackerras chez Decca). L’extrait musical est quand même meilleur maintenant.A noter la belle marche de quintes du début, qui fait l’objet du dernier quiz
Voir mon papier dans le forum sur la variation et l’emploi hyper simple qu’en fait le génial Janacek:
musiqueharmonie.fr/viewto…
Ouais…Reste qu’en matière de classique ou de jazz il y a quand même plus de choix à fnac.com ou sur amazon. Encore que je viens de découvrir un site américain très riche en ce domaine, http://www.classiccat.net/composers.htm
Une alternative toute simple à tous ces sites de téléchargement de mp3 et autres Napster ou Kazaa : c’est google.
Il suffit de se rendre sur ce site : http://www.g2p.org/
et de taper le nom du groupe ou du compositeur dont on veut trouver les musiques…
Quelle chute ! Bravo encore Mazurka pour ce billet.
Je pense que le réalisateur télé s’était shooté avant de prendre les commandes dans la cabine video, et le rythme d’une image par seconde était effectivement difficilement supportable. Manque de professionnalisme?
En tout cas, c’est au producteur, Nagy qu’il faut imputer le rythme rapide de la soirée, il voulait éviter les sempiternels remerciements style Cesars cinématographiques, et préférait privilégier le coté "grand concert à la télé". Pour ma part, je lui sais gré de cette innovation.
Quand à Marie Drucker, elle malmenait parfois ce brave Lodéon, mais c’était drôle, et de toute façon il est meilleur comme chef d’orchestre que comme l’animateur habituellement chargé de faire du remplissage entre deux enchainements…
J’ai trouvé l’animatrice très bien, sympa, enjouée, et directive quand il fallait l’être, bref une bonne animatrice : rien à dire, même sur son décolleté 🙂
Je n’ai vu qu’une partie seulement des Victoires de la Musique Classique, et en différé encore. Il y a eu des moments sublimes et de l’excellente musique, c’est vrai. D’ailleurs, il faut lire plus haut la chronique de JLF, qui nous en rend très bien compte dans ses « actualités musicales ». Et pourtant, l’émission m’a semblée trop découpée, et de façon sèche ( Je comprends ce que veut dire AMC ). Etait-ce du au montage vidéo ? L’émission était –elle vraiment diffusée en direct ? Le public ( surtout les auditeurs du petit écran) fut littéralement assommé d’images rapides, parfois très distrait de la fonction même d’ « écouter » et donc de savourer la musique. Il y avait comme une volonté de nous servir un trop plein d’images, par-dessus la musique, nous assistions à une sorte de « dessin animé » ou « de film d’animation » un peu forcé. Cela frisait parfois le ridicule, comme ces gros plans, ces zooms rapides sur certains musiciens, jaillissant à temps et à contretemps comme les personnages cachés et surgis du fond d’une toile d’Henri Rousseau. On ne devrait pas sous-estimer à ce point les auditeurs. Non, ils ne s’ennuient pas forcément à écouter des musiciens, non, la gesticulation immodérée des caméras n’encourage pas à tenir forcément jusqu’au bout d’une telle émission.
En revenir à la simple radio ? C’est une idée, mais il y a aussi le plaisir de voir jouer les musiciens « in live » et ça c’est irremplaçable ! C’est pourquoi ne les découpons plus en rondelles !
Quant à Marie D. ( chantonnez SVP « Maria » sur l’air de West Side Story d’un certain Léonard B.) j’ai un avis moins sévère que vous à son égard. Au cours de l’émission, elle était plutôt enjouée et sémillante (on osera même dire frétillante et joyeuse comme la musique de la Truite de Schubert ) et ses propos, étaient non dénués de sens, au contraire. C’est assez courageux de présenter une telle émission, sans avoir la formation très spécialisée d’un Jean-François Zygel ou d’un Frédéric Lodéon. Il semble bien que Marie D. soit mélomane en tous cas. Certes, on ne le clamera jamais assez, les décolletés paraissent toujours plus de rigueur pour les élégantes poupées « Barbie » que pour les beaux Nounours en peluche ou les Casse-noisette chevaleresques, mais cela ne concerne-t-il pas aussi les jeunes chanteuses lyriques et les solistes de tout bord, violonistes, pianistes, en général, les plus jolies, qui doivent affronter un public ? A moins que très tôt, elles se soient imposer comme de grandes dames très déterminées. « Faudrait changer tout çà , j’vous l’dit ! » et imposer à tous et à toutes un même costume… (de bain de foule ? ) Quant à Lodéon et Zygel, loin de leurs "carrefour" et "cabaret", musicaux et respectifs, tous deux, aussi savants que sympathiques, c’est vrai, je suis d’accord, ils auraient du jouer et parler plus longtemps, mais cette soirée « grand public » était rythmée par un gong implacable chers amis, alors que faire ? Seul, peut-être, Jean-François Zygel dit JFZ, quoique bien compressé un peu aussi, réussit à garder son calme légendaire, achevant allègrement ses courts commentaires et jouant au piano avec la complicité des musiciens de l’orchestreN’empêche que Frédéric Lodéon, ne cessait de parler de plus en plus vite, que les remerciements des élus allaient accelerando, Marie-Maria l’animatrice en chef, en vint à changer la tonalité et l’autorité de sa voix, l’accentuant et l’accroissant à la mesure de la salle, bousculant même un peu sans crier gare, la vitesse de tempo de la Déesse Eve R. apparue sur scène un trop court instant pour annoncer une nouvelle victoire. Captivantes, elles le furent assurément, ces Victoires de la Musique Classique 2007 présentées Salle Pleyel ! Mais le déroulement véloce de ce film surprenant pourrait bien nous inciter à le se situer entre deux autres chefs d’œuvres cinématographiques : « la Mort aux trousses » et« A bout de souffle ».
Mazurka.
Bonjour Castafiore, bien sà»r, tous les oiseaux du monde ont toute ma sympathie, John et Johnny les invités fétiches du Cabaret de JFZ, aussi ! Quant à Olivier Messiaen, il était « un compositeur , « un créateur », un novateur, c’est surtout cela que je voulais signifier. Mais, bref… sinon, ta générosité, me touche beaucoup, je te répondrai dès que ma messagerie très capricieuse me le permettra. Encore Merci !
Bonjour à tous
Je viens de découvrir ce site. Je cherchais de la doc pour m’aider à reconstituer les accords avec le chifrage (et inversement). j’ai fait ca il y a tres tres longtemps, (et j’ai oublié) et là j’en ai subitement besoin.
Du coup je suis tombée sur ce passage sur la soirée des victoires….
Je suis d’accord avec ce commentaire : la présentatrice était …. nulle. Il y a avait bien son décolleté pour faire passer les commentaires… à condition d’être un homme…. (et encore)
J’ai aussi détesté la facon de filmer "une image par seconde". Ca m’a gaché la musique. Il y a eu quelques sequences "calmes" mais si rares….
A part ca, c’etait une super soirée musicale. Un peu trop de "classiques" mais c’est normal. A une heure grand public il fallait faire entendre des morceaux que les gens connaissent pour leur donner l’impression de savoir quand meme des choses de "musique classique". Nathalie Dessay etait sublime. Dommage quelle ait ete desservie par la vibration d’un micro… Et ce solo de basson !!! Phénoménal !!!
Bref, ca change de l’habitude des programmations du soir !!!!
J’ai l’accordéon en horreur ! Je change de wagon quand un malheureux accordéoniste saute dans mon wagon !
Et pourtant, tu as raison, j’aime l’accordéon dans certaines circonstances : dans le Romancero Gitano de [Lorca – Vicente Pradal] avec Jean-Luc Amestoy à l’accordéon, sur un CD d’Erik Marchand et le Taraf de Caransebes……..
Tout dépend de ce qu’on joue à l’accordéon et de qui le joue. Et puis, c’est très beau à voir ce jeu de l’accordéoniste, cette virtuosité, c’est beau d’entendre ce son plaintif, traînant parfois comme mon accent du Sud-Ouest, insistant, agaçant,…….
Jean-Louis, tu seras gentil d’effacer mon adresse E-mail que je donne à Mazurka sur le com’ en réponse au sien, une fois qu’elle l’aura lu – merci.
Demain, je serai à Gaveau pour écouter The king’s Singers chanter Josquin, Schà¼tz, ….. grà¢ce à Philippe Maillard (l’agent de Jaroussky) Productions. Je vais régulièrement assister à ses concerts qui sont souvent très beaux et financièrement très à ma portée !!!! A bientôt. berk, raté
Ca y est, Jean-Louis, je viens enfin de répondre à Mazurka.
Quant à Philippe Jaroussky, il faut bien le faire entrer dans une catégorie alors on dit "contre ténor" – mais pour moi il est inclassable car sa voix est bien plus aiguà« que celle d’un contre-ténor – il peut chanter le même répertoire que Cécilia Bartoli que je n’aime pas du tout (elle me fait penser à ce que disait Colette de Bach = une machine à coudre). Mais tout cela est très subjectif et j’aime bien discuter avec mes "potes" vendeurs de la Fnac Montparnasse (bien que mon préféré soit parti à Pleyel depuis quelques mois). Nous ne sommes pas du même avis et c’est ce qui m’intéresse ! Ce sont souvent de sacrés spécialistes. Bon, tu as compris que j’aime particulièrement la voix ! Bonne nuit et à bientôt. Mais pourquoi fais-tu des Captchi captcha si difficiles !!!!!! Caramba ! encore raté !
