Impétueux, torrentiel, cataclysmique, tels sont les adjectifs qui viennent à l’esprit quand on repense à ce concert de jazz qu’Émile Parisien et son quartet nous ont donné dans la salle voutée de l’arsenal de la place forte de Mont-Dauphin le 30 juillet dernier, dans le cadre des Musicales Guil Durance.
Je n’imaginais pas autant d’énergie déployée dans un concert de jazz. Ces jeunes musiciens(*) ont soulevé l’enthousiasme, transporté l’auditoire, jeunes et vieux, comme dans un concert de rock… et pourtant il s’agissait bien de jazz ! Oh, un jazz loin de la musique d’un Jan Garbarek dans Red wind, par exemple, même si tous deux jouent du même instrument, le sax soprano. Autres temps, autres jazz!
Voici quelques extraits d’une vidéo tournée avec mon vieux téléphone. Son seul mérite est de donner une idée de l’ambiance pleine de rythmes et de fureur.
Autre concert de Etienne Parisien, beaucoup plus sage, à Marciac, sa terre d’origine :
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(*) Emile Parisien (saxophone), Julien Touéry (piano, objets), Ivan Gélugne (Contrebasse), Julien Loutelier (batterie, objets, cithare)