Il est rare de visionner un documentaire musical d’une telle qualité !
Ce documentaire Ravel en mille éclats de François-René Martin et Gordon » est un bijou ». tant par sa beauté formelle que par ses choix musicaux. Il nous révèle la vie de Maurice Ravel (1875-1937) au cours d’une déambulation poétique dans les lieux emblématiques du compositeur à travers sa musique, dirigée notamment par Klaus Maïkelä et jouée par l’Orchestre de Paris et de merveilleux interprètes tels les pianistes Bertrand Chamayou et Célia Oneto Bensaid, les sopranos Sabine Devielhe et Marie -Laure Garnier, le quatuor Modigliani, la violoniste Raphaëlle Moreau, le chœur Accentus et sa cheffe Laurence Equilbey.
Arte propose ce documentaire sur son site jusqu’en 31/03/ 2026. Voir la présentation ci-dessous et l’analyse que Télérama lui consacre dans le numéro 3920 du 1 au 7 mars 2025.
Le périphérique parisien s’est montré tel qu’en lui-même, embouteillé, puant, juste assez fatigant pour nous faire regretter les bords de Seine quand nous allions à Salle Pleyel.
Une fois sorti du parking de la Philharmonie, même impression désagréable : on aborde un chantier qui est tout sauf culturel : des couloirs interminables en béton brut, des barrières un peu partout pour des espaces condamnés, des toilettes non éclairées, des ascenseurs aux fils électriques pendants… que s’est-il passé depuis l’inauguration il y a neuf mois? On comprend l’Architecte qui avait honte de cette inauguration anticipée.
Une fois entrés dans l’immense salle, tout change, avec cette vue plongeante du deuxième balcon où nous sommes installés:
La scène vue du 2e balcon
cette salle est spectaculairement belle, admirable de proportions et d’aménagement.
Le son se révèlera encore plus incomparable, rien pour faire regretter la salle Pleyel. Loin de l’orchestre, nous entendons le moindre grattement de la guitare de Yamandu Costa, le moindre feulement du bandonéon de Richard Galliano comme s’ils étaient tous deux près de nous : un miracle d’acoustique. Chaque instrument de l’orchestre se détache distinctement, et ne parlons pas des coups de gong de La Noche de los Mayas; le morceau final de ce concert exceptionnel, un son tellement puissant qu’il en est à peine supportable. Au programme :
– Darius Milhaud Le Boeuf sur le toit (quel délice cette bi-tonalité !)
– Astor Piazzolla Concerto pour guitare, bandonéon et orchestre à cordes (Richard Galliano, toujours aussi fantastique, Yamandu Costa le nouveau Di Meola)
– Astor Piazzolla Oblivion (une musique divine) José Pablo Moncayo Huapango
– Silvestre Revueltas La Noche de los Mayas, suite orchestrale (quels effets orchestraux !) Continuer la lecture de Musique sud américaine à la Philharmonie de Paris→
Jeudi soir 15 mars 2012, la musique contemporaine était au menu de l’Orchestre de Paris sous la direction de Paavo Järvi , avec Bernstein, Dubugnon et Prokofiev.
Ce qui m’a permis de revoir les sœurs Labèque. Elles n’ont pas changé depuis cette soirée Gershwin, il y a… plus de trente ans! Continuer la lecture de Bernstein, Dubugnon et Prokofiev à Pleyel→
Hier soir, j’étais au concert Boulez, pas le gratuit du Louvre, mais à Pleyel (accès plus simple mais plus cher) dans une programme qui a lui seul valait le déplacement : La Nuit transfigurée, op.4 version pour orchestre de 1943, de Arnold Schoenberg, et les Concertos pour piano N°2, Sz 95 et pour orchestre, Sz 116 de Béla Bartok.
C’est le jeune et étincelant Bertrand Chamayou qui était au piano dans le difficile Concerto pour piano de Bartok.