Une amie m’écrit : je ne savais pas qu’on pouvait naître au japon et jouer du jazz…
Mais Chère amie, les Japonais ont découvert la musique occidentale dans les années 20s, et le jazz à peine plus tard que les Français, en gros à la fin de la seconde guerre mondiale. Il ne faut donc pas s’étonner qu’on y trouve d’excellents pianistes de jazz comme Kei Agaki que l’on voit jouer ici avec Miles Devis – à la fin de sa vie – un jazz très « funky ».
Mais les jazzmen asiatiques ne sont pas tous japonais. La preuve vivante en est Youn Sun Nah, chanteuse de jazz bien connue en France, interviewée ici.
Il est vrai que nous la connaissons car elle est venue à Paris en 1995 pour y étudier le jazz et la chanson française.
Depuis elle a fait son chemin.
La voici dans une vidéo sympa, chantant My Favorite Things :
Youn Sun Nah – My favorites things par Ptite_Mule
Je ne connaissais pas Younh Soun Nah, je ne trouve pas cet exemple musical très « jazz », ce pourrait être une « ballade » pop tout simplement, Cette artiste a beaucoup d’élégance et sa prestation est stylée, très personnelle.
C’est fou le nombre d’artistes par delà le monde , toutes cultures et toutes nations confondues, qui se réclament du jazz, n’est ce pas risquer une appellation facile, un genre « fourre tout » ?
(Je ne parle pas pour cette artiste précisément qui est une « grande », mais en général)
Ici la prise de son ressemble à une prise en studio, on n’a pas l’impression d’un extérieur.
Demain soir vendredi 18 mars 2011, un concert est donné par l’Orchestre National de Radio France avec la participation de la violoniste japonaise Midori (http://www.gotomidori.com/english/). Retransmis en direct sur France Musique, ce concert sera dédié aux milliers de victimes japonaises. Midori jouera le concerto N°2 de Bartok.
Pauvres japonais !
Précurseurs dans bien des domaines, ce sont aussi Les expérimentateurs des désastres nucléaires: Hiroshima et Nagasaki dans les années 40s et maintenant Fukushima, résultat du récent tsunami… mais aussi de la politique démente de leur nucléocrates.
Le programme du Concert de Pleyel comporte aussi « l’apprenti sorcier » de Paul Dukas. Une musique emblématique de l’industrie nucléaire.