Chère Mazurka, j’ai changé de pseudo parce que "Placido Alto" était rigolo mais – puisqu’on continue à se "parler" – je préfère donner celui de "Castafiora" que j’affectionne particulièrement à cause de la célèbre Bianca Castafiore, le rossignol milanais dans Tintin. Je vois bien que tu aimes beaucoup Messiaen – j’ai acheté quelques disques de lui parce que j’aime le chant des oiseaux (même celui des corbeaux !) et je n’ai jamais réussi à écouter complètement du Messiaen. Mais je suis très limitée dans mes goûts en musique (et pas qu’en musique malheureusement) et parfois, il me faut du temps et des explications pour aimer.
Avant, quand je chantais à Boulogne avec Pierre Calmelet au Madrigal de Paris, Pierre arrivait à me faire aimer presque tout ce que nous chantions , même Claude Prior (un vieux monsieur qui est mort maintenant et qui nous a donné bien du mal !) et même Edlund avec ses quarts de tons (aà¯e !) bref…. je crois que le mieux c’est que je t’envoie cette fameuse cassette toute mal enregistrée qu’elle soit car j’ai un matériel très antique. Je ne sais pas si je pourrai en faire un double mais tant pis, je l’ai assez écoutée et je peux bien m’en passer après tout. Tu y trouveras des réponses à tes questions. Jean et Johnny sont de vrais oiseaux ! Ils sont très étonnants : en fermant les yeux, tu es dans l’atmosphère magique du peuple des oiseaux. J’avais trouvé un beau site sur les oiseaux de leur pays, la Picardie et j’ai écrit au photographe qui a pris de si belles photos des oiseaux des deux J. Il m’a répondu très aimablement. Je le dis d’ailleurs plus haut.
Alors voilà , je te donne un de mes deux E-mails et tu me donnes ton adresse, je t’enverrai la cassette tout simplement. A bientôt, donc ! Bonne nuit. Miséricorde, il va encore falloir que je trouve le Captchi-Captcha ! Bon je me lance………. raté, je recommence………….
Oui Mazurka, j’ai acheté le DVD "Haydn les clés de l’orchestre" de Zygel, (je les ai tous) mais je n’ai pas encore eu le temps de le visionner…pleins de trucs en retard…
>Castafiore (ex Placido A) : va voir le commentaire de Mazurka en réponse à ton billet précédent sur une émission de Zygel, c’est ici :
http://www.foucart.net/?2006/11/...
NB : Philippe Jaroussky s’intitule contre ténor (pour moi c’est la même chose que haute-contre, mais je suis loin d’être un spécialiste)
Placido Alto devient Castafiora car plus conforme à sa personnalité. Le premier pseudo m’a été soufflé par un lutin malin…… Je te fais grà¢ce des explications….
Bref, pour ce qui concerne Zygel dans le XXme, j’ai moins aimé que d’habitude….. En ce qui concerne son malheureux invité qui a attendu son entrée très longtemps – j’ai compris que Zygel l’avait convié car il était virtuose et que Zygel n’est pas à proprement parlé un interprète (il a bien d’autres choses à faire : tu l’as vu dans sa joute d’improvisation au piano avec Gonzalez ?)….. les variations interprétées étaient de l’ordre de l’acrobatie. J’ai aimé le jeu de ce jeune homme (Nima ?) et sa façon très chorégraphique et simple de se tenir sans faire de grimaces et sans nous donner à voir que ce qu’il jouait était très difficile. Une petite portion (parce qu’il n’est pas grand) de très beau jeune homme, expressif, "habité", mais simple et joyeux. Je l’ai croisé dans la rue plus tard et lui ai crié "merci" et il m’a regardée avec ses beaux yeux noirs brillants et souriants.
Quant à la soirée de mercredi sur la 3…….. Bon, Marie Drucker a débité ses commentaires scolaires et sans saveur à toute vitesse. Elle a dà» être recrutée pour empêcher Lodéon de parler. Marie était complètement décolletée en clé de sol comme en clé de fa – je me suis demandée pourquoi elle en montrait tant – peut-être parce que son discours était si plat et si récité. En tous cas, les musiciens (hommes) eux étaient pour la plupart sans cravatte ni noeud pap’ (enfin !!!!!).
Moi j’ai adoré Natalie Dessay (je suis fan de la première heure) – elle est pour moi la plus belle voix de soprane – d’ailleurs, je ne peux m’empêcher de commencer à pleurer quand elle chante "Hamlet est mon mari et je suis Ophélie….". Quant à Jarousky, je suis aussi fan de la première heure. Ce n’est pas un haute contre, il est inclassable (sopraniste, je n’aime pas) – son souffle est impressionnant. Je l’ai vu plusieurs fois en concert et il me touche beaucoup – encore une voix unique avec une réelle valeur humaine (contrairement à David Daniels qui a une voix superbe mais qui est vraiment "chiant" et exigeant). Ce jeune homme est très simple et très respectueux de ses collègues. Il faut voir sa tenue en concert quand il écoute ses partenaires chanter ou jouer. Je l’ai vu à Gaveau dernièrement ; il était spectateur et allait saluer son agent, Philippe Maillard, avec lequel je discutais. Quel magnifique jeune homme et quel magnifique chanteur. Et puis bien sà»r il y avait Zygel – toujours brillant – toujours le mot juste, l’explication pour tout, la pédagogie faite homme, avec ce côté malicieux et joyeux qui l’accompagne toujours. Comment fait-il pour mener de front toutes ses activités et être toujours frais comme une rose ? A bientôt, Jean-Louis…… bonne nuit.
Des oiseaux et de l’imitation
Merci Placido Alto de tes commentaires, j’aurais bien aimé entendre cette émission de JFZ dont tu parles avec tant d’enthousiasme. Peut-être France –Musique rediffusera certaines de ces émissions- là ? Apparemment tu aimes bien les chanteurs d’oiseaux et Maurice Ravel
( incontournable Ravel, le DVD consacré à Ravel par Zygel est l’un de mes préférés) et Ma mère l‘Oye est une petite merveille. Ainsi, dans la fameuse émission FM de juin 2006, nos deux « JJ » n’ont pas reconnu facilement « leurs oiseaux » dans l’œuvre de Messiaen, mais bien plutôt dans celle de Ravel ? Ceci me laisse très songeuse. Est-ce que finalement Messiaen aurait consacré pour rien, plus de dix ans de sa vie à ses catalogues d’oiseaux, à ses oiseaux exotiques, sa chronochromie, et autres recherches incroyables en pleine nature, en tant qu’ornithologue chevronné et musicien ? Il prenait partout en notes ( en dictée musicale) leurs musiques improvisées, parfois même à l’aube, sous les arbres, selon la légende bien connue . Serait-ce alors une question d’instrumentation , d’orchestration, bref de choix de timbre instrumental, tout ce qui rend méconnaissable dans les pièces de Messaien, les thèmes-sources pris à la volée auprès des oiseaux ? Qu’avait donc interprété JFZ ce jour là , tu as parlé de belle musique, étaient-ce « les petites esquisses d’oiseaux » au piano ? ( pas si faciles à jouer) On peut se demander aussi si le piano est l’instrument adéquat pour signifier les voix souvent flà»tées des mésanges, merlettes et autres alouettes ? C’est sans doute gênant d’assimiler les sons du piano, frappés sur des cordes, aux sifflements des oiseaux ! Il y a forcément une transposition mentale à opérer Le problème à mon avis, réside dans cette idée d’imitation, et de reconnaissance immédiate. Messiaen n’a peut-être pas voulu « calquer » la voix des volatiles musiciennes Son geste de compositeur réside sà»rement ailleurs Il ne faut pas aller trop loin dans ce genre de raisonnement, et éviter tout boniment, bien sà»r , je te l’accorde! Mais je me demandais si on serait en mesure de reconnaître un chant d’oiseau précis dans l’Oiseau prophète de Schumann ? ou dans Le coucou de D’Aquin, le Coucou de Couperin ? et l’Oiseau de Pierre et le loup de Serge Prokofiev , il chante pour nous désormais un thème connu, mais n’est-ce pas un oiseau imaginaire ?
Dans l’opéra Saint-François d’Assise de Messiaen, chaque personnage mis en scène, est annoncé par un thème musical, donc un chant d’oiseau différent, peut-être bien que John et Johnny pourraient s’amuser à les reconnaître aussi ? Et chacun de nous aussi, en exerçant notre oreille un petit peuOn dit que Messiaen s’était même rendu dans des pays lointains
( au bout du monde) où¹ vivaient encore certaines espèces d’oiseaux ! Il voulait les connaître et prendre leur chant en note, les enregistrer ( voilà un grand souci d’exactitude chez ce compositeur) . Il a ensuite utilisé quelques-uns de ces thèmes dans son opéraCeci dit, rien ne nous oblige à tout apprécier en musique évidemment, chacun est libre, heureusement ! Ce qui est dommage c’est de rester figés dans des premières impressions, nos sensibilités doivent évoluer avec notre capacité de réception, c’est dans ce sens que l’on pourra peu à peu écouter notre musique dite « contemporaine » et toute celle diffusée sur le site de JLF d’ailleursBref, le monde musical ravélien est peut-être plus proche et familier simplement de nos Maîtres- Chanteurs d’oiseau, Jean et Johnny ? Entre « imitation » et « création », il y a un écart considérable, les œuvres qui en résultent peuvent parfois nous déconcerter, c’est vrai. Certains univers musicaux sont particuliers et déroutants mais méritent d’être explorés, celui d’Olivier Messiaen, si poétique et « concret », fait parti de ceux-là . Reste à s’y replongerNe penses-tu pas ?
