Nouveau concert hier soir. Cette fois, après le jazz il y a deux jours, place au classique pur et dur, avec Daniel Barenboïm et le Staatskapelle Berlin, « son » orchestre (mais combien n’en a t-il pas? 🙂
Ce Pépé de 70 ans , (comme les deux jazzmen du concert précédent) nous a d’abord régalé de son toucher léger et élégant dans le Concerto pour piano n° 22 de Mozart. Musique bien plaisante, qui m’a permis, au bord de l’assoupissement de rêvasser agréablement pendant une bonne demi-heure.
Après l’entracte, changement de décor. Le Staatskapelle Berlin au grand complet nous interprète la Symphonie n° 9 d’Anton Bruckner, sous la Direction d’un Barenboïm qui a lâché son piano pour la baguette.
Quel souffle puissant dans l’inspiration, quel cathédrale grandiose que cette symphonie! Daniel Barenboïm et son orchestre nous en ont fidèlement restitué les perspectives.
Une redécouverte. Et un grand merci.
Quelques échos sonores de ce concert par ici.
Chère Danielle,
Rien d’insultant dans mon propos: « Pépé Barenboïm » a aussi le même age que moi. 😉
Et j’ai remarqué comme vous qu’il ne manquait pas d’énergie, en effet; combien de fois s’est-il épongé le front d’un geste rapide tout en dirigeant la 9e de Bruckner!
est-ce que vous payez votre place salle Pleyel ?
c’est dommage de le faire pour vous y assoupir en écoutant Mozart.
Personnellement je paierais 10 soirées pour écouter tous les concertos de
Mozart.
J’étais Salle Pleyel et le « pépé » – comme vous dites – a le même âge que moi.
Force est donc de constater que l’énergie n’a pas de rapport avec l’âge !