L’actualité est décidément bien désagréable.
Resmusica nous apprend que le financement de cet orchestre, l’OLRAP est insuffisant pour assurer sa survie.
On sait comme l’économie des orchestres symphoniques est fragile; même les plus grands orchestres américains ne semblent pas épargnés, puisqu’ils ont de plus en plus de mal à boucler le budget de leurs déplacements hors du territoire américain. Mais l’OLRAP, ce petit orchestre symphonique de région, je le porte particuliêrement dans mon coeur : je l’ai connu et apprécié lors d’une manifestation mémorable dont le souvenir lumineux est gravé dans la mémoire collective des queyrassins.
Que sa disparition nous soit épargnée, comme celle des concerts Lamoureux, naguêre, tel sera notre voeu.
La musique classique vivante doit le rester.
Partout, à Paris comme en Provence.
A 44 musiciens, il est déjà à peu près mort, cet orchestre… Surtout s’ils veulent continuer à jouer le programme indiqué dans l’article de resmusica : Brahms, Bizet, Dvorak, il faut au minimum dans les 11 bois + 9 cuivres + 32 cordes (12 / 10 / 8 / 6 / 4) + 1 timbalier soit 53 instrumentistes.
En plus on leur demande de supprimer encore 9 postes (certes ils ont 11 personnels non musiciens). Ils peuvent utiliser beaucoup d’extras, mais c’est difficile de maintenir le niveau d’un orchestre dans ces conditions…