La lettre du salon de musique 2007-1

C’est le printemps, la nature montre ses splendeurs nouvellement écloses et le Salon de musique aussi!
Deux innovations majeures : En avril, on votera aussi au Salon de musique ! Ce mois d’avril 2007 sera doublement le mois des élections, si vous le souhaitez. L’échéance trimestrielle de notre Concours Permanent de Composition arrivant en avril, le jury a pensé associer les adhérents à l’élection du nouveau lauréat. Ce serait formidable que les 625 adhérents votent tous, mais ne rêvons pas…
Onze compositeurs, dont sept nouveaux venus nous proposent aujourd’hui une trentaine de morceaux. Ces œuvres sont proposées à l’écoute dans un espace membres intitulé "Les Compos des adhérents". Seules ces œuvres sont éligibles!Pour voter, c’est très simple :
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Du vingt-neuvième Cabaret Classique de Jean-François Zygel

(du Dimanche 25 mars 2007)

(C’est Mazurka, rédactrice invitée qui signe cette chronique)                    

 « Mille amitiés au capitaine Bartók ! » Le cabaret magique de JFZ, qui se tenait cette fois-ci au grand foyer du théâtre du Châtelet aurait très bien pu commencer par cette célèbre maxime glanée dans « les Bijoux de la Castafiore »  de Hergé. Non pas tant pour rendre hommage à Béla Bartók mais pour annoncer une invitée inattendue dont vous avez déjà deviné le nom ! La « Diva » de papier, aux couleurs pastels ou étincelantes selon l’épisode et l’album choisis, héroïne internationale, exubérante, soprano à la voix puissante qui force le respect, le silence ou…la panique ?!  Il s’agit bien sûr de Bianca Castafiore, « le rossignol milanais »,gloire de la Scala, diva « mise en images »  par Hergé, et si familière des aventures de Tintin et Milou.
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Le Lagrime del Peccatore de Lodovico Agostini (1586)

(C’est Castafiora, rédactrice invitée qui signe cette chronique du concert donné par l’ensemble Doulce mémoire, dirigé par Denis Raisin Dadre, en l’église des Blancs-Manteaux, à  Paris)

Les Lagrime del Peccatore » de Ludovico Agostini s’inscrivent dans la tradition des madrigaux spirituels donnés dans les confréries italiennes pendant la Semaine Sainte. Publiée en 1586 et dédiée au Duc de Mantoue, les Lagrime invitent à  la méditation sur le Reniement de Saint Pierre, comme les três fameuses Larmes de Saint Pierre de Roland de Lassus. Agostini offre là  son chant du cygne avec des pages sublimes inspirées par ses réflexions sur la mort, la croix et la briêveté de la vie. Cette œuvre inédite est donnée dans son contexte religieux avec, à  Paris et à  Orléans, la lecture de méditations sur la Passion du jésuite portugais, Gaspart Loarte.

Voilà  pour la présentation du concert, décrite par Denis Raisin Dadre dans un fascicule distribué gracieusement par l’Ensemble Doulce Mémoire à  la fin du concert.
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