De l’orchestration dans le processus de composition

Vous souvenez vous d’un billet datant d’août dernier où¹ nous parlions déjà  d’orchestration ? J’y reprenais les propos du Maître Nikola௠Rimski-Korsakov qui disait notamment que « l’orchestration est une partie essentielle du travail de composition ».

C’est vrai, mais je m’en rend compte à  l’écoute de certaines musiques qui nous ont été proposées récemment, le talent n’est pas seulement dans l’orchestration. L’essentiel, l’indispensable est d’abord dans la mélodie, l’harmonie, et surtout dans la forme de l’œuvre. Ces trois qualités font les vrais musiciens, au delà  des discours auto-satisfaits et des faux semblants.
Pour s’en convaincre, il suffit d’écouter leur musique de chambre. Le corpus harmonique et mélodique s’y laisse admirer dans toute sa simplicité, dans toute sa beauté intrinsêque.Dans l’œuvre symphonique, une bonne orchestration est indispensable, bien sur, mais elle ne nous fera pas prendre les vessies pour des lanternes, elle ne cachera pas longtemps l’insignifiance d’une partition, elle ne maquillera pas l’indigence ou le laissé aller de la composition.
Faut-il le rappeler, l’apprentissage de l’harmonie, les « trouvailles » mélodiques et leur agencement dans le discours musical – ce que nous appelons la « forme » de l’œuvre -, voilà  ce qui en fait d’abord les qualités, plus que le chatoiement d’une belle orchestration.
Parler pour ne rien dire n’a jamais fait le grand orateur, en musique comme ailleurs! A propos de compositeur inspiré, nous aurons le plaisir de vous faire entendre, três bientôt, l’œuvre nouvelle de notre ami Alex.
Restez branchés !