Avant d’écrire son bouquin à scandale qui me révulse assez pour que je ne puisse pas envisager de le lire (1), Jacques Drillon dans le Nouvel Obs nous apprend que « Valérie Trierweiler a lu beaucoup de livres (qui l’ont sauvée, dit-elle). Elle sait donc qu’il ne faut jamais se priver de quelques clichés bien sentis, que «mon cœur se serre», que «les souvenirs affluent» qu’«une vague de nostalgie m’envahit», et qu’on «se ferme comme une huître». Qu’il faut savoir enchaîner les merveilles, et viser le poétique, sans craindre la surenchère: «Dormir sans rêver, sans la douleur qui creuse son sillon, sans la colère qui me ravage, le manque qui me dévore.». »
Je n’ai pas lu ce bouquin mais je reste assez voyeur pour m’intéresser à ce qu’on en dit. :-/
Et l’article de Jacques Drillon intitulé Au fait, comment écrit Valérie Trierweiler? est trop marrant pour que j’en épargne la lecture à mes lecteurs.
A gouter, ce passage :
Elle raconte qu’à un Noël des enfants, à l’Elysée, elle invite des petites orphelines et une jeune paralytique en fauteuil.
Je demande à la directrice du cabinet du Président, Sylvie Hubac, la permission d’acheter six sacs de la créatrice Vanessa Bruno, dont les adolescentes des beaux quartiers raffolent.
– Mais c’est cher, prends plutôt des imitations, me répond-elle.
Comme quoi on peut avoir fait l’ENA et manquer de bon sens.
– Sylvie, c’est impossible ! Nous sommes à l’Elysée, nous ne pouvons pas offrir de la contrefaçon !
C’est beaucoup plus drôle que les sans-dents ! Chaque phrase de cette histoire est une merveille.
(1) même s’il est téléchargeable gratuitement sur internet en version pdf,