Olivier Greif et son 4e quatuor « Ulysses »

"Je veux que ma musique surprenne, perturbe, émeuve l’auditeur. Le pire compliment qu’on puisse me faire est de la trouver « jolie »."
 Olivier Greif
"Il est allé très loin dans le beau et dans le laid. Et il en était très fier!"
 Patrick Langot,
Violoncelieste du quatuor Syntonia et créateur du 4e quatuor "Ulysses" d'Olivier Greif.

___________Biographie________________ Site  d’Olivier Greif_______________

J’ai découvert une première fois la musique d’Olivier Greif (1950-2000) avec la Sonate de Requiem, une œuvre aigüe, particulièrement poignante lors d’un concert au Châtelet avec Henri Demarquette.
Un récent concert donné par l’association  Les Musicales Guil Durance m’a permis d’approfondir la connaissance de cette musique singulière. Cette fois c’est l’Ensemble Syntonia, qui nous  interprétait brillamment ULYSSES. Continuer la lecture de Olivier Greif et son 4e quatuor « Ulysses »

La boite à musique du 29/07/2016

Extrait du papier de François Ekchajzer, critique à Télérama :

« …alors bien sur, Zygel n’est ni un manchot ni un inculte, et l’émission recèle quelques explications intéressantes et quelques beaux moments, comme par exemple lorsque joue le cornettiste Médéric Collignon. Mais pourquoi tant de conformisme? »

Et voilà ! Les seuls  mots positifs d’une critique qui n’a qu’un but : dézinguer une émission   de Zygel particulièrement réussie, tant dans l’animation – qui n’avait rien de conformiste-  que dans les interventions  des différents protagonistes – qui n’avaient rien de convenues. Il est vrai que je ne regarde pas Pascal Sevran ni La Chance aux chansons, des émissions que Zygel s’efforcerait de challenger, d’après François Exagère Ekchajzer, qui n’a vu que la surface des choses dans cette émission réalisée pour les vrais mélomanes avides de découvertes musicales, justement.

La meilleure preuve en est la critique de Renaud Machart : Continuer la lecture de La boite à musique du 29/07/2016

De la guerre islamique

Enfin une analyse  subtile – et lucide, même si elle est peut-être  un peu trop exclusivement « psychologisante »- de la situation créée en France par le terrorisme islamique.
[Tribune de Yann Moix publiée dans La Matinale du Monde le 3 aout 2016}

On note, dans les journaux, une débauche d’analyses sur les attentats terroristes. C’est légitime : chacun veut livrer non pas sa version mais son point de vue sur les causes, les effets, les raisons, les conséquences de ce qui se passe en France.

Personne n’a raison ; personne n’a tort. Il s’agit, avant tout, de donner forme à « quelque chose » qui n’en a pas vraiment. Ce pays de culture, cette nation d’intellectuels (c’est touchant, c’est honorable, c’est ce qui fait la beauté de la France), tente, désespérément, à chaque fois qu’un attentat a lieu sur son territoire, de venir greffer sa part de clairvoyance, de connaissance, d’intelligence sur le chaos.

On ne sait plus qui croire, qui lire, tant l’offre abonde : sociologues, historiens, théologiens, philosophes, écrivains se succèdent, s’empilent parfois, pour tenter de défricher l’indéfrichable.
Ecart vertigineux

Car ce qui frappe, d’abord, quand on lit la presse de ces derniers jours, c’est l’écart vertigineux entre la qualité des auteurs et la médiocrité des acteurs ; entre l’intelligence des articles et la bêtise crasse des actes ; entre la profondeur des éditorialistes et l’indigence des terroristes. Continuer la lecture de De la guerre islamique