Denys DETTER est l’auteur d’un bouquin écrit pendant ses vacances en Corse, un gentil thriller pour la jeunesse intitulé « La petite pianiste de la mafia ». Son objectif est de « faire aimer la musique et la découverte d’auteurs et interprètes originaux en essayant de couvrir une large palette de la création musicale ».
Cette belle ambition mérite d’être encouragée. Voici donc la liste des vidéos musicales qu’il a choisi pour accompagner la lecture de son livre.
Je recommande aussi ces vidéos sur mon blog, pour rédécouvrir Natacha kudritskaya dans Rameau, Joey Alexander dans Giants Steps . ET celles-ci qui réfèrent à des concerts auxquels j’ai assisté, d’excellents souvenirs :
cet enregistrement de Vanessa Wagner, la grande pianiste et de son « élève », Thibault Lebrun, intitulé « A l’Aube », et
Film de Damien Chazelle (USA 2014) vu sur France 4 dimanche soir 10 décembre
Une exploration du jazz, musique qui n’est plus populaire (hélas!) , un thriller avec le Bon et le Méchant, d’un coté Miles Teller, un jeune batteur ambitieux, de l’autre J.K.Simmons, un « Maitre » de jazz sadique et pervers narcissique; des performance d’acteurs époustouflantes (il faut voir Miles Teller à la batterie dans des standards d’une extrême difficulté), un film noir du réalisateur franco-américain, Fabien Chazelle, film d’une virtuosité incroyable au rythme syncopé qui nous met sous tension du début jusqu’à la fin… Bon, il fallait avoir vu ce film quand on aime la musique et spécialement le jazz: c’est fait !
Des détails sur ce film ICI
et une interview de Fabien Chazelle qui nous renseigne utilement sur son film, sur le jazz et nous dit comment les jeunes artistes américains le vivent (et en vivent) aujourd’hui.
A.I : D’où vient le son exceptionnel de votre piano. En quoi consiste cette rupture avec ce qu’on connaît?
C.H : (…) Nous avons posé la question suivante à une centaine de concertistes : «Un piano, pour vous, c’est quoi ? Qu’est-ce qui fait que vous n’achèterez jamais un piano numérique même à 15 000 € ? »
Leurs réponses étaient très intéressantes, d’une richesse inouie.
Certains parlaient de ce besoin de pouvoir faire corps avec l’instrument, sentir la vibration. Les réponses menaient à des éléments extrêmement larges, très diversifiés, qui nous ont donnés les pistes pour traduire numériquement toutes ces impressions physiques, les sensations désirées.
Et c’est à ce moment-là que les ingénieurs ont vraiment commencé à travailler en termes de potentialités scrutatives. Un piano a combien de toucher ? Une infinité…d’accord, mais qu’est ce que cela veut vraiment dire ? Nous avons fait parler énormément de musiciens pianistes, de concertistes sur ce sujet. Bien sûr, c’est immense le toucher mais qu’est ce que cela voulait dire en valeurs scrutatives ? 500, 1000, 10000 ?
Par nos études, nous nous sommes rendus compte que cette valeur tournait autour de 1300. (…) Le problème pour nous était alors de savoir comment un clavier pourrait transmettre autant d’informations. Parce que 128 niveaux x 88 touches, cela va, cela passe avec une carte, c’est ce qui se fait actuellement avec la norme MIDI dans les pianos numériques… Mais 1300 x 88, comment fait-on ? CARI Electronic a dû alors développer les cartes scrutatives adaptées, des circuits qui nous sont propres placés sous le clavier et qui permettent d’avoir une transmission assez importante d’informations. Elles représentent une véritable innovation technologique.Continuer la lecture de Un grand piano dans sa valise : 65cm (longueur) x 22cm (hauteur) x 38cm (profondeur)→
Un Concert-Hommage à la Soprano Ursula BARRIERE (1977-2014)
Avant de nous quitter brutalement, Ursula Barrière avait contribué activement à la constitution de l’équipe musicale de MusiComposer, tout en interprétant magnifiquement quelques uns de nos chants lors de concerts mémorables.
Ce concert souvenir débutera exceptionnellement à 19H30 précise le jeudi 30 novembre en l’église du BON-SECOURS, 20, rue Titon, 75011 PARIS.
Au programme des œuvres d’Yves RINALDI, Nicolas DEMETRI, Jean-Louis PERU, Gabriel FAURE et Luigi CORTESE, interprétées par Isabelle MALET et Françoise DETCHENIQUE, sopranes, Philippe SCARAMI-MOIROUD, baryton et Pierre-Henri AGEORGES, ténor, accompagnés au piano par Takako IGARASHI-PENTIER.