Voici une pièce qui date de la fin des années 80 [Oui… ça ne nous rajeunit pas 🙂 ]
Elle fait suite à un séjour dans les iles portugaises des Açores (Azores en portugais).
Sur mon site perso, je l’ai sous-titrée d’un petit commentaire pour en situer le climat musical :Les Açores, iles perdues de l’atlantique, sombres falaises tombant dans l’eau profonde, cris lugubres des puffins nichant dans le sable noir, cloches, bateaux, sirènes, moiteur…
Je l’ai « composée »- je devrais dire plutôt « programmée » – avec un ordinateur Atari (et le programme séquenceur Twenty Four , ancêtre du logiciel Cubase que j’utilise aujourd’hui sur PC) et » interprétée » sur un synthétiseur DX7,
Inutile de dire qu’il n’en existe pas de partition.
[dewplayer:http://gilleslf.free.fr/zic/telechargement/Azores.mp3]
Bonne écoute !
Bravo Jean-Louis . Je m’aperçois que tu manipulais déjà très bien le PRO24 à cette époque glorieuse de nos expériences avec le début de la MAO !!! … J’aime beaucoup cette pièce car elle nous plonge dans une bonne atmosphère douce et généreuse, très homogène sans jamais générer l’ennui à l’encontre de bien des pièces d’électroacoustique!!! ……
Je ne savais pas que tu avais trempé aussi dans la musique électronique. Bravo Jean-Louis, cela me plait beaucoup : le rythme obstiné de la première partie, la nappe du synthétiseur à partir de 4mn… Par contre, cela s’arrête un peu trop abruptement.
Ah, nostalgie des années passées !
C’est fou comme on reconnaît l’époque au son des synthés en quelques secondes !
En tout cas, très belle pièce électronique/expérimentale. Ce n’est pas mon domaine d’expertise (du tout, à vrai dire) mais les enveloppes et les timbres me semblent bien maîtrisés. Et l’arrivée de la mélodie ajoute justement cette nostalgie dont beaucoup ont cherché à se débarrasser depuis le début du XXe siècle. Et bien c’est agréable de l’avoir ici !
Manque à mon goût le son concret narratif, justement prise de son des vagues et des oiseaux (pas besoin de prendre les cloches dont le timbre est déjà suggéré). Mais comme toujours, c’est ce que je ferais aujourd’hui, et cela ne signifie nullement que la pièce ne se suffit pas à elle-même.
Donc bravo encore et à bientôt !