La boite à  Musique 2010 de Jean-François Zygel

Hier soir sur la 2e chaine de télévision, le Sieur Jean-François Zygel revenait avec sa Boite à musique pour la 5e année consécutive, et la première fois de la saison..
Ce magazine musical a réuni 582.000 téléspectateurs, soit 6.9% de la part d’audience.
L’année dernière, la première de la saison avait réuni 450.000 téléspectateurs, et avait atteint 900.000 personnes lors de la dernière de la saison.
En sera t-il de même cette année? Voici deux réactions, l’une d’une téléspectatrice, l’autre d’un téléspectateur, contrastées comme on pourra le constater:

Avez-vous vu le denier Zygel ? C’était un hommage à la Demoiselle Nolwen !! Ma parole, le cameraman est amoureux, 😉 , on n’a vu que cette (jolie) dame à l’écran…
Dommage qu’on n’ait pas entendu les chanteurs invités, Hugues Aufray, le jeune rappeur, et Nolwen…En fait j’ai trouvé l’émission assez moyenne…des redites, et le chapitre Chopin, bâclé.
Ah! pour une fois, l’émission était réussie, bien rythmée – on ne s’ennuyait pas une minute, on s’endormait encore moins malgré l’heure tardive-; le décor du studio est beaucoup mieux qu’avant, moins « flashy », la prise de vue plus fluide – à moins que ce soit le montage qui est mieux réalisé? Pas de discours ou réflexions inutiles, tout pour la musique… Bravo Monsieur Zygel !
Et les invités ont été à la hauteur, avec un Hugues Aufray très mélomane, une jolie fille que l’on nous montrait davantage que la violoniste – et c’est tant mieux – et des musiciens toujours aussi bien choisis et à la hauteur de la tâche. J’ai particulièrement apprécié la prestation et l’humour du jeune Wang Lee. Je regarderai la prochaine émission. C’est quand, au fait?

8 réflexions sur « La boite à  Musique 2010 de Jean-François Zygel »

  1. Emilie :

    "Petit Quiz Mozartien :
    Les "Six quatuors" en hommage à  Haydn valaient 50 Louis d’or, combien valaient-ils en florins d’argent ? en Kreuzer ? …et combien en euros contemporains ?"

    En utilisant la formule de conversion tarabiscotée du Louis d’or en poids de métal précieux, puis en convertissant ce poids au cours du dernier fixing de l’once d’or fin, on arrive à  environ dix mille euros pour les six quatuors

    Pour ce tarif, il n’est pas impossible que WA, vivant de nos jours, eà»t préféré faire footballeur, où¹ cette somme se gagne en dix minutes…

  2. Pourquoi :
    Dans une émission culturelle qui sort de l’ordinaire et qui pourrait nous faire enfin un peu rêver, nous imposer des invités tels qu’une ministre dont on a ‘soupé’ et un diseur de jt dont on ne supporte même plus la caricature.
    (Désolée pour l’irrévérence)….
    Qui plus est, les caméras s’attardent sur eux avec une telle insistance……..
    On en oublierait presque, hélas, les prestations des merveilleux et talentueux Artistes présents.
    Quel gà¢chis…….

  3. " Fausse Monnaie " fait bien de remarquer qu’au temps de Mozart et au pays de Mozart, c’était le "florin d’argent" qui était monnaie courante…Cependant, Mozart l’européen, ce génie tant aimé, aimait voyager.

    Nombre de ses correspondances font état justement des "florins" gagnés, bien entendu, mais aussi parlent des "guinées" (d’usage en Angleterre, en son temps d’enfance) et des fameux "Louis d’or". (français) Il estimera lui-même ses "Six quatuors en hommage à  Haydn" à  50 Louis d’or, …Dans une autre lettre, sa propre mère évoquera "une nouvelle élève claveciniste " de Mozart, lui payant généreusement "3 Louis d’or "une douzaine de leçons, et il y a bien d’autres exemples ou les "Louis d’or" sont invariablement cités.

    J’avoue que ne citer que les "Louis d’or" était un peu provocateur, et ne semble évoquer que les séjours et les tournées musicales du prodigieux compositeur "au Royaume de France", quand on sait l’accueil hostile qu’on réserva justement à  Mozart jeune adulte, de retour à  Paris,
    (refus d’éditer ses symphonies concertantes ou de lui faire obtenir un livret d’opéra) cela peut évidemment en étonner plus d’un. Et donc, "Rendons à  Mozart ce qui revient à  Mozart, ses florins d’argent bien mérités. "

    Toutefois un "Louis d’or" équivalait à  l’époque, à  quatre "florins d’argent", rien n’empêche d’établir alors les correspondances monétaires nécessaires, n’est-il pas vrai ?

    Petit Quiz Mozartien :
    Les "Six quatuors" en hommage à  Haydn valaient 50 Louis d’or, combien valaient-ils en florins d’argent ? en Kreuzer ? …et combien en euros contemporains ?

