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Singin’ In The Rain au Châtelet

Singin_in_the_rain

Hier soir au Théâtre du Châtelet, j’étais au 18e rang du parterre pour voir la comédie musicale SINGIN’ IN THE RAIN, un an jour pour jour après avoir vu, au même endroit (mais mieux placé !) Un Américain à Paris.

Cette nouvelle comédie musicale produite encore par le Chatelet (merci, Monsieur Jean-Luc Choplin !) est dansée, chantée, parlée en anglais (avec sur-titres) par une troupe anglo-américaine,  des artistes qui conjuguent  les talents de comédiens, danseurs, chanteurs, acrobates. Elle est bâtie sur le scénario du film éponyme de 1952 de Stanley Donen, scénario signé par Betty Comden et Adolph Green et mis en scène par le danseur Gene Kelly – comme d’ailleurs Un Américain à Paris, le film de Minnelli qui date de 1951.

La mise en scène de Robert Carsen s’éloigne volontairement de celle du film et elle n’en est que plus fabuleuse de beauté et de raffinement, Continuer la lecture de Singin’ In The Rain au Châtelet

Les Misérables d’Henri Fescourt avec Zygel au piano

Ma première pensée sera pour mes fesses endolories par plus de trois heures dans l’un des mauvais fauteuils du Théâtre du Châtelet (*). Il y a tellement d’autres salles à Paris où les fauteuils sont plus confortables, Monsieur Zygel !

Ma deuxième pensée sera pour les spectateurs de l’année 1925. Les pauvres, ils n’ont pas eu la chance de voir un film superbement restauré en HD 4K, un film par ailleurs bien léché, mais qui exacerbe d’une manière un peu simpliste les boursouflures du mélodrame de Victor Hugo sans en restituer le coté picaresque… Éternelle comparaison entre le roman, enjolivé par le souvenir, si riche grâce au support de l’imagination et le film, si réducteur.

Ma troisième et dernière pensée sera pour le pianiste (voir la vidéo). A quoi se shoote-t’il? Faut-il être masochiste pour improviser au piano avec autant d’entrain, de science et de délectation pendant près de six heures, dans l’obscurité, au pied d’un grand écran !
J’ai bien aimé ces pincements de cordes basses dans les moments graves, moins ces accords en ostinatos à la main gauche, un procédé efficace pour créer le climat mais un peu trop appuyé ou systématique à mon gout.
Quand même, Bravo et Merci ! Monsieur Zygel, pour nous avoir offert ce spectacle si singulier.

(*) Pour des raisons indépendantes de ma volonté, je n’ai pu assister qu’à la deuxième partie du spectacle (seulement trois heures et demie).