La passion Boléro, Maurice Ravel

Je croyais « tout savoir » :-) du Boléro de Ravel, après le récent concert le plus haut du siècle, après avoir visionné le DVD de Zygel ( Les clefs de l’orchestre 02, excellent !), après la lecture du Ravel de Jean Echenoz, après le film de Lelouch, après, après… Mais l’émission La passion Boléro sur Arte, hier soir, documentaire de Michel Follin (*) s’est révélée passionnante et très instructive, à travers les divers éclairages qui nous étaient donnés d’un sujet pourtant rebattu.
Gilles Macassar, dans Télérama rapporte cette réaction pince-sans-rire de Ravel : A propos d’une auditrice qui s’était écrié « Au fou », Ravel avait opiné en disant : celle-là, elle a tout compris !
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Les Victoires de la Musique Classique 2008

Comme l’année derniêre (billet lu 1064 fois, record à  battre !), j’ai envie de dire que « je n’ai pas eu trop de mal » à  choisir parmi les six révélations 2008 qui nous sont proposés (jusqu’au 7 février 2008 20H sur internet) pour les Victoires 2008 de la Musique Classique, le 13 février prochain. Voici le programme :
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De la forme, dans la musique de Erkki-Sven Tüür

Comme promis, voici sur le thème La forme en musique, le texte qui accompagne ce magnifique « Salut Marie » pour chœur d’homme que j’ai déjà proposé ici, et que je re-propose encore à l’écoute, à la fin de ce billet (on ne s’en lasse pas !). Il est extrait de la pochette du disque intitulé Oxymoron (en français oxymore) du compositeur Estonien Erkki-Sven Tüür.

Un peu difficile, ce texte(*)…mais intéressant pour qui veut (essayer de) comprendre quelque chose à certaines musiques contemporaines. :-)Il s’intitule :Formaliser le rituel – Ritualiser la forme

Par Hans-Klaus Jungheinrich
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Tannhäuser jeudi 27 décembre 2007 à  la Bastille

(Aujourd’hui, c’est Jean-Armand qui prend la plume 😉 ) Jeudi 27 décembre, três belle soirée à  l’opéra Bastille, pour cette nouvelle production de Tannhäuser avec une mise en scène de Robert Carsen qui fut un temps menacée par la gréve des machinistes. Carsen transpose la situation en faisant de Tannhäuser un peintre. Si jamais transposition fut intelligente, c’est bien celle-ci, et force est de constater que Carsen est une valeur sà»re (le Songe d’une nuit d’été, Manon Lescaut, la Femme sans ombre). On s’aperçoit que Wagner emploie, dans son texte, beaucoup de métaphores picturales. La scène du concours de chant devient une scène de dispute entre les artistes, de la façon la plus naturelle qui soit.
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