Archives de catégorie : Musiques classiques et jazz

C’est le printemps !

Quelques petits bruits que nous repérons au pied de la haie, quelques gratouillis de brindilles ou de racines déplacées… He oui, la tortue est en train de sortir de terre après une hiver particulièrement rude cette année qui nous avait fait craindre que nous ne la reverrions plus…

L’hiver est fini, le printemps est là !
Tiens je vais me réécouter ma zique de printemps, mon Trio pour piano, violon et violoncelle ![soundcloud id=’42047401′ color=’#ff7700′]

Vahan Mardirossian joue les préludes pour piano de Florentine Mulsant en souvenir de Paul Gagnaire

Florentine Mulsant nous communique :
Chers Amis
Je vous invite à venir nombreux au récital de Vahan Mardirossian au cours duquel seront créés mes Préludes op 38 pour piano.
Le concert a lieu le dimanche 1ier avril à 17h Salle Adyar, 4 square Rapp 75007 Paris. Métro Alma Marceau
Ces Préludes sont dédiés à mon fils Paul Gagnaire disparu les 9 octobre dernier.
Voici ci dessous les liens pour prendre vos places.
01 48 65 97 90

www.soireespectacles.com
Fnac.com

Venez nombreux !

Bien à vous.
Florentine
________________
jlf> Et voici un souvenir de Paul Gagnaire

Boulez dirige l’Orchestre de Paris dans Schoenberg et Bartok

Hier soir, j’étais au concert Boulez, pas le gratuit du Louvre, mais à Pleyel (accès plus simple mais plus cher) dans une programme qui a lui seul valait le déplacement : La Nuit transfigurée, op.4 version pour orchestre de 1943, de Arnold Schoenberg, et les Concertos pour piano N°2, Sz 95 et pour orchestre, Sz 116 de Béla Bartok.

C’est le jeune et étincelant Bertrand Chamayou qui était au piano dans le difficile Concerto pour piano de Bartok.

J’avais choisi ce concert pour Boulez, car je ne l’avais jamais vu « en chair et en os »  dirigeant un orchestre. Je n’ai pas été déçu. Continuer la lecture de Boulez dirige l’Orchestre de Paris dans Schoenberg et Bartok

Yuja Wang à Pleyel

Yuga Wang à PleyelElle s’avance à petit pas prudents vers le piano, moulée dans un long fourreau de couleur sombre fendue jusqu’à mi-cuisse, juchée sur d’incroyables chaussures à semelles compensées, une mèche blonde sur le coté, face au public, dans sa chevelure brune encadrant un joli minois de jeune chinoise bien sage.

Elle se meut comme une marionnette, sourire vaguement figée – elle salue en s’inclinant jusqu’au sol dans un mouvement rapide de poupée désarticulée, puis s’assoit sagement au piano, et là, par un coup de baguette magique, la marionnette incertaine devient dragon bondissant.

C’est bien elle, c’est elle, ce petit génie du piano qu’Emilie nous a déjà raconté, et qui nous avait donné l’envie de la voir en chair et en os et de l’entendre.

Le programme avait été modifié, pas de Ravel, et autres compositeurs français initialement prévus,  mais personne ne s’en plaindra, qu’on en juge: De Sergueï Rachmaninov les Etude-tableau op. 39, n°6, Etude-tableau op. 39, n°4, l’Elégie op. 3, Etude-tableau op. 39, n°5; de Ludwig van Beethoven la Sonate n°13 op. 27 n°1 « Quasi una fantasia », d’Alexandre Scriabine la Sonate n°5 op. 53; et enfin de Franz Liszt la Sonate en si mineur. Deux heures de piano, suivies de cinq rappels et de cinq « extras » que l’artiste, infatigable nous offrira généreusement! Continuer la lecture de Yuja Wang à Pleyel