Et pour aller plus loin dans la provoc, dans la Valse dite du petit-chien de Chopin, qui parmi nous a jamais visualisé ce petit chien tournoyant si on ne lui avait soufflé le sous-titre juste avant ? Tout cela est purement mental et somme toute, pas si important, pourvu que la musique, elle, soit là !
Mazurka
Ah, et bien là , ce soir, je suis super content, j’ai mis dans le mille, j’ai voté pour les deux gagnants !!!! 🙂
Et voici un petit compte rendu de cette superbe soirée, c’est ici .
Merci JLF pour cette chronique sur « le scherzo selon JFZ » et pour toutes ces riches observations, cela nous donne vraiment envie d’entendre , voire de « déguster » toutes ces musiques nommées et même d’en composer !
A propos de l’œuvre de Jehan Alain ( grand compositeur trop tôt disparu) pour quelles pièces la forme BAB a -t-elle était adoptée par lui ? Ce serait intéressant de « creuser » le sujetOn dirait une forme en miroir inversé , si toutefois on peut s’exprimer ainsi.
Si JFZ assimile avec malice le scherzo à une forme- sandwich, je me demandais à propos de Mozart, aussi évoqué dans cette chronique, dans quel chapitre culinaire et musical pourrait –on classer la fameuse petite pièce pour piano, et pleine d’humour, rebaptisée « la tartine de beurre » ? ( Tout jeu de mot mis à part )
Sinon avez-vous eu connaissance du DVD –Zygel, paru déjà depuis l’automne dernier : « Haydn les clés de l’orchestre ? » Je me doute bien que oui mais c’est un DVD dont on a peu parlé en fait et qui est plutôt réussi Zygel réussit à intéresser un très jeune public pendant près d’une heure, sur une œuvre pourtant dite classique, et assez complexe, la symphonie « roulement de timbales » de Papa Haydn ! Certes la leçon est très pédagogique mais très bien menée.
On retrouve aussi le philosophe-né dans ses propos, ainsi : « Haydn a compris que la musique n’est pas seulement du sentiment mais aussi de la sensation () Il faut donc surprendre le public ( comme ici avec la structure du morceau et la présence des timbales tout au début, au lancement de la symphonie)
Il s’agit pour le compositeur « non seulement de chanter mais aussi de construire » Pour Zygel Haydn est le maître de la symétrie et de la surprise , il est aussi celui « de la synthèse entre le chant, le contrepoint, la variation et l’opéra . » ( Ce qui fait beaucoup pour un seul homme à vrai dire). Tout cela est en tous cas magnifiquement démontré dans cette très plaisante leçon d’orchestre. Et que dire de l’excellent Ton Koopman et de l’Orchestre Philarmonique de Radio France ? Sinon que sous la direction d’un chef aussi irrésistible et tellement généreux, tous les musiciens se prêtent vraiment au jeu ( musical et médiatique).
J’ai remarqué que JLF fait quelques allusions aux présidentielles, je me demande si cette symphonie 103 de Haydn,, non pas « surprise » mais « roulement de timbales » ne pourrait pas servir de générique lors d’une certaine soirée très attendue dans notre Sacro-saint Hexagone ?
Et enfin, quand nous serons rassasiés des leçons d’orchestre et de toutes ses clés magiques révélées, il faudra suggérer à JFZ des leçons consacrées à l’orgue, ( aux grandes orgues ), encore un univers mystérieux et passionnant à explorer. Je suis sà»re qu’il y a déjà songé, en vérité
Mazurka
excellent !!!! j’adore
et bonnes vacances dans le Queyras…
C’est un "black grand", en français un piano de concert Steinway D (environ 45 000 euros, mais j’ai eu un bon prix chez sampletekk.com) 🙂
C’est avec ça que je fais danser mes ménades musiqueharmonie.fr/sectio… (mais je dois les réenregistrer, c’est mal interprété).
Très joli son de piano ! De quoi te sers-tu ?
>AP: Merci de me contacter en privé.
Ok, si j’ai l’honneur d’aller à Pochette Surprise pour fêter les 10 ans des Leçons de Musique, le jeudi 22 mars ! J’essaierai de faire un papier. J’espère que les zoizeaux seront là !
J’ai renvoyé mon coupon tout à l’heure.
J’en suis au 4me captcha
Oui, j’ai noté que c’était "ma mère l’Oye" (que je n’ai pas écouté depuis longtemps! 🙂
Je vais faire un papier sur le Scherzo (je n’étais pas à la séance précédente sur la Valse).
Merci de tes commentaires, ça fait plaisir! Quand nous fais-tu un papier à ton tour sur ce blog, comme l’avait fait Mazurka ? 😉
J’ai fait le même choix et envoyé mon petit papier ! Moi aussi j’aime l’alto et – si je me réincarnais (ce qui est fort peu probable) – je choisirais le violoncelle comme instrument. Hier Zygel a été brillant – comme d’hab – avec le scherzo et ses invités, le Quattuor Voce, deux filles et deux garçons très très jeunes étaient excellents !
C’était moins dansant et rigolo que la valse mais c’était encore un moment délicieux. Bon, je sens que je vais encore me planter 5 ou 6 fois pour envoyer ce petit mot. Tu as reçu ma réponse à ta question sur "le salon" ?
C’était le 21 juin 2006, sur France Musique.
Jean et Johnny étaient invités par Zygel. Il leur a fait écouter d’abord le chants des oyseaux par A Sei Voci.
Jean et Johnny sont amis d’enfance. Ils sont passionnés par la nature dans la Baie de Somme où¹ ils sont nés tous deux. Si tu regardes tibo.org- Diaporama Microsoft Internet Explorer, tu verras des photos magnifiques de la Baie de Somme en Picardie par un certain Tibo.
Pour ce qui concerne Ravel, Zygel a d’abord fait entendre Ma Mère l’Oye (suite pour orchestre) – le Petit Poucet qui sème ses miettes de pain que les oiseaux vont manger. Les deux JJ ont reconnu le merle, le coucou et la mésange.
Puis, le Lever du jour de Daphnis dirigé par L Bernstein – Ce lever du jour a eu l’air d’enchanter les deux JJ. L’un des J a dit qu’il a "senti cette ambiance, cette chaleur monter comme quand on assiste à un lever de soleil en Baie de Somme" et que les oiseaux commencent à échauffer leur voix. Il a ajouté que "étant puriste, (il) était émerveillé" par cette évocation de la nature.
Quant à Messiaen, les deux JJ ont été beaucoup moins enthousiastes. Ils ont reconnu quelques oiseaux mais ils disent que les oiseaux de Messiaen semblent avoir tous le même timbre alors que dans la nature, les timbres sont très différents. Ce moment de musique avec Zygel et ses "zoizeaux" a été pour moi un moment magique que j’ai eu la bonne idée d’enregistrer avec un matériel assez antique mais que je peux écouter de temps en temps avec émerveillement (sauf la version des Oiseaux par A Sei Voci que je n’aime pas – je lui préfère celle de l’ensemble Jannequin). J’espère avoir répondu à ta question et excuse mon imprécision de ma première réaction….. Bonne nuit.
Je pourrai te le dire jeudi car j’ai prêté la cassette à quelqu’un que je vois demain.
Vendredi, j’y serai bien sà»r, à moins que le ciel ne me tombe sur la tête !
Ciao, à plus tard.
Les captchas sont vraiment difficiles !!!!! Je me plante à chaque coup !
"un disque de Ravel, un concert qui évoque le lever du jour "
Tu ne te rappelles pas quoi exactement?
Vendredi 2/02/2007, JFZ traite du Scherzo à la mairie du 20e.
A la dernière question, je réponds non. Si tu écoutes une des premières leçons de Zygel sur France Musique l’an dernier, une des premières leçons où¹ ils invitent Jean et Johnny, il leur demande ce qu’ils pensent de Messiaen et si ce qu’il joue au piano leur évoque des oiseaux. L’un d’eux répond que non, ce que Zygel joue est de la "belle musique" mais que ça n’évoque aucun oiseau en particulier et même pas d’oiseau du tout. Puis Zygel passe un disque de Ravel, un concert qui évoque le lever du jour et là , nos Jean-Johnny disent que ça leur évoque exactement le lever du jour dans leur région de naissance avec "les oiseaux qui commencent à s’échauffer la voix". Donc, tu vois qu’apparamment les deux Jean-Johnny ne semblent pas inspirés du tout par Messiaen. J’en suis ravi car moi non plus ! Ceci dit, j’adore Zygel et ses deux beaux oiseaux. Malheureusement, je ne peux aller au Cabaret (j’y suis allé seulement une fois en juin dernier je crois) car c’est le dimanche, jour sacré où¹ je vais voir ma vieille mère. Mais je continue à aller à la Mairie du XXme tous les mois. Salut et merci pour l’article !
