Un film qui frappe fort, comme le film précédemment vu de Xavier Dolan.
Bien qu’il s’agisse d’un huit-clos – unité de lieu et de personnages – , on ne sent pas trop l’adaptation théâtrale de la pièce de Jean-Luc Lagarce, même si elle lui emprunte le scénario et probablement pas mal des dialogues. L’image est belle, un peu esthétisante – c’est la marque de fabrique de Dolan – , la musique de Gabriel Yared un peu trop prégnante parfois.
Mais les acteurs sont d’une vérité tout simplement époustouflantes dans des scènes oppressantes de violence verbale ou dans les gros plans lumineux du non-dit. La conduite des acteurs est vraiment celle d’un maitre du cinéma. Rien que pour le jeu des acteurs, Ulliel, Cotillard, brillants, Cassel, Seydoux et Baye dans la démesure, il faut voir ce film.
Archives de catégorie : Ciné-video-télé
La boite à musique du 29/07/2016
Extrait du papier de François Ekchajzer, critique à Télérama :
« …alors bien sur, Zygel n’est ni un manchot ni un inculte, et l’émission recèle quelques explications intéressantes et quelques beaux moments, comme par exemple lorsque joue le cornettiste Médéric Collignon. Mais pourquoi tant de conformisme? »
Et voilà ! Les seuls mots positifs d’une critique qui n’a qu’un but : dézinguer une émission de Zygel particulièrement réussie, tant dans l’animation – qui n’avait rien de conformiste- que dans les interventions des différents protagonistes – qui n’avaient rien de convenues. Il est vrai que je ne regarde pas Pascal Sevran ni La Chance aux chansons, des émissions que Zygel s’efforcerait de challenger, d’après François Exagère Ekchajzer, qui n’a vu que la surface des choses dans cette émission réalisée pour les vrais mélomanes avides de découvertes musicales, justement.
La meilleure preuve en est la critique de Renaud Machart : Continuer la lecture de La boite à musique du 29/07/2016
woody allen café society
Bon cru 2015, digne des « grands » Woody Allen, disent les critiques à Cannes.ý
Cette louange n’est pas imméritée. J’ai vu ce film hier soir et j’en suis sorti ravi, plein de bonne humeur. Comme « Roman », de Polanski, dont je termine la lecture, voila un film qui contribue avec forces références cinématographiques à la légende de Hollywood; un film intelligent, drôle, « juifissime » (« si les juifs croyaient en une nouvelle vie après la mort, ils auraient plus de clients »), une histoire à dormir debout à la Wood Allen, comme on les aime, une merveilleuse photographie (le film vaudrait le coup d’être vu rien que pour elle), bref…il faut courir le voir ! 🙂
Ballet du château des brouillards, œuvre symphonique d’Olivier Teitgen
Nouveau compositeur de l’association de compositeurs Musicomposer, Olivier TEITGEN nous propose un ballet intitulé Ballet du château des brouillards.
C’est une œuvre tonale de « musique française », pleine d’élégance, d’humour et de poésie. Elle alterne les séquences mélodiques rêveuses et bucoliques jouées tout à tour par les différents pupitres, thèmes et variations avec ostinatos de cordes – légers pizzicati, notes pointées par les bois, les cuivres – agrémentées d’arpèges à la harpe, de solos de bassons, d’accordéon, de xylophone, de violoncelle, de trombones, longs crescendos vibrants- et les envolées lyriques avec descentes échevelées au piano et tuttis pleins d’une sonore conviction.
Le compositeur fait montre ici d’un réel talent dans l’orchestration symphonique.
En voici une vidéo tournée à l’occasion d’une enregistrement en studio par l’orchestre symphonique Star Pop Orchestra