En ce samedi ensoleillé, je me suis rendue au Parc Georges Brassens. Il y avait une rumeur étrange et inhabituelle, c’était L’Harmonie des Deux Rives qui donnait un concert très original.
50 musiciens bénévoles avec leurs beaux instruments, tous en polo rouge, avec un chef imposant mais agile, Joël Izaguirre. (Ils recrutent et répètent dans le 13me arrondissement de Paris). Dans cette harmonie, il règne une bonne ambiance. Les musiciens jouent bien, avec plaisir et générosité, ils méritent qu’on les écoute.
Musiques de Films : Robin Hook de Michael Kamen Crazy Tom de Gabriel Yared America de Leonard Bernstein
Variétés : La Javanaise de Gainsbourg Un poco cinco de Fluck Pierrot de Wolf
Auprès de mon arbre, Je vivais heureux, J’aurais jamais dû m’éloigner de mon arbre….. J’aurais jamais dû le quitter des yeux… Georges est maintenant à jamais sous les arbres, la sculpture n’est pas des plus réussies mais au –delà de cette masse figée et trop sombre, je me souviens de l’homme, du poète, du chanteur, de son accent, de sa timidité – souvenez-vous ? Chancel l’invitait souvent avec Raymond Devos dans son Grand Echiquier pour qu’il se sente plus à son aise :
Au rendez-vous des bons copains Y’avait pas souvent de lapins, Quand l’un d’entre eux manquait à bord, C’est qu’il était mort…. Georges Brassens a vécu très longtemps tout à côté de « son » Parc – rue Santos Dumont, dans cette belle rue où j’ai trouvé ce mur décoré et orné de cette phrase que j’ai mise en sous-titre de ce billet.
Le mur murant Paris rend Paris murmurant (Victor Hugo) J’aurais aimé me trouver avec Jean-Louis, Jean-Armand, Mazurka et Gershwinou pour écouter cette Harmonie si sympathique sous les arbres auprès de notre poète familier et aimé, dans la lumière de ce début de juin. Plus tard, nous nous serions promenés au marché aux livres et nous aurions rendu visite à Max Poilâne pour déguster ses chaussons aux pommes tout chauds……
Au bois d’Clamart y’a des petit’s fleurs, Y’a des petit’s fleurs Y’a des copains au, au bois d’mon cœur, Au, au bois d’mon cœur.
Théâtre de Polichinelle
A quand la prochaine édition ??
je suis hugo kawka c moi
Oups ! mea culpa, mes informations étaient erronées, les taureaux sont bien d’Isidore Jules Bonheur. Désolé…
Je voudrais pas dire, mais Paris village raconte des conneries.
Les deux taureaux sont l’œuvre d’Auguste Caà¯n (1821-1894) et n’ont jamais vu le trocadero. Mais c’est bien beau quand même. 🙂
Merci pour l’audition de la belle pièce "Allegro Deciso". Elle est très intéressante et n’est pas trop difficile. Cela représente du travail, comme toutes les pièces. L’essentiel est de trouver l’occasion idéale pour la jouer. Un concert en salle evidemment, ce qui est très difficile à organiser pour nous. Un concert en plein air ne lui donnerait pas toute sa mesure. Un jour peut-être ?…
Belles photos, beau billet, en tous cas, … Mais on pourrait aussi proposer des concerts d’orgue "portatif" ? dans ce kiosque attrayant ?… Merci à Bianca pour cette nouvelle promenade estivale et festivale !
M.
He bien ! il y a du beau monde sur ce kiosque du Parc Brassens!!
Peut-être se trouvera t-il d’aimables musiciens pour jouer la musique de nos compositeurs du Salon de musique?
Je pense notamment à Alex Millet :
musiqueharmonie.fr/sectio…
Il a notamment publié un morceau pour orchestre à vents, Allégro Deciso, qu’on peut écouter/télécharger ici :
musiqueharmonie.fr/downlo…
(Nota : c’est peut-être un peu difficile à jouer pour un orchestre amateur?….)
j’habite dans le quartier et je serai samedi prochain sous le kiosque à 16h avec mon tuba et mon groupe "Dixie Memory Jazz Band" pour un concert au soleil j’espère.
Merci pour ce joli et gentil article…
C’est vrai que je suis VACHEMENT BIEN sur cette photo !!!…
Joù«l le Chef.
Cela m’aurait fait d’autant plus plaisir de vous y retrouver, que je suis né juste en face du parc Georges Brassens, et y ai vécu de nombreuses années. Mes parents habitent encore là .
Héhé…Nous aussi on aurait aimé se promener là avec toi, mais on trouvera d’autres occasions, n’est-ce pas? 😉