Bonjour,
Excellente émission. Une très bonne manière de comprendre la musique classique et ses auteurs.
J’ai un piano à queue à la maison mais je ne joue pas aussi bien que Mr ZYGEL. Bravo ! Ca donne envie de reprendre les leçons…Pourtant, je joue depuis 17 ans !
Encore bravo pour votre émission et bonne continuation !
Merci pour cette brève insolite !
Hindemith n’est pas si académique que cela, il a une grande personnalité et même des côtés très espiègles. En revanche, il est resté fidèle aux canons de l’époque.
Il est assez logique que Hindemith ne soit pas compris dans le lot, puisqu’il échappe à cette invention harmonique un peu ostentatoire des Viennois décadents (quoiqu’il n’en soit esthétiquement pas si éloigné, en termes de couleurs), et au systématisme du dodécaphonisme sériel. Le caractère sclérosant de ce mouvement est par ailleurs une position encore tenue aujourd’hui par certains exégètes et compositeurs. Je ne partage pas ce point de vue, mais force est de reconnaître que si l’on excepte certaines figures, une certaine grisaille routinière s’est emparée de compositeurs moyens qui auraient peut-être pu sortir leur épingle du jeu dans un système plus ouvert et plus aisément intelligible pour l’auditeur.
Il est fréquent en effet que de grands novateurs aient des goûts par ailleurs de conservateurs. Les compositeurs ou auteurs d’inclination ‘réactionnaire’, alors même qu’ils incarnaient par ailleurs le progrès, ou qui avaient des goûts, parallèlement, très éloignés de leur propre position dans l’histoire de l’art, sont légion. Mais cela reste toujours amusant !
Excellent article !
Pour Bruckner, Mahler et Schoenberg, je ne suis pas loin de penser comme Klee. Qu’est-ce qu’on s’ennuie avec ces trois là ! Par contre on ne s’ennuie jamais avec Richard Strauss. Ceci dit, je ne comprends pas qu’il ait aimé la musique d’Hindemith. S’il y a une musique académique, c’est bien celle d’Hindemith.
Vive Stravinsky !
Jean-Armand me signale que le Wikipedia en français propose aussi des musique téléchargeables. Voir l’article sur Théodore Dubois.
Je Suis Yassine De Kénitra
Bon, ça a l’air d’aller mieux, pour combien de temps ? :-/
Il s’avère un mois après ces faits que c’est mon ordinateur qui, inexplicablement n’a pas accès au site tascamgiga. J’y parviens sans problème avec un autre ordinateur installé chez moi sur le même réseau interne.
Pourquoi? Mystère.
En tout cas, après mise à jour de la V3.12, la nouvelle V3.20 fonctionne parfaitement bien.
Au passage, je constate qu’il me faut payer 75€ pour disposer du GigaVirtuel Instrument (GVI) fonctionnant comme un plugin sous Cubase. Quel en est l’intérêt? Il faudra qu’on m’explique, d’autant que le plugin est limité à 16 instrument par instance, là où¹ j’en charge 32 aujourd’hui. Mystère du marketing.
Super ce billet! Merci Mazurka, au nom de tous les adhérents qui vous lisent.
Bon, je n’ai pas écouté l’émission, mais je vais aller sur le site de France Musique l’écouter pendant qu’il en est encore temps et j’essaierai d’enregistrer la partie de l’émission concernant la compo de JFZ et son armée de violoncelles, car ça m’intrigue. Eventuellement j’en mettrai un passage en ligne.
Pour ceux qui comme moi ont payé leurs places, c’est plutôt un très mauvais plan. 🙂
Mais c’est un phénomène de saison : il y a pléthore de concerts de musique contemporaine, à cause du Festival d’automne. Chez Radio-France, la musique contemporaine est gratuite depuis longtemps, ça a le mérite d’être clair.
Au fait, le prénom de Saariaho, c’est Kaija, pas Katia (je corrige mon texte…).
Eh bien j’ai manqué à mon tour cette émission apparemment fort intéressante, merci Mazurka de l’avoir chroniquée (Envois-moi ton E-mail en privé, stp)
Bonjour et merci pour cette chronique musicale qui se poursuit ! Je n’ai pas pu écouter les premiers cabarets de Zygel sur France -Musique ( Le dimanche soir à 18 h) mais Je viens pourtant de découvrir qu’on peut encore réécouter certaines émissions du moins la plus récente, celle du 5 novembre grà¢ce au net. (voir le site de France Musique). Mais je ne sais jusqu’à quand ? Amateurs dépêchez-vous !
Dans cette émission nous retrouvons avec plaisir le malicieux et talentueux professeur Zygel et ses excellents invités.
Je ne connaissais pas la pièce ironique de Hindemith qu’il nous fait entendre en apéritif, tout au début, ( "Ouverture du « Vaisseau fantôme » de Wagner déchiffrée à 7h du matin par un petit orchestre de station thermale"(sic) )- œuvre parodique irrésistible ! c’est une version volontairement fausse du morceau initial de Wagner …et la conclusion tirée par Zygel est intéressante : " qu’est-ce qu’en fait que la justesse? Le faux volontaire est-il encore du faux ?" s’interroge JFZ …
Ne trouvez-vous pas que Zygel est aussi un musicien-philosophe ? Ecoutons-le bien ! …Plus loin il s’interroge sur la notion "d’oreille absolue" , notion plausible dans ce "bas monde " ? Bref ! Cette émission du 5 novembre est vraiment très enrichissante : on y écoute beaucoup la clarinette basse de Phillippe Berrod ( excellent et drôle) qui évoquera le grand chef d’orchestre Berstein ( lui aussi autrefois "donneur" de superbes leçons de musique publiques outre-atlantique, il me semble) et nous fait écouter des pièces peu connues de nous ( Meyerbeer, Rabaud, Ellington !) mais aussi Schumann, Bach et Brahms.
Les nostalgiques de la "boù®te à musique" ont retouvé là les musiciens découverts cet été, ainsi les chanteurs d’oiseaux, Jean et Johnny,(Jean Boucault et Johnny Rasse ) qui ont tenté avec succès de nous expliquer l’écriture "phonétique" des chants d’oiseaux…Les ornitologues doivent bien s’amuser ! Le plus drôle des oiseaux est celui qui semble dire dans un rythme saccadé : "paye tes dettes"…Il s’agit de "la caille des blés". Mais les belles prestations improvisées du pianiste Pierre Mancinelli autour des thèmes de JS Bach valent absolument d’être entendues ! ( Bach joué en rumba, funk, et en "suite française " aussi )
JFZ a fait très fort ce soir là en comparant Bach à de la "pà¢te à modeler métaphysique " et en expliquant aussi merveilleusement le mystère des instruments transpositeurs " ( clarinette , piccolo, etc.) instruments qu’il qualifie de "menteurs" : le musicien exécute avant tout un doigté plutôt qu’une note ( contrairement aux instruments dits "honnêtes" tels les "piano, violon, hautbois" : le doigté pour ceux-ci correspondant à la note (sauf dérapage) ). Mais tout cela, c’est pour la bonne cause : on a recours au « mensonge pour sonner juste, et donc pour « dire la vérité ! » Philosophe Maître Zygel, je persiste et signe. Merci à lui et à France-musique pour ce cabaret du 5 nov. !
Mazurka
Ouarf !
J’ai eu quelques autres échos de cette séance : "pas terrible, on n’a pas appris grand chose sur la forme sonate".
Et d’ajouter: "JFZ… le Drucker de la musique?"
Espérons qu’il redresse le tir, puisque les leçons à la mairie du XXe destinées à un public plus averti, sont censées être plus techniques qu’au Chatelet (c’est ce qu’il nous avait dit).
Sur la forme-sonate chez Mozart, j’ai des gros doutes, après avoir lu un peu ce qu’en disent les spécialistes, et avoir analysé le premier mouvement du concerto pour clarinette. Mozart a tendance à enfiler les thèmes les uns derrière les autres, en se moquant pas mal du "duel entre deux thèmes".
Ah là là , après une pareille introduction, je vais devoir faire très attention à ne pas raconter d’à¢neries sur le forum.
Pour le roman, la vérité est qu’il était trop décousu pour être publié. Mais l’exercice est intéressant, et pas plus long que d’écrire 20 minutes de musique (c’est un peu une galéjade : écrire 20 minutes de musique est pour moi très très long !).
Je l’avais structuré en 4 chapitres qui reprenaient les caractéristiques des 4 mouvements d’une symphonie ("Symphonie" est d’ailleurs le titre du roman). A posteriori, ce type de contrainte n’apporte pas grand-chose, juste un peu de plaisir intellectuel.
> J’ai écouté les deux émissions suivantes, dont celle d’aujourd’hui, avec Xavier Phillips et Teddy Lasry. Emission intéressante et sympathique comme toujours chez JFZ (à noter une impro éblouissante de JFZ et Lasry en fin d’émission). Le contenu pédagogique reste mince, c’est décidément orienté "grand public" : je reste sur mon regret des leçons de musique d’antant.
