Première partie du concert, le pianiste Giovani Mirabassi, un pianiste italien exilé à Paris.
Ça commence bien, une impro très jazzy avec de beaux accords, un piano très mélancolique, puis ça devient carrément emmerdant… un trou d’air d’un bon quart d’heure d’un pianiste sans aucune inspiration. Il fallait durer les trente cinq minutes de la première partie, coute que coute… Dur, dur de jouer les Keith Jarrett ! 🙁
La deuxième partie nous fait pénétrer dans un autre monde, celui d’un Galliano plein d’allant et de fantaisie dans un hommage à Nino Rota. Une heure trente parfaitement jouissive, avec de supers musiciens, Galliano, bien-sûr mais aussi un fantastique trompettiste Dave Douglas qui nous a sorti des sons incroyables de son instrument.
Sans oublier John Surman au saxophone. Ce concert nous a permis de redécouvrir cet artiste dans un répertoire qui renouvelle son image pour moi qui l’ai vu dans le temps lors d’ un concert electro-acoustique avec musique atmosphérique, avec un compère qui était… ???? (Ah… alzheimer !)