Archives de catégorie : Lu, entendu

Manu Dibango

Il nous faisait un jazz chantant, dansant, un jazz œcuménique étrangement moderne. Cet homme avait parcouru le monde, toutes le époques, s’inspirant de toutes les musiques rencontrées, mais on y sentait toujours l’origine africaine.

Je l’ai vu en concert il y a fort longtemps, à Créteil. Il respirait la joie de vivre, le plaisir de jouer. Sous les applaudissements répétés, et malgré la sono tonitruante, il semblait ne vouloir jamais s’arrêter, vivant son propre enchantement avec son saxo, riant, chantant parfois, infatigable.

Manu Dibango avait 86 ans. Il était déjà malade avant que le vilain virus ne le rattrape et l’emporte, ce matin.

Ici son célèbre « Soul Makossa » – 1973

Rions un peu pour nous changer les idées

La guitare électrique ne fait plus recette

Voici un article du Monde qui me fait bien plaisir : je ne suis plus tout seul à préférer la guitare acoustique à la guitare électrique: les jeunes générations sont également rétives aux « effets baveux », finies les années soixante dix !

Le Washington Post le signalait en  2017 en titrant sur  » la mort de la guitare électrique « . L’instrument fétiche des années 1960 et 1970 ne fait plus recette et la mention de Jimi Hendrix, Eric Clapton, Jeff Beck ou Jimmy Page auprès des moins de 30  ans suscite une réponse embarrassée :  » Ils jouent dans quel club ? «  Comme le chantait Bob -Dylan (note aux moins de 35  ans : Prix Nobel de littérature, mais aussi musicien à succès jadis), les temps changent. La guitare électrique est passée de mode parce que la musique a évolué et que le rock, qui en avait fait son arme de guerre, est une musique de vieux. C’est ce que pense une autre superstar du genre, Paul McCartney (bassiste d’une formation de musique rythmée du nom de Beatles).  » Aujourd’hui, c’est la musique électronique qui est en vogue et les gamins écoutent d’autres sons. Ils n’ont plus de guitar hero comme vous et moi « , expliquait-il au Washington Post.

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Novecento au théâtre

J’étais dimanche après-midi au théâtre de laPorte Saint Martin à Paris, voir la pièce Novecento, d’Alessandro Baricco, pièce musicale montée et jouée par André Dussollier.
Quel fabuleux acteur, conteur, danseur, humoriste, cet André Dussollier ! Dans cette pièce musicale, où il nous conte dans un savoureux monologue la vie sur un transatlantique de  Danny Boodmann T.D. Lemon, dit Novecento, le « meilleur pianiste de tous les temps », il est accompagné d’une formation de jazz où  le talentueux pianiste Elio Di Tanna se confond avec Novecento dans un numéro époustouflant. 

Du bon théâtre, de la fantaisie qui charme et fait rêver, et surtout de la bonne musique… ce spectacle tourne depuis plusieurs années… on y reviendra encore 🙂