J’ai lu avec beaucoup d’intérêt l’interview d’Alexandre Tharaud dans Le Monde.
Entre autres confidences il nous apprend qu’au programme de son concert demain à la Philharmonie, il a mis une oeuvre signée Alexandre Tharaud. Nouvelle carrière du musicien? il se sait atteint d’une maladie potentiellement incapacitante pour un pianiste, mais surtout il a envie de se faire connaître comme compositeur…. « Attention les chevilles » ajoute -il .
Dans la même veine, je me suis amusé à demander à Chap GPT si elle me connaissait. Réponse : « Jean-Louis Foucart est un compositeur et pianiste de jazz ». J’ai bien ri !
Petit exercice musical : on propose à une IA (intelligence artificielle) de composer une petite mélodie, mais sous contraintes.
Voici le dialogue informatique : Traduisons en français : « Ecris moi une mélodie nouvelle en utilisant huit accords uniques dans un style introspectif (lié à l’état de conscience) et donne m’en le résultat avec la notation musicale ABC. » Nota: La demande crée une contrainte forte avec une composition sur huits accords uniques qui sont à trouver. Par ailleurs elle sous entend que la machine connaît le langage informatique musical ABC (mais c’est le seul utilisable avec une machine) ainsi que le style de musique « introspectif », c’est à dire lié à des état de conscience « réflexifs »
Après analyse, remise en forme classique et quelques modifications de forme, voici le rendu au piano.
Analyse du texte
L’IA reformule la question, prouvant qu’elle l’a bien comprise. Suit le résultat en langage ABC : By Bard » (ceci révèle que l’IA a appris ce langages sur les musiques celtiques qui sont à son origine ) – mesure à 4 temps – tonalité de Do (au départ, mais on va voir de nombreuses modulation jusq’au Mi bémol final),- partition présentée en deux voies, droite, gauche (comme au piano). Suivent les notes égrainées simplement et la liste des accords proposés. La machine propose sa mélodie mais en omettant d’indiquer les altérations des notes dans les accords, ce qui n’en simplifie pas la lecture ! Pour faire bonne mesure l’IA ajoute : « La mélodie est simple et directe et utilise une variété de notes pour créer un sentiment de quiétude et recueillement. L’accompagnement est également simple mais il crée une impression de mouvement et progression. »
Marjorie Missemer, flûte
Anne Golhen, piano
Philippe Gaillard, basson
Vincent Friberg, hautbois
Julien Moraud, clarinette)
nous a proposé un voyage musical entre Paris et New-York lors de deux concerts identiques organisés par l’association MusiComposer, à Paris et à Régnières dans la Somme. Le programme original associait des créations de Christophe Frionnet, Philippe Delaplace, Eric Cormier, Jean Louis Foucart, Vincent Friberg , Philippe Gaillard et des œuvres de compositeurs français et américains. Ainsi le Boléro de Ravel répondait-il à l’Opening de Philip Glass, Coltrane était associé à Gabriel Fauré tout comme Moondog avec Rameau et bien d’autres rencontres surprenantes…
Voici une sélection des enregistrements/souvenirs réalisés lors de ces deux concerts.