Je l’ai vu de loin, le 11 octobre à Pleyel. L’orchestre de Paris jouait ses Métaboles, en compagnie du concerto "Le Couronnement" de Mozart et du concerto pour orchestre de Lutoslawski. Je ne connaissait pas cette pièce de Dutilleux ; je n’ai pas réussi à "rentrer dedans". Alors que j’apprécie Tout un monde lointain, et Ainsi la nuit.
D’après Wikipedia, sa dernière œuvre date de 2003. C’est tout récent.
J’y étais lundi !
Beau spectacle. La fille qui trémoussait son popotin l’avait effectivement énorme, beau contrepied à la mode des anorexiques. Mais ce qui m’a le plus impressionné, c’est qu’elle était aussi capable que les autres danseurs de faire des cabrioles.
Sur le fond, je ne vois pas l’intérêt de prendre comme prétexte un opéra passablement longuet pour montrer un beau spectacle de danse. Le rythme de la danse était souvent beaucoup trop rapide par rapport au rythme de l’opéra, on avait l’impression que les danseurs trainaient un boulet avec eux. Même si les chanteurs avaient fait d’impressionnants efforts pour se trémousser de temps en temps au rythme des danseurs – j’ai particulièrement apprécié la prestation d’Orcan. Suivi par Argie, Atis (un peu "bellà¢tre inutile"), et Anselme bon dernier.
Les trucages video étaient excellents, et très inventifs. Ils auraient toutefois gagné à être distillés plus lentement : il y avait souvent des redites. Et souvent aucun rapport avec la scène en cours.
Jean-Armand, je ne comprend pas ce que tu veux dire. Quand je désigne les notes en Do, c’est pour donner évidemment les intervalles entre les notes qui identifie le mode. Ces intervalles sont les mêmes quelle que soit la tonalité.
Donc en Fa,
– Rio ça fait : Fa Sol La Do Ré Fa
– RTSU fait : Fa Sol Sib Do Ré fa
(toutça d’oreille, evidemment).
Non?
Les modes RIO et RTSU que tu décris sont identiques, à une transposition près. (Le mode RTSU est le mode RIO basé suf Fa).
Ceci dit, pourquoi pas. Notre mode mineur mélodique descendant est identique au mode majeur.
Je pense être de ceux que l’on peut appeler "le grand public", pour cette émission du moins. Ces personnes ci, dont JFZ et ceux qui le suivent souhaitent "faire découvrir" le classique.
Je vous avoue ne pas y être réticent du tout, même si je n’en suis pas non plus un fervant supporter (de la musique classique).
Mais en tout cas cette émission m’a vraiment beaucoup plu, dans son intégralité. Autant au niveau de la musique et de l’interpretation, que de l’ambiance amicale, décontractée, et drôle en ressortissant. Lalanne me faisant naturellement rire en ce qui concerne le coté drôle.
Je suis tombé sur ce blog un peu par hasard, je cherchais le nom de l’instrument à corde dont Lalanne à légèrement joué durant l’émission, et au son qui m’a vraiment accroché l’oreille. C’est donc le Cetarra, je vous en remercie!
On m’avait conseillé de regarder cette émission, je le ferai de même aux personnes que je connais, en espérant que JFZ continuera sur le petit écran.
Ohh purée … 850 G à deux ^^
ca nourrit bien ^^
A coupé en fine lamelle et panné c formidable ^^
Merci pour le partage (quoique pour ma part je trouve ça plutot agressif et strident ^^ même si le talent est présent
oh !
(allez…un vieux réac de goût, si ça vous fait plaisir :-))
Faire une leçon sur le quatuor à corde (Bethoven, Bartok, etc.) : excellente idée (même si ce thème ne parait pas très grand public ;). En tout cas, JFZ a de nombreux fans, maintenant. Voir par exemple la pétition réclamant que l’émission soit reconduite sur la 2 toutes les semaines ! 🙂
C’est bien vrai ! Quel grand défi de proposer une émission musicale initiatique autour de Beethoven sans risquer de tomber dans des lieux communs ni surtout sans ressasser les airs connus du répertoire classique !!!
Or, il fallait s’en douter, JFZ le Maestro ( ainsi le nomment ses propres invités musiciens) a encore fait preuve d’excellence.
La première question était de savoir que jouer d’un compositeur archi -connu et souvent caricaturé ? La seconde : comment évoquer un Ludwig si symphonique si imposant sur une scène somme toute très intime de la célèbre boù®te à musiques ?
Les réponses ont été limpides, simples, variées et riches à souhait ! Chatoyantes !
– Car après avoir naà¯vement joué quelques thèmes célèbres de Beethoven,( L’Hymne à la joie, la Lettre à Elise, la « 5 ème : pompompompom » , la sonate dite au clair de lune, etc.) il fallait encore susciter l’attention et donc faire entendre autre chose ! C’est alors que nous furent servies des œuvres beaucoup moins fréquentées du grand public mais réellement pleines de charme. ( ainsi le Trio des esprits pour violon violoncelle et piano, la Sonate le Printemps pour violon et piano, une sonate pour cor et piano,)Au second problème bien que les exemples symphoniques furent suggérés au piano par JFZ , jouant, chantant , vocalisant, et grondant parfois comme un orchestre à lui tout seul, il a su nous révéler une face sinon cachée, du moins ignorée de Beethoven : celui de l’infiniment petit et délicat ( des œuvres brèves ou miniatures) l’exact miroir de l’infiniment puissant ( celui de ses dernières sonates ou de ses symphonies orchestrales). Il fut bien agréable d’entendre les pièces pour mandoline interprétées sur une mandoline napolitaine, ou de savourer cette onzième Bagatelle, jouée au piano par le Maestro. Francis Lalanne , si je m’en souviens bien, en fut d’ailleurs ému jusqu’aux larmes. C’est dire la richesse des savantes miniatures de Beethoven, et de sa profondeur de pensée.
Mandoline, Cetarra corse, Cor, Timbales théà¢trales, tous ces instruments nous ont bien aidés à rafraîchir nos pré-jugés et nos acquis sur le grand Ludwig ! Je ne m’attendais pas
à
cette farandole instrumentale si virtuoseau delà de la surprise et du ravissement, on évoquera toujours chez Zygel ( lui ou ses invités ) une ou plusieurs questions de fond, voire philosophiques , avez-vous remarqué cette fois-ci encore :
– « Pourquoi une mélodie est- elle belle finalement ? » (JFZ)
– « On va passer de la danse du menuet à l’humour (par le scherzo) voire à l’humeur (JFZ)
– « Beethoven donne du sens au silence ( Lalanne )
Un seul regret dans la dernière improvisation lancée au piano à quatre mains par Zygel et Lalanne sur l’ hymne à la joie ( que nous avons même entendu précédemment au saxophone )
On a attendu envain l’entrée des autres musiciens. Pourquoi n’ont ils pas osé entrer dans la danse comme l’avait si bien suggéré Francis Lalanne ? Seules les timbales triomphantes ont garder le rythme et l’hymne auprès des pianistes. Mystère
Il y a sà»rement de multiples autres joyaux à découvrir et à réentendre
au coeur des précieuses boù®tes à musique de JFZ, c’est pourquoi ces nouveaux DVD il nous les faut ! et vite s’il vous plaît !
Un immense merci au Maestro pour cette splendide Saga musicale !
(Ps : Il faudra suggérer à JFZ une leçon spécifique sur le « Quatuor à cordes » de Beethoven cela en vaut la peine, mais aussi dans une perspective comparative avec d’autres compositeurs
mais quel travail cela va représenter ! Quoique Cela ne pourra que lui plaire à mon avis !
Et un grand Merci à Mazurka pour l’enthousiasme qu’elle sait nous communiquer dans ses commentaires et pour le compte rendu fidèle et très complet de ces émissions (Nous comptons sur vous pour le C.R. de la 6e et dernière émission, vendredi 18 aout avec Beethoven et F.Lalanne).
L’émission « la Boù®te à musique de JFZ » consacrée ce 11 août, à Maurice Ravel était effectivement remarquable ! Zygel l’a bien orchestrée, jonglant avec souplesse d’un chapitre à l’autre, allant du plus simple au plus technique, du plus ludique au plus savant. On a aussi bien compris le lien « interactif » entre jazz et musique ravelienne.
La très sémiante Dee Dee Bridgewater y est aussi pour beaucoup. Elle a su improviser avec grà¢ce et avec le talent qu’on lui connaît, sur les musiques interprétées au cours de l’émission. Et quelle qualité d’écoute elle a su prêter auprès des excellents musiciens invités !
Certes, JFZ ne peut pas être à court de sujets sur la musique, cet homme est intarissable Il a réussi sans peine a compléter son premier DVD déjà paru sur Ravel, en l’enrichissant de nouvelles œuvres, en abordant d’autres thèmes, et en invitant de nouveaux interprètes.
