woody allen café society

Bon cru 2015, digne des « grands » Woody Allen, disent les critiques à Cannes.ý
Cette louange n’est pas imméritée. J’ai vu ce film hier soir et j’en suis sorti ravi, plein de bonne humeur. Comme « Roman », de Polanski, dont je  termine la lecture, voila un film qui contribue  avec forces références cinématographiques à la légende de Hollywood; un film intelligent, drôle, « juifissime » (« si les juifs croyaient en une nouvelle vie après la mort, ils auraient plus de clients »), une histoire à dormir debout à la Wood Allen, comme on les aime, une merveilleuse photographie (le film vaudrait le coup d’être vu rien que pour elle), bref…il faut courir le voir ! 🙂

Lectures : de Vigan, Enard, Goncourts 2015

Je suis très (trop ?) sensible à l’événementiel littéraire. C’est ainsi que je me suis fait offrir les deux romans qui concouraient en 2015 au prix Goncourt, D’après une histoire vraie de Delphine de Vigan  et Boussole de Mathias Enard. Ce dernier a remporté finalement la mise quand le roman de Delphine de Vigan recueillait le Goncourt des lycéens – un prix qui se mérite aussi; Mathias Enard l’avait d’ailleurs remporté en 2010.

Après lecture, qu’en dire ? Le premier, Histoire vraie se lit en une soirée. Nombreux passages un peu soûlants de psychologisme  féminin, mais finalement ça se lit bien, même si l’intrigue – une amitié féminine  qui devient encombrante et se termine en cauchemar – se révèle un peu ténue, ce qui peut expliquer les longueurs. Il en reste la marque d’une belle écriture.

Sur l’échelle de la facilité, le bouquin d’Enard se situe à l’opposé. C’est le genre de roman épais pour ne pas dire touffu, qui résulte d’une intense et passionnée recherche historique par l’auteur, travail énorme, un peu comme l’était cet autre fameux Goncourt,   Les Bienveillantes (2006) de John Littel. En l’occurrence il s’agit non pas de la deuxième guerre mondiale mais  de ce mouvement littéraire et sociologique que l’on dénomme Orientalisme, très à la mode au XIXe siècle et au début du XXe. Il est vu ici à travers le prisme d’une douce mais douloureuse nostalgie Continuer la lecture de Lectures : de Vigan, Enard, Goncourts 2015

Alexandre Desplat à Pleyel

Les concerts se suivent et ne se ressemblent décidément pas. Après le concert historique du TCE, vendredi, c’était le lendemain soir la fête d’Alexandre Desplat, « Alexandre le Bienheureux » en cette joyeuse soirée que lui consacrait la SACEM. Au programme huit musiques de films : Suite « Girl with a pearl earring » , Suite « Ghost writer« , Suite … Continuer la lecture de Alexandre Desplat à Pleyel