L’oreille absolue n’existe pas

Je recycle deux billets du 17 décembre 2007 et 1er juillet 2010  sur cet éternel objet de discussions pour les  musiciens : 

BONNE LECTURE !

Une réflexion sur « L’oreille absolue n’existe pas »

  1. D’abord merci Jean-Louis pour ton écoute attentive et bravo pour ton analyse à l’oreille sans la partition ! Je viens en effet tout juste de publier cette pièce sur ma chaîne Youtube : https://youtu.be/jECGqVbsnHg
    La clef principale de cette pièce en 2 mouvements est bien sûr l’intervalle de quarte
    dont il est fait un usage plus qu’abusif à la fois mélodiquement et harmoniquement. L’inspiration première est une pièce pédagogique de 1mn30 écrite pour clarinette seule en 2020. Le 1er mouvement en est entièrement issu avec bien sûr un travail de développement des idées et un travail de contrepoint indispensable. J’ai d’abord fait ce travail dans le cadre d’un Trio pour Clarinettes ce qui m’a permis de repenser une seconde fois le matériau original. Concernant plus spécialement le 2nd mouvement,
    il me fallait une pièce plus alerte et je me suis très directement inspiré du début de la sonate de Francis Poulenc mais dans un tempo un peu moins débridé. Le traitement polymélodique et la contagion par mes quartes dominantes m’a permis de faire oublier mon précieux modèle mais l’on peut reconnaître par moment des formules rythmiques ou mélodiques caractéristiques comme mes. 53 au hautbois. L’unité de la pièce réside je crois dans l’inspiration extramusicale de l’univers du cirque car j’ai volontairement laissé émerger de ci de là des bribes de musiques de cirque venues dont on ne sait où ?
    Je confirme que la pirouette finale (autre nom de la cadence) est bien en Sib ! Bravo !

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