Henri Demarquette et Giovanni Bellucci en récital au Théâtre des Champs Elysées le 6 mai 2010 à 20h00

J’étais ce soir au concert d’Henri Demarquette et du pianiste Giovanni Bellucci.
Magnifique concert dans un théâtre de Champs Élysées bien rempli.
Au programme :
– Beethoven : Sonate n° 3 pour violoncelle et piano en la majeur op. 69
– Olivier Greif : Sonate de Requiem pour violoncelle et piano
– Franck : Sonate pour violoncelle et piano en la majeur

Deux interprètes en pleine possession de leur art, Demarquette bien sûr, la vedette, mais aussi Giovanni Bellucci, brillant pianiste trop peu connu en France « une force de la nature déchaînée », a t-on dit de lui, l’un des dix meilleurs pianistes contemporains, grand spécialiste de Liszt, très célèbre dans son pays.

La sonate de requiem d’Olivier Greif était particulièrement poignante, elle générait un stress tel qu’une personne s’est plus ou moins trouvée mal au 2e balcon, à l’issue de l’œuvre, c’est dire !
Outre le programme, nos deux artistes nous ont gâtés avec deux « bis », un scherzo de sonate de Rachmaninov et un mouvement (adagio) de la 5e sonate de Beethoven.
Deux heures de musique de chambre « quatre étoiles », comme le dit Télérama .

 

Le voici dans un enregistrement de la Sonate Pour Violoncelle, opus 27 (2e mouvement) de Florentine Mulsant.

Prokofiev, quand il vivait hors de Russie

ARTE passait hier soir un intéressant documentaire sur la vie de Prokofiev, basé sur son "journal inachevé", journal intime qui vient d’être publié, mais dont l’écrit s’avère tellement elliptique – avec des notes prises par un homme aussi impatient dans sa vie que dans son œuvre musicale –  que finalement le documentaire ne vaut que par les témoignages qui nous sont montrés et notamment ceux de son fils et petits fils. Drôle de parcours quand même que celui de ce compositeur Russe né en 1891, qui connaît le succès en  Russie en tant que pianiste virtuose et compositeur après d’excellentes études musicales à St Petersbourg, puis qui fuit les Soviets en 1918 pour "pouvoir exercer son métier en paix ".
Continuer la lecture de Prokofiev, quand il vivait hors de Russie

Islande

J’ai un souvenir musical intense d’un voyage en Islande. A l’époque (il y a plus de dix ans), on couchait souvent dans les écoles (ou l’équivalent de nos lycées) quand on visitait l’intérieur du pays, le systême hôtelier n’étant pas fort développé, et il s’y trouvait toujours un piano pour faire ou écouter de la musique .
Aujourd’hui on parle davantage de l’Islande pour des raisons qui ne sont pas liés à  la beauté incroyable de ses déserts intérieurs, de ses glaciers, de ses volcans, de la gentillesse de ses 340 000 habitants…
Allons, je vais faire comme tout le monde.
Continuer la lecture de Islande