J’ai découvert que Martial Solal, Hüseyin Sermet, Georges Pludermacher, Anne Queffélec, Martha Argerich ou Murray Perahia utilisaient des pianos à quatre pédales! (Non, rien à voir avec l’Orgue et son pédalier).
Rappelons que le piano « normal » comporte trois pédales: pédale tonale (ou de prolongation, ou sostenuto) qui correspond à la pédale du milieu (pédale Steinway); la pédale de gauche ou pédale douce ou sourdine (parfois remplacée par une tirette), et la pédale de droite ou pédale forte.
Alors, pourquoi une quatrième pédale dite harmonique? /
En fait c’est une pédale qui entretient la rémanence, c’est à dire la résonance par sympathie, là ou la pédale « forte » se contente d’entretenir la résonance. Ainsi, on peut jouer forte comme en actionnant la pédale forte pour la main gauche qui joue dans les graves, et jouer en même temps staccato, sans résonance avec la main droite dans les aigus. Génial, non?! Pour en savoir plus, voici le site de l’inventeur:
génial !