Bonjour Chers lecteurs
J’ai le plaisir de vous présenter ma dernière composition, le premier mouvement d’une « Suite Symphonique » intitulée Climats, une œuvre toute simple qui dure 4 mn.
La vidéo présente la partition qui défile au rythme de la musique. A écouter sur un casque de préférence et en plein écran C’est ici :
A ceux qui préfèrent le piano, je propose une oeuvre plus ancienne : Colombine
Bonne écoute.
J’aurai plaisir à lire vos commentaires !
NB : A ceux qui connaissent et apprécient les concerts, activités musicales et culturelles de notre association MusiComposer : vous pouvez soutenir son action avec un don défiscalisé ICI.
Bien cordialement
Jean-Louis Foucart
mon blog : www.foucart.net
mon site : jeanlouisfoucart.com
Voici l’actualité d’une pianiste que l’on aime bien ici
Avant de rejoindre le festival Piano aux Jacobins dans quelques jours, Vanessa Wagner vient de se produire au festival Berlioz Côte Saint André.
Pierre Gervasoni écrit dans Le Monde du 3 septembre à propos de ce « concert mémorable » :
» La pianiste débute son récital par Liszt qu’elle interprète avec une qualité de déploiement tellurique puis rayonnant conforme à l’idéal du musicien démiurge(…) Après avoir hypnotisé l’auditoire par cette Invocation, Vanessa Wagner l’a régalé par la restitution exquise de 3 Romances sans Parole. La pianiste témoigne d’une stupéfiante assurance, quelle soit confrontée aux tempêtes interstellaires de Liszt ou aux orages très localisés de Mendelssohn la soliste maîtrise parfaitement l’art du changement climatique(…) Authentiquement inspirée par chaque vignette des Saisons de Tchaikovsky, Vanessa Wagner conjugue fermeté du trait et sensibilité de la couleur (…) Un parcours ouvert sur l’infini au point que le clavier et l’église semblent trop étroits pour accueillir la constellation d’étoiles qui filent sous les doigts de Vanessa Wagner. Un concert mémorable «
Ce grand et très novateur pianiste de jazz et compositeur est mort dimanche chez lui dans le Massachusset des suites d’un cancer de la prostate. Il avait à 92 ans. Célèbre dès les années 50, il fut l’un des précurseurs du style bebop et il eu de nombreux émules, Miles Davis ou Keith Jarrett par exemple.
Sa musique mélangeait les accords romantiques, rémanences de sa culture classique et les tonalités modales ou polytonales du bebop, avec une rythmique toute en « ruptures, relances, tensions-détentes, explosions ensemble, décélérations, le tout suggéré d’une main d’oiseau » comme nous le dit Francis Marmande dans son bel article nécrologique du Monde.
En voici deux exemples, l’un datant de 1959 :
Ahmad Jamal fit de nombreux concerts en France, un pays qu’il aimait beaucoup.
« Grande histoire d’amour avec le festival de Marciac (2013, 2016, 2019), hymne à la joie et rires sur scène… nous raconte encore Francis Marmande; il était à la Fondation Vuitton, le 3 juillet 2019 à Paris, avant son retour à Marciac, le 4 août, qu’il annonce comme son dernier concert en Europe. On n’y croit pas une seconde, bien sûr.
Pensait-il à la mort ? « Je n’y pense pas, je m’en souviens tous les jours. La mort vient, c’est inévitable. Vous pouvez vous préparer, par le soin de votre santé, de votre esprit, de votre physique, à une “belle mort”. Elle vient, à 86 ans, plus vite qu’avant, sans doute, dans cinq minutes ou dans cinq ans, mais à l’échelle de la vie ce n’est rien. Le tout est de savoir s’y préparer et d’y penser sereinement. » Il avait, disant cela, 86 ans.
Ce 16 avril 2023, il était dans sa 93e année. Disparition ? Était-il le seul à savoir que les musiciens de Pittsburgh ne disparaissent jamais ? Longtemps, longtemps après, leurs chansons courent encore dans les rues. »
A noter l’excellent et très exhaustif article de WIKIPEDIA consacré à Ahmad Jamal.
C’était un géant, une légende du jazz : le saxophoniste (ténor et soprano) et compositeur, Monsieur Wayne Shorter, né à Newark (New Jersey) le 25 août 1933 est mort, jeudi 2 mars, à l’hôpital de Los Angeles. Il avait 89 ans.
Je ne compte plus les disques que j’ai de lui. Je l’ai connu et aimé dès ses premiers temps, quand il faisait partie des Jazz Messengers du batteur Art Blakey (dont il deviendra le directeur musical). Il migra ensuite dans le fameux quintette de Miles Davis, le second (1964-1968), le plus innovateur, dont il fut l’âme, le véritable concepteur – dixit Miles –. Enfin il fonda en 1970 le groupe Weather Report, avec Joe Zawinul et Miroslav Vitous. Le musicien reçut toute sa vie une foultitude de Grammy Awards, de disques d’or et autres récompenses, tout en restant un homme simple, attachant, une sorte de poète de la musique.