L’IRM de diffusion est [notamment] utilisée pour évaluer la maturation cérébrale chez les bébés, et même « pour faire de la « neuroarchéologie », fouiller notre cerveau afin de retrouver comment il a évolué au cours de notre vie « . On peut ainsi, raconte le chercheur [Denis Le Bihan] reconstituer les traces d’apprentissage de pianistes professionnels, l’organisation des fibres de la substance blanche dans des structures comme le corps calleux étant directement liée au nombre d’heures de pratique de l’instrument avant l’âge de onze ans.
(Extraits de l’article de Sandrine Cabut« L’IRM, qui permet de voir le cerveau en action avec une précision stupéfiante, devient un outil thérapeutique », supplément Sciences et Technologies du journal Le Monde du 24 novembre 2012, compte rendu de l’ouvrage Le Cerveau de cristal. Ce que nous révèle la neuroimagerie, de Denis Le Bihan (Odile Jacob, 220 p., 25,90 €)