Boulez est mort.. Un emmerdeur, un chieur , un monstre de la musique vient de disparaitre. Mais quelque part il me manque déjà…
Voilà donc le SMS que j’ai reçu pour m’annoncer la nouvelle, hier. Peu aimable message, mais il est vrai que par ses imprécations, ses anathèmes, même s’il s’est corrigé avec l’âge, Boulez n’attirait pas que des sympathies dans le milieu des musiciens. Il l’a bien payé d’ailleurs, quasiment obligé de s’exiler au Etats Unis avant de s’en faire plus ou moins rejeter, comme le raconte Renaud Machard dans son article du Monde.
Ses contempteurs sont nombreux, mais aussi ses zélotes et admirateurs, tel Laurent Bayle dont on lira l’article avec intérêt ici.
Pour ma part, j’ai compté 29 entrées de ‘Boulez » dans ce blog, depuis 12 ans (sans compter ce que j’ai pu écrire avant – dont j’ai perdu la trace). C’est dire s’il compte dans la vie musicale, ce grand homme, compositeur que j’apprécie modérément, mais grand chef d’orchestre – pour lequel j’ai beaucoup d’admiration. J’ai gardé ainsi un grand souvenir d’un concert dirigé par Boulez en décembre 2011. Je l’ai souvent manqué car il était souffrant, ces dernières années.
Le 20e siècle musical est bien fini avec cette disparition.
Voici Repons, son oeuvre la plus célèbre.