Archives de catégorie : Photos et périples

Galliano, Demarquette, Braley au Chatelet

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Richard Galliano, Henri Demarquette et Frank Braley

Encore un concert inoubliable… J’adore la musique de Richard Galliano, roi de l’accordéon moderne  après son maitre, Astor Piazzola (que j’ai vu aussi dans le temps, encore un concert souvenir inoubliable) mais surtout jazzman accompli et excellent mélodiste. Cette fois, double plaisir, Galliano s’était acoquiné avec notre ami Henri  Demarquette pour nous démontrer que le violoncelle se marie admirablement avec l’accordéon ou le bandoleon. Et suprême surprise, un autre artiste que j’aime beaucoup, Frank Braley, éminent pianiste (que j’avais vu à l’entracte lors du concert précédent) était là pour diriger l’Orchestre Royal de chambre de Wallonie qui accompagnait nos deux artistes; il est le chef de cette formation depuis le 1er janvier 2014, succédant à Augustin Dumay : la fête !
Au programme le Concerto pour hautbois et violon en ut mineur Bw1060, transcrit pour accordéon et violoncelle de J-S Bach. Admirable? Puis le Grand tango de Piazzola pour violoncelle et orchestre à cordes, une commande de Rostropovitch à Piazzola? Là, nous eummes droite à une démonstration de la maestria du maitre Deamarquette. Quel feu d’artifice de virtuosité musicale ! Et à son tour Galliano nous joua son Opale concerto, avec toujours la même fougue, une oeuvre très mélodique.

Après l’entracte (voir les photos prises du foyer, à la fin du billet), l’orchestre nous joua La maison du diable, une symphonie de Boccherini. J’avoue que j’ai failli m’endormir… :-/

Heureusement le concert se termina par une suite de sept danses, « Contrastes » pour accordéon, violoncelle et orchestre à cordes, du pur  Galliano, une musique qui souleva l’enthousiasme et fut bissée (pour partie) plusieurs fois, avec d’autres petits « extras ».

Et voici maintenant une video de répétition de ce concert :

et les photos que je n’ai pas résisté au plaisir de prendre de Paris by night vu des fenêtres du  foyer du Théâtre du Châtelet, pendant l’entracte : le Pont au Change et la Place du Châtelet avec sa colonne, le Théâtre de la Ville, le tout noyé dans les  féeriques reflets des murs peints du  foyer dans les fenêtres…

Giacomo Puccini chez lui, à Torre del Lago

La rue débouche sur une vaste esplanade en bordure du lac  Massaciuccoli,  un grand lac bleu comme le ciel de Toscane, qui s’étend jusqu’aux lointaines montagnes.

A gauche, à l’écart, derrière l’école de voile, un ensemble d’immeubles, grand jeu de cubes de couleur bleu où l’on distingue des gradins et des échafaudages : c’est le théâtre en plein air où l’on joue cet été La Bohème, Madame Butterfly, Turandot, Tosca…

A droite une vieille tour crénelée derrière un kiosque à musique : La Torre del Lago. Elle a donné son nom à ce village où vécut Giacomo Puccini.

Derrière, au coin de la rue, une belle villa protégée d’une solide grille métallique offre aux regards indiscrets son jardin luxuriant : c’est la villa qu’a fait construire le Maître en 1899.  Continuer la lecture de Giacomo Puccini chez lui, à Torre del Lago

Les frères Caillebotte

Gustave Caillebotte
Des tableaux d’une subtilité, d’un raffinement extrêmes, en même temps que d’une incroyable modernité – je pense à cette vue plongeante sur le boulevard, effet photographique saisissant, ou à ces ronds dans l’eau de la pluie qui tombe; voilà ce que nous offre  dans une superbe expo la petite ville d’Yerres  où le peintre Gustave Caillebotte a passé ses vacances d’été de grand bourgeois parisien  dans la résidence secondaire familiale, au temps de sa jeunesse – dans les années soixante du 19e siècle.
C’est dans le Casin, cette grande demeure à l’italienne qu’il recevait ses amis Monet, Pissaro, Renoir.

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Diesel et… tortue

De Retour du midi hier sur une autoroute parfaitement dégagée, j’ai vécu une expérience inédite – et angoissante : 600 km dans une sorte de smog assez épais pour dissoudre tous les reliefs aux alentours, …
Voir Grenoble sans en distinguer les montagnes, quel non-spectacle ! 🙁

Seul avantage de l’allure de tortue imposée par cette pollution prégnante au diesel : avec une vitesse réduite de 20 km/h, j’ai économisé un litre de carburant au cent kilomètres…
20140315_tortue
A propos de tortue, bonne surprise à mon retour: elle était déjà sortie de son trou en mon absence; je l’ai trouvée à l’autre bout du jardin près du pot de fleur renversé qui lui servait déjà de domicile l’année dernière.
La pollution du diesel ne semble pas avoir affecté cet animal outre mesure. Il est vrai que ses aïeux, depuis l’ère tertiaire en ont vu d’autres…

PS: Aujourd’hui, on voit le soleil !! 😀