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Lise de la Salle – When Do We Dance?

Je n’ai pas l’habitude de me faire l’écho des promos de disques que l’on m’envoie, mais là, j’ai craqué avec ce mail de Naïve pour ce nouveau CD de Lise de la Salle qui paraitra en début juin .

Ces enregistrements de pièces dansantes  du répertoire classique interprétée par cette excellente pianiste sont de vrais petits bijoux.  Il vaut le coup de les redécouvrir même si on les connait déjà par cœur.

Bravo à Lise de la Salle (que je connaissais déjà grâce à Florentine Mulsant) pour ces interprétations toutes en finesse et légèreté : elles respirent la joie de vivre, et par les temps qui courent, cela fait du bien !

A écouter d’urgence sur son site  ICI.

Ravel, droits d’auteur, Boléro…

France Musique aujourd’hui nous passe en boucle le Boléro car il devient (enfin, c’est à confirmer !) libre de droit. Un peu « ras la casquette » de ce Boléro, non?

Non, car il est pour moi synonyme d’un évènement datant du 15 juillet 2007, un concert mémorable, un excellent souvenir, le concert donné à 2000 m d’altitude à Arvieux en Queyras.
Ce concert a fait l’objet d’un billet qu’on peut relire ICI.
Le Boléro, c’est aussi une excellente émission à la télé qui en dévoilait la genèse, pleine de péripéties, autre billet ICI.

Allez, je n’y résiste pas, revoici la petite video de ce « Concert des cimes » prise au téléphone.

Ravel, Beffa, Mozart et Stravinski à Pleyel

Karol Beffa
Karol Beffa

L’Orchestre de Paris nous proposait hier soir un programme éclectique, sous la baguette de son chef Paavo Järvi avec le concours du pianiste suisse Andreas Haefliger.
Au programme, donc, Le Tombeau de Couperin en version orchestre de Maurice Ravel, le Concerto N°24 de Mozart, et une création mondiale, La Vie antérieure pour piano et orchestre de Karol Beffa. Après l’entracte, Le sacre du Printemps de Stravinski.
A noter que ces deux dernières pièces étaient les vraies vedettes de ce concert, bien que la pièce de Ravel soit toujours aussi plaisante à écouter. Quant au concerto de Mozart, il était déjà au catalogue du pianiste et permettait de compléter le programme et de l’équilibrer pour faire plaisir aux vieilles dames du premier rang… Je n’en dirai rien – d’ailleurs je me suis assoupi deux fois pendant ces trente minutes de musique Mozartienne (*)…
J’ai beaucoup aimé le velours des violons du Prélude du Tombeau. L’orchestre s’est montré à son meilleur dans cette pièce de Ravel que j’adore, surtout dans les mouvements lents et mélancoliques.
La pièce de Karol Beffa a été pour moi une révélation. Continuer la lecture de Ravel, Beffa, Mozart et Stravinski à Pleyel

Jean-Baptiste Milon, pianiste

Il était là, jeune homme souriant de 23 ans, plein d’une gentillesse volubile et d’un entrain communicatif, bavardant avec le compositeur Jean-Louis Peru dans le hall d’entrée de la Cité Internationale des Arts de Paris. Ils attendaient l’arrivée de la flûtiste avec laquelle Jean-Baptiste devait répéter une dernière fois la pièce de Jean-Louis Peru, trois quarts d’heure  avant le concert qui avait lieu dans l’auditorium, en sous-sol.

C’est ainsi que je fis connaissance de Jean-Baptiste Milon. Il nous invita à venir prendre un café en attendant dans son studio situé dans l’immeuble, trois étages au dessus, un studio réservé aux élèves du CNSM[1], avec une grande baie vitrée s’ouvrant plein sud sur les toits de Paris; un piano Yamaha quart de queue dans un coin – « le loyer comprend la piano avec quatre accords par an » -, des doubles portes pour ne pas se gêner entre pianistes locataires de la Cité des Arts.

Je lui dis incidemment que ma pièce pour piano ne serait finalement pas au programme du concert, ce soir, le pianiste ayant déclaré forfait deux jours avant.

-Ah bon? Dommage ! Je peux peut-être essayer. Vous avez la partition? Continuer la lecture de Jean-Baptiste Milon, pianiste