Prendre son destin en main

En ce début d’année  – qui commence bien mal avec cet horrible et odieux attentat terroriste à Paris, j’exprime d’abord le vœu que le parti des trouillards ou celui des va-t-en-guerre ne prennent pas la main sur l’actualité…

Pour souhaiter une bonne année – meilleure qu’elle n’a commencé – à mes lecteurs et insuffler un peu d’optimisme dans ce billet, voici l’histoire de ces trois jeunes qui ont pris leur destin en main en émigrant hors de France. Non pas pour « aller faire le Jihad » au service de sauvages obscurantistes, mais pour construire leur vie à l’étranger avec leur courage et leurs talents en créant  leur job, en générant avec succès leur activité, une activité qu’ils chérissent.

Premier histoire, celle de Jean-Baptiste Milon. Ce jeune et brillant pianiste a émigré aux Pays Bas tout de suite après sa sortie du Conservatoire Supérieur de musique de Paris. Il vit et a fait son trou en la bonne ville de la Haye. On peut suivre son périple sur Facebook  où il nous apprend qu’il vient de créer son groupe musical :   Duo Vert Obscure, bestaande uit Rut Codina Palacio (mezzosopraan) en Jean-Babtiste Milon (piano), presenteert: SUPPORT A VOICE FOR SUCCESS! (Rut Codina Palacio (mezzo-soprano) et Jean-Baptiste Milon (piano), présenteUNE VOIX POUR LE SUCCES !

Sébastien au violoncelle

Autre histoire, celle de Sébastien Fraboulet (MagicMarmelade).  Ancien ouvrier maçon, il décida un jour de partir à l’aventure, troubadour moderne vivant de son théâtre de marionnettes, puis il apprit la mandoline et enfin le violoncelle, et, devenu un musicien reconnu, se fixe un temps au Danemark, puis continue d’aller par monts et par vaux faisant ses spectacles dans le monde entier.  On trouvera également sur Facebook la relations de ces nombreuses pérégrinations.

Le troisième homme est mon fils Pierre Foucart. Après ses études, il contribue à la création de Dailymotion, puis au bout de deux ans, rêvant « d’autre chose », il jette sa gourme et s’expatrie au Canada. La suite, il la raconte – très bien – dans cet excellent article intitulé Un an de pige, 12 clients, 33 projets, 1380 heures.

Tout y est dit !

Splendeurs et misères des comédies musicales

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La troupe d’Un Américain à Paris salue son public enthousiaste

 

En trois soirées consécutives, j’ai vu trois spectacles qui ont fait l’objet d’une excellente critique dans Telerama, trois comédies musicales… enfin, parlons plutôt de « spectacle total », mélange de comédie, de danse et chants sur des musiques connues,  sachant qu’un seul de ces spectacles revendique – et à juste titre – cette appellation.
Commençons par la première soirée au Théatre Ranelag (Paris 16e) avec ce que le programme intitule « Le Concert sans retour » – ce demi-succès serait-il sans lendemain? Continuer la lecture de Splendeurs et misères des comédies musicales

Modiano, petit papier pour un grand discours

Marie Shéridan nous envoie un « petit papier sur un grand discours », le discours que Patrick Modiano à prononcé lors de la remise de son prix Nobel.

Et moi je ne résiste pas à publier (après ce papier) cette longue interview qui date de 1970 où l’on voit un beau jeune homme nous parler de sa carrière d’écrivain. Quarante ans après, le Nobel en exhausse le relief… Continuer la lecture de Modiano, petit papier pour un grand discours

Galliano, Demarquette, Braley au Chatelet

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Richard Galliano, Henri Demarquette et Frank Braley

Encore un concert inoubliable… J’adore la musique de Richard Galliano, roi de l’accordéon moderne  après son maitre, Astor Piazzola (que j’ai vu aussi dans le temps, encore un concert souvenir inoubliable) mais surtout jazzman accompli et excellent mélodiste. Cette fois, double plaisir, Galliano s’était acoquiné avec notre ami Henri  Demarquette pour nous démontrer que le violoncelle se marie admirablement avec l’accordéon ou le bandoleon. Et suprême surprise, un autre artiste que j’aime beaucoup, Frank Braley, éminent pianiste (que j’avais vu à l’entracte lors du concert précédent) était là pour diriger l’Orchestre Royal de chambre de Wallonie qui accompagnait nos deux artistes; il est le chef de cette formation depuis le 1er janvier 2014, succédant à Augustin Dumay : la fête !
Au programme le Concerto pour hautbois et violon en ut mineur Bw1060, transcrit pour accordéon et violoncelle de J-S Bach. Admirable? Puis le Grand tango de Piazzola pour violoncelle et orchestre à cordes, une commande de Rostropovitch à Piazzola? Là, nous eummes droite à une démonstration de la maestria du maitre Deamarquette. Quel feu d’artifice de virtuosité musicale ! Et à son tour Galliano nous joua son Opale concerto, avec toujours la même fougue, une oeuvre très mélodique.

Après l’entracte (voir les photos prises du foyer, à la fin du billet), l’orchestre nous joua La maison du diable, une symphonie de Boccherini. J’avoue que j’ai failli m’endormir… :-/

Heureusement le concert se termina par une suite de sept danses, « Contrastes » pour accordéon, violoncelle et orchestre à cordes, du pur  Galliano, une musique qui souleva l’enthousiasme et fut bissée (pour partie) plusieurs fois, avec d’autres petits « extras ».

Et voici maintenant une video de répétition de ce concert :

et les photos que je n’ai pas résisté au plaisir de prendre de Paris by night vu des fenêtres du  foyer du Théâtre du Châtelet, pendant l’entracte : le Pont au Change et la Place du Châtelet avec sa colonne, le Théâtre de la Ville, le tout noyé dans les  féeriques reflets des murs peints du  foyer dans les fenêtres…