Les « chanteurs d’oiseaux » comme les appelle JFZ ( Jean Boucault et Johnny Rasse) ont été la séquence surprise de la soirée, comme le fut l’apparition du joueur d’harmonica de verre dans l’émission sur Mozart
Mais Marie Devellereau l’élégante soprano est loin d’être passée inaperçue dans ses numéros virtuoses et de charme, tour à tour rossignol et féline ! Ni non plus l’émouvant baryton Laurent Alvaro interprétant les mélodies Kaddisch !
(Mais pourquoi dans les programmes TV ou directement à l’écran ne lit –on pas les noms des interprètes musiciens en toutes lettres ? Le générique de la fin défile à toute allureDifficile de retenir tous les noms pour les néophytes si on ne connaît pas déjà les interprètes ! Comment d’ailleurs faut-il les orthographier quand on réussit à les saisir au vol ? )
Zygel le magicien, on le sait désormais, en plus d’être un puits de science et de simplicité, peut se vanter d’être un véritable Enchanteur.
Espérons que ces émissions seront rediffusées pour les pauvres spectateurs privés de TV pendant l’été 2006 ou qu’elles donneront lieu à de nouveaux DVD.
Contrairement à ce qui a été dit, je trouve qu’une heure est une durée acceptable et même parfaite pour une émission de ce style. L’attention des mélomanes même chevronnés n’est pas si puissante que cela surtout après 23 h 30Ce qu’il faudrait ce sont de très , très, très nombreuses émissions d’une heureet diffusées à 22 h !
Tout le monde a reconnu bien sà»r le thème du « Boléro » mais dans un tempo subliment « blues » dans la belle improvisation finale de JFZ et de Dee Dee B. Oui, décidément Ravel était un vrai jazz man
Un grand Merci à Jean-Louis Foucart pour avoir ouvert cette rubrique « musicale » sur ce sujet, dès cet été, et pour ses réponses.
j’adore cette émission tout les vendredi je la regarde en plus elle est très bien présentée et très bien expliquée les invités sont varriés j’aimerai bien un jour participer à l’émission svp
La boite à musique de Jean-François Zygel – matfuse
Bonjour, je suis à la recherche des enregistrements de cette émission en particulier celle avec Emilie Simon sur JS BACH et celle avec B Biolay.
Pas trouvé en telechargement VOD sur le site de France 2. merci de contacter si vous possedez un de ces programmes. info@bouton-boucard.com
2006-08-12T08:26:02+02:00
grace a cette sublime emissionje decouvre cette musique merci et bravo Merci de me faire partager votre passion pour cette musique
A noter que je suis hiphop et que toutes les musique me font vibrer
Je suis enchantée de cette émission.
Jean françois Zygel est un très bon présentateur.
Ce que je regrette c’est l’heure tardive ou elle est diffusée et sa courte durée.
Je ne rate aucun vendredi, j’espère que cette émission continuera
Je n ‘ai pas vu la 2e émission, moi non plus :-/
Nous avons tous en mémoire les excellents cours de Zygel, parus sur Mezzo pour la première fois il y a 2 ans environ avant d’être diffusés en DVD. Il alliait passion d’enseigner, générosité, humour, science musicale immense, fraîcheur, simplicité.
Que se passe -t-il aujourd’hui ? Il continue et de plus belle !
En fait rien n’a changé, pour le Maestro, il est toujours aussi fringant, fin, intelligent , bref : passionnant. Quant à ses invités, Julien Clerc et les autres musiciens, instrumentistes et chanteurs, n’en étaient pas moins excellents, généreux, et tellement musiciens !
Le problème, à mon avis, c’était la « mise en scène ». Tous les « acteurs » n’étaient pas un même « diapason « de sensibilité et de présence sur scène peut-être que certains n’étaient pas très à l’aise ?
(On avait déjà cette impression dans le magnifique DVD que Zygel consacre à Mozart en considérant le public…)
Mais pour l’émission diffusée ce 14 juillet 2006, le public, fort sympathique était un peu figé, vraiment très différent de celui reçu dans la désormais très célèbre « salle des mariages » de la mairie du XXeme. Public habituellement très spontané, très réceptif,- comme dans la salle de concert de jazz, public humble et reconnaissant, avide d’apprendre, et très diversifié.
Ce 14 juillet, la claque paraissait là un peu surfaite, c’est vrai , peut-être un peu décalée…
L’espace assez étroit, étant plus intime, n’obligeait pas à de telles interventions répétées…
Le décor très » rougeoyant « évoquait d’ailleurs d’autres lieux « très tendance » accentuant encore un certain décalage .J’ai apprécié les interventions de Julien Clerc, sur le ton de la conversation simple d’un ami, il a partagé ses connaissances musicales.
Bref, il y a très peu à corriger pour verser à nouveau dans l’excellence ! Merci Maestro JFZ
A quand une émission en plein air ? sur un bateau corsaire ? et une autre sur l’improvisation des extraits des grands classiques du cinéma ?
Ps : Et dire que je n’ai pas pu voir la seconde émission « la Boîte à musique sur Schubert et Benjamin Biolay » y aura-t-il une rediffusion ? Qu ‘en avez-vous pensé vous qui l’avez vue ?
Merci !
le pauvre, pas gaté ! du nazisme au communisme ! 🙁
heureusement qu’il y a la musique 🙂
C’est frais, ça coule de source comme une improvisation, c’est le propre de l’impro (et du jazz). Et c’est rare sur le net, car 90% des musiciens du net font de la technologie appliquée plutot que de la musique, bidouillent leur logiciels et autres synthés en utilisant les recettes et modes d’emploi des constructeurs. Ils se contentent souvent de reproduire ou de s’inspirer des musiques commerciales qu’ils entendent au robinet. Ceci explique cela. Mais après tout, si ça leur fait plaisir, hein!
Bon, vous êtes libres de ne pas être d’accord avec moi, de trouver que j’exagère, voire de me traiter de Bobo, comme Dany l’a (presque) fait dans son commentaire récent (http://www.foucart.net/index.php... ).
De toute façon, pas de coup de boule sur le net! 🙂
ce n’est pas le vrai chanteur de mexico car le livret a ete remanier.
je sais qu’il faut le rajeunir mais attention il ne faut pas tomber dans l’extreme.
la gauche caviar nous a ignore car nous etions ringard et poussiereux.depuis 2 generations ont passé .je sius dans une association qui faisons de l’operette.nous attirons de differents departements 2000 personnes.le public en redemande.la culture n’est pas fait pour une certaine classe intelectuelle il y a des gens qui ont envie de rire et d’oublier les soucis cotidiens
Oui, c’est le même Jean-Armand.
Je ne sais pas si je saurais écrire une pièce comme Foxdrop. Il y a un "naturel" dans la pièce qui est difficile à obtenir. Tout coule de source. C’est une impression qui est rare, lorsqu’on flane sur Internet.
Est ce le Jean Armand de chez moroni ?
Je te renvoie le compliment car la somme de travail semble beaucoup plus importante pour le morceau des profondeurs.
Je ne sais pas faire ce que tu as composé là . Et je trouve que Maitre Foucart sur son clavier perché nous permet d’avoir une beau plateau (fromages?)de compositeur sur son blog .
Merci a vous tous, de partager ces moments de musique unique . C’est du bonheur, et ce site n’a pas d’égale et gagne à être plébiscité.
Les Majors compagnies peuvent surement faire un effort non!
Produisez de la bonne musique, il n’ya que ça sur ce site.
Sauf si vos oreilles ne sonnent que pour "l’argent".
Nous on se fait plaisir en attendant.
A bientôt les compères.
Merci Jean Armand
que non, la musique n’est pas dans la table de registre de Lelouche c’etait juste pour dire que je me cherche une excuse pour composer et que je m’invente un challenge. J’ai de bon résultat lorsque je suis motivé par une commande (virtuelle ou non).
C’est donc un blagounette . (je reste fidèle a moi même).
A+
Bonjour Cyrus,
Félicitations. J’aime beaucoup Foxdrop. A la lecture de ton commentaire, on ne comprend pas si cette musique a effectivement été utilisée dans un film de Lelouch (sans "e" 🙂 ).
je veux aprendre totalement tous le programme de harmonisation
merci
Ouarf !
moi j’ai vu ca au fameux musée de la musique à paris 😉
c’est sympa ! 😀
Bonjour,
Je voulais juste signaler l’adresse du site web du Snac, http://www.snac.fr où¹ vous trouverez la procédure pour faire un dépôt avec les avantages dont vous parlez dans votre article. Une fois sur le site, il faut aller dans la page "faire un dépôt". Merci d’avoir mentionné le Snac. Le dépôt est physique et non electronique, (on dépose un texte, une partition, un CD…), ce dépôt a l’intérêt d’être moins contestable qu’un fichier numérique.
super sympa ! 🙂
Je vais m’inscrire de ce pas ! MERCI !
Bonjour,
Le débat que vous soulevez est un débat qui anime depuis longtemps la communauté musicale.
Je me permets d’indiquer ici un petit comparatif des banques de son abordables ( prix inférieur à 300 €, la gamme au dessus se placant tout de suite aux environs de 1000) . Fait par des amateurs membres de la communauté Audiofanzine, référence audio sur le net.
fr.forums.audiofanzine.co…
Pour ma part, le seul conseil que je peux vous donner est d’écouter les diverses banques de son afin de juger par vous meme .
