Penderecki nous a quitté. Il me souvient d’un concert qu’il avait donné à Ravennes et dont j’avais fait le compte rendu ici. Voici la petite video de souvenir :
Il avait 86 ans. Paix à son âme torturée ! Arte lui rend hommage jusqu’au 30 juin 2020:
Penderecki nous a quitté. Il me souvient d’un concert qu’il avait donné à Ravennes et dont j’avais fait le compte rendu ici. Voici la petite video de souvenir :
Il avait 86 ans. Paix à son âme torturée ! Arte lui rend hommage jusqu’au 30 juin 2020:
Face au « champ de mine mélodique » où chaque artiste risque une poursuite pour plagiat, deux musiciens développeurs ont généré toutes les mélodies possibles dans la musique pop.
Les accusations de plagiat et les procès qui s’ensuivent sont l’une des plaies de l’industrie musicale. Le phénomène ne date pas d’hier et personne ne semble y échapper.
Alors Damien Riehl, avocat spécialiste du droit d’auteur, musicien et développeur à ses heures, et son compère Noah Rubin ont créé un algorithme pour générer… toutes les mélodies possibles, avant de les protéger par des droits d’auteur, rapportent le site américain Vice. Pas pour avoir l’opportunité de poursuivre des musiciens en justice, bien au contraire.
Dans une présentation TedxTalk, Damien Riehl explique que la musique, finalement, ce ne sont que des mathématiques. Il évoque la chanson My Sweet Lord composée et écrite par George Harrison, parue en 1970 sur son triple album All Things Must Pass. Une querelle juridique émergea peu après la parution de la chanson, basée sur des ressemblances harmoniques entre My Sweet Lord et la chanson des Chiffons He’s So Fine (1963). La décision rendue en 1976 par un tribunal de New York a conclu que l’ancien membre des Beatles aurait involontairement plagié He’s So Fine et le condamna à verser près de 1,6 million de dollars à la maison de disque Bright Tune, propriétaire des droits de ce titre.
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Arthur Honegger, Darius Milhaud, Francis Poulenc sont les plus connus de ce groupe de six compositeurs du début du XXe siècle, (avec Georges Auric, Germaine Tailleferre et Louis Durey) . Le 4 octobre dernier, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, ses solistes et son chef, Mikko Franck nous proposait l’écoute des pages les plus connues de ces trois compositeurs :
(*) Voir la leçon N°19 de mes 20 leçons d’harmonie
Encore merci, Jacques Loussier de m’avoir montré, en 1960, avec ce disque PLAY BACH que J.S. Bach était aussi un compositeur tout à fait contemporain 🙂
J’étais hier soir au théâtre du Rond Point, à Paris, pour voir le spectacle de François Morel, composé sur des textes et sketchs de Raymond Devos. Un spectacle gentillet, loin de la prestation étourdissante de cet artiste complet qu’était Devos, tel que je l’ai vu il y a… longtemps.
A la sortie, la librairie du théâtre m’a donné à voir le dernier livre Anagramme à quatre mains que publie Karol Beffa et Jacques Perry-Salkow. Quel bonheur que ce petit livre éblouissant d’une intelligence espiègle, mêlant le génie de l’auteur d’anagrammes à l’humour du musicologue !
Je ne résiste pas à en publier un extrait ( exemple en gras) concernant Lully, le surintendant de la musique royale remarqué dans sa prime jeunesse par le Duc de Guise qui, de passage à Florence cherchait « un joli petit italien » pour sa nièce (voir ci-conte la statue d’Adrien Gaudez du jeune Lully exposée au Petit Palais ).
Arrivé en France en 1646, mort à Paris en 1687, le musicien servit le roi pendant près de quarante décennies. Ses succès lui valent de fortes inimitiés. Toujours en butte aux jalousies et aux intrigues courtisanes, ainsi passa la quarantaine d’étés de Monsieur Lully.