Dans le cadre du concours permanent de composition lancé en fin d’année derniêre, nous avons reçu une certain nombre de propositions. Le jury a fait son choix et les noms de l’œuvre et du compositeur seront dévoilés três prochainement ici même et annoncés dans notre lettre périodique. Que dire de cette premiêre moisson?
Les propositions étaient généralement intéressantes et de bonne qualité, même si certains morceaux sentaient encore le lait frais du biberon à musique
Le jury a apprécié la diversité des œuvre proposées, la liberté du ton, l’invention sans complexe et la qualité du son. Mais il a aussi regretté le manque de connaissance harmoniques qui se manifestait notamment par:
- Une tonalité unique du morceau. Or la modulation est un moyen simple de varier le thême, d’éviter la monotonie qui engendre rapidement l’ennui. Le compositeur débutant ne se rend pas compte de la longueur excessive de certains développements, ou du caractêre complaisamment répétitif de sa musique. Il faut s’appeler Ravel pour composer un Bolero de 20 minutes uniquement en Do majeur, d’un bout à l’autre. Ce n’est pas impossible d’entretenir l’intérêt d’un morceau sans moduler, mais ne s’appelle pas Ravel qui veut!
- Une composition qui s’apparente davantage à une improvisation protéiforme, sans structuration ni évolution apparentes des thêmes, du rythme et de la forme de l’œuvre.
Pour aller plus avant dans ce compte rendu, il faudrait parler plus précisément de chacun des morceaux et en faire l’ analyse constructive.
Le jury a décidé de donner son opinion au cas par cas, si la demande lui en est faite par l’auteur. Cette opinion sera alors publiée sous réserve de son accord, dans les espaces membres ou sur le blog.
Que les volontaires se manifestent.