Dépêchons-nous! Le site medici.tv nous permet de voir la retransmission de la symphonie en trois mouvments d’Igor Stravinsky jusqu’au 6 juin. Ensuite, ce sera payant ! 🙁
Par ailleurs, le festival de Verbier nous communique :
Une trentaine de concerts filmés et diffusés en direct ou en différé sur www.medici.tv. Fort du succês remporté par les diffusions sur internet des concerts en 2007 (30 concerts dont 17 diffusés en direct, 150 000 visiteurs uniques dans 173 pays et 1 million de vidéos regardées), le Verbier Festival est fier d’annoncer la reconduction de son partenariat avec la société de production Medici Arts pour 2008. Cet été, une trentaine de concerts seront filmés et diffusés en direct ou en différé pendant deux mois. Du 18 juillet au 3 août, un concert par jour sera proposé en direct aux internautes. Medici Arts, qui a rendu possible la diffusion des concerts du Verbier Festival 2007 sur Internet, lance aujourd’hui le site www.medici.tv. Tout au long de l’année, cette nouvelle plateforme vidéo propose de suivre en direct, puis en différé, les concerts les plus prestigieux. Plus de 80 programmes (et bientôt 200) sont dês maintenant disponibles en vidéo à la demande : concerts, documentaires, master class… Un magazine et des blogs d’artistes rendront compte au jour le jour de l’actualité musicale internationale. Récital du Quatuor Ebêne Le Quatuor Ebêne compte désormais parmi les jeunes quatuors à cordes européens les plus en vue. Maîtrise, élégance, densité, complicité sont des mots qui reviennent réguliêrement quand il s’agit de ce quatuor créé en 1999 par quatre instrumentistes du Conservatoire de Boulogne-Billancourt. Lauréats du Prix d’honneur de la Verbier Festival Academy 2007, ils reviennent à Verbier cet été pour jouer leur récital qui comprendra le Divertimento pour cordes N°1 de Mozart, le Quatuor à cordes N°1 de Bartà³k ainsi que le Quatuor à cordes N°14 « La jeune fille et la mort » de Schubert. Quatuor Ebêne, 1 août, Eglise, 14h30 (J’espêre qu’on va au moins m’envoyer une entrée gratuite sur le site pour faire pareille publicité à un site qui va devenir payant ! :-/ )
Oui, je comprends bien, Jean-Armand.
Et moi aussi j’adore ces pièces (la tempête, rien que d’y penser je m’assied et ouvre grand les oreilles).
Non, simplement, je trouve dommage qu’on ne favorise pas plus la découverte. J’ai l’impression que l’on traite ces quelques pièces comme des pièces de musée. C’est à dire avec le plus grand respect (ouf !) mais aussi comme des vestiges uniques, alors que ce n’est pas le cas. Non seulement ça vit mais en plus c’est très nombreux.
Peut-être bien, pour la mémoire, Mazurka. Plus de chances d’être retenu implique plus grande assimilation implique meilleure appréciation ? C’est possible, et peut être même pas conscient.
Jean-Armand, tu trouves difficile d’écouter jusqu’au bout certaines sonates , mais ça doit être à cause de toutes les "reprises" obligées,
dans les longues sonates de Beethoven…
Tes sonates préférées ? je parie que ce sont : la 23 e : l’appasionnata, la 14 e : la sonate dite "au clair de lune", la 8 e : la pathétique, la 17 e :la tempête,
peut-être la 29 e : l’ Hammerklavier, la 32 e : l’opus 111, et la 18 e la chasse op 31 ?
Pourtant il y en a d’autres, moins ambitieuses mais aussi belles : la 19 e , petite sol mineur et la 25 e , sol majeur ,
au fait : " à quoi servaient toutes ces reprises dans ces pièces musicales classiques déjà assez longues ? "
la musique contemporaine en demande si peu de "reprises "!
peut-être à exercer la mémoire du public et à éprouver les virtuoses …
On joue toujours les mêmes pièces, parce que ce sont celles que le public aime le plus, et parce qu’il n’écoute pas suffisamment de musique pour être lassé de ces pièces.
Je n’ai pas de honte à avouer que, parmi les sonates de Beethoven, je préfère celles qui sont les plus jouées, et que parmi les autres, il y en a la moitié que je n’ai franchement pas envie d’écouter jusqu’à la fin.
… et Haydn 🙂
> à mon avis on sous-estime le public, on ne veut pas le perdre non plus.
Je crois surtout que c’est ça. Il y a une volonté de ne prendre aucun risque, car le nombre de partitions disponibles excède a mon avis le nombre de celles utilisées.
On observe le même phénomène en musique dite populaire. Des milliers de titres sortent chaque année. Des millions (sisi) de titres sont aujourd’hui disponibles et peuvent être diffusés – il y a de tout, mais on peut supposer que sur ces millions, il y en a bien quelques dizaines de milliers valables. Pourtant le programme d’une radio sur un an n’en comporte que quelques centaines.
Schlublu a dit :
"Quelqu’un pourra-t-il me dire pourquoi ce sont toujours les mêmes choses qui sont jouées ?"
…parce que ce sont les seules œuvres dont les partitions sont encore accessibles Schlublu !!! voilà pourquoi ! et on a perdu toutes les autres …
Il faut te résigner " Mozart, Bartok , Schubert, for ever…"
on ne va pas trop s’en plaindre …( d’ailleurs tu dis qu’elles sont magnifiques…alors !)
mais tu as raison, il faudrait renouveler le répertoire, à mon avis on sous-estime le public, on ne veut pas le perdre non plus.
Les mélomanes viennent écouter en concert surtout ce qu’ils connaissent déjà . C’est une vérité absolue ! du moins le croit-on !
<< Divertimento pour cordes N°1 de Mozart, le Quatuor à cordes N°1 de Bartà³k ainsi que le Quatuor à cordes N°14 « La jeune fille et la mort » de Schubert >>
Quelqu’un pourra-t-il me dire pourquoi ce sont toujours les mêmes choses qui sont jouées ? Si magnifiques soient-elles – ce n’est pas la question, c’est fatiguant.