Concert croisé le 9 juin 2016 de l’association MusiComposer

Le jeudi 9 juin 2016 à 20h, aura lieu le premier « Concert / Croisé« , fruit du partenariat entre MusiComposer et Traces d’Aujourd’hui, à l’Eglise du Bon-Secours, 20, rue Titon 75011 PARIS.

Concert lyrique et Instrumental interprété par Isabelle Malet, soprano, Anne Périssé, soprano, Takako Igarashi-Pentier et Fabienne Marchais (piano). Oeuvres de Nicolas Démétri, Alberto Ginastera, André Jolivet, François-Bernard Mâche, Yves Rinaldi, Igor Stravinsky, Jean-Claude Wolff.
Voici l’annonce-video (avec sa belle musique !)  🙂

Ballet du château des brouillards, œuvre symphonique d’Olivier Teitgen

Nouveau compositeur de l’association de compositeurs  Musicomposer, Olivier TEITGEN nous propose un ballet intitulé Ballet du château des brouillards.

C’est une œuvre tonale de « musique française », pleine d’élégance, d’humour et de poésie. Elle alterne les séquences  mélodiques rêveuses et bucoliques jouées tout à tour par les différents pupitres, thèmes et variations avec ostinatos de cordes – légers pizzicati,   notes pointées par les bois, les cuivres –  agrémentées d’arpèges  à la harpe, de solos de bassons, d’accordéon, de xylophone, de violoncelle, de trombones, longs crescendos vibrants- et les envolées lyriques  avec  descentes échevelées au  piano  et tuttis pleins d’une sonore conviction.
Le compositeur fait montre ici d’un réel talent dans l’orchestration symphonique.

En voici une vidéo tournée à l’occasion d’une enregistrement en studio par l’orchestre symphonique Star Pop Orchestra

Ravel, droits d’auteur, Boléro…

France Musique aujourd’hui nous passe en boucle le Boléro car il devient (enfin, c’est à confirmer !) libre de droit. Un peu « ras la casquette » de ce Boléro, non?

Non, car il est pour moi synonyme d’un évènement datant du 15 juillet 2007, un concert mémorable, un excellent souvenir, le concert donné à 2000 m d’altitude à Arvieux en Queyras.
Ce concert a fait l’objet d’un billet qu’on peut relire ICI.
Le Boléro, c’est aussi une excellente émission à la télé qui en dévoilait la genèse, pleine de péripéties, autre billet ICI.

Allez, je n’y résiste pas, revoici la petite video de ce « Concert des cimes » prise au téléphone.

Lectures : de Vigan, Enard, Goncourts 2015

Je suis très (trop ?) sensible à l’événementiel littéraire. C’est ainsi que je me suis fait offrir les deux romans qui concouraient en 2015 au prix Goncourt, D’après une histoire vraie de Delphine de Vigan  et Boussole de Mathias Enard. Ce dernier a remporté finalement la mise quand le roman de Delphine de Vigan recueillait le Goncourt des lycéens – un prix qui se mérite aussi; Mathias Enard l’avait d’ailleurs remporté en 2010.

Après lecture, qu’en dire ? Le premier, Histoire vraie se lit en une soirée. Nombreux passages un peu soûlants de psychologisme  féminin, mais finalement ça se lit bien, même si l’intrigue – une amitié féminine  qui devient encombrante et se termine en cauchemar – se révèle un peu ténue, ce qui peut expliquer les longueurs. Il en reste la marque d’une belle écriture.

Sur l’échelle de la facilité, le bouquin d’Enard se situe à l’opposé. C’est le genre de roman épais pour ne pas dire touffu, qui résulte d’une intense et passionnée recherche historique par l’auteur, travail énorme, un peu comme l’était cet autre fameux Goncourt,   Les Bienveillantes (2006) de John Littel. En l’occurrence il s’agit non pas de la deuxième guerre mondiale mais  de ce mouvement littéraire et sociologique que l’on dénomme Orientalisme, très à la mode au XIXe siècle et au début du XXe. Il est vu ici à travers le prisme d’une douce mais douloureuse nostalgie Continuer la lecture de Lectures : de Vigan, Enard, Goncourts 2015