Il faut savoir comme l’auteur de l’article le soulève que comme on ne peut dire de tenir comme ceci ou comme ceci l’archet , de tenir comme cela ou comme cela le son, et bien on perd defois un temps précieux.
Cependant, se passer d’un outil aussi performant qu’un orchestre at home en quelque sorte n’est pas forcément le mieux car les progrès faits dans le son permette de vraiment juger de la qualité globale de son œuvre.
Pour ma part, je suggère de créer à l’aide d’une banque orchestrale, mais de faire jouer par un orchestre ( amateur, il se fera une joie de vous recevoir), afin de bénéficier des "petites imperfections" qui rendent un jeu si vivant.
Les banques de son orchestrales majeures sont :
VSL ( Vienna Symphonic Library ) : La référence utilisée par les professionnels, des centaines de go ( ! 😀 ) à disposition, les sons les plus "beaux". Enregistré en salle non reverbérante afin qu’on puisse appliquer celle désirée. Il y a cependant un vrai problème de programmation des orchestres qui est soulevé. Prix et difficulté de manipulation en rapport avec le gigantisme de la bibliotheque.
East West Quantum Leap Symphonic Orchestra Silver :
c’est le "bébé" de VSL, un peu moins d’une dizaine de go fournie. Particulièrement indiquée pour la musique de film du fait des sons fournis.
Il existe une version Gold et Platinum à 1000 et 3000 € qui fournissent plus de sortes d’instruments, plus de "niveau" de samples (permettant de faire des crescendo plus progressifs).
Motu SYmphonic Library : Il est celui qui malgré une banque plus petite que les autres , fournit le plus d’instruments à la base ( donc si on en veut des anciens, ou des atypiques, pas besoin d’en acheter d’autres). Il a une réverbération à convolution intégrée ( permettant d’imiter à la perfection la réponse acoustique d’un lieu, afin de donner l’impression de jouer dans une église, ou en plein air, …). Les sons sont néanmoins assez beau . Principe d’utilisation normal d’une banque de sample ( enregistrement de plusieurs niveaux de vélocité, possibilité de faire des legato, …)
Garritan Personnal Orchestra:
Ce logiciel est celui qui est le plus axé sur l’orchestration . Il permet d’obtenir rapidement des résultats satisfaisants, avec une utilisation du sampleur (intégré) différente de la normale, bien que les sons ne soient pas si terribles que ca.
Avis aux amateurs, Garritan ouvre un concours au meilleur compositeur sur sa banque , qui sera jouée par un grand orchestre symphonique.
http://www.garritan.com/competit... .
Je me permets de rappeler les sites de musiques "libres" qui sont suggérés .
Tout d’abord Jamendo ( http://www.jamendo.com ), mais aussi tout simplement http://www.musique-libre.org . Les musiques placées sous licence creative commons s’en rapprochent également.
Cela résulte d’un bidouillage intense pour éliminer le bruit de fond de l’enregistrement, très mauvais : vent dans le micro, bruits d’avion, pinpon de pompier et j’en passe 😉
ça se mérite, mais ça vaut le coup, non?
Merci de ce morceau champêtre. Est-ce un montage de deux prises, ou bien as-tu eu réellement un coucou en plus des autres oiseaux ? J’ai vaguement l’impression que le bruit de fond baisse quand le coucou s’arrête de chanter.
Merci de ce commentaire (méritoire, à partir d’une écoute radio!)
Ce qu’on entend n’est qu’un fragment d’un travail qui est encore loin d’être terminé, dans un genre atypique au plan de l’harmonie comme de la forme. A bientot des nouvelles 🙂
Bonjour Jean-Louis,
Je viens d’écouter l’extrait d’Au Nom de la Rose sur radio MusHar. Voici quelques commentaires :
– Le premier passage, jusqu’à 1’06, fait penser un peu à Debussy, surtout au début. Passage doux et reposant. Le thème semble être quasiment toujours aux violons. Peut-être pourrais-tu varier l’instrumentation, ou alors passer le thème une fois aux violoncelles (par exemple) s’il s’agit de rester dans les cordes ?
– J’aime particulièrement le passage entre 1’06 et 1’50 ! Du coup je reste muet…
– Ensuite il y a un passage plus typé musique de film. J’entends des voix conduites de façon assez abrupte, est-ce volontaire ? Par exemple des quintes parallèles vers 1’52, vers 2’12 une octave parallèle entre le chant et la basse, vers 2’25 trois quintes parallèles de suite (enfin, il me semble…) ; de même, plusieurs passages quinte -> quinte diminuée, qui "accrochent".
L’ensemble, avec cette suite de passages contrastés, donne effectivement bien l’impression d’une histoire que l’on raconte. Les poèmes symphoniques de Richard Strauss sont souvent contruits de la même façon, si je me souviens bien ? Pour que la musique fasse tout son effet, il faudrait publier le "programme". Strauss ne s’en privait pas (jusqu’à dénommer "les travaux du héros" le passage où¹ il s’auto-cite…), et avant lui Berlioz non plus dans la Fantastique et Lelio.
Courage, Chris! En tout cas, la formule est bonne parce que (je ne te dis pas cela pour te décourager 😉 ) les cadors ont déjà trouvé la solution complète, et c’eut été dommage de conclure si vite en la publiant.
Merci pour ce questionnaire.
La première question c’est bon 🙂 mais dés la deuxième cela se complique. J’en suis au moins à ma vingtième écoute et je n’avance pas vraiment, j’ai juste le premier accord et je ne suis pas encore tout à fait sur.
Je reprendrai l’exercice après ce long week-end de repos.
Bon…t’as tout bon…Bravo! J’avais écrit "progession harmonique" au lieu de "marche harmonique" dans ma solution, mais c’est la seule différence!
Il va me falloir inventer des Quiz à deux vitesses, l’un pour les débutants, l’autre pour les experts, maintenant!
A bientot le prochain, quiz N° 6. Je vous rappelle que les solutions des quiz précédents sont dans la rubrique "harmonie du salon", ici :
musiComposer.fr/sectio…
Je ne sais pas s’il faut répondre ici… en tout cas voici mes réponses :
1ère question : une modulation.
2ième question :
do – mi – sol
mi – sol# – si
sol# – si# – ré#
do – mi – sol
ré – fa# – la
mi b – sol – si b
3ième question : ??? une marche harmonique ?
Ce sont des accords parfaits majeurs qui se décalent d’une tierce majeure (avec enharmonie si# – do pour le dernier) ; la suite de leurs fondamentales forme un accord de quinte augmentée.
4ième question : ça se discute. Le second accord est d’abord entendu comme une transition vers la mineur, et le cinquième comme une transition vers sol majeur :
Do majeur
Mi majeur (ou cinquième degré de La mineur)
Sol# majeur
Do majeur
Ré majeur (ou cinquième degré de Sol majeur)
Mi b majeur
Connaissez-vous le livre "Le style classique – Haydn, Mozart, Beethoven" de Charles Rosen ? Il est excellent.
Charles Rosen consacre notamment un chapitre à chacune des formes principales de l’époque : quatuor, symphonie, concerto…, mais il répartit ces chapitres sur l’un des trois compositeurs du titre. Et bien, il attribue la quatuor à cordes à Haydn, mais le quintette à Mozart, avec cette phrase introductive :
"Tout le monde est d’accord pour penser que la musique de chambre de Mozart culmine avec le groupe des quintettes à cordes avec deux altos. L’alto était son instrument à cordes préféré, (…) Sa prédilection pour l’alto était due sans doute aux sonorités de l’instrument, ainsi qu’à l’importance que lui-même accordait à l’écriture des voix médianes, qui témoignent chez lui d’une plénitude sonore et d’une complexité qui avaient disparu depuis la mort de Bach".
Dans le même ordre de chose, concernant J.Williams et ses "plagiats", voir:
http://www.estvideo.com/dew/inde...
le coucou chante une tierce, je l’avais presque oublié tellement celui de la 1ère de Mahler est dégénéré !
🙂
Je pensais que tout se jouait dans les 20 premières mesures ? immédiatement reconnaissable
A situation exceptionnelle, procedure exceptionnelle : Envoyez moi votre partition en pdf et votre fichier midi, entre compositeur on DOIT s’aider (cliquez sur contact ci contre)… 🙂
Rebonjour
comment puis je faire pour participer a un concours qui demande un enregistrement …
Car je n’ai que des fichiers midi à vous mettre sous la dent et qui ne donnent qu’un aperçus des partitions associées …C’est maigre mais comme je ne peut pas me payer un orchestre complet je fait avec.
(je sais y’a aussi le matos informatique mais j’ai pas…)
a bientôt…j’aimerai bien essayer ce concours p s m quand même.
Quand même, avoir choisi "Angèle" pour présenter vos œuvres….!
