Nouveau concert proposé par l’association MusiComposer et l’Ensemble Musicarmonia. Cliquer sur l’affiche ci-dessous pour ouvrir le programme détaillé et noter sur les calepins/smartphone! : Lundi 18 janvier 2016, 20H00, en l’Eglise du Bon Secours, rue Titon Paris 11e. L’Ensemble Musicarmonia est fort de 10 solistes :
Jeroen SYS, violon – Marjorie MISSEMER, flûte – Jelena ILIC, violoncelle – Maud TEXIER, hautbois -Jean- Edouard CARLIER, contrebasse – Julien MORAUD, clarinette – Thibault LEBRUN, piano – Jean-Charles DUPUIS, trombone – Takako IGARASHI-PENTIER, piano – Anne GOLHEN, piano
J’ai assisté hier à la répétition des deux pièces, Caminando et Tango des réverbères qui sont au programme de ce concert et j’ai pu apprécier le grand talent de mes interprètes:
Voici un nouveau disque de Vanessa Wagner, la grande pianiste et de son « élève », Thibault Lebrun, intitulé « A l’Aube » . L’aube d’une brillante carrière, certainement, pour ce jeune pianiste que j’ai eu l’occasion d’écouter plusieurs fois en concert (chroniques ICI).
Dans un programme très éclectique, Ils jouent ensemble quelques « quatre mains », et nous font entendre des morceaux du répertoires dont pour ma part je retiendrai les 12 Ländler op.171 – de Schubert interprétés avec beaucoup de sensibilité par Vanessa Wagner et la Ballade No.2, S.171 de Liszt interprétée par un Thibault Lebrun plein d’une fougue juvénile ! Balade N°2 – Liszt
Bravo à tous deux pour cet excellent CD qui sortira très bientôt chez les meilleurs disquaires ! 🙂 (et bien sûr en téléchargement)
En ce lundi 8 décembre, l’association 1001 notes nous proposait ce concert à l’Athénée pour découvrir de jeunes musiciens, Aurélien Terrade, Hermine Horiot et Ferne Vizi, David Ianni, Vanessa Wagner et Thibault Lebrun. Les deux derniers n’étaient pas vraiment des inconnus, c’est même pour eux que j’avais fait le déplacement. mais ils étaient tous aussi intéressants.
Le programme s’ouvrait avec une expérimentation sonore de Aurelien Terrade, jeune pianiste de Limoge qui fait parti du groupe Artuan de Lierrée (un nom pareil, cela ne s’invente pas ?); il nous interpréta l’Aquarium de Saint-Saens, la 1ère Gnossienne de Satie et la Toccata arpeggiata de Kapsberger, en utilisant le piano, un magnifique piano de concert signé Steingraeber & Sohne et une clavecin minuscule, une sorte de jouet, au son cristallin. Original.
Hermine Horiot accompagnée au piano par Ferne Vizi nous enjôlât ensuite avec son violoncelle au son de velours sur des ballades doucement suaves de Dvorak, Schumann, et Liszt entrecoupées des fulgurances du Scherzo de la Sonate en Sol mineur (op. 65) de Chopin.
Après l’entracte, David Ianni, Compositeur, nous joua une oeuvre, Obsculta qu’il composa lors d’un séjour de deux mois dans une abbaye Cistercienne, une pièce aux beaux accords, toute emprunte d’une sérénité grave et profonde que j’ai bien aimée; puis une série de Valses modernes, certaines très enlevées et virtuoses, mais plus académiques.
Enfin notre ami Thibault Lebrun nous a délivré sa 2e ballade de Liszt, une œuvre romantique qu’il joua, comme lors d’un précédent concert avec ce même phrasé caractéristique de son jeu qui se fait délicat, tout de retenue dans les passages mélancoliques aux pianissimos diaboliques et plein d’impétueuse virtuosité quand se lèvent les tempêtes romantiques.
Un quatre mains avec la grande pianiste Vanessa Wagner termina la soirée avec deux danses slaves de Dvorak, amusante façon de conclure un concert réussi. La Presse people nous dit qu’ils répétèrent seulement une demi heure ces petites pièces à quatre mains… (voila un temps bien employé !) et que cette collaboration d’un maitre (elle) – et de son disciple les conduira à réaliser un disque ensemble en juin prochain, en limousin, terre d’élection de 1001 Notes… Vive le limousin ! 🙂
Quel bonheur de déjeuner chez soi, tranquillement, en musique !
Cette expérience, je la dois à Thibault Lebrun qui m’avait convier à l’écouter sur France Musique dans l’émission Jeunes Interprètes, samedi dernier à 12h30.
Beau concert !
On entendit d’abord LUCAS DEBARGUE au piano nous interpréter brillamment la suite Gaspard de la nuit avec le fameux Scarbo, cette pièce dont on dit que Ravel l’a écrite avec l’objectif d’en faire la pièce la plus difficile pour le piano. Vrai, faux, je ne sais, mais à l’écoute, je me pose invariablement la question : est-ce une démonstration de la virtuosité de l’interprète? Et cette démonstration est-elle nécessaire pour se présenter au concours Tchaïkovski ? 🙂
Par comparaison, la Sonate n° 2 en sol mineur op. 5 n° 2 de Beethoven interprétée par Noé Natorp au violoncelle et Thibault Lebrun au piano m’a paru plus musicale,! Continuer la lecture de Déjeuner en (France) Musique→