Le 6 avril 2007 à la Mairie du XXe à Paris, j’assistais à l’une des célèbres Leçons de musique de Jean-François Zygel. J’ai pris beaucoup de notes ce jour là, tant du discours humoristique du Maitre que des illustrations sonores qu’il nous servait au piano avec son brio habituel.
J’ai reconstitué cette séance sous la forme d’un billet, en reprenant les mêmes exemples pianistiques, et en ajoutant quelques extraits de mes 20 leçons d’harmonie – mon ouvrage multimédia que l’on peut consulter dans ma Bibliothèque.
Voici ce billet, avec les commentaires de l’époque. Bonne écoute !
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Bonnes fêtes avec Climat-III, J.F. Zygel et Rimski-Korsakov
Bonnes fêtes à tous !
Et pour ceux qui aiment ma musique voici mon petit cadeau de fin d’année, mon dernier ouvrage de 2023, la video du 3e mouvement Climat III de ma Suite symphonique Climats.
Comme précédemment, la partition défile au rythme de la musique (casque et écran requis)
Et aux autres, à tout ceux qui aiment la Grande Musique Classique je recommande le dernier enregistrement des Clefs de l’orchestre de Jean-François Zygel avec l’analyse de Schéhérazade de Nikolai Rimski-Korsakov, une heure et demi de plaisir, disponible jusqu’au 09/04/2024 !
Bonne écoute, bonnes fêtes et à bientôt sur mon blog !
L’oreille absolue n’existe pas
Je recycle deux billets du 17 décembre 2007 et 1er juillet 2010 sur cet éternel objet de discussions pour les musiciens :
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- Zygel , L’anti-Mythe où Zygel démonte les mythes de l’oreille absolue et celui de la numérologie appliquée à la composition musicale.
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- A la recherche du son ou je fais référence à cet article scientifique du Dr Bernard M. Auriol (voir en fin de page le paragraphe » Illusions Sonore Capacité d’Analyse tonale »)
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BONNE LECTURE !
Zygel et la cinquième
Cela faisait longtemps que je n’avais vu Jean-François Zygel dans son émission Les clefs de l’Orchestre. Sur la 5e chaîne, vendredi 17 septembre, il nous expliquait donc la 5e symphonie de Beethoven.
A vrai dire, cette 5e symphonie m’insupporte un peu par sa démesure, sa grandiloquence, peut-être aussi pour l’avoir trop écoutée et analysée. Je préfère les 6e et 9e. Et pourtant vendredi dernier, je me suis laissé tenter et je n’en ai pas de regret.
La 5e symphonie de Beethoven nous dit Zygel est l’œuvre la plus communément connue de la musique classique, avec l’ouverture sur ces quatre notes : sol sol sol mib (tonalité de mi bémol), et pour illustrer le propos, il nous raconte l’anecdote : J’étais dans le métro, un groupe de lycéennes conversait bruyamment et tout à coup l’une d’elle dit « Papapapam : le Proviseur » !
Ces notes si célèbres de la 5e constitue le principal motif du premier mouvement. Zygel en a compté plus de 230 occurrences dans les différents développements de ce mouvement et même quelques autres encore dans le scherzo, sous une forme plus ou moins camouflée par le rythme ou la tonalité.
La première de cette œuvre eut lieu le 22 décembre 1808 à Vienne. Beethoven était au piano et à la baguette pour un concert de quatre heures, l’un des derniers avant qu’il ne devienne tout à fait sourd, avec au programme, (excusez du peu !):
- La 6e symphonie (également une première)
- « Ah Perfido » aria pour soprano et orchestre
- Le Gloria de la Messe en ut majeur
- Le concerto pour piano N°4, joué par Beethoven
Et après l’entracte :
- La 5e symphonie
- Le Sanctus et le Benedictus de la messe e n ut majeur
- Une improvisation au piano par Beethoven
- La Fantaisie Choral pou piano, solistes chœur et orchestre en do mineur.
Difficile d’imaginer organiser aujourd’hui un concert de quatre heures avec autant de chefs d’œuvres de musique classique au programme, avec le compositeur lui-même au piano ou à la baguette !
L’émission peut être (re)vue ICI et l’intégralité de la 5e sur YouTube à écouter LA.