Hier soir, j’étais au concert Boulez, pas le gratuit du Louvre, mais à Pleyel (accès plus simple mais plus cher) dans une programme qui a lui seul valait le déplacement : La Nuit transfigurée, op.4 version pour orchestre de 1943, de Arnold Schoenberg, et les Concertos pour piano N°2, Sz 95 et pour orchestre, Sz 116 de Béla Bartok.
C’est le jeune et étincelant Bertrand Chamayou qui était au piano dans le difficile Concerto pour piano de Bartok.
J’avais choisi ce concert pour Boulez, car je ne l’avais jamais vu « en chair et en os » dirigeant un orchestre. Je n’ai pas été déçu. Quelle précision dans cette conduite à mains nues, avec ces petits mouvements des doigts, de la main, plus rarement du bras. Je sais bien qu’il faut qu’il s’économise (il est né en 1925). N’empêche, cette façon ultra précise de conduire « au doigt et à l’œil » est impressionnante.
Au demeurant, l’orchestre s’est montré pour une fois à la hauteur de son maestro. Ce fut un beau concert que l’on pouvait d’ailleurs entendre en direct sur France Musique et que l’on pourra voir et entendre sur Arte.live web et orchestredeparis.com jusqu’au 21 juin 2012.