Le Sacre du printemps dans la version «restaurée» donnée par les danseurs de Ballet du Théâtre Mariinsky. Crédits photo : Vincent PONTET/WikiSpectacle
Ces récents concerts consacrés à la commémoration du 100e anniversaire du Sacre du Printemps de Stravinski au T.C.E. sont l’occasion de juger de la popularité de cette musique culte.
Pour cette occasion, on nous montrait pour la première fois, le ballet dans la chorégraphie de Nijinski avec le tableau de fond de scène (unique) et les costumes fabuleux des danseurs, le tout reconstitué à partir de dessins plus ou moins pris sur le vif à l’époque, la chorégraphie ayant été notée par Nijinski lui-même.
Il y avait donc un monde fou pour cette séance supplémentaire à laquelle nous nous sommes « raccrochés » au vu d’un mail reçu à la dernière minute (15 jours avant la séance, merci « La Terrasse » !). A l’entrée du théâtre, ce n’était point les vendeurs mais les acheteurs de billets d’entrée qui vous abordaient… autant de frustrés en puissance ! Et il y avait de quoi l’être. Car le spectacle auquel j’ai assisté vendredi après-midi 31 mai restera inoubliable.
Après avoir vu le ballet deux fois, une première fois en première partie dans la version originale de Nijinski puis dans une deuxième version très moderne de Sasha Waltz, également très intéressante (mais Oh! combien différente, tellement plus sombre, plus sensuelle, plus dramatique, aussi! Au point de se demander si c’était bien la même pièce musicale que celle entendue en première partie), il me sera dorénavant difficile d’écouter le Sacre sans le voir comme la musique d’un ballet imaginaire, et non plus comme de la musique « pure » !
Ci-joint quelques extraits vidéos saisis au téléphone :
Il s’agit d’un souvenir personnel qui n’a d’intérêt que de donner envie de voir l’enregistrement proposé généreusement par ARTE, pendant 6 mois :
A lire aussi l’excellente chronique que lui consacre Le Figaro.