En ces temps perturbés, sombres et froids , rions avec cette vidéo de 2020 qui nous rappelle cette époque pandémique (que nous risquons de revivre)
En ces temps perturbés, sombres et froids , rions avec cette vidéo de 2020 qui nous rappelle cette époque pandémique (que nous risquons de revivre)
Pauvre Richard Wagner ! En ce 20 mars 1861, avec la première de son Opéra Tannhäuser à Paris, il n’était pas à la fête. Voici ce que publiait Le Figaro du 10 janvier 1861 :
On répète toujours, à l'opéra, la partition de M. Wagner. Mais on ne l'a pas encore comprise. Ni les chanteurs, ni l'orchestre n'entendent une note de ce grimoire germanique. A défaut du mérite de la clarté M.Wagner a cependant celui de la franchise, -une franchise brutale.
Et voici ce qu’ajoutait Le Charivari le 5 mars 1861 :
La musique de richard Wagner s'appelle musique de l'avenir.On m'a affirmé qu'on n'y jouait pas de tam-tam. Cette musique doit être bien peu harmonieuse, il est vrai qu'on y entend un chœur de chien. C'est étonnant mais je n'ai pas de bonne idée de cet opéra. Pour mon compte je n'aime le chien que rôti.
Voici enfin ce qu’en pense le Figaro au lendemain de la générale :
La cabale de Wagner " Nous voilà quittes enfin du Tannhäuser, tombé de façon à ne plus se relever. Encore s'il s'était fait siffler! On pourrait crier à la cabale; n'a pas, après tout, des ennemis qui veut! Mais la pièce a fait rire, chose terrible; mais elle a fait bailler, malheur irréparable! On reprend la femme qui vous a trahi. Revient-on à l'homme qui vous assomme?"
En piochant dans la rubrique « Archives » de ce blog, remontant 15 ans en arrière, j’ai trouvé ce souvenir, un petit bijou friandise.
(Rectifications)
Des professeurs de l’Université d’Oxford déclarent que la notation musicale est «colonialiste ». Le répertoire actuel est axé sur « la musique européenne blanche »; les compétences musicales comme jouer du piano (*) ou diriger un orchestre (** ) ne devraient plus être obligatoires. La notation musicale serait en effet l’objet d’une « grande détresse pour les élèves de couleur ». L’ensemble des programmes de musique serait « complice de la suprématie blanche ».
Cette affirmation, c’est du grand n’importe quoi.
On remarque en effet l’absence d’un « public de couleur » dans les concerts classiques. N’est-ce pas une affaire de goût, autant que le résultat d’une éducation familiale, d’un héritage culturel? Les concerts de jazz auxquels j’ai assisté mélangeaient les populations. Toutes les musiques s’apprennent désormais dans les écoles de musique.
Pour ma part, le premier disque que je me suis acheté, adolescent, était d’Errol Garner, un noir américain qui n’a jamais su lire la musique. Un génie du piano. La preuve avec cette vidéo sur YT : (https://youtu.be/O1kZSkNBU9Q)
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* sur les touches noires? 😀
** de jazz? 🙂