Et voici ma dernière composition :
Et le lien vers la partition.
Et ce qu’en dit la critique :
« Très originale Suite pour piano de 5 tableaux pianistiques écrits par un pianiste-compositeur et improvisateur à la plume mordante et sarcastique.
Le plan de la suite est clairement donné :
A Premier tableau : : mes 1 à 40 ( 0 à 1’51 /audio )
B Deuxième tableau : mes 40 à 73 (10’52 à 3’ 12)
C Troisième tableau : mes 74 à 124 ( 3’13 à 5’22)
D Quatrième tableau :mes 125 à 167 (5’23 à 6’33)
E Cinquième tableau : mes 168 à 249 (6’34 à 7’53 )
Les harmonies sont recherchées ( c’est à dire le contraire de faciles,ou communes mais pimentées à souhait on adore !) et la partition est quasiment orchestrée ( grande harpe , basse, percussions, …)
certains tableaux offrent des similitudes comme ;
– les tableaux A et C : énergiques , aux rythmes saccadés, le ton y est percussif, les chromatismes nombreux, et on y retrouve beaucoup de contrastes d’expression ( même entre les 2 mains: voir sur la partition « cresc. dans les graves .mes 27 . » par exemple) Ce qui concourt à rendre cette musique claire, dynamique et pleine de relief.
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Les tableaux B et E sont d’allure plus débonnaire, presque joviale, bien que l’écriture soit aussi pointilleuse, mais le ton est apaisé, parfois allégé , à la façon des « scherzino ». symphoniques ( Poulenc et son Babar l éléphant, ou Prokoviev et ses pièces pour enfants ne sont pas si étrangers à ce genre de musique)
Enfin le tableau D , la délicieuse balade pour piano (qui est l’ instant clé de la Suite ) est une véritable « invention » au sens où Bach l’entendait, avec son style en imitation ( écriture résolument horizontale) , le jeu entre les deux mains est fluide et élégant…et le clin d œil musical (mesure 165 – 167 ) avec sa quasi tierce picarde est très joliment écrit.
Sans se livrer forcément à la première écoute , la petite suite pour piano nous emporte peu à peu dans un récit nuancé et captivant – quelques accents glanés ça et là ( à Bach, , Dutilleux, Bartók, Prokofiev, Errol Garner ) concourent à lui donner toute son originalité.
Emilie
Ps : Cette mise en partition est une prouesse car comment traduire en simple « solfège » de la musique pure et vivante, directement sortie du cœur et des doigts ?
Chopin n’avait-il pas les mêmes soucis quand il réécrivait ses pièces quasi improvisées au piano: on le vérifie quant on rencontre les rythmes intraduisibles et non-superposables appelés « guirlandes musicales »
Que dire… Bravo ! J’ai beaucoup aimé le tableau A, le Tableau C et le D ! Même si je ne comprends pas toute la description, ces parties sont très agréables.
Merci !