Le Queyras, un petit coin des Alpes du sud entre Briançonnais et Piémont italien, enchâssé dans de hautes montagnes bien connues des randonneurs, avec le Viso (3841 m), les cols de l’Izoard (2361m) et le col Agnel (2744m).
En cette fin septembre la montagne est comme alanguie après l’afflux touristique de l’été.
Elle s’offre au doux soleil automnal, avec ses couleurs mordorées, ses jeux d’ombres et de lumières qui découpent les pics, les rochers, les mélèzes, tandis que les premières neiges ont déjà blanchi les sommets.
Quelques restes de Land Art sont visibles sur le chemin de l’adret, œuvres offertes aux touristes, un peu dérisoires dans cette montagne authentique.
Les marmottes sifflent au loin. Elles ont beaucoup grossi, boules de poils bien nourries d’herbe tendre, prêtes à hiverner. Elles regardent tranquillement passer le promeneur, assises sur leurs gros derrières, puis soudain elles feignent d’avoir peur et dévalent la pente vers l’un des nombreux terriers.
On entend les sonnailles du bétail non loin des villages. Les bêtes sont redescendues de leurs cimes estivales; elles paissent paisiblement avant de rentrer sagement à l’étable ou à la bergerie quand sonne l’angélus au clocher du village.
Les hirondelles tournoient en bandes tumultueuses, puis viennent se blottir sous l’auvent des chalets, bénissant de leur crottes blanches les balcons désertés.
Voici quelques photos de ces paysages prises avec mon téléphone. 🙁 .
Les 10 premières photos sont prises dans la vallée de l’Aigue Agnelle sur la commune de Molines en Queyras, les 4 suivantes dans la vallée du Cristillan, commune de Ceillac, les 3 dernières dans la Casse Déserte, sur la route de l’Izoard.
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Ah! les veinards….