Les envolées de l’orgue

C’était une émission sur l’Orgue, avec présentation d’un instrument fantastique, démonstration, concert. La jeune organiste lettone Iveta Apkalna joue dans la cathédrale de Riga le Concerto pour orgue en sol mineur de Poulenc avec l’orchestre Kremerata Baltica, fondé par le violoniste Gidon Kremer, ainsi que la Dance n° 4 de Philip Glass, qu’elle interprête à  Lockenhaus et à  la Philharmonie d’Essen. Son jeu est enthousiaste, virtuose et sensuel. C’est comme si ses doigts donnaient des ailes à  l’orgue, tant l’instrument semble léger quand elle en joue. Mais même une musicienne de son niveau n’a que deux mains et deux pieds : pour le maîtriser, elle a besoin de son assistant, qui tire et pousse les registres de jeux, et lui permet d’obtenir des sons inédits. Leur duo est si bien réglé qu’on a l’impression que les deux musiciens se livrent à  une sorte de ballet. Quarante cinq minutes d’une émission de musique sur ARTE à  19H00, ce soir (je n’ai pas pu m’en décrocher). Vous l’avez loupée? Vous pouvez vous rattraper.

Rendez-vous ici, pendant 8 jours : http://www.arte.tv/fr/semaine/244,broadcastingNum=974179,day=2,week=4,year=2009.htmlVous cliquez sur le lien « revoir », en haut. J’ai oublié de dire : c’est réservé aux français et aux germains – IP localisées, c’est l’ostracisme pratiqué par cette chaine franco-allemande… les vilains ! :-/

2 réflexions sur « Les envolées de l’orgue »

  1. orgue est un des rares mots de la langue francaise, avec amour, a etre masculin au singulier et feminin au pluriel

    divin, qu’elle disait…..

  2. L’organiste aux sandales d’or…

    Très Belle prestation organistique !
    Il n’est pas courant d’entendre des pièces de Philip Glass
    Jouées aux grandes orgues On y entend aussi des toccatas sur des thèmes de Bach, l’incontournable toccata de Charles Marie Widor ( final de la 5 eme symphonie ) et même la pièce héroù¯que de César Franck.

    Dire que « l’orgue a besoin d’espace . » est intéressant , car à  l’origine l’orgue était joué à  l’extérieur..bénéficiait de tout l’espace …

    Le tireur de jeux, « l’assistant », ou tireur d’élite, connaît aussi bien l’œuvre que l’organiste. On ne remerciera jamais assez ces musiciens de l’ombre
    Sur des orgues plus modernes, les combinateurs facilitent l’appel des différents plans de registration, on peut même se passer d’assistant parfois
    Il me semble que dans la première pièce entendue, l’orgue devrait permettre
    de telles combinaisons.

    Ici l’organiste utilise surtout les pointes, ses talons sont hauts, une autre technique viserait à  utiliser autant les talons et pointes ( meilleur contrôle du jeu de pédalier, c’est une question de technique, et de chaussures aussi…libre choix donc)
    Les œuvres difficiles nécessitent énergie et mouvement, certes, mais on a tout intérêt à  s’économiser en choisissant le geste minimum. Le jeu d’ Iveta Apkalna ressemble un peu à  celui d’une pianiste, plus "démonstratif"…

    Très belles vues sur la mer, les oiseaux, et l’orgue, que demander de plus ?

    masculin ou féminin l’orgue ? …Iveta le dit masculin, une chose est sà»re c’est un instrument…royal, voire …divin !

    Emilie

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