L’édition musicale parisienne : une pluralité en trompe l’oeil
Yves Rinaldi, rédacteur invité, est l’auteur de ce billet.
Paris fut dès le XVIIIe siècle une plaque tournante de tout premier plan dans le domaine de l’édition musicale en Europe, avec Vienne et Londres. Le règne de Louis XIV marqua le début de l’hégémonie culturelle française dans le monde occidental pour un peu plus de deux siècles et demi. La musique fut également de la partie.
A partir de 1750, Paris connut une activité musicale intense. Les très nombreux concerts qui s’y donnaient alors nécessitaient une activité d’impression des programmes et surtout des partitions et autres matériels d’orchestre, favorisant ainsi la création de maisons d’éditions spécialisées et attirant également de nombreux compositeurs européens désireux de faire carrière dans la capitale des arts de l’époque. Mozart fut l’un d’entre eux, même si le manque de musicalité du public parisien refroidit définitivement son ardeur francophile en la matière