2 réflexions sur « Pianiste professionnel à 4 ans »
Oh Le Coucou vous êtes bien pessimiste !!!
C’est toujours déroutant d’écouter un jeune prodige, ou bien on l’admire béatement, ou bien on le plaint à l’excès ( « pauvre petit Mozart privé de son enfance et de ses récréations…le travail , toujours le travail « ) …Difficile de savoir si ce jeune pianiste est réellement » bien dans sa peau », ou s’il a subi des heures forcées au clavier.
A première vue, il a l’air de bien s’amuser !! et de prendre plaisir à jouer, c’est ce qu’on remarque tout de suite. Et nous l’écoutons aussi avec bonheur, car c’est de la musique !!! pas seulement des notes…
Pour ma part je suis admirative, non pas de la technique mais surtout de la maturité de son phrasé, il joue avec énergie, la même je suppose qu’il mettrait dans un match de foot ou de ping-pong qu’il disputerait avec ses copains.
Le danger dans l’entraînement intensif, pratiqué très jeune c’est d’abord l’isolement, ( on travaille de longues heures tout seul ) , c’est aussi la trop grande fatigue nuisant à la santé, et enfin le » décalage » vécu au quotidien, par rapport aux autres enfants du même âge que l’on devrait fréquenter, mais aujourd’hui la pédagogie a bien évoluée depuis l’âge des » coups de baguette » et autres brimades …
(Beaucoup de musique d’ensemble, de rencontre avec les grands virtuoses, de formations orchestrales pour junior, d’opéras destinés aux enfants etc. )
D’ailleurs on entend une voix familière et chaleureuse près de lui et qui l’écoute, son professeur ou son père …c’est sûrement le plus important…Il n’est pas certain que cet enfant ne connaisse « rien d’autre » …Ce genre de gamin est au contraire très curieux, et avide d’apprendre.
( L’avenir musical n’est pas plus facile pour ces enfants surdoués, car le public jadis ébloui par l’enfant est d’autant plus cruel pour l’adulte qu’ il est devenu ) Garder le plaisir de jouer malgré un entraînement certainement exigeant et de haut niveau , là est le challenge !
Il existe vraiment des enfants surdoués, jouant excellemment en travaillant juste » un peu » …Ils devinent les gestes à faire, retiennent une pièce dès la première écoute, c’est un don ! ce sont les projets de concours et de concerts qui leur mettent la pression ensuite, et les ambitions des « maîtres » ou des familles qui rivalisent de projets pour eux.
Peut être faudrait il privilégier « composition et improvisation » dès le plus jeune âge ? pour pallier la folie de la performance à tout prix et éviter la pédagogie du » petit-singe-savant » …Ce que n’est absolument pas ce jeune pianiste dans cette vidéo . Les petits singes ont toujours l’air triste…
Permettre à la virtuosité ( enfantine) de ré « inventer la musique » .
Pauvre Gosse… Pour avoir un peu vécu çà (a l’europeenne), je ne peux voir que l’envers du décor, et c’est pas beau a voir. Même si le gamin n’a pas l’air malheureux, après tout, il ne connait rien d’autre, et pour faire faire ça a un gamin, il faut y passer pas mal de temps, tous les jours.
Aucun môme n’est programmé pour ça. Attendons de voir sa crise d’ado, dans le meilleur des cas…..
Oh Le Coucou vous êtes bien pessimiste !!!
C’est toujours déroutant d’écouter un jeune prodige, ou bien on l’admire béatement, ou bien on le plaint à l’excès ( « pauvre petit Mozart privé de son enfance et de ses récréations…le travail , toujours le travail « ) …Difficile de savoir si ce jeune pianiste est réellement » bien dans sa peau », ou s’il a subi des heures forcées au clavier.
A première vue, il a l’air de bien s’amuser !! et de prendre plaisir à jouer, c’est ce qu’on remarque tout de suite. Et nous l’écoutons aussi avec bonheur, car c’est de la musique !!! pas seulement des notes…
Pour ma part je suis admirative, non pas de la technique mais surtout de la maturité de son phrasé, il joue avec énergie, la même je suppose qu’il mettrait dans un match de foot ou de ping-pong qu’il disputerait avec ses copains.
Le danger dans l’entraînement intensif, pratiqué très jeune c’est d’abord l’isolement, ( on travaille de longues heures tout seul ) , c’est aussi la trop grande fatigue nuisant à la santé, et enfin le » décalage » vécu au quotidien, par rapport aux autres enfants du même âge que l’on devrait fréquenter, mais aujourd’hui la pédagogie a bien évoluée depuis l’âge des » coups de baguette » et autres brimades …
(Beaucoup de musique d’ensemble, de rencontre avec les grands virtuoses, de formations orchestrales pour junior, d’opéras destinés aux enfants etc. )
D’ailleurs on entend une voix familière et chaleureuse près de lui et qui l’écoute, son professeur ou son père …c’est sûrement le plus important…Il n’est pas certain que cet enfant ne connaisse « rien d’autre » …Ce genre de gamin est au contraire très curieux, et avide d’apprendre.
( L’avenir musical n’est pas plus facile pour ces enfants surdoués, car le public jadis ébloui par l’enfant est d’autant plus cruel pour l’adulte qu’ il est devenu ) Garder le plaisir de jouer malgré un entraînement certainement exigeant et de haut niveau , là est le challenge !
Il existe vraiment des enfants surdoués, jouant excellemment en travaillant juste » un peu » …Ils devinent les gestes à faire, retiennent une pièce dès la première écoute, c’est un don ! ce sont les projets de concours et de concerts qui leur mettent la pression ensuite, et les ambitions des « maîtres » ou des familles qui rivalisent de projets pour eux.
Peut être faudrait il privilégier « composition et improvisation » dès le plus jeune âge ? pour pallier la folie de la performance à tout prix et éviter la pédagogie du » petit-singe-savant » …Ce que n’est absolument pas ce jeune pianiste dans cette vidéo . Les petits singes ont toujours l’air triste…
Permettre à la virtuosité ( enfantine) de ré « inventer la musique » .
Emilie
Pauvre Gosse… Pour avoir un peu vécu çà (a l’europeenne), je ne peux voir que l’envers du décor, et c’est pas beau a voir. Même si le gamin n’a pas l’air malheureux, après tout, il ne connait rien d’autre, et pour faire faire ça a un gamin, il faut y passer pas mal de temps, tous les jours.
Aucun môme n’est programmé pour ça. Attendons de voir sa crise d’ado, dans le meilleur des cas…..