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Comment trousser la chanson pour en faire un tube

A tous ces innocents qui composent des chansons pour devenir un jour riches et célèbres, Jean-François Zygel dans sa dernière leçon de musique livre ici, par mon entremise (un tantinet simplificatrice, je le concède) quelques recettes qui devraient constituer autant de clés du succês. 😉
Pour devenir immortelle, une chanson doit bien conjuguer ses quatre éléments: la mélodie, les paroles, un thème dans l’air du temps (c’est son aspect « social » qui fait qu’une chanson c’est autre chose que de la bonne musique) et un bon interprète! Et tout d’abord, foin d’ une idée reçue, il n’est pas nécessaire de composer les paroles d’abord et de les mettre en musique ensuite. Les exemples sont innombrables de chansons qui ont percées, depuis les chansons anciennes sur l’air de, (on disait « sur le timbre ») qui nous sont transmises depuis le 16e siêcle jusqu’à  celles d’un Norbert Glanzberg, bien obligé de composer sans les paroles puisqu’il ne parlait même pas le français quand il composa Padam, Padam, chanté par Edith Piaf.

Le secret ici? La mélodie. Pour qu’elle se retienne facilement, rien de tel que de jouer la simplicité en utilisant la symétrie et/ou la répétition de motifs mélodique ou rythmique dans le thème, par exemple quatre rondes suivies de quatre croches brèves, ou notes disposées par groupes (par exemple quatre plus trois, ou successions de notes égales, huit noires, etc), ces notes étant conjointes ou au contraire piquées (mais là, on rejoint l’interprétation). Et surtout garder une tessiture « humaine », ne jamais aller chercher les notes dans les aigus car les paroles seraient incompréhensibles (cf. les opéras!). Le rythme contribue également à la qualité de la mélodie. Sur un rythme de danse connue, la mélodie se retient mieux: le branle au 16e siêcle (deux pas à  droite, deux pas à  gauche!), la valse depuis Mozart (encore lui!) avec ses déclinaisons viennoises ( 2e temps anticipé), berlinoise (rythme très carré d’un Kurt Weill), musette, tango des familles, etc.

Les paroles ensuite. Qu’elle soient homophoniques ou en imitation (dans le cas de chorales), elles doivent rester compréhensibles et pour cela, trois règles doivent être respectées: (1) éviter les aigus, nous l’avons dit, (2) être syllabique, (3) respecter un débit récitatif imitant le langage parlé (cf. Arletty chantant « Mon homme »). Pour que votre chanson rencontre le succès, il lui faut un thème dans l’air du temps, l’amour étant bien sûr un thème éternel et donc réputé inusable. Enfin l’interprète: l’un fait le succès de l’autre. Evidemment quand la chanson est nouvelle, mieux vaut un interprète connu.

Lettre aux adhérents du salon de musique de Jean-Louis Foucart (musicarmonia.fr)

(Modification des URLs en 2016)

En ce début janvier 2005, oublions cette trop fâcheuse année 2004 et souhaitons-nous beaucoup de bonne musique à composer et à écouter… sur notre Salon de musique www.musicarmonia.fr, bien-sûr!  ;o)

Si vous l’avez visité récemment – et si vous aviez conservé vos cookies pour éviter la connexion par mot de passe – vous aurez noté quelques modifications de présentation, mais surtout une nette amélioration des temps d’accês et de téléchargement. Ceci résulte du transfert chez un nouvel hébergeur, www.pascalex.net. L’espace de stockage a aussi doublé, alors profitons-en tous : parmi les quelques 140 adhérents du Salon, nombreux sont ceux qui ont une passion active pour la musique classique et le jazz. Nous nous réjouirions d’entendre leurs compositions! Qu’ils se proposent comme compositeurs invités en prenant contact. Un forum spécial leur sera réservé pour discuter de leur œuvres.

Plus d’une vingtaine ont fait état de leurs propres sites, à l’inscription, sites amateurs ou professionnels aux activités diverses souvent passionnantes. Qu’ils en fassent la pub en s’inscrivant . A charge de revanche ! :o)

Sinon, quoi de neuf ? Un nouveau morceau, intitulé « Danse des ménades« , pour piano solo, premier élément d’une « suite de danses ». Vos commentaires seront les bienvenus. Le style n’en est pas complètement satisfaisant, trop classique, pas assez « jazzy » (malgré la référence mythologique !) et surtout l’interprétation est…bon, jugez-en vous même! Que les pianistes qui souhaiteraient disposer de la partition définitive nous fasse signe (niveau technique : 7 ans de piano).

Enfin, une nouvelle version des « 20 leçons d’harmonie » est en chantier, avec quelques améliorations dans l’ergonomie suggérées par les premiers lecteurs: ajout d’un lien pour télécharger et graver les exemples sonores, « signets » dans le document pdf, (outre les liens hypertextes de la table des matiêres). Mis à part les compliments et remerciements – qui font toujours plaisir -, peu de réactions sur le fond rédactionnel. Trop tôt ? Trop difficile ? Trop occupé par d’autres urgences ? 😉 Qu’à cela ne tienne, cette PLFV (Petite Lettre à fréquence variable) est là pour vous rappeler de venir visiter notre Salon de musique (c’est aussi le votre!) et d’y converser, d’harmonie et de musique, ici : musicarmonia.fr.

Bien à vous,

Jean-Louis Foucart
www.foucart.net

20 leçons d’harmonie pour comprendre la musique et la composer

L’harmonie musicale est l’un des sujets d’étude et de discussion privilégiés du site de l’association que j’ai créée, MusicComposer, c’est normal quand on compose :-). L’étude de l’harmonie a fait l’objet d’un livre qui est accessible à la Bibliothèque de mon Salon de musique. Il est accessible gratuitement aux adhérents actifs.
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