Je n’ai pas l’habitude de me faire l’écho des promos de disques que l’on m’envoie, mais là, j’ai craqué avec ce mail de Naïve pour ce nouveau CD de Lise de la Salle qui paraitra en début juin .
Ces enregistrements de pièces dansantes du répertoire classique interprétée par cette excellente pianiste sont de vrais petits bijoux. Il vaut le coup de les redécouvrir même si on les connait déjà par cœur.
Bravo à Lise de la Salle (que je connaissais déjà grâce à Florentine Mulsant) pour ces interprétations toutes en finesse et légèreté : elles respirent la joie de vivre, et par les temps qui courent, cela fait du bien !
Le Sacre du printemps dans la version «restaurée» donnée par les danseurs de Ballet du Théâtre Mariinsky. Crédits photo : Vincent PONTET/WikiSpectacle
Ces récents concerts consacrés à la commémoration du 100e anniversaire du Sacre du Printemps de Stravinski au T.C.E. sont l’occasion de juger de la popularité de cette musique culte.
Pour cette occasion, on nous montrait pour la première fois, le ballet dans la chorégraphie de Nijinski avec le tableau de fond de scène (unique) et les costumes fabuleux des danseurs, le tout reconstitué à partir de dessins plus ou moins pris sur le vif à l’époque, la chorégraphie ayant été notée par Nijinski lui-même.
Il y avait donc un monde fou pour cette séance supplémentaire à laquelle nous nous sommes « raccrochés » au vu d’un mail reçu à la dernière minute (15 jours avant la séance, merci « La Terrasse » !). A l’entrée du théâtre, ce n’était point les vendeurs mais les acheteurs de billets d’entrée qui vous abordaient… autant de frustrés en puissance ! Et il y avait de quoi l’être. Car le spectacle auquel j’ai assisté vendredi après-midi 31 mai restera inoubliable.
Après avoir vu le ballet deux fois, une première fois en première partie dans la version originale de Nijinski puis dans une deuxième version très moderne de Sasha Waltz, également très intéressante (mais Oh! combien différente, tellement plus sombre, plus sensuelle, plus dramatique, aussi! Au point de se demander si c’était bien la même pièce musicale que celle entendue en première partie), il me sera dorénavant difficile d’écouter le Sacre sans le voir comme la musique d’un ballet imaginaire, et non plus comme de la musique « pure » !
Ci-joint quelques extraits vidéos saisis au téléphone :
Il s’agit d’un souvenir personnel qui n’a d’intérêt que de donner envie de voir l’enregistrement proposé généreusement par ARTE, pendant 6 mois :
A lire aussi l’excellente chronique que lui consacre Le Figaro.
Concert Stravinski mardi soir à Pleyel. Au programme : Apollon Musagète et Oedipus Rex par le London Symphony Orchestra et le Monteverdi Choir, sous la direction de Sir John Eliot Gardiner avec Jennifer Johnston : Jocaste, Stuart Skelton : Œdipe, Gidon Saks : Créon, Fanny Ardant : récitante.
La séance commence par un discours sympathique de Laurent Bayle , Directeur de Pleyel et de la Cité de la Musique, à l’adresse de Sir John, discours louangeur qui se termine par un « Happy Birthday » pour fêter le 70e anniversaire du récipiendaire, et une embrassade. Voilà qui commence bien ! Continuer la lecture de Stravinski avec le L.S.O et Gardiner à Pleyel→
L’Orchestre de Paris nous proposait hier soir un programme éclectique, sous la baguette de son chef Paavo Järvi avec le concours du pianiste suisse Andreas Haefliger.
Au programme, donc, Le Tombeau de Couperin en version orchestre de Maurice Ravel, le Concerto N°24 de Mozart, et une création mondiale, La Vie antérieure pour piano et orchestre de Karol Beffa. Après l’entracte, Le sacre du Printemps de Stravinski.
A noter que ces deux dernières pièces étaient les vraies vedettes de ce concert, bien que la pièce de Ravel soit toujours aussi plaisante à écouter. Quant au concerto de Mozart, il était déjà au catalogue du pianiste et permettait de compléter le programme et de l’équilibrer pour faire plaisir aux vieilles dames du premier rang… Je n’en dirai rien – d’ailleurs je me suis assoupi deux fois pendant ces trente minutes de musique Mozartienne (*)…
J’ai beaucoup aimé le velours des violons du Prélude du Tombeau. L’orchestre s’est montré à son meilleur dans cette pièce de Ravel que j’adore, surtout dans les mouvements lents et mélancoliques.
La pièce de Karol Beffa a été pour moi une révélation. Continuer la lecture de Ravel, Beffa, Mozart et Stravinski à Pleyel→