    NB: On sait que Mozart eu des funérailles de 3 e classe (Pauvre Mozart) mais ce n’était pas la fosse commune gratuite quand même…
    " Le coût de l’enterrement de Mozart s’élevait à  8 florins 56 kreuzer, plus 3 florins pour le corbillard. Il représentait 1/5 de l’argent
    liquide dont disposait sa veuve. Un enterrement
    de 2e classe aurait coûté 37 florins pour six porteurs et six enfants de
    choeur, au lieu de quatre."
    ‘ Extrait de " Mozart Mythes et réalités" : http://www.guywagner.net/pdf/moz... )

    Emilie

  4. tout le monde sait bien que Mozart vivait aisément en collectionnant des louis d’or (Emilie)

    Tout le monde … ? Mozart thésaurisait des Florins peut-être, mais des Louis ?

    C’est vrai que tout le monde le sait bien maintenant

  5. l’émission la boite à  zik,que je ne rate jamais enfin presque,un moment de detente que j’aprécie,rien à  dire et à  redire,parfait,france 2 doit garder cet émission,qui est maintenant ma boite a zik !

  6. Pour ce qui est de l’audience, notons que l’émission la boù®te à  musique de JF ZYGEL est diffusée cette année le JEUDI SOIR …On se demande bien pourquoi (?) Cela en a dérouté plus d’un ! Maintenant que le public s’est habitué au Vendredi…
    Beaucoup de téléspectateurs ne consultent pas les programmes tv des magazines et s’attendaient à  la regarder ce Vendredi soir…à  mon avis France 2 voulait absolument que les mélomanes consultent leur site après coup.

    C’est dommage de toujours juger une émission sur ces données précisément: audience, part de marché etc., à  ce rythme les meilleures émissions ne tiendront pas, surtout si elles sont si peu annoncées.

  7. Dire que " pour une fois l’émission était bien rythmée" est à  la fois vrai et faux, car elle a souvent été très bien menée et rythmée cette célèbrissime émission, et cette qualité là  est plutôt une récurrence.

    Qui a trouvé l’instant Chopin bà¢clé ? Ce moment était subtil au contraire ! ( vite, à  ré-écouter d’urgence) et puis il n’ y a pas que Chopin dans la vie ( musicale) …euh ! enfin …bref…

    Je l’ai trouvé fort bien assaisonné, ce bouillon de culture musical, même si effectivement il n’a pas vraiment mis en scène les trois candides de l’émission, Hugues Aufray, Disiz Peter Punk et Nolwenn Leroy, était-ce un choix délibéré ? Dommage. Y a t-il eu des coupures au montage ? Ce n’est pas grave :on se procurera leurs cd !

    Hugues Aufray s’est vraiment distingué par ses mots poétiques et sa culture musicale. Je m’attendais à  ce qu’il chante avec Zygel au piano, improvisant…

    Musicalement aussi, il faut saluer chaque prestation des autres musiciens, tous excellents : les impros d’Antoine Hervé ( même si l’intermède Chopin était un peu succinct) , mais Antoine Hervé qui joue si bien, ne joue jamais assez longtemps, je trouve, ce qu’il a interprété sur un thème de Chopin était d’une grande délicatesse… les prestations de la mezzo soprano Béatrice Uria Monzon, et ses commentaires fort intéressants, les airs chantés par le baryton, Laurent Alvaro, ( on connaissait déjà  de lui son interprétation de « l’air du froid » de Purcell, mais ce fut un plaisir) celles du harpiste de jazz Park Stickney( La harpe est rarement utilisée pour ce répertoire) et celles du Quatuor Voce et le clarinettiste Nicolas Baldeyrou ( superbe quintet de Mozart , leur impro valsée sur do dièse mi) mais aussi le jeune joueur de guimbarde et de flà»te à  calebasse chinoise, Wang Li,animant la séquence « instrument rare », ne faisait-il pas du chant « instrumental » diphonique ? on entend au moins deux voix, étonnant pour un flà»tiste, cela doit venir de sa technique de souffle continu dont parle JFZ.

    Notons que Jean –François Zygel a contesté une fois plus la version du film Amadeus de Milos Forman, ( et ça m’énerve vraiment, chaque fois, car j’ai aimé cette version justement ) dans laquelle on compatit au « pauvre Mozart, mourant, abandonné et dont le cortège funéraire ne sera suivi que par un chien (errant) et qui plus est, lors d’une tempête de neige , avant d’être jeté dans une fosse commune » tout le monde sait bien que Mozart vivait aisément en collectionnant des louis d’or, qu’il a eu des funérailles grandioses, et ce, sous un soleil de plomb( hé !)

    Plus sérieusement, Grand Merci à  Jean-François Zygel et à  ses invités pour ces bons moments.

    Cette belle émission est visible pendant sept jours sur le site de France 2 . Régalez-vous !!!

    programmes.france2.fr/la-…

C'est avec plaisir que noues accueillons vos commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.