Soiré jazz hier soir salle Pleyel avec la diva « flamboyante » (dixit le programme), Dianne Reeves. Le concert débute par une jazz session de ses musiciens, absolument formidables, notamment le pianiste et arrangeur Peter Martin, et un guitariste époustouflant, Romero Lubambo – mais je n’aurai garde d’oublier le contrebassiste Reginald Veal et le batteur Terreon Gully. Pas besoin de diva, à eux quatre, ils pourraient faire le concert.
Arrive ensuite notre diva, Dianne Reeves, voix puissante mais qui sait aussi se faire douce et sensuelle dans un Misty de toute beauté délicatement arrangé par son pianiste.
Mais assez rapidement, les décibels de la sono se déchainent et le concert devient très fatigant pour les oreilles, voire franchement pénible. Dommage, car quand la diva chante a capella, ou accompagnée seulement de son guitariste, on l’entend parfaitement bien dans la salle Pleyel. Pas besoin de micro, ni de sono tonitruante de type concert de rock !
Conclusion, éviter la salle Pleyel pour le jazz, ils ne sont toujours pas au point!