Archives de catégorie : De tout et de rien, en musique

Sauvez la maison des MESSIAEN

Cette Maison des MESSIAEN

est située au 18 rue du Moulin à FULIGNY, dans l’Aube, en Champagne.

Aidez-nous à faire de cette Demeure un Monument historique

Le compositeur Olivier MESSIAEN y a vécu dans sa jeunesse, et y est revenu régulièrement durant toute sa vie, pour s’y ressourcer, écouter le chant des oiseaux et composer.

C’est à FULIGNY qu’il a trouvé son inspiration.

C’est à FULIGNY qu’il a composé le tiers de ses œuvres.

Voir la liste des oeuvres composées à Fuligny.

Olivier MESSIAEN

Sachez que l’actuel propriétaire a décidé de vendre cette Demeure, et le couple de jeunes qui s’est porté acquéreur aurait l’intention de la démolir, au vu des frais pour sa remise en état.

L’Association LA QUALITE DE VIE a immédiatement réagi et met tout en œuvre pour que cette Maison de caractère devienne un Monument historique.

L’idée est de faire acheter cette Demeure par ceux qui s’intéressent au monde des OISEAUX, au PATRIMOINE, à la MUSIQUE CONTEMPORAINE, à l’ORGUE, à Olivier MESSIAEN

Les candidats qui se sont déjà manifestés sont nombreux : un notaire est donc en train de créer une SCI, Société civile immobilière : a priori il s’agit de trouver 50 000 euros, donc de répartir 1 000 parts à 50 euros. 

Si vous n’êtes pas insensible à cette affaire, merci d’envoyer rapidement un mail à michel.gueritte@gmail.com

Par la suite, une FONDATION LE CHANT DES OISEAUX DE FULIGNY fera de ce lieu un concentré de Culture : on pourra y construire les structures pour apprendre à reconnaître les oiseaux, leur chant, leur vie… Une bibliothèque et une médiathèque spécialisées… Les musiques et les chansons sur les oiseaux… 

Tous les enfants des écoles devraient passer un jour par Fuligny. 

On peut même imaginer un centre de soins pour oiseaux et animaux blessés. Etc.

Les élus du Nord-Est Aubois n’ont plus qu’à promouvoir des circuits touristiques qui passent par :

  • DE GAULLE à COLOMBEY-LES-DEUX-EGLISES
  • NAPOLEON à BRIENNE-LE-CHATEAU
  • VOLTAIRE à CIREY-SUR-BLAISE
  • BACHELARD à BAR-SUR-AUBE
  • Olivier MESSIAEN à FULIGNY
  • Léon MESSIAEN à LA CHAISE

Nous comptons sur vous. Et merci de faire circuler ce mail dans vos réseaux.

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La notation musicale colonialiste ?

(Rectifications)

Des professeurs de  l’Université d’Oxford déclarent que la notation musicale est «colonialiste ».  Le répertoire actuel est axé sur « la musique européenne blanche »; les compétences musicales comme jouer du piano (*) ou diriger un orchestre (** ) ne devraient plus être obligatoires. La notation musicale serait en effet l’objet d’une « grande détresse pour les élèves de couleur ».    L’ensemble des programmes de musique serait « complice de la suprématie blanche ». 

Cette affirmation, c’est du grand n’importe quoi.

On remarque en effet l’absence d’un « public de couleur »  dans les concerts classiques. N’est-ce pas une affaire de goût, autant que le résultat d’une  éducation familiale, d’un héritage culturel?  Les concerts de jazz  auxquels j’ai assisté mélangeaient les populations.  Toutes les musiques s’apprennent désormais dans les écoles de musique.

Pour ma part, le premier disque que je me suis acheté, adolescent, était d’Errol Garner, un noir américain qui n’a jamais su lire la musique. Un génie du piano. La preuve avec cette vidéo sur YT : (https://youtu.be/O1kZSkNBU9Q)

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* sur les touches noires?  😀 

** de jazz? 🙂

Lise de la Salle – When Do We Dance?

Je n’ai pas l’habitude de me faire l’écho des promos de disques que l’on m’envoie, mais là, j’ai craqué avec ce mail de Naïve pour ce nouveau CD de Lise de la Salle qui paraitra en début juin .

Ces enregistrements de pièces dansantes  du répertoire classique interprétée par cette excellente pianiste sont de vrais petits bijoux.  Il vaut le coup de les redécouvrir même si on les connait déjà par cœur.

Bravo à Lise de la Salle (que je connaissais déjà grâce à Florentine Mulsant) pour ces interprétations toutes en finesse et légèreté : elles respirent la joie de vivre, et par les temps qui courent, cela fait du bien !

A écouter d’urgence sur son site  ICI.

L’électronique musicale classique en déshérence

En 2021, les plus grands violonistes du monde se réjouissent de pouvoir jouer sur les 500 stradivarius que les siècles nous ont légués. Ils jouent la musique ancienne mais aussi la plus contemporaine.

En 1970, quelques petits génies sous la houlette de Pierre Boulez à l’IRCAM ont voulu révolutionner l’instrumentation musicale avec une musique dite « mixte ». Elle mélangeait des sons analogiques puis numériques à ceux des stradivarius et autres instruments classiques de l’orchestre contemporain. Mathématiciens devenus informaticiens autant que compositeurs, ils ont inventé de nouvelles machines à l’IRCAM, des synthétiseurs « à leur sauce », fabriquées à l’unité, soucieux de trouver « leur son » et d’interpréter eux-mêmes leurs œuvres, lors de rares concerts. Non contents, ils inventaient aussi, chacun dans son coin de nouvelles notations musicales aux graphismes plus ou moins abscons, soucieux que ces musiques soient jouées plus tard au plus prés de l’interprétation initiale. Ces partitions sont autant d’œuvres d’art accompagnées de modes d’emploi complexes, œuvres difficiles d’accès, comme souvent dans l’art abstrait.

Hélas, ces compositeurs et interprètes du siècle dernier ont vieillis pendant que leurs machines hors d’usage prenaient la poussière dans les caves de l’IRCAM. Trop peu d’enregistrements de certaines de ces œuvres permettent aujourd’hui d’en prendre connaissance. Leurs partitions parfois éditées à l’époque sont devenues introuvables ou inexploitables au grand désespoir de leurs auteurs, de leurs ayant droits et des éditeurs.  Tel est l’impitoyable destin de cette musique classique électronique, inventée par des apprentis sorciers insouciants de l’avenir.(*)
Autant de soucis que l’usage des stradivarius épargnent aux musiciens et mélomanes de notre 21e siècle.

(*) Voir l’enquête de Pierre Gervasoni dans Le Monde du 7 mai.