Excusez-moi, mais sur ce sujet, je préfère l’avis d’Eolas:
maitre.eolas.free.fr/jour…
La réponse de nats est manifestement emprunte de bonne volonté 🙂 et il a ce titre il a bien mérité de devenir membre actif, avec cette réponse et ce qu’il nous écrit dans le forum. Voici ma propre contribution sur la première question « qu’est-ce qu’un fond en orchestration". J »en ajoute une deuxième sur la 2e question « qu’est-ce qu’une touche en orchestration » et une troisième en réponse à la 3e question "Comment différencie t-on un petit d’un grand tutti en orchestration". L’ensemble constituant une bonne introductoin aux techniques de l’orchestration, nous en publierons une synthèse sur le site du Salon en même temps que paraitra le Quiz harmonie N°5. Question subsidiaire: Comment s’appelle cette forme musicale que l’on peut entendre? Il s’agit bien sûr d’une forme dérivée de la forme blues inventée par C. Parker, le blues suédois. Bravo Anne Elise! JLF
1 Un fond en orchestration est l’ensemble des parties instrumentales créant des infrasons inaubiles à l’oreille humaine mais qui par leur nature d’ondes sont ressenties par notre corps et aident a communiquer les emotions musicales.
2 une touche orchestrale est le terme qui recouvre l’ensemble des approches musicales qui caractérisent la personalité du compositeur.
3Le petit tutti designe, en orchestration les instrument de l’orchestre sans la section des hauts-bois et surtout sans la flà»te piccolino.Le grand tutti par contre utilise abondamment l’ensemble cymballes triangle.
4 C’est une une ballade question réponse utilisand le "two five one" créant ainsi tensions et soulagements.
Bravo à tromba, toutes nos félicitations! Quant à Amadeus et à tous les autres intéressés par la solution, elle est là , comme d’habitude
pourquoi pas? Bises 🙂
pas mal la prose ! ! …
puisque tu aimes bien la guitare (et pas que les claviers), la prochaine fois on ira voir ensemble un bluesman guitariste ..
bises
fred
1/ dom et mib M
2/do m 1er renversement (do – mib = tierce m donc accord mineur)
3/le seul en position de 1er renversement
4/2ème accord = mi sol do
Pas besoin de reposter une demande. Il suffit de devenir adhérent au Salon, puis de s’inscrire à la Bibliothèque du Salon où¹ l’on trouves la nouvelle version. Bonne lecture et bonne musique, et au plaisir de vous lire encore.
Bonjour,
Merci beaucoup pour votre disponibilité et votre prompte réponse.
Et 1000 mercis pour ma promotion de membre 🙂
Je rempli donc le formulaire sur le site afin de vous demander la version complète des 20 leçons et de pouvoir l’etudier avec soin.
Amicalement, et à bientôt sur le blog.
FRED
Voir l’excellente relation de cette soirée télévisée sur cyber classique.
1er question: Les trois accords sont en Do mineur
2e questoin: le 2e accord est en mineur. Mib sol do est le premier renversement (accord de sixte) de l’accord de do mineur (mineur car la tierce mib est diminuée)
3e question: ben…c’est le seul qui n’est pas en position fondamentale (accord parfait?)
4e question: Pour qu’il serve d’accord pivot, il faut qu’il soit en mode majeur? Donc je passe le mib en mi => mi sol do. La séquence serait donc do mib sol, mi sol si, sol sib re Mais je ne comprend pas bien comment on peut faire une séquence correcte car le dernier est mineur?????
Nb: j’ai déjà les 20 leçons, mais elles ne m’aident pas!
Les vacances, les vacances…allez donc lire ça!
1é question:un fonds,c’est un ensemble de notes tenues,qu’on n’entend pas ,mais qui donnent du corps à l’accompagnement ,qui lie le tout "en douceur" .Des bois (clarinettes ,bassons ) voire des flutes ,ou des cordes peuvent jouer ces accords de fond ,dans l’orchestre.
2équestion :une touche , c’est une réponse brève ,une sorte de "rif" qui se rajoute à une phrase d’un thème et à son orchestration.
3é :j’sais pas! un petit "tous ensemble" et un grand "tous ensemble" ?!!!
4é :la forme du blues suédois.
La solution nous avait été fournie, mais elle s’est perdue lors du crash de nos sites en février…qui pourra nous la donner de nouveau et gagner un petit cadeau -les 20 leçons, par exemple 😉 ?
Exact! Bravo. Au lieu de SI (en majuscule en plus!) il faut lire mib. Je collectionne quelques erreurs comme ça à corriger dans la prochaine édition. Merci Anne-Elise
allez , on te pardonne !!
moi qui n’ai pas respiré l’air des cimes ,mais ai médité sur le cycle des quintes page 8 chap 1 , pour essayer de "réharmoniser "ALICE IN WONDERLAND"-immortalisé par Bill EVANS ,j’ai -me semble-t-il,détecté une coquille : dans la zone des notes enharmoniques,je lis que la relative mineure de SOL b serait SI ,ne faudrait -il pas lire mib,(note enharmonique de ré# indiquée juste au-dessus) ?
Bravo pour toutes ces réponses! Je n’ai rien à rajouter, ces commentaires constituent un tout qui vaudra solution de ce 2e QUIZ. Merci à Ricochico pour sa courtoise pédagogie. Le choix de votre pseudo de nouvel abonné est le bon, vous êtes un homme précieux! Vous ne voulez pas nous rédiger le 3e Quiz? Je pressens votre réponse : OUI 😉 Sinon, comme d’habitude je me fendrai du prochain QUIZ…prochainement 🙂 JLF
Le 05/01/06, M LeMaudit a écrit : Bonjour, Pas de problème, et merci pour le lien et pour avoir pensé à me prévenir, je découvre votre blog avec intérêt. Notez juste que ces radios (leurs urls comme leur contenu) peuvent évidemment changer un jour si l’envie m’en prend… Au plaisir de vous lire, M.
Q1 1a
Q2 2a
comme l’expliquent les "précieux" commentaires de Numerinsky
Q3
Le terme Eolien renvoie àl’un des septs modes anciens qui distinguaient au Moyen-age l’étendue précise de l’ intervalle séparant la tonique d’une échelle mélodique, des autres notes de cette échelle, àsavoir :
le mode ionien (mode de do),le mode dorien (mode de ré), le mode phrygien (mode de mi), le mode lydien (mode de fa), le mode mixolidien (mode de sol), le mode éolien (mode de la) et le mode locrien (mode de si).
Plus précisément sur une gamme majeure de tonalité Do, on aura en mode éolien (mode de la): la si do ré mi fa sol.
et pour les autres modes
mode ionien : do ré mi fa sol la si
Mode dorien : ré mi fa sol la si do
mode phrygien : mi fa sol la si do ré
mode lydien : fa sol la si do ré mi
mode mixolidien : sol la si do ré mi fa
Bravo Numerinsky pour les deux premières réponses. Tu y as d’autant plus de mérite qu’il y avait une difficulté liée àla mauvaise formulation de la 2e question : il s’agissait bien sûr de considérer le 2e accord comme accord pivot, un point de moins pour le rédacteur 🙂 Sur la 3e question: je crois comprendre que tu nous cites trois notes qui font la différence entre le mode mineur et le mode majeur en prenant pour référence la gamme de do majeur, et sa relative la mineur( relative car située à une tierce en dessous). En effet tu nous cites : – la tonique : la dans la tonalité de la mineur, – la médiante (ou tierce) : le do qui est diminué en la mineur, sinon ce serait do# en mode majeur nous dis-tu, on est d’accord 🙂 – enfin la sensible ( ou septième) : le sol qui ferait sol# en la majeur, dis-tu. Toujours d’accord. Mais alors, ne faudrait-il pas aussi citer le fa, qui devient fa # en la majeur…ce qui fait 4 notes pour différencier le mode majeur en do et sa relative mineue? Et puis, quel est le rapport avec le mot "eolien" (question posée), hein ? 🙂 (Bon, je publierai la réponse complète s’il n’y a rien de nouveau d’ici 8 jours, en même temps que le Quiz N° 3, probablement sur les mêmes notions et en m’efforcant d’être meilleur pédagogue puisqu’on me dit (contact) que ces quiz sont un peu trop laconiques, voire sybillins (vous pouvez d’ailleurs me le dire aussi en commentaire sous ces billets ! 😉
nickel 🙂
Q1. 1a puisque cet accord possède la sensible (mi ) du ton de Fa Majeur (V° degré de Fa Maj). L’accord 1b tel quel ne convient pas car le Si naturel nous écarte de Fa Maj.
Q2. mettons que l’accord pivot soit le 2°. Abaissone le Si en Sib. l’accord obtenu n’appartient plus àDo (àcause du Sib) mais représente de VII° de Fa Maj et joue le rôle de dominante de Fa.
Q.3 3c citons comme 3 notes (en gamme de do)
– le la qui donne la première note du mode
– le do qui lui confère un caractère mineur
– le sol qui le distingue du mode mineur (qui serait un sol#).
Merci au « vieux réac » pour sa patience. J’espère avoir tout corrigé 🙂
c’est très aimable ! mais rendons àbladsurb ce qui lui appartient; il n’est pas un produit dérivé de la petite entreprise zvezdo.SA. mais un blogueur très recommandable:
bladsurb.blogspot.com/
(qui fait plutôt dans le contemporain, alors que je suis un vieux réac).
Je me suis annexé sur mon blogroll un petit nombre de radios que j’aime bien écouter…..
Wow ! Merci pour le petit mot; j’en rosis d’émotion. Mes meilleurs voeux pour votre blog.