Pavarotti, le fils du boulanger de Modène

 

Modène, il duomo (photo JLF)

(Extraits de l’article « Maintenant tu chantes devant Dieu » d’Annick Cojean, dans Le Monde daté du 11 septembre)

Panis Angelicus de Franck(Pavarotti et Sting lors d’un concert caritatif à  Modêne en 1992)

« Il est là , allongé, exposé, offert. Il est là  revêtu de son smoking des grands soirs, plastron et nœud papillon blancs, barbe et sourcils noirs de geai. Un léger sourire sur la bouche dont ne sortira plus aucun son.(…) deux voix d’homme s’élevèrent soudain pour chanter Panis Angelicus. Deux voix de ténor, profondes et denses, qui se répondaient, s’enlaçaient, se complétaient. Les yeux rivés sur le grand cercueil blanc couvert de tournesols, l’assistance tendait l’oreille, incrédule. Pavarotti chantait. Pavarotti emplissait la cathédrale. L’enregistrement datait de quelques années et n’était pas parfait, mais le ténor le chérissait entre tous : un duo avec son pêre, le boulanger à  la voix d’or, ici même, à  Modène.

 

Devinette musicale

Qui a dit :

  • d’Alban Berg : C’est la derniêre fleur du postromantisme, avec tous les avatars que cela entraine.
  • d’Arnold Schoenberg : Il a exploré la méthode dodécaphonique avec une telle persistance dans le contresens qu’il se rencontre difficilement dans l’histoire de la musique une optique aussi erronée.
  • d’Igor Stravinsky : sa production postérieure à  Noces trahit un épuisement accéléré qui se manifeste par une sclérose dans tous les domaines.
  • d’Olivier Messiaen : son coté purement harmonique hérissait les plus indulgents.

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